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trying to find a way out — r i z a & a d a i r
Roy Mustang
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∎ Localisation : sans doute en train de glaner des informations à gauche et à droite à central (aka « rendez-vous galants ») // jamais bien loin de sa fidèle seconde
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Roy Mustang





rainy weather
atmosphere ♪
2357 words







they're paying the price, no mercy no life
fixation ; elation

Quatre jours — soit cent-vingt heures : c'est à peu près le temps depuis lequel tu n'as plus été aperçu à Central. Le capitaine étant particulièrement occupé ces derniers temps avec Corwin, il n'a pas été bien compliqué de t'extirper de ses griffes pourtant si salvatrices.

du dimanche 12 mars au jeudi 16 mars 1916

« Avez-vous vu le Général de Brigade Mustang ? » // « Il n'est pas dans son bureau ? » // « Quelqu'un aurait vu Mustang ? » // « Trois jours qu'il n'est pas apparu et que son uniforme est sur sa chaise. » // « Ce n'est jamais arrivé, c'est peut-être grave. Quelqu'un est allé voir chez lui ? Avec l'Hishbal qui traîne, ce n'est pas une bonne chose. » // « Le capitaine Hawkeye est-il dans les parages ? » // « Le sous-lieutenant Havoc a reçu un appel il y a une heure, mais quand il a voulu prendre la communication, il n'y avait plus personne au bout du fil. L'opératrice certifie bien que le correspondant était Roy Mustang. » cela n'est-il pas sans vous rappeler une tragique histoire ?

Etrange évanescence.

D'autant plus étrange lorsque l'on sait que tu ne caches jamais — ou alors uniquement par grande nécessité — ta position à Hawkeye. Agir sous le coup de l'émotivité ? oui, ça t'arrive. Déserter sans même en avertir tes subalternes si prompt à t'aider dans ta quête ? normalement non. Mais là, tu n'avais pas le choix ; c'était comme ça et pas autrement, elle n'aurait pas son mot à dire. Tu lui causes bien des soucis à ce capitaine, mais tu t'obstines à croire que cette fois-ci tu as pris la bonne décision, que c'était la seule façon de vous protéger tous les deux et d'espérer passer inaperçu ; incognito. Aucun contact, rien. Personne ne t'a vu partir. La voiture est là. Ton bureau est étrangement ordonné — aucune inspection n'était pourtant programmée — et un glaïeul prône à son extrémité gauche, confortablement trempé dans son vase — peut-être le capitaine devrait-il se pencher sur cette fleur et sur le minuscule bout de papier qui dort en dessous, mais encore faudrait-il le savoir. Ton uniforme est là (mais pas les gants, n'abusons pas), repassé, posé sur le dossier de cette chaise qui se fait quelque peu branlante avec le temps — doit-on en conclure que tu fanfaronnes en civil ? Et puis il y a ce calme indescriptible, cette agitation qu'Havoc viendrait presque à regretter. Roy, tu es un mystère pour le commun des mortels.

Tout est là ; tout, sauf toi — bien évidemment.
Et personne ne sait où tu es.
((mais où est-il ?))

Alors les rumeurs vont bon train : quand certains te prêtent une amourette qui serait plus sérieuse et qui t'aurait poussé à prendre du bon temps, d'autres évoquent une potentielle mort passée sous silence par les hauts rangs — faut-il être idiot pour croire une chose pareille : Hawkeye serait sans doute bien la première informée de cette tragédie. Vous savez bien ce que sont les potins : des sifflements de langues de vipère qui se délectent volontiers d'abjectes hypothèses ; un gros ramassis de n'importe quoi en somme.

Mais ça aide aussi, parfois.

Ceux qui te connaissent réellement savent que quelque chose cloche, que cette absence n'est pas une simple fugue enfantine. Non — tu n'as ni été attiré par une minette en mini-jupe, ni été enlevé par qui (ou quoi) que ce soit. Pourtant, tu vois déjà la mine déconfite de Hawkeye, possiblement harassée par ta pseudo-disparition. Peut-être est-elle actuellement dans un état de tristesse avancé ? foutaises. Peut-être même que des hommes sont activement à ta recherche ? rien n'est écarté, mais tu dois aller jusqu'au bout de ce que tu as entrepris. Car oui, abandonner n'est pas un verbe que tu aimes conjuguer dans la vie de tous les jours et ce depuis bien longtemps maintenant. Rendre les armes suite aux découvertes faites avec le Gouverneur de la province du Sud serait la pire des erreurs. Non, hors de question. Tu veux en apprendre plus, débusquer du traître et, par ce biais, atteindre tes objectifs ; personne ne t'échappera. King Bradley un Homonculus. Dans le fond, cette découverte te pousse aussi à comprendre que tu peux te débarrasser un peu plus rapidement que prévu de ce débris, encore que la chose ne soit pas si aisée. Généralissime de malheur. Tu donnerais cher pour le pendre haut et court.

Tellement cher.

Où tes pas te mènent ? ((rires)) rien ne sert de l'ébruiter. Pas pour le moment du moins. « Allez vers l'Ouest, c'est là-bas que vous trouverez ce que vous cherchez, mais prudence, attendez l'aube avant de partir. Oh et une dernière chose : soyez ponctuel, il ne tolère pas le moindre retard » c'est bien ce que Vanessa t'a confié, suite à un papier confidentiel donné à Madame. Tu furettes à droite et à gauche avec cette discrétion qui t'est propre, pattes de velours. Réfléchis Mustang, réfléchis. Tes foulées te font quelquefois rebrousser chemin, ne serait-ce que par prudence, mais jamais au grand jamais elles ne se montrent hésitantes. On peut le dire : tu es davantage performant — utile ? — sur le terrain que dans un stupide bureau. Tu sais où tu vas car tu es un véritable cabot sur pattes. Néanmoins, gare à cette trop grande assurance (voire arrogance) qui te pousse parfois dans le plus sombre des précipices.

La mort est souvent plus proche qu'on ne l'imagine et bien que la Faucheuse ne soit plus réellement une ennemie depuis Ishbal, tu souhaiterais ne pas avoir à la côtoyer de trop près dans l'immédiat. Pas maintenant.

((c'est quand on parle du loup qu'on en voit la queue))
Au tournant d'une simple rue de Central.


boom ! boom ! booom ! bam !


Rues de Central — jeudi 16 mars ; 00:35


« On nous a signalé des détonations vers la gare de Central, c'est peut-être un acte terroriste ! Déployez-vous ! »


boom ! boom !


Tu croyais être le maître, mais en fait, là, tu es juste la proie.
((le petit renard de feu cherche une issue favorable))
Try again.

Les rues sont brumeuses — la faute à la météo ou à l'altercation ? tu ne saurais dire — et l'une d'entre elles est particulièrement touchée d'ailleurs ; fort heureusement, elle n'est pas résidentielle. Il faut dire que la violence du combat est innommable ; coup de chaud ; surchauffe. Les doigts claquent.

Cet abruti est endurant.

Ton visage est tailladé. L'appel à Havoc n'a pas abouti, il a été plus rapide. Il y a des mètres qui défilent, difficilement. C'est la merde. Mais tu dois résister à la douleur sinon quoi tu ne donnes pas cher de ta peau. Tomber sur lui n'était pas prévu, mais maintenant que c'est chose faite, tu ne vas pas te mettre à regretter ton escapade. De toute façon c'est trop tard. Tu chancelles. Tu tangues. Et finalement tu finis à cloche-pied. Cette fois-ci, personne n'est derrière tes basques pour te sauver les miches, Mustang. Un croche-pied de Hawkeye n'aurait pas été de refus et t'aurait sans doute permis de ne pas t'aventurer dans ce combat quasi-suicidaire seul. Et si d'apparence tu fais calme, intérieurement tu es un mélange de napalm et de lumière : une véritable bombe à retardement. Qu'est-ce que tu aimerais le défoncer cet espèce de— « C'est bien... ma veine... » ta vision se brouille et tu prends appui sur le mur d'une ruelle isolée — il devrait mettre un peu de temps à te tomber dessus. Par contre, tu as joué au Petit Poucet avec les tâches de sang. C'est la merde. Respiration rapide. Plus que jamais, tu imagines la tête de Hawkeye si elle te voit, dans l'optique où tu parviendrais à rejoindre le QG, ce qui serait un miracle en fait — dans cet état. Cauchemar. Et quoi ? il faudrait que tu lui présentes à nouveau des excuses pour ton inconscience ? plutôt garder le silence que de s'y résoudre.

