Dans la ville de Central, la pluie tombe sur les pavés alors que la lune est haute dans ce ciel couvert de nuages...Cela offre une atmosphère assez particulière, alors que la brume s'invite un peu dans les rues des beaux quartiers.
L'une de ses grandes propriétés qui ornent cet endroit, appartient à un homme d'une grande fortune liée à l'armement. Monsieur James Fidzerald Deacon. Petit alchimiste à ses heures perdues.. Sa réputation est assez discrète, mais chacun sait qu'il avait un certain appuie avec la famille du Généralissime. Avoir son soutient peut apporter beaucoup si l'on avait un tant soit peu d'ambition. Vous avez reçu il y peu une belle invitation pour le 31 octobre 1915, vous conviant à un dîner en sa compagnie. Cependant, il semblerait que vous ne soyez pas le seul invité... En effet, vous êtes cinq hôtes appartenant à l'armée que ce soit récemment ou depuis des lustres entoilés.
Un major d'homme de haute stature vous attend devant le perron.. Soigneusement habillé, plus un poil sur le cailloux, mais une barbe finement taillée et grisonnante, accompagné d'une moustache parfaitement recourbée sur les côtés. Son visage semblai des plus neutre et la patience respirait à travers sa posture digne. Tenant un parapluie au dessus de sa tête, il semblait vous attendre tous, dans ce petit jardin qui ornait le devant de la maison., derrière une grille tout juste repeinte dirait on. La pluie heurtait les pavés qui menaient jusqu'au perron. La demeure en elle-même faisait bien trois étages si on ne comptait pas le grenier, et possédait de nombreuses pièces d'après ce que laissait entendre les fenêtres. Cependant, toutes n'étaient pas éclairées, ce qui donnait un certain charme sous cette brume un peu trop persistante, malgré la pluie. Attention, les pavés sont glissants.
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HRP : Vous arrivez devant la demeure de votre mystérieux hôte, de la manière que vous voulez. Un homme semble vous attendre patiemment avec son parapluie devant le perron. Vous arrivez en même temps que les autres invités et vous êtes au nombre de 5. Le jardin peut paraître entretenue mais l'ambiance lui donne quand même un aspect légèrement austère.
Cet event est mineur par rapport à celui qui est en préparation, mais il comptera malgré tout dans vos histoires respectives. Il n'y a pas d'ordre de postage, soyez juste logique avec vos partenaires et ce qu'il se passe autour de vous. Vous avez 15 jours pour répondre, au delà, le PNJ postera. Ce poste concerne : @Madelaine Wallace@Riffel Hotchkiss@Bruce Grayson@Alistair Van Helsing@Adair Fletcher
Bon jeu à vous et que le sort vous soit favorable.
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∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
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Adair Fletcher
Le cinquième invité
L’invitation qu’elle avait reçu avait laissé Adair suspicieuse. La jeune femme n’était pas une habituée de ces dîners mondains, au contraire. Ce qui pouvait s’en rapprocher le plus étaient sans doute ces repas qu’organisaient régulièrement ses collègues de la division médicale. Repas où débats, revues satiriques et règlements de comptes autour d’une partie de cartes ponctuaient la soirée, sans jamais vraiment s’éloigner du domaine de la médecine. Bien que reluctante au début, sa curiosité entremêlée de sa méfiance avait fini par la pousser à savoir ce qui pouvait bien intéresser l'excentrique homme fortuné. D’autant plus qu’elle devait y amener le jeune Riffel.
La pluie tombait morne sur Central lorsqu’Adair sortit de la voiture. Elle tenait d’une main un pan de sa longue robe noire et de l’autre un large parapluie pour ne pas être trempée. La jeune femme était habillée d’une façon élégante, bien que très simple et ne portait aucun bijou. Une veste courte de la même couleur que le reste reposait sur ses épaules pour ne pas attraper froid. Tenant la porte, elle attendit que Riffel descende et la rejoigne sous le parapluie pour la claquer. Puis la soignante se dirigea vers le conducteur qui était resté au volant. Ce n’était autre que Jacob, l’infirmier qui travaillait de paire avec elle.
