Riffel avait eu une journée épuisante. Il était partit du sud par le train la veille et était arriver à Central le matin même. Le voyage en train s’était passé sans trop d’encombre, à quelques détails près. Ce fut la matinée qui s’avéra compliquée. Trouver l’hôpital pour passer la visite médicale. Cette dernière ne fut pas une partie de plaisir non plus. Etre regarder sous toutes les coutures par des étrangers est plutôt dérangeant. Mais il avait pu obtenir des renseignements supplémentaires.
A présent, il était sorti de ce bâtiment qui sentait les produits désinfectant. L’odeur n’était pas dérangeante en soit, une fois que l’on s’y habitue, elle devient même agréable. Le problème de ce lieu était la quantité de personne qui circulait dans les couloirs. Il y en avait de partout, devant, derrière, à droite, à gauche. Certains avançaient lentement, quand d’autres courraient presque. Sans parler de ceux qui parlaient fort. Une véritable agression sensorielle. Riff sortit de ce lieu tremblant.
Il resta un moment à l’extérieur, adosser au mur du bâtiment avant de se mettre à déambuler au hasard des rues. La nuit commençait à tomber, accompagnée d’une légère fraicheur. Certes, la fraicheur n’avait rien à voir avec le froid du désert, mais elle contrastait avait la douce chaleur de la journée. Le jeune commençait à frissonner, mais n’avait rien de plus que son vieux manteau pour se protéger du froid. Sans parlé qu’il n’avait nulle part où dormir et qu’il n’avait rien avalé depuis qu’il avait quitté le quartier militaire de Dublith, la veille en début d’après-midi. Ce dernier point ne l’inquiétait pas de trop. Il avait l’habitude de ne pas manger. En revanche, passer une nuit exposée, était plus problématique.
Les parcs qu’il trouvait sur son chemin étaient tous fermés pour la nuit. Et il ne trouva pas d’autres endroit boisé. Épuisé par sa journée riche en émotions, les yeux plein de larme de ne pas trouver un endroit sécurisé pour passer la nuit, Riffel ne vit pas un individu qui s’était arrêté juste devant lui et lui rentra dedans.
- Je… Je m’excuse…
Bafouilla-t-il, tremblant, de froids et de peur, de la tête aux pieds.
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Nathaniel Wynston
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Tu n’as pas vraiment envie d’être ici, mais tu n’as pas le choix. C’est tout de même le dernier endroit où l’armée te chercherais. Directement sous leur nez. Tu ne serais pas assez bête pour te trouver dans LA ville où l’armée a élu domicile le plus clair de son temps. Le QG est situé ici après tout. Donc tu ne serais pas assez stupide pour t’aventurer dans les rues de Central. Et pourtant, tu t’y trouve bien. Malgré toi. Parce que tu as une livraison à y faire. Tu aurais bien refusé, mais vu que tes clients savaient déjà que tu étais recherché et qu’ils ont eu une certaine compassion pour toi, ils ont décidé de te payer le double du montant initial. Généreux de leur part et, voyant leur effort pour que tu leur rendre se service après qu’ils t’aient hébergé pendant quelques jours chez eux, tu n’as eu d’autre choix que d’accepter. Une habitude que tu devrais absolument perdre. Être trop généreux et accepté les contrats qui sont extrêmement payant, mais qui mettent ta vie en danger. Tu as trop un cœur d’or et, parfois, les gens en abusent peut-être un peu trop. Pour ce que tu en sais, la mission que tu es en train de faire pourrait tellement être un piège. Mais tu as décidé de leur faire confiance. Peut-être le regretteras-tu ou peut-être pas. Tu n’en sais rien pour l’instant, mais tu avais besoin de cet argent. Alors oui, te voilà à présent en train de marcher dans les rues de Central, un sac sur l’épaule avec…. Tu ne sais vraiment pas. Tu n’as pas regardé ce qu’il y a à l’intérieur, mais le sac est assez léger. Tu as simplement une adresse où tu dois te rendre et tu pourras ensuite repartir de cette ville au plus vite. Et alors que tu t’arrêtes pour regarder à nouveau le plan pour trouver ton chemin, quelqu’un te rentre dedans et tu te retourne rapidement, un peu craintif de savoir sur qui tu seras tombé. Tu vois alors un jeune homme qui bafouille des excuses. Et le regardant un peu plus attentivement, tu le vois un peu trembler sans vraiment savoir pourquoi. Il est vrai qu’il fait un peu froid aujourd’hui donc tu ne saurais vraiment le pourquoi de ses tremblements. « Tu vas bien ? » Demandes-tu tout de même. Parce que c’est plus fort que toi. Il a l’air assez jeune et peut-être est-il perdu ? Si c’est le cas, tu l’aideras certainement, mais bon. Tu préfères tout de même t’en assurer avant de faire quoi que ce soit.
