Climat actuel : Chaud avec de possible tempêtes de sable. Fin d'après midi ( il fait encore jour pour quelques heures)
Une macabre série de meurtres inexpliquée vient d'être révélée en ce début de printemps, alors que certains de ces crimes date du courant 1915. Si les morts ne semblent pas avoir de lien, il était toutefois évident que la méthode soit la même. Tous sont morts par implosion. Il ne semble pas y avoir la moindre trace d'explosif et les bâtiments n'ont subi aucun dégât. La plus vieille scène de crime se trouve à Elomir, suivi de deux cadavres de faussaires à Rivière... La police de l'Ouest et celle du Nord ont mis plusieurs mois avant de noter la concordance des crimes.. Le profil du ou de la tueuse ne semble pas encore pleinement dressé, bien que beaucoup soupçonnent le criminel au nom de Scar. Pourtant les victimes ne sont pas des alchimistes d’État, mais pour la plus part, de simples civils. Devant le manque d'avancement dans cette enquête, lié à l'incompétence de plus en plus marqué par le Général Carver, une équipe sera envoyée sur la dernière scène de crime, qui se trouve à Hemer, une petite ville qui se trouve sur la ligne militarisé... Il s'agirait d'un corps retrouvé dans la cave d'un petit immeuble.. Cela ressemblait fortement à une planque abandonnée.
L'équipe de Central attrapa le train militaire assez tôt dans la matinée pour rejoindre à la gare de Hermer, le Général Armstrong et le Major Van Helsing. Un hôtel vous a été attribué à tous, il s'agit du "Jolly Jumper" dans la petite ville de Gegota. Un endroit écarté de la voie ferré et proche de la frontière entre l'ouest et Central. Vous y irez probablement après avoir analysé la scène de crime. En cette fin d'après midi, sur place, deux agents de la police militaire vous attendaient. Le plus grand des deux salua l'équipe et la guida sans un mot dans la petite cave... Il ne semblait pas du tout à l'aise.
« Je vous préviens c'est assez costaud... »
Regardant alors Adair qu'il devinait comme le médecin du groupe. Sur les lieux vous trouverez un matelas qui servait probablement de couche. Les draps étaient en pagaille, comme si on avait déranger la personne. Contre le mur, résidait une table en bois et une chaise de même facture gisait quant à elle, au sol. Le corps gisait à quelque pas de là. Un drap blanc recouvrait ce dernier, alors qu'une immense tâche de sang marquait le sol, ainsi que les murs environnant, témoignant alors de la violence du crime. Il n'y avait rien de contondant cependant, qui aurait pu servir d'arme. Si l'on se penchait bien sur le corps, on pourrait sentir une légère odeur de poudre. Cependant, un carnet mal entretenu était cacher derrière un pied de la table, comme s'il avait été jeté là. Sur la première page, on ne lisait rien.. Cependant, on pouvait voir ce qui y était écrit en relief, si on avait de quoi pour le déchiffré. Il ne semblait y avoir que peu d'affaire personnel, mise à part un chapeau de couleur blanche à demi calciné...
Olivia et son major avaient pris le train pour Hemer. Elle avait opté pour ne pas passer par Central pour gagner du temps. De plus il s’agissait d’un train de nuit. Ce qui permis aux deux militaires du nord de repérer un peu les lieux et de trouver un véhicule avant l’arrivée des autres. Cette histoire l’intéressait d’autant plus que des meurtres semblables avaient eu lieu dans la région du Nord. Certes, proche de l’Ouest, mais dans le nord quand même. Et quelque soit le lieu, on ne pouvait pas laisser un ou des tueurs en séries faire leurs œuvres. Bien évidemment, dans l’ordre de mission reçut, Olivia découvrit les hommes qui devait servir sous ordres en plus de son major qu’elle avait, cette fois entrainé d’office. Si elle était contente d’avoir un médecin de renom dans son équipe, elle grimaça en découvrant le nom de Roy Mustang. Cet imbécile allait se retrouver sous ses ordres. Oui, car même s’ils étaient du même grade, elle, le général Olivia Mira Armstrong, était aussi membre de l’Etat major. Mais avoir ce type totalement imprévisible sous ses ordres était une vraie plaie. Quant au dernier, Olivia ne le connaissait que vaguement de nom. Il était juste mentionné qu’il était expert dans les renseignements. Elle aura donc le plaisir ou le déplaisir de le rencontrer. Enfin, tant qu’il n’était pas alchimiste d’état, cela devrait bien se passer.
A la gare, les trois manquant arrivaient enfin. Olivia les avait attendu sur un banc, à l’ombre, supportant difficilement ces températures trop clémentes pour elle. Elle aurait largement préférée un temps froid et humide. Ce qui aurait, par la même, coupé la superbe à cet opportuniste. Elle se leva donc pour les « accueillir » avec tout la « chaleur » qui pouvait se dégager d’un congélateur et une moue de dédain à l’encontre de l’alchimiste de flammes. Cet accueil silencieux et strictement militaire, se termina rapidement par un demi-tour chargé de prestance. Sa longue chevelure blonde suivit le mouvement. Elle fouetta peut-être l’un de ses compagnons. Puis, elle laissa le volant à son major. A moins que ce ne soit lui qui ait insisté pour conduire. La blonde aimant la vitesse et les dérapages contrôlés, il n’était peut-être pas opportun d’ajouter des blessés à ces meurtres.
Dans la cave, le spectacle était affligeant. Mais elle en avait vu d’autre. Olivia resta de marbre, tel un bloc de glace devant l’horreur de la scène. Elle laissa le soin au major Fletcher de regarder le corps. Si on avait fait appel à eux, c’est que le corps était dans le même étant que ceux déjà découvert dans le nord. Elle n’avait pas besoin de donner d’ordre pour cela. La reine des glaces savait que cette femme connaissait son travail. Elle pouvait donc se concentrer sur les détails. Elle parcourra donc la pièce du regard, s’arrêtant surtout dans les zones qui pouvaient servir de cachettes. Elle trouva alors le carnet. En posant son pied dessus, elle le fit glisser de dessous la table aux pieds du major Grayson.
