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Peut-on être de simples civils, même une journée ?
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong


Olivia était retournée à Briggs dès le lendemain de la soirée organisée par ses parents. Elle n’avait pas particulièrement apprécié la tournure des évènements, et encore moins l’article sortit dans le journal le lendemain. Cet impertinent avait osé entrer chez elle. Elle lui avait promis un combat pour leur prochaine rencontrer, mais elle n’avait pas imaginé à quel point elle mourrait d’envie de lui transpercer le corps. Sans compter le comportement du général Hawat. Il n’avait rien fait de mal en soit, mais allez savoir pourquoi cela la contrariait. Et être contrariée de la sorte, sans raison valable, la rendait encore plus gronchon. Il avait donc été plus raisonnable pour la blonde de repartir pester dans sa forteresse. Ceci pour expliquer qu’elle n’avait pas pu prendre connaissance du message de son homologue du sud. Du moins, pas avant son retour à la demeure familiale pour sa convalescence.

Bien évidemment, ce qui devait arriver, arriva. Quand on a le malheur de naitre fille ainée au sein d’une famille prestigieuse tel que la famille Armstrong, il ne faut pas s’étonner qu’une mère attentive, ou plutôt intrusive, prenne connaissance de certains courriers. S’il s’était agi de simple affaire militaire, elle aurait aussitôt oublié le contenu et fait parvenir la missive à sa fille. Mais voilà, cela concernait le bal, et, si on extrapolait les intentions de l’expéditeur, il pourrait bien être un prétendant.

Non contente d’avoir poussé ses investigations sur l’homme auprès de son fils, elle ne manqua pas d’interroger la concernée à la première occasion. Si Olivia se prêta au jeu au début, tout en se contenant à une relation professionnelle, elle comprit assez vite où sa mère cherchait à l’amené et finit par avoir le message qui lui était adressé.

Folle de rage, Olivia décida alors de sortir promener les chiens. Tel un ouragan, elle enfila les chaussures qui lui étaient le plus simple à mettre au vu de l’état de son bras gauche, soit des escarpins. Vêtue d’une petite robe qu’elle pouvait enfiler seule et s’une veste légère, elle tenait dans sa main droite les laisses de ses deux molosses. Mais ces derniers étaient restés dans leur chenil. La rage lui avaient fait oublié l’essentiel. Mais était-ce seulement la rage qui la rendait étourdie à ce point ? Sa mère n’avait-elle pas fait ressurgir les interrogations que la reine des glaces avait volontairement enfuie au fond d’elle pour, justement, ne pas être perturbée ? Et d’autres interrogations venaient s’ajouter.

Devait-elle répondre au général après tout ce temps écoulé ? De tout façon, il était très probablement retourné dans le sud. Etait-il vexé de ce silence ? Mais pourquoi cette idée lui était alors insupportable alors qu’elle-même se sentait bouillir de rage. Non pas contre lui, mais contre elle-même. Elle ne comprenait même pas la nature de son trouble, elle qui n’avait vécue, jusque-là, que pour la guerre.

En ville, ses yeux s’arrêtèrent sur la devanture sombre d’une boutique. Plus que les livres aux titres douteux, pour elle, c’était le reflet qui attirait son attention. Le reflet de ce qui se passait dans la rue. Elle voyait de jeunes parents, heureux ; des enfants jouer. Elle sourit. Oui, c’était avant tout pour eux qu’elle se battait. Le reste n’avait pas d’importance. De toute façon, il était sans doute déjà trop tard pour elle. Alors autant continuer sur cette route. Et ce n’était pas un vieux général, de deux ans plus jeune qu’elle, qui la ferait dévier. Du moins, le croyait-elle.

 



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Jeu 21 Mar - 16:46
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Daneel Hawat
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Daneel Hawat
• Rapport : Avril – 1916 •
•Bien que le Général Armstrong n'avait jamais répondu à ce message laissé à son attention, Daneel ne lui en avait jamais tenu rigueur. Sans doute n'avait elle pas eut  le temps toute accaparée qu'elle l'était avec sa famille. Bien qu'il n'avait pu qu'échanger quelques mots avec ses parents en guise de bienséance, lors du bal, le Général Hawat avait perçu ce contrôle et cette influence dont jouissait cette famille. Un mode de vie qui n'avait rien  à voir avec la sienne, bien que sa propre famille n'était nullement dans le besoin. C'est donc sans avoir pu la revoir, que notre soldat s'en était retourné dans le sud, rejoint par la suite par sa subalterne... Le temps passa et l'occasion de remonter sur Central se représenta à nouveau. Un ville qu'il ne portait  pas dans son cœur, jusque là..Mais.. Quelque chose avait changé, bien qu'il préférait garder ça pour lui. Daneel prit donc ses affaires pour quelques jours dans une valise, et fila à la gare non sans avoir été amené par une voiture.. Le voyage fut aussi ennuyeux que long... Autant dire qu'une fois sur le quai de la capitale, il sorti son paquet de cigarettes pour fêter cela et s'en grilla une, tandis que les gens passaient devant lui pour rejoindre leur petite famille. Sans un seul regard envers qui que ce soit, l'homme tira sur sa cigarette, avant de s'avancer vers la sortie de la gare, le pas tranquille et droit. De sa grande taille, sous le manteau de son uniforme, le Général dénotait un peu dans la foule. Une fois à l'extérieur de la gare, c'est avec un sentiment agréable qu'il releva des températures douces. Évidemment cela n'avait rien de comparable au sud, mais c'était tout de même bien plus supportable, mais pas assez pour retirer son manteau. Il pouvait espérer un séjour sans neige, ce serait l'idéal.

Ce qu'il ignorait alors qu'il avait décidé de bouder le moindre véhicule pour se rendre à son hôtel, c'est qu'il longerait une des nombreuses rues fréquentées, laissant le soleil projeter son reflet sur la vitre, devant laquelle se tenait Olivia. Tandis que le Général passait, lui-même n'avait pas percuté sa présence sur le moment. Car jusque là il ne l'avait encore jamais vu autrement qu'en uniforme ou bien sous cette fameuse tenu de soirée. Toujours en fumant sa cigarette, deux enfants qui se couraient après, finirent par lui rentrer dedans. Ayant de bon réflexes, Daneel les avait à demi esquivé en râlant d'une voix si autoritaire que les gosses filèrent aussi vite qu'ils étaient apparu.

• Faites attention.


Un avertissement ? Très certainement. Ce n'était pas qu'il n'appréciait pas les enfants, mais il aimait sa tranquillité, encore plus quand il se trouvait dans ce genre de ville. Rien qu'avec cela, le désert lui manquait. Stoppé dans son élan, il passa une main sur son manteau et écrasa sa clope sur le mur pour ensuite jeter le tout dans la poubelle un peu plus loin. Un soupire quitta ses lèvres sous cette barbiche finement taillée. Du coin de l'œil, une chevelure blonde attira son attention. Retournant un peu son visage, il eut comme un sentiment familier, alors que la personne se tenait encore de dos.

