Le temps semble s'apaiser du moins en ce début de printemps. Pourtant les hôpitaux et les médecins commençaient à avoir des patients qui paraissaient touchés par un même mal, depuis l'accident généré par le laboratoire B. Pendant ce temps, La famille Armstrong profita de leur glorieuse fille aînée pour organiser un bal des plus prestigieux. Un événement qui ne pouvait pas se faire sans la présence de bons nombres de Héros militaires ainsi que du Généralissime. Ce dernier avait répondu de manière favorable à cette invitation.
Nous sommes en début de soirée, il faisait encore un peu froid en ce début de printemps et les grilles de la demeure des Armstrong étaient grandes ouvertes pour accueillir ses invités, qu'ils soient à pied ou bien en voiture. La maison semblait éclairer de mille feux, tandis que la famille attendait sagement devant la grande salle de bal, pour saluer les convives...Un vestiaire avait été organisé pour récupérer les vestes et les manteaux de chacun. Il ne manquait plus que Olivia qui se faisait désirer, à moins que cela ne soit tout autre chose. Quoi qu'il en soit, la salle se remplissait progressivement et le Généralissime n'était pas encore présent. En effet, ce dernier sera sans doute un peu en retard, retenu par une affaire importante. Rien de bien alarmant cependant. La musique était douce et tamisait un peu le bruit offert par les échanges qui naissaient de ci de là dans cette immense pièce, parfaitement décoré et à l'image des Armstrong. Au fond de la pièce, se trouvait un buffet où des coupes de champagnes résidaient ainsi que des amuses bouches... Un gramophone trônait dans un coin, servant de décoration, car pour cette soirée, il y avait là tout un groupe de musiciens...
•Le Général Hawat était sur Central depuis un jour ou deux, notamment pour le travail et récupérer sa subordonnée, le Colonel Sopitfire, mais aussi pour un bal très particulier qui allait se jouer dans la prestigieuse maison des Armstrong. En effet, il avait reçu une carte d'invitation de la part du Commandant Armstrong. Dans un premier temps, Daneel ne savait pas trop quoi en penser et si cela était une bonne idée, surtout depuis ses visites à l'hôpital.. Mais en définitive.. il avait fini par trancher sur la question, en se disant que de toute manière, un Hawat ne reculait devant rien. Sans parler qu'au fond de lui, il espérait bien la revoir et en pleine forme. Dans le Nord la situation avait été assez mouvementé et désormais son propre territoire n'était plus le seul à être sujet au trafic d'armes. Ce genre de chose devenait de plus en plus fréquents, surtout depuis l'évasion de ce malfrat.. ce... Vadim. Les Séparatistes avaient donc les moyen de sauver ce genre de personne des griffes des autorité de Central. Autant dire que le Généralissime devait l'avoir terriblement mauvaise. D'ailleurs, ce dernier sera sûrement présent en cette soirée distinguée.
Hors donc, nous sommes le soir de ce bal, et le Général du Sud se présentait devant les grilles de cette immense demeure, par le biais d'une voiture avec chauffeur, qui l'avait attendu au pied de son hôtel. Une fois les portes de cette immense propriété, Il salua poliment les maîtres des lieux ,notant alors l'absence de Olivia. Une pointe de déception s'invita dans sa poitrine, avant de disparaître sous une pensée rationnelle. Elle devait être en retard. De plus la soirée ne faisait que commencer. S'éloignant alors dans la pièce qui lui était indiqué, non sans avoir laisser son manteau à l’accueil, notre Général attrapa un verre de champagne tout en faisant un peu le tour des lieux , d'un simple regard.. On ne distinguait pas ses auto mail sous ses gants blanc. Car oui, Daneel était en tenu d’apparat militaire, dévoilant du même coup ses décorations, lié à la guerre notamment. Un mouchoir était caché dans le plie de sa manche. Ses cheveux étaient gominés en arrière, laissant une petite mèche retomber un peu sur son front, tandis que sa barbichette semblait être soigneusement brossée pour l'occasion et parfaitement taillé. La musique autour de lui paraissait douce et tranquille, comme laissant chaque invité prendre ses marques. Notre homme s'installa contre un pilier et savoura son champagne qui était de loin, l'un des meilleur qu'il est pu boire... Son regard sombre, fixait parfois les entrées diverse, tout en se demandant bien quelle surprise lui réservait cette nuit.. Que ce soit une présence à laquelle il n'avait pas songé, ou bien l'apparition du Général Armstrong. Les invités prenaient peu à peu leur marque et la pièce se remplissait d'un brouhaha presque mélodieux. Cependant, un sourcil se marqua sur les traits de Daneel, il ne voyait pas un seul Griffin.. Ces familles seraient elles fâchée? Aller, pour une fois, il n'aurait pas tenté d'approcher envers le jeune Frozen. Ce n'était nullement l'endroit pour ce prêter à ce genre de petit jeu. De plus, il avait apprit à renoncer à l'avoir à nouveau dans son équipe depuis quelques temps.
«Ne te trouve jamais en compagnie de quelqu'un aux côtés de qui tu ne voudrais pas mourir.»
Jeu 3 Aoû - 11:27
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∎ Localisation : Forteresse de Briggs
∎ Grade : Général de division
Olivia Mira Armstrong
Olivia était furax. Non seulement elle n’avait pas eu l’approvisionnement escompté pour Briggs, mais en plus elle devait rentrer à Central en compagnie du généralissime. Autant dire que rien n’allait pour le mieux pour la blonde. Le seul point positif qu’elle voyait à cela, c’est qu’elle allait retrouver son major et obtenir ainsi son rapport à chaud. Il lui tardait de savoir si le petite Charlie Griffin avait été retrouvée.
Le voyage du retour en compagnie de Bradley lui avait paru une éternité. Elle avait été contrainte de sourire et de discuter de manière oisive durant tout le trajet. Chacun d’eux savait que la discussion était stérile. Qu’aucun des deux n’allait dévoiler son véritable jeu. Chacun savait que si en apparence l’une travaillait pour l’autre, e réalité ils s’étaient déclaré la guerre. Mais pas une guerre ouverte. La blonde savait bien qu’attaquer cette créature de front était vouée à l’échec. Car elle se savait prise dans ses filets. Elle n’était pas aussi libre d’agir que ce qu’on pouvait voir de l’extérieur. Et c’est là qu’elle se félicitait d’avoir un atout extérieur à l’armée : Hugh. Elle lui demanderait d’enquêter sur cette attaque de train.
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A Central, elle avait enchainé les réunions de résolutions de crise concernant le Nord en compagnie du généralissime, rendu des comptes sur sa gestion du budget et du matériel. Elle s’était battu comme une lionne pour prouver qu’elle était en règle et ne cachait rien. Elle avait quand-même trouver du temps pour voir Alistair et apprendre de sa bouche que Charlie était saine et sauve et était retournée parmi les siens. Elle n’avait pas eu la force de rencontrer les Griffin depuis la disparition de la jeune femme, ni après sa libération. Elle s’était donnée corps et âmes au travail, aux recherches, aux missions pour ne pas sombrer, si bien qu’elle avait été négligente en janvier face à la créature. Elle avait manqué à sa parole et n’avait pas su la protéger. Inconsciemment, la blonde avait peut-être chercher une sanction pour ce manquement. Rétablie, elle n’avait pas vraiment changé son comportement, a l’exception d’une légère tendance autodestructrice qui n’avait pas échappé à Miles. Son second s’était alors débrouillé pour la ménager à son insu.