- C’est votre spécialité de déchiffrer les messages…
Sous-entendu ramassez et bossez. Le ton était froid et sévère qui n’entendait pas de protestation. Enfin, ayant regardé tout ce qui pouvait être vu et attirer un tant soit peu son regard, elle s’adossa à un mur et croisa et bras. Le visage fermé, limite boudeuse, elle réfléchissait en attendant les conclusions du médecin et de l’expert.
Alistair s'était de nouveaux fait embarqué pour une mission spéciale par la Général Armstrong, cette fois ils allaient dans l'ouest. Chose ma foi fort déplaisante pour quelqu'un habituer au rude climat du nord. Celui de L'ouest était trop chaud et sec pour Alistair... Et surtout lui rappelait douloureusement la guerre d'Ishbald. Ils avaient passé plusieurs heures dans le train de nuit pour s'y rendre. Il était du même avis que la Général, ils ne pouvaient pas laisser un assassin servir impunément sur leur territoire et même ailleurs. Il avait remarqué la grimace de cette dernière en voyant la liste des personnes qui allaient les accompagner. Il cacha un sourire, en voyant le nom de Mustang, mais été heureux de revoir Bruce et Adair qu'il n'avait pas revus depuis la soirée chez le riche qui avait mal tournée et finie en chasse à la chimère.
Arrivé sur place, ils durent attendre. Il ricana à la manière dont sa général accueillit les derniers arrivant et les salua. Il serra joyeusement la main de son frère d'armes.
Ravis de te voir en meilleure forme, mon ami. Lui dit-il avant d'emboiter le pas à la Général et de prendre le volant. Il connaissait la tendent de cette dernière pour la vitesse, mais elle n'était pas nécessaire actuellement. Mieux valait faire profil bas pour mettre le grapin sur leur proie.
Arrivé à la cave, Alistair laissa tout le monde aller l'inspecter pour le concentré pour sa part sur l'extérieur. Il voulait voir par ou aurait pu arriver le tueur et par ou il serai partit. Le blond inspecta donc le sol, mais aussi les murs et observa les toits. Il se rendit ensuite dans la cave pour voir la disposition de la pièce, noter la place de l'entrée et voir si il y avait d'autres sorties ou pas. Tapant sur les murs discrètement pour s'assurer qu'il n'y avait pas de passages cachés.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
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Alistair parle en #318CE7
Lun 23 Oct - 20:45
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Adair Fletcher
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Adair avait salué ses supérieurs avant de monter dans le train, tout comme ses collègues qui ne lui étaient pas méconnus. En effet, ces derniers avaient pour point commun d’être les heureux rescapés d’un étrange dîner. Toutefois aujourd’hui, la couleur avait été annoncée. Un nouveau meurtre qui semblait lié à une série datant de l’année dernière.
Suivant le mouvement, le médecin militaire entra dans le lieu du crime. Son regard balaya l’ensemble, imperturbable, avant d’entendre la mise en garde du policier. Ce n’était pas la première fois qu’elle allait voir un cadavre, loin de là et c’est avec une froideur professionnelle qu’elle hocha la tête avant de se détacher du groupe pour faire son travail.
Elle avait également demandé au Major Grayson de prendre l’appareil photo qu’on lui avait confié pour prendre des clichés de la victime. La machine encombrante fut mise en place et le flash se déclencha plusieurs avant qu’elle ne revoit le corps. Après quelques instants, la jeune femme se releva et éleva la voix pour que tout le monde puisse l’entendre son analyse :
- Vu la forme de la trace de sang et la légère odeur de poudre, on a bien affaire au même tueur qui a fait une victime à Elomir, ainsi qu’à Rivière. On retrouve les mêmes caractéristiques, comme si elle a subi une petite explosion et pas de trace de balle une fois de plus... Et je ne crois pas en un imitateur.
Tout cela était bien suspicieux et n’avait rien d’habituel, elle avait même comme un sentiment de déjà vu, bien plus ancien, mais ne laissa rien paraître de son ressenti, attendant le reste des détails de l’enquête.
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Mar 24 Oct - 18:03
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Bruce Grayson
Un nouvel ordre de mission était parvenu au major Grayson, de ce qu’il lisait une série de meurtre avait eu lieu dans une ville de l’ouest. Son officier sur place sera Olivia Armstrong, il ne savait pas trop quoi en penser. Elle n’avait pas une réputation des plus agréable, une femme aussi froide que la glace et aussi aimable qu’une porte de prison. De quoi rendre toute cette histoire des plus amusante. Cette mission serait la première qu’il ferait avec cette nouvelle jambe, il avait encore du mal à s’y faire par moment. Une fois au point de rendez-vous il reconnaissait quelques visages, en réalité il les connaissait tous, mais un seul lui était familier, celui du Doc.
Bruce sourit à Alistair. Les deux hommes avaient eu l’occasion de faire équipe chez ce riche dégénéré et sa chimère.
“Content de te voir aussi. Ca fait un moment.”
Un léger sourire sur le visage, il hocha doucement la tête pour saluer tout particulièrement celle qui faisait en sorte de lui faciliter ses nuits. Il salua correctement le Général Armstrong. Bruce n’était pas quelqu’un de très bavard, il resta silencieux tout le long du voyage, de toute façon, aucun d’eux à part Adair, ne lui donnait franchement envie de discuter. En arrivant sur place le petit groupe tomba sur la police militaire, deux officiers, l’un d’eux les mis en garde avant d’entamer la descente en direction de la scène de crime.
