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Œil ouvert, Oreille attentive [+18]
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Levak Itorus
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Levak Itorus

Œil ouvert, Oreille attentive


ANDERSSON Alexis & ITORUS Levak



Trois semaines, cela fait trois semaines que tu n'as pu rentrer chez toi, retrouver ta fiancée, et souffler un peu. Pendant ces trois semaines, tu as été obligé de remplacer le lieutenant Pordred, porté pâle suite à une indigestion alimentaire. Quelle idée aussi de manger du poisson dans l'un des restaurants les plus mal aimés de la ville ? Certes, tu comprends qu'il l'a fait pour gagner du temps sur sa patrouille. Oui, ça t'a permis de passer plus de temps à étudier l'alchimie d'argile, en vue de passer l'examen, mais tu t'es tout de même retrouvé loin de Riya deux semaines de plus que prévu.

Une secousse parcourt le wagon, te sortant de tes pensées amères. Une seconde la suit quelques instants plus tard, et une voix retentit.

— Maman… C'est quand qu'on arrive ?


Un grognement retentit un peu plus loin. Il semblerait que cette énième question du petit garçon ait finalement écorné la patience d'un des voyageurs mais cela ne porte aucunement à conséquence, l'annonce de la gare de Resembool étouffant toute velléité de remarque à l'inconnu.

Cinq minutes plus tard, te voici sur le quai. Les yeux fermés, la canne posée, tu inspires de grandes bouffées d'air. Les effluves du train sont encore présentes, mais l'air pur de la campagne a tôt fait d'en nettoyer les relents dans tes narines.

— Il est bizarre le monsieur qui fait peur…


Ton visage, masque austère avec lequel tu vit, se pare d'un plissement de pomettes, alors que le bord de tes lèvres de relève subrepticement. Tu aimes cet endroit, ce calme, la simplicité de ces gens.
Rassasié d'odeurs, tu ouvres les yeux et sort la montre à gousset de ton manteau. L'heure vérifiée, tu sais maintenant qu'elle est encore au travail, mieux, tu vas pouvoir aider son patron a s'en sortir. Il est treize heures vingt et, pour arriver si tôt, tu n'as pas mangé à midi.

Alors que tu te rends vers l'auberge du village, tu regarde le ciel, les nuages, et une odeur particulière te chatouille le nez.

— Bonjour Levak ! Enfin de retour ? On pensait qu'ils t'avaient Kidnappé à la ville.


L'homme qui t'interpelle n'est autre que Tom, un des fermiers du village.

— Toujours le mot pour rire à ce que je vois, Tom. Je suis là, je suis entier ville tu peux le voir. Bon, je te laisse, je meurs de faim.


Ici, tu es connu. Ton apparence austère, ta canne et tes habits sombrent ne dupent que les étrangers. Les habitants savent que tu es soldat, pas forcément ton grade car ici, pour eux, tu est juste Levak, l'effrayant au grand cœur.

À l'auberge, tu remarques immédiatement ta fiancée, occupée à servir l'enfant du train. D'un coup d'œil rapide, tu avise trois chaises vides, toutes sur des tables occupées. Tu te figes une fraction de seconde, cependant, à la vue de l'occupant de l'une des tables. Ces cheveux rouges, rares ici, sont bien communs ailleurs, quelque part où il ne fait pas bon voyager pour tout ressortissant d'Amestris.

Sans hésitation, tu te diriges vers lui.

— Bonjour monsieur, puis-je me joindre à vous ?
Mar 28 Mar - 7:35
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Alexis Andersson
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Alexis Andersson
Et voilà. Cela fait un an que je suis un soldat d’Amestris. Au grade de Major. Bien évidemment qu’ils savent que je suis originaire de Drachma. Comment pourrais-je le leur cacher ? Une chevelure aussi rouge que la mienne ne peux pas être originaire d’Amestris. Et je n’allais pas me teindre les cheveux. Trop de travail pour un résultat que trop approximatif. Autant jouer franc jeu avec ces êtres abjects. Franc jeu, tout est relatif. Si j’ai changé mon prénom, Aleksi en Alexis, c’est pour mieux m’intégrer. Leur montrer ma bonne volonté. Mon désir de m’intégrer. Et officiellement, pour eux, je suis célibataire et sans enfants. Qui remonterait à mon fils Eirik de toute façon ? Mais qu’importe. J’ai déjà fait mes preuves. Ils ont remarqué mes talents pour infiltrer l’ennemi, prendre des informations et revenir, ou attaquer à revers. Et pour ces talents-là, ils m’envoient rejoindre une petite équipe en manque d’effectifs. Petite, mais très efficaces de ce que j’ai pu en apprendre. Je ne sais pas pourquoi, mais il me faudra me méfier de ce petit colonel. Petit en taille et en grade. Non, je n’ai pas un égo surdimensionné, je suis en réalité un général de l’armée de Drachma en infiltration. Non pas que je trouve frustrant de me retrouver sous les ordre d’un colonel plus jeune que moi, bien au contraire, cela m’amuse beaucoup. Voyons voir comme il va gérer mon caractère…

