•L'ennuyie gagnait peu à peu le Général Hawat, bien qu'il tenait son verre de champagne, le deuxième de la soirée. Parfois son regard fixait la piste de danse, sans rien voir réellement si ce n'était cette chevelure blonde un peu plus loin, en compagnie d'un homme qu'il ne parvenait pas à reconnaître. Chose assez ironique quand on savait que Vadim s'était spécialisé dans le vol d'armement par la voie ferroviaire. Cela étant dit, on n'avait pas de trace de lui, concernant ce côté ci du pays. Daneel soupira dans son verre, et le vida d'une traite, avant d'être rejoint par une jeune femme qui devait bien avoir vingt ans de moins que lui.. Du moins, à vu de pied. De son mètre quatre vingt dix, le Général Hawat haussa un sourcil, avant de reprendre un air un peu plus grave dans son costume officiel. Ce joindre à lui ? C'est bien ce qu'elle venait de formuler ? Il n'y avait pas meilleur parti que lui dans le coin ? A dire vrai, il devait admettre que vu son titre, il pouvait largement en faire parti. A moins que cette tentative d'approche ne soit pour tout autre chose. C'est ce qui laissa plus ou moins songeur notre Général, qui nota alors à l'arrière plan, le Généralissime en discussion avec un tout autre officier à la chevelure rousse..
Rapidement cependant, il revint sur le visage de Rebecca, qui se tenait toujours devant lui. Une militaire très certainement, vu son maintient. Il y avait toujours des signes qui ne trompaient pas à ce sujet.
• Bonsoir, à qui ai je affaire ?
La saluant poliment, sans pour autant sourire. Il était simplement curieux de connaître le pourquoi de son approche. C'est là, que la musique s'arrêtait, l'amenant instinctivement à regarder la piste de danse. Olivia semblait en avoir terminé avec son cavalier et étrangement, la jalousie se fit plus douce en son for intérieur. Rapidement, notre homme se corrigea mentalement. Ce genre de ressentit était des plus stupide. Elle faisait bine ce qu'elle voulait. Mais dans tout les cas, il regrettait de ne pas lui avoir offert la première danse de la soirée. Inspirant lentement, notre Générall Hawat, cacha ça au plus profond de lui même.
• Il est rare de voir une personne non accompagnée dans ce genre d'évènement, auriez vous perdu votre cavalier ?
Omettant alors que cette question pourrait largement être retourné contre lui à ce propos.
«Ne te trouve jamais en compagnie de quelqu'un aux côtés de qui tu ne voudrais pas mourir.»
Dim 17 Sep - 17:55
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Alistair Van Helsing
EVENT - UN INSTANT D'INSOUCIANCE - BAL DES ARMSTRONG Feat -
L'attention d'Alistair fut captée par un couple de nouveaux arrivant, bien qu'il écoutait tout de même ce qui se disait sur Corwin. Un homme de grande taille, les cheveux blancs tirant sur l'argenté reflétant son âge, une cicatrice barrant un côté de son visage, accompagnée d'une jeune femme qui aurai pu être la sœur jumelle du Major tant elle lui ressemblait. Le majordome de la famille Armstrong annonça alors l'arrivée du Colonel Abraham Van Helsing et de sa fille Dorothéa.
Je me dois de m'excuser Généralissime, je me dois de vous laisser pour aller rejoindre des connaissances. dit-il en saluant et en s'éclipsant, se dirigeant ensuite vers l'homme et la jeune femme.
Mon oncle, Dorothéa. Je n'aurai jamais imaginer vous voir ici. Dit-il en arrivant à leur niveau, un vrai sourire de joie sur le visage, il enlaça son oncle et déposa un baisé sur la joue de sa cousine. Celle-ci rit et l'enlaça aussi pour le saluer.
C'est plutôt nous qui somme étonnés de voir que tu as quitter la forteresse du nord pour être dans une telle réunion mondaine, cousin. Bien que celle-ci soit en l'honneur de ta supérieure. Rétorqua Dorothéa qui savait que son cousin détestait ce genre de fête. Cela fît ricaner son père.
Content de te voir aussi mon garçon. dit Abraham avant de saluer le généralissime quand il le vit.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
Pas de Victoire sans souffrance, pas de liberté sans sacrifice.
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Sam 23 Sep - 20:48
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Riza Hawkeye
Un instant d'insouciance - Bal des Armstrong
Lorsqu'ils terminent la valse, Riza se retrouve légèrement penchée vers l'arrière, maintenue par Roy avec une main dans son dos, et elle a toutes les peines du monde à cacher le rouge qui lui monte aux joues, se reprenant lorsque son cavalier lui souffle :
Si vous me permettez, Riza. Profitez-en pour aller saluer la famille Armstrong comme convenu, je vous rejoins. Je n'en ai pas pour long.
Il la libère et s'éloigne d'elle, amenant Riza à hausser un sourcil lorsqu'elle remarque une silhouette féminine un peu plus loin vers laquelle il se dirige. Une connaissance ? Possible... Mais elle décide de lui faire confiance et, se redressant, se dirige vers les parents du général Armstrong, allant leur présenter ses hommages avec un sourire et déférence :
Monsieur et Madame Arsmtrong, je viens vous saluer et vous remercier pour cette soirée. Le général Mustang viendra vous saluer un peu plus tard, mais il ne vous oublie pas.
