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Winry Rockbell
Un instant d'insouciance - Bal populaire
A peine ont-ils trinqué et Edward a-t-il bu une gorgée qu'il entraîne Winry sur la piste de danse, lui lançant :
J’espère que tu es prête à voir mes talents de danseur !
Winry, surprise, le suit avec un sourire amusé avant de lui répondre :
J'ai hâte de voir ça !
Il pose une de ses mains sur sa taille, utilisant l'autre pour prendre celle de Winry, et les deux amis échangent quelques pas, Winry suivant tant bien que mal pendant qu'Ed s'assure toutes les deux secondes qu'il ne lui fait pas mal en lui marchant sur le pied avec son automail. Mais pour rien au monde elle n'échangerait ce moment passé avec lui, alors elle profite à fond, montrant une joie non simulée à être ici, à cet instant, avec le garçon qui est son meilleur ami d'enfance et pour qui elle ferait tout.
Elle lui sourit lorsqu'il grommelle :
Il semblerait que j’ai peut-être abusé sur l’étendue de mes talents dans ce domaine, c’est vrai je te l’accorde.
C'est parfait, Ed, t'en fais pas, répond-elle en lui prenant les mains. Laisse-moi deviner, tu as eu droit à des leçons expresses ? Si ça peut te rassurer, à part me trémousser, je ne sais pas vraiment danser non plus...
Elle rit, parfaitement détendue, et lorsqu'elle entend la deuxième musique qui suit la précédente, elle reporte son attention sur Ed et reprend avec un sourire malicieux :
Une dernière danse ? Avant qu'on reprenne un verre ?
Elle n'oublie pas qu'elle doit lui parler de ce qu'il s'est passé au niveau des laboratoires, mais pour l'instant, elle a bien l'intention de profiter et de se comporter comme une jeune fille qui sort danser avec son ami. En plus avec Ed, qui a fait l'effort de venir l'inviter et d'échanger quelques pas avec elle, ça la touche au point qu'elle se glisse près de l'oreille d'Ed pour lui souffler :
Et je te remercie d'avance pour cette soirée, je ne l'oublierai jamais.
Elle se hasarde à déposer un léger baiser sur sa joue, avant qu'elle ne rougisse et ne détourne la tête pour reprendre contenance, se concentrant sur la danse et la musique.
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Adair Fletcher
Un instant d'insouciance
Bal populaire - événement
A la réponse concernant l’autre bal, la jeune femme semblait satisfaite. Bien qu’elle était parfaitement capable de se tenir dans un événement mondain, elle était du même avis que ce dernier.
- Eventuellement, lâcha-t-elle quelque peu songeuse tout en se remémorant d’un fameux dîner où des chimères avaient été découvertes et dont l’une s’était échappée malencontreusement. Bien que la dernière fois que j’ai répondu à l’invitation d’un aristocrate, les choses ont plutôt mal tourné… Mais je doute que les Armstrong cachent ce même genre de surprise… Continua-t-elle avant de se râcler légèrement la gorge.
Ses paroles étaient certes évasives, mais elle ne voulait pas attirer trop l’attention. Après tout, l’armée avait été discrète à ce sujet et ils demeuraient en public. Quelques oreilles indiscrètes auraient pu traîner dans le coin.
Puis se laissant guider par son partenaire de danse, la soignante se contenta par la suite d’apprécier ce moment. Un instant simple, mais pas moins précieux par sa rareté et sa légèreté. Se retrouver sur une piste de danse dans une foule plutôt dense n'était pas quelque chose à laquelle elle s'attendait et c'est avec un discret sourire qu'elle se laissa tournoyer avant de revenir dans ses bras.
Toutefois son sens de l’observation n'en était pas moins alerte lorsque ce dernier fit une salutation très discrète à l’un des couples sur la piste. Etonnée, elle attendit qu’ils s’éloignent d’eux avant de demander tout bas :
- Des connaissances à vous ?
Son ton ne trahissait aucune nervosité, mais elle restait intérieurement sur ses gardes même si ces derniers étaient des adolescents. Sans doute un réflexe lié à sa condition d'agent double.