Mais je m’égare. Pour ma dernière mission, on m’a envoyé prendre la température à la frontière est. Mission quelque peu ennuyeuse. Heureusement qu’il y a des distractions sur la route. En parlant de distraction… Regardez… Voyez cette sublime créature qui porte les consommations aux clients de cet établissement. Ne la trouvez-vous pas jolie ? Non, pas la vieille tenancière voyons ! Je vous parle de la jeune blonde au regard triste et à la peau laiteuse. Enfin, regard triste, il l’est un peu moins depuis hier soir… Une petite tigresse… Je vous passe les détails. Mais les habitants de ce pays semblent plus occupés à étudier l’alchimie qu’à profiter des joies de la vie… Cela en fait plus pour moi. Je ne me lasse pas de regarder cette créature qui m’a généreusement offert un lit la nuit dernière. Je vais terminer mon repas et reprendre la route. Les bonnes choses ont une fin. Et puis elle à un fiancé. Il ne faudrait pas qu’elle s’habitue à plus doué que lui. Car je ne compte pas revenir la visiter.

J’étais tellement absorbé à contempler les courbes que j’ai explorées cette nuit que je ne vis pas l’homme austère s’approcher de moi. Je tournais à peine la tête vers lui. Je ne pouvais pas lâcher le spectacle des yeux trop longtemps.


-             Je vous en prie…

Et puisque la politesse voulait que l’on discute avec son convive, je portais, à regret, mon attention sur sa personne. Je l’observais un moment. Il avait les habits d’un étranger, mais la gestuelle des gens du coin. Pour un espion comme moi, ce n’est pas compliquer de déterminer cela. Mais pour quelle raison agissait-il ainsi ? La poussière sur ses vêtements indiquait qu’il avait voyagé. Sans doute venait-il par le train. Je m’attardais également sur ses mains, elles étaient de celles qui manipules des armes. Il n’y avait donc pas beaucoup de solutions : soit il était militaire, soit c’était un séparatiste. Mais la seconde hypothèse était peu probable. Il ne se promènerait pas de manière si insouciante ici si c’était le cas.

-             Major Alexis Andersson. Et vous ?

Dis-je en lui tendant la main. A tous les coups j’avais droit au retour du fiancé de la petite. La belle affaire. Mais j’y pense, a-t-il remarqué mon regard sur la jeune femme ? Nos échanges ne commencent pas si bien finalement… Faisons bonne figure malgré tout.

Un sourire confiant barrait mon visage. Ce sourire ne me quittait que dans de rares occasions. Ainsi, mes interlocuteurs avaient souvent l’impression que je prenais tout à la légère et avaient tendance à me sous-estimer. C’est très agréable, je vous assure. Mais je ne vais pas tout vous raconter tout de suite. Gardons un peu de surprise pour plus tard.

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Mar 4 Avr - 16:29
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Levak Itorus
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Levak Itorus

Œil ouvert et Oreille attentive


ANDERSSON Alexis & ITORUS Levak


Alors que tu approches, tu remarques que la tête de ton futur interlocuteur semble tournée vers la jeune serveuse. Retenant un soupir, car il est impossible de savoir s’il n’attend pas simplement qu’elle tourne la tête vers lui pour passer une nouvelle commande, tu t’assoit après son accord.

Il se tourne alors vers toi et, avant même qu’il se présente, tes phalanges blanchissent sur le dragon de ta canne.




Ses yeux aux pupilles rouges sont fixés dans les tiens. Assis, tu ne crains pas de perdre l’équilibre, de vaciller, mais ton pouls à presque doublé en une fraction de seconde. Crispé comme tu l’es, on peut croire que tu es furieux, que tu veux te battre avec ton interlocuteur. Ton regard s’assombrit, sous tes sourcils broussailleux, tandis que ta mâchoire serrée ressort derrière tes lèvres pincées.  Tu te rends compte que la question, posée il y a une poignée de secondes, est encore en suspens.

— Mes respects Major, Lieutenant Levak Itorus, QG de l’Est.


Il regarde la table un instant avant de faire un signe à la matrone pour qu’on vienne prendre sa commande, qui sera un verre de son calmant préféré, en triple dosage.

— Je vous offre quelque chose ?