Puis elle se lance dans une discussion animée avec le couple, tout en surveillant la salle avec attention ; rien à signaler pour le moment, tout va bien, mais il vaut mieux rester sur ses gardes.
Une coupe de champagne à la main, Lust observe son environnement avec attention, notant la silhouette de Mustang au bras de celle qu'elle devine comme étant la capitaine Hawkeye, avant de se diriger vers le balcon, l'air de rien. Bien sûr qu'il a noté les regards qu'elle lui lance, tel un appât pour une partie de pêche, reste à voir s'il va mordre à l'hameçon...
Bingo. Lorsqu'il arrête sa valse avec la capitaine, Lust l'observe qui vient vers elle en claudiquant légèrement de la jambe droite, le laissant venir à elle avant qu'il ne lui lance d'un ton badin :
L'air frais est revigorant. Le buffet est-il bon ? ou votre présence aux tables et vos regards étaient-ils le fruit du hasard ?
Avec un sourire faussement timide, Lust lui répond avec une voix étonnamment douce :
Le buffet est excellent. Vous devriez y faire un petit tour, avant que les petits fours ne disparaissent victimes de leur succès.
Oh, bon sang, qu'elle déteste devoir jouer les jeune femmes innocentes... Mais pour avoir de plus amples informations, il faut bien jouer le jeu de temps en temps. Son sourire s'élargit lorsqu'il reprend en lui tendant la main :
Que fait donc une charmante jeune femme en dehors, seule, sur ce balcon, alors qu'elle pourrait valser aux bras d'un officier ou... de sa moitié ? Roy Mustang, enchanté.
Je vous connais, général. Votre réputation vous précède : général, manipulant l'alchimie de feu avec brio... Il est difficile de ne pas connaître vos exploits, répond-elle en lui serrant la main en retour.
Elle le brosse dans le sens du poil, mais il n'y a que comme ça qu'elle peut obtenir quelques informations croustillantes le concernant. L'invitant à la suivre, elle se dirige vers des fauteuils et s'installe dans l'un d'eux, baissant légèrement la tête avant de reprendre :
Et pour vous répondre... Je viens au nom de mon frère jumeau. Il adorait ce genre de soirée, et je ne doute pas qu'il aurait eu une invitation et qu'il m'aurait invitée, comme à chaque fois.
Elle pousse un léger soupir :
Mon nom ne vous dira probablement rien, mais je vous le donne quand même : Ravenwood. Rachel Ravenwood. Mon frère, qui vous considérait comme un héros d'ailleurs, est décédé de façon héroïque lors de la prise de Creta, tué par les fanatiques.
Elle arbore une mine triste pendant quelques instants, puis se reprend en tamponnant légèrement ses yeux avant de reporter son attention sur le général et d'aviser sa jambe :
Vous êtes blessé ? Un haut fait de guerre, je présume ?
Sam 23 Sep - 22:40
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Rebecca Catalina
Je regrettais rapidement de mettre approcher de lui. Debout devant ce bel officier, je me suis vite senti insignifiante. Non pas en raison de sa grande taille qui me faisait paraître minuscule à côté de lui, mais par son visage de marbre qui semblait me dévisager et être songeur. Aucun sourire ne voulait se dessiner sur le visage de notre Général. Je commençais à remettre en question mes charmes. Peut-être je le dérangeais ? Je maudissais mon entrain naturel, bien que ça soit principalement l’ennuie m’avait fait prendre les devants.
« Bonsoir, à qui ai je affaire ? »
Mince ! Je ne mettais pas présenté ! Quelle cruche je faisais. Je sentis mes joues se réchauffer petit à petit.
« Non non non ! Rebecca c’est pas le moment de te sentir gêner » Dis-je à voix basse
Je relevais la tête et arborait une nouvelle fois un sourire au Général Hawat.
« Veuillez excuser mon impolitesse. Je suis le Lieutenant Rebecca Catalina » Dis-je
La musique prit fin et tous nos danseurs se stoppèrent net. A en juger le visage du Général Hawat qui fixait la piste de danse, il était plus préoccupé par la reine de glace que faire la conversation avec moi. Pourquoi ne l’avait-il pas inviter à danser tout simplement ?
« Il est rare de voir une personne non accompagnée dans ce genre d’événement, auriez-vous perdu votre cavalier »
Je ne pus m’empêcher de le regarder avec un air amusé car il se trouvait également dans la même situation que moi, voir pire que moi , puisqu’à ma différence, il semblait agacé de voir notre chère blondinette danser avec un autre.
« A vrais dire je suis venue seule au bal. Et vous Général, ou est votre cavalière ? S’est-elle égaré ? » Lançais-je avec un grand sourire
Olivia détourna le regard pour voir les prétendant auxquels son cavalier faisait référence. Daneel ne se trouvait pas parmi eux et cela contraria la blonde. Elle jeta un regard dédaigneux à ces hommes avant de revenir sur son cavalier. Mais ce dernier avait disparu. Elle n’eut la présence d’esprit de s’interroger sur son identité qu’à cet instant. Il était trop tard.