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Le Père
Un instant d'insouciance
∎ Bal populaire du Petit Alchimiste - Avril 1916
Le barman tendit la carte à Riffel et prit un verre pour lui servir un jus d’orange :
- On a des brochettes de viande et des frites si ça te tente. Lui suggéra-t-il, bien qu'il oublia de préciser que les brochettes étaient bien épicées.
Puis il s’étonna de sa question avec un haussement de sourcil bien marqué, mais répondit à sa question sans se moquer. Après tout, l’adolescent était peut-être encore un peu jeune pour se soucier de sa vie sentimentale et il n’y voyait rien d’étrange.
- Une amoureuse si tu préfères. Quelqu’un que tu aimes et qui t’aime en retour.
A quelques pas du comptoir du bar, sur la piste de danse, les danseurs comme les musiciens commençaient un peu à fatiguer. Ainsi le morceau de musique cessa pour laisser un peu de répit à chacun et surtout un moment pour se désaltérer. De ce fait le comptoir fut rapidement prit d’assaut par ces derniers, bousculant un peu ceux qui se trouvaient déjà installés, pour que le barman puisse prendre leur commande. Ce dernier croulant rapidement sous les demandes se détourna de Riffel...
•Amenant Adair sur la piste de danse, il se contenta de prendre le rythme sans le moindre faux pas, tandis que tout le monde paraissait bien s'amuser en cette soirée. Cela avait le don de faire oublier les derniers événements qui n'avaient rien de très encourageant. Des gens étaient encore malades... et des cas se déclaraient à droit et à gauche, dans la capital. Corwin était même sûr que sa partenaire de danse avait du avoir affaire avec des patients atteints par le gaz. Mais, il n'en parlera certainement pas ici, alors que leur possibilité de retrouvailles était pour le moins, fort mince. Cet instant leur appartenait et même s'il n'en n'exprimait rien, le jeune Griffin se sentait secrètement heureux de la tenir ainsi entre ses bras et de tout simplement profité de sa présence. Hochant un peu de la tête, le Frozen répondit de manière posé, concernant sa réplique sur les soirées mondaine.
•La famille Armstrong est plutôt honorable et ne ferait rien qui fasse naître le malaise dans le cœur d'un convive.
Corwin avait un peu entendu parler de cette histoire de ..Chimère, mais rien n'était sûr, car il y avait bien trop de rumeur, même au sein du QG de Central. Quand la question de Adair, Corwin voila son regard avant de répondre d'une voix taciturne.
• Oui, il s'agit d'Edward Elric et de son amie d'enfance, Winry Rockbell. Nous nous sommes rencontré à plusieurs reprises.
La musique s'arrêta lentement et Corwin accompagna le dernier mouvement avant de cesser de danser et de ramener Adair vers le bar.
• je vous offre quelque chose ?
C'est là qu'il crut voir Riffel,juste un peu plus loin.. Corwin en fronça des sourcils en attirant discrètement l'attention de la jeune femme..
• Ce ne serait pas là votr assistant ?
Il y avait un petit moment qu'il ne l'avait pas vu. Enfin, du moins.. Depuis leur mission d'urgence dans le laboratoire. Il avait l'air un peu perdu dans cette endroit. Comme lorsqu'il l'avait croiser en pleine soirée de Décembre, dans les rues de Central à ne savoir où se rendre. Depuis, il lui avait prêté la chambre d'ami au cas où... Sans que son mentor n'y voit à redire, tant que rien n'était cassé ou volé.
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Winry Rockbell
Un instant d'insouciance - Bal populaire
La danse et la musique finissent par s'arrêter, et les danseurs ne tardent pas à revenir vers le comptoir pour réclamer auprès du tenancier de quoi boire afin de se désaltérer après avoir dépensé autant d'énergie en dansant. Winry, avisant le monde, pousse un léger soupir :
Bon, je pense qu'on va attendre un peu avant d'aller boire un coup...
Entraînant Ed à sa suite, elle va s'installer dans un coin et s'assoit en tailleur sur le sol, les mains tenant ses chevilles, avant de lancer un regard vers le comptoir pris d'assaut. Le pauvre tenancier, derrière, aurait du boulot pour un bon moment avant de pouvoir s'occuper d'autres clients... Mais bon, elle saura faire preuve de patience, comme toujours.