Après avoir congédié son major, Olivia s’était enfermé, mais pas à clef, dans le bureau qui lui était alloué pour son séjour. Elle avait laissé la pression retomber et le soulagement d’apprendre la jeune femme hors de danger lui tira quelques sanglots. Elle se fichait de savoir si on l’avait entendu. Au pire elle nierai tout en bloc. Au mieux, seul Alistair aurait vaguement entendu. Et lui, ne parlera jamais. Du moins, elle le présumait. Non, elle en était sûre, car elle avait confiance en lui.
Elle n’avait pas oublié Daneel pour autant. Mais l’image qu’elle avait de lui restait troublante. Tout rappelait le comportement de Miles et cela était quelque peu chagrinant pour elle. Le travail l’avait aidé à ne pas trop réfléchir au problème. Mais à Central, les journées étaient moins denses et les souvenirs reprenaient le dessus lorsqu’elle se retrouvait seule dans son lit.
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Aujourd’hui avait été une journée détente pour la reine des glaces. Le généralissime, dans sa grande bonté, lui avait accordé une journée de repos qu’elle avait passé en compagnie de Catherine, en ville. En protestant légèrement, pour le principe seulement, Olivia s’était pliée aux caprices de sa cadette et avait accepté de porter une robe de soirée pour le diner familiale de la soirée. Car il était prévu que les deux sœurs rentrent un peu tard à la maison.
C’est ainsi que l’ainée de la fratrie Armstrong se retrouva devant le fait accompli : une soirée avait été organisée à son insu. Et tout ça pour la mettre à l’honneur ? Elle n’avait pourtant pas accompli de fait d’arme extraordinaire. Juste son travail. Elle soupçonnait sa mère de vouloir lui trouver un mari. Il faut dire que sa blessure de janvier l’avait mise dans tous ces états. Et malgré les pleurs de sa mère, Olivia n’était pas décidée à poser les armes. Alors Mme Armstrong pensait sans doute qu’avec un mari, sa fille ainée se montrerait plus raisonnable.
En descendant de voiture, Catherine expliqua que les Griffin avaient décliné l’invitation en proposant un repas plus intime entre les deux familles quand tous pourront être présents. Olivia les comprenait. Elle-même n’était pas friande de ce genre de soirée. Et, en un sens, elle était soulagée de ne pas les voir ce soir. Car elle allait devoir afficher un sourire radieux. Un sourire de façade qu’elle n’aimait pas montrer. Oh, et puis pourquoi ferait-elle un effort ? Elle ne voulait pas prendre époux, et ce n’était pas un bal qui changerait quoi que ce soit.
Il était difficile pour la blonde de ne pas se faire remarquer lors de son entrée. Vêtue d’une robe de soirée rouge qui laissait suggérer ses attributs féminins, les regards se firent bien trop pesant. Sans compter les soi-disant gentlemans qui s’empressèrent de lui offrir une coupe de champagne. Elle n’avait pas assez de main pour toutes les accepter. Et pour ne pas faire de jaloux, préféra toutes les refuser pour s’installer contre un pilier inoccupé. L’un était déjà occupé par un militaire en tenue d’apparat. Au moins, lui ne semblait pas vouloir lui faire la cour. Mais elle ne le regarda pas vraiment. Elle ne voulut pas l’encourager à tenter sa chance malgré tout. Ainsi, elle ne reconnut pas Daneel dont la gomine changeait la coiffure. Elle se disait que c’était un de ces nombreux héros de guerre qui se retrouvait parachuter dans ce genre de soirée et qui n’avait pas tous les codes. Elle le dénigrait intérieurement, au plus profond d’elle, la blonde l’enviait. Il avait pu porter la tenue propre à ses convictions, a son appartenance. Mais elle, en tant que femme de la haute société, elle ne pouvait pas parader en tenue militaire à ce genre de soirée. Oui, elle l’enviait en maudissant sa propre naissance.
∎ Localisation : En général, à Central avec Roy Mustang
∎ Fonction : Assistante de Roy Mustang
∎ Grade : Capitaine
Staff.FMA
Riza Hawkeye
Un instant d'insouciance - Bal des Armstrong
La nouvelle du bal organisé par la famille Armstrong, en l'honneur de leur fille aînée le général de Briggs, n'a pas tardé à atteindre les oreilles de Riza, qui dans un premier temps ne réagit pas, trop occupée à veiller sur la convalescence de Mustang et à faire en sorte que tous ses dossiers soient réglés pour lui limiter la paperasse. Même s'il va mieux et qu'il est capable de mettre un pied devant l'autre, elle préfère garder un œil sur lui pour être sûre qu'il se repose bien, lui lançant un regard noir dès qu'il a l'audace de vouloir faire plus que ce qu'elle l'autorise à faire. En espérant qu'il ait compris la leçon qu'il ne faut plus disparaître sans rien dire, sous peine de manquer d'y rester en se vidant de son sang dans la rue...
Mais, dans un deuxième temps, la capitaine finit par y porter au moins un semblant d'attention quand elle se rend compte que Mustang semble intéressé par l'idée, masquant le rouge qui lui monte aux joues lorsqu'il vient officiellement lui demander si elle accepterait d'être sa cavalière pour la soirée en tournant la tête et en répondant laconiquement :
J'accepte l'invitation. Laissez-moi une heure, le temps de me préparer, et je serai à vous.
Puis elle tourne les talons, plantant Mustang dans le bureau, pour classer les dossiers qu'elle a entre les bras, avant de se diriger vers la sortie et de rejoindre son logement pour se trouver une tenue convenable pour la soirée ; fort heureusement, elle parvient à trouver une robe bleue élégante et en mesure de couvrir son dos, de telle sorte à ce que personne ne puisse voir ce qui s'y trouve, ainsi qu'une paire de chaussures assorties, et une fois apprêtée, elle prend le temps de se coiffer, troquant son éternelle coiffure avec pinces pour des cheveux libres, légèrement bouclés, avant de se mettre un brin de maquillage et de s'attraper une veste pour limiter la morsure du froid à l'extérieur.
A peine a-t-elle fini qu'elle entend frapper à sa porte, et, l'ouvrant, avise Mustang venu la chercher en voiture avec un léger sourire avant de sortir complètement, attrapant un sac à main dans lequel elle glisse ses clés après avoir refermé la porte, et déclare :
Vous êtes très élégant, Général. Merci d'être venu me chercher, pile à l'heure. Nous pouvons y aller.