•Tleilax•

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«Ne te trouve jamais en compagnie de quelqu'un aux côtés de qui tu ne voudrais pas mourir.»

Ven 22 Mar - 15:18
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Olivia contemplait la rue animée qui se reflétaient dans la vitre de la boutique spécialisée,  semble-t-il, dans l'alchimiste. Le manque de lumière émanant de la boutique permettait une bonne visualisation par effet de miroir.

Alors qu'Olivia se perdait dans ses pensées tout en observant la rue, elle cru y voit passer un visage qui ne lui était pas étranger. Même plus, elle pensait à lui pas plus tard qu'il y a un instant.  Incertaine de ce qu'elle avait vu, elle supposait que son désir, profond et inavoué, de le voir lui avait fait imaginer son visage.

La blonde ne s'attarda donc pas sur cette image. Ou plutôt si. Imaginant encore voir ce visage dans le reflet de cette vitrine. Elle sentait son cœur battre la chamade. En secret, elle s'accordait un petit instant de vie ordinaire. Une vie loin de l'armée, loin du carcan que lui imposait sa famille. Une vie tout ce qu'il y a de plus classique. C'est bien tout ce qu'elle pouvait s'accorder. Car elle ne pouvait rien espérer d'un homme qui avait déjà construit sa vie. Sa mère avait été on ne peut plus insistante sur ce point.

Cet instant fugace, où elle s'était enfin accorder le droit de mettre des images sur ses sentiments fut coupé par une voix qui lui était familière. Instinctivement, elle tourna la tête en direction de cette voix pour regarder son propriétaire.

Un bras en écharpe, les laisses de ses chiens dans l'autre, elle resta figée en regardant Daneel. Elle n'avait donc pas rêver. Il était bien passé derrière elle.

La blonde n'avait pas le don nécessaire pour jouer au poker. Par là, entendons qu'elle avait un visage très expressif. Il.etait donc facile de lire en elle. Olivia ne le prenait pas comme un handicap, mais au contraire, comme un moyen de passer ses consignes plus facilement à ses hommes, sans perte de temps à prononcer des mots. Si l'avantage était indiscutable dans le milieu militaire, et à fortiori dans le commandement, dans la vie civile, il fallait être un peu plus nuancé. Elle ne cachait donc pas sa surprise. Et une fois de plus, les grands yeux azurs de la blonde se perdirent dans les ténébreuses pupilles de son homologue.

Incapable de bouger, ni même de prononcer un mot, elle resta immobile en le fixant. Elle avait l'impression que son cœur était sur le point de lâcher. Est-ce que ce dont elle s'était imaginé quelques secondes plus tôt allait réellement se produire ? Non impossible. Ils étaient des généraux. Ils étaient en pleine rue. Il avait déjà une vie. Non rien ne devait se passer.

Un craquement de verre parvint aux seules oreilles du général Armstrong. Elle venait d'entendre son cœur se briser sous le poids de la raison.

Après avoir repris une contenance,  elle s'approcha de l'homme.


- Encore une réunion de l'état Major ? Je suis une nouvelle fois sur la touche.

Elle avait lancé le sujet du travail car, à son sens, c'était bien la seule chose dont ils pouvaient parler. Elle ne voulait nullement l'embarrasser avec ses sentiments.

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Sam 23 Mar - 17:30
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Daneel Hawat
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Daneel Hawat
• Rapport : Avril - 1916 •
•Lorque la personne se retourna, Daneel la reconnu aisément, bien qu'elle ne portait pas ses effets habituelles. Son regard s'attarda toute fois sur ce bras en écharpe. Le Général ne saurait dire combien de temps s'était écoulé, alors qu'ils se contemplaient l'un l'autre. Sûrement aussi surpris de se croiser dans cette Capitale encore un peu froide. Un moment en suspend qui n'était pas pour lui déplaire. A vrai dire, il ne s'était pas du tout attendu à une telle coïncidence.. Parce que s'en était bien une, n'est ce pas ? Olivia fut la première à rompre ce moment, venant à s'approcher de sa personne tout en lui parlant. Une réunion ? Oui mais pas seulement, il avait aussi des affaires à régler concernant les vols perpétué dans le sud.  Hochant un peu de la tête, Daneel se contenta de la saluer avec un léger sourire en coin. Oui, cela lui faisait vraiment plaisir de la revoir, même s'il ne le formulait pas ouvertement. Hawat n'était pas un homme qui se dévoilait devant tout le monde. Retenant toujours sa valise dans la main gauche, il finit par lui répondre, non sans laisser sentir dans l'air, cette odeur caractéristique du tabac.

• Entre autre, pourquoi seriez vous sur la touche ?Seriez vous tombée sur un adversaire coriace ?


En l'observant bien, il ne notait rien d'autre qui puisse lui faire croire qu'elle était blessée. Gardant une distance correcte pour deux personnes qui discutaient, il nota tout de même la présence de ces laisses sans rien au bout. sans doute le savait elle achetée? Cela soulignait qu'elle avait des chiens.. Il n'avait rien contre. Pensée stupide, alors qu'il ne partageait pas sa vie... C'est du moins de cette façon que Daneel se corrigea mentalement avant de rependre d'une voix grave :

• Vous vous rendiez quelque part ?


Une simple question qui s'échappait de sa bouche, tandis que sa barbichette bougeait à peine sous cette formulation. Mais à vrai dire, notre homme ne serait pas contre un peu de compagnie pour rejoindre son hôtel dans un premier temps. Mais il ne voulait pas non plus rompre le programme de Olivia. Le plus surprenant sans doute, fut qu'il n'abordait pas une seule seconde le pourquoi de cette non réponse de sa part, concernant le petit mot qu'il lui avait laissé... Sans doute parce qu'il ne voulait pas l'incommoder, ou bien se montrer trop insistant. Sûrement les deux. L'air semblait encore un peu trop frais pour le Général Hawat, qui n'était pas mécontent de garder son manteau. Seules, ses mains mécaniques trahissaient son état physique, tandis que sa valise restait fermement maintenu dans son emprise. Pendant quelques secondes, l'envie de reprendre une cigarette se fit sentir, mais une petite voix lui soufflait que cela pouvait attendre encore quelques temps. Relevant son col de sa seule main libre, Daneel offrait l'idée qu'il n'était pas du coin. Il avait même encore un peu de sable coincé dans le tissu de son épaule gauche. Un impair qui lui avait échappé tandis qu'il montait dans le train à South City.

