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Un peu d'animation
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
Poussé par la curiosité et le besoin de gérer la tension qui l'habitait progressivement au fur et à mesure que l'heure de la mission approchait, Corwin avait franchit la porte qui donnait sur la salle d’entraînement. Cet endroit n'avait rien à voir avec celle qu'il pouvait fréquenter à Central, mais tout aussi bien équipé. La lumière semblait éteinte pour des raisons évidents, le Lieutenant-Colonel semblait être le seul occupant. S'approchant du centre de la pièce, le Frozen nota  des tapis  qui servaient pour les combats rapprochés, et encore plus loin des sacs de frappe, idéal pour se donner à fond et pour faire le vide dans son esprit. Cependant, ce n'était pas judicieux, alors qu'il allait devoir user de toute son énergie dans quelques heures. Mais Corwin avait une bien meilleur idée à l'esprit, alors qu'il reposait avec soin sa veste sur une chaise qui trônait seule et se rendit un peu plus loin, ayant aperçu des armes blanche faites pour l'entraînement. L'ambiance de cet endroit paraissait des plus reposant pour le jeune homme qui s'habituait peu à peu à cette pénombre. Prenant son temps,  ses doigts de la main droite venait à effleurer les différentes armes, avant de s'arrêter sur une lame longue. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas exercé avec une épée, ayant plus d'affinité avec les couteaux longs ou courts.

Il jaugea le poids de l'arme dans sa main et fit quelques mouvements, avant de la placer d'une manière particulière.... La lame se retrouvait en arrière, alors qu'il revenait vers le centre de la pièce. Des souvenirs lui revenaient progressivement dans cet atmosphère nocturne, comme celui où Brook le provoquait en duel au beau milieu de l'atelier de leur père, ce qui avait valu pas mal de réprimandes. Corwin n'avait jamais été un bout en train, au contraire de son aîné, mais il ne pouvait jamais s'empêcher de la suivre dans ses sottises, comme pour éviter qu'il ne lui arrive rien.  Tout à ses pensées, le Frozen  ajustait ses mouvements, venant à  affronté un ennemi imaginaire.. Peut être lui même, tandis que les souvenirs défilaient, tous plus ou moins heureux, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent tout deux dans ce monde de poussière et de sang. Qu'il ne la tienne dans ses bras en refusant qu'on là lui reprenne pour la mettre avec les autres morts.  Ses mâchoires se contractèrent un instant, alors que son médaillon s'échappa de son t-shirt à force de mouvements vifs et contrôlés. Cependant Corwin n'en avait cure, devenant aveugle à ce qui l'entourait, et ce jusqu'à ce qu'une voix n'attire son attention, venant à interrompre son mouvement contre un mannequin qu'il ne manqua de frapper.

Abaissant l'arme qu'il tenait, il se tourna vers la personne qui se démarquait de la lumière, depuis la porte. Le Général Armstrong... Corwin se raidit un peu en se disant qu'il ne devait pas être ici et plutôt être en train de dormir. Il avait conscience qu'il devait partir lui et son équipe à l'aube. Ce qui amena à cette histoire de café. Que le Frozen soit un amoureux de cette douce boisson  était un fait reconnu par tous, mais il faut savoir qu'il emporte toujours le café que lui avait offert sa sœur, il y a quelques temps déjà, comme pour avoir cette subtile sensation d'être chez lui. Mais revenons en à nos ours...Le jeune homme se savait plus ou moins en faute et il n'était pas du tout du genre à ne pas assumer.


➽ C'est vrai  Général, mais je ne suis pas certain que c'était là ma place...


Notre Griffin ne savait pas réellement sur quel pied danser avec cette femme, du moins il ne la cernait pas complètement et il avait du mal à avoir une analyse clair pour le moment.

➽ Je voulais juste tester vos lames.




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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Lun 27 Juin - 18:20
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Elle trouvait ce petit vraiment surprenant. Un coup il tentait de démontrer qu’il n’était pas un enfant en affichant un visage fermé. Un autre coup il s’excusait comme un enfant qu’on vient de prendre la main dans la bonbonnière. Ce côté mi- adulte mi- enfant déroutait un peu le général. Mais elle ne laissa rien paraitre. En tant que femme, elle préférait l’enfant, en tant que militaire elle préférait l’homme. En tant que femme militaire, elle ne pouvait pas laisser cet homme partir au combat sans lui donner une petite leçon.

Elle était loin d’être idiote. Elle avait bien vu les cernes du jeune homme et se doutait qu’elles étaient dues à une insomnie. Elle en ignorait toutefois la cause. Mais elle savait que s’il était ici, c’était pour ne pas ressasser dans son coin. Pour pouvoir se changer les idées. Et elle avait décidé de l’y aider. Ce n’était pas la première fois qu’elle croisait un militaire dans cet état. Beaucoup des hommes qui étaient sous ses ordres avaient participés à la guerre d’Ishbal et en était rentrés traumatisés. Petit à petit, ils s’étaient endurcis à la forteresse et avait fini par retrouver un rythme plus normal. Si « normal » pouvait être employé. C’est pourquoi, tout le monde avait laissé se reposer l’alchimiste. Ils avaient tous remarqué son état.