Et elle monte en voiture sans perdre davantage de temps, essayant de masquer tout le temps du trajet ses joues rougies avant d'arriver au manoir des Armstrong. Allez, c'est une bonne soirée qui allait se passer, elle peut bien se permettre de se détendre tout en gardant un œil sur Mustang...
∎ Localisation : sans doute en train de glaner des informations à gauche et à droite à central (aka « rendez-vous galants ») // jamais bien loin de sa fidèle seconde
∎ Fonction : alchimiste d'état
∎ Grade : général de brigade
Roy Mustang
white rosesrose blanche ; une beauté polaire. Bonté, générosité et franchise ; trois adjectifs qui sied à merveille à la charmante Riza Hawkeye. Si la pureté et l’innocence de cette fleur ne sont plus vraiment à l'ordre du jour chez la jeune femme depuis la guerre, elle permet dans un sens, aussi, à un certain Mustang de s’excuser auprès d'elle suite à la dernière mésaventure. Un amour sincère, mais des plus discrets.
« Il faudra vous laisser un peu de temps encore » : c'est bien ce qu'on t'a dit il y a quelques jours maintenant. Un peu de temps, c'est vague comme estimation. Alors tu te ménages, limitant les déplacements autant que possible et s'il y a bien une chose que tu détestes en ce vaste monde... c'est l'immobilisme. Savoir depuis X temps que le Généralissime est un Homonculus et n'être encore parvenu à rien de miraculeux, si ce n'est grimper un échelon... Il paraît que patience est mère de vertu, cependant... combien donnerais-tu pour que l'on t'ôte cet handicap dans l'immédiat ? beaucoup.
Mais non, pas de solution miracle, juste du repos. Tu t'en souviendras de tes trente-et-un ans.
De toute façon, Hawkeye ne te laisse pas particulièrement le choix au quotidien, tu dois juste t'y conformer. Tu vois déjà le Fullmetal nabot te traiter d'impuissant, là, de loin, dans un coin de ton esprit ; une pensée qui suffit à te rabaisser six pieds sous terre l'espace de quelques microsecondes. Mais ce qui est fait est fait, n'est-ce pas ? tu n'y peux plus grand chose à présent. Dire que ta jambe ne te fait plus souffrir serait mentir, mais comparé aux premiers jours, c'est de la pisse de chien. Mais tu en as vu bien d'autres, ça passera.
Comme toujours.
Les allers-retours à l'hôpital, tu as l'habitude, casse-cou que tu es. C'est un peu... comment dit-on déjà ? ah oui : une formalité. Non, en fait, à la limite, ce qui t'embête le plus, c'est le fait de devoir t'encombrer de cette ignoble canne. Tu tentes même parfois de faire mine de l'oublier chez toi, mais cette charmante Hawkeye est toujours aux aguets, prête à te fusiller — dans tous les sens du terme. Malédiction. Et encore, heureusement qu'il n'est pas non plus question de plâtre ou autres dégueulasseries dans le genre, car tu aurais pu en faire une profonde dépression. Mais ce n'est pas le cas, alors rien ne sert de se lamenter inlassablement.
Un bal, hein.
Tu n'apprécies pas spécialement ce genre de mondanités, mais tu ne peux nier le rôle précieux qu'elles peuvent jouer, indirectement : elles offres des opportunités au recueil d'informations. Certes, certaines sont plus distrayantes que d'autres, mais il ne faut rien laisser de côté. Les grosses têtes seront là, toutes plus hypocrites les unes que les autres, à l'image de ce bon vieux Bradley tremblant devant la tombe de Maes — et si le voir t'hérisse le poil, il n'en reste pas moins l'homme à déjouer. Assurément qu'il sera là lui aussi ce soir. Non, vraiment, ce serait une grave erreur stratégique que de passer à côté d'un bal organisé en l'honneur de la si charmante Olivia Armstrong. Par contre, point important : qui dit bal dit cavalière et qui dit cavalière dit... « Capitaine Hawkeye, accepteriez-vous de m'accompagner au bal des Armstrong ? » oui, ça s'est un peu fait à la va-vite — la décision a été prise le jour-même en fait —, n'étant pas bien certain que t'afficher ainsi soit une bonne idée. Mais qu'à cela ne tienne ! Nombre de héros seront présents, alors pourquoi pas toi ? Ce petit monde, tu t'y intéresses.
Elle a accepté.
Dire que ça te fait plaisir ? un peu mon neveu. Mais en tout bien tout honneur, bien entendu. Après, c'est vrai que tu aurais pu y aller seul, ou voire inviter une hôte pour faire illusion et entretenir cette image de coureur de jupons, mais... passer une soirée en compagnie de la ténébreuse Riza ne serait pas du luxe. Tu as envie qu'elle se déride un peu, qu'elle puisse passer des moments plaisants, de lui accorder une bouffée d'air frais : tu te tiendras à carreau ce soir — tu n'as de toute manière pas trop de choix de manœuvre, là. Et puis, en plus, si elle peut troquer son uniforme pour une tenue plus féminine, tu ne dis pas non non plus. Le simple fait de l'imaginer en robe (ou jupe courte — ce qui parait moins probable néanmoins) t'arrache un air songeur.
Et quoi ? tu ne restes qu'un homme.
Un faible pour elle ? allons, qui oserait seulement prétendre une chose pareille ? hormis Corwin et sa légendaire délicatesse, bien entendu — non, tu n'es pas insensible à son charme, convenons-en, mais inutile de l'ébruiter sur tous les toits. Vous êtes collègues et les relations entre membres de l'armée sont loin d'être bien vues, d'autant plus lorsque les deux ne sont pas du même grade. Mais, quelle que soit sa tenue, tu sais qu'elle saura vous faire honneur, comme à son habitude en fait. En vérité, son innocence envolée depuis la guerre te hante encore. Tu t'es maudit, maudit d'avoir l'impression de l'avoir entraînée, bien malgré toi, dans ce choix de vie — pourtant, chacun est responsable de son chemin, non, tu ne crois pas ? Tu revois ce regard tendre d'autrefois, cette insouciance qui était pourtant sienne, ces moues tendres. Et puis elle a décidé de gagner les rangs de l'armée ; beau gâchis. Ses sourires sont si rares. Elle s'est salie les mains à tellement de reprises, elle aussi. Si tu regrettes qu'elle soit à tes côtés actuellement ? absolument pas. Mais tu aurais préféré qu'elle bénéficie d'une vie plus épanouissante, loin des tracas morbides et de la dureté de l'existence.
Le choix de la tenue pour ce soir est important — mettre l'uniforme ? non, pas cette fois-ci, tu veux y aller en civil. Mais tu ne t'inquiètes pas pour ce fait, tu n'es en effet pas connu pour t'habiller comme un sac, n'est-ce pas ?
un gilet de costume ultra ajusté bleu marine, avec patte de boutonnage, col en v, deux poches passepoilées devant et une boucle d'ajustement au dos // une cravate fine bleu marine // une chemise cintrée en pin point blanc // les éternels gants blancs // un pantalon de costume aux mêmes teintes, coupe slim (étroit sur la cuisse et sur toute la jambe), deux poches avant et arrière, fermeture boutonnée et zippée // une paire de chaussures en cuir à fermeture à lacets et bout en amande // un manteau long et noir qui te permettra d'éviter le rhume
À cette tenue formelle — mais pas trop — s'ajoute la chevelure coiffée en arrière, celle que tu n'adoptes que lors des grandes occasions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, celles que l'on nomme les officielles. Ah et... cette saloperie de canne qui te rajoute vingt ans. Tu plisses les yeux avant de prendre la direction de la porte. Normalement tout est bon. Non. J'ai failli oublier.La fleur.Parfait.