•Tleilax•

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Dim 24 Mar - 10:30
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Olivia lui adressa un sourire plus franc. Elle appréciait vraiment cet homme, et son travail. Et l'odeur du tabac qu'il dégageait ne la dérangeait nullement. Beaucoup de militaires fumaient, pour ne pas dire que les non fumeurs étaient rares. Allez savoir pourquoi, mais la blonde avait tendance à prendre les non fumeur pour des hommes plus fragile, des enfants. Elle les trouvaient trop tendre, à quelques exceptions près. Mais la majorité des non fumeurs remplissaient cette caractéristique. Elle avait donc finit par associer une certaine force aux fumeurs, même si elle, n'était pas fumeuse. Mais après tout, elle était une femme, et les femmes Armstrong ne fumaient pas.

Elle ne raccourcit pas plus la distance honorable qui les séparait. Après tout, ils n'étaient que collègues, et rivaux à leurs heures. Mais une rivalité saine, celle de savoir laquelle de leur faction était la plus forte. Jusqu'ici, il semblerait que la faction nord et la faction sud ne se soit contenter que d'égalité, loin devant l'est et l'ouest. Surtout depuis que Mustang était à Central.

Mais la question de l'homme aux bras métalliques assombrit le visage de la blonde.


- l'alchimiste écarlate... On le croyait mort...

Elle ilustra ses propos en montrant son bras. On ne pouvait pas voir le bandage qui était caché par le tissus de sa veste. La chaleur du printemps ravivait la douleur de la brûlure. Si la blonde portait une veste, c'était donc pour se protéger du soleil. Elle avait conscience que la raison était tout autre pour le barbu.

Mais avant tout, sa phrase était un aveu, tout juste voilé, de son incapacité à faire face à un alchimiste de cet acabit. Olivia avait également pris conscience que si elle avait souvent le dessus face à Mustang, c'était bien parce qu'il faisait preuve de galanterie à son égard. Malgré sa force naturelle, malgré son entraînement sans relâche, elle était bien loin d'être à la hauteur. D'ordinaire, elle cachait cette dure réalité derrière une colère sans borne. Mais pas aujourd'hui. Pas quand elle pouvait, enfin, être une femme ordinaire, même un court instant.


- Non... je promenais juste mes....

Olivia regarda alors sa main qui tenait les laisses avant d'éclater de rire. Elle se moquait d'elle-même. Car elle venait de réaliser qu'elle avait oublier de sortir les chiens. Le temps de se remettre de ce petit fous rire et de chasser, du revers de la main, les larmes que cela lui avaient arraché, car la blonde avait littéralement pleurer de rire face à son étourderie.

- J'ai laisser les chiens à la maison. A croire que ma convalescence est pire que la blessure... Et,... je ne sais pas où vous aller, mais vous ne pouvez pas vous y rendre dans cet état...


Olivia reduisit l'écart qui les séparait, et après lui avoir tendu les laisses qu'elle tenait, enleva le sable coincé sur l'épaule du général.


- Voilà qui est mieux...


Sans s'écarter de lui, elle releva ses grands yeux vers le regard de son homologue. Gênée, elle n'osa pas esquisser un autre geste, ni détourner le regard.

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Dim 24 Mar - 14:48
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Daneel Hawat
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• Rapport : Avril - 1916 •
•Au premiers mots de la part de Olivia, Daneel se fit plus grave. Ce nom était connu de tous, du moins d'une bonne partie de l'armée, à moins d'avoir été enfermé dans une cave pendant plusieurs années. Ainsi donc cette raclure était en vie. Pour une fois que le Général Mustang aurait pu être utile... Bon il était mauvaise langue. Les deux hommes ne s'appréciaient pas pour des raisons parfaitement distinctes. L'un vis a vis du Frozen Alchimiste et de l'autre parce que ce jeune Général montait bien trop vite les échelon à son goût.... Mais l'histoire faisait que les deux hommes se retrouvaient dans le même camp et donc à agir de concert. Cette pensée lui donnait presque envie de s'en allumer une pour la peine. Mais Hawat en fit rien de tel et se contenta de reporter son regard sur la blessure de la Général du Nord. Il fallait être fort pour lui administré une telle chose.. Kimblee était l'un d'eux.. Un homme imprévisible, un peu trop , même pour Daneel. Une arme instable qu'il fallait soit avoir sous son contrôle, soit l'éliminé.


• Un homme qui a donc toute Amestris aux fesses.  Il est dommage que je n'ai pu l'affronté quand j'en avait l'occasion dans le nord... sur les quais. Il faut croire que le Flame Alchimist et le Frozen n'ont pas été assez efficace.. A ce que l'on dit.. on ne doit jamais compté au nombre de mort une personne tant que l'on n'a pas vu son corps.. et même en l'ayant vu, ce n'est toujours pas aussi certain.


Pour le coup, l'Alchimiste Ecarlate donnait raison à ce dicton que l'on apprenait dans le sud. Par la suite, Olivia lui apparut comme un peu distraite, quelque chose qui ne lui ressemblait guère et une fois de plus Daneel fronça un peu des sourcils, ce  qui pouvait lui offrir un air un peu sévère, alors que ce n'était pas le cas. Mais avant même qu'il puisse dire quelque chose, la jeune femme se rapprochait déjà de lui pour venir lui retirer le sable coincé sur son épaule. Un mouvement qui invita ses narine à reconnaître un parfum subtile et agréable. Son regard sombre s'attardait dans celui de Olivia pendant quelques secondes qui parurent de longues minutes. Voyant qu'elle ne s'éloignait pas, il n'eut même pas l'idée de s'écarter non plus. Pourquoi le ferait il au juste ? C'était bien trop agréable pour rompre une telle chose. Cependant, c'est dans un murmure qu'il lui répondit, alors qu'ils se tenaient tout deux dans cette rue passante,  à la vue de tous.

• Je gagnais simplement mon hôtel. Je suis ici pour quelques jours avant de retourner dans le sud. Mais j'ai ma journée de libre si vous le désirez.  


Pourquoi lui proposer cela ? Serait ce une bonne chose entre deux hauts officiers comme eux ?  Voila qui ferait sûrement jasé au sein même de l'Etat Major. Si cela toutefois se savait.  Les deux généraux avaient tendance à être des plus discrets, mais les erreurs étaient humaines.. Puis il se racla la gorge en se rappelant son geste et parla d'une voix plus posée encore :

• Merci pour la veste. Il serait stupide que je me présente de manière négligé envers vous.


Eh non il ne parlait pas du Généralissime ou d'un quelconque pantin qui le servait, mais bien d'elle. Se montrer négligé à son égard ne le satisfaisait pas tellement. Dans tout les cas, il se demandait encore si elle allait répondre à son invitation. Peu être qu'elle pourra lui dire d'elle même pourquoi elle n'avait jamais retourné son message..