- Il n’y a pas de souci… Sauf si vous retournez dormir…

Sur ses mots, elle posa la cafetière sur le sol. Elle contenait encore un tiers de boisson froide. A Briggs, tout refroidissait vite. Hormis le réfectoire, les dortoirs et l’infirmerie, la forteresse n’était pas chauffée. A quoi cela servirait-il ? La vieille bâtisse était parcourue de courant d’air. Olivia enleva son manteau et le suspendit à un crochet situé sur le mur, proche de la porte. Elle fit de même avec la veste de son uniforme, dévoilant un tee-shirt sombre épousant parfaitement ses courbes. Enfin, elle retira son ceinturon où était accroché ses armes, et l’accrocha également au portant. Elle ne voulait pas risquer un malencontreux réflexe d’attraper ses armes et de s’en servir pendant le combat. Dans le feu de l’action, elle en serait bien capable.

- Voulez-vous me passer une épée ? Je serai votre adversaire si vous le permettez.

Elle esquissa un petit sourire en coin. Si cet enfant se laissait perturber par une supérieure parce que c’est une femme, elle lui apprendra à redevenir un soldat. Et pour ce faire, elle avait pour premier objectif le pendentif qu’il porte à son cou. Depuis le début de la soirée ce bijou l’intrigue. Il l’avait serré dans sa main à son réveil, et il était sorti de son tee-shirt pendant qu’il se battait contre un adversaire imaginaire.

Elle s’avança ver lui pour récupérer l’épée qu’il lui tendait. Si on observait un minimum la femme, on voyait qu’elle aussi présentait des cernes. Il faut dire qu’elle entamait sa deuxième nuit blanche. C’était aussi la raison pour laquelle elle s’était mise en tee-shirt. D’une part parce que le froid réveillait, et d’autre part sa fatigue l’aurait empêché de coordonner ses mouvements avec les vêtements trop amples. Elle avait toujours une mèche blonde épaisse devant son œil droit. Elle soupesa l’épée pour bien la prendre en main.

Le général se plaça en face de l’alchimiste, à quelque pas devant lui. Elle s’y était rendu el lui tournant le dos. Ses cheveux blonds retombant sur ses hanches mises en valeur par le tee-shirt moulant. Ce tee-shirt don le bas se trouvait maintenu dans le pantalon du général. Elle porta son épée devant son visage, lame vers le haut. Elle attendait que son adversaire en fasse autant pour que le combat commence. Elle lui signala par un signe de tête qu’elle lui laissait l’initiative de l’attaque.

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Mar 28 Juin - 15:27
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
Il était toujours difficile de ne pas faire son âge, et même Corwin ne faisait pas exception à ça. Quelque part c'était rassurant, alors qu'il se tenait relativement droit face à cette femme qui tenait à ce qu'il semblerait être une cafetière. L'image paraissait un peu loufoque, mais notre Lieutenant-Colonel était bien trop sérieux pour s'en moquer, tandis que la maîtresse des lieux rompit le silence qui régnait autour d'eux. Dormir ?? Le Frozen n'en avait pas le désir, ses rêves étaient bien trop réels par moment et il ne voulait pas imposer ça à ses deux partenaires.. Surtout son ami et Second, Bruce. Ce dernier, bien qu'il en parlait peu, avait aussi ses propres démons qui lui rendaient visite les nuits de sommeil. Alors s'il pouvait lui épargné ça au moins les quelques heures avant cette mission de sauvetage, Corwin se prêtait volontiers à l'insomnie.

Son regard anthracite suivait pas à pas, l'approche du Général Armstrong. Cette dernière venait de reposer la cafetière au sol, presque vide... Puis elle retira sa veste d'uniforme, dévoilant un corps parfaitement préparé pour le combat, ainsi que son ceinturon et ses armes. Tout était fait de manière militaire et respectueuse. Il n'y a pas à dire, elle méritait son grade sans même le proférer. Souffrait elle aussi d'insomnie, ou bien cherchait elle à l'éprouver encore une fois ? C'est vrai que pour comprendre une personne, l'un des meilleur moyen était de l'affronter. A moins que ce ne soit simplement pour le maintenir éveiller et occupé avant de partir. Quelque soit la réponse véritable, ça lui allait. Tourner son regard dans le passé n'était pas une bonne chose. C'est aussi pour ça qu'il détestait dormir... Au moins, éveillé il pouvait regarder devant lui et agir pour Mustang, mais aussi pour son propre rêve.

La pièce semblait froide, mais le Frozen en avait cure.. Le froid lui était familier et presque rassurant. Se massant une épaule puis l'autre, il finit par lancer l'épée qu'il tenait dans la direction du Général qui venait de lui réclamer une arme. Puis notre Griffin s'éloigna un peu plus loin pour se saisir d'une lame identique, la plaçant dans sa main droite. Combattre une femme ou un homme cela ne changeait rien pour un garçon qui avait grandi auprès de ses sœurs. Dans sa démarche, on pouvait y lire une certaine agilité, tandis qu'il se plaçait face à son adversaire. Cette dernière le salua telle une épéiste émérite, attendant qu'il fasse de même. Corwin, leva la garde contre son épaule gauche, avant de la relever jusqu'à son front, de manière parallèle au sol, cette fois ci. Les salutations à la Griffin typiquement, puis il se mit de demi profil vis a vis du Général. Sur ses appuies, il contractait chacun de ses muscles, comme pour les préparer aux assauts qui allaient suivre. Son cœur battait lentement en sa poitrine, alors que son esprit comme son regard se focalisaient sur sa cible.