Pour ce qui est des cadavres, Bruce avait l’habitude, il en avait vu d’autres. En arrivant dans la pièce, son regard se posa un peu partout, cherchant ce qui pouvait servir. Le doc l’avait missionné pour trimballer l’appareil photo, il le positionne avant de recevoir un carnet contre son pied. Envoyé par Olivia, Bruce ne releva pas le manque de politesse, de toute façon avec ce genre de personnage ce serait bien inutile.
L’espion se baissa et attrapa le carnet, il se mit dans un coin le feuilletant. Déchiffrer les codes était bien son travail, seulement il avait besoin d’une base, il ne peut pas lire tous les codes qui lui tombent sous la main. Bruce venait s’installer sur l’une des marches qui menait à la cave, il ne prêta plus aucune attention au reste du groupe, il lisait.
La seule raison qui le poussa à relever la tête de son carnet c’est qu’il n’avait pas de quoi écrire. Il s’adressa donc à l’un des officier :
“Excusez-moi. Je pourrais avoir de quoi écrire s’il vous plaît ? Un crayon, un stylo n’importe.”
L’homme lui donna alors un crayon. Maintenant que tout était en place pour bosser, il avait un morceau de papier, qu’il coinça à côté de la page qu’il déchiffra. Ce code il le connaissait, il l’avait déjà traduit. Bruce termina enfin. Il posa le carnet sur une marche avant de retourner voir Olivia.
“Générale. J’ai terminé, le code une fois traduit nous donne une adresse. Une rue à Gegota, le 25 Southwark street. Et je pense que ce message nous est adressé directement.”
Dit-il en tendant ses résultats à la dame de glace.
Mer 25 Oct - 11:22
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HOW DARE YOU SAY THAT MY BEHAVIOR IS UNACCEPTABLE, SO CONDESCENDING UNNECESSARILY CRITICAL
Le trajet en train, tu le passes seul et sans encombre — enfin, avec une petite valise tout de même, histoire d'avoir un peu de matériel et quelques... changes ? Pourquoi le Capitaine Hawkeye n'est pas avec toi ? la ou les raisons ne regardent que vous. La baby-sitter ne peut pas toujours être sur tes talons. L'affaire qui fait que tu te déplaces actuellement, tu la suis de très près et ce depuis le début, le mode d'action étant pour le moins... atypique — mais pas nécessairement inconnu au bataillon, et c'est ce qui t'embête le plus. Des implosions. Et si Scar semble être le coupable idéal pour bon nombre, toi, tu n'es pas dupe du tout : les victimes civiles et non alchimistes d'état. Non, vraiment, il y a bien une idée qui te vient en tête mais— increvable, hum. Pour la énième fois de la journée, tes yeux se plissent. Accoudé au rebord de fenêtre et paume de main sous le menton, tu te fais pensif, apercevant à peine les paysages qui défilent.
Lors de ton arrivée à la gare, c'est avec une joie non dissimulée que tu retrouves cette très chère Armstrong... oui, car c'est sa chevelure qui attire ton attention en premier. La réaction de cette dernière ne t'étonne pas et tu te contentes d'y répondre par un sourire des plus taquins. Tu salues rapidement les autres, reconnaissant au passage le docteur Fletcher. Durant cette mobilisation et votre chemin, aucun mot ne t'échappe : tu restes silencieux, Roy. Peut-être même trop silencieux diront certain.e.s. Ta mine ne laisse plus rien percevoir, non, et ton mutisme est des plus singuliers : aucune taquinerie à l'encontre d'Olivia, rien. On dirait bien que le petit clown, le si réputé parvenu, sait aussi se montrer sérieux quand il le souhaite. En vérité, tu es attentif à ce qui s'échange entre chacun dans le véhicule, faisant mine de ne pas réellement s'intéresser aux conversations et d'observer l'extérieur.
L'arrivée sur les lieux se fait rapide et le spectacle est des plus répugnants : mais tu en as vu d'autres, pas vrai ? c'est bien là les ravages psychologiques de la guerre. Des corps mutilés et en charpie, tu en as vu des tonnes et bien que ce ne soit pas un tableau agréable à voir, il ne te donne pas la nausée. Tandis que chaque membre se penche visiblement sur sa spécialité, toi, tu fais les quatre coins de la cave, laissant tes pupilles observer ce qu'il y a... d'observable, c'est à dire franchement pas grand chose. Néanmoins, le moindre détail compte. Le sang sur les murs. L'état calamiteux de ces derniers. La table usagée. Le chapeau blanc— ... le chapeau.
Un murmure imperceptible. « Kimblee. »
Il n'est sans doute pas le seul être humain à posséder un couvre-chef blanc, mais—Les idées s'emballent.
Tes yeux se plissent une nouvelle fois tandis que tu t'abaisses à la hauteur de ce dernier, le prenant en main et l'inspectant d'un peu plus près, tournant et retournant l'objet entre tes doigts gantés. Ce haut de forme en question tend un peu plus à renforcer tes doutes quant à la potentielle identité du meurtrier : comment ne pas penser à lui ? Allons, allons, rien ne sert d'alerter la galerie pour le moment, mais autant avouer que cette étrange coïncidence n'est pas pour te rassurer. Maintenant dans le fond de la cave, tu te mets à faire les cent pas, ne détachant pas le regard de l'objet qui n'est plus si blanc à vrai dire. Il est mort, espèce d'andouille. Pourtant...
Cependant, bien que ta focalisation sur l'accessoire soit importante, tu n'es pas sourd à ce qui s'échange entre tes coéquipiers de mission. Fletcher rend son verdict et selon elle, pas de trace de balle, juste une légère odeur de poudre. Au tour de Grayson de se manifester, déchiffrant un message et s'en allant par la suite vers Olivia. Mais tu n'as pas non plus une oreille dite miracle, alors impossible d'entendre clairement ce qu'elle communique à l'autre Général, du moins, pas entièrement : la seule chose que tu as entendu c'est... Gegota. N'est-ce pas justement là bas que vous devez... dormir ? Intrigué, tu décides de t'avancer un peu vers eux, chapeau toujours dans la main et de t'adresser à Grayson.