- Je n’aime pas ça, maugréa ce dernier en abaissant sa vitre à grands coups de moulinet tout en regardant la demeure du fameux Deacon. Si tu remarques le moindre truc suspect, tu embarques le gamin sous les bras et tu pars… Je suis sérieux. Rajouta l’homme en voyant l'expression d'Adair. Je viendrai vous récupérer un peu plus tard.
Après quoi la voiture redémarra doucement, les laissant devant la grille où attendait le majordome de l’autre côté.
Le regard miroir du médecin se posa sur le jardin qui se trouvait en face d’elle, jardin dont la moitié était noyée sous la brume, puis sur les quatre autres invités. Elle reconnut le major Grayson dans le lot, et le salua discrètement d’un mouvement de tête. Après quoi son attention se retourna sur Riffel.
- Tu n’as pas trop froid ? Lui demanda-t-elle en resserrant un peu les pans de sa veste.
Avant qu’ils ne soient convié tous deux à cette soirée, Adair avait proposé Riffel de lui prêter d’anciens vêtements de son grand frère. Un ensemble de bonne facture qui avait encore toute sa tenue.
Alistair avait reçut une étrange invitation à la forteresse de Briggs et l'avais considérer de manière dubitative. Il ne connaissait l'individu à l'origine de celle-ci que de nom et il fallait faire le voyage pour Central pour s'y rendre. Il avait finit par en parler avec la Général, c'est elle qui lui intima l'ordre de s'y rendre car l'homme était aussi un généreux donateur et partenaire pour la conception des armes de la Forteresse. N'ayant plus vraiment de raisons de ne pas y aller, il fit donc sa valise et partit pour Central emportant son costume civil pour les trés grandes occasions. Une fois en ville, il fît repasser son costume à l'hôtel et se reposa. Il le revetît le soir venus et se rendit sur place avec la voiture qu'il avait loué.
Il observa l'endroit alors qu'il arrivait, le chauffeur se gara devant le portail. La maison était immense et installée dans un trou perdu. C'était vraiment bizarre, il avait un mauvais pressentiment à propos de tout cela. Il descendit de voiture, prenant son parapluie et son chapeau qu'il mit sur sa tête une fois dehors et déploya le parapluie avant de se rendre vers la porte après avoir remercier le chauffeur et lui avoir demandé de revenir dans quatre heures.
Il salua le majordome à la porte ainsi que les deux autres personnes déjà présente.
Bonsoir a tous, je suis le Major Alistair Van Helsing. Enchanté dit-il en retirant son chapeau. Il roula aussi un peu des épaules pour remettre en place le fourreau discrètement dissimulé sous sa veste et contenant sa gunblade. Il n'était pas assez en confiance pour venir sans arme.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
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Alistair parle en #318CE7
Lun 31 Oct - 20:18
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Riffel Hotchkiss
Riffel avait apprécier le geste du docteur Fletcher. Non seulement elle l’emmenait avec elle à un repas où il pourrait manger à volonté, mais en plus elle lui avait prêter des vêtements pour la circonstance. Si au niveau de la longueur les vêtements correspondaient à sa taille, le pantalon restait un peu large. Lorsqu’il se prépara pour partir, il hésita un long moment à mettre la ceinture de son uniforme pour le tenir. Mais cette dernière jurait avec le costume. Le jeune homme dû se résoudre à ne pas la porter. Il espérait donc que le surplus de longueur de chemise liée à sa maigreur suffirait pour bloquer le pantalon. La veste par-dessus masquait les petits défauts et donnait un rendu plus qu’acceptable.
C’est dans cette tenue qu’il sortit de la voiture conduite par Jacob. A force de travailler sous les ordres du docteur Fletcher, Riffel avait fini par accepter la présence de l’infirmier et lui faire confiance, du moins dans le travail. Il n’en était pas pour autant à lui faire des confidences. Mais il prenait en compte son avis. Il serait lui aussi sur ses garde… Du moins, avant le repas.
