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Un peu d'animation
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Olivia Mira Armstrong
∎ Messages : 236
∎ Date d'inscription : 31/05/2022
∎ Localisation : Forteresse de Briggs
∎ Grade : Général de division
Olivia Mira Armstrong
Les deux cafetières qu’avait demandé le général étaient arrivé avant que l’alchimiste ne la rejoigne. Deux tasses se trouvaient à leurs côtés. Elle releva la tête lorsqu’elle entendit la voix du jeune homme.

- Je vous retourne le compliment. Personne avant vous n’avait réussi à me blesser de la sorte.

Elle alia le geste à la parole en se massant légèrement la côte qu’il lui avait fêlée. Le médecin avait juste mis un bandage de sorte à ce qu’elle ne bouge pas de trop. Mais cela serait-il vraiment pour une excitée pareille ? D’un signe de la main elle invita le jeune alchimiste à s’asseoir puis servit le café dans les deux tasses après avoir déposé sur la table les objets qu’elle tenait en main. C’est à cet instant précis que le médecin fit son apparition, portant deux verres, une carafe d’eau et des boites de médicaments. Après avoir posé la carafe à côté des cafetières, il distribua ses verres et les médicaments qui n’était autre que des antidouleurs et des somnifères pour aider ses patients à dormir.

- Je vous déconseille le café avec les médicaments.

Le général s’était saisit de ses médicaments. Mais à l’annonce du médecin elle les déposa dans son verre vide qu’elle rendit au médecin. Entre les médicaments où le café, à quelques heures d’un évènement crucial, le choix était vite fait : elle privilégia le café. Déconfit, le médecin repartit.

Olivia se saisit de la tasse à café située devant elle pour la porter à ses lèvres. Elle savoura le liquide chaud qui se déversait dans sa gorge. Réchauffant par extension les extrémités de son corps. Malgré le chauffage tournant à plein régime à l’infirmerie, la chaleur qu’avait produit son corps lors de l’entrainement se dissipait, refroidissant petit à petit ses muscles. Elle n’avait pas perdue le fil de ce qu’elle voulait dire au jeune lieutenant-colonel avant l’interruption, inutile, du médecin.


- L’énergie du désespoir est un bon moyen de rester en vie. Mais n’en abusez pas. Car cela veut dire aussi que votre vie est en danger…

C’était une manière subtile de lui dire qu’elle avait remarqué son comportement les deux fois où elle s’était trouvée dans son dos. Elle lui laissait le choix d’en parler ou non. A Briggs, chacun avait son histoire et était libre d’en parler ou non. C’était la règle de Briggs. La seule dérogation à cette règle concernait la sécurité de Briggs. Si le passé d’une personne mettait en péril la forteresse, alors le général de brigade Olivia Mira Armstrong fera subir un interrogatoire en bonne et due forme. La situation actuelle ne nécessitait pas tout cela. En reposant sa tasse sur la table, les yeux de la blonde se posèrent sur les objets de l’alchimiste. Elle les saisit pour les tendre à son propriétaire.

- Mais j’aimerais avoir la certitude que si vous vous retrouviez dans une telle posture vous soyez en capacité de garder votre calme. Mais nous n’en avons pas le temps. Le fermoir à céder.

Elle savait pertinemment que ce qu’elle souhaitait prendrait beaucoup de temps, plusieurs mois, voire plusieurs années. Pour y parvenir il faudrait que le jeune homme reste à la forteresse pendant ce temps. Mais c’était une chose impossible. Bien d’autres missions l’attendaient. Et elle en avait conscience.

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Mar 5 Juil - 10:53
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Corwin Griffin
∎ Messages : 1065
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
Mai - 1915
Tout en s'approchant de quelques pas, Corwin affichait un air grave sur le visage, quand il compris qu'il l'avait en effet blessé au niveau des côtes. Il se contenta de s'asseoir à ses côtés, tout en prenant sa tasse de café. Son arôme apaisait déjà ses sens, alors que le médecin fit irruption entre nos deux protagonistes pour apporter des médicaments et un conseil que le jeune Lieutenant-Colonel ne connaissait que trop bien. La première fois, fut au sein même de l'hôpital Militaire de Central, où le Docteur Fletcher avait été des plus fermes à son sujet. Si dans un premier temps notre Griffin se refusait d'être docile, il avait finit par se prêter au jeu, parce qu'elle lui avait dit que cela jouerait sur son rétablissement. Hors, plus vite il sortait de cet endroit, mieux c'était. Boire ces tisanes... Bonne mère que cela lui en avait coûté. Dire que dans quelques heures, cette femme allait le suivre durant sa mission , en compagnie du Capitaine Grayson.  Et la seconde, ici même entre ces murs.. Mais il avait été bien moins sage pour le coup, et ce grâce a Alistair. Ce dernier lui avait rendu visite pour des raisons professionnel, mais avec aussi dans ses bagages un thermos remplit café. Corwin avait soigneusement calfeutré ce bien précieux dans son lit, et Mustang l'avait forcement vu faire, étant présent à ce moment là. A croire qu'il n'avait jamais dit un mot et  le Frozen remerciait secrètement son ami pour cela.