Ta mâchoire se crispe.

Tes gants ? ils ne sont plus que des bouts qui partent en lambeaux. Cette fois, tu y es allé fort et les explosions ont forcément dû alerter, d'autant plus qu'il est minuit passé et qu'il n'y a tout bonnement pas un seul bruit dans les rues. « Hors de question... que tu t'en tires... comme ça... » c'est une chasse à l'homme perdue d'avance, tu le sais, mais Roy Mustang ne plie jamais, n'est-ce pas ? Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a des dégâts matériels, mais au moins, tu n'es pas (encore) mort : le corps a corps t'aura été fatal cette fois. Vertiges. La dextre ensanglantée se porte sur cette cuisse qui te fait tant souffrir, celle dans laquelle un bout de lance de métal s'est invité de part et d'autre : il ne manquerait plus que tu finisses boiteux — voire unijambiste — avec ça. Ta respiration se fait plus bruyante, mais tu n'as pas le choix : il faut ôter l'objet de tes chairs. Si cette solution n'est absolument pas recommandée lorsqu'un objet contendant est planté, c'est une question de vie ou de mort pour toi dans l'instant. La grimace est énorme et le poids de ton corps fait céder ces jambes qui te portent si bien depuis trente années maintenant. Dos au mur. Être arrangé comme ça dans un un contre un... Ce genre de mésaventures finira par t'emmener à la tombe.

« Allez m— ! » le cri de douleur est étouffé.
((le sang s'écoule ; l'hémorragie est importante))
Tu as la tête qui tourne, Roy.

Dire que retirer la lance ne te soulage pas serait mentir, mais pour autant, la douleur reste lancinante : tu t'y prends en plusieurs fois. Pas d'alchimie possible dans l'immédiat pour cautériser la plaie. Alors tu appliques l'une des seules solutions qui se présente à toi, soit le garrot d'urgence à l'aide de ton écharpe, t'attelant à toujours rester attentif au moindre bruit — il peut débouler de n'importe où et surtout n'importe quand. Comment tu lui as échappé cette fois ? sans doute le talent — grâce à un mur de fumée et un peu d'instinct de survie aussi. La douleur est grande — tu n'es pourtant pas douillet. Tu tentes de faire baisser ton cardio, poussant tout de même un juron et mordant le morceau de textile que tu viens royalement de te fourrer dans la bouche après avoir tiré sur un lambeau de ton pantalon de costume. Tes dents écrasent ardemment le coton tandis que le garrot arrive à maturité — elles grincent sous la pression. Allez Roy. Allez bordel ! C'est que ça fait un mal de chien ces conneries.

Et comme si ça ne suffisait pas, il se met à pleuvoir.
La trombe d'eau est sans pareille.
L'orage point.
((le tableau est parfait))

Etourdissements.

Il ne doit pas être loin.

Dessiner un cercle alchimique ? les pavés sont trempés et tu n'es même plus certain de réussir à aligner deux mots correctement, alors faire des ronds et des traits droits... et la rue est bien trop isolée pour qu'un passant puisse t'apercevoir et te porter assistance — encore moins à cette heure avancée de la nuit. Avoir un briquet aurait pu être une bonne alternative aussi, mais tu n'en as bien entendu pas. Tu as ton arme de service, mais on ne peut pas dire que tu aies la gâchette fine : elle est pour le moment ta seule potentielle issue. La chemise sanguinolente te colle à la peau et c'est après avoir tendu une dernière fois l'oreille que tu puises dans tes réserves pour te redresser et tenter de reprendre la— ah bah non en fait, tu n'arrives même plus à te lever ; l'élan n'est plus là. Perte d'équilibre. Tu fronces les sourcils, commençant à avoir du mal à percevoir quoi que ce soit correctement, vision trouble. L'essoufflement s'invite à la fête ; ta poitrine se soulève de façon irrégulière. La sueur se mélange aux gouttes de pluie. Tu fulmines d'être dans un état aussi lamentable. Hors de question d'abandonner. Alors tu recommences encore et encore ; nouveaux échecs à la clef : on te couperait les deux guiboles que tu chercherais toujours à ramper pour ne pas rester passif.

Tu es frigorifié.

Qu'adviendra t-il de tes subalternes si jamais tu disparais ? Je ne peux pas abandonner. Le liquide carmin continue de filer, mais pas de ta jambe, non, plutôt le long de ton dos — le haut de ton crâne n'a pas échappé à la violente collision avec le sol lors de ta chute. Acouphènes. Le cerveau ne peut traiter qu'une seule douleur à la fois, ce qui fait que cette blessure, tu ne l'as même pas perçue. La perte d'hémoglobine est donc deux fois plus conséquente : aussi fort sois-tu, tu n'en restes pas moins un Homme et il est difficile, même en s'acharnant, d'aller tout contre les conditions physiques humaines. Les ongles de ta main gauche grattent les pavés, sans doute dans l'espoir de trouver quelque chose à quoi se raccrocher ; en vain. En fait, là, tu as le temps de broyer bien plus que du noir sur la palette de la douleur, tu en vois de toutes les couleurs.

Le cœur s'emballe.

Tu es comme un soldat fusillé.

Tes paupières sont tellement lourdes...
((mais il faut lutter, tu sais qu'il ne faut pas s'endormir))

Il y a du bruit autour. Il y a quelqu'un.
((ton corps glisse progressivement sur le côté))
Il y a un brouhaha que tu ne déchiffres pas.

« Hawkeye... » un murmure d'agonie.
((car oui, tu as cru l'entendre, elle))

La flaque au sol continue de s'étendre allégrement.

emme
Mer 5 Juil - 16:25
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Riza Hawkeye
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Riza Hawkeye
trying to find a way out
Voilà quatre jours que Mustang ne s'est pas présenté au bureau. Si, au début, Riza ne s'en est pas spécialement inquiétée, à partir du deuxième sans nouvelle, c'est une autre personne qu'elle présente ; certes, elle ne montre aucune émotion, comme si elle s'en fichait, mais au plus profond d'elle, elle est morte d'inquiétude et n'hésite pas, quand elle le peut, à tenter de le chercher, en alternant avec le reste de l'équipe pour ne pas attirer les soupçons. Plus le temps presse, et plus elle a du mal à ne pas afficher son inquiétude.

Au bout du quatrième jour, n'y tenant plus après une journée à s'occuper des dossiers - histoire de s'occuper et, surtout, qu'on ne dise pas qu'elle n'a rien fait pendant ces quatre derniers jours - elle finit par sortir, ne se préoccupant même pas de la couverture nuageuse qui s'amoncelle au-dessus d'elle, signe de pluie à venir, attrapant au passage son revolver, au cas où, et prévenant le reste de l'équipe d'un laconique :

Je sors, je vais aller voir dehors s'il y a quelque chose. Continuez à chercher de votre côté.

Et sans attendre de réponse, elle s'éloigne du bureau, claquant la porte derrière elle avant de se mettre à déambuler dans les rues de Central. Les nuages noirs continuent de s'amonceler au-dessus d'elle, mais elle ne s'en préoccupe pas : son objectif, retrouver la piste de Mustang et le ramener vivant. Car elle en est persuadée, s'il était mort, l'information lui serait parvenue d'une façon ou d'une autre.