- Un peu… Mais ça devrait le faire si on ne tarde pas trop à rentrer.
D’autres personnes venaient d’arriver ou arrivaient en même temps qu’eux. Parmi elle, une jeune femme blonde que Riffel connaissait. Il jeta un regard en direction d’Adair et se dirigea vers Madelaine, quittant ainsi la protection du parapluie.
- C’est une surprise de vous croiser ici. Comment vous portez-vous ?
Récemment Bruce a reçu un courrier étrange, une invitation pour une soirée chez un type qu’il n’avait jamais rencontré. L’ancien espion se demandait bien quel genre de mauvais coup c’était, quoi qu’on en dise ce n’était pas une situation normale. Mais la seule façon de savoir ce que c’était, était de s’y rendre, pour l’occasion il enfila un costume simple, un petit nœud papillon afin de compléter l'élégance de la tenue. Par précaution le major attrapait son arme de service, la glissant dans son holster à sa ceinture, ainsi que deux couteaux de lancer dissimulés à l’intérieur de la ceinture.
Règle numéro une, ne pas prendre trop de risque, maintenant il avait cet handicape qui l’empêchait d’être aussi efficace qu’avant. Doucement il se dirigea vers un véhicule parapluie en main, pour l’occasion il avait demandé à l’un de ses hommes de le conduire. La route était plutôt calme, à cette heure-ci par ce temps, il n’y avait pas grand monde dans les rues. Quoi de plus normal ?
En arrivant devant ce portail il voyait d’autres invités au bout du chemin, certains lui disait quelque chose, il y avait le Doc, Alistair qu’il avait déjà croisé de loin. Par contre, il ne savait pas qui était ce jeune garçon. Mais accompagné de sa bonne humeur habituelle, le major avançait. Le bruit caractéristique de sa canne qui frappait le sol à chacun de ses pas résonnait dans l’endroit.
Une fois devant tout le monde, il enlevait sa capuche.
“Bonsoir ! Vous aussi, les courriers étranges ? Pour ceux que je ne connais pas, Bruce Grayson, enchanté.”
Jeu 3 Nov - 10:21
Invité
Invité
Le cinquième invité
Madelaine observait la lettre, puis le grand manoir, puis encore une fois la lettre. Elle était sur ses gardes, pour la simple raison que la situation était des plus étranges. Elle connaissait de nom l'homme qui l'avait invité ici. Sans plus. Jamais auparavant elle n'avait eu à le rencontrer, malgré qu'il soit tout deux des alchimistes. La jeune Wallace était bien plus portée à la défense qu'à l'armement, même si la métallurgie d'une arme pouvait avoir une utilité pour ses propres recherches. Elle gardait l'esprit ouvert, sait-on jamais, mais son instinct lui disait de prendre une approche bien plus prudente que curieuse. Autant les scientifiques aimaient apprendre, autant ils n'avaient pas tous un désir malsain par rapport à leurs recherches. L'alchimiste tenait bien plus à la vie qu'à l'avancée de la science...
Elle avait décidé de porter un pantalon noir et une pâle chemise trop mince pour la température. Elle faisait propre, mais son accoutrement lui avait valu le regard noir de son père et un air réprobateur de sa mère. Ils étaient une famille riche, certes, mais loin de la réputation de l'hôte. Mais Madelaine n'était pas du genre à porter de grandes robes élégantes, surtout que son armure était bien plus difficile à camouffler. Parce que oui, elle la portait sous sa chemise, couvrant son torse, ses épaules, ses bras ainsi que ses cuisses et ses mains. C'était là le seul indice qu'elle la portait, contrairement à ses habituelles chaînes. Par-dessus le tout, elle portait un long manteau de pluie, le capuchon relevé pour couvrir ses cheveux.