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Jeu 12 Jan - 16:54
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Riffel Hotchkiss
Riffel écarquilla les yeux à la réaction de l’Homme. Il s’attendait à le voir s’énerver, lui hurler dessus voir chercher à le battre. Mais rien de tout cela. Il lui avait juste posé une simple question. En prévision de la réaction de l’homme, il avait monté ses bras devant son visage. Il les baissa quand il entendit la voix calme de son interlocuteur.
- Ou… Oui….
Répondit-il sur un ton qui laissait entendre le contraire. Il tenait fermement dans sa main le papier où le docteur Fletcher avait noté une adresse. Il avait glissé l’enveloppe sous sa chemise. Elle lui avait dit de l’ouvrir lorsqu’il serait seul dans un endroit calme. Ce qui n’était pas encore le cas. Il avait pas mal trainé en route, c’était pour cela qu’il n’escomptait plus trouver ce « foyer » ouvert à cette heure-ci et avait cherché en vain un espace boisé pour se réfugier. Mais il n’avait pas d’endroit où se réfugier et le froid était bien trop mordant pour rester dehors. Sans parler de la faim qui le tiraillait. Il avait donc décidé de tenter sa chance au foyer malgré l’heure. Au pire, il trouvera bien une place sous un porche.
- Je… Je cherche cet endroit…
Osa-t-il finalement en montrant l’adresse inscrite sur le papier. Le jeune homme était si peu habitué à la ville qu’il ne savait pas comment s’orienter. Il avait bien vu quelques numéros sur les façades ou des noms à l’angle des rues. Mais il ne savait pas à quoi cela correspondait. Dans ses conditions, comment pouvait-il trouver une adresse ? Il essayait de contrôler ses tremblements pour permettre à l’homme de lire. Le froid était si piquant pour un petit gars du sud qu’il lui était difficile de le supporter avec une tenue aussi légère. Le Général Hawat ne l’avait pas prévenu que le climat de la capitale était bien différent de celui du sud.
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Le voyant se protéger le visage alors qu’il s’excuse, tu comprends qu’il n’a peut-être pas eu la vie facile ? Tu n’en es pas sûr, mais tu te souviens un peu de ton enfance et comme cela a été dur de t’en sortir. Surtout à l’orphelinat qui était beaucoup plus un enfer qu’autre chose. Peut-être a-t-il eu une vie similaire, mais tu ne peux pas en être sûr. Tout ce que tu sais, c’est qu’en le voyant faire ce geste, tu repenses à ton enfance et tu ne peux t’empêcher de te voir en lui. Et puis, tu remarques ce qu’il porte et cela te rend un peu triste de voir le peu de couverture qu’il porte alors que la fraicheur se fait complètement ressentir dehors. Toi qui es habitué à ce genre de climat, il n’a pas l’air d’en être la même chose pour ce jeune garçon. Tu prends un peu pitié de lui et retire alors ta propre veste qui te tiens au chaud. Tu as toujours ton pull en dessous qui pourra te tenir chaud encore quelques temps et puis, une fois que tu auras aidé ce jeune homme, tu reprendras ta veste et voilà. Tu la dépose alors sur ses épaules doucement, pour ne pas l’apeurer encore plus que ce qu’il a l’air d’être. « Tu n’es pas d’ici, n’est-ce pas ? » Dis-tu en essayant de lui sourire amicalement. Et il n’a pas vraiment besoin de te répondre vu la question qu’il t’a posé quelques seconds avants. L’endroit qu’il cherche, tu la connais bien. Toi qui as vécu ici pendant les premières années de ta vie. Jusqu’à ta désertion. Et rien n’a vraiment changer dans cette ville depuis. « J’allais justement dans cette direction. » Dis-tu alors que c’est complètement un mensonge. Mais il n’a pas besoin de le savoir. « Et j’insiste que tu gardes ma veste jusqu’à ce que nous arrivions à destination. Il fait froid et tu ne portes presque rien. » Dis-tu en fronçant un peu des sourcils et en le regardant à nouveau de la tête au pied. Le pauvre, vraiment. Il va devoir se trouver d’autres vêtements parce que sinon, il ne tiendra pas longtemps. Et puis, tu as vraiment pitié de lui. Parce que vraiment, il te fait tellement penser à toi lorsque tu étais jeune. Aussi fragile, même si tu essayais de montrer le contraire. Jusqu’à ce que tu entre dans l’armée ou tu as appris tout ce que tu sais aujourd’hui. Ça t’a bien aidé, mais il y a aussi eu des bas pendant ton séjour dans cet enfer. Au jourd’hui, tu préfères largement offrir tes services à ceux qui en ont besoins que de t’en prendre à des innocents. « Que viens-tu faire dans un endroit pareil aussi loin de chez toi ? » Demandes-tu sans vraiment t’en rendre compte au début. Et puis, tes paroles finissent par monter à ton cerveau. « Si tu veux bien en parler. Sinon, on peut faire le chemin en silence. Comme tu le sens. » Dis-tu maladroitement. Toi qui n’a jamais été intéresser de savoir la vie d’autrui, tu es un peu curieux sur ce jeune homme qui te rappel ton enfance.
