•Cela faisait quelques jours que Hugh était sur Central et qu'il avait rencontré Riffel. Il allait devoir faire son rapport en repartant dans le nord. Mais étonnement, notre mercenaire n'était pas si pressé que ça. En effet, le froid ne semblait pas être le fort de notre jeune homme. Cependant, il n'aura guère le choix, s'il ne désirait pas prendre le risque de se faire intercepté le message et ennuyer le Général Armstrong. Le ciel était dégagé au dessus de la capitale et comme il n'avait pas grand chose à faire, Hugh eut la bonne idée de rejoindre le petit café qu'il avait l'habitude de fréquenté depuis qu'il était sur les lieux. Un endroit calme et qui abritait peu de militaire. Une bonne chose pour le gamin, qui préférait ne pas trop attirer l'attention. Marchant tranquillement dans la rue pour s'y rendre, Hugh ne portait aucune arme en apparence, son fusil étant caché sous le lit dans la chambre de son hôtel. Les mains plongés dans les poches dans le manteau chaud qu'on lui avait offert, il paraissait néanmoins un peu déteindre dans le paysage avec ses longs cheveux sombre. Ses origines avec Xing ne pouvait pas être feint.. La démarche tranquille donc, Jamis entra dans le café non sans saluer le tenant des lieux d'un hochement de tête. En s'approchant du comptoir, il lui demanda simplement s'il avait un quelconque courrier pour lui. Ce à quoi le barman lui tandis un courrier en particulier. En l'attrapant, Hugh nota son aspect et surtout l'écriture à l'arrière. Tout en remerciant l'homme il lui commanda un café et de quoi manger un peu.
Allant prendre sa place habituelle, vers le fond de la pièce, notre mercenaire défit son manteau afin d'être un peu plus à l'aise. La lettre reposait encore close, sur la table. La matinée débutait à peine dans les rues de Central et peu à peu les gens se manifestèrent , tous se rendant à leur occupation. Le soleil était désormais bien jaune dans un ciel ou les nuages paraissaient rare. Autant dire que la journée promettait d'être plus ou moins réchauffé, bien que le vent rappelait encore un peu l'hiver agonisant. Lorsque le serveur arriva vers Hugh, il lui tendit son café et quelques toasts avec un peu de confitures et du jambon. De quoi se remplir la panse pour une journée de patience. A ce moment là, Jamis était loin d'imaginé qu'il serait interrompu par quelqu'un...Pourtant, après ce moment agréable, tout en lisant la fameuse lettre, c'est de bonne humeur qu'il quitta le café pour marcher tranquillement dans la rue piétonne. L'ambiance était paisible, et il esquiva simplement deux gamins qui jouaient avec une balle. Un jeu qui lui rappelait sa propre enfance dans l'orphelinat de l'Ouest.
Un instant où il baissa plus ou moins sa garde, car il ne sentit aucune présence le suivre... Il s'éloignait tranquillement, prenant une artère peu fréquenté, comme voulant éviter les gros passages. Il faut dire qu'à cette heure ci, pas mal de camions de livraisons faisaient le apparitions. Les mains dans les poches de son manteau... Ses doigts caressèrent un couteau qui ne le quittait jamais en de pareil moment. Une arme juste au cas où. Surtout dans un endroit qu'il ne connaissait pas nécessairement. La capital qui plus est. Au fond de son esprit, le gamin repensait plus ou moins à la lettre. C'est vrai qu'il y avait un moment qu'il ne lui avait pas rendu visite.. ni même écrit réellement. Avec toutes ces histoires, Hugh se rendait compte qu'il avait un peu négligé le seul lien qui le retenait encore à l'ouest. Son air se fit un peu plus grave au fur et à mesure de sa promenade. Bientôt, le jeune homme se retrouvait plus ou moins seul dans cette ruelle qui menait non loin d'un parc qu'il aimait bien arpenter.