Pendant un instant, elle resta seule au milieu de la piste de danse à chercher son homologue du sud. Mais lorsqu’elle le trouva son cœur se serra. Il était en pleine discussion avec une femme un peu trop entrepreneuse à son goût. Vexée, blessée, elle tourna les talons pour se rendre sur le balcon. Pour se rafraichir un peu les idées. Faire le point sur ce qu’elle ressentait exactement. Elle ne s’attendait absolument pas à y trouver Mustang en train de roucouler avec une rousse. Olivia se figea en écarquillant les yeux. Elle le savait coureur de jupons, mais ne s’était jamais imaginer le voir séduire une autre femme après avoir dansé avec la capitaine. Vraiment. Entre son général et son amie, la pauvre femme n’était pas aidée. Le général Armstrong se sentie envahie de compassion pour la tireuse d’élite.
Après avoir vu ce spectacle dégoutant, Olivia décida de ne pas rester là et s’en retourna à l’intérieur. Elle rejoignit, justement la capitaine Hawkaye auprès de ses parents. Ces derniers répondaient aux salutations de la jeune femme.
- Bonsoir Capitaine. Nous sommes heureux de rencontrer la jeune femme qui sécurisé les rues de Central cet hiver avec notre chère Olivia.Dit Mme Armstrong tout émue. - Mère ! Vous en faites beaucoup trop ! Pardonnez-la capitaine. Ma mère à tendance à être dans l’excès… Profitez de la soirée, et ne vous inquiétez pas pour le général, ses salutations ne sont pas indispensables…
Un peu plus loin, Catherine discutait avec Alex en regardant dans la direction de Daneel. Elle hocha la tête en affichant un sourire entendu avant de s’avancer vers lui et le lieutenant.
- Veuillez m’excuser… Général Hawat… Vous n’avez pas encore le loisir de me connaître… Je suis Catherine Elle Armstrong, et vous trouverez mes parents par ici…
Elle lui montra de la main l’endroit où se trouvaient ses parents, Riza et Olivia. C’était une manière, certes maladroite, de donner un petit coup de main à ce couple qui avait des difficultés à s’avouer leurs sentiments. Elle lui tendit un verre du cocktail préféré d’Olivia en lui faisant un petit clin d’œil en espérant qu’il comprendrait. Il lui présenta le verre que lui avait confié Catherine
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Roy Mustang
enjôleur ; adj.« On est jamais trop lucide, et mieux vaut, dans le doute, noircir le tableau au moins intellectuellement, que l'enjoliver : cela évitera imprudences et désillusions. » — andré comte-sponville
Elle élude — supposément volontairement — l'une des deux questions, à n'en pas douter.
« Je vous connais, Général. Votre réputation vous précède : Général, manipulant l'alchimie de feu avec brio... Il est difficile de ne pas connaître vos exploits. »
Et quels exploits ; mais tu n'en as pas toujours été fier, non, loin de là même. Il serait mentir que d'affirmer que tu n'aimes pas que l'on mette en avant tes capacités — hors-normes —, après tout tu es tout de même le dernier alchimiste de flammes connu en ce monde — et ça, ça a de la gueule, non ?
La poigne est serrée et la conversation peut reprendre de plus belle, invitation à la suivre vers des fauteuils à la clef : oh, non, tu n'as pas l'intention de t'appesantir des masses à ses côtés, juste essayer de comprendre et attirer un peu plus subtilement l'attention de certains convives sur ce pseudo-défaut de coureur de jupons qui te colle si... merveilleusement à la peau ? — et, oh, ciel ! quel plaisir que de constater que Olivia Armstrong en personne fait partie de ce détail chiffré ce soir, de quoi ajouter du poivre au moulin ; merveilleux — « Et pour vous répondre... Je viens au nom de mon frère jumeau. Il adorait ce genre de soirée, et je ne doute pas qu'il aurait eu une invitation et qu'il m'aurait invitée, comme à chaque fois. » son frère jumeau.Tu te prends à imaginer une physionomie plus masculine à la presque-inconnue.Fort bien, mais alors quel est ton nom, ma mignonne ? ((Hughes aurait adoré cette référence)) C'est vrai, peut-être que tu le connais ce frère jumeau après tout ? Mais par contre, ce n'est pas la première fois qu'elle est invitée à ce genre de mondanité et tu ne l'as jamais aperçue ? tu peines à y croire, son visage t'es réellement inconnu. Hum, ça veut aussi potentiellement dire que son frère avait un grade un tant soit peu important.Tu attends qu'elle pose son royal fessier — une callipyge incendiaire, soit dit en passant — sur le mobilier et fais de même par la suite. Attention, pas trop près : ce n'est pas que tu apprécies non plus la proximité trop grande et la possibilité d'être touché, alors tu décides d'opter pour la chaise en face, celle qui permet à la petite table en verre de vous espacer un peu. Tout cela, forcément, le plus délicatement possible afin d'éviter un à-coup malheureux dans la jambe : la concentration seule ne peut éradiquer/suffisamment apaiser une blessure physique, vous en conviendrez. Quel dommage qu'Havoc n'ait pas le plaisir d'être présent ce soir, il aurait au moins eu l'opportunité de faire quelques bonnes connaissances féminines, hum. Le grand Mustang frappe encore avant le fumeur ; c'est toujours comme ça que ça se termine de toute façon, rien ne sert de chercher. C'est machinalement que tu passes une main dans tes cheveux, venant les replaquer un peu plus en arrière.