« Gegota dites-vous. Intéressant lorsque l'on sait que notre hôtel se trouve justement à Gegota. Quelle heureuse... coïncidence. Un merveilleux commencement de jeu de piste. » non, assurément que tu n'as pas inventé l'eau chaude avec cette intervention, mais en vérité tu es réellement contrarié par les éléments qui s'accumulent petit à petit : dans le fond, c'est bien, vous avez des éléments à exploiter, mais en même temps... les choses s'annoncent bien plus sombres qu'elles ne le sont déjà. « D'autres détails, docteur Fletcher ? à moins que le Général Armstrong ait des indications nous ayant échappé ? » si tu regardes la blonde ? non, en fait ton regard est braqué vers le médecin actuellement, jusqu'à ce que...
« Ce procédé ne dit-il rien à personne ? »
Tu ne le nommes pas, ne serait-ce que pour voir si des cerveaux tiltent où tu veux en venir. Il est censé être mort c'est vrai, de tes mimines même — grâce à ton alchimie combinée à celle de Corwin —, mais tout est tellement possible avec les dirigeants de cette armée que plus rien ne t'étonne : pourquoi pas après tout ? La pierre philosophale même n'a pas été retrouvée. De toute évidence, c'est l'oeuvre d'un alchimiste, inutile d'avoir fait de longues études pour comprendre ça. Tu te fais interrogateur, finissant par prendre la direction de la sortie de la cave sans rien ajouter d'autre, mains dans les poches.
« Je vous attends à l'extérieur. »
C'est là que tu tombes sur Alistair, non loin de là.
« Quelque chose ? »
”CELUI QUI SOUTIENT SA FOLIE PAR LE MEURTRE, EST UN FANATIQUE.
Climat actuel : Chaud avec de possible tempêtes de sable. Fin d'après midi ( il fait encore jour pour quelques heures)
Il semblerait que vous ayez une adresse mais il restait à savoir, où elle se trouvait. Les hommes au pied du bâtiment semblent de plus en plus nerveux, l'un deux ne termina même pas sa cigarette pour regagner un véhicule. A la radio du camion voisin, cela paraissait s'animer vivement, si bien que le conducteur en descendit pour rejoindre le groupe, tombant alors sur Le Major Van Helsing et le Général Mustang en premiers.
«Une tempête de sable vient d'être signalée pour les prochaines heures. Si vous avez terminé, je peux vous amener à votre hôtel et laisser les autres évacuer définitivement le cadavre... Il ne vaut mieux pas traîner si on veut voir encore la route.. Le vent se lève déjà.»
En effet, au dehors, le sable s'élevait sous des légères bourrasque de vent, rien de bien dangereux pour le moment. Quant à la pièce, il n'y avait aucun passage secret ou autre...Adair, auscultant la victime, pourra découvrir un petit portefeuille dans la poche intérieur du vêtement. Il y avait quelques billets, mais rien de fou non plus... Il y avait aussi une carte d'identité « Ray Oslvade », âge 54 ans à peine, si l'on en croyait la date et un ancien de l'armée...
Olivia laissa son major agir comme il l’entendait. Elle le savait apte à détecter toute anomalie. Elle observa et écouta les hommes et femmes qui menaient l’enquêtes avec elle avec attention. Mais surtout, elle gardait un œil sur ce détestable individu qui, même s’il avait gardé son verbe à son arrivée, n’avait pas manqué de lancer un sourire. Cet imbécile n’était sans doute pas passé à côté du torchon qui sert de journal. Et cela fit enrager intérieurement la blonde.
- Vous pensez à … de l’alchimie ?
Demanda-t-elle au docteur. Ce mot lui avait arraché la langue de prononcer tellement cette discipline la répugnait.
- Vous serez gré de partager vos remarques, général ! nous travaillons ensemble sur cette histoire, et non pas chacun pour soi.
Elle avait à peine entendu marmonner et cela lui hérissait le poil. Déjà, elle n’aimait pas que l’on marmonne, et ensuite, et bien il s’agissait de Mustang. Tout général qu’il était, il restait un cran en dessous d’elle. Sa remarque avait donc été sèche et ferme. Et bien qu’elle avait tentée de rester neutre, on ne pouvait qu’entendre le méprit que cet homme inspirait à la reine des glaces. Enfin, reine des glaces… Où était la glace face à cet homme ? Elle d’ordinaire si froide, si maitrisée – si quand même, en générale elle ne cède pas trop facilement à ses pulsions… - elle devenait un livre ouvert, s’emportait facilement. Bon je vous le concède, elle s’emporte facilement de base, mais en présence de Mustang, c’est plus flagrant, c’est dire… Cependant, le retour de son major eut un effet kiss cool sur la blonde. Elle prit une profonde inspiration et retrouva une partie de son calme. Elle fixa alors le blondinet, attendant ses conclusions mais ce fut celles du major Grayson qui arrivèrent, suivit des remarques de l’alchimiste.
Olivia serra les dents. Ce n’était pas le moment de faire une guéguerre prérogatives. Mais ce petit arriviste ne devait pas oublier son rang pour autant.
- Si j’avais eu des éléments, je vous en aurais déjà fait part… Et pour répondre à votre insinuation, cela ressemble à la technique de Scar, ou de Kimblee, sans pour autant être l’une d’entre elle. Et de toutes manière, Kimblee est mort, à moins que vous ne doutiez de vos propres actions, général !
La blonde avait fait, pour la première fois, une longue tirade devant l’alchimiste de flammes. D’ordinaire, elle se contente de grogner en lui montrant son poing. Mais là, elle s’était contenté d’être glaçante dans son timbre de voix et d’émettre un doute sur les capacités de Mustang, avant de l’achever.