Notant ce signe subtile dans la posture de son opposante, notre alchimiste comprit que c'était à lui d'ouvrir les hostilités. C'est donc avec vélocité qu'il se précipita dans sa direction, la lame tenue vers l'arrière, cherchant à l'atteindre sur le flanc gauche. C'était plutôt plaisant de combattre avec si peu de lumière car depuis sa blessure qui aurait dû le privé de la vue de son œil droit, Corwin éprouvait une certaine difficulté à supporter les lumières trop vives. Son action était précise, bien qu'il y avait un moment qu'il n'avait pas tenue une arme aussi longue et qu'elle n'était pas de glace, cette fois ci. Ses pupilles tentaient de percevoir le mouvement de défense que pourrait bien lui offrir cette femme aussi redoutable qu'admirable.




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Mar 28 Juin - 16:30
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Lorsque l’alchimiste se mis en garde, le général en fit de même. Contrairement à lui, elle resta entièrement de face, tenant sa lame de la main droite. Elle avait tendance à se battre comme si elle était un char d’assaut. Surtout à l’entrainement. Car avec l’épée familiale la tenue était différente. L’épée était bien plus lourde que ces ustensiles qu’Olivia comparait vulgairement à des piques à brochettes inutiles. Car ils ne tranchaient pas, ni ne transperçaient, pour éviter de se blesser. Le poids était pourtant semblable aux armes standard utilisées par les soldats de Briggs afin d’assurer un entrainement optimal, c’est-à-dire un peu plus lourd que la moyenne. Mais comparée à l’épée familiale des Armstrong, elles étaient bien plus légères.

L’alchimiste chargea. Olivia en fit de même. Contrairement à ce qu’elle s’était attendue, il visa le côté gauche. D’ordinaire, lorsqu’elle affrontait un adversaire pour la première fois, il attaquait à droite, du fait de la longue mèche blonde qui recouvrait son œil droit, pensant ainsi attaquer dans un angle mort. Mais pas ce petit. Lorsqu’elle comprit la trajectoire qu’il prenait, elle passa rapidement la lame de sa main droite à sa main gauche, car la militaire est ambidextre, elle plaqua sa lame sur celle de son adversaire pour dévier la trajectoire, se fiant au bras de l’alchimiste pour évaluer la distance qui les séparait. Cependant son appréciation fut légèrement faussée par le tatouage qu’il présentait au bras. Les lignes ainsi formées, sous l’angle de vu du général, allongeaient le bras. Si bien qu’il lui en fallut de peu pour ne pas louper l’extrémité de la lame de son adversaire. Ceci, ajouté à une attaque sur la gauche qu’elle n’avait pas prévue, n’aurait pas suffi à détourner la lame si elle n’avait pas usé de sa force naturelle. En exécutant ces mouvements, elle s’était accroupie. Ainsi son bras gauche était brandi vers le haut. Sa chevelure qui avait suivi le mouvement se mêla furtivement à la rencontre des lames. Preuve que l’esquive aurait pu être loupée.

Se servant de sa main droite comme appui, le général sortie son pied gauche afin d’entraver la course de l’alchimiste. Une tentative de le déséquilibré alors qu’il continuait sa course au-dessus d’elle. Pendant ce court laps de temps, la femme regarda au-dessus d’elle, et aperçut le petit médaillon virevolter au grés des mouvements du frozen. Elle n’avait pas perdu de vu son objectif.

Un sourire aux lèvres, Olivia se redressa et repartit sans attendre à l’assaut du jeune homme. Dans sa course elle changea une nouvelle fois son épée de main. Elle dirigeait sa lame vers l’épaule droite de son adversaire, que celui-ci soit tombé ou qu’il soit parvenu à rester debout. La priorité est de faire lâcher l’arme à son adversaire. Une fois désarmé, il est en partie maitrisé.

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Mer 29 Juin - 18:35
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
Dans son action, Corwin maintenait toujours sa lame vers l'arrière, visant effectivement le flanc gauche de son adversaire plus grand que lui. Il n'avait pas véritablement l'habitude d'une lame aussi longue, les préférant un peu plus courte, mais le Frozen avait plus ou moins analyser la porté de cette dernière. Cependant, son opposante lui joua un tour plutôt avisé. L'épée changea de main. Une manœuvre que le jeune Lieutenant-Colonel avait pu observer sur des manipulateurs de couteaux. Changer ainsi confirmait l'expérience de cette femme avec ce genre d'arme. Comme le lui disait souvent son ancien mentor, mieux vaut préférer le poing que la lame.. Cette dernière pouvait se montrer veule. C'est pourquoi, il préféra terminer son geste, comprenant que les lames allaient se rencontrer. C'est exactement ce qui se joua par la suite, l'amenant à devoir conserver son équilibre sur ses deux jambes. Mais, ce fut sans compter à la riposte du Général qui  vint à s’accroupir, pendant que le son glacé des épées retenti à ses oreilles. Si d'un point de vu extérieur, la position actuelle donnait l'avantage au Frozen, cela n'était qu'apparence, car déjà le maîtresse des lieux  vint à reprendre appuis sur sa main droite, pour entraver de l'une de ses jambes, les appuies du jeune homme. Ce dernier n'étant pas le dernier des plus agiles, se laissa aller vers l'avant pour faire une roulade, venant donc à rompre ce premier assaut de leur lame... Roulant donc, il finit par se remettre debout, ayant juste le temps d'entrevoir le Général Armstrong lui foncé dessus.