•Tleilax•
Sam 17 Fév - 18:16
∎ Messages : 4
∎ Date d'inscription : 04/02/2024
Alexander Bloom
La journée s'annonçait comme étant relativement calme et ensoleillée, peu à peu l'hiver laissait sa place à la saison préférée d'Alexander : le printemps. Sur lui, l'hiver froid et monotone avait la fâcheuse tendance à saper son moral ce qui limitait ses envies de sorties et ses interactions sociales, car, tel un ours, il n'avait qu'une seule envie, celle de rester au fond de son lit. Le soleil brillait haut dans le ciel, c'est pour cela que le chasseur de primes alla passer du bon temps dans un des parcs de central. L'estomac vide, car la faim ne s'était pas encore manifestée, c'est d'un rendez-vous avec la nature et son air pur qu'Alexander alla se régaler. N'étant pas natif de Central, mais de Resembool, cela ne faisait qu'une petite semaine qu'Alexander avait mit les pieds à la capitale. Son unique but était de découvrir ce qu'elle avait à proposer et à voir un peu l'ambiance générale générée par ses habitants. Tout ça pour dire que le jeune homme ne savait même pas le nom de ce parc dans lequel il venait de mettre les pieds, mais il n'osait pas demander cette information aux passants, car il n'avait pas envie de montrer qu'il était un touriste. Son but, en bon chasseur de primes, c'est de se fondre dans la masse et de se faire oublier bien qu'il portait un costume coûteux avec un haut-de-forme tous deux d'un blanc immaculé. A la rigueur, au premier regard, on pourrait croire que cet homme ne manque pas d'argent ou qu'il puisse être un noble à l'allure hautaine... Que nenni ! Bien au contraire, Alexander est un type carrément sympathique qui est juste chasseur de primes pour s'amuser et voyager.
Alors qu'il s'avança au fur et à mesure dans cet espace verdoyant où la majorité des adultes se détendaient et les enfants s'amusaient, il passa devant un petit panneau rouge qui attira son attention. Il n'avait jamais vu ça, les gens sont tellement civilisés et respectueux qu'ils ont même des sacs-poubelles offerts pour les besoins de leurs amis canins. Des chiens... Le chasseur de primes s'arrêta net. Alexander décida d'observer attentivement ce qu'il y avait autour de lui, car s'il y a bien un animal qui le terrifie, à cause d'une foutue cicatrice à la jambe, ce sont bien les chiens.
Premièrement, il voyait un petit-enfant blond, armé d'une pelle, qui jardinait sous le regard de ses parents. Il semblait planter des graines puis les arrosait. Le chasseur de primes se demandait si ce n'était pas interdit de faire cela dans un lieu public, puis il haussa les épaules, ce n'est qu'un enfant qui s'amuse après tout. Ensuite, il voyait un homme torse-nu au physique bien travaillé, ses tablettes de chocolat prouvaient cela, qui faisait de l'exercice. Un tel corps était beau à voir, bien qu'Alexander laisse volontiers les femmes se régaler de telles tablettes. Chez lui, la première réaction fut un peu de jalousie, car il était un peu rouillé, ne faisant pas souvent de l'exercice pour s'entretenir, mais il lui manquait clairement de la motivation.
Alexander leva les yeux au ciel, prit une profonde inspiration, puis en regardant la valse des feuilles d'arbres qui dansaient avec le vent, il soupira sans vraiment savoir pourquoi. Ne voyant pas de chiens, il commença sa lente promenade et continuait d'observer les environs ainsi que les occupations des gens. Il vit alors une dizaine d'enfants, dont une équipe était rouge et l'autre bleue, dirigée par deux arbitres adultes qui jouaient au cricket. C'était probablement une classe d'élèves. Soudain, un bruit terrifia le chasseur et il s'arrêta net. Un chien avait aboyé ! Et pas très loin ! Le regard paniqué Alexander commença à sonder du regard les environs pour trouver l'animal. L'animal aboya à nouveau, mais moins intensément que la première fois. Il vit alors à quelques dizaines de mètres une femme qui agitait son ombrelle en appelant à l'aide, elle semblait furieuse et paniquée. Alexander courut donc dans sa direction et en se rapprochant d'elle, il découvrit peu à peu le petit lac qui était au centre de ce parc. Au bord de la rive, ne sachant pas nager, son enfant pleurait et pointait du doigt son chien qui était en train de se noyer avec un frisbee en train de flotter à côté de l'animal.
Le cerveau d'Alexander prit soudain le contrôle automatique de son corps. Heureusement, dans la précipitation, il n'oublia pas de se déshabiller de son costume onéreux, car cela le rendrait furieux s'il le salissait. C'est alors qu'il vit un homme qui avait les mains dans les poches qui devait être plus ou moins âgé de la vingtaine, à l'allure respectueuse et tranquille. Son regard bleu lui inspira confiance, bien que ce soit un parfait inconnu, le chasseur lui confia sans hésiter son costume, son chapeau, et se jeta à l'eau.
Quelques minutes, plus tard, Alexander avait presque réussi sa mission, il avait réussi à se rapprocher de l'animal et du frisbee, il lui restait à faire le retour. C'est à ce moment-là qu'Alexander attrapa le jouet en plastique et le balança tant bien que mal vers le petit garçon en larmes. La mère et l'enfant semblaient soulagés de voir un héros sauver leur chien...
- Hahahahaha !