- Mais il est vrai que dans un environnement humide vous êtes impuissant…
Après avoir vérifié une dernière fois de n’omettre aucun détail sur cette scène de crime, Olivia ferma la marche pour sortir de la bâtisse. La chaleur ambiante de la région la dérangeait encore un peu et cela n’était pas pour adoucir son humeur. Et l’annonce de la tempête n’arrangeait rien non plus. Elle connaissait les tempêtes de neige et se disaient que celles de sables ne pouvait être que d’une ampleur similaire, alors oui, il ne fallait pas rester.
- Ne trainons pas, en route !
Olivia aurait bien pris le volent pour aller plus vite, mais la chaleur l’incommodait. Fort heureusement, elle se trouvait passager avant, et non entassée à l’arrière avec les autres.
Ils arrivèrent juste à temps à l’hôtel, et après avoir récupérer les clefs de leurs chambres respectives au nombre de deux : une pour les femmes, et l’autres pour les hommes, elle déclara.
- On se retrouve dans 30 minutes dans la salle de restauration.
Elle avait besoin de se rafraîchir mais l'idée de partager sa chambre avec Mustangla perturbait plus qu'elle ne voulait l'avouver. Arrivée devant la porte de la chambre elle l'ouvrit, entra et la ferma au nez de son colocataire. Elle savait bien qu'il avait le double des clefs, mais espérait que la sienne dans la serrure verrouilléele dissuaderait de rentrer. Et elle pris le nécessairepour aller se doucher.
Le major du nord avait plissé les yeux en voyant la scène du crime... La tache de sang et sa disposition lui rappelait la signature de deux individus... Et normalement l'un d'eux était mort, l'autre ne donnait plus signe de vie... Il hocha la tête à la question de Mustang.
RAS à l'extérieur, le sable est pire que la neige. Il ne faut que quelles que secondes pour effacer des traces ici, surtout avec le vent. Je n'ai remarquer aucune marques sur les murs indiquant qu'on ait grimpé sur les toits. Par contre cette scène en bas... ça me rappelle quelqu'un oui.. Répondit-il pour les deux généraux, veillant à parler assez fort pour être entendu par sa propre supérieure.
Ils finirent donc par partir et se rendre à l'hôtel. Il observa l'endroit, et se dit que les chambres devaient pas être nombreuses dans un tel bouiboui. Il retira avec joie son manteau plein de sable et ses lunettes de conduites pour les remplacer par ses lunettes habituelles.
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Alistair parle en #318CE7
Mer 8 Nov - 19:43
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Adair Fletcher
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- De l’alchimie possible. En tout cas il n’y aucune trace de mise à mort… Disons conventionnelles. Répondit-elle à Olivia avant de s’agenouiller une dernière fois auprès du mort.
Adair l’examina encore pour être certaine qu’elle n’avait rien manqué. Elle en profita également pour lui faire les poches et en tira son portefeuille, découvrant ainsi son identité. Ces informations ne restèrent pas longtemps secrète puisqu’elle les partagea à ses collègues comme supérieurs quand Mustang lui demanda si elle n’avait rien d’autres à relever :
- Notre homme n’est autre que Ray Oslvade, la cinquantaine et curieusement, un ancien militaire.
Puis elle fit signe aux policiers d’emmener le corps. La scène du crime n’avait plus rien d’intéressent désormais et la reine des Glaces pressa déjà le pas pour quitter les lieux.
A l’hôtel, la jeune femme fut surprise de partager sa chambre avec ses deux collègues masculins du même grade. Cependant ce qui la surprenait davantage était de voir que les deux généraux allaient devoir en faire de même.
- J’ignore qui s’est chargé de faire les réservations, mais il a de l’humour. Fit-elle à Alistair et Bruce quand ils déposèrent leurs affaires dans leur chambre. Le général Armstrong le déteste clairement, j’espère qu’ils ne vont pas s’extirper pendant qu’on a le dos tourné… Comme si la situation n’était pas assez pesante comme ça, continua-t-elle avant de s'asseoir au bord de son lit, légèrement préoccupée.
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Ven 10 Nov - 13:24
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Le major Grayson n'eut aucune réponse, même pas un semblant de considération. Comment des soldats pouvaient bien servir sous les ordres de cette femme ? Elle avait sans doute beaucoup de talent au combat, à n’en point douter. Lui qui pensait, probablement naïvement qu’une enquête de la sorte pourrait être assez rapidement pliée au vu du casting envoyé sur place, il semblerait que ce soit bien plus compliqué que prévu. Et la difficulté ne vient pas des morts. Pour l’instant son travail s’arrêtait là, il n’était pas formé à l’étude des cadavres, lui son domaine était le renseignement. Par respect pour ses collègues, il s’écarta de la scène de crime, les mains dans le dos, attendant de voir s’il pouvait se rendre utile.
Une tempête de sable arrivait, il se souvenait des tempêtes dans le désert à Ishbal. C’était un enfer, pour l’équipement, les hommes, les véhicules. Ils devaient rapidement s’en aller, sous peine de rester coincés ici et comment dire ? Bruce préférait mettre fin à ses jours tout de suite, plutôt que de rester enfermé dans une cave avec Armstrong.
En arrivant à l’hôtel avec tout ce petit monde, Bruce fut agréablement surpris en apprenant qu’il partageait sa chambre avec Alistair et Adair. Ils avaient mélangé les hommes et les femmes ? Particulier, mais bon cela n’allait pas l’empêcher de dormir pour autant. Tout en prenant ses affaires, il suivait le Doc jusqu’à la chambre, elle souleva une réflexion qu’il s’était faite plus tôt.
“ Pour être honnête, je suis content de tomber sur vous deux. Une heure de plus et je mettais fin à mes jours.”
Dit-il en ne plaisantant qu’à moitié.
Ils avaient trente minutes pour se préparer avant de retrouver les généraux dans la salle de restauration. Bruce ne sortait pas toutes ses affaires, un vieux réflexe de mission, il devait être à partir n’importe quand.