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Mar 14 Fév - 17:49
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Riffel Hotchkiss
Alors qu’il tenait toujours le bout de papier où l’adresse du foyer était indiquée, Riffel fut surpris de voir l’homme enlever son manteau. Il se demandait s’il était bête au point d’accepter d’avoir froid pour… Dans quel but d’ailleurs ? Il ne le comprit que lorsqu’il sentit la chaleur du vêtement sur ses épaules. C’était donc pour lui ? La veste était bien trop grande pour lui. Les épaules étaient tout d’abord bien trop larges. Dans chacune des manches il aurait pu glisser ses deux bras en même temps. Il n’enfila donc pas les manches, maintenant la veste fermée par les pans de l’intérieur. La veste lui tombait jusqu’aux mollets. Il avait vraiment l’air d’un fil de fer empaqueter de la sorte. Mais c’était peut-être mieux que de ressembler à un épouvantail. Il le remercia timidement, en rougissant avant de secouer la tête et d’ajouter.
- Je viens du sud…
C’était vraiment une aubaine pour le garçon que de tomber sur quelqu’un qui connaissait l’adresse du foyer dont le docteur Fletcher lui avait donner l’adresse. Depuis son arrivé dans la capitale, il était tombé sur des personnes qui l’avait aidé sans rien demander en retour. Il commençait petit à petit à reprendre confiance dans le genre humain. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas quelque doute à certains moments, comme une petite réminiscence.
- Je… Je suis venu pour m’engager dans l’armée… Pour devenir Alchimiste d’Etat.
C’était assez difficile à croire vu qu’sa corpulence actuelle et son manque cruel de repaire. Il était même parfois difficile de croire qu’il n’avait jamais quitté le territoire d’Amestris depuis sa naissance tant il ignorait beaucoup de chose. Il faut dire qu’il avait grandi dans des bulles hermétiques. Ses seuls contacts avec l’extérieur n’avaient pas eu un grand succès. Pourtant, depuis peu, il avait des « papiers » qui attestaient de son identité. C’était comme une seconde naissance lui qui ignorait le jour de la sienne. D’ailleurs, si on lui demandait ce qu’était un anniversaire… Il ne saurait pas répondre. A l’orphelinat, on lui annonçait juste qu’il avait pris un an de plus. Ce n’était jamais à la même date, mais toujours à la même période : après la saison des tempêtes de sables. Il savait donc que quand les tempêtes de sable se faisaient moins fréquentes, il avait un an de plus.
Il s’était mis à marcher tout en parlant, suivant l’homme.
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Regardant le jeune homme à tes côtés, tu secoues un peu la tête lorsqu’il te dit venir du sud. Mais bien sûr. Tu aurais dû t’en douter. L’endroit le plus chaud. Il allait donc avoir quelques surprises ce gamin. Tu espère simplement qu’il s’y fera vite sinon, le pauvre quoi… Et puis, sa prochaine réponse te fige un cours instant. Il venait ici pour s’engager dans l’armée ? Étais-ce vraiment une bonne idée ? Malheureusement pour toi, tu ne peux pas dire grand-chose sans dévoiler qui tu es vraiment. Parce que s’il veut s’engager dans l’armée, c’est qu’il est de leur côté. Du coup, tout ce que tu diras pourrait très bien être mal prit. Tu te contente donc d’hocher la tête et d’afficher un visage impassible. Mais lorsqu’il mentionne les Alchimistes d’États, ton regard s’assombrit un tout petit peu. « Tu es sûr que c’est une bonne idée ? » Demandes-tu malgré toi. Tu n’as pas envie de paraitre mal poli et hostile, mais après ce que tu as vu des Alchimistes d’États, tu ne leur accorde absolument aucune confiance. Pas après le massacre qui a fait l’objet de ta désertion. C’était peut-être des ennemis, mais ils n’ont pas mérité de finir ainsi sans pitié. Si seulement quelqu’un pouvait les arrêtés... Mais tu ne sais pas trop comment. Enfin bref. « Je m’appelle… Alex… » Dis-tu peut-être un peu trop maladroitement. Parce que tu n’as pas vraiment envie de donner ton véritable prénom si ce jeune homme veut rejoindre l’armée d’Amestris. Des plans pour qu’il te connaisse déjà, rien qu’avec ton prénom. Tu ne sais pas ce qu’il sait sur l’armée et tu n'as pas trop envie de le savoir sur le coup. Il est un peu trop jeune pour que tu ne te battes avec lui. Et s’il sait qui tu es vraiment, ce sera inévitable. Tu devras l’empêcher de te faire capturer. Même s’il a l’air un peu faible, ce n’est peut-être qu’une façade. Tu ne sais pas trop. Et au vu de comment l’armée utilise leur moyen, tu dois maintenant rester sur tes gardes.