Allons chercher le Capitaine Hawkeye.
À peine arrivé devant chez elle que tu t'extirpes de la voiture pour toquer à sa porte. Elle surgit. La première chose qui te marque, c'est le maquillage que tu perçois. N'est-ce pas la réelle première fois que tu la vois fardée de la sorte ? alors tu restes sans voix et lui jettes un autre regard, passant de ses cheveux détachés à cette robe qui lui va à ravir — elle met tellement ses quelques formes en avant. Une élégance à toute épreuve. Elle viendrait travailler ainsi tous les jours que ça ne te déplairait pas le moins du monde. Et en plus de ça, vous êtes raccords. Tu affiches un petit sourire satisfait avant de faire demi-tour pour regagner le véhicule, à ses côtés. « Vous êtes très élégant, Général. Merci d'être venu me chercher, pile à l'heure. Nous pouvons y aller. » se pourrait-il que la soirée soit réellement de bon augure ?
Néanmoins...
« Merci. Mais... combien de fois faudra t-il que je vous répète de m'appeler Roy lorsque nous sommes seuls, Riza ? » c'est vrai, combien de fois ? Tu souris. Non, tu n'es pas contrarié, juste un poil chagriné qu'elle ne passe pas le cap lorsque vous vous trouvez tous les deux, seuls. Faire des compliments, ce n'est pas spécialement ton fort, d'autant plus qu'il serait facile, dans l'instant, de passer pour le pire des goujats, de prononcer un mot qui tendrait à être mal interprété. Alors, pour faire sobre, tu gardes le silence quelques secondes, sourire toujours sur les lippes, changeant de vitesse : vous seriez à la demeure dans peu de temps.
« Cette robe vous va à ravir. »
Un très bon choix. Tu ne la regardes pas directement, concentré sur la route, mais, parfois, tes yeux dévient vers le rétroviseur central. Elle est ravissante, c'est certain. Sa tête, elle ne la tourne pas souvent vers toi et tu ne sais trop comment tu dois l'interpréter, mais les faits sont là. Tentant de lui dire d'autres choses ? sans doute, mais les réactions du Capitaine sont bien trop imprévisibles pour s'y risquer en conduisant — et tu tiens un peu à la vie quand même. Non, non, mieux vaut se raviser. Alors le silence se fait.
Le temps passe et enfin, vous arrivez sur les lieux. Les grandes grilles s'ouvrent pour vous laisser pénétrer. Le nombre de voitures déjà garées laisse présager que bon nombre de convives sont déjà arrivés. Ce n'est pas plus mal, ça aura au moins le mérite de vous permettre de vous fondre dans la masse.
Le moteur est coupé.
« Il manque néanmoins quelque chose. » que serait une femme sans un bouquet de fleurs ? pour autant, la chose étant trop prévisible... « Voilà qui devrait ajouter un peu de fantaisie à votre tenue. » tu ne lui laisses pas le temps de se poser plus de questions et saisis délicatement l'un de ses bras pour venir passer une fleur de poignet — une rose blanche. Le bracelet de perles se fond parfaitement sur le poignet de la militaire. Fort heureusement, ta fleuriste fait des miracles. Romantique ? Madame t'a juste appris les bonnes manières avec ces dames et pour cette fois, tu trouvais que le bouquet serait encombrant — assez étrange d'arriver à un bal avec un bouquet de fleurs non ? vous ne vous rendez pas à un mariage —, alors tu as décidé de miser sur tout autre chose. Assurément que ce présent ne sera pas éternel, mais il aura au moins le mérite de ne pas perdre de sa superbe dans la soirée, normalement. Tu ajustes le tout et fais mine de réfléchir, plaçant deux doigts sous ton menton, sourire convenu sur le visage. Si tu crains pour ta vie face à ces gestes rapprochés ? pour être tout à fait honnête, tu es à milles lieues de penser à ça.
« Pas mal. Hum. Juste un ajustement. Voilà. »
La mine déconfite du Capitaine te donne toujours du baume au cœur. Mais le temps tourne et tu ne voudrais pas l'enquiquiner davantage : il ne faudrait pas qu'elle se trouve mal à l'aise pour cette fois, pas le soir où elle peut enfin faire autre chose que travailler. Il y a quelques secondes de flottement, secondes durant lesquelles vous vous regardez sans piper mot — qui osera le premier ? « Bon. Allons-y, cette très chère Olivia doit nous attendre avec impatience. » sarcasme quand tu nous tiens. Tu te retournes pour sortir de la voiture, saisissant la canne au passage et refermant la porte. En homme bien appris que tu es, tu t'empresses de venir de son côté et d'ouvrir délicatement la porte pour lui tendre ta main et l'inviter à sortir. « Si vous me permettez, Capitaine. » dis-tu, ne pouvant empêcher un petit rire d'échapper de la commissure de tes lèvres face à cette appellation. Oui, tu l'as fait exprès : c'est une tendresse, mais à ta façon.
Et vous filez, entrant dans la demeure des Armstrong. Vous ne coupez bien entendu pas au contrôle d'identités — ce que tu trouves assez aberrant : qui ne connait pas le Flame Alchemist, sérieusement ? Les cartons d'invitation sont présentés et les portes s'ouvrent à vous. Forcément, tout n'est que luxe ici-bas. Les Armstrong, des m'as-tu-vu ? allons, allons. Point trop n'en faut.
On dirait qu'il y a déjà du beau monde. La main de Riza, tu ne sais même plus si tu la tiens encore ou non, absorbé par l'analyse que tu fais des lieux. Pas de Bradley dans les environs. Par contre, tu perçois parfaitement Olivia de là où tu te trouves et ça a le don de te faire sourire : elle semble — encore et toujours — contrariée. Rien d'étonnant en un sens, surtout lorsque l'on voit la robe qu'elle porte sur le dos : ce n'est assurément pas dans ses habitudes. Elle lui va pourtant bien. Ou alors, peut-être est-ce la mission d'approvisionnement avortée qui la met sur les dents ? Tant de suppositions. Attendons un peu avant de tenter une approche. Il faut que l'ambiance se réchauffe, qu'elle soit plus à son aise pour pouvoir répliquer comme elle sait si bien le faire lorsque vous vous côtoyez. Une autre présence que tu remarques, c'est celle du Général de brigade Hawat. Hawat.
Un plissement des yeux et tu en reviens à Hawkeye.