Tu voudrais bien lui demander la raison de sa venue ici, mais ce n’est pas à toi de poser cette question. Serait-ce en lien avec certains des réseaux d’extradition Ishbals les plus actifs, pour lesquels tu ne peux détourner les yeux car faisant trop de mouvements ?
Dim 16 Avr - 13:50
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Alexis Andersson
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L’expression faciale de mon nouvel interlocuteur me laisse à croire que c’était le fiancé de la serveuse et qu’il avait trop bien interpréter mon regard. De ces regards qui déshabillent les jolies filles. Je n’avais pas besoin de déshabiller la belle du regard, je l’avais déjà fait physiquement cette nuit. Je me souvenais juste de ses formes très agréables glissant sous mes doigts. J’étais suffisamment aguerrit pour percevoir que quelque chose clochait en lui. La poignée de main que nous échangeons me permis de positionne deux doigts sur son poignet et de me rendre compte que son pouls était rapide. Un peu trop pour une personne normale. M’avait-il percé à jour ou avait-il quelque chose à se reprocher ? Ma curiosité me poussait à en savoir plus. Mais…

L’homme se présenta alors à moi. C’était donc lui le bougre d’idiot qui délaissait cette merveille pour étudier une ignominie : l’alchimie.



Rien que d’y penser, mon sourire s’élargit malgré moi.


-        Je ne dirais pas non à un pichet de plus…

Devant moi se trouver mon verre que j’avais déjà pratiquement consommé et un pichet qui sonnait désespérément creux. Cet homme tombait à pic. Il allait bien régler tout ce que je ne pouvais pas faire entrer dans les frais de mission. Oui, car je devais quand même ramener quelques notes de frais. Je deviendrais suspect autrement. Ce qui offrait une bonne excuse pour converser. Je n’allais pas lui dévoiler le but de mon passage dans le coin, ni même l’unité à laquelle j’appartiens, ou appartiendrai. Je n’étais pas bête à ce point. Et puis, il y a une devise que je tiens en toute circonstance. Toujours répondre à la question posée, ni plus, ni moins.

-        Mais dites-moi lieutenant, pour quelle raison venez-vous vous perdre dans cette petite bourgade ?

Même si j’avais deviné beaucoup de choses, je n’allais pas dévoiler ma force à cet inconnu. Seule un débutant ferait cette erreur.

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Ven 12 Mai - 14:12
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Levak Itorus
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Levak Itorus

Œil ouvert et Oreille attentive


ANDERSSON Alexis & ITORUS Levak


Assis, attendant que la chère Riya puisse vous accorder un moment de son temps pour prendre votre commande, tu regardes le Major, qui semble étonnamment heureux depuis que tu lui as annoncé ton rang.

— Je ne dirais pas non à un pichet de plus.


Ton regard suit le sien sur le pichet, vide bien évidemment, mais ne provoque pas de réaction supplémentaire à ce sujet.

Tu lèves les yeux, alors même que l’autre ouvre la bouche pour poser une nouvelle question, et fait signe à ta chère et tendre vu qu’elle regarde dans la bonne direction.

— Mais dites-moi lieutenant, pour quelle raison venez-vous vous perdre dans cette petite bourgade ?


Tu hausse les épaules, réfléchit un instant à tes raisons dans le cas où tu en oublies, dans le cas ou tu en aies à cacher, mais tu décide finalement de ne simplement pas trop t’avancer et fais un geste du bras, censé englober les alentours malgré la table intérieure à laquelle vous êtes tous deux placés.

— L’environnement, Major. Rien ne vaut un pied à terre calme et isolé pour reprendre contact avec le monde, pour se ressourcer avant de reprendre le travail. Sans compter que le voisinage est des plus amical.


Pendant cette phrase, Riya arrive avec un air légèrement plus tendu qu’à son habitude, ce qui te surprend mais tu décides de ne pas attirer l’attention dessus alors qu’elle est encore au travail.

Sans attendre, tu demande ton verre habituel et laisse le roux passer sa propre commande. Ton regard, inquiet, ne quitte pas ta fiancée alors que tu cherches quelle peut bien être la raison de sa gêne. Une fois qu’elle est repartie, tu te retournes vers Alexis.

— Et vous ? Vous ne me semblez pas, enthousiasmé, par notre beau paysage après tout.
Mar 6 Juin - 21:09
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Alexis Andersson
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Je n’écoutais qu’à moitié la réponse de cet homme qui visiblement voulait me cacher sa relation avec la belle serveuse. D’ailleurs, cette dernière venait à nous. Elle semblait embarrassée, limite pâlichonne. Que craignait-elle ? Je lui avais pourtant dit que je respecterai sa décision et ferait comme s’il ne s’était jamais rien passé. N’avait-elle pas confiance en ma parole ? Si elle ne se reprenait pas, c’est elle qui allait dévoiler sa propre faute. Après tout, elle était libre de ne pas tomber dans mes bras. Si c’était pour avoir autant de remords après qu’elle n’avait eu de plaisir pendant.

-          Un autre pichet, je vous prie.

Lui dis-je sans attarder plus mon regard sur cette longue et belle paire de … hum… jambes… Une paire de jambes.

-          J’aime beaucoup les miches d’ici…

J’avais lâché cela sans m’en rendre compte, en repensant à ma douce nuit. Ce n’est qu’en entendant mes paroles franchir mes lèvres que je me rendis compte de mon lapsus.

