« Enchanté de vous connaître.. Veuillez m'excuser. »
J'avais bien remarqué que le Général Hawat était indifférent à ma présence. Au contraire, j'avais plus l'impression de le déranger dans ses pensées qui semblaient être bousculées. Je dois dire que je le remerciais intérieurement d'agréger mes souffrances. Lui faire la conversation avait été un échec total et un moment des plus malaisants pour moi.
J'hochais donc la tête et le laissa s'éloigner peu à peu.
« C'était bien ma veine de mettre fait belle ce soir. Si j'avais su je ne serais pas sorti. » Dis-je à voix basse
Au-delàs de ce moment gênant avec notre Roméo qui était jaloux que sa Juliette danse avec autrui, je n'avais trouvé aucun bon parti qui en valait la peine. Heureusement que le champagne était sympathique. Je cris une coupe et la buvais d'une traite.
Je me retournais vers mon interlocuteur. C'était le rouquin... Alexis ? Je ne pus m'empêcher de lever les yeux aux ciels. Non pas que j'étais occupé, mais cet homme avait ce je ne sais quoi qui me dérangeais. Son regard malicieux ? Je ne sais pas, mais l'épisode du train n'avait pas non plus arrangé l'opinion que j'avais de lui. Je regrettais la compagnie du Général Hawat qui était certes gênantes, mais moins déplaisante que maintenant face à Anderson.
Je fixais sa main tendue vers moi qui m'invitais à danser. Si j'aurais décliné son invitation en temps normal, vu la soirée que je passais elle ne pouvait pas être pire. Une valse ne me ferais surement pas de mal. Je décidais donc de donner ma main à ce mystérieux rouquin.
« Ce serait avec un grand plaisir. » Lançais-je avec un grand sourire
La soirée allait donc lentement mais sûrement sur son déclin. Quelques invités se retiraient progressivement non sans remercier leurs hôtes. Pour sûr ce bal laissera quelques traces dans le journal, d'ici quelques jours. Ce n'était pas peu dire, car en effet, une jeune journaliste s'était glissée parmi les convives pour prendre quelques notes ici et là. Relevant aussi l'étrange apparition de cette femme rousse qui paraissait bien s'entendre avec le Général de brigade, Mustang. Grattant dans son petit carnet avec un petit crayon à papier, la journaliste se faufila vers la sortie, avec le plus gros des invités qui se retiraient.
Peu à peu , la salle se fit plus tranquille et le son de la musique sonnait plus clairement aux oreilles de ceux qui étaient encore présent. Le buffet en revanche paraissait vide et l'alcool un peu plus rare sur les plateaux. Mais la fête perdurera jusqu'à temps que tous s'en aillent.
•Notre Général et gouverneur du Sud était bien loin d'imaginer les paries qui se tramaient dans les esprits de la famille Armstrong, alors qu'il tendait la boisson envers Olivia qui l'acceptait non sans une légère surprise. Un sourire en coin des plus éphémères marqua ses lèvres et il inclina un peu son visage avant de concéder de sa voix tranquille.
• Vous savez comme moi qu'un Général ne révèle jamais ses méthodes.
Ce qui était assez vrai pour tout officier qui se voulait un peu tacticien ou bien pour simplement être efficace sur le terrain . Surprendre était un art important lors d'une bataille. Mais était ce bien une bataille actuellement qui se livrait ici ? Peut être.. Revenant sur Riza, cette dernière le corrigea légèrement sur son grade. Fichtre, il lui manquait encore des renseignements. Ce genre d'erreur n'était pas spécialement dans ses facultés, mais ne pas les reconnaître encore moins.
• Capitaine. Voila un grade que vous méritez depuis un moment. Vos états de services ne trompent pas, ni votre sérieux.
Daneel avait du respect pour ce genre de soldat, que l'on soit un homme ou une femme. Cependant, il n'entra pas dans la conversation qui concernait Mustang et pour cause. Nul ne devait savoir que cet homme et lui même s'étaient rapprocher pour travailler ensemble. Du pragmatisme ? Absolument.. Mais même Olivia n'en saura rien. Il était donc important de conserver cette froideur notoire entre les deux hommes et notamment à cause d'un élément... Un jeune Colonel qui brillait par son absence actuellement. Alors qu'il balayait un peu la pièce du regard, le Général Hawat notait les départs diverses... Cela sentait la fin de soirée à plein nez et il n'était pas un homme qui renonçait.. Aussi, il se tourna vers Olivia avec un air grave sur le visage.