« Désirez-vous quelque chose à boire ? » tu attends sa réponse « Je reviens. » et prends par la suite la route vers les grandes tables mises à disposition avec les verres remplis. Ton regard s'accroche une seconde fois au Général Hawat, suspicieux sans même trop savoir réellement pourquoi. Sauf que tu as oublié une chose, Roy... tu n'as qu'une seule main de disponible dans l'immédiat, imbécile, avec cette canne. T'en rendant compte, tu pousses un soupir et reviens vers Riza, un verre à la main.
« Tenez. » le verre est tendu. « Toujours aussi ronchons ces deux-là... » dis-tu, assez bas, plus pour toi que pour les autres, en fait. Penser tout haut, ça ne t'arrive pas très souvent, mais là, il faut dire que ça crève les yeux. Tes yeux dévient vers Riza à qui tu adresses un nouveau sourire amusé.
EVENT - UN INSTANT D'INSOUCIANCE - BAL DES ARMSTRONG Feat -
Alistair avait reçut une invitation de la part de la famille Armstrong pour leur bal, peux de temps aprés avoir annoncé à Olivia la libération de Charlie sans accro. Cela lui avait fait hausser les sourcils, c'était bien la première fois qu'il en recevait une. D'habitude, elles étaient plutôt adressée à son oncle qui était proche des hautes sphères. Il l'avait considérer avec une moue dubitative, mais il se dit qu'au moins sa présence donnerai à sa supérieure un peu de réconfort au milieu de la haute société.
Il avait opté pour un costume noir accompagné d'une chemise et d'une cravate bleu roi. Le tous mettait ainsi en valeur sa tignasse blonde et ses yeux bleus. Il laissa sa gunblade dans sa chambre mais pris tout de même sur lui une paire de longs couteaux à lame courbée qu'il dissimula sous sa veste. Ses dernières aventures avec la haute était encore dans sa mémoire et même chez les Armstrongs, il préférait ne pas être désarmé.
Il y avait déjà pas mal de monde a son arrivée. Il présenta son invitation au portier et se fondit ensuite dans la masse, il observa les convives depuis les arcades qui bordaient la salle de bal. Décidément, il n'aimait pas ce genre de fêtes, c'était ennuyeux à mourir. Il nota la présence de plusieurs têtes connues, le Général Mustang et la Capitaine Hawkeyes qu'il alla saluer. Il vit ensuite sa supérieure, ravissante dans sa robe rouge, qui s'était mise dans un coin prés d'un pilier. L'individu non loin d'elle par contre... lui fit plisser les yeux... Hawat... Celui-là par contre, il n'alla pas le saluer. Il fit une petite révérence à sa cheffe pour lui montrer sa présence et alla ensuite de fondre dans les ombres.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
Pas de Victoire sans souffrance, pas de liberté sans sacrifice.
Alistair parle en #318CE7
Lun 7 Aoû - 20:52
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Rebecca Catalina
Cela faisait plusieurs heures que le Général Grumman et moi-même avaient reçus une invitation de la part de la famille Armstrong pour le bal en l’honneur leur fille aîné. Bien que je n’étais pas spécialement fan de ce genre de mondanité, ma curiosité et surtout le vieux schnock m’obligeait à faire acte de présence. Je trouverais ces soirées d’un ennuie et d’une hypocrisie. De plus, comment était-il possible de réellement se détendre en la présence de haute personnalité comme celle du Généralissime ? Sa seule présence me mettait mal à l’aise. Alors ne parlons pas de l’ainé de la fratrie Armstrong dont la réputation était connue de tous.
Bien que ma motivation était au plus bas, j’essayai de penser au côté positif de cette soirée. Premièrement, il y aurait de l’alcools et de la nourriture à volonté et je ne dirais jamais non à la gratuité. Deuxièmement, je verrais quelques personnes que j’apprécie fortement comme ma Riza et le Commandant Alex Louis Armstrong. Troisièmement, si Grumman ne me colle pas trop, je pourrais éventuellement me trouver quelques candidats pour être ma moitié à durée indéterminée. Qui dit présence de personnes hauts gradés dit personnes avec une bonne bourse non ? Et avec un peu de chance, si ces jeunes hommes riches étaient en plus beau je ferais une pierre de coup.
Je regardais l’horloge qui me faisait face. Voilà au moins une heure que le bal avait commencé et je n’étais toujours pas parti de chez moi. Le vieux schnock m’avait proposé de venir me chercher mais je pris la décision de décliner son invitation. Hors de question que papy soit mon cavalier.
Après maints et maints soupirs je décidai de me préparer enfin. J’opta pour une longue robe noire avec une fente et dont le décolleter descendais jusqu’à mes lombaires. Afin de sublimer le décolleter dans mon dos, j’attacha mes cheveux en chignon décoiffé et laissa quelques mèches de devant s’échapper. Un coup de rouge à lèvre rouge et mon petit canif dans ma pochette et me voilà prête à partir.
Le bal était noir de monde à mon arrivé. Pas étonnant puisque j’avais deux heures de retard. La majorité des convives étaient inconnus pour moi. Je réussis à repérer quelques visages que je connaissais. Je vis Riza avec le beau Général Mustang, mais je décidai d’aller d’abord saluer mes hôtes. La reine des glaces était d’une beauté frappante dans sa belle robe rouge. Je laissai échapper un petit gloussement. La gêne de la grande blonde se sentais à des kilomètres à la ronde. Etait-ce ses parents qui l’avaient forcé à porter ce genre de tenue ou sous ses traits durs se cachait une femme délicate ? Je me dirigeai ensuite vers le buffet pour attraper une coupe champagne. Que la fête/chasse commence !
Le séjour à Briggs avait été plaisant pour moi. Je retrouvais enfin mes montagnes natales. Seulement, je ne pouvais pas le dire. Le fait d’être blessé m’épargna les tâches pour la bonne marche de la forteresse. Je me permis toutefois le luxe de visiter un peu. Je n’aurais jamais imaginé cela de la sorte. Il me fallait bien concéder le travail remarquable qu’effectuerait le général Armstrong. Cela m’encourageait encore plus à la mettre à genoux. La battre, la réduire à néant. Ce serait affirmer ma suprématie sur ce pays. Mais cette femme semblait sans faille. Enfin, presque. Car nous avons tous une faille. Et à voir la tête qu’elle fait en compagnie du Généralissime… Tout laisse penser dans son comportement qu’elle se contient car elle se sait moins forte que lui. A moins qu’il ne détient quelque chose contre elle pour la tenir en respect de la sorte. Je trouverai…
~~~~~
Je viens tout juste de reprendre du service suite à ma blessure de l’attaque du train et ma première mission est de représenter la section 9 au bal des Armstrong. Sérieusement ? Le colonel me prend pour un pantin ? Bon cela m’arrange également. Je pourrai glaner quelques informations pour ma mission première. Pour le bal populaire, Eirik s’y rendra surement. Je comprends que le colonel souhaite passer du temps en famille avec le retour de sa sœur.