Quand elle arriva, elle fit surprise par la vue du manoir et se posta devant le portail, au côté des autres invités. Elle se sentait presque rassuré de ne pas voir des vêtements excentriques comme les riches savaient bien le faire. Les gens avaient tous l'air plus ou moins normales, ou plutôt supportables. C'est quand elle vit Riffel qu'elle se demanda cependant ce que toute cette histoire pouvait bien être. La réputation de leur hôte avait de quoi faire hausser les sourcils de la femme, mais elle avait du mal à imaginer le jeune garçon devant elle affilié à un marchand d'armes.
-Tu as été invité aussi? Est-ce que tu sais ce qui se passe? demanda-t-elle avec un ton inquiet.
Elle n'avait pas de parapluie, mais elle tenta malgré tout de protéger Riffel de la pluie de sa main droite. Son visage avait pris un air mi-inquiet, mi-maternel. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à ses petits frères quand elle voyait le jeune homme. C'était peut-être prétentieux de sa part, mais elle ne pouvait s'empêcher de vouloir le protéger. Au point où elle ne portait une attention envers les autres qu'à cet instant, lorsque ses instincts dictaient prudence, de ceux qu'elle avait développé depuis l'enfance face à deux jeunes frères victimes de la violence de leur père. Mais aujourd'hui, elle n'était plus cette petite fille sans défense et plutôt que de laisser voir aux autres la peur, elle gardait l'air sérieux et la tête droite.
Le majordome se tenait toujours droit sur son perron, tandis que les invités arrivaient. Certains semblaient se connaître tandis que d'autres arboraient un maintient décontractés, face à ce genre d'invitation. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait son maître s'amuser à de telles facéties. Constatant que tous semblaient être présent, l'homme avança simplement d'un pas et se raclât un peu la gorge dans sa main fermée en forme de poing.
« Bien le bonsoir mesdames et messieurs, chers invités.. Je suis Tibérius le majordome de maître Deacon. Ce dernier vous attends à l'intérieur et je vais vous guider jusqu'à lui. Durant toute la soirée je serais entièrement à votre disposition et répondrait à toutes vos questions. »
S'écartant, Tibérius pourra la grande porte en fer forgée pour les laissé entrée.
« Bienvenue au domaine Deacon. Faites attention, les marches sont un peu glissantes. »
A l'intérieur, il faisait déjà bien plus chaud. Il 'agissait d'un grand hall sur des tons rouges et chaleureux.. Quelques boiseries ornaient les murs, alors qu'il y avait un porte manteau sur la droite... les laissant se défaire de leur effets s'ils le désiraient, le majordome les invitèrent à le suivre dans un couloir. Un endroit où il y avait quelques portes de chaque côté.. L'une d'elle s'ouvrit discrètement derrière la dernière personne qui passa, laissant voir ou pas.. un regard rouge. Puis la porte se referma aussi lentement que précédemment.
Tibérius s'arrêta à ce moment précis et donna accès au salon. C'est là qu'un homme planté dans une immense pièce, laissant voir des canapés confortable, et une table à l'anglaise soigneusement préparé pour nos cind invités et leur hôte.
« aah vous voilà. Je suis ravis de vous recevoir dans mon humble demeure. J'ai cuisiné toute la journée pour combler vos papilles gustatives. Je suis James Fidzerald Deacon. Vous vous demandez pourquoi je vous ai fait tous venir..»
Les invitant à entrer..
« voulez vous boire quelque chose avant que nous passions tous à table ? »
Son visage semblait un peu faux sous cet air si tranquille et souriant. Pourtant il semblait être des plus prévenants avec eux. Il possédait une beauté particulière sous ses cheveux blond platine.
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Bruce ne comprenait toujours pas ce que venait faire tout ce beau monde ce soir. Il ignorait qui pouvait bien lui envoyer du courrier à la base, sans le connaître. Il y avait plein de petits détails qui le dérangeait, trop d’inconnus dans cette histoire. De par son expérience ce n’est pas bon lorsqu’il y a trop d’événement suspects. Doucement lui suivait le mouvement, toujours aidé de sa canne il regardait bien autour de lui. Scrutant chaque recoins visibles des pièces dans lesquelles il passe.