Elle ne lui offrait donc aucun répit et ce n'était pas pour lui déplaire. Aucun adversaire n'avait d'intérêt à faire en sorte que son opposant soit optimum dans ses actes. Une fois encore, notre Griffin repéra ce changement de main. Son cœur battait plus fort dans sa poitrine et une tension montait progressivement dans ses veines, se glissant à la base de sa nuque. C'était certes un entraînement mais Corwin ne prenait jamais cela comme tel. Il se battait  toujours à son maximum. Ses pupilles notèrent le mouvement de ce corps qui arrivait droit sur lui, cette épée à la porté certaine... Se tenant sur le bout de ses pieds et conscient de sa taille, il pourrait se faire plus petit encore, afin de l'obliger à s'allonger ou bien à se pencher vers le bas, mais une phrase lui revint en tête....

*Le saule qui se soumet au vent, prospère et donne de nombreux saules qui formeront un mur contre le vent. Tel est le but du saule. *

Des mots proférés par une voix qu'il avait appris à détester pendant un temps.. Une colère légitime, alors qu'il avait été mis à la porte. Mais à ce jour, les choses semblaient devenir bien différente.  Au lieu de foncer à son tour, comme pour que les épées se jauges à nouveau, Corwin changea sa lame de main au dernier moment, venant à se retirer à l'opposé de l'assaut, sur le côté, comme pour laisser passer cette épée fendre l'air devant son regard... allant vers le vide si elle ne changeait pas de trajectoire, alors que de sa main gauche, il tentait d'abattre son épée sur le flanc normalement exposé du Général.


➽..Plier comme un roseau dans le vent...Qui se soumet, domine.


Un ton monocorde et concentré, comme s'il récitait sa propre leçon. Les manières de Corwin paraissaient très expéditives, il ne cherchait jamais à faire durer un combat, mais de trouver la faille pour éliminer sa cible rapidement.


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Mer 29 Juin - 20:24
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong

Jusqu’à présent le général ne forçait pas outre mesure. Non pas qu’elle ne voulait pas éprouver le jeune homme. Mais elle attendait de savoir ce qu’il avait dans le ventre pour corser un peu la chose. Le pousser dans ses derniers retranchements. Elle enchaînerait les attaques simples, mais rapides, jusqu’à ce qu’il démontre une stratégie. C’était du moins ce qu’elle s’était programmé.

La reine de glace nota le changement de main de l’alchimiste ainsi que son déplacement, faible, mais suffisant pour éviter une lame. Elle se mis à penser qu’il déployait enfin un peu de sa vigueur. Mais surtout, il lui offrait l’occasion qu’elle attendait. Et elle ne la laisserait pas passer. Saisissant la poignée de l’épée à deux main pour une meilleure maitrise de la trajectoire, et en se basant sur sa vitesse et sa taille, la blonde dévia légèrement la trajectoire de son arme. La pointe de la lame se glissa dans la chaine du médaillon. Un « Tchak » discret retenti au moment où la lame cessa de rencontrer une résistance. En ajoutant sa force légendaire à sa prise en main de l’arme, Olivia procéda à une rotation de la lame par le bas afin de confronter à nouveau les deux lames et éviter l’assaut de son adversaire. Par cette rotation le général releva la lame du lieutenant-colonel. Permettant ainsi à la militaire d’éviter le coup. Le mouvement de rotation de l’épée du général envoya le médaillon à l’autre bout de la pièce, situé dans le dos de la femme. Olivia continua sa course. Pour changer de trajectoire elle s’aida du mur, en y prenant appui avec les jambes à peu près à mi-hauteur. Elle utilisa cet appui pour gagner en vitesse et foncer de plus belle sur le frozen. Cette fois, tenant toujours son épée à deux mains, elle visait l’abdomen de son adversaire. La reine des glaces prenait enfin le combat au sérieux.

Imperturbable dans son combat, elle avait à peine entendu la phrase de son adversaire.

Son œil avisé avait repéré le médaillon. Il se trouvait à l’exacte opposé de la pièce par rapport à l’endroit où elle se trouvait. Et il était hors de question qu’elle laisse son adversaire le récupérer. L’alchimiste n’avait pas trente-six solutions. Soit il cherchait à contrer l’attaque une nouvelle fois, soit il lâchait les armes pour récupérer son bien. Dans le second cas, Olivia ne lui ferait pas de quartier et l’immobiliserait avant même qu’il ait atteint son objectif. Bien au contraire, elle s’attendait à ce qu’il contre. Si bien qu’elle se préparait surtout à le dépasser dans forcer réellement l’attaque. Elle voulait récupérer son trophée. Premier de la liste, car un second occupait ses pensées.