« Mon nom ne vous dira probablement rien, mais je vous le donne quand même : Ravenwood. Rachel Ravenwood. Mon frère, qui vous considérait comme un héros d'ailleurs, est décédé de façon héroïque lors de la prise de Creta, tué par les fanatiques. »
En effet, rien du tout. Rachel. Voilà qui ferait un ravissant nom de code pour une telle plante — la fameuse Heuchera 'Rachel' au feuillage pourpre, en accord avec sa chevelure. Un frère décédé de façon héroïque. C'est flou, c'est tout et rien à la fois. Tu n'es pas doué dans les relations humaines et encore moins lorsqu'il s'agit de soulager les consciences ; tu ne sais juste pas faire en vérité — c'est déjà compliqué avec toi, alors pourquoi en rajouter une couche, sérieusement ? Ravenwood. Ravenwood. Ouais, ça sonne un peu comme Raven, le fameux lieutenant général à la botte de Bradley, mais pourquoi pas après tout, il faut de tout pour faire un monde. Un héros.Tu te prends à plonger dans tes pensées quelques microsecondes.
Un héros, hein.
C'est une facilité pour les gens que d'attribuer ce titre aux militaires ayant participé à la guerre d'Ishval. Et puis Creta... Combien d'affrontements faudra t-il encore pour espérer une paix durable sur ces territoires ? Combien de morts faudra t-il de nouveau veiller et enterrer — car tu sens que la situation dégénère, tu n'es pas si idiot que tu veux bien le laisser croire ? Tu n'as pas pu participer à l'opération compte tenu de ta condition physique, mais tu suis l'affaire d'aussi près que cela t'es permis — envers et contre un bon nombre. Combien de litres de sang à verser sur les pavés abîmés de Central ? À qui profite le crime — oh, ça, par contre, tu en as maintenant une vaste idée ?
Utopique petit Mustang aux questions sans réponse.
Lui exposer avec philosophe ta vision concrète de l'armée de ces dernières années ? non, tu n'es pas suicidaire au point de te livrer de la sorte au premier passant, tu n'es pas un imbécile complètement dénué de sens. Elle n'est qu'une inconnue, un vecteur dans la masse ((et elle ne fait absolument pas partie de ton échiquier)). Les Hommes connaissant tes objectifs réels se comptent sur quelques doigts à peine — ne mettons pas les doigts de pieds dans le tas.
« Quel était le grade de feu votre frère ? »
Assurément que tu pourrais lui présenter un vague et déglingué toutes mes condoléances, mais ça n'aurait aucune substance, car tout être engagé se doit d'entrevoir la mort, tu l'as déjà bien assez fait comprendre à Edward. Et puis, toi aussi tu as connu ça, notamment avec Hughes et tu as su silencieusement remercier la réserve de tes subalternes. Non, tu ne dis tout simplement rien, te contentant de l'observer dans le plus grand des silences — lui proposer le mouchoir qui figure dans ta poche ? pourquoi pas. C'est d'ailleurs ce que tu fais, le lui tendant tout en gardant le silence. La mine compatissante ? pas vraiment, mais l'intention doit sans doute y être. Sans doute.
« Vous êtes blessé ? Un haut fait de guerre, je présume ? »
Hum ? Que lui répondre quand tu ne sais toi-même plus grand chose de ce qui s'est passé ce soir-là ? C'est encore flou, même quelques semaines plus tard. De tous les revers de fortune essuyés jusqu'à maintenant, celui-ci est sans doute le plus cuisant. Certains chocs ne pardonnent pas et autant avouer que ce n'est évidemment pas pour t'arranger dans l'instant ((sinon ce n'est pas drôle)) : la chose qui te dérange le plus, ce sont ces flashs qui s'insinuent dans tes songes depuis, comme une tentative sans cesse écourtée, voire avortée, de vérité. Tu ressens des ondes de choc, des soubresauts électriques qui te font émerger de ce sommeil à nouveau ((trop)) si léger maintenant.
Misère.
Ishval ne t'a jamais réellement laissé en paix, pis encore avec la mort de Hughes, mais là où tu avais réussi à trouver une certaine stabilité d'endormissement depuis deux/trois semaines tout au plus avant le récent accident, tous tes efforts sont tombés à l'eau. Si vous en avez discuté avec Riza ? pas encore en fait. Ta fatigue, tu tentes de la faire passer à l'as ou du moins de la dissimuler le plus possible, sans doute sans grand miracle : tu sais qu'elle n'est pas née de la dernière pluie. Pourtant, il faut bien faire avec pour le moment — et vous avez surtout d'autres chats à fouetter que tes soucis de mémoire, l'histoire des hospitalisations récentes dues aux gaz est bien plus préoccupante par exemple.
« Un simple accident de parcours. »
... parmi tant d'autres. Il faut dire que tu pourrais prendre un abonnement à l'hôpital. Tu lui adresses l'un de ces sourires qui t'est si spécifique. T'appesantir sur tes déboires ? non. Là non plus tu n'en es pas fier, d'autant plus que ton ego a tendance à prendre cher lorsqu'une faiblesse est mise en avant, que tu ne te fais pas si imprenable que ça ((la fierté des mâles alpha, comprenez)). Cependant, tu ne peux nier l'existence de la blessure et lui indiquer que tu n'as rien, ce ne serait pas très correct de ta part : baratiner certes, mais baratiner avec intelligence surtout. Alors autant ne rien confier.