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Dim 12 Mar - 23:56
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Riffel Hotchkiss
Riffel nota que son interlocuteur avait tiqué sur un point. Il se doutait que c’était sur celui concernant l’armée. Il savait que cette institution n’était pas aimée par la majorité de la population. Et encore pire pour les Alchimiste d’Etat. Ainsi, la question de l’homme ne le surpris pas le moins du monde. Il baissa la tête, comme s’il était responsable des erreurs militaires dont il ignorait tout.
- Ce n’est pas comme si j’avais le choix… Que puis-je faire d’autre ?
Il se voyait mal lui expliqué que de toute façon il avait été élevé pour devenir alchimiste d’Etat. Il était pourtant simple de comprendre qu’en le voyant, il ne pourrait pas survivre sans l’armée.
- Je sais que l’armée n’est pas très appréciée… Je cherchais aussi à l’éviter avant… Mais certains militaires sont plutôt gentils.
Le gamin releva la tête vers son interlocuteur et lui sourit. C’était un sourire un peu crisper pour cacher une certaine appréhension. Il n’avait pas oublié qu’une aide, quel qu’elle soit, était payante.
- Le… Le général Hawat ma donné un pantalon neuf, à manger et… des papiers d’identité… C’est comme ça qu’il a dit que ça s’appelait… Je n’ai plus besoin de me cacher de tous maintenant… Mais…
Il baissa à nouveau la tête. Comme s’il avouait une grosse bêtise alors que l’instant d’avant il avait témoigné une certaine fierté d’avoir retenue une leçon.
- C’est plus compliqué que ce je croyais… Les villes sont très grandes… Et je ne comprends pas encore tout… Mais je vais vite apprendre, vous verrez. J’y arriverai
Les paroles du gamin étaient pleines de convictions. Il ne voulait pas que cet homme se sente obligé de lui apprendre quoi que ce soit. Il avait bien compris qu’il n’aimait pas l’armée. Alors il ne voulait pas le mettre dans une situation délicate.
- Si cela vous embête de m’accompagner, je le comprendrai… Ne vous sentez pas obligé de m’aider. Je peux comprendre que vous détestez l’armée. Je ne connais pas vos raisons, mais elles sont sûrement fondées. Et puis… Je n’ai même pas de quoi vous payer pour votre aide…
Enfin si. Il avait de l’argent sans le savoir puisqu’il n’avait pas encore ouvert l’enveloppe que lui avait donné le docteur Fletcher. Et sinon, il avait ce que son maître lui avait enseigné. Mais il se refusait de payer de la sorte s’il pouvait l’éviter.
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Tu restes un bon moment à être crispé, mais tu continue d’avancer tranquillement en suivant ce jeune homme. Il a vraiment l’air d’un enfant et tu es vraiment désolé pour lui qu’il veuille absolument rejoindre l’armée. Un autre innocent qui deviendra un pion, mais tu ne peux pas lui dire exactement le pourquoi du comment il ne devrait pas vouloir rejoindre ce troupeau d’assassin sanguinaire. Parce que c’est ce qu’ils sont à tes yeux. Depuis le massacre d’Ishbal, tu ne les vois plus autrement. Comment pourrais-tu les voir pour autre chose que cela ? Ils ont tué des gens sans même broncher et cela, tu trouves que c’est impardonnable. Oui, c’étaient des ennemis, mais ils s’étaient rendus. Ils auraient dû être emprisonné au lieu d’être tué. C’est comme cela que tu le vois, mais l’armée l’avait vu autrement. Voilà pourquoi tu avais donc déserté. Mais ce jeune homme n’a pas vraiment besoin de le savoir. Tu espères simplement qu’il verra par lui-même que l’armée n’est pas un endroit sain. Tu l’écoutes alors parler et tu n’as qu’une envie ; soupirer un bon coup et lui faire part de tes pensées sur eux. Et puis, tu te figes complètement lorsqu’il parle du général Hawat. Il est encore là celui-là ? Et toujours au même poste ? Cela fait tellement longtemps que tu ne l’as pas vu. Depuis ta désertion à vrai dire. Il est l’une des raisons que tu as quitté ton poste. Le voir être aussi sans pitié t’a laissé un arrière-goût désagréable dans la bouche et tu as préféré partir que de faire une bêtise encore plus énorme. « Ne t’inquiète pas pour l’argent. Je ne t’en demande pas du tout. » Dis-tu tout en reprenant tes esprits. Et puis, une partie de ce qu’il a dit te fait tiquer. « Te cacher ? Pourquoi aurais-tu eu besoin de te cacher ? » Demandes-tu par curiosité. S’il devait se cacher auparavant, pourquoi rejoint-il l’armée alors ? N’est-il pas recherché ? Cela t’intrigue grandement et te laisse un peu perplexe. Qui est donc ce gamin ? Tu as maintenant pleins de questions en tête, mais tu n’auras surement pas le temps de tous les posés. Enfin… on verra bien…
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Dim 30 Avr - 11:43
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Riffel Hotchkiss
Riffel eut l’impression de se prendre une averse de grêle sur la tête. D’autre auraient comparé cet effet à une douche froide. Mais le gamin ignorait encore à quoi ressemblait une douche. Au pire, il pouvait imager par le fait de se renverser sur la tête, un bac d’eau gelée. Alex n’attendait pas d’argent… Alors il attendait forcément autre chose. Riffel se mis à trembler. Sous le manteau trop grand de cet homme, le gamin s’attrapa les bras pour tenter de se maitriser. Il avait cessé de marché sans même s’en rendre compte. Il resta quelques instants ainsi avant d’enlever le manteau de sur ses épaules et de le tendre à son propriétaire.