Pendant des heures, elle tourne en rond, au point d'en perdre la notion du temps. Où est-il passé ? Lui est-il arrivé quelque malheur ? Si elle écartait l'hypothèse jusqu'à présent, le doute s'insinue dans l'esprit de Riza, qui secoue la tête pour se reprendre : au grand maximum, Roy Mustang, le Flame Alchemist, est blessé, mais sauvable, elle veut en garder la certitude. Mais alors qu'elle avance, son corps s'arrête lorsqu'elle entend des détonations vers la gare de Central. Son cœur manque un battement, avant de repartir à toute vitesse pour lui permettre de courir, envoyant du sang riche en oxygène dans les jambes de la capitaine. Elle court vite, longtemps, mais elle se trouvait malgré tout assez loin pour pouvoir éviter une catastrophe.

Elle finit par arriver au niveau de la gare, avisant les soldats et les secours qui s'y trouvent, et parvient à se faufiler entre eux, gardant son calme tant bien que mal. Elle a le souffle un peu court, mais son cerveau et son cœur fonctionnent à plein régime, alors qu'elle finit par remarquer des traces de sang au sol. Peu importe qui les a laissées, la personne ne doit pas être en forme et c'est son devoir de lui porter secours.

Riza se tourne vers la foule et hurle :

PAR ICI ! IL Y A DU SANG AU SOL QUI INDIQUE CETTE RUELLE !

Et, sans attendre de réponse, alors que la pluie se met à tomber en averse - ne tardant pas à la tremper au passage, mais là encore ce n'est pas son problème - elle suit la piste à la trace avant que la pluie ne l'efface. Ce qu'elle finit par atteindre ne lui plaît absolument pas : devant elle, son général, son ami, Roy Mustang, blessé à la jambe et à la tête a minima, ses gants en lambeaux près de lui. Sans réfléchir, elle se dépêche de le rejoindre, le mettant sur le côté en l'appelant :

Général Mustang ! Restez avec moi !

Hawkeye...

Je suis là, souffle-t-elle en lui prenant la main. Interdiction formelle de mourir, compris ?! On va vous sortir de là, tenez bon !

Elle se redresse et appelle de sa voix la plus forte :

PAR ICI, VITE ! HÉMORRAGIE IMPORTANTE !

Heureusement, elle n'a pas à attendre longtemps pour voir les secours arriver, s'écartant pour les laisser opérer sans lâcher la main de Mustang. La capitaine a laissé place à la femme et amie du général, même si la première n'est jamais bien loin, lui permettant d'afficher un calme apparent pendant qu'on emmène Mustang à l'hôpital. Elle aura juste le temps de prévenir l'équipe avant de se rendre à son chevet, et de n'en bouger que lorsqu'elle sera certaine qu'il s'en sortira en un seul morceau. Et qu'il lui aura donné l'explication du pourquoi du comment elle le retrouve dans cet état, aux portes de la mort tant ses blessures sont importantes.

•Tleilax•

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Mar 11 Juil - 16:57
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher


TRYING TO FIND A WAY OUT

ft Riza et Roy


- Vous émergez enfin ? Félicitation, vous êtes en seul morceau mon général. Fit de façon très sérieuse la jeune femme en levant ses yeux de son dossier. Je suis le médecin-chirurgien qui s'est chargé de votre cas, Docteur Fletcher.

Le major avait bien passé une partie de la nuit au bloc opératoire à le maintenir en vie et à s'occuper des blessures lorsqu'il fut ramené par les urgences. Une soirée qui avaient tendu l'ensemble du personnel médical comme militaire face à la violence des faits, surtout que ces derniers s'était déroulés à Central, non loin du siège du pouvoir...  

Après quelques secondes, le papier glissa entre ses doigts dans un bruissement à peine audible, avant de complétement s’abaisser révélant l’entièreté du visage d'Adair. Puis ses yeux couleur miroir se mirent lentement à le détailler, comme essayant d’estimer son degrés de lucidité. Néanmoins sa voix finit par s’élever une seconde fois suite à sa courte analyse, tandis que son regard restait posé et son ton assuré :

- Ce n’était pas gagné, mais votre capitaine est arrivée à temps et a su réagir avec rapidité. Une chance vu la quantité de sang que vous aviez perdu… A quelques secondes près, c’étaient les deux pieds dans la tombe… Prononça la soignante tout en glissant un regard vers la jeune femme qui avait veillé tout le long sur lui.

Même les infirmiers n’avaient pas osé se plaindre de sa présence persistante, tant ils trouvaient sa dévotion admirable. Ils lui apportèrent même de quoi manger pendant sa longue veillée pour s’assurer qu’elle ne s’oubliait pas.

- Si vous avez la force de parler, j’aimerai que vous nous faites part de ce qui s’est passé, juste avant de perdre connaissance. Elle marqua une pause pour se saisir de son stylo qui dépassait de la poche de sa blouse et reprit tout aussi sérieusement, prête à noter la moindre de ses mots. Dans le but de m’assurer que vous n’avez pas subi de commotion trop violente. Une simple formalité médicale pour Adair.


PrettyGirl

Lun 31 Juil - 13:38
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Roy Mustang
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at the hospital
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1579 words







I feel like I'm screaming, but a moan is all I'm leaving
blood stains ; his veins


Le sommeil ; tu as tellement sommeil. Trou noir.

Tu n'as conscience de rien, Roy — immobile dans ce lit maculé de blanc — et pourtant, des âmes se démènent pour toi présentement. Tu es blanc comme un cachet d'aspirine ; la gueule tailladée de partout. Ah ça, c'est sûr, tu as fière allure.


Hawkeye. ((il y a d'abord l'obscurité et cette sensation de flottement)) « [...] suis là » la fumée. le rouge vif. « [...] -tion formelle de mourir » la fumée. d'où provient cette chaleur à la main ? ((puis les paysages qui se succèdent et défilent)) les ruines. hawkeye. les flammes. ((ton front est brûlant)) la fumée. « [...] bon ! » les dépouilles. un brasier ardent. la gare de central. la friction du tissu de tes gants. kimblee. le front. ((tu marmonnes des choses incompréhensibles dans cet étrange sommeil)) les supplications. le sang. le bruit des balles qui fusent. la chaleur. la fumée. la douleur. tu brûles tout, absolument tout. maes. les explosions. qui es-tu vraiment, mustang ? ((ta mâchoire se crispe)) ces êtres, tu les crames sans le moindre remord. les rires enfantins. ((tu trembles)) les peluches éclatées, carbonisées. le sang. les dépouilles. les cris. un mistral s'invite à la fête. bradley. ((tu as froid))


Le réveil est brutal ; ton rythme cardiaque est soutenu.
Ton corps s'est tendu, lui aussi.

Ishbal. Maes.

C'est flou ; tellement flou. Sûr que tu pètes pas la forme mon grand. Où est-ce que je suis ? dans un camp à Ishbal ? où est le feu ? où sont les corps ? où est... Maes ? T'as pas (encore) idée de combien t'as pris cher, Roy, mais non, tu n'es pas à Ishbal. Hum, ma tête. Assurément que la grimace se pointe — et le froncement des sourcils aussi d'ailleurs. « Vous émergez enfin ? Félicitation, vous êtes en un seul morceau mon général. » cette voix, tu ne la connais ni d'Eve ni d'Adam. Et autant dire que tu es tellement dans le gaz que tu n'as même pas remarqué la présence de ta seconde, non, tu ne sembles n'avoir d'yeux que pour... ce merveilleux plafond que tu connais finalement assez bien maintenant. L'hôpital, hum. « Je suis le médecin-chirurgien qui s'est chargé de votre cas, Docteur Fletcher. » qu'est-ce que je fous ici ? Alors tes mirettes sombrent dans le vide, quelques secondes durant, tentant de plonger dans tes souvenirs les plus récents, mais— Son visage t'apparait à présent. Non, vraiment, sa frimousse ne te dit rien. Lui dire que tu es enchanté de faire sa connaissance ? franchement, c'est bien le cadet de tes soucis, tant les connexions là-haut n'ont pas l'air de totalement se faire. « Ce n’était pas gagné, mais votre capitaine est arrivée à temps et [...] chance vu la quantité de sang que [...] » les paroles ne parviennent pas toutes correctement au cervelet. Mais... Hawkeye. Il te faut du temps pour capter, mais on vient bien de te parler de Hawekye. Et c'est négligemment que tu te redresses dans ce maudit lit, tournant robotiquement la tête sur le côté. Son regard ne saurait tromper.