•Tleilax•

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Mer 27 Mar - 15:12
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Olivia était d’accord avec Daneel. Elle avait fait rechercher le corps de cet alchimiste jusqu’à ce que l’hiver rende les recherches impossibles. Mais rien. Aucun corps n’avait été trouvé, aucune trace même d’un morceau. Elle avait dû se contenter de l’explication de l’explosion et de la conviction des deux hommes. D’où la mesquinerie qu’elle avait envoyé à Mustang au début de leur dernière mission. Cette mission qui lui avait valu cette blessure.

Olivia n’avait pas remarqué le froncement de sourcil de son homologue. Elle était bien trop occupée à rire d’elle-même. Et puis, au besoin, elle pouvait bien justifier son étourderie par la blessure et les antidouleurs associés.

Proche de Daneel, ou du moins de son épaule. Après tout, elle avait les yeux qui portaient pile aux épaules de l’homme. Peut-être un poil en dessous, ce qui lui avait permis de déceler le sable coincé dans le pli de sa veste. Ce qui, malgré l’espace réduit, laissait malgré tout une distance encore acceptable, bien qu’ambigüe. Mais permettait aussi à Olivia de sentir une autre odeur que celle du tabac. Cette odeur qui avait, le temps d’une nuit, masqué l’odeur de l’hôpital. L’odeur du parfum de cet homme. Elle avait espéré pouvoir s’en enivrer le temps d’une danse quand elle l’avait aperçu au bal. Cela n’aurait alors rien eu de suspect. Alors que là, dans cette rue… Mais malgré la conscience que l’on pouvait les voir, que l’on pouvait jaser sur leur compte, elle n’avait pas envie de rompre ce moment.

A la proposition de cet homme dont elle était indéniablement attirée, et dont elle ne pouvait plus ignorer ses sentiments, Olivia écarquilla les yeux de surprise. Avait-elle rêvé où lui avait-il proposer de passer leur temps libre ensemble ? N’était-ce pas l’effet de son imagination ? Les médicaments ? Une insolation ?


-        Avec plaisir… Mais vous devriez poser votre valise à l’hotel…

Mais elle n’avait pas envie qu’il bouge. Et ce n’était pas convenable pour une femme célibataire d’accompagner un homme à l’hôtel. Elle n’eut pas le temps de se retourner le cerveau sur la question qu’il enchaina avec… Qu’était-ce ? Des remerciements ? des excuses ? Que devait-elle répondre ? Elle exigeait la perfection de ces hommes, aussi bien en armes qu’en civil. Elle s’infligeait cette même exigence. A l’exception d’aujourd’hui. Devait-elle le réprimander ? Lui dire qu’il avait lui aussi droit à ne pas être constamment parfait ? Elle ne savait plus trop quoi dire et se recula d’un pas.

-        Ne vous en faites pas. Il n’y parait plus.

Finit-elle par trancher. Elle voulait lui parler du mot qu’il lui avait envoyé, mais ignorait comment aborder le sujet. Si elle tournait autour du pot, cela ne lui ressemblerait pas. Si elle y allait de but en blanc, cela serait sans doute trop brutal. Peut-être limite agressif. Elle commença à marcher en lui lançant un regard pour l’inciter à prendre la direction son hôtel afin de se décharger. Elle fit quelques pas en silence afin de trouver au mieux comment aborder le sujet. Elle ne devait pas le laisser venir lui-même dessus, cela serait d’une incorrection de passer pour une femme qui ignore ses messages. Enfin, pour d’autres elle ne se serait pas gênée. Mais lui, c’est différent.

-        Je viens de prendre connaissance de votre message. Ou du moins on m’en a rapporté sa teneur. Si ma réponse est toujours attendue. Ce serait un plaisir que d’accepter.

Olivia masqua sa gêne d’une réponse si audacieuse en accélérant le pas. Dans toute cette confusion qu’il l’envahissait, elle avait oublié les laisses entre les mains du général.

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Mer 27 Mar - 18:06
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Daneel Hawat
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•Retenant sa valise un léger sourire vint à marquer ses lèvres quand Olivia semblait approuver sa proposition. Cependant, elle marquait un point. Il n'allait tout de même pas se balader avec cette valise dans toute la ville. C'est pourquoi, Daneel se contenta de hocher de la tête. D'après lui, ils n'avaient plus que quelques minutes pour rejoindre l'endroit. C'était un hôtel qu'il prenait très souvent alors qu'il se rendait ici. A vrai dire, le Général Hawat n'avait même plus besoin de demander sa chambre, on lui donnait toujours la même, comme s'il était connu tel le loup blanc.  Mais c'était le cas, après tout. Parfois, il retrouvait une bière offerte, une fois à l'intérieur de sa chambre, mais il ne la consommait que le soir, histoire de se détendre un minimum. Hors donc, notre Général allait s'exprimer quand Olivia le coupa dans son élan en venant lui avouer qu'elle venait tout juste de prendre connaissance de son message qu'il lui avait pourtant transmit tout juste après le bal.  Fichtre, il aurait dû être plus prudent appartement. C'est donc partagé entre le  plaisir de l'entendre dire qu'elle acceptait, et le fait que des personnes avaient ralenti le processus ce soir là,  Qu'il fini par faire entendre sa voix :

• Alors je serais toujours ravis de partager ce moment avec vous.  


Puis il reprit toujours sur ce même ton contrôlé et grave :

• Mon hôtel se trouve à quelques minutes d'ici, si vous le voulez bien.  


Il l'invitait donc à le suivre le long du trottoir, jusqu'à gagner une rue perpendiculaire à celle ci, jusqu'à rejoindre enfin un bâtiment bien entretenue qui possédait une coure intérieur rectangulaire.. Une fois les portes franchis, un homme reconnu rapidement Daneel et lui confia sa clef afin qu'il puisse s'installer à son aise. Le Général Hawat le remercia sobrement et monta donc au second pour rejoindre sa chambre qui donnait sur un petit parc intérieur.. Ce lieu cachait bien son jeu, mais c'était sûrement ce qu'appréciaient ses clients. Ouvrant la porte de la chambre, il laissa  le Général Armstrong faire à son aise, pendant qu'il déposait sa valise sous son lit. La pièce semblait parfaitement propre et la lumière offrait une atmosphère agréable. L'endroit était un peu petit cependant, mais cela allait parfaitement à notre homme qui n'était jamais ici bien longtemps.

• Cela ne ressemble pas à votre domaine, mais c'est confortable et plutôt silencieux.


Libéré de sa valise, Daneel quitta l'endroit pour redescendre et rejoindre l'extérieur. Il se demandait si Olivia aurait la moindre idée d'où allé se promener, ou bien pour prendre un verre peut être ? Dans tout les cas, il ne la forcerait à rien car tout lui allait. De plus, il n'avait nul besoin de passer chez cette demoiselle talentueuse.. Cette mademoiselle Rockbell. Ses soins avaient été plus qu'efficaces et surtout, rien n'avait bougé, ce qui en avait bouché un coin à ses propres mécaniciens du Sud.. Pourtant si renommés.  Par habitude, notre homme attrapa son paquet de cigarette pour s'en griller une...