« Mais ce n'est qu'un faible tribut. »
Tu fais bien entendu référence à son frère qui a visiblement donné sa vie pour la patrie. Ton attention est happée par quelques généraux qui jugent bon de rejoindre le balcon, entamant une conversation visiblement animée. Si tes oreilles trainent ? toujours. D'aucuns diront que tu es un véritable fouineur, mais encore faut-il en avoir connaissance pour le suspecter, n'est-ce pas ? La musique, à l'intérieur, bat son plein et c'est avec une certaine nostalgie que tu lèves la tête vers le ciel qui se fait légèrement étoilé — il faut dire que la luminosité ambiante n'aide pas spécialement à y déceler clairement chaque astre ((bon et tu n'es pas non plus un expert en astronomie mon vieux, rien ne sert d'abuser, stop les clichés)).
« Vous n'êtes donc que de passage dans la région. »
... voilà qui est fort dommage.Tu en reviens à elle, sondant d'autant que tu le peux ses yeux perçants. Il ne faudrait pas que l'absence se prolonge trop longtemps, Riza aurait vite fait de te débusquer.
« Que me vaut votre attention en retour, mademoiselle Ravenwood ? »
Mademoiselle, madame, tu n'es encore sûr de rien. Tu mets les pieds dans le plat, non pas sans vouloir en revenir à cette question initiale, celle qu'elle a volontairement passée au tout début de votre échange. Ses œillades, elle l'a très bien compris, ne sont vraiment pas passées inaperçues : intéressement ou tout autre point d'ombre ? Non pas que tu veuilles passer pour un goujat, mais il ait des questions qu'il demeure essentielle de se poser et celle-ci en fait partie selon toi.
« Auriez-vous quelque chose à me communiquer ? tu marques une légère pose, amenant une main à ta propre joue droite en affichant un sourire quelque peu maladroit non pas que le fait qu'une charmante jeune femme s'intéresse à mon état de santé me déplaise, bien au contraire, mais j'aime penser que les choses ne sont parfois pas si superficielles qu'elles le laissent penser. »
Le Généralissime hocha de la tête envers Alistair qui se subtilisait à cette conversation, tandis que son œil unique fixait Alexis. Ce dernier semblait plutôt à l'aise, il aimait cela en tant que dirigeant. Mais en tant qu'Homoculus, il trouvait cela fortement déplaisant. L'air toujours affable il se contenta de l'écouter déblatéré envers son supérieur, le Colonel Griffin. Il espérait avoir quelques informations sur ce dernier.. De la candeur ?.. C'était possible vu son jeune âge. Après le Général Mustang, ce type était l'un des plus jeunes à ce poste. Ce qui le surprenait c'est de voir de la retenu, alors qu'il avait connu le feu à Ishbal. A moins que cela ne cache tout autre chose, on savait le jeune Colonel assez peu bavard. Quand à tuer de l'ennemi, c'est tout ce que secrètement, son Excellence désirait, un peu plus de sang pour enfi payer le prix de l'immortalité.
« Tient donc, il serait donc dans la retenue. Mais vous avez raison, l'ennemi a signé pour aller au combat tout comme nous. On le dit peu bavard cependant et imprévisible. »
D'un ton posé, il venait de répondre envers ce Major qu'il soupçonnait d'être du genre à faire ce qu'il veut.. Peut être qu'il serait utile pour plus tard, au pis,il l'éliminerait.. Pendant un instant, son regard fut attiré par Mustang qui venait de rencontrer Lust.. un sourire fugace apparut sur son visage. Puis il se recula.
« Il se fait relativement tard, je dois de me retirer. Le devoir n'attends pas, même après une si délicieuse soirée. »
Et il se rendit auprès de la famille Armstrong pour leur souhaité une bonne soirée, avant de quitter les lieux. Il reprit sa voiture qui l'attendait en bas et il regagna le QG de Central.
•Le Gé,éral aurai bien pris un toute autre verre en ce moment même, alors qu'il tenait une allure de circonstance. Il n'en voulait pas à cette femme loin de là et en retenant son nom, il ne fit que hocher de la tête. Il leva la main brièvement comme pour lui dire qu'elle était toute excusé. Après tout, cette soirée était ouverte à ce que tous puissent se parler. Un sourire en coin s'invita furtivement sous cette petite barbiche quand Rebecca lui retourna la question. Évidemment, Daneel aurait dû la voir arriver..Mais néanmoins, il détenait l'information qu'elle était bel et bien venu en ce lieu, seule. Voila qui l'intriguait. Attrapant un verre au vol, il se permit d'en boire une gorgée avant de concéder...
• Je n'avais personne à inviter. Je ne suis pas de la région.
Il y avait là, une bonne part de vérité dans ce qu'il venait de dire, tandis que son regard s'attardait un instant sur Olivia qui avait disparue.. Il s'en voulu de ne pas avoir fait attention à son départ, et quelque part cela le mit en colère contre sa propre personne. C'est alors que la plus jeune des Armstrong s'approcha d'eux en se présentant. Daneel vida rapidement la coupe pour ne rien laissé paraître et la salua en retour..
• Enchanté de vous connaître.. Veuillez m'excuser.
S'adressant alors à Rebecca. Il est vrai qu'il n'avait pas salué les maîtres de ces lieux et en voyant Olivia, il se sentit plus rassuré. Lui qui pensait qu'elle avait définitivement quitter le bal. Conservant son sérieux, le Général se fraya un chemin jusqu'au groupe et inclina légèrement son visage, tout en veillant à n'interrompre personne. Puis il s’attarda un temps sur Riza.