• Aimeriez vous une danse ? Ou bien apprécierez vous un peu l'air frais ?
Parce qu'il ne savait pas si elle appréciait réellement dansé, aussi cela serait mal avisé de lui proposer quelque chose qui l'agacerait un peu plus. Tandis qu'elle venait de répondre à la famille du Major. Mais si elle décidait de sortir, il pourrait au moins sortir une cigarette. Car depuis son arrivée, il avait pris sur lui pour ne pas s'en griller une en douce. C'est seulement sur sa réponse.. et cette possible danse ou promenade, qu'il prendra congé de tous, afin de rejoindre son hôtel tardivement dans la nuit.
«Ne te trouve jamais en compagnie de quelqu'un aux côtés de qui tu ne voudrais pas mourir.»
Sam 14 Oct - 18:45
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Alexis Andersson
Je souris à cette demoiselle qui accepta de m’accorder cette dernière danse tout en l’entrainant sur la piste. J’avais capté les informations qu’il y avait à avoir dans cette soirée. La blonde semblait avoir un penchant pour bras d’acier. Et cela semblait être réciproque Mais il ne fallait pas qu’ils se mettent ensemble. Imaginer ces deux généraux au pouvoir ? Un véritable enfer. Mais il semblait que le flame alchimist, lui aussi coureur de jupons. Serait-il un rival sérieux ? Ou pourrais-je m’en faire un partenaire de chasse ? Mais où en étais-je ? A oui ! Le général Mustang semblait une source d’agacement pour ce démon des glaces. Cela pourrait mettre utile d’approcher cet homme. Mais pas ce soir. J’aurais bien d’autres opportunités de le croiser à Central. Autre information notable de la soirée, le généralissime semblait avoir le colonel Griffin à l’œil. Je me demande bien pourquoi ? Non, a vrai dire, je m’en fiche de ce qu’il peut arriver à cet alchimiste de glace. Il disparaitra avec les autres militaires de ce pays quand nous auront gagner. En gardant le sourire, je serrais la demoiselle contre moi, sentant la chaleur de son corps contre le mien. Mais je ressens aussi, dans son corps, qu’elle n’est pas particulièrement satisfaite de cette situation. Je continue malgré tout à me conduire en parfait gentleman. Il ne serait pas bon de se faire remarquer dans cette demeure.
- Je vous remercie d’avoir accepter cette danse et vous souhait un bon retour chez vous lieutenant.
La musique venait de s’arrêter, et il était temps de quitter les lieux, non sans prendre les dernières informations possibles de tout ce beau petit monde. En parfait gentleman, je baisa la main de ma cavalière avant de la planter sur la piste qui se désertait.
EVENT - UN INSTANT D'INSOUCIANCE - BAL DES ARMSTRONG Feat -
Alistair rit de la réponse de sa cheffe. Il salua au passage le Général Hawat, remarquant sa présence quand il donna à Olivia un verre.
Je suis sur que je finirai par vous manquer madame. Retorqua-t-il avec un sourire en saluant aussi cette dernière. Il remarque un petit sourire sur le visage de madame Armstrong, ce qui lui fit lever un sourcil. Il s'éloigna en compagnie de son oncle et Dorothéa qui continua à le taquine. Elle finit d'ailleurs par lui poser une question qui lui tira un faut air innocent.
Aller avoue Alistair, combien t'as d'armes sur toi ? T'as pas ta gunblade c'est sur, mais je parie que t'as tout un assortiment de couteaux planqués. Ricanna-t-elle, faisait rire Abraham aussi.
Je ne vois absolument pas de quoi tu parle, moi armé ici ? Mais qu'elle idée saugrenue. Retorqua-t-il avec de grands yeux horrifiés.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
Pas de Victoire sans souffrance, pas de liberté sans sacrifice.