•Tleilax•

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Lun 1 Avr - 21:48
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia tressaillit légèrement lorsque Daneel indiqua que l’hôtel se trouvait à quelque pas. Elle allait lui dire qu’elle l’attendrait ici, mais elle n’en eut pas le temps et le suivit. La confirmation de la proposition qu’il avait faite par écrit et dont elle venait d’en accepter le contenu, l’avait entièrement désarmée. Elle ne savait plus comment réagir pour reprendre le dessus sur cette situation. A moins qu’inconsciemment elle ne veuille se comporter comme une civile lambda. Pouvait-elle vraiment s’accorder ce luxe ?

Dans le hall d’accueil de l’hôtel, elle tenta à nouveau d’être raisonnable. Mais la scène se passa si vite qu’elle ne put réagir. Sitôt rentrés, que le réceptionniste attrapa la clef d’une chambre et la tendit au général Hawat, tout en interpellant une lingère pour réajuster le linge de chambre. En cherchant à interpeler son homologue sur le malentendu, la blonde se retrouva dans la chambre d’hôtel d’un homme. La situation lui était particulièrement étrangère. Malgré le fait qu’elle soit blessée, s’il y avait nécessité, elle serait en mesure de se défendre. Mais le fait qu’elle reconnaissait, à elle-même seulement, qu’elle avait des sentiments envers cet homme la rendait plutôt confuse et lui faisait perdre son assurance légendaire.

Pendant que l’homme aux bras de métal s’installait dans sa demeure temporaire, Olivia tentait de retrouver son calme intérieur. Son cœur battait si fort qu’elle avait l’impression de l’entendre raisonner dans toute la pièce en s’étonnait que son homologue ne réagisse pas à ce bruit. Cette sensation fut rapidement contrée par la douche glacée que lui assénèrent les paroles du général. S’il n’y avait pas l’armée entre eux, il y avait la famille. Etaient-ils de milieux si différents ? D’autant plus que s’il pouvait voir les quartiers qu’elle occupait à Briggs, il ne la prendrait certainement pas pour la princesse dont elle avait l’image à Central. A Briggs, officiers et non officiers étaient logés à la même enseigne. Les officiers étaient même bien moins lotis. D’accord, ils avaient des appartements privés. Mais plus petits. Avec bureau attenant. Ils étaient bien souvent les premiers debout, les derniers couchés. Et s’ils voulaient survivre, éviter une mutinerie, les derniers nourris. Bref, ils assuraient la santé et le bien être des troupes pour le bon fonctionnement et la survie de tous dans ce milieu hostile.

Si elle ne s’était pas installée dans un fauteuil pendant qu’il s’installait, Olivia aurait certainement chavirée. Si elle n’avait pas le teint naturellement pâle, son malaise aurait transpercé les traits de son visage qu’elle s’efforçait de garder impassible. Du moins le croyait-elle. Car l’effort fournit lui donnait plutôt une expression contrariée. Et elle l’était, contrariée. Même si elle ne savait pas vraiment contre qui rejeter cette hargne qu’elle sentait grandir en elle. Pour s’en remettre, elle avait besoin d’un verre. Et cela tombait à pic, car le séjour dans cette pièce ne dura pas longtemps. Ils se retrouvèrent rapidement dans les rues de la ville.

Le soleil venait doucement caresser le visage des généraux. Si pour l’un il était encore frais, pour l’autre la chaleur commençait à être dérangeante.


-          Que diriez-vous d’un verre en attendant que les températures redescendent un peu ?

Elle le dirigea dans un établissement où elle avait ses habitudes. Mais seule la femme y était connue, ni le grade, ni la réputation de sa famille n’avaient franchis le seuil de ce bar. Ou du moins, si cela avait été le cas, tout le monde préférait l’oublier. En ce lieu, on préférait la simplicité de la femme au protocole qu’impliquait son statut. Et de toutes les façons, elle ne voulait pas d’un tel protocole ici. Les habitués y étaient un peu bruyants, mais pas méchants. L’image de la femme de bonne famille en prenait un sacré coup quand on voyait comment elle saluait les individus qui l’apostrophaient. Elle traversa la pièce, la tête haute et fière pour s’installer au comptoir. Elle attendait de son camarade qu’il la suive. A bien y regarder, le lieu ressemblait plus à un repaire de brigands qu’à un bar. Et la reine de glace semblait, ici comme à Briggs, régner sur la faune. Car les habitués, après avoir été honoré des salutations de la blonde, saluèrent l’homme qui l’accompagnait, sans formalité, ni familiarité, juste avec respect.

-          Ne faites pas attention à eux. Ce ne sont que de pauvres bougres… Que buvez-vous ?

Le barman servait déjà un verre de son meilleur whisky pour Olivia. Sitôt installés au comptoir, les clients du bar reprenaient le cours de leurs discussions. Les nouveaux arrivés étaient déjà de l’histoire ancienne et ni leur discussion, ni leur lien n’étaient d’affaire publique.

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Mar 2 Avr - 16:32
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Daneel Hawat
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Daneel Hawat
• Rapport : Avril - 1916 •
•Le briquet s'activa sous la pression de son pouce, exprimant alors une étincelle qui embrasa pour de bon le bout de la cigarette. Inspirant alors la fumée dans ses poumons, Daneel l'expulsa au bout de quelques secondes par le nez, avant de se tourner vers Olivia. Il l'avait trouvé un peu étrange au sein de cet hôtel. Comme si elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'endroit. Il était possible aussi que devoir accompagner un homme dans ce genre de lieu pouvait faire parler bien des gens. Le Général en avait conscience, mais cependant, il ne ferait jamais rien de déplacer à son encontre. Cela ne serait pas digne de lui ni de son éducation. De plus, Daneel respectait les gens forts. Abaissant sa main qui détenait la mourante, autrement dit, la cigarette, il se contenta de suivre le jeune femme qui l'invitait donc à boire un verre. Ce n'était clairement pas de refus après ce type de voyage.  De plus, un verre en sa compagnie c'était encore plus appréciable. Cependant, le fait qu'elle réclame des températures plus basse lui arracha un petit sourire, éphémère mais bien présent . Cela l'amusait beaucoup, cette opposition qu'ils avaient tout deux pour le choix des températures.


• Nous  ne serons jamais d'accord pour ce qui est de la fraîcheur, j'en ai bien l'impression. Mais je ne trouve pas cela dérangeant.