Elle voulait, petit à petit, lui faire perdre patience, l’obliger à s’énerver. Et si pour cela, elle devait le dépouiller, elle le fera. Quitte à le laisser en caleçon au milieu de la salle d’entrainement. Mais elle voulait voir autre chose que de l’indifférence dans ce regard. Quant à elle, contrairement à son adversaire, son regard démontrait qu’elle s’amusait pleinement, et que ce n’était que le début. Par ailleurs, le sourire qu’elle affichait depuis le début de cette confrontation ne l’avait pas quitté. Comme si cette femme ne vivait que pour le combat et attendait chaque jour cette confrontation qui la rendait encore plus vivante.


- Leçon n°1 : les objets qui pendouillent restent aux vestiaires.

Luis lâcha le général dès qu’elle fut à nouveau à distance audible.

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Jeu 30 Juin - 15:17
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Si sa feinte avait plus ou moins fonctionné, la Général qu'il affrontait n'était pas en reste. Sa manœuvre fit en sorte que leur lames se rencontre une fois encore, faisant ressentir une sorte de tension au niveau du cou du jeune homme qui réalisait que l'épée s'était prise avec la chaîne qui d'ordinaire, ne quittait jamais le dessous de son t-shirt. Cependant, Corwin ne pouvait pas rester inactif afin de ne pas devenir une proie facile et voulu parer à son tour. Leurs actions firent que la tension céda dans un son métallique. Un lien qui se brisait, venant même à résonné au delà des oreilles du jeune homme, jusqu'au plus profond de son esprit et de son cœur. Ce lien qu'il chérissait intérieurement et qui se reflétait en cet objet, venait de percuter le sol, quelque part dans cette pièce plongée dans la pénombre. Reprenant rapidement une position de combat, le Frozen cherchait à être un cible plus petite qu'il ne l'était. Sa poigne sur la garde de sa lame se fit un peu plus ferme, alors que son regard anthracite cherchait le médaillon. Des secondes s'écoulèrent avant que le Lieutenant-Colonel ne parvienne à le discerner. Bien qu'agacer, son esprit cartésien lui soufflait de ne pas agir sottement en allant directement le rechercher. Connaître sa position était bien suffisant et son opposante comptait certainement sur son impulsivité.

La colère se fit plus grandissante en son for intérieur quand il l'entendit lui dire que ça devait rester aux vestiaires. Lui vivant, jamais ce médaillon ne le quittera. Pas tant qu'il n'aura pas accomplit son ambition et surtout, pas tant qu'il n'aura pas franchit la porte de la maison. Si le Frozen échouait, alors Brook ne pourra jamais reposé en paix. Mais ça, notre alchimiste se garda bien de le dire, après tout c'était son combat et son problème pas celui du Général Armstrong. Son regard anthracite brillait d'une lueur différente. Un éclat plus prédateur. Elle était forte, il avait pu le constaté quand elle l'avait repoussé, bien plus forte que n'importe qui dans la moyenne. Mais ça ne voulait pas dire qu'il ne pourrait pas la pousser à bout lui non plus. Canalisant son souffle pour que son cœur prenne un rythme plus régulier, Corwin  rajusta son épée, de manière à ce que la lame une fois de plus ne se trouve placé vers l'arrière. Sa voix qui d'ordinaire était monocorde se fit reconnaître plus froide mais contrôlée :


➽ Ne touchez pas ma fierté...


Sans plus attendre, il s'élança directement sur le Général avec une vélocité plutôt remarquable, puis il bondit sur le flanc, de manière à faire une sorte de  toupille en arrivant directement sur son opposante. Brook ne méritait pas de choir au sol de cette manière, elle qui aurait certainement tout donné pour être muté ici si elle était encore en vie. Dans un sens, le jeune homme aurait bien échanger sa vie pour la sienne, même si.. Brook l'aurait maudit à jamais pour ça.  Non en fait.. Jamais Corwin n'aurait voulu la  voir malheureuse. C'était à lui que revenait de s'attaquer à tout les hauts gradés qui se pensaient intouchable et qui maltraitaient leur hommes, après avoir fait leur armes à Ishbal. Au moment de l'impacte, le Frozen éprouvait une sensation étrange de vide.. alors qu'il affichait une certaine passion dans le regard.



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Jeu 30 Juin - 16:55
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Enfin ses yeux se réveillèrent. Olivia était enfin parvenue à réveiller un éclat au fond de ces yeux mornes. A cela, elle était ravie. Il semblait même qu’un sentiment de colère émanait de ces yeux. Cela rendrait le combat plus intéressant. Du moins si le jeune alchimiste savait garder son sang-froid. Ce qui semblait être le cas pour le moment. Car il ne chercha pas à récupérer son objet, mais chargea le général. C’était la première fois qu’il répondait à une charge de la reine des glaces par une charge. Jusqu’à présent il n’avait fait qu’esquiver et contre attaquer.
La main droite du général glissa sur la lame qu’elle tenait en main de sorte à tenir l’épée, à deux mains, certes, mais d’un bout à l’autre. Elle se servit de cette arme comme d’un vulgaire bâton pour repousser la lame tout en opérant une légère rotation. C’est ainsi qu’au court de cet entrechoquement des lames, la blonde parvint à se retrouver du côté du médaillon. Les deux adversaires se retrouvèrent, le temps de cet échange, à quelques centimètres l’un de l’autre. Olivia eu le loisir de voir de plus près l’éclat dans les yeux du jeune homme et ne put s’empêcher de lui lancer une boutade.


- T’as d’beaux yeux, tu sais ?