Alistair parle en #318CE7
Sam 21 Oct - 20:35
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Riza Hawkeye
Un instant d'insouciance - Bal des Armstrong
Riza sourit poliment au compliment que lui fait le général Hawat sur son nouveau rang, hochant la tête sans dire un mot. Elle ne sait pas si elle mérite effectivement ce rang de capitaine, mais maintenant qu'elle l'a, elle fera comme d'habitude pour le justifier, à savoir toujours faire preuve d'efficacité dans son travail. En attendant, ce soir, elle est de repos, d'une certaine façon, donc elle en profite.
Elle secoue négativement la tête quand Daneel lui propose aimablement :
Aimeriez vous une danse ? Ou bien apprécierez vous un peu l'air frais ?
C'est gentil, merci, mais je vois le général Mustang qui revient de sa petite... entrevue. Et je me dois de rester près de lui, lui répond-elle avec un léger sourire. Cependant, si l'occasion se représente, j'accepterai avec plaisir une discussion sur le balcon.
Elle réserve en effet la danse pour Mustang, alors que ce dernier revient enfin et vient présenter ses hommages aux hôtes de la soirée. Bon, il ne peut s'empêcher de taquiner le général Armstrong, mais alors que Riza se prépare à lui marcher sur le pied pour le remettre sur les rails, le voilà qui prend appui sur elle avant de lui souffler à l'oreille :
Riza, ai-je pris la canne en sortant de la voiture ? je crains d'avoir un petit souci de taille.
Un coup d'oeil à sa jambe, et elle comprend aussitôt le problème. Elle hoche la tête et lui répond sur le même ton :
Oui, Roy, vous l'avez prise. Mais nous allons rentrer, afin que vous puissiez reposer votre jambe.
Se tournant vers les Armstrong et Daneel, elle s'incline poliment et leur lance :
Encore merci pour cette soirée. Le général Mustang et moi allons nous retirer, au plaisir de vous recroiser à l'occasion.
Puis, proposant son bras à Roy, elle l'attend sagement avant de l'embarquer vers la sortie, réceptionnant la canne au passage. Il est temps qu'ils rentrent, effectivement, mais Riza doit quand même reconnaître qu'elle est contente d'avoir pu passer une bonne soirée en compagnie de Mustang, même si elle est curieuse d'en savoir un peu plus sur la beauté rousse qui l'a accaparé quelques temps. Mais c'est au général de décider s'il veut lui en parler ou non.
La jeune fille ne semblait pas apprécier l’humour de la blonde vis-à-vis de major. Pourtant ce dernier avait ri à la probabilité de perdre la tête. Mais c’était parce qu’il connaissait la nature profonde de sa supérieure. Elle aboyait fort, mais ne mordait jamais sans raison. Sans compter qu’elle appréciait vraiment d’avoir Alistair sous ses ordres. Comme Miles et Buccaner, il était un de ses gardes fous. Il avait la force d’encaisser ses crises de rage et la patience nécessaire pour lui faire entendre raison. Alors, évidemment qu’il lui manquerait. Comment ça la blonde à un caractère similaire à celui d’un alchimiste d’état ? Comment ça les hommes qu’elle avait sous ses ordres étaient soumis aux mêmes angoisses que ceux du flame alchimist ? Non non non, vous vous faites des idées. Il n’en est rien. Elle n’est pas du genre à partir en expédition en solitaire ! … Ah ?! … Si en fait… Mais elle n’est pas du genre à s’attirer des ennuis ! Elle en a déjà assez avec Drachma. Et quand cela devient trop pénible pour elle, elle sort son épée. Elle n’est pas du genre à se faire prendre en tenaille par le premier imbécile. Ce dernier se retrouvera à ses pieds, dans une mare de sang. Vous voyez, elle n’a rien à voir avec cet opportuniste. Aux yeux de tous elle est une femme sanguinaire, sans cœur, sans attache, et entends le rester. Mais elle est aussi femme et entière. Son visage bien trop expressif trahi parfois les sentiments qu’elle cache au fond d’elle. D’ailleurs, un rictus disgracieux vint à perturber le visage de la reine des glaces lorsque l’alchimiste de flamme les rejoignit alors qu’elle s’apprêtait à répondre à la question de Daneel. Si bien que la capitaine répondit en premier. Cela accentua la frustration de la blonde.
