Climat actuel : tempête de sable, ne sortez pas, car le sable pourrait bien vous trancher la chair. La nuit est tombée
Chambre 405 :
Ce n'était pas une chimère qui se tenait devant eux, mais bien un humain qui venait de faire la pis des choses avec une pierre rouge... Une pierre qui aurait dû périr avec le Crimson Alchimist et qui avait été sauvegardé par Corwin, avant d'être définitivement perdu lors d'une mission. Mais apparemment, elle avait été retrouvé et elle brillait sur le tors de cet homme qui en subissait les conséquences. La table vola à travers la pièce , ne touchant personne et se fracassa dans le couloir.
Les tirs d'Alistair blessèrent la créature au niveau de l'épaule, et dans un cri de douleur presque humain, elle leva une tentacule pour repousser le Major blond, mais fut interrompu par les tirs de Bruce. L'une des balles la toucha et furieuse, la créature fila dans le couloir, laissant des marque de sang bien rouge au sol. Rien de plus humain que cela. Ses pas lourd se faisaient entendre , alors qu'elle bondissait dans l'escalier. Le noir dans le couloir n'aidait pas pour tirer, mais cela ne dura qu'un temps.
La lumière se fit à nouveau et la créature se retrouvera bientôt prise en sandwich entre le Général Armstrong et le Major Grayson. La créature apeurée voulu se retourner pour agresser directement le Major, cherchant à le désarmer d'une tentacule.
Les couloirs :
Kimblee n'avait pas de temps à perdre mais il était ravis au plus au point d'avoir su les agacer à ce point. Il en ricanait encore. Dans son esprit sa fuite était parfaitement clair, que la lumière soit ou non dans ce fichu hôtel. Son chapeau n'échappa pas à la réplique flamboyante de son ancien partenaire à Ishbal et une légère brûlure se fit ressentir à son épaule droite, mais rien de trop important. Kimblee avait déjà un peu trop goûté à ses flammes pour en redemander. Au moment ou Mustang alluma un bout de son habit, il put voir un déplacement très rapide à ses côtés, mais rien d'autre.
La poursuite, mena les deux hommes dans le sous sol du bâtiment.. Il faisait sombre et l'air était un peu humide. Le silence était bien là, mais il était clair que les lieux n'étaient pas déserté.. Puis soudain.. quelque chose d'un peu lourd, rebondissant à peine, roula vers les pieds du Général.. ça sentait... la poudre..
La scène s’était passé tellement vite, qu’elle n’eut pas le temps de comprendre tout ce qu’il s’était passée. Elle chargeait Kimblee. Ce dernier avait lancer quelque chose en leur direction. Et avant qu’elle n’ait eu le temps de comprendre, Olivia s’était retrouvée tirée en arrière, son épaule venant heurter le torse du flam alchimist. Elle savait qu’avant d’être alchimiste, il était militaire, mais elle ne s’était pas attendu à ce qu’il soit aussi musclé. Il la réceptionna contre lui comme s’il s’était agi d’une faible femme. Elle en était quelque peu vexée.
Reconnaissante, car oui, la douleur lancinante qu’elle avait alors au bras lui démontrait qu’elle avait largement sous-estimée son adversaire. Kemblee, l’alchimiste écarlate. Un homme emprisonné après la guerre d’Ishbal et libéré il y a quelques temps déjà. Il avait filé droit vers le nord où il avait été intercepté et laissé pour mort par le flam alchemist et le Frozen. Ce dernier était ressorti blessé de cet affrontement. Il avait même manqué d’y perdre un œil si un élixirologue ne s’était pas trouvé dans les parages à cet instant. Au final, elle ne l’avait jamais. Elle pouvait à présent mettre un demi visage sur ce nom. Car, de ce qu’on avait pu lui dire sur le bonhomme, elle venait d’en faire les frais. Si le général Mustang ne lui avait pas sauver les miches… Oui, elle lui en était reconnaissante, oui mais, elle enrageait au point d’oublier sa douleur.
Hochant simplement la tête à la question de l’alchimiste de flammes. Ce qui était idiot puisque la lumière s’était à nouveau éteinte. Au moins, cela masquerait le fait qu’elle reprenait ses esprits. Mais pourquoi c’était elle qui avait répondue à la provocation faite au général Mustang ? La raison était simple, le petit colonel Griffin était, dans le civil, un proche de la famille Armstrong. Et elle s’était sentie tout autant atteinte dans cette raillerie que les derniers combats contre cet homme se sont déroulés dans sa juridiction.