En dehors du ton ironique, il fallait surtout entendre qu’elle lui préférait ce regard au regard morne qu’il affichait habituellement. Et qu’elle était parvenu à obtenir une partie de ce qu’elle voulait. Elle affichait toujours un sourire carnassier, semblait être vraiment heureuse de cette passe d’arme. La faible luminosité de la pièce allier aux cheveux blonds de la dames pouvait, par moment, faire passer cette dernière pour un véritable démon. Chose qu’elle ne démentirait pour rien au monde.
Exalté par le combat, et pour rompre cette proximité qui ne mènera nulle part, Olivia donna un grand, mais mesurer selon elle, coup de pied dans l’abdomen de son adversaire pour l’envoyer à l’autre bout de la salle. Elle profita de cette occasion pour ramasser la précieuse fierté du jeune homme. D’un geste rapide, elle l’ouvrit et jeta un coup d’œil avant de le refermer. Il y avait une photo de la fratrie des Griffin. Du fait que leurs deux familles se connaissent, elle avait su pour l’ainée des Griffin.
Brandissant le médaillon dans sa main droite, tenant l’épée de la gauche, pointe vers le bas, elle regarda l’alchimiste.


- Leçon n°2 : la fierté ne doit pas devenir un point faible.

Elle fit virevolter un court instant le médaillon avant de l’enfermer dans sa main et de le glisser dans sa poche avant droite. La reine des glaces lança un regard provocateur au lieutenant-colonel. Ce regard semblait lui dire « j’ai des hottages, vient les récupérer si tu l’ose ». Cette fois, elle ne lança pas d’assaut. Elle retourna vers le centre de la pièce en reprenant son épée de la main droite, attendant une réaction du jeune piqué vif. Allait-il abandonner et ainsi faire perdre tout intérêt à la maitresse des lieux, ou allait-il redoubler de hargne pour récupérer son précieux bijou ? en tout cas, Olivia avait fait en sorte que sa poche avant droite devienne un objectif pour son adversaire.

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Ven 1 Juil - 7:36
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
La détente de Corwin démontrait d'étonnante faculté d'agilité, alors qu'il percutait avec force son adversaire qui para son attaque en plaçant son épée de manière à faire barrage. Leurs lames s'entrechoquèrent avec violence, faisant naître des vibration dans le bras armé du Frozen dont le visage paraissait résolument fermé par l'effort et la concentration. Retombant sur ses appuies, son corps refusait de céder le moindre centimètre à  l'adversaire. Le visage de la Général était proche, si bien qu'il pouvait discerner certains détails, dont son regard qui avait de quoi vous transpercé. Les ombres des lieux accentuant un air carnassier. Quand la boutade tomba, le jeune Lieutenant-Colonel accentua sa prise sur sa garde. Cette ironie était de bonne guerre, mais il se refusait de tomber dans le panneau...Son regard anthracite semblait désiré transpercer ce visage. Pourtant, il n'y avait aucune haine la dedans, simplement un désir irréductible de  vaincre.

Quand le coup vint percuter son abdomen, ses muscles s'étaient contractés par habitude, afin de protéger ses organes internes, mais cette force bien que contrôlée, restait hors du commun et c'est de la surprise qui se mira dans les pupilles grises du Frozen, qui s'envolait déjà plus loin dans la pièce. La douleur se propageait déjà dans tout son être, avant qu'il ne percute violemment un mannequin fixé au sol. Son dos se réceptionna contre le bois de ce dernier, lui faisant échapper un son étrange et douloureux. Son souffle l'avait abandonné pendant quelques secondes, tout comme sa vue lui paraissait instable. En son esprit une voix lui tonnait de se redresser et d'agir. Rester immobile s'était la mort assurer. Son instinct de survis le taraudait, l'obligeant à resté concentrer, un aiguillon constant, alors qu'il n'était qu'une sentinelle. Un rappel d'un passé au goût de l'enfer. Ses paupières se voilèrent quelques secondes, comme recherchant une stabilité dans tout ce chaos. Cette femme était redoutable, mais le plus ironique, c'est qu'elle ne semblait pas apprécier Mustang et pourtant, elle lui donnait l'impression d'être comme lui présentement, fourbe. Un sourire en coin très éphémère marquèrent le bas de son visage, et un son un peu ironique s'échappa de ses lèvres.


➽ humpf  


Son cœur battait fort à ses tempes, mais il perçu quand même les paroles du Général qui se tenait toujours à distance de lui, comme l'attendant. Corwin finit par se relever par la force de sa volonté et oublia la douleur éprouvé pour se focaliser sur sa cible. Sa vue était de nouveau correcte et son épée toujours dans sa main. Le fait qu'elle ait récupéré son médaillon pour le mettre dans sa poche ne lui avait pas échappé non plus. Sur ses pieds, l'apparence qu'il affichait paraissait calme et attentive, mais c'est un visage de glace qui se mirait sur ses traits juvéniles. Seul son regard brillait de détermination. Son souffle avait reprit un rythme régulier, invitant ses muscles à se préparer  au prochain échange, tandis que le temps s'écoulait autour d'eux.