-          Je ne sais pas quel ingrédient utilisent les boulangers du coin, mais les miches sont bien meilleures ici que dans le reste du pays. Cela vaut tous les détours du monde.

Bien évidemment, ne jamais parler de la mission du moment. Jamais. Lui aussi semblait sur la défensive. J’avais bien conscience que nous parlions à demi-mot tous les deux, cachant une partie de nos vies respectives. Mais avait-il la même formation que moi pour le détecter ? L’accélération de son pouls de tout à l’heure témoignait qu’il me cache quelque chose. Mais quoi ? Je le ferais parler.

Lieutenant Itorus… Maintenant que j’y réfléchissais, après avoir écarté les images de la nuit avec cette histoire de pain, ce nom ne m’étais pas totalement étranger. Il figurait un milieux d’une longue liste, comme Armstrong, Griffin, Mustang, Hugues, et bien d’autres… Tous ces noms, tous ces hommes et femmes avaient participé à l’extermination des ishvals.


-          Vous avez fais la guerre d’Ishval, n’est-ce pas ?

En dehors de ça, j’ignorais tout. Ce n’était pas un nom qui me dira qui avait lâchement assassiner mon frère et sa famille. Malgré mon sourire que ne s’effaçait pas de mon visage, j’enrageais intérieurement. Si j’attrapai l’homme ou la femme qui avait appuyer sur la détente, je l’écraserai comme j’avais prévue d’écraser la muraille de Briggs. J’en fais une affaire personnelle.

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Lun 10 Juil - 18:43
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Levak Itorus
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Levak Itorus

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ANDERSSON Alexis & ITORUS Levak


— J’aime beaucoup les miches d’ici…


Ton regard quitte la boisson et se fixe sur le visage de ton interlocuteur sous l’effet de la surprise. Ce serait bien la première fois que quelqu’un félicite les boulanger du village. Ses habitudes culinaires seraient-elles si ignobles ?  Son regard, cependant, t’indique qu’il ne parle pas réellement de boulangerie et, en le suivant, tu te crispes. Il semble bien attiré par les jambes de ta douce.

*Fais attention, toi… Major ou pas tu n’as pas intérêt à lui faire quoi que ce soit.*


Ces regards semblent cependant expliquer le malaise que Riya exprime. Tu lui laisse le bénéfice du doute, à cet homme qui te semble désormais un peu plus antipathique qu’auparavant.

— Je ne sais pas quel ingrédient utilisent les boulangers du coin, mais les miches sont bien meilleures ici que dans le reste du pays. Cela vaut tous les détours du monde.


Un rattrapage maladroit, selon toi, une fois que ce lapsus est identifié, mais un rattrapage tout de même. Il semble décidé à ne pas faire de vagues et tu acceptes de jouer le jeu. East City est déjà un suffisant nid de guêpes pour ramener des emmerdes à la maison.

— Je leur ferait passer le mot, Major.


Bien entendu, malgré ta volonté de paraître affable, ton ton est bien moins chaleureux que quelques secondes auparavant. Vous buvez en silence, l’un comme l’autre avant qu’il n’ouvre à nouveau la bouche. Tu as beau t’être tendu, prêt à un autre lapsus, sa question te prend de court.

— Vous avez fait la guerre d’Ishval, n’est-ce pas ?


Ta mâchoire, involontairement, se crispe alors que ton regard se fait distant et froid à la foi. L’ensemble des fibres de ton corps s’énergisent, cet homme serait-il venu pour enquêter sur les rumeurs ? Il est un secret de polichinelle dans la région qu’un réseau de passeurs est actif ici, permettant aux contestataires de fuir le pays, de même que certains survivants d’Ishval. Si le Major est un enquêteur et qu’il trace ces rumeurs, il risque de tomber sur tes opérations, sur le fait que tu, fermes les yeux, sur ces mouvements. Il pourrait même avoir déjà commencé son enquête interne sur toi, avoir questionné les locaux, qui l’auraient alors redirigé vers Riya.

Malgré tes efforts, tu sens une goutte de sueur perler sur ta nuque et ton cœur s’emballer.

— Je… Oui… Même si, je n’app…


*Stop ! Tu veux te faire exécuter pour trahison, abruti ? Vas-y, annonce à un enquêteur que tu n'aimes pas la résolution de la guerre, que c’était pas une guerre mais un massacre. Comme ça, tout le monde pourra assister à ton exécution.*


— Je n’aime pas en parler, Major. J’espère que vous comprenez ?