Catherine se mis les poings devant la bouche pour cacher sa surprise face à ce quiproquo. Alors que madame Armstrong termina de dire au revoir à Alistair.
- Continuez de veiller sur ma fille.
Cette fois-ci, le maître des lieux, Philip Gargantos Armstrong, illumina son visage en saluant chaleureusement le jeune général.
- N’est-elle pas magnifique ? Hum… Cet homme n’a pas d’importance, vous le savez bien… Fils.
Il lui adressa un sourire qui incitait l’alchimiste de flamme à réchauffer le cœur de la reine des glaces, lui faisant comprendre que son cœur était toujours libre et qu’il aimerait bien l’avoir comme gendre.
Face à ce spectacle affligeant, son verre à la main, Olivia tourna les talons. Elle ne savait pas pourquoi, mais ces quiproquos l’indisposaient au plus haut point.
- Je vais prendre l’air, ça sent le soufre par ici…
Une manière de dire qu’elle ne voulait pas être en compagnie du flame alchimist. Et par la même, un message à Daneel, laissant entendre que s’il avait envie de fumer, il l’a trouvera sur le balcon. Elle lui tiendra alors compagnie pour les quelques instants qu’il restait de cette soirée.
∎ Localisation : sans doute en train de glaner des informations à gauche et à droite à central (aka « rendez-vous galants ») // jamais bien loin de sa fidèle seconde
∎ Fonction : alchimiste d'état
∎ Grade : général de brigade
Roy Mustang
little do they knowDirty, dirty boy, you know everyone is talking on the scene ; but they're not wispering about the places that you've been looks like you both can't keep your goddamn business clean
« Tout à fait... ravissante, je vous le concède. »
Une véritable rose épineuse, oui. Elle est piquante et tranchante. La personnification-même du tétanos. Mais tu sais aussi combien les carapaces sont importantes ici-bas, voire indispensables, et assurément que son être n'a pas résisté à cette tendance purement humaine. Tu la briseras un jour, tu le sais. Par contre, tu comprends à peine ce qu'elle baragouine, t'arrangeant toujours pour mettre de côté la douleur qui ne semble pas décidée à décroître. Sans doute encore un mot adorable et emplit d'amour. Une chose est sûre néanmoins: elle a de la chance que ce ne soit pas la grande forme, tu aurais poussé la taquinerie jusqu'au bout en temps normal. Tu n'es pourtant pas du genre à t'avouer vaincu, mais là, on dirait bien que ton corps se rappelle à ton bon souvenir. Le docteur Fletcher a pourtant dit que ça demanderait un peu de temps, mais il faut croire que rien ne va assez vite pour toi. Voilà qui est embêtant.
Tu n'es pas (tout à fait) un surhomme, Roy.
Et quand Riza acquiesce et donne son feu vert pour disposer, tu en ressens presque un soulagement : inutile de se donner plus en spectacle ici. La faiblesse te décrédibilise au plus haut point et s'il y a bien une chose que tu détestes, c'est que l'on puisse percevoir tes points faibles, aussi minimes soient-ils. Peut-être n'aurais-tu pas dû insister auprès de ton Capitaine pour venir ce soir, finalement. Pourquoi donc penser à ça maintenant ? c'est fait. Allons bon, Roy : elle aura au moins pu se détendre un peu et voir autre chose que les piles de documents s'accumuler sur vos bureaux respectifs. La courbette est effective.
« Madame, Monsieur, à très bientôt je l'espère. »
Aussi, tu saisis ce bras que la ravissante blonde te tend, ne rechignant aucunement devant ce geste salutaire, au contraire même : il faut dire que les contacts physiques entre vous se font rares. Et celui-ci, plus particulièrement, illustre parfaitement votre relation : elle est cette béquille permanente sans laquelle tu ne pourrais faire le moindre pas sans manquer de te rétamer au premier virage. Mais tu te garderas bien de l'avouer à voix haute, n'est-ce pas ? Alors tu avances, gardant le silence et profitant de la fraîcheur qui commence à se faire sentir : c'est vrai que tu as laissé ton manteau à la fille Ravenwood. Une œillade vers le balcon et tu te rends compte qu'elle n'y est plus.