Cette fois ci, alors qu'il s'élançait face à elle, il tenta de feindre l'attaque de front, comme le ferait n'importe quelle personne emporté par la colère, mais le Frozen  se baissa littéralement  sur le côté, offrant une rotation telle une toupie. Venant frapper ses jambes de l'une des siennes et de son bras armé de la lame qu'il tenait lame en arrière comme toujours, alors qu'il s'appuyait sur sa main gauche. Un balayage qui se voulait aussi vif que puissant. Corwin ne possédait pas sa force,  mais il avait néanmoins du répondant et surtout, il n'aimait pas jouer.




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Ven 1 Juil - 10:57
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia savourait le sourire en coin éphémère de l’alchimiste. Elle n’avait plus l’impression d’avoir affaire à un simple zombi, mais bien à un homme qui revenait petit à petit dans le monde des vivants. Pourquoi cette comparaison lui était-elle venue à l’esprit ? Elle l’ignorait. Et après tout, à Briggs, chacun avait son histoire. C’était la règle pour bien s’entendre et ne pas se juger. Si d’aventure un des hommes voulait se confier, libre à lui, mais rien ne l’y obligeait. Tant qu’il remplissait ses fonctions correctement, la loi du silence pouvait demeurer. Mais le général avait vu beaucoup d’hommes dans la situation de Corwin. En les poussant à bout à chaque entrainement elle était parvenue à les ramener dans le monde des vivants petits bouts par petits bouts. La haine étant le sentiment que l’on arrive le plus souvent à refaire naître avec une telle facilité. La haine était toujours mieux que l’indifférence.

Droite, son épée dans la main droite, elle attendait que l’alchimiste passe à l’attaque. En combat réel, elle l’aurait sans doute déjà achevé. Il était resté sonné suffisamment longtemps pour signer son arrêt de mort en combat réel. Mais il ne s’agissait que d’un entrainement. Et il était peu probable que le garçon rencontre un adversaire doté d’une force herculéenne comme celle d’Olivia. Elle pouvait donc lui accorder un petit avantage.

Elle arma son bras lorsqu’elle le vit fendre sur elle. Cette fois-ci, la reine de glace décida d’attendre l’impact. Comme le frozen l’avait fait un peu plus tôt. Observer et réagir en conséquence. Sans le savoir, chacun des adversaires jouait la tactique favorite de l’autre. Saisissant l’instant où il se baissait pour faucher les appuis de la reine des glaces, Olivia posa sa main gauche sur l’épaule de son adversaire, s’en servant d’appui pour sauter par-dessus et lui arriver dans le dos. Pendant son saut, le bras du général se resserra autour du cou de l’alchimiste. Debout derrière lui, elle le sera contre elle, le tenant légèrement au-dessus du sol, la tête du jeune homme callé contre sa poitrine.


- Tu maitrise la leçon n°3. Se servir du coup fétiche de son adversaire. Alors on passe directement à la leçon n°4 : connaitre une parade à son coup fétiche permet de ne pas se faire avoir par la leçon n°3.

La blonde laissa tomber son épée au sol et profita de cette position pour faire les poches de l’alchimiste. Elle y trouva la montre en argent des alchimistes d’Etat et 7 anneaux alchimique. Elle plaça le tout dans ses poches de pantalon avant d’envoyer à nouveau valser le lieutenant-colonel dans une pile de tapis en lui plaçant un bon coup de pied au postérieur. Là encore, elle aurait pu lui trancher la gorge lors d’un véritable combat. Mais le dépouiller et lui donner une autre chance était bien plus formateur. Et accessoirement plus vexant lorsque l’on a un tantinet de fierté. Le temps qu’il se relève, elle avait de quoi ramasser son épée tranquillement.

En soit, le jeune homme n’avait pas commis d’impaire au combat, il était juste tombé sur plus aguerrie que lui. La différence d’âge et d’expérience était présente. La femme, à défaut de soldats assez fous pour se mesurer à elle aux entrainements, allait combattre des ours pour se maintenir en forme. Les seules fois où elle s’entrainait avec un de ses soldats, s’était lorsqu’elle le jugeait trop faible au combat. C’est pourquoi ils se débrouillaient toujours pour ne jamais se trouver dans une telle situation. C’est qu’elle fait peur à l’entrainement la grande chef.

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Ven 1 Juil - 13:38
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Sa tentative ne porta pas ses fruits, pis, cela se retourna directement contre lui quand il sentit cette main ferme sur son épaule, pour se propulser au dessus de sa personne. La jambe de Corwin comme sa lame ne fendirent que du vent et sans même qu'il ne puisse corriger sa posture en conséquence, un bras vint se resserrer autour de son cou, l'attirant sans ménagement contre le corps du Général. Une sensation désagréable vint à le faire frissonné, tel un rappel d'un sale souvenir fugace dans son esprit. La peur viscéral venant à réclamer sa place dans cet esprit trop cartésien à son goût. Une voix qui n'avait rien à faire là murmurait en sa tête, lui ordonnant d'agir, un ton qu'il détestait au plus haut point, tandis que le bruit d'une arme que l'on armait se faisait entendre derrière sa nuque. Le Lieutenant-Colonel se fit alors violence, et se  borna à réciter cette litanie contre la peur afin de ne pas y succomber, ce n'était qu'un souvenir, pas l'instant présent.

