∎ Localisation : En alternance entre Rosembool et Central
∎ Fonction : Mécanicienne
Winry Rockbell
Un instant d'insouciance - Bal populaire
La réponse d'Adair fait hausser un sourcil à Winry :
Enchantée de même mademoiselle Rockbell. Je vois ! Hm… Ce n’est pas l’un de mes patients, mais je crois bien l’avoir croisé quelques fois à l’hôpital.
Edward, sentant que ça risque de chauffer, en profite pour se lever et déclarer :
Je vais chercher un truc à boire, moi. Quelqu’un veut quelque chose ?
Je veux bien un jus, s'il te plaît, lui répond Winry avec un sourire.
Bon, elle se met certes derrière l'oreille l'idée d'avoir une petite discussion avec Ed, mais au moins, il est en pleine forme, signe que s'il est passé par l'hôpital, il a été efficacement remis sur pied, et c'est le plus important aux yeux de la demoiselle.
En attendant qu'Ed revienne, Winry sourit doucement et reporte son attention sur Corwin :
Bon, quoi de neuf, excepté cette soirée ?
Elle marque une hésitation, puis secoue la tête : non, elle parlerait d'abord à Ed de ce qu'il s'est passé aux laboratoires, ce sera à lui de voir s'il en parle à Corwin ou non. Pas qu'elle n'a pas confiance en lui - après tout, s'il est ami avec Ed, elle peut être amie avec lui aussi - mais elle ne le connaît pas encore complètement. Peut-être que cette soirée lui permettra d'apprendre à mieux le connaître, qui sait...
•La main dans la poche de son pantalon, Corwin eut un petit sourire en coin visà vis du Fullmetal. Ce dernier était pareil à lui même et cela le rassura. Oui, si le cas avait été inversé, le Frozen aurait mit tout en œuvre pour rechercher Alphonse. D'ailleurs, en parlant de ce dernier, il espérait qu'il avait parler un peu plus à cœur ouvert avec son aîné. Il eut donc un semblant d'hésitation et finit par renoncer. Il n'était peut être pas temps de parler de cela et il ne voulait pas mettre les frères Elric dans l'embarras. Alphonse agira quand il se sentira prêt. Voyant déjà Ed s'éloigner, il lui répondit à la volée :
• Je veux bien une bière.
Une petite dernière pour la route, car bientôt il devra se retirer.. Le seul regret étant, qu'il ne pourra pas raccompagner Adair, cela paraîtrait bien trop suspect. Glissant un regard à cette dernière, puis vers Winry, il reprit le file de leur conversation. Apparemment cela parlait d'hospitalisation. Tient donc.. Il n'avait pas souvenir que le Fullmetal s'était blessé ces derniers temps. Il fronça un peu des sourcil, mais n'en dit mot sur l'instant. C'est là, que la jeune fille lui demanda tout bonnement ce qu'il y avait de neuf. Qu'entendait elle par là ? Non, ça ne devait pas concerner Adair.. Mais peut être quelque chose de plus sérieux.. Les derniers événements ? Plus probable. D'ailleurs en y repensant, il trouvait qu'il s'en sortait bien... Il n'avait aucune séquelle lié à ce nuage de fumée, comme le reste de son équipe et Winry paraissait en bonne forme.
• Mise à part que je suis content de voir que vous n'avez pas subit cette fumée... L'enquête est toujours en cours et il manque un laborantin à l'appel. Cependant, il y a encore des gens malades qui apparaissent un peu partout dans la ville.
il glissa un regard vers Adair.. Elle devait être au courant de tout ça, étant médecin. Il reporta son attention sur Riffel.. Ce dernier ne semblait pas plus malade non plus. Encore une chose rassurante.
• On ne devrait pas en parler plus que cela. Mais l'important c'est que vous vous maintenez en bonne santé tout les trois. Je vais prendre cette bière et certainement rentrer, il se fait tard...
Et ainsi ne pas trop attirer l'attention sur Adair et lui même.. Tout en lui permettant de ne pas forcement quitter la fête en même temps que lui.
Riffel écouta la réponse du barman. Il essaya d’analyser le sens des paroles. Fonder une famille était le terme qui l’avait le plus marquer. Non pas qu’il l’entendait pour la première fois, car ce n’était pas le cas. Mais malgré les descriptions de la famille qu’il avait pu entendre, ce concept restait quelque chose d’abstrait. Une famille… Comment créer une famille ? Ça, personne n’avait jamais répondu à sa question et il n’avait pas encore eu le loisir de se renseigner. Mais d’après ce que disait cet homme, ça ne pouvait se faire qu’avec un homme et une femme.