Alors qu’ils marchaient dans un long couloir, l’une des portes s'ouvre légèrement. Le mouvement attirait le regard de Bruce. Sur le coup il n’était pas sûr de ce qu’il venait de voir, mais il aurait juré que deux yeux rouges se trouvaient derrière cette porte. Pour l’instant il n’allait pas se relever, son regard se posa alors sur le majordome qui se stopait devant une porte, une fois celle-ci ouverte les invités arrivaient dans un salon.
Un homme se trouvait au centre de la pièce, Bruce analysait chacun de ses mouvements, que ce soit son visage, sa gestuelle tout y passait. Quelque chose n’allait pas, l’homme semblait cacher quelque chose. Dans sa vie il en avait croisé beaucoup des gens malhonnêtes, ce gars-là en fait partit sans aucun doute. Il serait prêt à parier sa jambe valide. D’un certain côté il ne regrette pas d’avoir pris son arme de service.
“Bonsoir Mr.Deacon. Sans façon pour moi, j’essaye d’arrêter de boire.”
Dit-il un sourire sur le visage. En aucun cas Bruce n’arrêtait la boisson, mais cet endroit ne l’inspirait pas le moins du monde, il ne voulait pas prendre le risque de se trouver droguer ou pire encore. Il devait garder l’esprit clair, quelque chose allait partir en sucette dans cette maison, le tout était de savoir quoi. Bruce se dirigea lentement vers le Doc, elle était présente, il la connaissait bien, du moins ils étaient déjà allé sur le terrain ensemble.
S’approchant doucement.
“Doc, si vous voulez mon avis, on devrait limiter notre consommation dans cet endroit. Quelque chose ne va pas, je ne saurais pas dire quoi, restez sur vos gardes.”
Bruce parlait le plus bas possible, de façon à ce qu’il n’y ai qu’Adair qui entende.
Sam 12 Nov - 11:35
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Adair Fletcher
Le cinquième invité
Au troisième invité qui arriva devant la grille, qui n’était autre que Alistair, Adair le salua à son tour.
- Docteur Fletcher, enchanté également. Elle se demandait si elle ne l’avait pas déjà croisé quelque part, à Briggs par exemple, mais n’en était pas certaine. Son passage dans le nord avait été court et chargé.
Puis le médecin regarda Riffel s’éloignait pour rejoindre une jeune femme qu’il semblait connaître. Elle ne chercha pas à l’empêcher au contraire. Les deux semblaient plutôt bien se connaître, vu le comportement de la blonde en voulant le protéger de la pluie de sa main. Le médecin eut un discret sourire en notant que c’était une bonne chose pour lui. Il fallait croire que ce dernier, malgré sa maladresse et ses méconnaissances, savait s’attirer la sympathie de bonnes personnes. Du moins le pensait-elle tandis qu’elle détournait enfin le regard du couple, pour observer le reste des personnes sur le chemin menant au manoir. Etrange, il semblait que tous étaient des militaires et trois dont elle, étaient des officiers…
La soignante retira sa veste pour la laisser sur le porte-manteau avant de suivre le reste des invités qui s’engouffraient dans le couloir. Elle se retourna en entendant le claquement du porte pour constater qu’il n’y a personne d’autre que Bruce et sa canne qui battait le sol à chacun de ses pas. Son regard balaya chaque extrémité du couloir avant de reprendre sa marche. C’était peut-être simplement un serviteur qui était passé derrière eux.
Lorsqu’ils arrivèrent dans le hall, elle passa en revue la pièce. Leur hôte était plutôt jeune et, avait cette politesse froide et d’usage qu’on pourrait associer à un individu de son niveau social. Sa chevelure presque blanche renforçait sans aucun doute ce jugement.
Offrant un sourire de convenance à leur hôte, Adair salua à son tour l’homme.
- Bonsoir Mr.Deacon, je prendrais volontiers un café, dit-elle poliment sans émettre la moindre réserve sur la proposition.
Voyant que le major Grayson se rapprochait, elle tendit l’oreille pour écouter ce qu’il avait à dire. C’était la deuxième fois qu’on la mettait en garde.