Voilà qui est fâcheux.
Il faudrait d'ailleurs que tu penses à toucher un mot à Riza à son sujet. Peut-être pas maintenant, mais d'ici peu. Car il faut bien l'avouer : cette rousse t'intrigue. Pourquoi ? les raisons sont en fait multiples, mais nous y reviendrons plus tard. Hum, mon manteau.Admettons qu'elle pense à ramener ton manteau un jour ou qu'elle pense, même, à le confier à un autre convive qui te le rapporterait plus tard. Admettons. Heureusement qu'aucune affaire ne demeure dans les poches, tu aurais été bien embêté — les gants habillent tes mimines et la montre d'alchimiste d'Etat est bien au chaud dans la poche de ton pantalon.
Par contre, mon portefeuille est-il— hum. Grimace de douleur.
Tu oublies bien vite ce à quoi tu étais en train de penser et vous stoppe tous les deux quelques secondes, là, juste devant la voiture. Allez mon gars, on repart. ... alors oui, mais tu manques de te vautrer et de l'emporter avec toi : elle se retrouve entre la ferraille et ton corps — fort heureusement, tu as eu le bon réflexe de te retenir avec une main sur la carrosserie, évitant ainsi de l'écraser. Tu restes à la fixer, sourire narquois sur le visage — c'est amusant de voir comme la douleur semble s'estomper quand il s'agit de la taquiner. Vous êtes maintenant très proches l'un de l'autre, de quoi donner des idées aux invités passant également le seuil du manoir : le Général Mustang serait-il en train d'emballer le Capitaine Hawkeye ? allons, non, il n'en est rien — du moins, pas directement, hum. Oh putain mon gars, tu vas finir avec un flingue sur la tempe.
« Allons. Il suffisait de demander si vous souhaitiez un rapprochement, Capitaine. »
Pas de révolver ce soir, d'accord ? Tu tournes tout en dérision, Roy, c'est comme une arme. Bien entendu que la chute est de ton fait, mais tu préfères ne pas le voir comme ça. Une impulsion en arrière te permet de vous redresser tout deux — tant bien que mal — et de lui ouvrir la portière afin de lui permettre de monter... du côté passager. Non, sérieusement, s'attendait-elle à prendre le volant ?
« En voiture. N'attirons pas plus les regards. »
Hors de question de la laisser conduire et tu entends ses protestations, oui... mais tu finiras la soirée comme tu l'as commencée, en gentleman. Mal ou non, tu ne céderas pas. Et puis il n'y a pas à s'en faire, la route ne sera pas longue. Déjà que tu te maudis de ne pas lui avoir permis de passer une soirée plus longue... peut-être accepterait-elle de prendre un verre chez toi une fois que vous serez posés — oui, car lui proposer un verre en dehors serait assez malvenu étant donné que vous avez quitté la réception à cause de cette foutue jambe ?
Lui proposer ?
Allons, il faut les mots et pour être honnête, tu ne les as pas vraiment là — avec les autres, ça filerait sans doute, mais pas avec elle. Après tant d'années passées ensemble, vous ne vous êtes encore jamais réellement côtoyés en dehors du travail — la faute aux grades ou à autre chose, allez savoir. Et il faut avouer que le côté rigide de Riza a ce don pour te pousser à réfléchir deux fois avant d'agir lorsqu'il s'agit... de détente (pour dire vrai, tu ignorais qu'elle en était capable jusqu'à ce soir). Cette froideur, tu aimes pourtant parfois jouer à la braver, aimant la surprendre par quelques gestes, voire quelques paroles... et si ses joues prennent rarement des tons vermeils — les autres femmes que tu côtoies, rougissent, en général, plus facilement —, tu vois bien dans sa gestuelle qu'elle n'est pas en reste. Lui faire baisser sa garde est tellement compliqué — et sans doute te mets-tu aussi des barrières sans même en avoir ouvertement conscience.
Alors tu lui jettes quelques regards espacés, les joues sans doute très légèrement rosies, tandis que tu t'installes plus confortablement au poste de conduite et que vous prenez la route.
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