- Je… Je vous remercie pour votre aide… Je vais m’en sortir maintenant…
Riffel tremblait comme une feuille. Le froid n’y était pas étranger, mais la peur en était la plus grande responsable. D’ailleurs, si l’ancien militaire regardait attentivement le petit bonhomme qui se trouvait devant lui, et qui tentait désespérément de lui rendre ses affaires pour ne rien lui devoir, il pourrait constater cette peur dans le regard de Riffel. Le gamin n’attendait qu’une chose, que l’homme, qui lui avait dit s’appeler Alex, reprenne son bien pour s’enfuir. N’importe où. Il trouverait bien un coin où se cacher. Au pire, il retrouvera son chemin lorsque le jour se sera levé. Mais il comprit qu’il devait d’abord répondre à l’interrogation de son interlocuteur.
- Co-comme je v-vous l’ai d-dis… Je-je n’a-n’avais p-pas de-de pa-papiers… Sans… Sans papier le général Hawat voulait me mettre dans une cage… Mais il… Il m’a trouvé dans ses documents et m’a donné des papiers !
Riffel avait tout de même noté que le nom du Général Hawat avait impacté Alex. Et il comptait bien en jouer pour s’en sortir. D’autant plus, qu’il venait de réaliser qu’il était dans une rue peu passante. A moins que ce ne soit l’heure avancée de la nuit qui rendait ce lieu désertique ?
- Je-Je dois le contacter demain matin… Le-Le général Hawat… Si-si Je ne le fais pas… Il… Il enverra ses hommes ici…
Riffel avait tenter ce bluff pour s’en sortir. Mais il tremblait tant qu’il était difficile à croire. Surtout que personne ne dévoilerait un tel dispositif de sécurité s’il existait vraiment. Des larmes roulaient sur le joues du gamin dont les jambes semblaient plus enclines à céder qu’à fuir. Il était épuisé aussi bien physiquement que mentalement, il avait faim, froid et peur. Et à cet endroit précis, il n’avait rien pour se défendre. Ni arme, ni possibilité d’user de son alchimie.
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Nathaniel Wynston
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Pendant un bref instant, tu ne remarques pas que le jeune homme s’est arrêté derrière toi alors que tu continues ta marche bien tranquille. Tu te poses beaucoup de questions sur lui et sur ses origines. Et puis, alors que tu entends la voix de Riffel, tes oreilles captes rapidement les tremblements et l’hésitation qui s’en dégage. Tu portes alors le regard à tes côtés pour te rendre compte qu’il se tient un peu plus loin derrière toi. Enfin, à quelques pas. Et il a l’air de te tendre ta veste. Tu restes un petit moment à le regarder trembler et puis, ton regard croise ses yeux et tu peux y lire de la peur. Tu ne comprends pas du tout sur le coup et cela t’inquiète grandement. Oui… tu as toujours été quelqu’un avec un cœur tendre et voir qui que ce soit aussi apeurer devant toi ne te plait pas du tout. Pourtant, tu ne fais que croiser les bras alors que Riffel insiste presque pour que tu reprennes tes biens, mais tu sens que quelque chose cloche. Surtout au vu de ses paroles. Tu le laisses parler et tu attends calmement. « D’accord, tu dois contacter le général Hawat demain… » Dis-tu alors que simplement dire le nom de cet homme t’insupporte. Mais bon, tu n’as pas trop le choix. « Je ne vois pas en quoi cela importe en ce moment. » Dis-tu tout en regardant ce jeune homme face à toi. Et tu finis par remarquer les larmes qui coulent sur ses joues. « Je ne sais pas ce qui s’est passé exactement pour que tu te mettes dans cet état, mais si tu ne me dis rien, je ne pourrai certainement pas le deviné. » Dis-tu calmement sans bouger d’un poil. Tu es complètement immobile avec les bras croisés et tu ne bouges plus d’un centimètre. « Pourquoi est-ce que tu as aussi peur et pourquoi pleures-tu ? Est-ce à cause du général ? » Demandes-tu sans vraiment comprendre ce qui se passe. Et puis, cela ne t’étonnerait pas du tout que ce gamin craigne cet homme. Avec ce que tu as vu de lui, tu sais parfaitement qu’il peut faire peur à qui que ce soit.