Le jeune homme termina son assiette en silence. Il n’osait plus embêter le barman sur le sujet. Car il avait senti la gêne de cet homme pour répondre à la dernière question. N’aimant pas non plus répondre à certaines questions, Riffel s’abstint de pousser ses questions. Mais il comprit néanmoins que la normalité était que les hommes soient attirés par les femmes, et inversement.
C’est alors qu’il eut comme une révélation. Il porta ses doigts à ses lèvres. Il se demandait si les femmes du quartier général, qui embâtait la petit Alma, s’étaient aussi jouées de lui. Elles lui avaient fait croire qu’entre amis on se disait bonjour en s’embrassant sur les lèvres. Etait-ce vrai ou un stratagème pour abuser de lui ? Le jeune militaire devint subitement pâle.
- Mon….
Commença-t-il pour interpeler le barman. Il commençait à s’agiter et ne savait plus vraiment quoi penser. Mais en voyant l’homme, il revint sur sa décision et finit par sortir de l’argent avant de boire son verre de jus d’orange. La somme qu’il laissa sur le comptoir entre son assiette et son verre, tous les deux vide, étaient supérieure à ce qu’il devait. Mais il s’en fichait. D’une part parce qu’il n’avait aucune conscience de la valeur de l’argent, mais en plus, parce qu’il était tellement troublé qu’il voulait quitter ce lieu plein de monde.
Il se fraya rapidement un chemin parmi la foule, entre les grandes silhouettes qui se pressaient vers le bar. Mais il ne vit le groupe de personne qui faisaient à peu de chose près sa taille qu’au dernier moment. Dans sa précipitation, il ne put rectifier que très peu sa trajectoire et se heurta légèrement à l’un d’entre eux. Riffel termina sa course à plat ventre un peu plus loin, derrière un autre groupe d’individus.
Mais au moment de l’impact, il lâcha un « Pardon » timide et tout juste audible.
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
Un instant d'insouciance
Bal populaire - événement
Adair s’étonna lorsque Corwin évoqua les derniers événements, et notamment la disparition d’un des laborantins à l’adolescente. Pour ce qui est du fait d’être au courant, elle l’était bel et bien ayant participé aux soins, mais n’avait eu que l’occasion d’en discuter plus amplement avec ses collègues. Du reste elle resta silencieuse, le temps que leur échange bifurque sur autre chose.
- Je dis partir rejoindre un ami. Merci pour l’invitation colonel, ce fut un plaisir. Puis elle retourna son attention sur Winry. Tout comme vous rencontrer mademoiselle Rockbell. D’ailleurs votre nom ne m’est pas inconnu. Nous avons en commun le major Grayson en patient… Lâcha-t-elle un mince sourire avant de faire ses aurevoirs. Passez une bonne soirée.
A l’alchimiste d’Etat, elle fit un signe de la tête amical, bien que se désolant intérieur de le quitter prématurément. Réfrénant un soupir, la soignante commença à se détourner d’eux. Au moins l’occasion était toute trouvée pour s’éclipser sans qu’il y aient davantage de soupçons à leur sujet.
Alors qu’elle s’apprêtait à sortir du bar, Adair faillit trébucher sur quelque chose, ou plutôt quelqu’un qui venait juste de tomber à côté du petit groupe. Par réflexe, elle fit un brusque pas de côté avant de venir l’aider, se rendant compte que ce n’était là que son maladroit d’assistant. Fronçant les sourcils, elle l’attrapa par le bras pour le relever:
- Faites attention à vous… Riffel… Fit-elle à voix basse à son attention tout en le regardant du coin de l’oeil.
Après quoi la jeune femme le relâcha sans plus attendre et s’en alla pour ne pas attirer davantage l’attention. Toutefois elle se disait sûrement que c’était trop tard maintenant.
PrettyGirl
Dim 5 Nov - 21:56
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∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'état
∎ Grade : Major
Edward Elric
Partis chercher à boire, Ed’ profita de ce petit instant de répit, pour souffler un coup. Il prenait tout ce qu’on lui avait demandé avant de se diriger de nouveau vers son groupe d’amis, en approchant il avait remarqué que le Doc partait. Alors qu’il tentait tant bien que mal de se frayer un chemin, le fullmetal heurta quelque chose, plutôt quelqu’un, certains verres tombèrent à la renverse. Il recula en regardant son costume, Izumi va le tuer, c’est certain. Mais ce n’était pas grave, il voulait d’abord voir si la personne qu’il avait bousculer allait bien, il s’approcha pour l’aider mais Adair passait par là le redressant.
“Hey, pardon, tout va bien ? Au revoir Doc !”