“Vous en pensez quoi vous ? Pourquoi quelqu’un aurait tué ces gens, puis sur le dernier cadavre en date nous aurait laissé une adresse ? Je ne sais pas où on à mis les pieds, mais nous y avons sauté les pieds joints.”
Le major s'allongea ensuite sur son lit, il croisa les bras derrière la tête, utilisant la tête de lit pour rester droit et pouvoir faire face à ses camarades.
Ven 10 Nov - 16:06
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C'EST QUOI, UN HOMME? C'EST QUOI, UNE FEMME? ON FAIT SEMBLANT, ON JOUE LE JEU QU'ON NOUS APPREND.
Quelle charmante petite p—... blonde. Tu pestes intérieurement, une grimace — ainsi qu'un poing crispé, mais chut, restons discret — t'échappant néanmoins lorsque l'impuissance face à l'humidité est signifiée : c'est que ça commence un poil à te faire suer que cet élément ressorte tous les quatre matins. D'ordinaire, c'est le Fullmetal ou ton Capitaine qui te le font remarquer, mais— Un ricanement agacé t'échappe lui aussi malgré tout. Elle ne manque décidément pas de culot. Mais il est plus facile d'énoncer les défauts et faiblesses des autres plutôt que de voir les siens, n'est-ce pas ? C'est de toute évidence une philosophie de vie sur laquelle devrait se pencher cette adorable Olivia. Enfin, elle a réussi à aligner plus de deux mots en s'adressant à toi, ne demandons pas trop de miracles. Tu ne manqueras pas de lui faire passer le message, à un moment ou un autre : elle saura de quel bois tu te chauffes, foi de Mustang. Ne crie pas victoire trop tôt face à mon silence et à ma retenue, Armstrong.
Tu sais qu'elle se brûlera les ailes.
Lorsque la tempête de sable est évoquée, tu fais volte-face et suis le reste du groupe. Le trajet n'est pas forcément long, mais tu cogites et flambes intérieurement. Le pire dans cette histoire ? la répartition des chambres une fois arrivés à l'hôtel. Qui l'a faite ? n'aurait-il pas été plus logique d'éviter la mixité ? d'ordinaire tu ne t'en plaindrais sans doute pas, mais là, il faut dire que tu te retrouves dans la même chambre... qu'elle. Et puis, le général Armstrong, partager sa chambre avec quelqu'un d'autre ? en voilà une idée farfelue. La suite à venir était en fait courue d'avance. Une partie de plaisir en perspective.
Vous avez trente minutes avant de vous retrouver au salon.
Pour autant, tu sens étrangement que tout ne va pas se passer comme prévu pour toi. Et ça ne manque pas. Quand chacun gagne sa chambre, toi tu te retrouves comme un gland devant une porte tout bonnement close. Alors, bien entendu que tu as le double et que tu tente de l'enfoncer, mais... elle a laissé sa clef dans la serrure.
« Général Armstrong... »
On dit souvent que tu manques de maturité, mais il semblerait que cette très chère Olivia en soit encore plus dépourvue encore. Si tu as envie de la traiter de tous les noms ? bien entendu — mais bien qu'il t'en coûte de l'avouer, tu te dois de ne pas manquer de respect à ta supérieure. Qui n'aurait pas cette envie dans l'état actuel des choses ? Elle sait pourtant que tu as le claquement de doigts facile. Alors tu pousses un soupir, cessant de t'agacer sur la serrure.
« Je crois que j'ai compris. »
Si ça l'amuse de mettre à mal un membre de l'équipe qu'elle est censée diriger, ((ma foi)) : cet acte témoigne bien de son manque de professionnalisme — comme quoi, la place de Président te conviendrait beaucoup mieux, non ? Et dire que tu t'arrangeais pour éviter les mesquineries à son encontre, il semblerait qu'elle ait ouvert le bal. Fort bien.
Qu'elle est amusante.
Tu tentes quelques petits cognements, espérant qu'elle viendrait finalement ouvrir mais... ouh, elle est déjà sous la douche. Tu n'as pas d'aimant. Tu pourrais t'arranger pour faire cramer la porte, mais peut-être vaut-il mieux éviter les effusions de rage pour le moment. Ou bien y accéder pour l'extérieur en cassant la fenêtre ? allons, Roy, ne te perds pas en suggestions idiotes.Raclement de la gorge.Un passe-partout pourrait sans doute arranger les choses, oui.Tu ajustes le col de ton uniforme avant de prendre la direction de la réception : forcément, comme une mauvaise chose en entraîne généralement d'autres, le réceptionniste n'est pas derrière son comptoir.
La sonnette ne semble plus être en état de marche.
Tu te figes quelques secondes et pousses un second soupir d'exaspération.
Partons à sa recherche.
Tu n'as de toute façon pas spécialement le choix — enfin, si, tu pourrais aller voir tes collègues dans l'autre chambre, mais étrangement, tu sens que ce n'est pas forcément une bonne idée. Ils sont déjà trois dans une pièce qui ne doit pas être si grande que ça... et tu n'as absolument pas envie d'aller te plaindre comme un mioche — bon et de toute façon, tu ne connais pas leur numéro de chambre, tu sais juste que vous avez un étage de différence. Non. Le Général Armstrong saura payer les pots cassés en temps et en heure. Il en faut bien plus pour te désorienter.
Tu entreprends alors de commencer ta déambulation dans les couloirs, en profitant pour inspecter un peu les alentours, jetant des coups d'oeil aux fenêtres et prenant grand soin d'observer tous les détails imaginables. Heureusement, que ta valise ne pèse pas une tonne. Au cours de cette promenade, tu touches les murs du bout des doigts gantés de ta main gauche. Dans quoi est-ce que tu t'es encore embarqué, Mustang ? Ray Oslvade. Ray Oslvade, c'est bien l'identité de la dernière victime. Tu tournes encore et encore le nom et le prénom dans ta tête, les mélangeant dans tous les sens. Et tes yeux s'attardent parfois un peu plus longuement sur l'extérieur, les volets n'étant pas encore clos : le sable. Comment ne pas penser à Ishval ? tu te fais pensif un court laps de temps, te remémorant de désagréables souvenirs.