En temps normal, Olivia aurait raillé Roy pour ne pas s’être assuré de la mort de l’homme. Mais vu la dangerosité du loustic, il n’y avait vraiment rien de risible. Surprise une nouvelle fois par la force que cet alchimiste, pourtant assez frêle, déploie pour la mettre à l’écart, elle ne peut qu’assister au déferlement de rage de son homologue. Et en observant les échanges enflammés entre les deux hommes, elle devait bien se faire à l’idée qu’elle était loin de faire le poids. Elle n’avait pas besoin que cet opportuniste de pacotille le lui dise !!
Elle allait lui répondre une vacherie pour le suivre, ne supportant pas de rester à l’arrière en sachant son major en capacité de combattre. Elle avait une pleine confiance en son major, et plus généralement en ses hommes. Est-ce que cela a déjà été dit ? plein de fois ? Ah bon… Mais avant qu’elle n’ait put protester à l’injonction du général Mustang, le bruit de l’étage se rapprocha, l’obligeant donc à l’attendre pour y faire face.
- Débrouillez-vous pour rester en vie Général. Ou je me débrouillerai pour que votre dépouille se retrouve en charpie au point de ne pas pouvoir servir de nourriture aux porcs.
Contrairement à ce que l’on pouvait entendre de prime abord, il s’agissait bien là de mots rempli de considération pour l’alchimiste. Olivia se réarma de son épée, et se dirigea d’un pas décidé vers ce qu’elle découvrira être une immondice sans nom. Depuis un moment, elle voyait tant d’horreurs que cela ne l’étonna même plus. La créature lui faisait dos ? Parfait. Mais avant qu’elle ne se retourne, Olivia avait cru voir quelque chose de rouge sur la créature. Si c’était une pierre philosophale, elle ne devait pas l’abimer et la récupérer. Elle allait donc commencer par lui refaire une petite beauté en lui coupant ce qui dépasse. Chose pensée, et …. Chose faite, ou presque. Une à une. Une après l’autre, elle taillait les tentacules de la bestiole qui lui tournait le dos. Cette immondice n’avait pas sa place en ce bas monde.
Une fois débarrasser de qui dépassait, il suffisait de toucher le bas de la colonne vertébrale pour arrêter toute opposition. Alors, il sera possible d’arracher cette pierre et d’achever la bête.
Le major avait foncer à la poursuite de la chose à la suite de son collègue après s'être assurer que les blessures de la doctoresse soit minime. Il sentait le sang couler dans son dos, mais il s'en occuperai plus tard. Il ne fallait pas laisser fuir cette chose, surtout si la pierre rouge qu'il avait aperçu sur son torse était ce qu'il pensait.
Il arriva dans le dos de Bruce alors que le monstre s'arrêtait au milieu du couloir, visiblement quelqu'un lui bloquait le passage. Le monstre reportant son attention sur son collègue, Alistair fonça sautant et prenant appuis sur une commode installée le long du mur à la droite de Bruce pour passer devant lui et trancher le tentacule qui s'abattait sur lui. Il roula au sol et se releva rapidement, entamant aussi de son côté une dance mortelle avec sa gunblade pour trancher les tentacules qui venaient vers eux alors que la Générale Armstrong faisait de même dans le dos de la chose.
Général, tout va bien ? demanda-t-il, combattant toujours torse nu.
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Alistair parle en #318CE7
Jeu 25 Jan - 20:19
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Bruce Grayson
Bruce courait après cette créature immonde, la pierre rouge sur son torse, c’était bien ce qu’il pensait ? Sans aucun doute, ça expliquerait le physique peu conventionnel de ce monstre, pendant sa course il espérait que le doc n’avait rien de cassé, il entendait des pas derrière lui, Alistair sans doute. Les deux hommes n’ont mis que quelques minutes à traverser l’immense couloir, avant que leur cible ne décide de s’arrêter. Le major releva son arme dans sa direction, prêt à faire feu, mais au moment d’appuyer sur la détente il remarqua ce tentacule qui avait bien l’intention de lui tomber dessus, prêt à éviter l’attaque, il ne devait son salut qu’à l’intervention d’Alistair, avec lequel il échangea un rapide regard de remerciement.