Portant la tasse qu'il détenait par le haut, le jeune homme but un peu de ce liquide bienfaisant, oubliant ses douleurs... Mais la phrase qui vint rompre cette ambiance un peu reposante l'invita à voiler lentement son regard. Il avait le don de tomber sur des hauts gradés observateurs ces derniers temps. Reposant le coude sur la table, Corwin tourna un visage neutre auprès de la maîtresse des lieux. Lui mentir serait stupide, mais il n'était pas non plus obligé de se livrer totalement. Notre buse n'aimait guère en parler, parce que comme tout militaire on ne parlait jamais de ses faiblesses, cela revenait à donner la clef pour se faire occire à la sortie. Même ses plus proches amis ne savaient pas réellement et ils ne lui avaient jamais demandé non plus. Inspirant lentement, Corwin se débarrassait des dernières tensions qui habitait encore son corps, concernant ce combat aussi intense qu'instructif. Cela lui avait permit de mieux cerné cette femme.Le Général Armstrong avait raison sur le fait que cette énergie était bénéfique, mais que si on gardait son sang froid..  


➽ J'aurais dû faire ce geste avec plus de précision. J'ai manqué de contrôle je le reconnais. La peur est un outil très utile mais elle ne doit pas me contrôler. Cette posture m'a rappelé un souvenir que je dois apprendre à regarder en face.


Sa voix était atone et il semblait se donner à lui même la leçon, son regard s'abaissant sur sa propre tasse. Comme lui disait souvent son père.. On se doit de regarder nos terreur en face sinon, elles grimperont sans vergogne dans notre dos.

➽ Mon esprit est semblable à un étang et vous êtes parvenu à y jeter une pierre. Cela ne se reproduira plus, parce que je ne le permettrais plus.  


Il y avait de la fermeté en sa voix, alors qu'il buvait encore un peu dans sa tasse à demi vide à présent..Ce qu'elle venait d'ajouter en dernier lui l'intriguait. Elle s’inquiétait pour lui ? Ou bien était-ce autre chose. Dans tout les cas, il venait de lui répondre précédemment. Se tournant vers le Général, il finit par reprendre ses biens... Attrapant sa montre avec soin et ses bagues, qu'il plaça à nouveau dans sa poche de  pantalon. Puis de ses phalanges habile il étudia son médaillon, notant en effet le fermoir abimer.

➽ J'ai encore un peu de temps pour le réparer. Je ne compte pas dormir de toute façon.. Et je dois me changer.  


Car, lui comme ses compagnons allaient partir d'ici comme de parfait petits civils.    


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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Mar 5 Juil - 13:11
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Olivia Mira Armstrong
∎ Messages : 236
∎ Date d'inscription : 31/05/2022
∎ Localisation : Forteresse de Briggs
∎ Grade : Général de division
Olivia Mira Armstrong

-Un étang se perturbe facilement. L’acier est bien plus difficile à ébranler.

Petite phrase qui au premier abord ne disait pas grand-chose. Mais quand on connaissait la maitresse des lieux qui avait cette volonté d’acier, on comprenait mieux. Sur ces paroles, elle se leva, laissant l’alchimiste à sa réparation. Elle se saisit de sa tasse et de la cafetière entamée, laissant la pleine au jeune homme, et s’en alla.

- On se retrouve à l’heure dite dans le hall. Pensez à vous reposer un peu.

Par-là, elle n’entendait pas qu’il dorme, mais qu’il se détende un peu. Quant à elle, elle retourna à son bureau, terminer sa paperasse.

Cette fois, elle ne laissa pas le café refroidir. Elle le but quasiment dans l’instant où elle regagna son bureau. Avant de sortir de l’infirmerie, lieu surchauffé, Olivia avait remis sa veste et son manteau. Le café lui permis une acclimatation plus douce au froid qu’elle affrontait de nouveau. Assise à son bureau, elle s’affaira de manière à pouvoir aller se coucher après le départ de la mission sauvetage.

Quand l’heure dite sonna, le général se leva. Avant de quitter son bureau, elle prit soit de plier les bons de commandes et de les glisser dans la poche intérieure de sa veste. Elle les remettrait au commandant Miles dès que la mission sauvetage sera partit. A la main, elle prit les trois fusées de détresse qu’elle avait fait préparer. C’est ainsi qu’elle prit la direction du hall, où elle rejoignit le commandant Miles, le lieutenant-colonel Griffin et ses deux compagnons d’armes.