• Lieutenant Hawkeye, moi qui pensait que vous seriez en compagnie du Général Mustang.
Ce n'était pas une pique, mais il n'avait pas spécialement fait attention à la conversation entre ce dernier et cette femme à la chevelure de feu. Son regard croisa alors celui d'Olivia.. y cherchant la moindre trace de colère ou de frustration... Il se demandait bien pourquoi elle n'était pas revenu vers lui à la fin de la danse. La soirée tirait à sa fin, mais s'il pouvait faire en sorte que tout deux ne se disputent pas ou ne se retrouve emmêler dans un mal entendu.. Cela lui importait principalement. Il tenant entre ses doigts métalliques le verre, confi par Catherine et le tendit vers la Général.
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Lun 2 Oct - 15:11
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Riza Hawkeye
Un instant d'insouciance - Bal des Armstrong
Riza discute quelques instants avec les parents du général Armstrong, tenant son rang et prenant un peu de plaisir en cet instant, même si elle reste attentive à son environnement, surveillant de loin Mustang qui échange avec la jeune femme à la chevelure de feu ; pour l'instant, il n'y a pas lieu de s'inquiéter, mais elle reste prudente. Avec Roy, ils ne sont jamais à l'abri d'une mauvaise surprise, même si Riza est toujours ravie de pouvoir assurer ses arrières à tout instant.
Elle tourne légèrement la tête lorsqu'une silhouette familière arrive dans son champ de vision, et un léger sourire se dessine sur ses lèvres lorsque le général Hawat lui lance :
Lieutenant Hawkeye, moi qui pensait que vous seriez en compagnie du Général Mustang.
C'est capitaine, désormais, répond-elle en inclinant la tête. Et j'étais avec lui, jusqu'à ce que cette jeune femme attire son attention. Mais je veille, ne vous en faites pas.
Elle lance un regard en direction de Mustang et de la jeune femme qui l'accompagne, puis reporte son attention sur Hawat avec un léger sourire :
Contente de vous voir, général. Cette soirée vous sied-elle ?
Lust parvient à garder son masque impénétrable, trahissant légèrement une petite émotion à la mention de ce frère jumeau trop tôt disparu. Point trop n'en faut, car elle n'est pas là pour devenir amie avec Mustang, loin de là ; elle est là pour récolter des informations sur lui, éventuellement lui trouver une faiblesse qui pourrait l'amener à coopérer, mais elle y va avec prudence, jouant un peu de ses charmes pour parvenir à ses fins.
Elle penche la tête sur le côté lorsqu'il lui lance :
Quel était le grade de feu votre frère ?
Elle tourne légèrement la tête, comme pour masquer ses yeux qui brillent, et répond dans un souffle :
Il n'était pas haut-gradé, il était sergent et me parlait d'une promotion pour devenir sergent-chef.
Elle se reprend, se tamponne discrètement les yeux, puis reporte son attention sur Mustang lorsqu'il daigne répondre à sa question apparemment innocente :
Un simple accident de parcours. Mais ce n'est qu'un faible tribut. Vous n'êtes donc que de passage dans la région. Que me vaut votre attention en retour, mademoiselle Ravenwood ?
Lust ne peut retenir un léger haussement de sourcil, et un léger sourire se dessine sur ses lèvres lorsque Mustang précise :
Auriez-vous quelque chose à me communiquer ? non pas que le fait qu'une charmante jeune femme s'intéresse à mon état de santé me déplaise, bien au contraire, mais j'aime penser que les choses ne sont parfois pas si superficielles qu'elles le laissent penser.
Oh, rien de particulier, répond-elle avec calme. Même si, encore une fois, votre réputation vous précède, je ne cherche pas à communiquer quoi que ce soit. Je suis cependant ravie que vous m'ayez accordé un peu de votre temps, Général, et j'espère que notre discussion vous aura permis de souffler au moins un peu.
Elle sourit doucement, tournant légèrement la tête vers la salle, et laisse son regard divaguer sur les invités avant de s'arrêter quelques secondes sur les silhouettes de Riza Hawkeye et d'un jeune homme à côté d'elle, inclinant légèrement la tête avant de reprendre :
Le lieutenant Hawkeye est là également, à ce que je vois ? J'ignore qui est le jeune homme à côté d'elle, mais il a l'air de la connaître et de l'apprécier.
Vipère, elle ? Non, du tout...
Ven 6 Oct - 23:07
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Alistair Van Helsing
EVENT - UN INSTANT D'INSOUCIANCE - BAL DES ARMSTRONG Feat -
Alistair salua le Généralissime lors de son départ tout comme son oncle. Sa cousine n'étant pas militaire, fit une révérence. Le major l'observa, cherchant quelque chose d'étrange dans son comportement, mais non. Tout semblait normal. Il n'aimait pas ça, surtout que maintenant il connaissait aussi sa famille. Il se promis d'en toucher deux mots à son oncle et à Dorothéa, il est peut être temps pour eux de revenir dans le nord.
Et je ne vous présentais à notre hôtesse. Dit-il avec un sourire en indiquant le Général Armstrong, il s'approcha d'elle qui était avec ses parents aussi.
Madame Armstrong, Général, permettez moi de vous présenter mon oncle le colonel Abraham Van Helsing et sa fille Dorothéa. Dit-il avec un sourire.