Bruce recula légèrement, quelqu’un lui bloquait le passage et semblait l’attaquer. C’était le moment idéal pour lui retirer cette pierre.
Depuis cette position il avait un angle de tir idéal, il ouvrait le feu visant la tête de la créature. Après avoir tiré une fois, voulant être sur il tira deux fois supplémentaires. Son intention était clairement de l’achever, là où il avait de la chance c’était que le Général Armstrong et Alistair semblaient l’occuper.
Toute cette histoire n’avait aucun sens. Une pierre, des morts dans un sous-sol et maintenant une sorte de chimère. Qui pouvait bien les avoir fait venir jusqu’ici ? Bruce ne comprenait rien à toute cette histoire, lui qui avait pourtant l’habitude des missions suicide.
En attendant, il vida son chargeur en visant la tête de la chimère. Une fois cette chose morte, ils pourront prendre le temps de réfléchir.
Jeu 1 Fév - 15:24
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Adair Fletcher
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Adair serrant son arme, surgit dans le couloir bien qu'encore un peu sonnée par sa chute. Un peu plus loin, les ombres s'agitaient en une masse difforme sous l'intonation d'une pluie de coups de feu. La pénombre n'aidant pas, c'est d'un pas aussi rapide que tendue qu'elle s'approcha de l'épicentre des événements, jusqu'à ce que ses yeux distinguent plus clairement les silhouettes.
Levant son revolver pour les soutenir, la rapidité avec laquelle se déroulait le combat et le nombre d'alliés ne l'incitait pas à tirer de façon véhémente, de peur de toucher l'un de ses coéquipiers. D'autant plus que ces derniers avaient entretemps tailladé et troué le monstre tentaculaire. S'étant suffisamment rapprochée, tout en restant à hauteur de Bruce, la jeune femme vit qu'il y avait une troisième personne. Cette dernière n'était autre que la générale Armstrong qui avait été partiellement masqué par leur ennemi pendant un moment. Une apparition certes louable, mais qui souleva une question aussitôt... Où pouvait bien se trouvait le général Mustang dans un tel moment ?!
Le docteur redoutait le pire face à son absence retentissante, mais devait rester sur sa position en soutien, le temps d'abattre définitivement cette chose.
PrettyGirl
Jeu 1 Fév - 23:02
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YOU PUT ME ON TRIAL, BUT YOU'RE DEAD ON ARRIVAL, BUT YOU'RE FUCKIN' IRRELEVANT
La course connait une pause et il te semble pourtant que vous êtes descendus bien bas. Essoufflé, tu te stabilises, t'immobilises et pousses un léger soupir de douleur avant de tendre à nouveau l'oreille.
Il ne peut pas être bien loin.
Pour autant, l'obscurité des lieux te rend encore moins serein et ce n'est pas ton morceau de tissu en combustion qui fera grande différence. Et que dire... de cette humidité ambiante ? L'humidité. Une ennemie dont tu te passerais bien, encore plus dans ce genre de situation. Tu es un fonceur Roy, un impulsif suicidaire... mais là, tu as clairement le sentiment que la situation te glisse lentement mais sûrement entre les doigts. Quelle sensation désagréable que celle de commencer à entrevoir ce qu'il pourrait se passer sans que tu puisses y faire grand chose. Tu sais comme il est risqué qu'un tel malade soit dans cet hôtel et tu penses surtout aux civils qui pourraient si facilement y laisser la vie. Un acte de ce malade et c'est la mort d'innocents que tu auras sur la conscience ((encore)).
Tu n'es pas en bonne posture.
Et puis, il y a un bruit, de ceux que l'on redoute dans ces circonstances. Hum ? Pis encore lorsque tu sens quelque chose buter tout contre ton pied gauche. Cette odeur... La poudre. Que ferait un Homme normalement constitué dans ce genre de fantaisie, selon vous ? il repousserait ledit objet et prendrait assurément la fuite. Mais Roy, tu n'es pas normalement constitué, ce n'est plus à prouver. Alors, dans un réflexe vif, tu prends le risque de donner une impulsion en avant, faisant lentement rouler l'objet dans le sens inverse, le suivant des yeux à l'aide de ta faible source de lumière.