Arrivée à temps qu'elle a dit... mais arrivée où ?
Soupir de douleur et corps qui retombe.

Si encore tu te souvenais de ce qu'il s'est réellement passé, car apparemment il te manque des cartes. Non, il te manque des cartes, il n'y a pas de doute à avoir là-dessus. Ta tête est toujours tournée dans sa direction. Tu es tellement happé par sa présence que tu en oublies la douleur — mais pas pour longtemps, car ce genre de choses, le corps ne pardonne pas. « Q— » Tu souhaiterais parler, dire quelque chose, mais pour autant que tu t'y aventures, rien ne sort. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne te ressemble pas — généralement, aucun ennemi n'a le temps de te porter de coup à la tête, c'est bien une première, chute en cause ou pas. La vision de Riza te ramène ailleurs et jamais ses cheveux de blé ne t'ont semblé si lumineux, un peu comme si un halo de lumière l'englobait — c'est à se demander si on ne t'aurait pas drogué, vu l'air abruti que tu affiches à cet instant présent.

Redescends mon vieux, reviens parmi nous.

« Si vous avez la force de parler, j’aimerais que vous nous faites part de ce qui s’est passé, juste avant de perdre connaissance. » tu as donc perdu connaissance, Roy. Tu commences à comprendre peu à peu l'étendue des dégâts. On dirait qu'on t'a passé la tête dans un étau et quoi de pire que de découvrir, en prime, que tu as un bandage qui fait le tour de ton crâne. Mais ce n'est pas un simple coup à la tête qui va t'arrêter, n'est-ce pas ? Alors oui, c'est bien ce que tu penses... jusqu'à comprendre que l'une de tes jambes peine aussi. « Je ne sais pas. » ah, on dirait bien que ça commence à sortir. Ton cerveau fuse dans tous les sens, autant qu'il le peut. Ce qu'elle te dit par la suite, tu ne l'entends même pas, trop concentré à essayer de te souvenir. Mais... « Je ne suis pas sûr. » enfin, ce qui t'embête le plus dans l'immédiat, c'est de savoir si—

« Êtes-vous blessée... Riza ? »

Riza. Tu l'as appelée Riza. Elle a l'air si fatiguée. Si ça se trouve, il s'est passé quelque chose au quartier général, une attaque, un attentat. Il ne faudrait pas qu'un de ces abrutis ait eu l'idée de poser la main sur le moindre de tes— non. Non, maintenant ça te revient, tu t'es absenté quelques temps. Oui, c'est ça, pour des renseignements à l'Ouest. Mais alors, comment est-ce que... tu en es arrivé à être dans cet état ? ((un conseil mon gars, fais le mort dès maintenant, Hawkeye va être plus que sur tes côtes)) oh, tu es certain qu'elle a envie de t'en coller une, là, tout de suite, maintenant. Pourtant, bien loin de baisser les yeux, tu soutiens son regard. Un acte effronté ? non, tu n'es juste pas encore maître de tout tes esprits. Bien et puis ça veut aussi dire qu'elle n'a pas dû tomber sur le petit mot discret que tu avais concocté pour elle. Une connerie de plus à ajouter au palmarès, et celle-là c'en est une sacrée. Il va falloir te résigner à subir son gourou à un moment ou un autre mon vieux.

« Depuis combien de temps me veillez-vous ? »

Tu t'adresses autant au docteur qu'à ton capitaine. Quel jour sommes-nous ? quelle heure est-il ? combien de temps as-tu... dormi ? et surtout... combien de temps vas-tu encore devoir rester dans cet enfer qu'est l'hôpital ? Tu sembles regagner peu à peu en lucidité et tu te dis que ça finira bien par te revenir. C'est évident : tout finit par revenir chez Mustang. Tu aimerais te redresser pour voir ce qu'il en est de cette jambe qui te fait souffrir le martyr, mais pour le coup, c'est bien au-delà de tes capacités physiques. Fermant les yeux, tu finis par replacer la tête au centre de l'oreiller. Ta jambe, tu tentes de la plier pour la première fois, mais ça semble bien compromis.

« Quels sont les dégâts ? » dans tous les sens du terme.

Tes bras se croisent. Car tu ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais tu te doutes étrangement que si tu es dans cet état... il a aussi dû y avoir des dégâts autres. Bon et ta question concerne aussi ta condition physique, on ne va pas s'en cacher, tu as besoin de savoir, d'autant plus que le fait de ne pas pouvoir activer correctement cette jambe te... courre déjà sur le haricot. Oui, ça commence à faire pas mal d'interrogations, mais en même temps, paumé comme tu l'es, il n'y a rien d'étonnant, le plus inquiétant serait sans doute que tu ne te penches pas sur ces points.

« Atchoum ! »

C'est l'éternuement fatal, celui que tu contiens de justesse de la main droite et qui, dans un réflexe, te fait te redresser et grommeler de tout ton être — serais-tu resté sous la pluie par hasard ? Il ne manquerait plus qu'un rhume soit à l'origine de la sternutation. Ta main droite vient de se poser sans le vouloir sur le visage de Hawkeye, lui assénant sans doute un coup dans le nez au passage. C'est bien... ta veine. Faut-il seulement que tu commences à ramper vers la sortie pour espérer échapper à la punition divine ? Alors tu la fixes, clignant des yeux sans trop savoir quelle stratégie adopter — et honnêtement tu douilles à rester dans cette position, mais tu n'oses plus bouger d'un iota. La perfusion s'est arrachée en cours de route. Tout va bien dans le meilleur des mondes.

« ... »

La vérité, c'est que tu te sens un peu comme un Black Hayate ayant fait la pire des conneries : si tu échappes aux balles, pas sûr que tu puisses échapper à la pile de documents — qui doit dormir au coin de ton bureau — à ta sortie de convalescence.

emme

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Lun 31 Juil - 22:49
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Riza Hawkeye
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Riza Hawkeye
trying to find a way out


Pendant tout le temps que dure l'inconscience de Mustang, Riza reste à ses côtés, le confiant aux bons soins de l'équipe médicale de l'hôpital militaire le temps de l'opération qui semble durer une éternité avant de s'installer à son chevet, guettant la moindre réaction qui trahirait une évolution positive de l'état du général. Elle écarte d'emblée une évolution négative, car connaissant Mustang et elle-même ayant réagi vite, il y a davantage de chances de survie pour son supérieur. Et, de toute façon, s'il passe l'arme à gauche, elle ira le chercher jusqu'en enfer s'il le faut pour le ramener.

Elle veille donc, ne laissant aucune prise au sommeil, jusqu'au moment où, enfin, il revient à lui. Une jeune femme, médecin, est présente également, l'analysant en silence avant de lancer :

Vous émergez enfin ? Félicitation, vous êtes en seul morceau mon général. Je suis le médecin-chirurgien qui s'est chargé de votre cas, Docteur Fletcher.

Fletcher... Ce nom lui est inconnu, mais Riza se rappelle de la discussion quelques semaines plus tôt avec Corwin, dans un parc de Central. En tout cas, elle a l'air de coller à la description qu'il lui en a faite... Et note d'en toucher deux mots au Frozen Alchemist plus tard. Le plus urgent, alors qu'elle se rapproche sans bruit, c'est de s'assurer que Mustang va bien, ou du moins, qu'il s'en remettra vite.