Bon, tu sais toi aussi botter en touche, même si tu es encore plus maladroit que ton interlocuteur. Dire qu’il te rappelle tant le père de famille… Quelque chose te dit que, ce soir, Riya va te voir dans un état rare, un état qui ne revient habituellement qu’une fois par an, l’anniversaire de ce jour maudit.
Lun 9 Oct - 12:47
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Alexis Andersson
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Très bien, ce lieutenant semblait assez idiot pour tomber dans le panneau. Ou du moins faire semblant pour ne pas faire d’esclandre. Cela m’apprendra à laisser parler mes pulsions plutôt que ma tête. Je décidai donc de laisser de côté cette mijaurée. J’avais obtenu d’elle ce que je voulais, je pouvais donc passer à autre chose. Et je me fichais de ses états d’âme. Hum… D’accord, je ne m’en fichais pas vraiment. C’est bien trop amusant de la voir ainsi. J’avoue que je prenais un grand plaisir à converser sous les yeux de la belle avec son fiancé. Celui-là même qui s’est retrouvé cornu la nuit dernière. Puis qu’elle le préfère à moi, elle va craindre que je ne parle. Mais je ne parlerais pas. Rien que la voir stresser ainsi suffit à mon plaisir. Et lui qui ne se doute pas une seule seconde que sa douce a été mienne le temps d’une nuit.

Le sourire aux lèvres, je savourai le mal être de la belle et l’ignorance du grincheux. J’avais bien noté sa crispation. S’il a bien compris que je mentais pour le pain, je pourrais jouer là-dessus… Et il me donne une raison de le taquiner encore un peu. Sa réponse n’est pas franche. Absolument pas franche du tout concernant cette fichue guerre. J’arqua donc un sourcil en relevant le regard sur lui lorsque je l’entends bafouiller. Ce que tu me cache à donc à voir avec cette maudite guerre ? Je te ferais parler, ou tomber. Car je connais très bien l’existence du réseau clandestin… que j’approuve soit dit en passant.


-          J’entends bien lieutenant… Mais voyez-vous… Je suis embêté… Un réseau clandestin qui fait sortir et entrer des terroristes sur le territoire œuvre dans le coin. Ils volent même des armes. Et tout porte à croire que cela ait un lien avec cette guerre. Et comme vous vivez ici… Vous ne pouvez rien ignoré de cette histoire…

Bombe lâchée. Prêcher le faux pour avoir le vrai. Bien sûr que je sais que ce réseau est inoffensif. Si je dramatise le tout c’est pour le pousser hors de ses gonds. Car présenté comme je le présente, il se retrouve presque dans l’impasse. C’en est presque moins drôle que de passer par sa fiancée. Aller, lieutenant, dis-moi ce que je veux savoir que j’abrège tes souffrances.

-          En même temps, je comprends leur haine… Beaucoup de civils ont perdu la vie durant ces affrontements…

Aller, soit courageux. Dis-moi que ce n’était pas une guerre, mais génocide qui ne porte pas son nom. Sinon comment peux-tu expliquer qu’un peuple non armée se soit fait massacré comme ça ?

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Jeu 2 Nov - 16:07
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Levak Itorus
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L’autre te regarde avec le sourire aux lèvres. Tu pourrais croire qu’il est compatissant mais, vu ton à priori sur lui et la manière dont ce sourire est effectué, il y a peu de chances que ce soit le cas. L’autre, il ne devrait pas avoir le droit de posséder le même grade qu’Adair c’est une honte, ressemble plus à un prédateur vicieux actuellement.

Sa phrase, ensuite, te choques et cela se voit. Tu le connais ce réseau, tu les aide après tout, mais jusqu’à présent tu étais parvenu à garder un accord tacite avec eux. Personne n’a rien dit, personne ne s’est réellement vu, mais tant que rien n’entre en Amestris, les passeurs se trouvent généralement face à une, ouverture, entre les gardes aux moments les plus opportuns. Le piège ensuite se referme sur toi avant que tu ne puisse réagir. Tu ne peux désormais jouer les surpris, mais tes options de sortie sont toutes bouchées.

— Ce réseau… C’est…



Tu ne peux finir que le clou est enfoncé, encore, par le Major. Les mots meurent dans ta gorge alors qu’un flash-back, le flash-back, te revient. Deux fois. Deux fois en l’espace de même pas dix minutes. Tu pâlit tant, à la mention de la colère justifiée, des civils massacrés, qu’on pourrait croire à un malaise. Riya y croit, d’ailleurs. Elle approche rapidement avant de se figer à quelques pas, n’osant approcher plus près de votre épreuve commune. Elle a échoué, de son côté, et tu semble bien parti pour faire de même.

— Ce qu’il s’est passé… La manière… Il y aurait du avoir un meilleur moyen… Il y en avait forcément un…. Si il n’y avait pas eu tant de pourris sur le terrain.



Tu prends le pichet trônant devant toi et le vide d’une traite, espérant que le choc te remette les idées en place.

— Il est hors de question que je laisse une telle barbarie se produire à nouveau. Plutôt mourir que de laisser une nouvelle goutte de sang couler à l’Est. Je n’ai pas les bons niveaux d’autorité, mais vous pouvez être certain que je vais enquêter plus avant dessus.