Je me prépare donc à me rendre à la soirée de cette… Comment peut-on la qualifier ? Elle n’a pris aucun risque, n’était même pas présente pour les combats, et récupère tous les lauriers. Est-ce dû à son grade ? Non mais vraiment. Cette femme a beau être admirable, elle n’en est pas moins détestable. Et quelle est donc cette lubie de permettre aux femmes de prendre part aux combats. Leur place est de rester bien sagement à la maison à nourrir les enfants.
Arrivé sur place je me débarrasse de ma veste dans le vestibule et me fait guider par une mini Armstrong fort charmante. Elle semble si frêle et insouciante. Juste comme je les aime. Je me pare de mon sourire le plus charmeur. Il me suffit de mentionner le colonel Griffin pour obtenir un peu son attention.
- Me feriez-vous l’honneur d’être ma guide pour la soirée ? Je ne voudrai pas que mon ignorance porte du tort au colonel Griffin…
Tout en faisant mon numéro de charme je regardais les personnes déjà présentes. Parmi elles je pouvais voir le général Hawat. Un grand combattant qui dirige la partie Sud du pays d’une main de fer. Enfin je dirais plutôt avec deux mains métalliques. Il est aussi le supérieur de la charmante colonel Spitfire. Et le premier supérieur de mon petit colonel… Il ne passe pas inaperçu car il est le seul de la soirée à être en apparat militaire. Serait-il venu ici par dépit ? Une obligation en somme. Enfin, c’est ce que traduit son corps.
- Cette blessure ? Je la tiens de mon dernier combat. J’ai arrêté un bandit qui voulait dépouiller le train pour Briggs.
Oui, ma blessure est encore visible. Du moins la cicatrice se voit dès que je fais un geste vers le buffet. Je tends un verre à la demoiselle qui semble bien plus intéressée par les exploits de guerre. Sa sœur, le général, boude à l’autre bout de la pièce. Sa tenue lui va à ravir. Si elle était plus docile j’aurai bien passé la nuit avec elle. Eh bien, ce n’est pas grave, je vais me contenter de la petite blonde.
- Je fais jeu égale avec le général Armstrong au combat.
Ce n’est pas tout à fait vrai. Elle m’a déjà battu et laissé pour mort. Mais j’ai survécu. Le Général Mustang, ou le flam Alchemist et sa capitaine. Ils pourraient former un beau couple si elle était moins rigide. Est-ce dû à sa compétence ? C’est la meilleure tireuse d’élite du pays et elle joue à la nounou avec ce coureur de jupons… J’aimerai bien l’avoir comme nounou moi aussi…
- Et je suis plus fort que le commandant Armstrong.
Ça, ce n’était pas un mensonge. Et je vois les étoiles briller dans les yeux de la jeune fille. Aurais-je touché une corde sensible ? Un blondinet salua le général Armstrong avant de se fondre dans la masse. Discret, beau gosse et doué au combat. Voilà ce que j’ai pu obtenir sur ce major. Autant dire qu’il vaut mieux s’en méfier. Mais en parlant de discrétion, une brunette passa dans mon champ de vision. Niveau discrétion, c’est l’opposé du major. Mais j’aime aussi ce genre de personnalité. Mais sais déjà ce qu’il y a à savoir sur ce petit popotin. Revenons donc à la charmante demoiselle.
- Me feriez-vous l’honneur d’un baiser ?
Si on ne demande pas, on obtient pas. Et je n’aime pas prendre par la force. J’aime quand ces créatures cèdent à mes désirs. J’attends donc que petite me tende ses lèvres pour les gouter. Je me penche légèrement pour qu’elle n’ait pas tout le trajet à faire non plus.
Depuis l’attaque du train Vadim et le reste de sa bande restaient relativement discrets, ces derniers temps ils s’étaient assez fait remarquer comme ça. Du moins c’est ce qu’il pensait, avant d’ouvrir le journal du jour. Assis sur une chaise, mangeant une pomme il n’en croyait pas ses yeux, un bal était organisé par le gratin de l’armée. En quelques secondes son regard se posa sur Shani, qui avait compris qu’elle brillante idée venait de germer dans son esprit. Elle s’empressa de secouer la tête, tapant des poings sur la table.
“Non ! Non, non, non, non, non. NON !!”
Un large sourire se dessinait sur le visage du voleur, qui faisait face à ses trois amis.
“Les gars ! Imaginez un peu, l’équipe de voleurs, qui s'est échappée en pleine cours de la prison de Central, se pointe au gala organisé par l’armée.”
Evidemment ils étaient contre, ce n’était pas le moment de se jeter dans la gueule du loup. Une chance pour lui, Kassim semblait emballé par le projet, en même temps, il est souvent partant pour les projets risqués. Mais de toute façon, peu importe ce que ses amis allaient bien pouvoir dire, il avait bien l’intention d’y aller. Vadim n’était pas le genre à fuir devant le risque.
“Écoutez, de toute façon j’irais, puis bon si je dois vraiment mourir, autant le faire avec panache ! Non ? Restez ici, si vous voulez, moi j’ai bien l’intention de me remplir le ventre aux frais du gouvernement.”
Vadim enfila alors son costume, un nœud papillon, ainsi qu’une fausse barbe, des lunettes et ses cheveux plaqués en arrière. Une fois prêt, il salua ses amis, prenant une voiture pour rejoindre la demeure des Armstrong. Sauf erreur de sa part, tout le gratin de l’armée sera présent ce soir, de quoi satisfaire son besoin d’adrénaline. Une fois entré, il déboutonne le dernier des deux boutons se trouvant sur sa veste, il se tient correctement, comme s’il avait parfaitement l’habitude d’aller à ce genre de soirée.
Le voleur observait autour de lui, certaines têtes lui disaient quelque chose, d’autre beaucoup moins. Marchant d’un pas lent et sereins il fut stopper par l’un des homme présent, ce dernier l’arrêta un grand sourire aux lèvres.
“Oh vous êtes là, monsieur…”
Vadim tendait une main amicale à l’homme, un large sourire sur le visage.
“Murdock ! Charles Murdock !”
Dit-il l’air confiant, l’homme lui attrapait la main faisant mine de se souvenir. Mais il ne devait pas discuter trop longtemps avec ce gars, s’il fallait c’était un homme qui le gardait pendant qu’il était en prison.
“Bon je vais devoir vous laissez cher ami, passez une bonne soirée.”
Puis il s’en alla errer dans la foule. Se mêlant parfaitement aux invités, il se dirigea même en direction du buffet, histoire de voir ce qu’il y avait à grignoter.