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Sam 27 Mai - 15:41
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Riffel Hotchkiss
Les jambes de Riffel cédèrent lorsqu’il entendit la réponse du dénommé Alex. Le bluff n’avait pas marché. Le nom du général Hawat ne lui avait rien fait. Pas même fait trembler un tant soit peu. Il avait même balayé cette obligation inventée de le contacter au petit jour en laissant entendre qu’il y avait du temps d’ici là. Certes, la nuit ne faisait que commencer et c’était bien là ce qui faisait peur au gamin. La nuit risquait d’être longue et pénible, et à cette idée, Riffel flancha. La veste de l’ancien militaire était à présent au sol, devant le jeune engagé qui se trouvait à genoux dans la rue.
Il garda le silence quand l’homme lui demanda des explications sur son changement soudait de comportement. Même s’il avait voulu en parler, il aurait été bien incapable, ne connaissant pas les mots qui permettaient de le faire. Puis, secouant la tête, il commença par nier l’évidence.
- Je ne pleure pas…
Il essuya ses joues avec les manches de sa chemise propre enfilée quelques heures plus tôt.
- Et … Je n’ai pas p-peur…
Menti-t-il en renfonçant sa tête dans ses épaules et en fermant les yeux. Tremblant de plus bel, il craignait que l’homme n’approche et établisse un contact physique.
- Je n’ai pas peur du général Hawat, moi. D’accord, il est impressionnant et, la fumée qu’il crache pique les yeux… Mais il n’est pas méchant ! Ses bras bizarres sont froids et font un drôle de bruit… Ses yeux noirs semblent regarder à l’intérieur de nous… Mais… Il… Il ne m’a pas touché…
C’était vrai. Durant son séjour dans la base militaire de Dublith, Le général Hawat lui avait adressé qu’une seule fois la parole dans son bureau. Le reste du temps, il ne l’avait pas vu. Et a aucun moment durant leur discussion il n’y avait eu de contact physique ou de menace. Tout s’était fait en douceur, ou presque. Riffel posa chacune de ses mains sur ses propres épaules, créant comme une barrière autour de son corps en tentant de maitriser son tremblement. En quelques jours il était passé du statut de clandestin à jeune recrue dans l’armée, ou presque. Il avait vu beaucoup de personnes qui avaient mis à mal son intimité. Il avait su garder la maitrise de lui et faire preuve de courage. Il avait emprunté un nouveau mode de transport : le train. Il s’était perdu un nombre incalculable de fois, sentit des odeurs de nourriture sans pouvoir manger, croisé des chiens et des chats, découvert le froid, la frustration de ne pas pouvoir se servir de son alchimie. En si peu de temps, cela faisait beaucoup trop pour lui.
Après un long moment de silence, le gamin déglutit, retrouvant le courage d’articuler une question.
- S-Si vous ne v-voulez pas d’argent… Q-que vou-voulez-vous ?
Il ne regardait pas l’homme en posant cette question car il avait peur de la réponse.
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Tu restes un bon moment à observer ce jeune homme qui semble complètement apeurer d’un seul coup. Tu ne comprends vraiment pas et tu attends un peu qu’il t’explique ce qui lui arrive. Ou enfin, tu espères qu’il voudra bien te dire ce qui ne vas pas chez lui tout à coup. Il tremble de plus en plus et tu te demandes bien pourquoi. Tout cela te rend un peu inquiet, tu dois bien l’avouer. Toi qui as toujours été quelqu’un de protecteur, tu ne peux t’en empêcher. Et puis, il a l’air tellement jeune. Tu pourrais presque dire que tu te vois en lui en quelque sorte. Aussi naïf que lui à son âge. Toi qui ne connaissais pas grand-chose à part l’orphelinat. Et quel endroit. Tu sais parfaitement qu’elle tient toujours debout et qu’elle accueil encore aujourd’hui les orphelins d’Amestris. Tu espères simplement que le staff a changé et qu’ils sont plus aimable envers les enfants, mais tu en doutes. Une chose est pourtant sûre, tu n’y retourneras jamais mettre les pieds. Vu ce que tu y as subi, tu préfères largement en rester loin.