Elle se tourne vers Edward et, avec un sourire, lui demande tranquillement :
La soirée te plaît quand même ? En tout cas, c'est une bonne idée d'avoir organisé ce bal, ça permet de souffler un peu dans cette ville assez speed...
C'est alors que son visage se ferme, pendant qu'elle se rapproche d'Edward pour lui souffler à l'oreille :
Au fait, je ne sais pas si tu en as entendu parler, mais il y a eu un incident du côté des laboratoires il y a quelques jours. Et... J'ai été témoin d'une chose, il faut que je t'en parle.
Quand elle se redresse, elle croise le regard de Corwin et, son visage s'illuminant, lui fait un signe de la main pour le saluer avant de se tourner vers Edward :
Riffel n’hésita pas plus de quelques secondes. Il prendrait des deux. De la viande, et des frites. Gourmand comme il était, il n’allait pas se priver. Il s’avait ce qu’était des frites depuis qu’il en mangeait régulièrement au mess. Et il trouvait que c’était plutôt bon. Il prit également note de la réponse du barman et c’est sans doute cela qui lui fit perdre du temps pour donner sa commande. Car la réponse était à la fois vague et précise et le plongea dans quelques souvenirs. Particulièrement les années passées avec son maitre.
- Une personne que j’aime et qui m’aime… ?
Il ne voyait qu’une seule personne qui pouvait correspondre à ses deux critères. Mais il ne l’avait pas revu depuis un long moment. Un peu plus de trois ans pour être exacte.
Il attendit que le monde se dissipe au comptoir pour interpeler le patron.
- Je prendrais de tout et… Ce doit obligatoirement être une fille ?
Riffel avait conscience de passer pour un ignorant mais le patron du bar ne semblait pas porter un jugement sur son ignorance. Alors il en profiterait pour en apprendre plus sur la vie en société.
Il ignorait alors que le colonel Griffin l’avait aperçu. Il s’était fait tout petit au comptoir et pensait que cela suffirait. Après tout, il était accompagné.
Le fullmetal ne faisait pas vraiment attention au monde qui l’entourait, non pas ce soir, il se préoccupait uniquement de sa partenaire. Lorsque la musique s'arrête, il s'éloigna légèrement de Winry, qu’elle ne pense pas non plus qu’elle lui plaît, quelle idée. Il aurait bien été se chercher un verre, mais bien obligé de se rendre à l’évidence, vu le monde qui se tasse au comptoir il allait sagement attendre son tour. Ed reporta son attention sur Winry, lorsqu’elle lui indiquait que finalement elle aussi allait attendre pour aller chercher à boire.
“Ouais, on attend”
Dit-il d’un air dépité, un bon verre frais serait clairement le bienvenue. Puis il sentait Winry le tirer un peu à l’écart, histoire de se poser un petit peu, alors qu’elle prenait place par-terre, Ed’ vint s’asseoir juste face à elle. Est-ce que la soirée lui plaisait ? Il n’était pas vraiment emballé par le projet, mais partagé ce moment avec elle était agréable et faisait beaucoup de bien.
“Ouais on va dire ça, je me serais bien passé de tout cet accoutrement ! Mais on va dire que ça passe”
Dit-il pour ne pas avoir l’air d’apprécier ce moment, Ed savait que s’il reconnaissait avoir apprécié cette soirée, Izumi allait se faire un plaisir de le lui rappeler dès que l’occasion se présenterait, Winry aussi d’ailleurs. Autant ne pas leur donner d’arguments utilisables contre lui.
Mais l’instant d’après Winry semblait devenir très sérieuse, approchant son visage de celui d’Edward pour lui souffler quelque chose à l’oreille, le fullmetal se pencha dans sa direction pour mieux écouter ce qu’elle lui disait. Elle aurait été présente aux récents incidents des labos ? Qu’est-ce qu’elle faisait là ?
Surpris Ed répondit en chuchotant :
“Les labo ?! Qu’est-ce que tu faisais là-bas ? Qu’est-ce que tu as vu ? Ça va il ne t'est rien arrivé de grave ?”
Chassez le naturel et il revient au galop, est-ce qu’il s’inquiétait pour elle, oui. Mais surtout qu’avait-elle observé pour être si fermée d’un coup ? Semblant vouloir changer de conversation, elle se redressa en voyant Corwin, proposant d’aller le rejoindre.