Si des armes passent réellement la frontière, tu ne laissera pas cela faire. En cela, tu fus honnête lors de ta déclaration. Plutôt crever.
Jeu 9 Nov - 15:27
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Alexis Andersson
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La souris ne m’amuse plus. Elle ne se débat plus. Ce n’est plus drôle. Je vais donc cesser de jouer avec. J’allume une cigarette pour tromper mon ennuie. Que fait le chat lorsqu’il a fini de jouer avec la souris ? Ah, oui… Il la croque. Je recrache la fumée de ma cigarette. Ai-je envie de donner un coup de croc ?
La souris débite des excuses. Ce n’est pas ce que je veux entendre. Mais elle est au pied du mur. Et ce n’est pas drôle. Non… Car cette souris semble sincère dans ses propos. Aller, je croque.


- Ce qui m’embête dans cette guerre que je n’ai pas pu faire… C’est que j’y avais un contact.

Mon petit frère.

- Il n'est Ishbal que de moitié… Et sa femme était Xinoise…

Je marque un arrêt pour observer une quelconque réaction. Moi, en revanche, je reste impassible, notant tout de sa posture.

- Voyez-vous… Il travaillait pour Amestris… Dans l’espoir de désamorcer le conflit, il avait accepté de rejoindre les Ishbals avec sa famille. Mais depuis cette guerre, je n’ai plus eu de nouvelles, ni de lui, ni de son épouse, et encore moins de leur fils…

Bien sûr que j’ai mentit. Ils étaient de simples civils. Mais comment justifier que je les connaissais, moi qui suis, pour Amestris, sans famille. Sortir le discours patriotique devrait peut-être délier sa langue.
Je glisse une main dans une poche intérieur de ma veste et en sors un cliché. Il représente un homme aux cheveux aussi rougeoyants que les miens, la taille fine, ses yeux rouges semblaient défier la vie. A ses côtés, se trouvait une femme aux traits Xinois qui tenait dans ses bras un garçon de tout juste 1 an, aux cheveux roux. Je la montre à mon interlocuteur.


- Les avez-vous vu passer dans la région ?

Je savais que ce ne serait pas possible. Je les sais morts. Mais lui. Que me dira-t-il ? Mais comprendra-t-il que je suis prêt à fermer les yeux sur le réseau s'il se met à table ?

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Ven 29 Déc - 18:01
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Le roux allume une cigarette devant tes yeux. Tu ne fumes pas, tu ne l’as jamais fait, mais ne lui dis rien non plus malgré l’odeur que tu trouves dérangeante. Il s’agit d’un Major, après tout, et l’établissement n’a rien indiqué sur le sujet.

— Ce qui m’embête dans cette guerre que je n’ai pas pu faire… C’est que j’y avais un contact.


Heureusement pour toi, la gène que tu ressent suite à l’odeur et la fumée te permet de dissimuler ton mal-être. Une image te vient en tête, un visage bien précis.

— Il n’est Ishbal que de moitié… Et sa femme était Xinoise…


Ton cœur se retourne dans ta poitrine, et tu ne peut que te réjouir de n’avoir encore rien avalé, même pas ton whisky. Cette association de personnes, tu ne la connais que trop bien. Dans ton tourment, tu n’entends pas la totalité de sa nouvelle prise de parole.

— … sa famille. Mais depuis cette guerre, je n’ai plus eu de nouvelles, ni de lui, ni de son épouse, et encore moins de leur fils…




Un claquement sec résonne à tes oreilles, alors que la photo révèle à tes yeux une paire de pupilles écarlates. Cette fois, tu ne peux empêcher ton teint de verdir. Tu n’entends pas les propos de ton interlocuteur, persuadé que le claquement vient d’une arme qu’il aurait dissimulé. Le passé t’a rattrapé, l’heure de la malédiction a sonné.

Aucune douleur ne te parviens cependant, aucune sensation de fraîcheur soudaine. Tu descend d’une traite ton verre et fait signe au patron d’avoir une autre dose.

— Les avez-vous vu passer dans la région ?


Le voici. Le dernier clou dans le cercueil que tu as construit il y a de cela des années.

— Pas…


Ta gorge se serre.

— Puis-je…


La gorge encore compressée, décidée à étrangler le corps même auquel elle appartient, tu montre le tube incandescent de ton interlocuteur avant de prendre ton courage à deux mains pour finir ta réponse.

— Pas récemment.
Mar 27 Fév - 13:33
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Je m’attendais à ce que l’homme ne se sente pas bien. Mais à ce point ? Que me cache-t-il ? Il boit cul sec son verre, et c’est de l’alcool pourtant asses fort. Il me fait signe que la fumée de ma cigarette le dérange. Soit, je l’écrase dans le cendrier et évacue la fumée de la main. Je tends le cendrier ainsi remplit au patron qui rapporte un verre plein à mon homme. Nous voilà débarrassé de ce qui l’indispose. Mais j’ai bien noté que son expression avait encore changé lorsque j’ai montré la photo.