Le général confia les fusées de détresse au lieutenant-colonel Griffin, puis sortit sa montre en l’incitant à en faire de même afin de s’assurer qu’il n’y avait pas de décalage depuis la veuille.


- On à dit trois jours ? Dans 72h vous serez donc considéré comme morts. Et les fusées de détresse comme tombées aux mains de l’ennemis.

Son visage était strict. Ses mots sans appels. Et ses cernes étaient encore plus prononcées que la veille. Mais elle finit tout de même par leur souhaiter bonne chance. Elle avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour les aider à se préparer. Mais malgré cela, elle avait comme un poids dans la partie gauche de sa poitrine. La guerre c’est moche, c’est sale. Elle le savait. On envoie des enfants se battre au nom de la guerre. C’était courant. Presque banal. D’ordinaire, cela ne la touchait pas. Enfin, l’avait-elle cru. Mais en tant que militaire, elle n’avait pas le pouvoir de juger. En tant que général de Briggs, elle aurait envoyé des hommes plus expérimentés, plus aguerris. Elle y serait même allée pour s’assurer de leur retour. Olivia ne supportait pas de ne pas être en première ligne, mais elle connaissait le poids de ses responsabilités, le poids de ses entraves. Et elle ne pouvait que rester à sa place, et laisser partir ces petits jeunes dans cet enfer de glace.

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Mar 5 Juil - 15:16
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Corwin Griffin
∎ Messages : 1065
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Corwin Griffin
Mai - 1915
En l'écoutant, Corwin observait déjà comment réparer son attache sans perdre une miette de ce que lui disait sa supérieur. L'acier.. Mais curieusement,  il préférait associer l'esprit à de l'eau, car l'intelligence tout comme ce liquide se devait de s'adapter à toute les situations possible. Mais le Frozen comprenait parfaitement ce qu'elle sous entendait par là. Lorsqu'elle se redressa pour partir, le jeune homme se leva par politesse et la salua avant qu'elle ne quitte la pièce, lui offrant un air entendu. Notre Lieutenant-Colonel, quitta à son tour les lieux en abandonnant la poche de glace, pour rejoindre ses compagnons de route, non sans avoir emporté la cafetière... Conscient de leur sommeil, il se contenta d'aller se changer après une courte douche, et s'empara de quelques outils qu'il avait encore pour réparer son médaillon avant de le remettre autour de son cou, le cachant derrière ses effets. Après quoi, Corwin s'installa sur une chaise, posant ses jambes sur une autre et croisa les bras pour une courte sieste d'une demi heure. Autant prendre du repos quand il le pouvait encore. Après, tout trois devront avoir les sens parfaitement en éveil pour cette mission des plus délicates.

Lorsque l'heure sonna, notre Alchimiste d’État se redressa sur ses jambes non sans se pincer l'arête du nez pour forcer son esprit à se concentrer. Ses subalternes avaient revêtu leur affaire de civil et attendirent simplement un signe de sa part.. D'un mouvement de tête entendu, il passa donc devant et le petit groupe se retrouvèrent dans le hall.  C'est là qu'on leur remit des fusées de détresses. Le Frozen en donna une à chacun de ses hommes et rajusta sa veste sombre sur lui-même. Son apparence n'avait plus rien d'un militaire, ni même d'un homme de bonne maison. Portant un pantalon de toile, et un pull sombre, sous un manteau plutôt chaud. Une étole qui ne datait pas de la veille  recouvrait son cou. Prêt pour le départ, le Général Armstrong était là, se tenant devant eux de la même façon qu'elle les avait accueillie. Ses traits semblaient de marbre et pourtant Corwin nota ces quelques cernes. Évidemment, elle ne s'était pas plus reposé que cela. Lorsqu'elle présenta sa montre, le Lieutenant-Colonel comprit son attention et attrapa la sienne, s'assurant que le temps semblait identique. Après quoi il replongea sa toquante d'argent dans la poche.. Avant de présenter un petit paquet à la Maîtresse des lieux.


➽ Nous reviendrons dans trois jours.


Le ton ne souffrait aucun doute sur le sujet. Il avait confiance en ses hommes et surtout en son second. De plus, il s'était juré de ramener tout le monde à bon port. Il glissa un regard auprès du petit groupe qu'ils formaient avant de tendre définitivement le paquet envers le Général.

➽ j'aimerai que vous me gardiez cela. Il s'agit de mon café personnel et je n'aimerais pas qu'il tombe entre de mauvaises mains.


Une façon de lui dire qu'il lui faisait confiance et qu'il la respectait. Sans plus attendre il la salua comme tout bon militaire, avant d'intimer son équipe. La Section 9 de prendre le chemin de Drachma, la route n'allait pas être courte et ils avaient beaucoup à faire... 72H s'offraient à eux.. Pas plus...  



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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Mar 5 Juil - 16:13
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