Marchant à ses côtés, il se contentait de la suivre, ignorant simplement les gens qu'ils pouvaient croiser. Certes, il portait encore son manteau sombre qui cachait en parti son uniforme. Mais qui pouvait s'étonner de voir un militaire à Central ? C'était tellement courant que cela n'attirait pas spécialement l'oeil. Un avantage certain, alors qu'il parvenaient à destination. Pourtant, une fois sur place, un silence s'installait dans la pièce, comme si on les étudiait, avant de reprendre les conversations. Daneel hocha à peine du chef pour salue et abandonna son képi sur le comptoir, une fois installé au côté de Olivia. Cette dernière était une habituée, c'est du moins la sensation qu'il ressentait, tout en observant un peu la clientèle. Réclament donc la même chose que sa compagne, Hawat nota la bouteille.. un très bon alcool. Décidément, cette femme était pleine de surprise.

• C'est ici que vous y trouvez la paix, je me trompe ?


Il n'était certes pas de très grande famille, mais elle restait tout de moins honorable et il se doutait bien que de vivre au cœur même de Central, dans une illustre famille n'était pas aussi simple qu'il n'y paraissait. Une réflexion qui l'avait traversé alors qu'il s'était rendu à ce bal. Une fois servit, le Général attrapa son verre pour  le présenter devant Olivia, tout en la fixant dans les yeux.  

• A la vôtre


Puis il choqua leurs verres, avant de porter le sien à ses lèvres pour en boire une gorgée. Délicieux... fort... et qui restait parfaitement en bouche.. Cet endroit était semble-t- il une très bonne adresse. Il faudra qu'il s'en rappelle pour la prochaine fois.

•Tleilax•

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Lun 8 Avr - 11:27
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Olivia l’avait laissé fumer. Au moins, il avait la décence de ne pas lui envoyer la fumée dans la figure. D’autres, ne tolérant pas d’être sous les ordres d’une « bonne femme », avait, par mépris, recraché la fumée sur leur supérieur, de taille légèrement plus petite qu’eux. Il en va sans dire qu’ils l’ont très vite regretté. La blonde n’était pas du genre à supporter pareil affront. Et cette attention, de la part de l’homme qui faisait battre son cœur, la toucha. Mais elle détourna la tête pour masquer l’émotion qui la traversait. De ce fait, elle entendit, assez vaguement, la remarque de Daneel.  Elle ne savait pas comment le prendre. Cet homme avait le don de la déstabiliser comme elle ne l’avait jamais été. A moins que les antidouleurs n’accentuent ses réactions. Après tout, les médicaments ont toujours des effets indésirables.

L’entrée dans le bar l’aida à reprendre une consistance.

 

Installée au comptoir, faisant face à Daneel après avoir repris l’assurance qui était la sienne, Olivia hocha la tête.


-             J’ai l’impression de me retrouver à Briggs…

En traduction, je n’aime pas le confort de la demeure Armstrong, beaucoup trop faste et sécurisé. Beaucoup trop centré sur les apparences. Elle leva son verre pour l’entrechoquer à celui que levait Daneel avant de le vider d’une traite et de le frapper contre le comptoir pour en réclamer un autre.

Le barman revint la servir en jetant un regard interrogateur à l’homme qui accompagnait la blonde. Nul dans le bar n’avait manqué de remarquer le bas de l’uniforme militaire qui dépassait du long manteau. Mais comme il accompagnait la blonde, personne n’avait moufté. Pour ces poivrots, Olivia était normale, mais pas pour le barman. Quelque chose lui disait qu’elle n’était pas dans son était normal. Mais il ne parvenait pas à déterminer ce qui clochait. Il chercha donc la réponse dans le regard de ce grand brun ténébreux qui l’accompagnait.

 

Il faut tout de même expliquer ce qu’est réellement cet établissement. Car la clientèle, était en grande partie des personnes crasseuses, alcoolisées et ne pas apprécier l’autorité de l’armée. Ils semblaient vivres dans la rue. Alors comment des personnes comme celle-ci pouvait s’offrir ce luxe ? Oui, car la mauvaise vinasse est un luxe pour ces personnes. Car si on pouvait voir quelques bonnes bouteilles pour les clients qui sortent leurs bourses, ceux-là, avaient droit à la piquette, au premier prix. Alors pourquoi la blonde était acceptée, et limite adulée en ce lieu ? Simplement parce qu’elle en était le mécène. Lors de la mission d’extermination de la chimère, Olivia s’était rendu compte que la capitale avait encore des laissé pour compte. Et il n’était pas acceptable de vivre dans le faste quand d’autres n’avaient pas même de quoi se nourrir. A sa sortie d’hôpital, elle avait cherché dans la ville un bar, qui serait susceptible de les accueillir, le temps d’un repas chaud, ou d’un verre. Un bar au bord de la faillite. Elle n’eut pas grand mal à convaincre le propriétaire des murs d’ouvrir ses portes à une autre clientèle en échange d’un fort investissement. Par chance pour elle, la solde qu’elle gagnait ne lui servait pas vraiment. Elle décida alors de consacrer les trois quarts de cette solde à cet établissement qui, depuis, proposait vin bon marché et repas chaud non élaboré aux plus démunis. Si besoin, en cas de danger nocturne, le patron avait ordre d’offrir refuge aux sans-abris. Bref, si la blonde n’assurait pas une vie meilleure à ces pauvres bougres, elle leur permettait de survivre. Pour la suite, c’était à eux de se débrouiller. Si chacun de ces laissés pour compte savaient ce que faisait la blonde pour eux et lui en étaient reconnaissant, beaucoup ignoraient d’où elle tirait l’argent nécessaire. Mais une chose était certaine, s’il arrivait quoi que ce soit à cette femme, ils perdraient ce refuge, et le barman, son commerce.


 

-             C’est aussi un lieux bien plus discret… Les murs n’ont pas d’oreilles ici.

Il était peut-être difficile de le concevoir d’un point de vue extérieure, mais Olivia était en parfaite sécurité en ce lieu. Elle porta à nouveau le verre à ses lèvres. Elle avait le projet de le vider de la même manière que le premier.

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Mer 10 Avr - 11:08
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Daneel Hawat
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Daneel Hawat
• Rapport : Avril - 1915 •
•Savourant son alcool qui se languissait dans son verre, Daneel notait quand même le comportement un peu étrange de la femme qui l'accompagnait.. Avant de sentir l'attention du barman sur sa personne. Lentement, le Général releva les yeux perçant vers le type et fronça un peu des sourcils. Quelque chose lui disait qu'il tentait de l'analyser et que surtout... Olivia était connue ici. Cet endroit devait être son havre de paix. Il se contenta de hoché de la tête envers l'homme pour le rassurer, puis il reporta ses pupilles sur la Générale.. Cette dernière lui disait donc qu'ici, elle se sentit comme chez elle. Un peu ironique quand on savait qu'elle était une enfant de cette capitale. Mais dans un sens, il pouvait la comprendre. Sa demeure paraissait si immense et bien trop grande pour une femme comme elle. De sa main de métal, il secouait doucement son verre, laissant le glaçon fondre lentement. Une fois de plus, il hocha un peu du chef, comme pour la conforté dans ses mots et laissa le silence se répandre entre eux, jusqu'à ce qu'elle ajoute qu'ici nul ne les écouterait. Un de ces rare lieux ou ils pouvaient donc être eux même... Hawat comprenait mieux de choix encore une fois.