Ven 11 Aoû - 16:36
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Le Père
Un instant d'insouciance
∎ Bal des Armstrong - Avril 1916
Les convives se faisaient de plus en plus nombreux en cette soirée si particulière et qui célébrait le début du printemps. L'ambiance était musicale et chaleureuse.. nombreux se saluaient de ci de là, tandis que d'autres semblaient plus en retrait. La famille principale de cet événement en avait terminée d’accueillir les personnalités diverses, jusqu'à ce qu'une voiture officielle ne se présente devant cette immense demeure. Elle arborait les petits drapeaux du pays. Quand elle se gara, un chauffeur en uniforme militaire apparut et alla ouvrir la porte arrière pour laisser sortir le Généralissime en tenue d’apparat. Ce dernier avait l'air grave et à la fois affable. Une façade que beaucoup lui connaissait sans reconnaître derrière lui ce côté sombre qui se calfeutrait sous ce bandeau noir. Saluant brièvement le chauffeur pour lui dire d'y aller, l'homme d’État gravit les marches pour rejoindre l'intérieur du bâtiment où il fut rapidement salué par les parents d'Olivia avant de l'accompagner quelques pas en arrière, vers la salle principale du bal. La musique se tut, alors qu'on annonçait publiquement la venue de son excellence.
Ce dernier avait toujours ce léger sourire affable et se raclât la gorge non sans porter la main à sa bouche. Son regard parcourut un peu la salle et nota la présence de Daneel, celle de Olivia, ainsi que celle de Mustang.. Il s'attarda un peu sur ce dernier d'ailleurs...
« Je suis honoré d'être ici ce soir en votre compagnie et je remercie l'invitation de cette illustre famille Armstrong. Une maison des plus importantes de la capitale et dont je ne compte plus les militaires de renoms qui ont soutenu la sécurité de notre glorieux pays. »
Il fit une courte pause, tandis qu'on lui apportait un verre de champagne. Il prit la coupe et la leva lentement..
« Je tiens à lever mon verre à cette soirée et à votre présence. A Amestris »
Fit il avant de boire. Puis il fit signe envers les musiciens. Ces derniers reprirent donc une musique tranquille, tandis que les convives reprenaient leur conversation diverses... Le Généralissime quant à lui, buvait son champagne en discutant avec les parents du Général Armstrong.
•Toujours appuyé contre son mur, le verre à la main, Daneel observait peu à peu les gens qui arrivaient.. Notamment Mustang au bras de sa subordonnée la plus fidèle, il ne remarqua pas tout de suite Alistair qui se mêlait déjà à la foule, en revanche une robe rouge attira son regard et le Général marqua un temps d'arrêt, tandis qu'il portait le champagne à ses lèvres... C'était elle, il n'y avait aucun doute. Mais étrangement Daneel l'avait imaginer bien autrement.. Fière dans son uniforme, conquérante. Il percevait parfaitement son malaise. Aussi, il s'éloigna pour chercher un verre de champagne de plus, avant de s'approcher de la maîtresse des lieux. Il la salua, tout en ignorant que plus loin, un certain officier s'était déjà attarder sur la plus jeune des sœur Armstrong..
• Bonsoir Général, je suis content de voir un visage familier dans tout ce froufrou..
Ce qui était plus ou moins exacte, car il connaissait certaines de ces personnes, notamment le Général Mustang, mais il préférait ne pas l'ébruiter, car leur alliance ne devait pas se percevoir, même pour Olivia. Une sécurité évidente pour tout le monde. Le Général Hawat lui tendait donc un verre pour l'accompagner, et histoire que les choses soient un peu plus agréable pour elle. Cela étant dit, il se fit interrompre par un silence qui se fit rapidement.. Se retournant donc, Daneel nota la présence de son Excellence. Il dut comme toute l'assemblée, le saluer et resta assez solennel sous ce visage placide et sa barbiche finement taillée. Pas un mot de franchissait ses lèvres, écoutant simplement ce discours, tandis que le regard du Généralissime semblait fixer tour à tout les convives. Quand tout fut finit, il vida à demi sa coupe. La rumeur était donc vrai, le Généralissime était bien là. Ce n'était pas vraiment une bonne nouvelle et il allait devoir être un peu moins franc envers Olivia, s'il ne voulait pas attirer l'attention...
• Surprenante soirée...
Fit il tout bas, de manière à ce qu'elle fusse la seule à l'entendre.. C'est là qu'il nota la petite tête blonde d'Alistair...
«Ne te trouve jamais en compagnie de quelqu'un aux côtés de qui tu ne voudrais pas mourir.»
Dim 13 Aoû - 20:48
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Vadim
Event - Une soirée d'insouciance
Alors qu’il participait à cette soirée, comme un invité des plus classique, comme l'entièreté de la salle, il tourna la tête vers l’entrée lorsqu’il entendait le moteur d’une voiture. Un petit sifflement lui échappait, il ne se prenait pas pour de la merde. Au moins Vadim avait maintenant la certitude qu’il passait totalement inaperçu ce soir. De quoi le combler de joie, non pas que le Généralissime ne l’intéressait pas, mais il tourna le dos à son arrivée pour continuer de grignoter ce qui lui venait sous la main. La soirée reprenait son cours, la musique également, mais Vadim n’avait qu’une idée en tête, ce soir il devait faire quelque chose de grandiose !
Son regard se posa sur le général Olivia Armstrong, c’était avec elle qu’il voulait danser. Imaginez, l’un des hommes les plus recherchés du pays, partage un moment convivial avec une général de l’armée. Il pensait déjà à ce fameux courrier qu’il enverra au bureau du généralissime. Le tout écrit avec sa plus belle plume, évidemment !
Arrivant les mains dans les poches il salua deux-trois personnes, s’excusa envers ceux qu’il bousculait légèrement, leur partageant une tape amicale sur l’épaule. En arrivant à quelques mètres de l'intéressée, il observa la présence d’un homme. Vadim avait clairement eu une idée de merde, venir ici n’était pas non plus l’idée la plus brillante qu’il ai eu.
Échangeant un bref regard avec l’homme présent, Vadim posa directement les yeux sur Olivia.
“Bonsoir, je vous pris de bien vouloir me pardonner pour le dérangement.”
Dit-il en s’adressant aux Généraux.
“Générale Armstrong ? Puis-je vous sauvez de votre ennui et vous inviter à danser ?”
Puis il tendit une main poliment vers la Générale, espérant qu’elle accepte de la prendre pour l’accompagner sur la piste de danse. Si Shani voyait ça elle en ferait une attaque, Vadim gardait son sérieux, il ne devait pas avoir l’air bizarre, il ne pouvait pas se permettre la moindre suspicion.
Dim 13 Aoû - 21:17
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Olivia Mira Armstrong
Olivia nota l’arrivé du général Mustang et de la capitaine Hawkeye. Elle avait eu le plaisir d’effectuer une mission avec cette dernière pour assurer ses arrières. Malheureusement, la mission, plutôt périlleuse, avait nécessité que le général Armstrong prenne de gros risque pour protéger son major et donner une fenêtre de tir au capitaine. La blonde avait beaucoup de respect pour cette femme très compétente et qui avait le mérite de supporter, garder, remettre dans le droit chemin, cet opportuniste de Mustang. Non, vraiment, cette femme avait du mérite et toute son admiration. Mais elle ne pouvait bien entendu pas le montrer. C’était elle, le général qui devait montrer la voix à toutes ces femmes de valeur. Qu’il était possible de réussir dans cette armée sans être un homme ou un alchimiste, et sans être corrompue. Enfin, niveau corruption… Qui connaissait la véritable identité de Bradley pourrait croire que la reine des glaces s’était rangée. Mais il n’en était rien. Sinon pourquoi la petite Griffin aurait-elle été enlevée dans la forteresse ? Si ce n’était pour s’assurer une soumission des plus totale de la part des deux familles les plus importante de la ville, et ce, en un seul coup. Non décidément, le jeu d’échec n’était pas fait pour elle. Elle n’était pas aussi calculatrice.