... et non, tu ne prends pas la fuite. Tu marques juste deux pas prudents en arrière.
Tu es impulsif, mais certainement pas au point de laisser un truc t'éclater à la face gratuitement. Et puis il ne faut pas s'en cacher : tu sais que Kimblee n'a pas de limites. Et si c'était ça l'idée ? et si tout ce qu'il voulait, c'était justement t'attirer en bas afin de t'isoler ? pourquoi ? les raisons peuvent être multiples en vérité. Tes yeux se plissent et de manière sensée, tu éteins ton feu : le poudre n'est pas bonne à lier avec ton alchimie pour ce coup. Entre temps, tu entends le raffut plus haut et te crispes légèrement. Non, c'est pas bon... S'ils sont en danger, tu ne peux te permettre de rester là à jouer à cache-cache avec cet abruti... C'était donc... une stupide diversion ?Ta mâchoire se serre à son tour et tu rêves réellement de défoncer la gueule du connard qui ne doit pas se cacher si loin que ça.
C'est le noir complet. Détacher ton attention de là-bas serait une erreur. Tu ne déchireras pas de suite un autre morceau de tissu.
Et tu ne peux pas te permettre de claquer des doigts, non. Pas cette fois-ci. Alors quoi ? Tu marques un troisième pas en arrière. Il ne faut pas mourir maintenant. Tu as encore tellement de choses à réaliser... et tu ne veux pas la décevoir, par dessus le marché. Que penserait-elle si tu passais l'arme à gauche ? que deviendrait-elle ? finirait-elle à la solde de militaires véreux ? non, tu t'interdis de laisser une telle chose arriver.
Les secondes passent et ta respiration se fait la plus silencieuse possible, continuant de fixer l'endroit où la supposée bombe a roulé. Pour autant, ton coeur bat à tout rompre : est-ce que cette connerie va tout faire sauter ? ou est-ce tout simplement un tour de passe-passe ? Pour avoir ainsi survécu, tu doutes grandement qu'il veuille en finir aussi débilement avec sa vie, mais... c'est Kimblee après tout, tout demeure possible. Mais alors, pourquoi toute cette comédie ? si c'est bien lui qui a commis ces meurtres, quel est son but ? s'agit-il juste d'attirer l'attention des militaires et de semer le trouble... ou bien la raison est-elle plus sombre encore ?
« De la lâcheté. Encore et toujours. »
Tu tends la main droite en avant. Tu es prêt à t'en servir si nécessaire. Il faudra bien qu'il pointe le bout de son museau.
« Pourquoi ? »
Tu n'aimes pas blablater en règle générale, homme d'action que tu es... mais ce pourquoi est plein de sens et regroupe bon nombre de questions en une seule. Pourquoi cette mise en scène ? pourquoi est-il toujours en vie ? pourquoi les avoir mené à lui, si c'est vraiment lui qui orchestre cette opération morbide ? Tu aimerais comprendre plus en profondeur, bon nombre d'éléments t'échappent. Tu détestes ça. Et surtout, tu aimerais qu'il surgisse et que tu puisses reprendre l'avantage. C'est un peu comme une partie d'échec et tu le sais.
Tu n'es pas connu pour faire dans la dentelle.
« Montre-toi et finissons-en pour de bon ! »
Oui, tu quittes la boule des yeux pour tourner sur toi-même, très attentif aux bruits environnants : il ne faudrait pas qu'il te saute sur le dos, qu'il te prenne encore plus par surprise.
”SI L'ON OUBLIE LES IDÉAUX, LES ILLUSIONS ; SI ON PARDONNE LES FAUX PAS, LES DÉCEPTIONS. JE TE PARDONNE.
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Couloir :
La créature, si on peut l'appeler ainsi, n'avait pour ainsi dire plus aucune chance face à tant d'adversaires. La surprise se lisait sur son visage humain, quand ses bras furent taillés comme du vulgaire poisson. Une douleur qui disparue rapidement dès les premiers coups de feu apporté par le Major Grayson. Dans un son gutturale et agonisant, le monstre s'effondra lourdement dans les escaliers, avant de finir sa chute à l'étage plus bas. Un raffut couvert cependant par la tempête qui pourtant, allait sur sa fin...Elle quittait peu à peu la ville. L'électricité était bel et bien revenu, et les employés de l'hôtel comme les clients commençaient à se détendre.. Ignorant encore toute cette affaire.