• Je ne manquerais pas de me rappeler de cet endroit.  Mais de ce que je comprends, vous êtes une grande habituée ici.. Il n'y a qu'a voir le comportement du barman.  


Ainsi, Daneel dévoilait ce qu'il venait d'analyser depuis son arrivé dans ce bar, prenant place sur sa chaise. Encore une fois,il porta son verre à sa bouche et en savourant une gorgée ou deux. Cela ne brûlait pas le gosier, preuve d'un très bon whisky.

• et.. je note que quelque chose vous perturbe.. je peux faire quelque chose à ce sujet ? Vous avez des soucis ?


Il savait bien qu'elle n'était pas une femme qui se confiait avec aisance, surtout quand cela concernait sa fonction, mais Daneel prenait quand même le risque de lui proposer de s'ouvrir. De plus il aimerait bien en savoir un peu plus sur la mission qu'elle venait de faire...

• Est ce lié à votre mission ?


Montrant du petit doigt  son bras blessé, alors qu'il retenait toujours le verre à demi lever vers ses lèvres un peu sèches. Ses pupilles ombrageuses ne quittait pas cette femme une seconde, comme cherchant à comprendre son mal être ou bien tout simplement a franchir son bouclier qu'il percevait depuis le premier jour où ils s'étaient croisé dans les couloirs du QG, avant cette fichue réunion qui ne fut pas aussi ennuyeuse qu'il ne l'avait imaginé ce jour là. Brièvement, Daneel glissa un regard sur le côté en notant que les habitués des lieux ne les écoutaient effectivement pas.. Chacun parlait à son voisin sans ce soucier d'eux une seconde... L'alcool se répandait doucement dans ses veines, sans pour autant enivrer son esprit. Seul son haleine offrait une légère touche d'alcool un peu boisé... Quelque chose d'agréable et de subtile.

•Tleilax•

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Jeu 11 Avr - 21:23
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Le barman hocha simplement la tête et partit s'occuper d'autres clients.

A la réflexion de son homologue masculin, la blonde eu un sourire. Elle lui devait une petite explication.


- Une partie de ma solde sert au bon fonctionnement de cet établissement...

Commença-t-elle avant de poser son deuxième verre qu'elle n'avait pas encore vidé.

- ...après l'élimination du danger de cet hiver...

Même si personne ne les écoutait, elle ne voulait pas que, par mégarde, l'une des personnes présentes n'entende la nature exacte de la menace, soit la chimère.

- ... je me suis rendue compte que nous avions des civils exposés aux dangers. Et je voulais qu'ils puissent trouver un refuge...

Elle finit par vider la moitié de son verre.

- Je ne vois pas à quoi sert l'argent s'il ne profite pas à ceux qui en ont besoin.

En disant cela, elle avait tourné la tête de l'autre côté par rapport à Daneel, en enfonçant sa tête dans ses épaules. Elle ne pouvait pas exprimer ce genre d'opignon chez elle. Surtout avec une mère qui aime exposer la puissance de leur famille. Et, elle trouvait un peu idiot de se confier ainsi à cet homme. Était-ce parce qu'elle lui portait certains sentiments ou était-ce l'alcool qu'elle prenait ? Pourtant, d'ordinaire, elle tenait bien l'alcool. Alors pourquoi cette boisson lui jouerait des tour aujourd'hui ?

La blonde reporta brusquement son attention sur l'homme aux bras de métal lorsqu'il lui mentionna son comportement quelque peu étrange. La surprise se lisait sur son visage. Elle avait ouvert grands ses yeux bleus. Olivia n'eut pas le temps de répondre qu'il lui fournissait déjà un début d'explication. Le visage de la reine des glaces se détendit alors. Elle se voyait mal lui faire part de ses sentiments. Mais le geste qu'il.fit en direction de son bras lui fit prendre conscience que les médicaments et l'alcool ne faisaient peut-être pas bin ménage. Elle lâcha alors son verre.


- Je n'ai pas encore rédigé mon rapport.

Et pour cause. Sitôt rentrés de mission, elle avait été conduite à l'hôpital où elle avait subit une opération pour réparation de la chaire de son bras. Après quelques jours d'observation, rien ne justifiait de la garder à l'hôpital. Une infirmière passait chez les Armstrong tous les matin pour  vérifier la cicatrisation et changer les bandages.

- Nous avons trouvé une pierre phylosophale... et Je ne compte pas le mentionner. J'ai d'abord penser la garder pour l'utiliser contre Drachma. Mais j'ai fini par la confier à un des membres de la mission pour la transmettre au fullmetal...

Elle avait quand même l'impression de passer à côté d'une force de frappe phénoménale.

Enfin, elle se souvenait que Mustang lui avait quand même sauvé la vue et cela, avec le recule, lui restait en travers de la gorge. Savoir qu'elle lui devait d'être restée en vie la perturbait. Et il l'avait serré dans ses bras pour cela, comme si elle avait été une faible femme. Cette idée lui était tellement insoutenable qu'elle termina son verre cul sec.

Elle reposa son verre sur le comptoir avec un bruit sec qui fit sursauter le barman.

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Sam 13 Avr - 19:14
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Daneel Hawat
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• Rapport : Avril - 1916 •
•Tout en jouant un peu avec son verre, Daneel écoutait simplement ce que lui disait Olivia. De ce qu'il comprenait cet endroit était quasiment sa  propriété. Pourquoi s'en étonnait il ? C'était une idée brillante pour avoir un endroit des plus tranquilles. De plus, qui pourrait penser qu'une telle femme posséderait un lieu comme celui ci. Non, vraiment, il admirait la manœuvre. Ce qu'elle ajouta pour justifier ce choix l'invitait à hocher gravement de la barbichette. Beaucoup aimait à dire que Central ne possédait que des gens riches... Mais en vérité, il y avait aussi pas mal de pauvreté. Plus l'on s'éloignait du centre, plus l'on allait vers des quartiers plus ou moins entretenu. Même la campagne alentours était bien mieux entretenue et plus sécurisante.  Portant une nouvelle fois son verre à ses lèvres, le Général Hawat conservait un certain mutisme. Non pas qu'il ne voulait pas parler. Mais il savourait simplement cet instant. Son regard croisa celui de la jeune femme, alors qu'elle abordait un sujet plus dans ses cordes et ce qu'elle ajouta lui fit plisser un peu les sourcils.Une pierre philosophale.. Rien que cela. De quoi attirer le Fullmetal Alchimist. Évidemment, elle ne comptait pas le mentionner officiellement, cela ferait bien trop de bruit en prime.. Mais elle l'aurait utiliser à son compte ? Voila qui le rendit plus grave encore. D'un mouvement calculé, il déposa son verre sur la table et il secoua un peu de la tête.