- Je ne pensais pas vous voir ici… Souffa-t-elle à ce dernier. Vous avez vu quelque chose ? Demanda-t-elle en murmurant. Son visage restait serein malgré les circonstances qui se faisaient de plus en plus troublantes. Après tout, ils étaient désormais dans la gueule du loup. L’heure était à la prudence, à l’observation et à la comédie s’ils voulaient mettre de côté ou non leur doutes. Puis glissant un regard vers le major Van Helsing, elle continua. Vous le connaissez ?
Moi de même docteur. Répondit-il en souriant. Il ne la connaissait pas, mais elle était charmante. Il reconnus une connaissance. Bien que celle-ci remontait à la guerre Ishbald. Il fit donc un signe de tête à Bruce, heureux de revoir le cadet qui avait combattu a ses côtés. Il suivit le major d'homme avec le groupe, faisant attention dans les escaliers.
Avant que le maitre des lieux n'arrive, il observa l'endroit. Meublé avec luxe, beaucoup de lumière, il semblait y avoir un étage au dessus d'eux. Il lui sembla voir une ombre y bouger d'ailleurs, mais n'eut pas le temps de creuser la chose leur hôte arrivant.
Il l'écouta attentivement et le salua.
Bonsoir a vous. Effectivement, nous sommes curieux d'en savoir plus. Pas d'alcool pour moi non plus merci, je prendrai du jus de fruits s'il vous plait. Répondit-il, il trouvait ce type tellement mielleux quand il parlait qu'il semblait littéralement suinté. Il avait encore moins confiance en lui qu'avant de débarquer ici. Alistair resta donc sur ses gardes, il s'approcha de Bruce et Adair.
ça faisait un bail Bruce. Dit-il avec un sourire qui disparut dés que leur hôte tourna la tête. Dites ? Je me fais des idées ou cette fête est franchement bizarre ? Demanda-t-il doucement.
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Alistair parle en #318CE7
Lun 14 Nov - 20:48
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Riffel Hotchkiss
Riffel secoua la tête négativement à la question de Madelaine.
- C’est le docteur qui a reçu mon invitation. Je n’en sais pas plus.
Il désigna du doigt la jeune femme qui se tenait sous un parapluie. Riffel avait néanmoins retenu le nom des deux hommes présents. Celui marchant à l’aide d’une canne attira davantage son attention. S’il y avait un problème ou une urgence il faudrait lui venir en aide afin de l’aider à se déplacer plus vite. Ce n’était pas parce que l’homme était blessé qu’il fallait le sacrifier. La main de la jeune femme ne le protégeait pas vraiment de la pluie, mais ce n’était pas bien grave. Ils seraient bientôt tous au sec. Le majordome lui donna raison lorsqu’il les invita à entrer.
Riffel entra donc dans la maison. La demeure semblait chaleureuse. Riffel passa ses mains dans ses cheveux pour faire tomber le trop plein d’eau et les remettre en place avant de suivre le majordome le long d’un couloir, gardant un œil sur l’éclopé qui fermait la marche.
En entrant dans le salon, Riffel nota la table dressée. Il ne porta son attention sur l’homme blond platine que lorsqu’il prit la parole. Mais il était déjà conquis lorsqu’il entendit « J’ai cuisiné ». Riffel ne regarda que très peu l’homme, cherchant déjà du regard de quoi satisfaire son estomac.
- Bonsoir Monsieur… Je veux bien de ceci s’il vous plait.
Il désigna une boisson rouge orangée dans un saladier où baignait des morceaux de fruits, ignorant que cette boisson contenait de l’alcool. Pour lui, il y avait des fruits, cela devait, sans aucun doute possible, être un jus de fruits.
Riffel nota le rapprochement entre le dénommée Bruce Grayson et le docteur Fletcher, mais n’entendit rien de leur échange. Après tout, le docteur avait le droit de connaitre du monde. Et puisque cet homme était blessé, il pouvait tout aussi bien être un patient.