La pierre était encore sur le torse de l'homme.. Ses papiers étaient dans la poche de ce qui lui restait de veste. Il s'agissait d'un ingénieur en mécanique, Monsieur Richard Krygson, dans la cinquantaine..
La cave :
Le noir est toujours présent, mais il y a un interrupteur par loin de Mustang, qui à bien raison de se méfier, car seul un imbécile ne le ferait pas. Et c'est bien sur cela qu'avait compté Kimblee qui n'avait émit aucun mot...Si ce n'était un rire un peu lointain et qui résonnait sous les pas du Général. La boule sentait la poudre, mais elle n'explosa pas le moins du monde. Elle n'était qu'un leurre. Une diversion pour permettre au lâche que pouvait être notre homme, de prendre la fuite. Comment cela ? Si jamais Mustang trouvait la lumière, alors il constatera une petite bouche d’égout ouverte au fond du couloir. Elle était resté à demi ouverte. Le fuyard était déjà loin et allait ressortir quelques rues plus loin.. Celle là même retenue par le Major Grayson.
HRP :
Ceci est le dernier tour de la mission. J'espère que ça vous à plu et merci d'avoir participé !
Olivia s’écarta pour laisser la chose chuter dans les escaliers. Elle n’allait pas se faire mal pour tenter de retenir le corps. Elle jeta un rapide coup d’œil à son major.
- Hum… J’ai connu pire… C’est comme ça que vous procéder pour séduire les dames ?
Le ton était réprobateur plus qu’interrogatif. On pouvait presque sentir une pointe de jalousie de voir ce torse exposé à la vue de tous. Après tout, elle le savait plutôt confortable pour avoir chuté du toit d’un immeuble dessus. Et c’est vrai que le torse d’Alistair était plutôt agréable à regarder, mais il y avait un minimum de décence à avoir.
Epée à la main droite, Olivia tourna les talons pour descendre les escaliers. Son bras gauche, dont l’a manche déchirée par l’explosion laissait voir un bras dont la chaire avait été en partie arrachée, suivit le mouvement. Sa démarche était déterminée, son visage fermé.
- Je vous laisse examiner le corps docteur. Major Grayson, vous restez avec elle pour la protéger. Major Helsing, avec moi. L’autre abrutit s’est lancé seul à la poursuite de Kimblee.
Elle comptait bien sur la puissance de feu de son major pour soutenir l’alchimiste de flamme en cas d’affrontement. Elle hâta le pas dans la direction où les deux hommes avaient disparu. Puis assez vite, elle se mit à courir. Elle avait toutefois attendu de ne plus être visible des deux autres pour le faire. Elle ne voulait pas que les personnes autres que Alistair ne connaissent sa véritable nature, et l’inquiétude qui l’habitait.
Elle nota la bombe qui n’avait pas explosée et la dépassa sans la toucher pour se retrouver devant une bouche d’égout.
- Tss… Il a dû le suivre là-dessous. Allons-y.
Elle soupçonnait Mustang d’avoir poursuivi Kimblee par ce passage et s’y engouffra en grimassent. Son bras lui faisait mal, mais elle ne devait pas s’arrêter à cela. La vie d’un homme en dépendait. L’odeur n’était pas particulièrement agréable. Normal pour des égouts avec un climat chaud. Il devait y avoir tout sorte de bactéries. Ce n’était pas très intelligeant de s’y balader avec une plaie ouverte. Mais qu’importe. Elle ne voulait pas retrouver le cadavre du général. Si elle pouvait arriver avant qu’il ne passe l’arme à gauche. Elle se servit des bruits de pas pour se diriger dans ce labyrinthe souterrain et rejoindre Mustang dans la ruelle. D’où ils ne pouvaient sortir. Pour le moment, les murs étroits les protégeaient du vent violent. Mais cela n’empêchait pas que des grains de sable ne viennent accentuer la douleur de son bras. Elle le protégea comme elle put.
- Tss… Il nous a échappé… Pas de bobos ?