Je la pose justement sur la table pour qu’elle reste bien à sa vue. Et avec un doigt, je tape régulièrement dessus pour recentrer son attention sur le cliché. C’est de la torture ? Evidemment. Je l’interroge, je ne suis pas là pour les faire des caresses ? Ces dernières ont déjà été prodiguées à sa fiancée. Donc il doit bien me dédommager pour avoir pris soin de sa douce pour lui. Et ce dédommagement seront les informations qu’il détient.

Que m’as-t-il dis déjà ? « Pas récemment » ? Je souris. Il les a donc vu. Dans le cas contraire, il m’aurait répondu qu’il ne les avait jamais vu. Je sais qu’ils sont morts à Ishbal, tués par l’armée d’Amestris. Cela veut donc dire qu’il les a vus juste avant leur mort. Est-il le bras armée qui a exécuté la sentence, ou un de ses chiens exaltant de voir plus faible que lui se faire massacrer ? Je retiens ma rage d’exploser. Mon sourire se transforme en rictus. Je le vois de plus en plus mal à l’aise, à deux doigt de craquer. Je comprends que si je ne me contrôle pas davantage, il ne me dira plus rien. Je soupir. Mais je laisse ma main près de la photo. Toutefois, mon regard se fait moins agressif, plus résigné.


-        Détendez-vous… Je sais qu’ils sont morts. Mais j’aimerais savoir dans quelles circonstances ? Qui en a donné l’ordre ?

Je ressors une cigarette de mon paquet et la porte à la bouche avant de me souvenir qu’il ne supportait pas cette odeur. Un autre soupir m’échappe et je range, ce qui pourtant m’aide à me détendre et réfléchir.

-        Je fermerai les yeux sur vos clandestins si vous me racontez tout. Libérer votre conscience. Vous en avez besoin…

De toute façon, chiens d’amestriens, nous vous néantiserons tous. Alors libère-toi maintenant pour partir en paix plus tard…

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Mar 27 Fév - 16:20
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Levak Itorus
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ANDERSSON Alexis & ITORUS Levak


L’homme semble mal comprendre ta demande, d’un autre côté il ne semblait pas extrêmement clair que tu lui demandait non pas de cesser, mais de t’en faire passer. Plusieurs des collègues, à East City, t’ont indiqué que cela les calmait alors… Disons que tu aurais bien besoin de ça pour le moment.

Pire encore, pour tes nerfs, il tapote sur le cliché de cette magnifique famille. Sa famille. Un nouveau haut le cœur te prend, mais tu parviens à bien le dissimuler selon toi.

Alors même qu’il t’asticote avec cette simple image, ses paroles vont à l’encontre de ses actes, comme s’il jouait à la fois le rôle du gentil et du méchant flic. Le problème, cependant, c’est que vu ton état mental actuel, cela reste efficace. Un autre tube prend la direction de sa bouche, avant de rentrer dans son étui.

— Je ne vous demandais pas de cesser, Major. Je… Je penses que j’ai plutôt besoin…


Même ces mots ne parviennent à sortir. Tu veux qu’il te donne quelque chose ? A toi ? Quel culot .

Une grande inspiration plus tard, alors qu’il annonce fermer les yeux sur les clandestins, car tu te sais en son pouvoir. Il a toutes les cartes en mains, et tu n’as plus rien… Plus…

Une seconde. Tu as quelque chose. Quelle était sa question déjà ? « Qui en a donné l’ordre ? ». Bien. Parfait même.

*Enfin ! Enfin quelqu’un va s’occuper de ce porc !*


Alors que tu retiens un fou rire nerveux, un verre apparaît sur la table, au bout d’un bras que tu ne peux que reconnaître.

— Lev, ça… ça va ? Tu n’as pas l’air bien…


Riya semble mal à l’aise, et cela te surprends car habituellement elle est plus impassible avec ses émotions au travail. Ton état doit sérieusement l’interpeler pour qu’elle devienne ainsi. Elle lance de temps en temps des regards en coin au Major, l’air inquiète.

— Ouais… Je… Je l’aide dans une enquête et… Disons que j’aime pas les souvenirs dont j’ai besoin. Désolé de t’inquiéter.


Tu descend le second verre de la même manière que le premier et le pose sur son plateau sans attendre qu’elle ne reparte. Ce n’est qu’après cet échange peu reluisant que tu concentre à nouveau ton attention sur ton supérieur.

— Je vais vous donner son nom. Le nom de ce porc. Ainsi que son grade de l’époque, tant qu’on y est.


Ton visage se ferme, ton regard devient glacial rien qu’à devoir penser à cet homme.

— Au début du massacre, cette chose était connue en tant que « Sergent Armadillo ».


Tu commences à te lever.

— J’ai besoin de prendre l’air, Major, vous m’accompagnez ?