Riffel écouta ce que disait l'homme blond sans pour autant partager son avi. Pour sa part, le jeune homme avait hâte de passer à table. Les discours n'étaient qu'une perte de temps quand de la nourriture était en jeu.
L’air froid frappait la peau de Madelaine dans une sorte de pincement réconfortant. La petite blonde aimait la pluie. Le froid la calmait depuis l’enfance. Pour autant, elle espérait garder le jeune homme face à elle loin des gouttes glaçantes. Il était bien trop chétif pour ne pas tomber malade. Lorsqu’ils furent accueillis et encouragés à entrer, elle se déplaça d’un pas sur le côté et désigna de la main l’entrée pour montrer à Riffel de passer en premier. Suivant tous les autres d’un pas prudent, ils s’engouffrèrent entre les murs du mystérieux manoir. L’ambiance n’était pas des plus légères, presque tous ceux présents sur leur garde. Il n’y avait rien de plus suspect que d’être invités par un complet étranger à visiter sa maison. Madelaine aurait put penser que c’était pour ses recherches qu’on l’avait invité chez un autre Alchimiste, mais quelque chose lui disait qu’il y avait plus que ce qu’elle avait sous les yeux.
Silencieuse, elle suivit le groupe, jusqu’à l’arrivée de celui-ci à destination. Lorsqu’elle fit face à l’homme les ayant invité, elle le scruta du regard en un balayage rapide, celui d’un soldat qui juge la situation en un instant. Pour la première impression, il semblait vouloir faire dans l’invitation chaleureuse, mais des années à vivre avec un homme narcissique lui soufflait prudence. Des airs, c’était facile à donner. Il pouvait bien faire croire à quiconque être un homme intentionné s’il faisait un effort suffisant.
-Non merci, répondait-elle à son tour à la proposition d’un breuvage. Non qu’elle le pensait assez imprudent pour y glisser quoi que ce soit avec autant de gens présents. Cinq personnes sous l’effet d’un produit quelconque ne serait sans doute pas la meilleure approche s’il leur voulait du mal. Malgré tout, elle garda un œil sur les autres, par habitude. Mais elle commença par se concentrer sur leur hôte, prête à jouer la bonne impression, comme elle l’avait fait à de nombreuses reprises dans son enfance. C’est une très jolie demeure que vous avez.
L'homme qui les accueillait ne semblait pas faire l'unanimité et pourtant cela ne paraissait pas l'atteindre plus que cela. A leur place, il le serait tout autant avec une pareille invitation, sans réelle explication. Attrapant la louche qui baignait dans le punch soigneusement préparé, James versa le tout dans un verre sans en renverser une goutte sur le sol, avant de l'offrir avec une gestuelle appliquée au jeune Riffel. Pendant ce temps le majordome offrit un jus de fruit envers Alistair et prépara le café pour Adair. Son visage n'exprimait rien que de la concentration envers son travail, alors que le maître des lieux se contenta de se servir un verre de scotch. Il leva son verre une fois que le médecin fut servit et salua tout ce monde avant de boire une gorgée.
« Si je vous ai tous invité ce soir, c'est afin de mieux vous connaître, car vous avez tous marqué à votre manière...Ce pays qui semble si convoité ces derniers temps. En tant que citoyen , je trouvais normal de vous remercier d'une manière peu être un peu simple et surprenante certes.. mais je n'ai pas trouvé autre chose de plus.. humain.»
Après quoi, il se décala pour prendre le chemin de la grande table. Certains semblaient néanmoins se connaître et James espérait que cela aiderait à la détente.
« Venez, il serait dommage que le repas refroidisse. »
Il pris place à la tête de la table, laissant chacun choisir sa propre place. Il n'y avait pas de préférence ni de nom nul part, alors que le majordome s'affairait une fois de plus, quittant le salon pour la cuisine. Bientôt, chaque invité aura droit à une sorte de truite fumée, provenant des rivières de l'est du pays. Accompagnée de ses deux toast et d'une petite sauce à la crème et de l'aneth. Du moins il semblerait.