Elle reporte son attention sur le docteur Fletcher, qui ne tarde pas à préciser à Mustang :

Ce n’était pas gagné, mais votre capitaine est arrivée à temps et a su réagir avec rapidité. Une chance vu la quantité de sang que vous aviez perdu… A quelques secondes près, c’étaient les deux pieds dans la tombe…

Riza hoche la tête en croisant le regard de la jeune femme, la remerciant ainsi en silence. Elle était restée tout du long à veiller sur son supérieur - et ami - et les médecins, ne se plaignant pas de sa présence, avaient pris soin de lui fournir de quoi se sustenter quelque peu. Elle ne mourrait donc pas de faim, et pour l'instant, l'inquiétude prenait encore trop de place pour laisser la place à la fatigue et une bonne nuit de sommeil, aussi reste-t-elle de marbre pendant que le docteur Fletcher reprend :

Si vous avez la force de parler, j’aimerai que vous nous faites part de ce qui s’est passé, juste avant de perdre connaissance.

Roy marque une petite hésitation, comme s'il laissait à son cerveau le temps de reconnecter les neurones, puis finit par répondre :

Je ne sais pas. Je ne suis pas sûr.

Riza déglutit discrètement, avant de secouer négativement la tête lorsqu'il lui demande :

Êtes-vous blessée... Riza ?

Non, je n'ai rien, répond-elle d'une voix étonnamment douce.

Et c'est vrai. Physiquement, elle n'a rien. Psychologiquement, maintenant qu'elle est à peu près assurée qu'il s'en remettra, elle va mieux. Son regard se fait plus dur, plus habituel, lorsque Mustang demande en essayant de faire bouger sa jambe :

Depuis combien de temps me veillez-vous ? Quels sont les dégâts ?

Depuis... Quelques heures, j'admets avoir perdu quelque peu la notion du temps, répond la capitaine avant de lever les yeux vers le docteur Fletcher. Quant aux dégâts... Je suppose que le docteur Fletcher est plus à même d'y répondre, après s'être occupée de vous quand je vous ai traîné jusqu'ici.

C'est alors qu'il éternue, et par réflexe, sa main finit malencontreusement dans le nez de Riza, qui est plus surprise que réellement agacée. Se frottant légèrement le nez, elle grommelle en attrapant une couverture :

Et je vous pardonne, pour le coup dans le nez. Vous règlerez votre dette quand vous sortirez d'ici.

Puis elle l'enveloppe de la couverture avant d'écouter attentivement le rapport du docteur Fletcher. Avec les informations qu'elle donnera, la capitaine pourra agir en conséquence pour veiller à ce que Mustang respecte scrupuleusement sa convalescence, même si elle ne peut s'empêcher de lancer un coup d’œil légèrement inquiet à sa jambe blessée.

•Tleilax•

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Jeu 3 Aoû - 15:14
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Adair Fletcher
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TRYING TO FIND A WAY OUT

ft Riza et Roy


Trop tôt peut-être pour les questions ? La soignante le regarda longuement et écrivit quelques notes. Néanmoins, son expression n'avait changée et restait professionnelle tout en gardant une certaine imperméabilité. Puis lentement, elle détourna les yeux vers Riza lorsque celle-ci prit la parole.

- Un peu plus que quelques heures je dirais. Précisa-t-elle pour compléter la réponse de la blonde qui semblait encore un peu déroutée et les laissa de nouveau échanger.

Son côté observateur ne put s’empêcher de noter intérieurement à la volée quelques détails sur leur relation, avant qu’elle n'éclaircisse la situation :

- Je n’ai pas l’intention de vous faire toute la liste, mais le plus gros et contraignant à ce jour n’est autre que votre jambe fracturée du fait de la lance. En effet cette dernière a atteint l’os… Cependant… La jeune femme marqua une courte pause pour ravaler sa salive. Il n’est pas impossible, avec du temps de repos et de la rééducation, que remarcher dans quelques semaines soit possible. Du moins avec une canne…

Machinalement elle souleva légèrement son carnet pour croiser les jambes.

- Tout dépend des patients, mais la plupart s’en remettent plutôt bien... J’ai eu l’occasion de suivre le colonel Griffin à ce sujet, et il n’a gardé aucune séquelle. Glissa-t-elle en guise d’encouragement.

La similarité de leur blessure n’avait pas échappé au médecin, c’est pourquoi elle s’était permise de le mentionner. Quant au cas du capitaine Grayson, il était un peu plus complexe et se garda de le partager, mais elle restait optimiste sur le rétablissement du général de brigade. Néanmoins à son éternuement, elle reprit son stylo pour reprendre des notes. Griffonnages qui restaient des plus professionnels.

- Il semblerait que vous avez pris un peu froid. Il faudra qu’on vous garde bien à l’oeil cette nuit. Une violente poussée de fièvre peut vous faire bien plus de mal et vu votre condition, il n’est pas conseillé de bouger... A cette remarque son regard miroir se posa de nouveau sur Riza. Toutefois ne forcez pas trop capitaine... Vous avez également besoin de vous reposer pour garder l'esprit clair. Se doutant qu'elle continuerait à veiller sur lui après ses mots.


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Sam 12 Aoû - 20:09
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Roy Mustang
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at the hospital
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got a pain of the mind


Elle vient t'envelopper d'une couverture et tu te détends tout à coup, te laissant volontiers basculer dans le fond du lit à présent légèrement incliné. « Merci. » Pour autant, tu détestes cette position dans laquelle tu te trouves, et ce, dans tous les sens du terme. Ton cerveau turbine à cent à l'heure encore et encore, cherchant réponses à ces questions bien embêtantes : que s'est-il passé ? où ? pourquoi ? qui ? ... ou quoi ? Visiblement, ni l'une, ni l'autre n'est en mesure d'éclairer ta lanterne. C'est l'impasse. Et quelle catastrophe lorsque la doctoresse reprend la parole.

« Je n’ai pas l’intention de vous faire toute la liste, mais le plus gros et contraignant à ce jour n’est autre que votre jambe fracturée du fait de la lance. En effet cette dernière a atteint l’os… Il n’est pas impossible, avec du temps de repos et de la rééducation, que remarcher dans quelques semaines soit possible. Du moins avec une canne… » c'est un peu la douche froide, celle que tu redoutais. Une lance. On t'a enfoncé une lance dans la jambe ? et en plus de ça, tu vas devoir te trimballer avec une maudite canne ? non, allez, vraiment, sérieusement... que cesse ce cauchemar.

« Hum. »

Tu tires la moue et pousses un ultime soupir. Et puis... vient le nom de famille qui semble te réveiller un peu plus : Griffin. Corwin. « Il semblerait que vous avez pris un peu froid [...] » Totalement déconnecté de ce qui t'entoure, tu entreprends de retracer ton itinéraire dans le plus grand des silences.

Te voilà de nouveau pensif.

Tu es parti de Central et tu as pris le train pour une destination qui t'échappe complètement à l'heure actuelle. Le pourquoi du comment de ce voyage improvisé ? Maes et Charlie. Si tu as défendu à Corwin de s'aventurer sur des terrains glissants pour retrouver sa soeur, tu ne t'es rien interdit par contre. Tu revois les rues étroites, ces commerces dans lesquels tu es entré, présentant une photo à certaines personnes : oui, tu cherchais quelqu'un. Le visage est flou, mais tu te souviens être entré en contact avec un homme avec lequel tu as d'ailleurs longuement échangé. Qu'est-ce qu'il m'a dit ? Ta mâchoire se crispe quelque peu. Tu détestes être dans le vague, Roy. Je suis certain que ces informations sont primordiales, il faut que je parvienne à m'en souvenir. Pourtant, rien n'y fait, aussi concentré sois-tu— le papier. Tu as eu un document entre les mains, document que tu te souviens étrangement avoir placé dans la poche interne de ta veste. Où est cette maudite veste ? Tu laisses tes yeux divaguer dans la pièce, retenant un second éternuement par la même occasion.

