Le Major tira plus brutalement le jeune homme qu'il tenait par le pied quand il vit la porte de la cage s'ouvrir brusquement, le trainant vers lui et lâcha sa jambe une fois l'avoir mit hors de portée du monstre. Il dégaina dans la foulée à nouveau sa gunblade et frappa d'un coup de pied le monstre en plein museau pour le faire reculer.
Une chimère... Pourquoi, je ne suis même pas étonné... Enfin, si j'avais voulu voir un ours je serai resté à Briggs... grommela le Soldat. Il jeta un rapide coup d'œil autour de lui, leur hôte était au sol KO, le majordome s'était déjà barré, la petite blonde manquait à l'appel, restait plus que Bruce et la toubib pour le soutenir et évacuer l'autre. Et encore, dans la mesure de leur capacité. Bruce pourrait peut être tirer sur la bestiole pendant que la toubib tirait le vieux la tronche en sang hors de la piéce avec l'aide du gamin si il avait dessoulé. Et le fait d'avoir faillit se faire fendre le crâne à du l'y aidé.
Il soupira, reculant doucement. La lame pointée sur l'ours/singe prêt a faire feu si il chargeait à nouveau. Il fallait faire sortir tout le monde de cette foutue pièce avant que les autres bestioles des cages se tirent aussi. La soirée partait de plus en plus en vrille... Alistair fit une moue agacée, réfléchissant à ses options.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
Pas de Victoire sans souffrance, pas de liberté sans sacrifice.
Alistair parle en #318CE7
Mer 11 Jan - 20:33
∎ Messages : 221
∎ Date d'inscription : 13/01/2022
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
Le cinquième invité
Alors que Bruce proposait de revenir à table et s’approchait d’elle dans l’idée qu’elle le soutienne, vraisemblablement pour échanger en toute discrétion, Riffel vint ouvrir un cage dont le contenu n’était pas visible aux premiers abords. Un geste qui alerta leur hôte, mais qui hélas fut de courte durée lorsqu'il tomba à la renverse. La porte s'était ouverte avec fracas sur lui et se fut avec consternation qu’elle en vit la cause.
Adair avait des doutes et ils venaient de se confirmer en une fraction de seconde, tandis que la chimère hostile se dressait de tout son être pour leur faire face, faisant rapidement démonstration de son appétit en dévorant le perroquet. Elle ne put s’empêcher d’avoir un frémissement avant de lever son arme, mais Alistair se montra des plus vifs en éloignant le jeune soldat et en frappant la bête pour la maintenir à distance de lui. Voyant l’habilité du major Van Helsing, le médecin jeta un regard des plus brefs vers Bruce.
- Couvrez-moi, fit-elle savoir à haute voix pour qu'elle puisse faire sortir l'homme à terre.
Puis tout en gardant une certaine attention sur la créature innommable, la soignante agrippa les bras de l’inconscient, pour le tirer hors de la pièce, interpellant Riffel au passage d’un ton sans appel pour qu’ils sortent de là en l’aidant. Ce dernier était désarmé et sans doute un met de choix pour la bestiole vu le regard qu'il lui avait offert...
Tiré en arrière, Riffel n’avait pu que déverrouiller la cage. Ce qui lui sauva la vie. Car la créature qui en sortit était … Elle était indescriptible pour le gamin. Mais une chose était sur, ce n’était pas normal. Le perroquet qui avait répété avoir faim se fit attraper en plein vol pour servir lui-même de repas. Riffel en écarquilla les yeux, sous le choc de la scène. Au sol, à plat ventre, il se faisait dominer par cette créature qui était bien plus grande que lui. La peur le pétrifia sur place. L’haleine de la créature lui était pestilentiel. Que lui donnait-on à manger pour qu’elle ait cette odeur ? Riffel commençait à se dire qu’après avoir survécu à plusieurs tentatives de meurtre, à la faim, aux bêtes sauvages et au froid, il allait finir dévoré par une expérience alchimique. Ce n’était vraiment pas de veine. Alors qu’il abandonnait tout espoir de survivre, il sentit qu’on le tirait à nouveau en arrière, échappant ainsi à son prédateur.