Après s’être assuré que le jeune garçon n’avait rien, il s’approcha de Corwin et Winry.
“Désolé pour vos verres, j’ai bousculé ce type et tout m’est tombé des mains.”
Dit-il en montrant Riffel avec son pouce par-dessus son épaule. Il se tournait vers Winry.
“Je vais devoir rentrer. Je suis plein de bière et de boisson en tout genre, je vais me faire tuer par Izumi. Tu veux rentrer tout de suite ? Le temps que j’aille chercher de quoi m’essuyer et on se rejoint dehors ?
Promis je me ferai pardonner.”
Il regarda une dernière fois Corwin, hochant doucement la tête avec un sourire sincère sur le visage. Corwin comprendra, pas besoin de mots. Sur ces belles paroles il courait chercher du papier voulant à tout pris atténuer les tâches, mais bon il devait bien se rendre à l’évidence, ça ne partira pas comme ça.
Résigné à se faire assassiner, il attendait Winry à l’extérieur, le temps qu’elle termine avant de la raccompagner chez elle.
Jeu 16 Nov - 14:35
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Le Père
Un instant d'insouciance
∎ Bal populaire du Petit Alchimiste - Avril 1916
Les musiciens avaient désormais quitté le bar, ainsi que d'autres clients. L'ambiance était plus feutrée, clamant la fin de soirée. Le barman avait quitté son comptoir pour aider la serveuse à débarrasser les tables et des piles d'assiettes prenaient forme sur ces dernières. Toutefois les quelques oiseaux de nuits restant pouvaient boire tranquillement leur verre avant de quitter les lieux...
•Tant pis pour les bières, Corwin n'en voulait pas au Fullmetal et encore moins à Riffel qu'il avait déjà aperçu plus tôt dans la soirée.. Ce dernier avait toujours tendance à se mettre dans des situations difficile. Il leva la main envers Edward en secouant de la tête. Adair était déjà parti de son côté et il le regrettait en son for intérieur. Mais après tout, ce n'était qu'un au revoir et il fallait resté discret.
• Ne t'en fais pas pour ça. Ce sera pour une autre fois.
Fit il en parlant de sa voix monocorde. Il lui tapota l'épaule de ce dernier avant de se tourner vers Winry pour la saluer une nouvelle fois.
• Je vais me retirer, ne faites pas trop la fêtes les jeunes.
Il était quand même amusé derrière son visage insondable, en notant quand même l'odeur de bière sur le pauvre Fullmetal. Corwin n'en dira pas un mot à Mustang, ce dernier pourrait bien utiliser ça pour taquiner le gamin et notre Buse n'était pas tellement de ce genre là. Au moins ça fera une anecdote mémorable pour les deux plus jeunes. Il les salua une dernière fois et remit sa veste sur lui avant de sortir dans les rues, reprenant les artères les plus fréquenté par simple sécurité. Il lui fallut pas moins de trente minutes de marche pour retourner chez lui. A l'intérieur tout semblait calme et la veste qui pendait sur le porte manteau était signe que Yueh était là, lui aussi. Reposant son chapeau sur la commode, il finit par monter les marches pour gagner sa chambre non sans soupirer bien malgré lui... Cette soirée avait été très agréable, bien plus qu'il ne l'aurait pensé et pour une fois, il passa une nuit sans aucun cauchemar ni insomnie. Il avait encore le parfum de Adair sur sa chemise.. Pour seule trahison de cette relation.
Riffel sentit qu’on l’aidait à se relever sans réaliser tout de suite que c’était sa supérieure. Lorsqu’il la reconnut il ne put s’empêcher de devenir rouge comme une pivoine. Il n’eut pas même le temps de la remercier qu’elle avait déjà filée.
- Oui, je….
Commença-t-il à répondre au fullmetal avant que ce dernier ne se détourne pour s’excuser auprès de Corwin. Il le désignait même. Riffel ne savait vraiment plus où se mettre. Il se trouvait encore dans une situation peu avantageuse devant le colonel Griffin. Il sentit le sang lui monter aux joues, ses yeux se voilèrent un instant et il avait l’impression que tout se brouillait autour de lui. Il resta ainsi que quelques secondes, qui lui parurent une éternité. Mort de honte, il s’en alla rapidement. En partant, des larmes perlèrent à ses yeux. Pourquoi se retrouvait-il toujours dans ce genre de situation quand il rencontrait le colonel en dehors des missions ? Pourquoi cela le touchait-il autant ? Il ne comprenait plus grand chose. Ou plutôt, il n’avait jamais vraiment compris quelque chose. Ne sachant plus que penser des gens qu’il côtoyait, Riffel ne rentra au dortoir que plusieurs heures après.
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