“Hey ! Te sauve pas comme ça ! “
Mais elle était déjà partie vers Corwin, Ed se relevait après un soupir pour la rattraper et aller saluer le Frozen. Arrivant près de lui, Edward le salua en lui tapant amicalement l’épaule, un sourire sur le visage.
“ Yo ! Si on m'avait dit que je te croiserais ici…Surtout accompagné !”
Dit-il un petit sourire sur le visage. Il avait très bien remarqué la cavalière de Corwin, mais il la reconnaissait, c’est la doc de la caserne ! Il l’avait déjà croisé une fois ou deux.
Jeu 28 Sep - 12:32
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Adair Fletcher
Un instant d'insouciance
Bal populaire - événement
La jeune femme le regarda tandis qu’il répondait à ses interrogations. Il semblait avoir une bonne estime de la famille Armstrong, mais elle ne chercha pas à approfondir le lien qu’il pouvait avoir avec elle. Sans doute une histoire d’aristocratie.
- Edward Elric… Marmonna-t-elle distraitement. Evidemment ce nom ne lui était pas inconnu. Il était l’un des plus jeunes alchimistes d’Etat de l’armée et cela avait fait grand bruit. En le voyant, il ressemblait à n’importe quel adolescent de ce pays et pourtant, il avait déjà vécu bien plus que ces derniers en intégrant les rangs.
- Hmm un café ne serait pas de refus. Danser m’a un peu fatigué. Avouat--elle avec un mouvement de tête avant qu’il ne pointe Riffel. En effet, elle pouvait le reconnaître de dos depuis. Elle soupira, même hors du travail dans une ville aussi grande que Central, il fallait qu’elle tombe sur quelqu’un avec qui elle travaille. En effet. Lâcha-t-elle d’un ton neutre. J’espère qu’il nous a… Commença-t-elle avant qu’ils se fassent aborder par le couple d’adolescents.
La jeune femme tiqua intérieurement en voyant dans quoi tout cela les menait lorsqu’ils saluèrent le colonel. Le garçon avait même l'air de s'amuser de le retrouver en compagnie d'une femme. Pour la discrétion ils pouvaient repasser. Bien que tracassée, elle tâcha de rester naturelle ne montrant aucune gêne ou agacement et ne chercha pas plus à s’esquiver jusqu’au comptoir... Elle laissa donc son cavalier répondre à ces derniers.
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Dim 1 Oct - 23:07
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Un instant d'insouciance
∎ Bal populaire du Petit Alchimiste - Avril 1916
Le barman se retourna pour annoncer la commande de Riffel à la cuisine après qu'il l'eut interpellé une seconde fois. A sa nouvelle question, ce dernier se gratta la barbe avant de répondre :
- Pas forcément. Dit-il en haussant les épaules. Pourquoi ? Tu cherches à comprendre ce qu’il t’arrive ? Ou à cerner quelqu’un ? Voulant l'aider à mettre de l'ordre dans sa tête.
L'homme était de nature bienveillante et amicale, il n'avait donc aucun intérêt à l'ignorer et il aimait bavardement avec ses clients, même si ce genre de sujet ne tombait pas tous les jours.
Rapidement une assiette de frites et de viande bien garnie apparut en face de Riffel. Plus un verre de jus d’orange offert par la maison qu'il fit savoir à ce dernier avec un sourire.
Au fond les musiciens reprenaient tranquillement, mettant une place une petite musique d’ambiance. Quelques couples repartirent au centre de la salle pour un slow tout en douceur, tandis que d’autres avaient choisi de se sustenter.