La présence de son major la fit grincer des dents au premier abord. Qu’il la voit dans cette tenue n’était pas pour l’enchanter. Mais il ne fit aucune remarque et elle finit même par le gratifier d’un sourire discret. Cette petite brèche dans sa mauvaise humeur lui permis de saluer les derniers convives avec plus de jovialité. Jovialité ? D’accord, avec moins d’animosité, et d’accepter le verre que lui tendit…
- Général H…
Son regard étonné trahissait le fait qu’elle ne l’avait pas reconnu. Pourtant, de le savoir à ses côtés lui décrocha un sourire bien plus radieux qu’à l’accoutumé. Un de ces sourire qu’elle réservait à Catherine, enfin presque. Un sourire que personne ne lui avait encore jamais vu. Et pourtant, elle avait cru que son cœur allait bondir hors de sa poitrine quand elle avait entendu sa voix. Il lui fut assez difficile de se reprendre pour saluer le généralissime et écouter son discours tant son cœur était en liesse. C’est d’ailleurs durant ce discours qu’Olivia remarqua une chevelure rousse un peu trop proche de sa cadette. Ne pouvant pas bouger durant le discours, elle contint avec très grande difficulté sa frustration en buvant son verre d’une traite. Cette frustration se lisait malheureusement sur son visage très expressif. C’était ce même genre de colère frustrée qu’elle avait envers Mustang.
Une fois que le généralissime eut terminé son discours, Olivia rendit son verre vide à Daneel et fit un pas en avant en suivant sa main libre qui partait déjà sur l’objectif de sauver sa sœur. Sa main fut interceptée par un homme qu’elle n’avait pas vu venir ni écouté. Mais son geste avait été celui d’une femme qui acceptait la danse, alors elle le suivit, en regardant désespérément sa cadette se faire embobiner par un homme du genre de Mustang.
La blonde lâcha rapidement sa sœur des yeux pour se concentrer sur son premier cavalier. Du moins essayer. Il l’avait surprise. Il avait osé l’invité, elle que personne n’osait vraiment approcher. Etait-il fous ? inconscient ? les deux ? Quelque chose clochait chez cet homme, mais elle ne savait dire quoi. Le champagne l’empêchait de garder les idées claires. Oui elle avait l’habitude de boire. Des alcools forts même. Mais sans bulles. Les bulles et l’alcool combinés n’avaient jamais vraiment réussi à la reine de glaces, et encore moins en cul sec. Elle n’en était pas malade, mais plus en pleine possession de ses capacités intellectuelles. Pourtant, elle se devait de faire bonne figure, et tenta d’en apprendre plus sur son cavalier.
- Il y a tout un tas de jolies jeunes femmes, pourquoi être venu m’inviter à danser ?
∎ Localisation : En général, à Central avec Roy Mustang
∎ Fonction : Assistante de Roy Mustang
∎ Grade : Capitaine
Staff.FMA
Riza Hawkeye
Un instant d'insouciance - Bal des Armstrong
Riza profite du trajet pour masquer comme elle peut le léger sourire amusé que lui arrache la remarque de Roy ; oui, il est vrai que, lorsqu'ils sont seuls, elle peut laisser tomber les convenances et l'appeler par son prénom. Mais elle a toujours cette réserve qui fait que, tant qu'elle ne se sent pas acculée au point de lui demander de l'aide, elle garde cette distance entre eux. Même si elle refuse d'admettre que s'il n'y avait pas eu cette situation, peut-être se laisserait-elle tenter par plus de familiarités et plus si affinités, car non, le Flame Alchemist ne la laisse pas indifférente, loin de là.
Une fois arrivés à bon port, les yeux de Riza analysent la salle, une déformation professionnelle qu'elle ne cherche aucunement à cacher. Elle reconnaît bien entendu quelques têtes, mais rien d'affolant pour le moment, bien qu'elle est surprise de voir un jeune homme complètement inconnu inviter Olivia après le discours du Généralissime, que Riza écoute par ailleurs d'une oreille distraite, trop occupée à surveiller la foule et à rester près de Roy. Chassez le naturel, et il revient au galop... Mais elle se détend sensiblement en voyant la silhouette de Rebecca, lui permettant ainsi de reporter son attention sur Roy et de lui souffler avec un air affreusement sérieux :
Etes-vous en état de m'inviter à danser quelques pas, Général ? Ou préférez-vous d'abord vous rendre au buffet afin de voir ce qu'il y a à grignoter ? Je ne doute pas que la famille Armstrong ait prévu de mettre les petits plats dans les grands... Et n'oublions pas d'aller les saluer, d'ailleurs, c'est ce que nous allons faire de ce pas.
Et, sans trop lui laisser le choix, elle se dirige vers leurs hôtes pour leur présenter ses hommages et les remercier de l'invitation. Elle lance un coup d’œil au passage à la piste de danse, avisant le général Armstrong qui, clairement, donnerait n'importe quoi pour s'échapper ; voilà un autre point commun entre les deux femmes, songe-t-elle avec l'ombre d'un sourire, même si Riza se sent en confiance au bras de Mustang.
EVENT - UN INSTANT D'INSOUCIANCE - BAL DES ARMSTRONG Feat -
Le major avait sourit en voyant sa supérieur en robe de soirée, elle était magnifique ainsi. Mais cela détonnait grandement avec l'expression de son visage. Il avait du se retenir de rire. Il remarqua l'arrivée d'une jeune femme brune à la tenue tape à l'œil mais ne s'y attarda pas. Il avait suivit le regard de la Général qui observa une jeune femme qui semblait parlé avec un homme roux. La sale tête du type ne lui était pas inconnue, et son manège était évident ça sentait le prédateur de jeunes filles innocentes à plein nez. Et vu la réaction du Général Armstrong, la jeune femme devais être sa sœur cadette Catherine.
Il eut un léger soupire et se déplaça alors rapidement parmi les ombres des arcades. Il nota la présence du Commandant Armstrong non loin de sa jeune sœur, il sourit doucement. Alors qu'il arrivait au niveau de la jeune femme, il entendit le type clamer être plus fort qu'Alex juste avant de quémander un baisé. Chose fort inconvenante et pathétique pour Alistair, sauté ainsi du coq à l'âne. Avec un rictus, il s'approcha de derrière Catherine et dit assez fort pour capter l'attention dudit Commandant.
Plus fort que l'alchimiste aux bras d'acier ? Voilà qui est intéressant ! D'ailleurs, il est juste derrière vous, je suis sur que ça va l'intéresser. Il avait un rire dans le regard en disant ça, connaissait l'instinct de compétiteur d'Alex, ce dernier ne laisserai pas passer ça.
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