Alexander, au beau milieu de l'eau, se fendit alors la poire. Il fit alors un odieux geste envers cette pauvre famille : un bras d'honneur !
- Allez vous faire foutre, j'aime pas les clébards ! Démerdez-vous ! Hahahahaha ! Dit-il alors qu'il commençait à revenir en nageant le plus sereinement du monde.
Lun 19 Fév - 17:37
∎ Messages : 74
∎ Date d'inscription : 21/07/2022
∎ Fonction : Mercenaire
Hugh Jamis
PRINTEMPS - 1916
•Alors que Hugh marchait tranquillement dans le parc, il ne s'était certainement pas attendu à ce retrouver avec des habits dans les bras, alors qu'un peu plus loin, un chiot n'arrivait pas spécialement à nager au milieu de ce petit lac. Son regard se porta sur les habits qui n'avaient rien de très ordinaire. Du moins au touché en tout cas, cela avait l'air de très bonne qualité. Avant même qu'il n'ouvre la bouche, le type avait déjà plongé et tentait de rejoindre l'animal, tandis que l'enfant pleurait encore sur la berge, retenu par sa mère visiblement très inquiète. Mais alors que tout le monde s'attendait à ce que l'homme attrape le chiot, il récupéra plutôt le jouet, pour le balancer un peu plus loin dans l'herbe, en direction du gosse. Puis hilare, il parut se moquer d'eux tout en leur faisant un geste peu coutumier. L'enfant pleura de plus belle et la mère plus inquiète encore se mit en colère face à cet odieux personnage. Pendant ce temps, le pauvre chiot ne parvenait plus à garder la tête hors de l'eau et finit par couler. Le visage de Hugh devint de plus ne plus grave devant cette scène pour le moins aussi étrange qu'injuste. Le type n'avait pas encore regagner la berge, que le jeune mercenaire laissa tomber les fringues à moitié dans la flotte, pour retirer ses chaussures et le manteau chaud, pour plonger à son tour dans l'eau. Bordel que c'était froid !
Revenant à la surface, Hugh ressemblait un peu à une méduse, avec tout ces cheveux qui se répandaient autour de lui, malgré son attache à cheveux. Tâchant d'oublier la froideur de l'eau, le gamin fit de son mieux pour gagner l'endroit ou le chiot avait piquer du nez... Ce n'était pas un très bon nageur, étant originaire de l'ouest, il n'avait pas spécialement connu les grandes étendues d'eau.. Néanmoins son père adoptif avait pallié à ce genre de souci, pensant que plus tard cela lui serait utile. Il n'avait pas si mal vu en fin de compte. Bien que, Hugh avait détester ses leçons de nage... Une fois sur place, il prit une bonne inspiration avant de plonger dans cette eau vaseuse, fermant bien la bouche pour ne pas aspirer quoi que ce soit.. De ses mains, il se mit à chercher le chiot, jusqu'à sentit des poils entre ses doigts. Rapidement, le gamin attrapa quelque chose d'un peu pelucheux et inerte, avant de pousser fortement avec ses jambes pour revenir à la surface. Il était temps car ses poumons étaient en feu ! Son regard se porta alors sur ce qu'il tenait et reconnu le jeune chien. Ce dernier ne bougeait pas.. Du mieux qu'il put, il nagea sur le dos pour rejoindre l'enfant et sa mère et reposa le corps du chiot. Puis il se hissa sur la terre ferme pour venir faire du bouche à bouche envers l'animal inerte. C'est au bout d'une longue minute, sous les yeux attentif et larmoyant du gosse, qu'enfin, le chiot s'anima en remuant un peu la queue et crachotant de l'eau.
Soulagé, Hugh lui caressa un peu le poil et se redressa alors que la mère le comblait de remerciement. Le chiot en profita pour se remettre sur ses pattes et s'ébroua.. Rajoutant de l'eau sur le mercenaire qui n'en avait pas besoin de plus pourtant. Il s'excusa auprès de cette petite famille et tenta d'essorer un peu ses cheveux.. puis sa vestes et sa chemise. Tout en se faisant, il regarda alors ou était l'autre gars, tandis que la mère repartait avec son gosse et le chiot. Ils avaient eu assez de sensation forte pour la journée. Le jeune Jamis en revanche, claquait des dents, ignorant encore qu'il avait mal relâché les fringues du farceur de mauvais goût. Secouant encore ses affaires, le mercenaire regagnait l'endroit où il avait laisser le manteau et les bottes...
• Fichu journée....
Il détestait avoir si froid.. et encore une fois, un long frisson se fraya un chemin dans tout son dos...Un dos nu à présent, dévoilant des marques de fouets.
• ça vous en coûtait tant que ça de sauver ce chiot?
Accueil