Mais ton attention se reporte sur ce jeune homme devant toi alors qu’il commence à parler. Et tu l’écoutes attentivement en ayant les bras toujours croiser. Il ne sait définitivement pas mentir. Et tu grinces presque des dents à la mention du général Hawat. Encore une fois, tu n’aimes vraiment pas cet homme. Tu sais parfaitement qu’il faisait son boulot. Tout comme toi. Mais tu l’as trouvé beaucoup trop cruel sur le moment. Trop pour toi. Peut-être serais-tu devenu comme lui si tu étais resté dans l’armée toi aussi, mais c’est une chose dont tu n’as jamais voulu tester. Tu n’aimes pas la violence gratuite et c’est ce qui s’est passé ce jour-là. Il valait donc mieux que tu t’en ailles.
« Ce que je veux ? Rien venant de toi. Tu n’as pas d’argent alors soit, je ne te demande rien. Je t’aide parce que j’en ai envie, rien d’autre. » Réponds-tu calmement à sa question. Il est vrai que tu vis des petits boulots que tu trouves ici et là, mais tu n’es pas quelqu’un qui mettrait une autre en difficulté si elle ne peut vraiment qu’offrir une somme infime. Il y a bien des moments où tu as aidé des gens dans le besoin sans leur demander quoi que ce soit. Tu arrives parfaitement à te débrouiller pour trouver de petits boulots ici et là et avoir une bonne somme d’argents de la part des employeurs.
« Mais que veux-tu dire par « Il ne t’a pas touché » ? » Demandes-tu parce que ces mots t’ont vraiment rendu curieux. Mais en même temps, tu sembles un peu crispé sur place en ayant peur de la réponse du jeune homme. Tu espères vraiment te tromper dans tes suppositions. Parce que de ce que tu entends en ce moment, c’est que quelqu’un aurait abusé de ce jeune homme en face de toi. Et cela, tu ne sais pas trop comment réagir. Bon, tu as été abusé psychologiquement toi aussi dans ton enfance, mais pas physiquement. Et tu espères réellement que ce n’est pas le cas pour cet enfant. Il a l’air déjà fragile et s’il essaie d’entrer dans l’armée seulement pour échapper à ses tortionnaires, tu ne sais pas ce qui lui arrivera face à ce que l’armée fait subir sur son passage. Espérons simplement qu’il se rendra vite compte de son erreur, mais tu sais parfaitement que tu ne peux rien faire à ce sujet.
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Mar 27 Juin - 19:17
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Riffel Hotchkiss
Riffel releva la tête vers son interlocuteur, surpris qu’il ne demande pas de dédommagement. Mais soit, cela l’arrangeait. Il récupéra la veste de l’homme qu’il passa à nouveau sur ses épaules. Parce que mine de rien. Il avait froid. Alors qu’il se levait et allait présenter ses excuses, le dénommé Alex lui posa une question qui le figea. La question n’était pas particulièrement étrange, mais c’était le comportement et timbre de la voix qui interpella le jeune homme.
Riffel s’était attendu à une expression lui reprochant de ne pas se conformer à la règle comme son maître avait pu le faire. Il lui avait pourtant dit qu’il n’aimait pas. Que cela le dérangeait. Mais rien à faire. Il avait continué à se servir de lui auprès d’ambassadeurs corrompus. Il s’attendait à une réflexion de ce genre venant de l’homme. Mais c’était tout le contraire. A le regarder, il semblait plutôt contrarié. Le gamin baissa la tête en la secouant. Il commençait à prendre conscience que ce qu’il ressentait était plutôt normal. Et que donc, ce qu’on l’avait forcé à faire ne l’était pas. Mais de peur d’avoir mal compris, Riffel préféra nier.
- Je… Je n’ai rien dis…
Mentit-il une nouvelle fois en resserrant les pans de la veste autour de lui. Une fois encore, ses paroles trahissaient son manque de confiance et ses gestes disaient le contraire de ses paroles. Conscient qu’il ne sera probablement pas cru, le gamin recula jusqu’à se retrouver coincé par un mur. Il ne releva pas la tête, ne regarda pas l’homme. Son mal être se lisait malgré tout sur son visage. Pourtant, l’homme ne semblait pas avoir bougé. Ni avancé, ni décroisé les bras. Riffel se décida donc à regarder dans la direction du dénommé Alex, mais ne regarda que ses pieds. Ses chaussures semblaient confortables alors que les siennes n’avaient de chaussure plus que le nom.
- Je vous présente mes excuses… Si j’ai dis quelque chose de mal… Où si mes paroles vous ont fait du tort. Ce… Ce n’était pas volontaire…Mais s’il-vous plait, expliquez-moi mon erreur… Pourquoi êtes-vous fâché ?
Car à voir l’homme en face de lui, crispé de la sorte, cela ne faisait aucun doute sur sa colère. A moins que le gamin interprète mal le comportement de son interlocuteur.