Enchanté et merci de votre invitation. Ajouta Abramham.
Enchantée aussi Mesdames. Salua Dorothéa. Je suis admirative que vous arriviez a supporter mon cousin depuis toute ses années Générale. Tacla-t-elle ensuite avec un air narquois, se qui fit lever les yeux au ciel à Alistair.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
Pas de Victoire sans souffrance, pas de liberté sans sacrifice.
Alistair parle en #318CE7
Lun 9 Oct - 20:43
∎ Messages : 48
∎ Date d'inscription : 26/03/2023
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Espion
∎ Grade : Major
Alexis Andersson
Alexis devait bien admettre que le colonel Griffin n'était pas des plus bavards. Mais il était assez souple. Ainsi le major était assez libre dans ses mouvements. Mais il n'avait pas encore constaté le caractère imprévisible du colonel.
- Si je peux vous être utile, ce sera avec joie.
Puis le généralissime quitta la discussion avant de quitter la réception. Alexis resta seul près du buffet. Il hésita à aller la voir ou rejoindre la beauté qui venait d'apparaître et avait été rejointe par le major Helsing. Mais ces deux-là, accompagnés de l'homme mûr entré au même moment, rejoignaient aussi la famille Armstrong. Il finit par se diriger vers le petit popotin du train.
Olivia n’était pas particulièrement pressée de voir le général Mustang conversé avec eux et ne put s’empêcher de grimacer avec rage et dégout en entendant le général Hawat en parler.
- S’il pouvait passer par-dessus le balcon…
Souffla le général Armstrong, parlant toujours de cet opportuniste qu’elle ne pouvait sentir. Le comportement de cet homme, ainsi que les échanges de Daneel avec ce lieutenant, certes amies de la charmante Riza, la confortait sur le fait que les hommes étaient tous irrécupérables. Mais pourquoi cela la touchait plus que cela aurait dû ? Cela ne concernait pas le Flame Alchimiste qui la mettait toujours en rogne en tirant sur la corde sensible : l’orgueil. S’il y avait bien une femme orgueilleuse dans tout Amestris, c’était bien elle. Mais était-ce alors le fait de voir cette brunette en mal de mâle minauder auprès de Daneel qui la rendait ainsi ? Pourtant, rien ne liait les deux homologues. Enfin, rien d’autre qu’une pensée professionnelle. Ils n’avaient, par conséquent, pas de comptes à se rendre. Alors pourquoi avait-elle ce pincement au cœur ?
Elle prit le verre qu’il lui tendit, et surprise lui demanda :
- Comment avez-vous su ?
Enfin, son major vint se joindre au groupe. Mme Armstrong eut un sourire encore plus large. Elle avait devant elle deux des trois potentiels prétendants qu’elle avait auto sélectionnée pour sa fille ainée. Les trois étaient présents ce soir, et elle espérait que l’un d’eux, au moins, tenterait sa chance. Entre les parents, et Catherine, les paris avaient été pris. Si le père espérait y voir le talentueux Roy, la mère préférait le blondinet à la bouille d’ange qui veillait sur sa fille depuis plusieurs années. Catherine, quant à elle, détenait quelques informations qui faisait du général du sud son poulain.
- Il est compétent…
Répondit froidement Olivia après avoir avalée une gorgée de son verre. Elle sous entendait aussi que le caractère de ses hommes lui importait peu, tant qu’ils obéissaient et restaient en vie. Mais en regardant le major Helsing, avec l’éclairage de la pièce qui pointait derrière lui, elle eut la même image que lors de la chasse à la chimère : un ange. Elle était donc convaincue que c’était bien lui qui l’avait rattrapé, évitant qu’elle ne se tue en tombant du toit. Ce souvenir la troubla. Elle le chassa en buvant une autre gorgée et en fronçant les sourcils.
- S’il est trop pénible je m’engage à vous rendre sa tête.
Elle n’en fera rien, car Alistair n’était pas homme à éveiller la colère de la blonde, pas trop longtemps en tout cas. Mais elle voulait jouer avec la réaction de la jeune femme.
∎ Localisation : sans doute en train de glaner des informations à gauche et à droite à central (aka « rendez-vous galants ») // jamais bien loin de sa fidèle seconde
∎ Fonction : alchimiste d'état
∎ Grade : général de brigade
Roy Mustang
jalousie ; nom« La jalousie, clé de notre comportement, ne cesse d'être niée, refoulée, réduite et même moquée. Alors qu'elle est partout, virulente, à la fois dangereuse et source de progrès. » — madeleine chapsal
Le pipi commence à se faire un poil long, non ?
« Oh, rien de particulier. Même si, encore une fois, votre réputation vous précède, je ne cherche pas à communiquer quoi que ce soit. Je suis cependant ravie que vous m'ayez accordé un peu de votre temps, Général, et j'espère que notre discussion vous aura permis de souffler au moins un peu. » souffler ? Tu ne réponds rien, te contentant d'un simple sourire à son encontre.Charmante. « Le lieutenant Hawkeye est là également, à ce que je vois ? c'est vrai que c'est une petite fierté personnelle que d'avoir réussi à lui faire sortir le travail de la tête, elle qui ne sait pas lâcher prise. J'ignore qui est le jeune homme à côté d'elle, mais il a l'air de la connaître et de l'apprécier. » hum ? le jeune homme ? à ton tour de tourner la tête dans la supposée direction du petit groupe et de constater que— Hawat.