Au dehors la pluie semblait plus calme. Laissant entrevoir les arbres du jardin.. L'hôte attrapa une bouteille de vin d'un très bon millésime, désirant servir chacun d'entre eux, s'ils en voulant évidemment. Tout semblait parfait, la luminosité chaleureuse, le vin , les victuailles .. et James lui-même paraissait charmant dans ses effort, venant parfois à faire un compliment envers Madelaine, mais surtout Adair qui ne le laissait pas indifférent sous ses bonnes manières, sans être pour autant lourd. C'est à ce moment précis, qu'un cri se fit entendre dans les couloirs. Quelque chose qui pourrait appartenir à un humain.. ou pas.
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Riffel était passé devant Madelaine pour entrer, comme celle-ci lui avait indiqué. Il aurait préféré que ce soit le contraire. La bienséance voulait que les femmes puisse se mettre à l’abris avant. Mais elle semblait ne pas être de cet avis. Sans vouloir la contrarier, Riffel se mis donc au sec le premier.
Riffel pris son verre de punch avec grand soin. A première vue, son verre n’avait pas grande différence avec celui du blond, hormis les fruits qui baignait dans celui du jeune homme. Le gamin mima la gestuel de l’homme en face du petit groupe et but une gorgée de son verre. La boisson était douce et agréable. Le mélange des fruits était frais et délicieux. La soif aidant, il but le verre d’une traite avant d’en demander un second, discrètement au maitre d’hôtel avant de prendre place à table. Il avait à peine écouté le discours du noble. Bien trop impatient de déguster, non engloutir, tous ces plats délicieux.
Presser de passer à table, Riffel pris place sur la chaise la plus proche. Il espérait que Madelaine choisisse de s’asseoir à côté de lui. En revanche, pour plus de liberté, il espérait qu’Adair choisisse de s’éloigner un peu.
Riffel mangea sa truite avec appétit. C’était la première fois qu’il mangeait un poisson. Déjà bien entamé par les deux verres de punch, Riffel ne s’opposa pas à ce que du vin lui soit servit. De tout façon, en dehors de ce qui se passait dans son assiette, tout était confus, diffus, brouillé. Il lui semblait être dans du coton. Une douce chaleur l’enveloppait, et il se sentait heureux. Jusqu’à ce qu’un cri si fit entendre. Riffel n’avait pas perdu ses instincts de survit et se leva d’un bond en entendant ce cri. Non pas pour voler au secours de la personne qui avait criée, mais bien pour s’enfuir en cas de complication. Mais la seule issue était en direction du cri, et les murs autour de lui tournaient d’une manière bien étrange. Le gamin attrapa son verre, pensant y trouver de l’eau afin de se remettre les idées en place, et but d’un coup sec son verre de vin.
Alistair continuait observer la pièce, cherchant éventuellement l'ombre qu'il avait pu voir brièvement. Plus le temps passait et moins il se sentait à l'aise ici. Il avait l'impression d'être constamment épié. C'était désagréable.
Il remercia le majordome qui lui apporta son jus de fruit et le sirota. Il était délicieux, mais ça ne suffisait pas à apaiser ses doutes et son mauvais présentiment. C'est d'ailleurs pour ça qu'il ne voulait pas d'alcool. Il avait noté la blessure de Bruce et était désolé de revoir ainsi le jeune homme qu'il avait eu sous ses ordres à Isbald. Et alors que leur hôte les invitaient à table, le cri retentit. Alistair ne sursauta pas, mais il avait tout de même glisser la main sous son pardessus pour saisir la poigné de sa gunblade. Il essayait de déterminer d'ou provenait le cri, mais l'écho dans la demeure ne le lui permit pas.
M Deacon... vous avez des animaux chez vous ? Demanda-t-il en coulant son regard vers leur hôte.
Décidément, cette soirée mondaine devenait de plus en plus bizarre. Alistair se dit qu'il aurai mieux fait de rester à Briggs, au moins là bas il connaissait les dangers qui les entouraient.
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