•Alors que Corwin avait repérer Riffel en pleine conversation avec le barman, Adair s'interrompit dans sa phrase. A cela, le jeune homme détourna son attention du bar pour voir en face d'eux, Ed en compagnie de Winry. Ce dernier ne manqua pas de faire une petite boutade sur son propos. La chose que l'on pouvait dire du Colonel, c'est qu'il était un homme relativement discret et qui ne parlait pas beaucoup de lui ou bien de ses proches. Alors , le voir en compagnie du Docteur Fletcher avait de quoi soulever quelques questions. Bien que tout deux aient toujours fait attention à ne pas trop se montrer en publique, le Frozen se doutait bien qu'un jour ou l'autre, ils allaient devoir affronté ce genre de moment. Dans un sens, il était relativement content que cela se présente face au Fullmetal, plutôt qu'un autre. Soupirant intérieurement, le jeune Griffin se contenta de plonger une main dans la poche de son pantalon, comme par habitude et effleura un peu la surface de sa montre en argent. A l'avenir, ils devront être un peu plus prudent, malgré tout. C'est donc, d'une voix pareille à lui-même qu'il répliqua à l'adolescent :
• ça faisait longtemps qu'on ne s'était vu, Fullmetal. Le docteur Fletcher m'a soignée il y a pratiquement 2 ans, après une mission périlleuse. Je tenais simplement à la remercier. Toi aussi tu me sembles en bonne compagnie
Saluant alors poliment Winry.
• J'espère que vos locaux pour votre travail vous vont toujours ?
Ce qui lui rappela sa sœur enfin retrouver et en bonne santé à la maison.. Son regard se reporta sur Ed.. Il lui devait vraiment beaucoup. Lui comme à tout ceux qui s'étaient donné du mal pour la chercher.
• Je te dois beaucoup.
Reportant son regard vers le sien. Dans un sens, ça permettait de détourner l'attention sur Adair, une manœuvre qui n'en était pas véritablement une, car Corwin était sincère. Il n'était pas aussi manipulateur que ce cher Mustang, c'était même loin du compte.
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Winry Rockbell
Un instant d'insouciance - Bal populaire
Si elle entend Edward l'interpeller, alors qu'elle s'éloigne pour aller saluer Corwin et sa cavalière, Winry ne répond pas dans l'immédiat. Il y a trop d'oreilles indiscrètes pour qu'elle se permette de lui raconter ce qu'il s'est passé aux laboratoires en public, ça attendra donc qu'ils soient sur le chemin du retour pour qu'elle lui en parle.
Arrivant à la hauteur de Corwin, elle le salue avec chaleur, avant de laisser Edward faire de même en le taquinant :
Yo ! Si on m'avait dit que je te croiserais ici…Surtout accompagné !
ça faisait longtemps qu'on ne s'était vu, Fullmetal. Le docteur Fletcher m'a soignée il y a pratiquement 2 ans, après une mission périlleuse. Je tenais simplement à la remercier. Toi aussi tu me sembles en bonne compagnie.
Il se tourne vers Winry, qui sourit largement, et reprend à son intention :
J'espère que vos locaux pour votre travail vous vont toujours ?
Ils sont parfaits, encore merci, répond-elle avec chaleur.
Elle hausse légèrement un sourcil lorsqu'elle entend la dernière phrase de Corwin, à l'attention d'Ed, mais elle a la délicatesse de ne pas relever. Se tournant vers Adair, elle lui tend la main avec un sourire et lui lance :
Enchantée, moi c'est Winry, Winry Rockbell. Je tiens une boutique d'auto-mails à Central, grâce à Corwin et sa famille. Rassurez-moi, vous n'avez pas Edward parmi vos patients réguliers ?
Il tira machinalement sur une de ses manches pour recouvrir le bout de son bras. Le geste était notable car indispensable. La manche était déjà à son maximum. C’était donc un signe que le jeune homme était mal à l’aise. Et pour cause, il n’aimait pas montrer son corps. Les seuls à qui il aurait bien tout céder n’avaient rien voulu. Si dans un sens il en été soulager, de l’autre, il en était vexé. Car il n’était pas idiot au point d’ignorer que ces deux personnes préféraient la compagnie des femmes.
- Qu’est-ce qu’elles ont de plus… ?
La question avait été posée dans un souffle pendant que l’assiette était déposée devant lui. Il était toutefois nécessaire de préciser sa question.
- …. Les femmes… Qu’est-ce qu’elles ont de plus que nous ?
Puis il remercia le barman pour le jus d’orange offert. Il commença à manger et fut surpris par le gout des frites. Elles étaient de loin meilleure que celles servit au mess. Il était content de découvre de telles saveurs mais se disait qu’après cela, ce serrait dur de remanger au mess. Enfin… Il lui suffirait peut-être de se souvenir de ce qu’il mangeait avant de rencontrer le général Hawat et d’entrer dans la civilisation humaine.
- C’est bon.