Elle s’avait d’avance que les premiers soins prodigués par le major Fletcher seraient douloureux. Elle les supportera sans broncher. Mais elle ne pourra pas s’empêcher de grimacer. Et il ne fait aucun doute sur le fait que pour le reste du séjour, en attendant l’arrivée des secours, les moqueries et nom d’oiseaux allaient fuser entre les deux généraux. Bref, un retour à
Alistair sourit à la remarque de la Général Armstrong sur sa tenue. ll roula un peu des épaules et fit la grimace, il avait visiblement plusieurs bouts de verre planté dans le dos.
Pas vraiment, je suis habituellement plus subtile pour séduire madame. Je faisais ma toilette et n'ai pas eu le temps de prendre ma chemise quand tout ça à commencer. Et je doute qu'avoir le dos en sang fasse réellement rêver les dames. demanda-t-il, combattant toujours torse nu.
Il suivit sa commandant, récupérant rapidement une veste sur un porte manteau qui était prés de l'entrée avant de sortir à sa suite, protégeant ainsi son dos. Il avait remarquer la blessure au bras de la Générale, mais la connaissant, elle ne se laisserai pas soignée tant qu'ils n'avaient pas retrouvé Mustang.
Kimblee... moi qui pensait cette vermine morte et enterrée. Gromella-il alors qu'ils courraient en suivant la piste du général Mustang. Arrivé à la cave, il passa la main le long du mur à droit et trouva l'interrupteur qu'il activa avant de pousser d'un coup d'épaule la porte, ils virent tout de suite la bouche d'égout et en déduisirent que le général était passer par là. Ils descendirent donc, Alistair passa devant pour couvrir la général et l'aidé à cause de son bras. Il arrivèrent dans la ruelle trouvant ainsi Mustang qui semblait aussi blessé.
Je vais vous aider Général. Ne restons pas ici, allons vous soigner tout les deux. dit-il en aidant Mustang à se relever.
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Alistair parle en #318CE7
Mer 14 Fév - 20:15
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YOU PUT ME ON TRIAL, BUT YOU'RE DEAD ON ARRIVAL, BUT YOU'RE FUCKIN' IRRELEVANT
Comment tu es arrivé dans les égouts ? inutile de tergiverser trente ans sur le sujet. Mais toujours est-il que tu es encore (et toujours) en train de courir après ce baltringue de Kimblee. Une chasse qui te semble interminable et (surtout) insupportable, tant le fugitif te file entre les doigts. Cette putain de bombe qui n'était qu'un leurre... Chaque seconde compte avec ce décérébré. Combien de fois faudra-t-il le faire exploser pour qu'il crève ? Sa survie relève du miracle. Autant à Ishval ce type te donnait la nausée, autant maintenant tu ne te sens capable que de l'exécrer : et pourtant dieu seul sait que tu t'arranges toujours pour trouver du bon en chacun, Roy. Tu es une pourriture, toi aussi, du haut de ces odieux massacres perpétrés à Ishval. Oui... et tu le sais.
Tu claques des doigts à plusieurs reprises, espérant faire chuter l'abruti qui est, pour ainsi dire, très loin devant toi. Il faut que je le rattrape. Mais il a pris énormément d'avance. Bordel de merde ! Tu pestes. Tu serres la mâchoire. Pas le temps pour les jérémiades, mais ta jambe te fait de nouveau atrocement mal. Tu voudrais lui péter la gueule comme jamais tu n'as encore péter la gueule à quelqu'un, mais il faut se rendre à l'évidence : il a beaucoup trop d'avance. Trop. Tu détestes ce mot, tout comme tu détestes que l'on te mette à l'amende comme il est royalement en train de le faire.
Une brise d'air te force à arrondir les yeux : il est remonté à la surface ? Et là, tu la vois, l'échelle qu'il a du emprunter, celle-là même qui mène à cet extérieur qui craint. Mais hors de question de le laisser se barrer, il doit crever pour de bon. Tu braverais vents et marées pour lui mettre le grappin dessus. Sauf que c'est souvent dans ces moments-là, quand tu n'es pas encore à l'article de la mort, que tu fonces sans penser aux réelles conséquences de tes agissements.