Une grande partie de ta retenue et du respect de façade que tu te force habituellement à tenir a disparu, le peu qu’il reste est la seule raison pour laquelle tu as pris la peine de le prévenir et de lui poser la question, plutôt que de simplement te lever et sortir sans lui.
Mar 27 Fév - 16:55
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Alexis Andersson
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Lui qui semblait avoir toute les peines du monde à supporter cette fumée, le voilà à demander une cigarette. Vraiment cet homme m’étonne. Il a aussi une bonne descente, car voilà qu’il s’enfile un deuxième verre cul sec. En d’autre circonstance, je l’aurais lancé sur un petit défit d’alcool. Mais le sujet était bien trop sérieux pour cela. Attendez ? Depuis quand je perds mon sang froid comme cela ? Allez mon bon vieux Alek… Tu vas pas te laisser attendrir par un chien d’Amestris ?

Ce qui me plait surtout, c’est que je ne m’étais pas trompé. Il a craqué rapidement. Donc il avait bien des choses à se reprocher. Et s’il a des choses à se reprocher, c’est qu’il a une conscience. Ce n’est donc pas entièrement un pourrit. Désolé mon gars, mais ton crime sera d’avoir servi ce pays. Il se met rapidement à table après le passage de sa fiancée. Mais c’est bien ce que je pensais. Ce type a assez de cran pour balancer un porc, comme il le dit, mais pas assez pour régler son compte à ce porc en question. Un faible, un lâche, comme tous les habitants de ce pays. En un sens, cela m’arrange. Je pourrai me venger. Et au besoin, j’aurai un bouc émissaire… Fallait assumer gars.

Mais je suis quand même content d’avoir ce nom. Cela me donne une piste. Sergent Armadillo. Je grave ce nom dans ma mémoire.

Enfin, il se lève et m’invite à la suivre. Je le fais sans sourciller. Au préalable, je ranger la photo dans la poche intérieure de ma veste. Dehors, je m’adosse au mur du bar et sors à nouveau mon paquet de cigarettes. Je lui en tends une. Je peux bien lui offrir. Après tout, je compte partir juste après… Quoi l’ardoise ? Quelle ardoise ?

Je cale une cigarette entre mes lèvres et range le paquet. Avec une allumette j’allume ma cigarette, puis la sienne.


-        Et où puis-je trouver cet animal ? J’aimerais lui expliquer l’erreur qu’il a commise.

J’étais calme, limite indifférent. Comme si au final, cette histoire n’était qu’une simple routine.

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Mer 28 Fév - 16:36
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Levak Itorus
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ANDERSSON Alexis & ITORUS Levak


Bien évidemment, le Major te suis. Son enquête avance, il semble satisfait de tes aveux, pourquoi cesserait-il de t’interroger alors que tu es si causant.

Mieux, une fois dehors, il te tend et allume même cet objet soi-disant relaxant. Le sien en premier, puis le tien.

— Merci, Major.


Imitant l’action que tu vis si souvent, tu gonfle tes poumons, causant là une irritation de la gorge qui t’aurai fait tousser si tu n’étais pas déjà anesthésié. Les poumons, eux, n’apprécient pas bien plus la blague mais tu parviens à ne pas éructer comme un forcené.

— Ouf… J’ai… Abusé sur le second…


Il t’as posé une question, reprends-toi Levak, car il s’agit de sa famille et il semble impossible qu’il ait de la patience sur le sujet.

— Où… Où le trouver ?


Une bien bonne question, en effet, comment se venger de lui sans savoir où il est ?

— Je… Je sais déjà où il n’est pas.


Bien évidemment, tes informations ne sont pas forcément les plus à jour, mais c’est toujours un début pour lui, non ?

— Il n’est pas resté ici. J’ai pas visuel sur l’ensemble des effectif de l’Est mais je n’ai jamais entendu parler de lui depuis que je suis là. Ensuite… Le Nord… Briggs…


Un four rire te prend, les nerfs sûrement, à la simple idée de voir sa tête de gland là-bas.

— Il tiendrait pas trois heures là-bas.


Nouvelle inspiration brûlante, encore une fois anesthésiée.

— Mais il est pas seul. Oh il est pas seul.


La rancœur que tu gardes au fonds de toi, dirigée contre toi en grande partie, mais surtout contre lui, te fait serrer les dents.

— Ils sont si nombreux… A tous les grades… Je suis pas assez haut, encore… Pas assez…


Tu marmonnes, ayant partiellement oublié que tu est face à un officier supérieur de l’armée, l’identité du frère de ta victime suffisamment puissante pour te faire oublier le reste.

— Je vais monter… En grade… En compétence…


Tu continues de descendre, de suivre le lapin dans son terrier.

— Et les purger.


Le dégoût, le venin de ton ton, indiquent que ce n’est pas une idée en l’air. Ce n’est pas non plus un simple rêve. C’est une promesse. C’est pour ça que tu t’enfermes dans tes recherches alchimiques, malgré le fait que tu te mentes à toi même habituellement.
Mer 28 Fév - 17:04
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