Par contre, pas signe de vie du réceptionniste.
Une douzaine de minutes passe — heureusement que tu as ta montre à gousset — et, ayant fait le tour de la bâtisse — sans tomber sur grand monde, ce qui ne manque pas de t'interpeler tout de même —, tu décides de te rendre au salon pour attendre le reste de l'équipe. C'est bien le lieu de rendez-vous, non ? De toute façon, pour les dix minutes qui restent, rien ne sert de se mettre la rate au court bouillon. Il faudra bien qu'elle sorte à un moment ou un autre, mais qu'elle se mette bien en tête que tu ne dormiras certainement pas sur le paillasson ce soir, tu n'es pas un chien ((et ce malgré tout le respect et l'adoration que tu portes à la race canine)).
« Quelle histoire. »
La salle en question est faiblement éclairée pour le moment, mais cela te convient parfaitement : ça a un effet lénitif sur toi. C'est le plus sereinement du monde que tu t'installes sur l'un des quelques fauteuils prônant dans la salle, déposant la valise sur le côté du mobilier. C'est confortable.Tu te glisses bien dans le fond, relevant la tête pour fixer le plafond.Passionnant. Et puis tu finis par te redresser, laissant ton regard balayer les environs : il y a à peine trois personnes en plus de toi dans cette salle. Les lieux sont donc peu fréquentés. Pourquoi cet hôtel et pourquoi diable vos chambres sont-elles—
« Monsieur désire t-il quelque chose à boire ? »
Tu tournes la caboche, tombant nez-à-nez avec le réceptionniste qui n'a visiblement pas été piqué par un cheval de course. Il est d'une monotonie sans nom et son langage laisse deviner une certaine... lassitude, peut-être ? Il ne s'étonne même pas de te voir, toi, là, avec ta valise.
« Je ne dirais pas non à— » « Nous avons le meilleur Whisky, si je peux me permettre. »
Un Whisky ? tu pensais à une tasse de thé sophistiquée, mais... Allons.Tu hausses un sourcil avant d'acquiescer. Chacun sa pause, non ? si tu consommes pendant ta pause, ne serait-ce que quelques lampées, elle n'aurait rien à dire. En plus de ça, si tu en es là, c'est un peu de sa faute, non ? tu aurais été dans la chambre, il ne t'aurait pas proposé cette boisson... Et puis de toute façon, tu fais bien ce que tu veux, il faudrait que cette (mégère) charmante Olivia l'imprime.
« Parfait. »
Cinq minutes passent et le verre — ne contenant que très très peu de liquide — est déposé sur la table basse. « Merci. » un léger sourire et te voilà en train de prendre ta première lampée. Il n'est pas dégueu, en effet, mais de là à dire que c'est le meilleur, il ne faut pas abuser... Madame en a de bien meilleurs derrière le comptoir.
Tu laisses ton esprit divaguer, portant pour la seconde fois le verre à tes lèvres. Tu es solide, ce n'est pas avec cette faible quantité que tu risques de ressentir quelconques effets.
Les autres ne devraient pas tarder à arriver.
Tu te prends à fermer les yeux, ayant reposé le verre sur la table basse. Si c'est l'alcool qui fait ça ? non, ton sommeil n'est juste pas de qualité ces derniers temps, voilà tout. Tu pourrais sans doute t'endormir un peu n'importe où. Ta tête repose dans la paume de ta main droite, le coude étant appuyé sur l'accoudoir. Sommeil léger ou profonde réflexion ?
Allez savoir.
”SI L'ON OUBLIE LES IDÉAUX, LES ILLUSIONS ; SI ON PARDONNE LES FAUX PAS, LES DÉCEPTIONS. JE TE PARDONNE.
Climat actuel : Chaud avec de possible tempêtes de sable. Fin d'après midi ( il fait encore jour pour quelques heures)
L'hôtel "Jolly Jumper" était en vu et le soleil déclinait rapidement. La nuit n'allait donc pas tarder. Une fois sur les lieux, tout vous semble normal quoi que c'était quand même curieux que les chambres réservées soient séparées d'un étage, alors qu'il ne semble pas y avoir grand monde. En effet Les trois Majors se retrouvèrent ensemble dans la chambre 322, au troisième, tandis que les Généraux devront se contenter de la chambre 237, au deuxième étage.
Chambre 322 : La chambre semblait très accueillante et simple a la fois. Il y a trois lits et une petite salle de bain , idéal pour se rafraîchir. Il y avait un léger ère victorien dans la décoration.. En revanche, un petit tableau dans l'angle pouvait mettre mal à l'aise.. On aurait dit que le portrait de cette petite fille vous fixait étrangement. Une fenêtre donne sur la coure et vous pouvez voir qu'il commence à vraiment faire sombre.
Chambre 237 : Le boucan que fit le Général Armstrong ne passa pas inaperçu, ni les tentative de Mustang en frappant à la porte. Une porte voisine s'était légèrement entrouverte pour vite se refermer par la suite. Hors donc, la chambre possédait deux lits séparés par une cloison... le tout accompagner d'une salle de bain un peu plus grande que celle des officiers et avec une baignoire qui plus est.
Salon : A la réception, il n'y avait personne pour Mustang. La sonnette avait du vécue et ne marchait pas spécialement et effectivement l'hôtel n'était pas blindé... Le salon était respectable pour un tel endroit, et la poussière avait été fait il y a peu. Un gramophone tournait et laissait entendre une douce musique. C'est là que le réceptionniste apparut. Un homme très mince et de grande taille, peut être bien dans les 2m. Il servit un excellent alcool à Mustang, avant de se retirer, terminant de fermer les fenêtres. Un vieux monsieur lisait son journal un peu plus loin.