Le jeune se releva pour s’éloigner de la scène. Le ton employé par le major Fletcher était sans appel. Il se rendit donc auprès d’elle pour l’aider. Il savait très bien que le lendemain il aurait droit à une réprimande en bonne et due forme. Mais pour le moment, il devait s’efforcer de ne plus commettre d’impair. Sinon, ils risqueraient tous d’y passer. Bon cela lui évitera de se faire remonter les bretelles. Mais ce n’était pas une solution des plus plaisantes. Il valait encore mieux une bonne correction que de mourir. En parlant de correction… L’éclopé lui en avait promis une s’il faisait une bêtise. Chose faite. Quelle sera la punition ?
les plumes du perroquet volaient un peu partout dans la pièce en guise d'éloge funèbre, tandis que la créature n'apprécia pas du tout qu'on le prive de son second plat du nom de Riffel. En effet, ce dernier fut tirer à temps par Alistair, qui par la suite ne se priva pas de lui envoyer un coup de pied. Un acte qui fit râler la créature d'un son sinistre et pleine de rage. Être enfermé dans un tel endroit n'avait rien d'humain ni de sain pour quiconque et la chimère allait le faire comprendre en donnant un coup de griffe à cette lame qui lui faisait affront, alors que son museau lui était encore douloureux. La force de la créature était semblable à celle d'un ours.
Cependant, elle dut se reculer car des coups de feux se firent entendre dans la pièce, c'était Bruce qui couvrait tout bonnement Adair qui se rendait auprès de l'homme qui gisait toujours au sol. Voyant qu'elle n'aura eu qu'un petit amuse gueule en tout et pour tout.. Voulant fuir et sans doute pousser par l'instinct de survie, la chimère se détourna d'eux et fila par les fenêtres pour s'y jeter.. dans l'espoir de disparaître dans la nuit de Central...
Le choix devint simple dans une certaine mesure. Soit l'on épargnait la créature poussée dans sa faim de liberté à affronté cet environnement inconnu et avoir le temps de s'occuper du blessé... Soit de l'en empêcher. Dans les autres cages cela s'animaient grandement, mais les barreaux tenaient bien.
.........................................
HRP :
Cet event est mineur par rapport à celui qui est en préparation, mais il comptera malgré tout dans vos histoires respectives. Il n'y a pas d'ordre de postage, soyez juste logique avec vos partenaires et ce qu'il se passe autour de vous. Vous avez 15 jours pour répondre, au delà, le PNJ postera. Ce poste concerne : @Riffel Hotchkiss@Bruce Grayson@Alistair Van Helsing@Adair Fletcher
Bon jeu à vous et que le sort vous soit favorable.
Alistair fit feu avec Bruce lorsque le monstre chargea, mais celui-ci prit fonça sur la fenêtre avant qu'ils ne puissent réellement lui faire des dégâts. Le Major gronda, il se tourna vers la doc et les autres. Il vérifia que Riffel n'était pas écorché ou autre après l'avoir tire sans ménagement, mais tout semblait ok.
Tout le monde va bien ? Et notre hôte ? Demanda-t-il en rechargeant sa gunblade. Il regarda autour d'eux, cherchant le majordome, il s'était barré ou celui là ? Il avait besoin d'un téléphone pour contacter la police militaire pour organiser la traque de cette bestiole rapidement, avant qu'elle ne tombe sur des gens pour se faire un gueuleton. Mais il la voulait vivante, car il fallait enquêter sur ce que se dégénérer faisait ici. Pote du Führer ou pas, il allait répondre de ses actes.
Il laissa Adair s'occuper du blessé et alla dans le couloir, s'exclamant.
Majordome Tibérius ! Revenez ! J'ai besoin d'un téléphone. Maintenant ! Il faut capturer cette bestiole.