Informa-t-il le barman. En même temps le jeune homme n’était pas particulièrement difficile tant qu’on ne lui imposait pas de café.
Corwin était fidèle à lui-même, il ne parlait pas des masses, il restait relativement discret. En effet cela faisait bien un moment qu’ils s’étaient croisé, ils ne s’étaient pas revu depuis la libération de Charlie. Ed n'était pas du genre à courir après la reconnaissance, le principal c’est qu’elle soit rentrée chez elle en sécurité. Même s’il devait bien le reconnaître, l'armée passait un nouveau cap cette fois, ils kidnappent les proches des éléments perturbateurs. Cette tactique était tout sauf subtile. Que cherchaient-ils ? Ils veulent pousser Corwin à la faute ? Il y aurait bien d’autres moyens. Non elle devait sans doute être une monnaie d’échange, une pression.
Après un bref échange avec Winry, Corwin regarda de nouveau Edward avant de lui dire qu’il lui devait beaucoup. Le fullmetal sourit avant d’hocher la tête.
“Non tu ne me dois rien du tout. C’est normal, tu aurais fait pareil à ma place.”
Dit-il, Edward comprenait ce sentiment, s’inquiéter pour son jeune frère. Il ne pouvait que compatir à ce que Corwin avait vécu. Il remarqua la réaction de Winry, elle ne savait pas encore ce qu’il s’était passé, normal qu’elle soit un peu perdue.
“T’inquiète pas.”
Puis la conversation se portait sur Adair, Winry lui demandant s’il n’était pas trop souvent dans son cabinet. Un air blasé se dessinait sur le visage du jeune alchimiste, qui sentit que c’était le bon moment pour disparaître. Il se décéla légèrement de sa partenaire avant d’annoncer :
“Je vais chercher un truc à boire, moi. Quelqu’un veut quelque chose ?”
Il attendait de voir s’il y avait des demande avant de filer .
Jeu 19 Oct - 14:42
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Adair Fletcher
Un instant d'insouciance
Bal populaire - événement
Adair hocha la tête aux dires de Corwin leur concernant. Il avait dit la vérité, du moins à moitié, mais pour le reste ça ne regardait personne. Elle n’était toutefois pas gênée, bien qu’elle aurait préféré ne croiser personne qui puissent les connaître. Mais entre eux et son jeune assistant, c’était bel et bien raté.
- Bonjour. C’est bien cela, nous sommes des collègues… Fit-elle sans sourciller avec un sourire poli.
Pour le reste, elle écouta l’échange, comprenant que ces trois là semblaient bien se connaître malgré tout. A la main tendue, la jeune femme la serra.
- Enchantée de même mademoiselle Rockbell. Je vois ! Hm… Ce n’est pas l’un de mes patients, mais je crois bien l’avoir croisé quelques fois à l’hôpital. Répondit-elle avec un ton sérieux. Histoire de se venger gentiment de la taquinerie du Fullmetal Alchimiste lancée Corwin.
Pour ce qui est de vouloir quelque chose, Adair n'avait besoin de rien. A vrai dire elle aurait préféré éviter le comptoir maintenant. Elle se contenta de déclina poliment.
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Lun 23 Oct - 16:11
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Le barman ne savait plus où trop se mettre à sa nouvelle question. Il ne savait pas trop quoi répondre et se fit silencieux quelques minutes alors qu'on semblait le demander à l'autre bout du comptoir.
- La majorité sont attirées par les femmes... Car c'est comme ça ? Pour fonder une famille par exemple. La nature fait que les deux se complètent. Répondit-il en fronçant les sourcils.
Il ne savait pas du tout si sa réponse alors le satisfaire ou non, mais il ne voyait pas quoi répondre de plus. Ce dernier ne s'était jamais posée la question à ce sujet.
Néanmoins il se détendit quand ce dernier lui annonça que la cuisine de son établissement était bonne et espérait qu'il allait désormais changer de sujet.
- C'est un peu épicé, mais tu sembles bien supporter. Fit-il avec un petit ton fier avant de se détourner en voyant qu'un client commençait à perdre patience.
Les musiciens avaient désormais fini de jouer pour la soirée, mais la cette dernière était loin de se finir. Le brouhaha continuait dans la salle, où les clients profitaient des mets et des boissons. .........................................................
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