Tu hausses le sourcil droit.
Jeune homme, il faut le dire vite. Non mais a-t-elle seulement songé à opter pour une paire de lunettes ? « Le Capitaine Hawkeye est très apprécié, à juste titre. Rien d'étonnant au fait qu'elle se fasse aborder par d'autres pairs. tu marques une courte pause. Ses compétences et sa loyauté sont sans pareilles. » assurément qu'elle est formidable et particulièrement douée : tu ne fais pas entrer n'importe quel énergumène dans ton équipe. Ta confiance envers Riza est totale — sans borne —, il faut bien que mademoiselle Ravenwood le comprenne. Et puis... elle est ta reine ; sans doute la pièce la plus fidèle et stable de ton échiquier. Elle est celle qui te garde à flot, ton garde-fou, celle à qui tu as fait promettre de te prendre la vie si tu un jour tu devais dévier de tes objectifs. Finalement, tu te refuses bien de l'admettre pour le moment, mais elle est clairement ton point faible.
Tu ne peux maintenant pas t'empêcher de jeter quelques coups d'oeil en diagonal, faisant le compte de ceux qui sont réunis autour de ta si précieuse alliée — en finalité, vous veillez sans cesse l'un sur l'autre, c'est plus fort que vous. Non, tu ne crois pas tous et toutes les connaître, mais tu en sauras bientôt plus.
Tiens, Bradley n'est plus là.
Tes yeux se plissent légèrement. Pas que de voir Hawkeye parler avec d'autres te dérange mais— ((en fait, si)).
« Si vous me permettez mademoiselle Ravenwood, j'ai promis au Capitaine Hawkeye de la rejoindre auprès des Armstrong afin de les saluer. petite pause. Vous devriez faire de même et rentrer, le vent semble commencer à se lever. » et c'est vrai qu'une petite brise se fait sentir : elle doit avoir froid avec cette simple robe sur le dos. « Il ne faudrait pas que vous attrapiez mal dans les jours qui viennent. » compatir ? non, tu ne sais pas trop ce que ça veut dire — ou du moins, tu t'arranges bien pour ne pas le laisser transparaître. Pour autant, tu n'en es pas un monstre pour autant, n'est-ce pas ? c'est de manière assez inattendue que tu viens lui apposer ton propre manteau sur les épaules, réajustant les manches de ta propre chemise par la suite. « Gardez au moins ceci sur vos épaules si vous souhaitez rester dehors, vous n'aurez qu'à me le rendre une fois rentré. Vous savez où me trouver. » un petit sourire et te voilà qui tourne déjà les talons. « Passez une bonne soirée, mademoiselle Ravenwood, ce fut un plaisir. »
Et le rideau tombe ; tu rejoins la réception.
Ta démarche se fait un peu plus boiteuse : tu as fait le beau, mais là il faut avouer que tu atteins un poil tes limites. Il y a longtemps que tu n'as pas ainsi sollicité cette maudite jambe, habitué à énormément te ménager depuis l'accident. Un rapide détour par le buffet te permet de mettre la main sur un verre de champagne. Lorsque tu arrives à hauteur des autres, tu constates la présence de cette très charmante Olivia. Un rictus prend sournoisement place sur tes lippes, tandis que tu salues ses parents comme il se doit, en gars bien respectueux que tu es. « Me voici. » que tu lances à Riza avant toute chose, te plaçant à ses côtés.
Tes yeux se portent sur les Armstrong.
« Madame, monsieur Armstrong, mes respects. Merci pour cette invitation. » tu en aurais presque un sourire colgate. « Comment vous portez-vous ? Je vois que vous êtes déjà en bonne compagnie. » tu zieutes un peu les membres proches du couple, faisant un signe de tête poli et discret à Hawat, pour finalement t'arrêter sur Olivia. « C'est que cette robe et le rouge vous siéent à ravir, Général Armstrong. Qui était donc l'heureux élu de la valse ? » c'est plus fort que toi, tu n'as de cesse de vouloir la taquiner : la vérité, c'est que tu adores la voir se foutre en pétard pour tout et rien. L'embarrasser, mon dieu que tu aimes ça. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'elle n'est pas à l'aise.
Tu ajustes le col de ta chemise, portant par la suite le verre à tes lèvres. Tu prends également un peu plus appui sur la jambe valide, venant malgré tout poser une main sur l'épaule de Riza, cherchant à retrouver un point d'équilibre : on dirait bien que la jambe meurtrie refuse... de... se fléchir ? Bloquée, la douleur montant progressivement, comme lors d'une crampe. Cheh. Le karma comme diraient certains. Toi ? te plaindre ? non. Roy, bordel, souffre en silence. Tu fais mine de rien, serrant les dents en te disant que tu serais bien dans la mouise si on te demandait de bouger actuellement. Ah mais... ta canne. Elle est où déjà ? Quand tout le monde est occupé à discuter entre eux, tu te penches alors légèrement vers Riza, venant lui murmurer :
« Riza, ai-je pris la canne en sortant de la voiture ? je crains d'avoir un petit souci de taille. »
Le problème depuis l'accident est bien là : tu as des trous de mémoire plus ou moins embêtants. Et la douleur va crescendo, te faisant suer dans tous les sens du terme.
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