∎ Affectation : En permanence avec mon petit groupe
∎ Fonction : Mercenaire
Nathaniel Wynston
Première nuit à Central
Do all the good you can, for all the people you can, in all the ways you can, as long as you can. ft @Riffel Hotchkiss
Tu attends patiemment. Enfin, tu essaies. Tu es à cran parce que tu penses le pire. Tu n’aimes vraiment pas voir l’injustice se produire devant toi et tu aimerais grandement pouvoir protéger tous ceux qui rencontrent des difficultés. Et ce jeune homme à l’air d’en avoir eu par le passer. Enfin, tu ne peux que spéculer tant et aussi longtemps qu’il ne te le confirmera pas par lui-même. Et ce n’est pas parti pour arriver à voir ses faits, ses gestes et ses paroles. Tu essaies donc de rester le plus calme possible. Pour ne pas l’effrayer encore plus. Il a déjà l’air bien apeurer en ce moment. Il vaut mieux ne pas en rajouter. Mais c’est assez difficile pour toi. Vu ton caractère, ça te prend tout ton bon vouloir sur le coup.
« Tu n’as vraiment pas à avoir peur, jeune homme… » Dis-tu pour essayer de le détendre. Tu n’es absolument pas là pour lui faire du mal. Au contraire. Tu veux l’aider. Et peut-être même, le protéger si tu le peux. Ta faiblesse devant les autres. Tu veux protéger tout le monde. Et tu n’aimes aucunement la violence gratuite et l’injustice qui règne bien souvent partout. Tu es peut-être brisé de l’intérieur, mais tu n’as aucune envie que quelqu’un d’autre ne se retrouve dans la même situation dont tu as été témoin. Et ce jeune homme à l’air un peu trop fragile pour rejoindre l’armé. Mais bon, tu sais parfaitement que tu ne pourras pas l’en empêcher si c’est vraiment ce dont il a envie.
« Tu n’as absolument rien fait… » Commences-tu tout en poussant un soupire. Ta colère à peut-être un peu trop prit le dessus sur toi. Tu dois donc fournir un effort surhumain pour te calmer vu les pensées qui t’habite sur le coup. Non pas envers le jeune homme en face de toi, mais envers ce dont tu penses qu’il lui est arrivé. Tu espères simplement te tromper grandement. Tu croises les doigts secrètement pour que ton intuition ne soit pas la vérité. Pour une fois…
« Ce n’est rien. Tu n’es pas en tort. Je suis désolé. » Dis-tu après un certain temps. Tu préfères lâcher l’affaire. Tu n’auras certainement pas les réponses à tes questions. Pourquoi te dirait-il si quelqu’un lui a fait du mal par le passé ? Il ne te connait pas du tout et puis, tu lui as toi-même menti. Il vaut mieux tourner la conversation sur quelque chose d’autre.
« Tu disais vouloir rejoindre les alchimistes d’états ? » Demandes-tu pour vraiment détourner la conversation. Autant en apprendre un peu plus sur lui et savoir ce qu’il compte faire exactement parmi l’armé. Savoir si tu devras garder un œil sur lui ou non – de loin de préférences – puisque les alchimistes que tu connais sont ceux qui ont fait le massacre à Ishbal et tu ne les portes pas tellement dans ton cœur.
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Sam 16 Sep - 14:25
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Riffel Hotchkiss
Ne pouvant pas reculer plus et face à cet homme qui semblait batailler pour maitriser sa colère, Riffel eut un geste évocateur. Un réflexe. Il leva un bras devant sa tête et ferma les yeux. Ce n’est que lorsque le dénommé Alex affirma qu’il n’avait rien fait que Riffel se relâcha.
Le silence de la rue prit le dessus un long moment avant qu’il ne répète que Riffel n’était absolument pas en tort. Qu’il n’était pas fautif. Et bien que la colère de l’homme se soit dissipée, le jeune homme n’en comprenait pas toujours très bien la raison. S’il n’avait rien fait, pourquoi était-il en colère ? Mais plutôt que de répondre à cette question, Alex enchaîna sur un autre sujet. Ou du moins revint sur un des premiers sujets abordés. Riffel n’avait pas senti plus d’animosité que cela lorsqu’ils en avaient brièvement parler. Il reprit alors un peu de consistance tout en restant sur la réserve. Le jeune homme commença par hocher la tête.
- Oui… Je n’ai nulle part où aller, alors autant être utile. Mon alchimie est utile pour avoir quelques matières premières pour les médicaments et autres soins…
Avec douceur, Riffel glissa sa main dans sa poche pour en sortir une craie et dessiner un cercle de transmutation sur les pavés de la rue. Il appliqua ses mains dessus, et les herbes déjà présente entre les pavés poussèrent de 5 centimètres. Mais les conditions, surtout de nuit, n’étant pas favorables, Riffel dû puiser dans le peu de réserves qui lui restait.
- Je suis désolé… Mais il va vraiment falloir que je trouve cet endroit pour dormir…
Son estomac se mêla aussi à la conversation en se manifestement si bruyamment que Riffel en rougit de honte. Heureusement, les éclairages de la rue ne permettaient pas de le voir nettement. Mais le silence nocturne amplifia le bruit.