• Vous avez fait le bon choix. Une telle chose ne peut pas être manipulé par n'importe qui. Vous qui n'aimez pas l'alchimie.. Cela pourrait vous jouer des tours. Mais je ne suis pas sûr non plus que le Fullmetal en fasse si bon usage..


C'était encore un gamin et même s'il était doué, il n'en restait pas moins un adolescent avec un objet qui pouvait changer bien des vies. Daneel ne connaissait que peu de chose vis a vis de cette science, mais ce qu'il savait en revanche, c'est que tout avait un coût. Plus le pouvoir était grand, plus il fallait mettre sur la table.  Délaissant son verre, le Général notait parfaitement la colère qui se cachait derrière ce visage. Il pouvait la comprendre, mais dans le fond, il savait qu'elle avait fait le bon choix

• Au moins, elle n'ira pas dans les mains d'un homme plus important encore.  


Car il était évident que le Généralissime l'aurait réclamer... Mais.. dans le fond est ce vraiment la véritable pierre ? Ça paraissait un peu obscure... Mais il ne s'avancerait pas à en douter plus que cela. A moins d'en parler au Général Mustang. Ils ne s'étaient pas revu depuis le conflit dans le sud. Cependant, savoir que  Kimblee était en fuite.. et qu'il avait blesser le Général Armstrong ne lui plaisait pas du tout. Ce dernier... Il l'avait affronté dans la gare de North City. Une belle raclure pour un Alchimiste d’État en fuite. Il avait tuer certains de ses hommes et pas les moins bons. D'un mouvement, il plongea sa main dans la poche pour attraper ses cigarettes tout en demandant au Barman s'il pouvait fumer. Ce dernier lui confia même un cendrier pour le confort. D'un mouvement du menton, il le remercia avant d'allumer sa clope qu'il tenait à peine à ses lèvres. Puis, prenant garde à Olivia, il prit soin de souffler la fumée sur le côté.

• Si jamais je croise cet.. Alchimiste croyez moi que je ne le raterai pas cette fois ci...


•Tleilax•

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Jeu 18 Avr - 15:26
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Le visage d’Olivia s’assombrit quand Daneel confirma l’avis général des membres de l’expédition qu’elle avait commandé. Mais loin de la rassurer dans son choix ; cela la frustrait encore plus. Bien sûr, le fait qu’il connaisse ce qu’elle aime ou non lui faisait plaisir, mais de là à la considérer comme victime potentielle… Non, ce qui la frustrait le plus était que Mustang ait put la mettre en garde de la sorte par rapport à cette pierre.

-        Malgré son jeune âge, le fullmetal est plus mature que certains opportunistes…

Répliqua-t-elle froidement. Bien sûr, l’opportuniste en question n’était autre que l’alchimiste de flammes. Un gamin, plus mature qu’un général. Et ce n’était pas seulement parce qu’elle ne pouvait pas sentir Mustang, mais bien parce qu’elle avait eu l’occasion de voir le plus jeune alchimiste à l’œuvre. Et même s’il n’était pas entré dans les détails, elle supposait qu’il avait affronter pas mal d’épreuves pour arriver jusqu’à elle sans sourciller. Il n’avait pas même montré la moindre crainte et avait eu l’audace de prétendre qu’elle avait un traitre dans ses rangs. Pour un gamin, il avait un certain cran.

Olivia se contenta de hocher la tête quand son homologue lui confia qu’il était rassuré sur le fait que la pierre ne finira pas entre les mains de King Bradley. Ils étaient au moins d’accord sur le sujet. Elle trafiquera donc son rapport. Ce n’était pas la première fois qu’elle le faisait, et ne sera sans doute pas la dernière. Elle savait aussi que le généralissime n’était pas dupe et se doutait que certains rapports qu’elle lui transmettait était faussés. C’était sans doute pour cela qu’il avait effectué une visite à la forteresse de Briggs. Heureusement pour elle, les rapports sur le manque de vivres et de munitions n’étaient qu’à peine exagéré. A se demander comment ils arrivaient encore à tenir la frontière. Enfin, ceux qui connaissent l’existence des chars d’assaut et les compétences en combat rapprocher des soldats de Briggs ne se posaient plus la question.

La blonde ne brisa pas le silence, regardant le barman apporter un cendrier au général Hawat sans la resservir. Il lui décocha pourtant un regard qui, avec beaucoup de douceur, semblait dire qu’elle devait se calmer un peu avec l’alcool. C’était aussi pour cela qu’elle avait choisi cet établissement. Le patron savait voir au premier coup d’œil quand il devait cesser de servir. Il privilégiait la santé de ses clients à celle de son tiroir-caisse. Et c’était essentiel pour les défavorisés. Mais même si une partie d’elle savait qu’il avait raison, cela ne fit qu’accroitre sa frustration. Et quand Daneel parla de régler son compte à Kimblee, Olivia ne put tenir en place. Elle se leva d’un bond et attrapa son interlocuteur par le col.


-        J’en fais mon affaire. Je connais à présent ces vices et je saurai le prendre à son propre jeu.

Pour dire cela, à voix basse malgré la démence qui se lisait dans ses yeux, elle avait approché son visage de celui de son homologue. Ils étaient si proche qu’il ne restait plus long de parcours pour que leurs lèvres se découvrent. Ils étaient si proche qu’Olivia pouvait sentir la douce odeur du parfum de cet homme envahir ses narines. Mais il n’était pas l’heure de succomber à son charme. Elle ne voulait pas qu’il prenne le risque de se confronter à cet homme. Elle s’avoua que ne saurait pas comment elle réagirait si elle devait lui survivre à cette bataille. Mais cela, elle ne pouvait pas le lui avouer. Pas avant d’avoir régler son compte à ce psychopathe. Après, elle trouvera, sans doute, d’autres excuses pour ne pas le lui avouer. D’autres objectifs à accomplir avant de s’accorder le droit de vivre à son tour…

Lorsque la blonde s’était brusquement levé, les conversations dans le bar s’étaient tuent. Sans se lever, on restait attentif à ce qui semblait être une altercation. Mais le barman restait calme, signe pour les autres que rien n’était bien grave. L’homme avait-il déceler quelque chose ? Pas impossible…

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Ven 19 Avr - 10:34
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