Chaque minute comptait, il regrettait maintenant d'être venu en taxi, avec son propre véhicule il aurai pu le prendre en chasse.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
Pas de Victoire sans souffrance, pas de liberté sans sacrifice.
Alistair parle en #318CE7
Mer 25 Jan - 20:36
∎ Messages : 221
∎ Date d'inscription : 13/01/2022
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
Le cinquième invité
Adair avait à peine réussi à tirer leur hôte de la pièce que le fracas de verres brisés se fit entendre. La jeune femme se figea une seconde avant d'entendre de nouveau des coups de feu retentir, elle serra l'arme que lui avait passé Bruce prête à répliquer s'il le fallait. Cependant en voyant qu'Alistair venir vers eux pour savoir ce qu'il en était, elle se détendit un peu.
- Il est encore inconscient, le choc a été rude. Précisa la jeune femme à ce dernier sans une once de panique. Agenouillée à côté du blessé, elle était en train de faire une compresse avec un mouchoir propre afin d'endiguer le sang qui coulait de sa tête. Appelez les secours également, il lui faut des soins plus poussés. Continua-t-elle tout en détaillant le soldat du nord pour voir s'il était blessé, mais visiblement ce n'était pas le cas. Un problème de moins.
Gardant un oeil attentif sur l'aristocrate, elle détourna le regard pour balayer rapidement autour d'eux et finit par s'arrête sur Riffel pour voir s'il n'avait pas bougé. Dans un soucis de prévention, elle reprit d'un ton ferme à l'attention du plus jeune soldat :
- Tiens bien la compresse Riffel.
Un ordre qui devrait le tenir tranquille, pour qu'elle puisse juste après aborder Bruce et s'assurer qu'il allait bien.
- La chimère s'est enfuie je suppose ? Il faut la retrouver au plus vite, mais nous ne sommes pas en mesure d'agir dans ces conditions.
Le major ne put s'empêcher de déglutir à cet amère constat. Une fuite qui allait sans doute coûter la vie de civils. Le médecin espérait que Jacob n'était pas dans les parages à attendre, le connaissant et si c'était le cas, elle croisait les doigts qu'il avait bel et bien son arme à portée de main comme à son habitude...
Riffel regardait le major Fletcher prodiguer les premiers soins à l’aristocrate dont le sang coulait de sa tête. C’est dans une démarche plutôt mécanique qu’il se plia aux ordres de sa supérieure. Une maison et du sang. Du sang dans une maison. C’était plutôt très similaire. Il tenait la compresse de fortune appuyée sur le blessé. Juste ce qu’il fallait ? Un peu fort ou pas asses ? Il essayait d’ajuster constamment. Mais les coups de feu qui avaient retentit plus tôt l’avait déjà transporté dans le passé. Cette odeur de sang lui remontait au nez, le prenait à la gorge. Il en avait la nausée. A moins que ce ne fut l’effet de l’alcool. Ou bien des deux réunis.
Les conversations, les bruits de pas et même les cris des autres immondices enfermées dans les cages lui semblaient bien loin, étouffés, comme appartenant à un autre monde, un autre temps.
Pourquoi restait-il agenouillé près de cet homme ? Qui était-ce déjà ? Pourquoi n’avait-il pas prit la fuite comme il le faisait habituellement ? Malgré le fait qu’il se posait toutes ses questions, le gamin ne bougea pas. Il tremblait de tous ses membres. Cela rendait sa tâche un peu plus compliquée. Car au lieu de stopper le sang, il l’étalait.
Il se revoyait, dix ans plus tôt, contemplant le salon qui se remplissait du sang des autres orphelins. Il se demandait toujours s’il aurait pu en sauver ne serait-ce qu’un en restant ce jour-là.