« Passez-moi ma veste, s'il vous plaît, Hawkeye. »

Elle ne tarde pas et te tend ledit vêtement et c'est avec étonnement que tu constates l'état... de ton habit — si tant est que l'on puisse encore le qualifier ainsi. Complètement flingué — troué de partout, recouvert de sang ((et j'en passe)). Il faut qu'il soit là. ... sauf que non, il n'est absolument pas là. Ne paniquons pas, peut-être est-il dans l'autre poche ? Non. Catastrophe. Dans la poche de ton pantalon, peut-être ? Tu n'y vas pas par quatre chemins et vois pour que Riza te le passe également.

Rien.

« Je suis maudit. » tu pourrais lâcher une larmichette de frustration tant l'éventualité d'avoir perdu cet élément t'handicape. En réalité, c'est une tragédie tant pour toi que pour la mort de Maes et la disparition de la jeune Charlie. Ainsi tu ne saurais jamais le fin mot. Mais alors que faire ? Aller en mode unijambiste sur les lieux où on t'a récupéré — si ça ne tenait qu'à toi, c'est bien ce que tu ferais, mais tu sais bien qu'elles ne te laisseront pas faire ? envoyer Hawkeye ? envoyer quelqu'un d'autre ? non, et si le danger prospérait encore ? Et puis, vu l'état de ta veste, assurément que le courrier ne doit plus être en un seul morceau... Bien entendu que tu as envie de te lever et d'accourir, de retrouver ce que tu cherches, et ce même si tu dois endurer toutes les douleurs du monde, mais tu te ravises bien vite devant une évidence : la pluie. Tu t'es pris la pluie, n'est-ce pas — en témoigne ce rhume et l'humidité de tes guenilles ? Alors c'est peine perdue : il ne doit plus rien rester qu'un immonde tas de papier décomposé. Rien ne sert de courir après des chimères, c'est couru d'avance.

Tu te laisses retomber tout contre le lit.

« Le docteur Fletcher à raison, vous devriez rentrer. Je ne risque de toute façon pas de m'envoler. »

Il n'y a aucun sarcasme dans cette phrase, vraiment. Tu es l'homme le plus sérieux du monde à cet instant précis. Où pourrais-tu bien aller dans cet état de toute façon ? Tu sais néanmoins comme elle est têtue et ne serais donc pas étonné qu'elle décide de te veiller comme ça a déjà pu être le cas, mais au moins, on ne pourra pas dire que tu ne penses pas à minima à son bien-être. Pour autant, la sécurité des habitants t'importe également et c'est avec encore plus de sérieux, les bras de nouveau croisés, que tu lances un très sûr :

« Néanmoins, le repos se devra d'attendre... il n'y a pas un instant à perdre, il faut retrouver le coupable. » et il y a cette pause qui laisserait presque présager le pire. « Capitaine, transmettez aux hommes de fouiller partout et de guetter la moindre anomalie. Faites des recherches, jour et nuit s'il le faut. Et si un individu est retrouvé et maîtrisé, ordonnez-leur de ne surtout pas tirer : je le veux vivant. J'ai besoin de savoir à qui j'ai affaire et hors de question de rester dans l'inaction sous prétexte que je sois alité. Je ne permettrais pas que d'autres personnes soient blessées. » la vie de tes hommes importe bien plus que le fait d'attraper un quelconque malfrat. Tu exècres néanmoins le fait d'avoir potentiellement... perdu un face-à-face, au vu ton état... ? alors non, l'individu en question ne peut pas s'en sortir comme ça — n'y avait-il d'ailleurs qu'une seule personne ?

Un, deux, trois...

« Atchoum ! »

emme

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Mer 22 Nov - 23:28
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Riza Hawkeye
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Riza Hawkeye
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Hawkeye écoute avec attention le rapport du docteur Fletcher concernant la jambe de Mustang, et elle ne peut retenir une légère grimace :

Je n’ai pas l’intention de vous faire toute la liste, mais le plus gros et contraignant à ce jour n’est autre que votre jambe fracturée du fait de la lance. En effet cette dernière a atteint l’os… Cependant… Il n’est pas impossible, avec du temps de repos et de la rééducation, que remarcher dans quelques semaines soit possible. Du moins avec une canne… Tout dépend des patients, mais la plupart s’en remettent plutôt bien... J’ai eu l’occasion de suivre le colonel Griffin à ce sujet, et il n’a gardé aucune séquelle.

Bon. Les prochaines semaines seront compliquées, mais Riza hoche la tête comme si elle acceptait la sentence : elle mettrait les bouchées doubles pour soulager Mustang au niveau de l'administratif, et elle mettrait le reste de l'équipe sur tout le reste. Elle s'arrange toujours, elle sait s'adapter à toutes les situations, cette fois-là n'échappe pas à la règle.

Elle hausse un sourcil lorsque Mustang lui demande :

Passez-moi ma veste, s'il vous plaît, Hawkeye.

Elle s'exécute et attrape ce qui reste de la veste de Mustang, avant de froncer légèrement les sourcils lorsqu'il marmonne :

Je suis maudit.

Riza reste cependant muette, sachant pertinemment que si Mustang veut lui raconter ce qu'il s'est passé dans le moindre détail, il le fera, ce n'est qu'une question de temps. Elle l'observe se retomber sur son oreiller et se rapproche de lui pendant qu'il lui lance :

Le docteur Fletcher à raison, vous devriez rentrer. Je ne risque de toute façon pas de m'envoler.

Il marque une légère pause, puis reprend en croisant les bras sur sa poitrine :

Néanmoins, le repos se devra d'attendre... il n'y a pas un instant à perdre, il faut retrouver le coupable.

Nouvelle pause, et déjà Riza se lève quand il reprend :

Capitaine, transmettez aux hommes de fouiller partout et de guetter la moindre anomalie. Faites des recherches, jour et nuit s'il le faut. Et si un individu est retrouvé et maîtrisé, ordonnez-leur de ne surtout pas tirer : je le veux vivant. J'ai besoin de savoir à qui j'ai affaire et hors de question de rester dans l'inaction sous prétexte que je sois alité. Je ne permettrais pas que d'autres personnes soient blessées.

Bien, général, considérez que c'est déjà fait.

La réponse de Riza est laconique, mais elle ne tourne jamais autour du pot. Simple, claire, nette et précise, comme chacun de ses tirs lorsqu'elle se met en mode sniper. Mais alors qu'elle s'incline et se dirige vers la sortie pour exécuter les ordres, l'éternuement de Mustang la ramène sur terre et l'amène à s'arrêter au niveau de la porte, se tournant vers lui et le fusillant du regard avant de lui lancer :

Et vous, interdiction formelle de quitter cette chambre d'hôpital tant que l'avis médical n'ira pas en ce sens. Docteur Fletcher, puis-je vous le confier ? Je vous laisse carte blanche pour l'assommer si c'est nécessaire.

Elle s'incline, puis disparaît afin de mettre en place la suite. Il ne lui faut pas longtemps pour rejoindre le bureau et transmettre les ordres au reste de l'équipe, malgré son état de fatigue avancé. Mais une fois les ordres transmis et qu'elle est assurée que leurs hommes se mettent en branle, elle se décide à revenir près de Mustang, confiant la direction des affaires à l'équipe le temps qu'elle se repose un peu, et c'est sans bruit qu'elle s'installe dans une pièce voisine, se signalant à l'équipe médicale pour ne pas qu'ils s'affolent, afin de dormir quelques heures et de laisser Roy se reposer un peu. Elle s'autorise quelques heures de sommeil, avant de revenir aux aurores prendre sa place près de Mustang et d'attendre qu'il se réveille afin d'avoir une petite discussion avant qu'elle se remette au travail.