Alors que la nuit était bien là, et la demi heure n'était pas encore écoulée, le vent soufflait de plus en plus fort à l'extérieur et l'on passait le mot de chambre en chambre pour fermer les volets et de ne pas sortir. Le souffle se faisait entendre dans l'hôtel, et le sable frottait implacablement les murs pourtant solides de la bâtisse.. les volets vibraient sous les coups de vents et les lumières vacillaient un peu. Étrangement, la majorité des résidents avaient rejoint le salon, comme trouvant ce lieu plus rassurant.
Quand soudain.... Le noir devint complet dans tout l'hôtel.. L'électricité venait de succomber. Quelques exclamations de stupeurs apparurent dans le salon.. mais aussi dans les étages, sauf au 3e, où tout était calme. Possiblement par qu'il n'y avait qu'une chambre occupée.
HRP :
Vous êtes dans le noir complet, que vous soyez ou pas dans vos chambres. La fameuse demi heure proposer par Olivia n'est pas écoulée.
Olivia ne mis pas longtemps à se rafraîchir. Elle en avait grand besoin. Elle profita d’une douche fraiche, et pas froide, pour mettre à plat les indices qu’ils avaient recueilli. Cela ne lui plaisait pas, mais s’il s’agissait bien d’alchimie, Mustang serait des plus utile. Un profond soupir lui échappa alors qu’elle fermait les robinets. Elle n’avait pas fait attention, mais les avait que trop serrés, force des Armstrong oblige. Quiconque passerait derrière aurait du mal à les ouvrir sans outil. Olivia se fichait pas mal de la baignoire. Elle trouvait même cela plus enquiquinant qu’une douche. Mais elle dû faire avec. Elle n’était pas femme à se prélasser dans un bain. En revanche, elle voyait bien Mustang faire trempette. Mi amusée, mi agacée par cette pensé, elle enroula une serviette de toilette autour de son corps pour rejoindre le lit côté fenêtre où elle avait jeté ses habits.
La consigne de fermer les volets fut passée à Olivia au travers de la porte close. Elle décida de s’en occuper après s’être habillée. Mais elle n’eut pas le temps de mettre grand-chose que l’électricité fut coupée. Elle mit en hâte quelque chose de convenable, sans perdre de temps et tenta de fermer ses satanés volets. L’un d’entre eux se décrocha juste à ce moment.
- Tss… Quel bouiboui…
Elle fixa le second dont elle ne doutait pas que, d’ici la fin de la tempête, il finirait également arraché. Habituée à évoluer dans le noir, la blonde ne s’alarma pas. Elle était juste contrariée par divers éléments mis bout à bout. La baignoire plutôt qu’une simple douche. Elle ne digérait toujours pas d’être prise pour une de ces pimbêches. C’était une militaire, pas une noble. Si ? Aussi ? Oui bon, mais non ! A la baignoire s’ajoutait le volet, le fait qu’elle n’ait pas retrouver la totalité de ses sous-vêtement pour se rhabiller, et de devoir partager la chambre avec l’alchimiste de flammes. Mais elle ne le tenait pas responsable du fait qu’elle n’avait pas remis la main sur son soutien-gorge. Il n’était pas rentré dans la chambre, elle en avait la certitude. Le vêtement avant sans nul doute glissé du lit. C’était du moins l’idée que se faisait la reine des glaces se faisait. Elle n’avait pas le temps de le chercher. Mais son humeur en serait fort probablement impactée. Mais cela ne se verra pas si la lumière ne revenait pas.
Après avoir fermé la porte de la chambre à clef, elle rejoignit à tâtons, mais sans trainer le salon où elle avait donné rendez-vous à ses hommes. Car le temps de la mission, ils étaient tous sous ses ordres.
- Ici le général Armstrong. Est-ce que l’un de vous est déjà arrivé ?
Elle décida de s’annoncer pour ne pas perdre de temps. Elle espérait qu’une voix, au moins, fasse écho à la sienne. Même si elle n’aimait pas l’homme, elle serait malgré tout heureuse d’entendre la voix de cet opportuniste. Mais ça, elle ne l’avouera jamais.
- Général Mustang, vous êtes là ?
Son intonation n’était pas très avenante, certes. Mais elle commençait à regretter de l’avoir laissé seul dans son coin. Juste par fierté. Elle s’en voudrait s’il lui arrivait quelque chose.
Alistair avait suivit le mouvement, entrant dans l'hotel, l'inspectant un peu avant d'aller vers les chambres. Endroit devait avoir connus des jours meilleurs, mais ceux-ci était clairement loin désormais. La manière dont leur groupe avait été dispatcher dans les chambres l'avait aussi surpris. Il avait glousser aux remarques de Bruce et Adair alors qu'ils étaient dans la leur.
C'est sur que celui qui à fait ça, ne doit pas aimé cet endroit. On aura de la chance si il est encore debout demain matin avec ces deux là dans la même chambre. Ricanat-il en retirant son manteau couverts de sable et son haut d'uniforme, il posa sa winchester et son holster dessus. Décidément il n'aimait pas ce climat, ça lui rappelait trop Ishbald et il n'y était plus habituer.
Je vais aller me rafraichir un peux, si ça ne vous dérange pas. dit-il en se dirigeant vers la salle de bain, déposant sa gunblade et son fourreau sur le côté de la porte après l'avoir retirer de son dos. D'ailleurs jusqu'à ce qu'il retire son manteau, personne n'avait pu remarquer qu'il portait une telle arme. Il enleva sa chemise et se lava rapidement, poussant un soupire d'aise. La lumière s'éteignit alors qu'il finissait, il retourna alors quand la chambre, ne prenant même pas le temps de remettre sa chemise, elle aussi plongée dans les ténèbres, il passa la main le long du mur et retrouva son arme. Il s'en saisit avant de parler.
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