Il y a la tempête de sable qui perdure, moins fort certes, mais tu outre-passes ce détail et grimpe pour rejoindre la surface. La montée n'est pas des plus agréables, ta tignasse s'affolant de gauche à droite. Ta jambe ripe tout contre le métal et te fait pousser un juron qui se transforme en échos dans les égouts. Le vent est encore violent et une fois sur pieds, tu places une main devant tes yeux, tentant (tant bien que mal) d'avancer. Tu ne le vois plus. Force est de constater que cette fois-ci... c'est un cuisant échec et mat. Non. Le sable fouette encore un peu, assez pour te faire de légères entailles au visage. Rien de grave néanmoins, ça aura au moins le mérite de changer de tes précédentes mésaventures. Tu finis par t'accroupir, essayant de discerner un peu mieux ce qui t'entoure.
Tu as à peine fait quelques mètres.
Pas le temps de tenter de faire plus de mouvements que tu perçois une tignasse blonde qui se fourre devant toi, semblant te protéger. « Tss… Il nous a échappé… Pas de bobos ? » tu ne réponds rien, soit abruti, soit en proie à cette cuisante défaite à la chasse à l'homme qui s'impose à toi. Il n'y a pas de quoi être fier. Vraiment pas. Et alors que tu t'apprêtes à répondre quelque chose à la blonde, une autre voix se fait entendre et tu te sens assisté pour te redresser.
« Je vais vous aider Général. Ne restons pas ici, allons vous soigner tous les deux. »
Soigner ? tu n'es pas blessé ; enfin, en fait tu ne sais pas et ça t'importe peu. « Merci. » le moins que l'on puisse dire, c'est que tu ne te montres pas spécialement bavard et ton regard reste fixe, les sourcils légèrement froncés. Tu sais ce qu'il va en coûter. Tu sais qu'il faut de toute urgence en informer Corvin et que tu ne pourras pas y couper : lui aussi aura sans doute du mal à y croire.
Et ta jambe lâche, tandis que tu gardes appui sur Van Helsing, retenant une grimace. Vous vous êtes bien entendu arrêtés en cours de route, mais même si tu dois boîter jusqu'à votre arrivée à destination... tu boîteras un point c'est tout. Alors tu le lâches, l'encourageant plutôt à aller vers Olivia. Décidément, cette jambe t'en fait voir de toutes les couleurs et il semblerait même que le fait d'avoir ripé tout contre le métal rouillé n'ait pas arrangé les choses : à vrai dire, ça en a même déchiré ton bas d'uniforme (on peut percevoir un peu de sang à première vue, mais rien d'hémorragique).
« Ce n'est rien. Par contre, il faut que le Général Armstrong voit Fletcher. »
Elle a besoin de bien plus de soins que toi ; tu n'as pas oublié la bombe de tout à l'heure. Tu as tant de questions à leur poser, notamment sur le brouhaha de tout à l'heure, que s'est-il donc passé ? mais vous aurez bien vite fait d'aborder ce point dans un avenir plus ou moins proche.
« Où sont les autres ? »
La tempête s'est calmée, mais il vous faut repasser par là où vous êtes passés. En cours de route, tu te risques quelques oeillades en direction d'Olivia, t'assurant discrètement qu'elle est en état.
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Adair Fletcher
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Mission Halloween
Après s'être assurée que le montre était bel et bien mort, Adair entreprit de fouiller son cadavre alors que le général Armstrong et le major Van Helsing partirent sans doute aider le général Mustang. Elle tomba rapidement sur les papiers de ce dernier. Après quoi, elle sortit un mouchoir pour saisir la pierre étrange. Mieux valait prendre ses précautions avec ce genre de chose et les tendirent à Bruce pour qu'ils les gardent en attendant qu'ils se retrouvent tous. Et peut-être était-il plus au fait qu'elle à ce sujet... Dans tous les cas, ses preuves restaient importantes et allaient être confiés à leurs supérieurs afin qu'ils enquêtent à ce sujet.
Une fois que le danger semblait s'être dissipé et que la lumière était revenue sans clignoter, la jeune femme partit en courant dans sa chambre pour récupérer sa trousse de soins, se doutant qu'elle allait avoir du travail. Fort heureusement ses blessures à elle étaient minimes et elle était pleinement en capacité d'intervenir rapidement et habilement pour la suite...
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