•Tleilax•

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Sam 25 Nov - 17:18
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher


TRYING TO FIND A WAY OUT

ft Riza et Roy


Adair gardant un oeil attentif sur l’alchimiste d’Etat, nota son comportement alerte avant qu’il ne réclame sa veste à sa seconde. Toutefois ce dernier semblait dépité après l’avoir fouillé. Silencieusement elle les observa à tour de rôle, puis écouta leur échange jusqu’à ce la blonde décide de lever le pied pour reprendre des forces.

- Ne vous inquiétez pas capitaine, il ne bougera pas d’un iota. Sinon, il sera privé de canne et devra se contenter d’un fauteuil roulant pour son séjour à l'hôpital. Répondit-elle très sérieuse à cette dernière.

Petit avertissement pour qu’il reste bien tranquille et n’empire pas son cas. Et vu sa blessure, l’homme n’allait pas courir bien loin. Après le départ, elle retourna son attention sur lui et reprit :

- Mon général, j’espère que vous apprécierez un peu de tisane et de miel pour soulager votre rhume. Un petit remède pour commencer et qui vous aidera à vous détendre également.

Rien qui puisse embrumer davantage son esprit, sauf si ce dernier décidait de faire une poussée de fièvre délirante durant la nuit. Chose qu’elle ne mettait pas de côté non plus. C’est pourquoi elle allait le tenir à l’oeil ce soir, même si certaines infirmières préféraient sans doute le faire à sa place. Intérieurement la jeune femme soupira face à l’intérêt qu’il va susciter auprès du personnel féminin. Sa réputation n’était pas bâtie sur du vent après tout.  

- C’est encore un peu tôt pour parler de rééducation, mais je pense avoir la bonne personne pour s’occuper de vous… Lâcha-t-elle convaincue avec l’ombre d’un sourire. Mais avant de vous laisser vous reposer, avez-vous besoin de quoique ce soit ?

Comme Riffel avait pu voir le travail qu’elle avait fait avec le major Grayson, Adair se disait que ce dernier pourrait participer aux soins du général Mustang. Il semblait être suffisamment consciencieux pour réussir et qui plus est, l'alchimiste savait y faire avec les jeunes vu sa relation notable avec les frères Elric. Ce qui n’était pas pour déplaire à la soignante qui avait suffisamment à faire au bloc opératoire sans devoir gérer en plus un phobique au sang. C’est pourquoi en sortant de la pièce, elle allait coller son assistant en formation intensive pour qu’il soit prêt le jour J...


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Jeu 7 Déc - 21:05
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Le Père
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∎ Hiver 1916
Une ombre gagnait les toits, La nuit était encore présente. La silhouette identique à celle d'un adolescent semblait attendre. Immobile et ignorant le froid encore mordant à cette époque de l'année. Ce n'est que lorsque les deux femmes disparurent de la pièce, que l'ombre décida de se faire reconnaître à la fenêtre de Mustang... Une voix rompit le silence de la pièce. Une intonation sûr d'elle et presque un peu trop arrogante en vérité.

« ça vous apprendra à vous mêler de ce qui ne vous regarde pas. Vous devriez rappeler vos hommes au bercail et les tenir en laisse, avant qu'un drame plus important n'arrive encore... On a pas envie de vous perdre aussi rapidement.»

L'ombre qui s'était tenue assise de manière désinvolte, les cheveux un peu hirsutes et longs, disparut en un clin d’œil, comme si cela n'avait été qu'un rêve. Mais l'avertissement demeurait toujours. Une phrase qui pouvait parler de beaucoup de chose.. de ce qu'il s'était déroulé cette nuit ? Des mois plutôt.. de la présence même de Roy à Central...

L'aube était là à présent...

Jeu 21 Déc - 14:48
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Roy Mustang
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avouez qu'c'est bizarre


« Et vous, interdiction formelle de quitter cette chambre d'hôpital tant que l'avis médical n'ira pas en ce sens. Docteur Fletcher, puis-je vous le confier ? Je vous laisse carte blanche pour l'assommer si c'est nécessaire. » Hawkeye baisse enfin sa garde (toujours avec cette tendresse meurtrière dont elle seule a les clefs) et accepte de se retirer. Tu soupires avant de lui faire un geste las de la main et de fermer les yeux. Où veut-elle que tu ailles honnêtement, charcuté comme tu l'es ? Devoir rester allongé dans ce lit te donne déjà des suées.

Tes bras se croisent.

« Mon général, j’espère que vous apprécierez un peu de tisane et de miel pour soulager votre rhume. Un petit remède pour commencer et qui vous aidera à vous détendre également. » se détendre ? comment espère t-elle que tu puisses seulement te détendre dans une situation pareille ? Pour autant... rien ne sert non plus de l'envoyer sur les roses, elle n'y est pour rien, elle ne fait que son travail. « Merci. » tu n'es pas connu pour être le plus bavard de ta section, ce n'est pas un secret de polichinelle. Tes obsidiennes s'ouvrent sur le monde pour enfin attraper ses mirettes. Quand elle te parle de rééducation et te demande si tu as besoin de quelque chose avant qu'elle ne disparaisse, tu opines légèrement de la tête, n'ajoutant rien de particulier à la suite.

Te voilà seul.

Il y a un silence lourd (que seul le tic-tac de la pendule ose encore briser) dans la pièce et aux alentours. La tisane demeure sur la table basse et tu restes même quelques secondes à fixer la tasse encore fumante, éclairée par de minces rayons lunaires. Une tisane. Pourquoi pas, après tout. Tu te dis que ça ne peut pas te faire de mal et passes le pas, soufflant sur le contenu avant d'approcher le contenant de tes lippes et d'en prélever une infime gorgée. La saveur sucrée du miel tapisse ton palais et te pousse à envisager une seconde lampée... avant de te figer face à cette ombre à la fenêtre. Ta mâchoire se crispe lorsque la voix se fait enfin entendre et c'est bien naturellement que tu ne peux empêcher ton corps de se redresser, sur le qui-vive : tu restes un militaire avant tout, Roy, prêt à contre-attaquer, même dans la pire des postures. Mais te défendre comment ? toi qui n'as actuellement ni santé physique, ni gants. Quand l'ombre disparaît, tu n'as le temps de rien ajouter, regard littéralement fixé sur la fenêtre. La tasse ? elle est toujours en suspens.

Des menaces. On vient clairement de te faire des menaces. Est-ce un rêve ou une réalité ? tu as pris de la tisane, est-ce que ça aurait un rapport ? Non, tu es certain... de ce que tu as vu et entendu. Mais alors, dans ce cas, ça peut potentiellement vouloir dire qu'une autre menace proche pourrait frapper. Tes hommes ne sont officiellement plus en sécurité. Tu en sais trop, Roy... beaucoup trop. Tes yeux se plissent et tu tentes de te lever, en vain : dès le retour d'Hawkeye tu sais quoi faire, quoi dire. Et vite.

tic-tac. tic-tac. tic-tac.

Bien entendu qu'elle n'est pas là de revenir.
Tes paupières sont lourdes.

tic-tac. tic-tac. tic-tac.

Il faudrait que je puisse passer un appel...

tic-tac. tic-tac. tic-tac.

Tellement lourdes.

tic-tac. tic-tac. tic-tac.

Pour être tout à fait honnête, le reste de la nuit, tu ne t'en souviens pas. C'est le trou noir complet. Il semblerait que tu te sois endormi comme une masse, aussi miraculeux que ça puisse sembler. Non pas que ton sommeil soit des plus reposants entre les douleurs et les cauchemars, mais, lorsque tu ouvres officiellement à nouveau les yeux, il est aux alentours de six heures quarante du matin.