Malgré tout, il semblait parvenir à maintenir la compresse plus ou moins bien. Deux larmes roulèrent sur ses joues alors que ses yeux restaient fixés dans le vague. L’éclopé n’avait toujours pas mis sa menace à exécution, mais cela n’avait plus d’importance pour lui. Ceci lui était bien loin, à lui, qui se perdait dans le passé du fait de cette odeur et de ses bruits. Une madeleine de Proust plutôt macabre.
La situation se tendait deux fois plus, tout le monde était à cran et Bruce se disait qu’il avait raison de ne pas sentir ce type. Malheureusement ce gamin était là, il n’avait rien trouver de mieux que d’ouvrir une cage qui renfermait une sorte de créature. Une fois les portes ouvertes, le monstre bondissait dans la pièce, par réflexe Bruce se dressa devant Adair et vidait un chargeur sur le monstre. Il ne tremblait pas, espérant que le monstre soit suffisamment blessé pour fuir. Alistair faisait feu de son côté lui aussi, les deux major poussaient le monstre à prendre la fuite.
Le bras encore tendu, Bruce gardait son arme levée en direction de la fenêtre, du coin de l'œil il se tournait vers le doc. Il devait s’assurer que tout le monde allait bien, écoutant les autres invités répondre au major Alistair, l’espion tourna son regard sur leur hôte.
Profitant du k.o général Bruce rangea son arme, pliant tant bien que mal sa jambe, il se baissa au niveau de leur hôte.
“Vous êtes en état d’arrestation. Quant à vous le majordome, vous l’êtes aussi, un seul geste et je vous abat.”
Tout en parlant, Bruce liait les mains de James avec ce qu’il avait sous la main. Puis en se relevant il faisait signe au majordome de se tourner et de lui présenter ses mains également. Attendant que le serviteur finisse sa tâche, le major ne le quitta pas des yeux.
“Je vous jure, une seule parole, une seule plainte et je vous tue ici. C’est bien compris ?”
Une fois chose faite le major Grayson gardait leur deux prisonnier sous les yeux, tout en tournant légèrement la tête vers Adair qui semblait venir aux nouvelles.
“ Affirmatif, elle est sortie par la fenêtre. Pour le moment ne perdons pas de temps à lui courir après, gardons ces deux-là le temps que la police arrive.”
Il posa son regard sur Adair rapidement , histoire d’être sûr qu’elle n’avait rien à signaler.
“Tout va bien Doc de votre côté ? Rien de cassé ?”
Mer 1 Fév - 21:37
∎ Messages : 286
∎ Date d'inscription : 13/09/2019
∎ Localisation : Partout et nul part
∎ Fonction : Toutes
∎ Grade : Aucun
PNJ
Le Père
Le Cinquième invité...
La chimère prit donc la fuite dans les rues de Central, cherchant un endroit pour se planquer...On pouvait la voir encore, en train de grimper sur les toits, dans cette nuit plutôt calme, malgré la pluie. Le brouillard semblait s'être dissipé. Les secours appeler par Alistair arrivèrent peu après la police militaire qui mirent aux arrêts le Majordome, comme ordonné par le Major Grayson. Quand à son maître, monsieur James F Deacon, on ne pouvait pas l'arrêter dans son état.. Il fut donc embarqué à l'hôpital pour des soins plus poussé, vis à vis de sa blessure à la tête.
Pour l'heure, la maison fut totalement interdite et sous la protection de la police, pour une enquête. Les invités furent convié de témoigner et de repartir chez eux.
Les jours qui suivirent, les journaux parlèrent d'un incident dans la demeure de Monsieur Deacon, sans pour autant parler d'une quelconque chimère.. Mais d'une possible agression durant un dîner. Cependant, l'armée n'allait certainement pas laisser cette créature en liberté.. Cette dernière se faisait discrète, alors que dans les quartiers les plus pauvres, on commençait à en faire une légende.. Car certains l'auraient aperçut le soir, sur les toits...
.........................................
HRP :
Cet event est désormais terminé ! Merci d'avoir participé o/
Accueil
Jawilsia sur Never Utopia