« Hum. » le réveil est compliqué et tu te frottes la tête avant de comprendre que tu te trouves effectivement à l'hôpital et que tu n'as pas rêvé. Pas de Hawkeye à l'horizon. Ni de Fletcher. « Hum... ma tête... » tu grommelles, tirant la grimace par la même occasion. Tu t'ébouriffes la tignasse avant de te redresser et de diriger machinalement ton regard vers la fenêtre : il n'y a plus personne. Je suis certain de ne pas avoir rêvé... Alors, poussée délirante, fantaisie ou réelle situation préoccupante ? Dans tous les cas, une chose est sûre : tu as besoin de prendre l'air et personne ne serait en mesure de t'arrêter. D'ailleurs...

« Est-ce que tout va bien, Général ? »

Tu redresses la tête dans la direction de la voix, tombant sur un petit bout de femme sur le seuil de la porte : une jolie blonde bien formée à la blouse un peu trop longue à ton goût. Voilà qui tombe à point ! Reste à savoir si tout comme Fletcher et Hawkeye, elle a dans l'idée de te garder cloué au lit... Mais tu as en horreur de rester dans l'inaction et tu as surtout besoin de prendre l'air. Ouvrir la fenêtre ? non, ce n'est pas suffisant.

« Vous tombez pile au bon moment. » que tu lui lances, avec l'un de ces sourires qui te caractérisent si bien.


* * *

Quelques minutes plus tard, sans que l'on sache par quel jeu de passe-passe (auprès de l'infirmière), te voici à l'extérieur, installé sur un fauteuil roulant (non pas que ça te fasse plaisir, mais mieux vaut ça pour le moment, tu ne tiens pas debout de toute façon, même avec une canne).

Qui pousse ? elle, bien entendu.

Vous arrivez justement dans un petit coin boisé, de ceux qui sentent légèrement le printemps mais qui ne sont en vérité qu'un leurre (tu ne savais même pas qu'il y avait cette petite cour dans cet hôpital, et pourtant, tu es un fervent patient des lieux). Le frein est enclenché. Elle a souhaité rester à tes côtés pour la balade, mais tu as bien fait comprendre que tu souhaitais être un peu seul et que, surtout, elle garde cette petite sortie secrète, qu'elle n'aille pas vendre la mèche auprès de Fletcher. Où est Hawkeye ? sans doute en train de diriger les opérations. Pour autant, je me demande s'il ne vaudrait pas mieux demander le repli des— Douleur pulsatile. « ... ma tête... » ça va passer, ça va forcément passer ; ça finit toujours... par passer. Pourtant, tu te tiens la tête, légèrement penché en avant.

Il y a les acouphènes pulsatiles.

Inutile d'alarmer Pierre, Paul et Jacques, ce n'est sans doute qu'un début de migraine causé par le choc. Pour autant, tu en as des suées et pour de vrai cette fois-ci.

Elles t'ont pourtant dit de ne pas bouger.
Comme tu es têtu, Roy...

« Général Mustang ?! »

Ce sont deux infirmières qui s'approchent de toi, visiblement préoccupées. Elles se baissent à ta hauteur sans que tu redresses le visage vers elles : il ne manquerait plus que Hawkeye fasse son apparition maintenant et tu serais vite catalogué encore une fois.

« Cours prévenir le docteur Fletcher, Rosa ! je garde un oeil sur lui ! je t'avais dit que ce n'était pas une bonne idée ! »

Elle jacasse un peu trop fort à ton goût : toi qui a déjà l'impression d'entendre les sons fois mille, tu es servi. Quelle horreur que de paraître aussi faible ; « impuissant ! » que te crierait le Fullmetal. Il faudrait qu'elle la ferme et qu'elle cesse d'hurler d'aller chercher le docteur, sinon quoi—  Et tu as un élan de lucidité, retenant la fuyante par le premier pan de blouse qui te tombe sous la patte. Rosa... c'est donc ça son petit nom.

« C'est inutile, je vais bien... Rosa. »

Tu as de l'assurance dans la voix (et comme un brin de tendresse étrange), comme tu sais si bien le faire lorsque cela est nécessaire. Et tu la regardes, Roy, les cheveux légèrement au vent (oui, je vous dis, c'est un peu une scène de shojo, à s'y méprendre). Vos mirettes s'accrochent et vous voilà à ne plus vous quitter : c'est à celui qui lâchera le regard de l'autre en premier. Heureusement qu'elle s'est stoppée, tu serais bien incapable de lui courir après.

« Quel prénom charmant. » sourire Colgate.

Oh, le joli cœur !
Quelle représentation ambigüe.

emme

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Lun 19 Fév - 22:04
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Riza Hawkeye
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Riza Hawkeye
trying to find a way out


Lorsqu'elle revient, Riza a la surprise de ne pas trouver Mustang dans son lit, après l'avoir laissé pour la nuit. Il aurait essayé de sortir, malgré son état général, que ça n'étonnerait la capitaine qu'à moitié... Bon, soupire-t-elle, il va falloir qu'elle se mette à sa recherche pour prendre ses ordres, autant dire qu'elle est un brin fâchée qu'il n'ait pas suivi les conseils, mais si elle le trouve, elle ne va peut-être pas lui remonter les bretelles trop violemment, vu son état.

C'est donc avec angoisse et détermination qu'elle fait le tour de l'hôpital, s'arrêtant dans chaque pièce ouverte et demandant à chaque personne qu'elle croise si elle a croisé le général ; à chaque fois, la réponse est négative, ce qui ne rassure qu'à moitié Riza sans qu'elle ne renonce. Il est forcément quelque part, il ne peut pas aller bien loin de toute façon...

Lorsqu'elle arrive à l'extérieur, des éclats de voix lui parviennent un peu plus loin, et en s'approchant, elle ne peut que constater le fait que Roy soutienne le regard de l'une des infirmières, la retenant par un pan de sa blouse comme pour l'empêcher d'aller chercher quelqu'un ou quelque chose. Non pas qu'elle soit jalouse, la capitaine, mais elle ne peut s'empêcher d'être... agacée par ce qu'elle voit. Sans qu'elle ne sache réellement la cause : est-ce parce que Mustang est infoutu de respecter les consignes ? Parce qu'il fait le joli cœur ? Un subtil mélange des deux ? Difficile à dire...

En attendant, elle l'a retrouvé, et elle espère qu'il est dans un meilleur état que la veille, même si elle en doute, en tout franchise. Elle s'avance donc vers le petit groupe d'un pas vif, avant de croiser les bras sur sa poitrine une fois à leur hauteur et de lancer d'un ton pince-sans-rire :

Ça va, je ne vous dérange pas ?

Son ton dénote d'un certain agacement, mais elle change radicalement de masque en voyant Mustang dans le fauteuil, essayant de masquer qu'il souffre, et elle se plante devant l'infirmière qu'il retient, la libérant avant de siffler :

Allez chercher le docteur Fletcher, je le ramène à sa chambre.

Les deux infirmières échangent un regard, et Riza en profite pour se glisser derrière le fauteuil pour lui faire faire demi-tour et commencer à s'éloigner ; le temps qu'elles se décident, elle l'aura ramené en sécurité dans sa chambre... Une fois assez éloignée, elle se penche vers Mustang et lui souffle, trahissant légèrement son inquiétude :

Général... Tout va bien ?

•Tleilax•

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trying to find a way out — r i z a  &  a d a i r D6x9eb-693819f0-0279-4d9b-8ac9-df50afd344d3.jpg?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7InBhdGgiOiJcL2ZcLzFmN2YzYjNkLWQ5NjktNGYwMi04Y2NmLWJkYWNmNWM2ZDA3M1wvZDZ4OWViLTY5MzgxOWYwLTAyNzktNGQ5Yi04YWM5LWRmNTBhZmQzNDRkMy5qcGcifV1dLCJhdWQiOlsidXJuOnNlcnZpY2U6ZmlsZS5kb3dubG9hZCJdfQ
Sam 24 Fév - 20:49
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