*J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi. *

Son regard se fit peu à peu plus concentré et cette voix disparue dans les méandres de son intellect, tandis que le Général Armstrong lui prodiguait ses leçons tout en venant fouiller dans sa poche droite. Corwin, compris rapidement qu'elle lui subtilisait sa montre d'Alchimiste ainsi que ses bagues. Profitant de ce moment , il lui donna un violent coup de coude, afin d'espérer pouvoir lui faire relâcher sa prise, Mais elle en profita pour l'envoyer promener sur les tapis, sans aucun ménagement.  Le Frozen roula sur le sol tout en tentant de se stabiliser au mieux. Le choc comme le fait de se faire dépouiller de la sorte n'avait rien d'agréable. Sa main libre se serra en un poing presque rageur, et pourtant Corwin se refusait à perdre son sang froid.  Elle était forte, bien trop pour lui, mais il était hors de question qu'il abandonne la partie. Le Griffin se redressa une nouvelle fois sur ses jambes, le souffle plus marqué cette fois. Reprenant son épée de la main droite, son regard anthracite se braquait sur la jeune femme qui n'avait pas autant souffert que lui. Le visage du garçon cachait un feu bouillant interne... Il n'y avait pas de haine, seulement de la concentration et le besoin de résoudre cette posture plutôt dérangeante. Cette humiliation était cuisante et attisait cet entêtement qui le caractérisait.

Une ténacité qu'il avait déjà démontré contre le Général Brewster en compagnie de Bruce... Lors de l'attaque contre le QG de Central. Ce même regard implacable quand la décision était prise de ne pas bouger face à Hunter. La sueur perlait à son front et dans sa chevelure, tandis que sa respiration reprenait une mesure plus contrôlée. Relevant lentement sa lame devant lui, presque comme pour saluer une nouvelle fois. Puis revenant à la charge, la lame qu'il tenait d'ordinaire en arrière, il la plaça vers l'avant pour fendre l'air du haut vers le bas, en diagonal. Cherchant à avoir de l'allonge, plutôt que d'être trop prêt de son adversaire. Un changement de tactique pour tenter de prendre l'avantage. Pas un mot n'était venu à ses lèvres étant un homme d'acte plus que de parole.



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Ven 1 Juil - 14:32
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Olivia Mira Armstrong
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Ça y est. Il passait enfin à une véritable offensive. Il avait fallu que le général le touche au plus profond de sa fierté pour qu’il se déchaine enfin. Allait-il distraire d’avantage son adversaire ?

Lorsque l’alchimiste fonça à nouveau sur elle, lame en avant pour une fois, Olivia fonça sur lui, tenant son arme à deux mains. Les armes s’entrechoquèrent une nouvelle fois, stoppant la course des deux adversaires. A cet instant, ils étaient une fois de plus asses proche l’un de l’autre. Elle pouvait voir le visage de son adversaire contracté par la concentration. Elle devait bien s’avouer que le petit était tenace. Cet entrainement aura au moins eu le mérite de confirmer qu’il est aussi tenace qu’un cafard. Aussi têtu que Mustang. Il ne se laissera pas tuer facilement. Il le lui avait démontré avec son coup de coude. Elle ne l’avait pas montré, mais il était tout de même parvenu à lui chatouiller les côtes…

Non pas seulement… La force du désespoir avait bien décuplé sa force. Et elle ressentait une douleur sur le côté. Mais elle ne le montra pas. Car montrer une douleur, revient à montrer un point faible. C’était une des premières règles qu’elle avait apprises. Etre une femme dans l’armée n’est pas une chose facile. Combien de femme comptait l’armée d’Amestris ? Parmi elles, combien étaient apte au combat ? Et quelle différence y avait-il entre les premières et les dernières ? Leur capacité à endurer sans rien montrer. Tout simplement. Etre une femme dans l’armée, c’est avant tout oublier sa condition de femme et devenir le meilleur des soldats. Olivia s’était battue et entrainée très dure pour arriver là où elle en était. La douleur physique, elle maitrisait, et la gérait parfaitement. Un bon général ne tombe pas. Non pas parce qu’il se planque derrière ses hommes, mais bien parce qu’il est le pilier qui fait avancer ses hommes au travers des lignes ennemies. Telle était la vision du général de brigade Olivia Mira Armstrong en charge de forteresse de Briggs.

Lorsque les lames se croisèrent, elle y ajouta toute sa force pour forcer son adversaire à reculer. Un recule bien maigre, mais suffisant pour l’heure. Suffisant pour une petite contre-attaque. Elle tenta une attaque sur le flanc droit de son adversaire. Elle ne doutait pas qu’il pare l’attaque, c’était justement ce qu’elle attendait de lui. C’est pourquoi elle doubla son attaque par un coup d’épaule, quasi simultané, visant l’épaule de son adversaire pour se retrouver en appui sur lui.

Cette fois, elle n’avait pas de leçon à lui enseigner. Il avait déjà l’instinct de survie et la hargne qu’il fallait au combat. Il connaissait la leçon n°5. Pas besoin de le lui dire. En attendant d’avoir l’occasion de l’immobiliser au sol, elle s’amuserait à échanger encore quelques passes.


- Pas trop de bobo, On tient le coup colonel ?

Ne put-t-elle s’empêcher de le taquiner un peu pour pimenter encore plus leurs échanges. Elle avait volontairement oublié le « mon », comme pour lui signaler qu’il n’était encore qu’un enfant à ses yeux, comme pour l’énerver davantage.

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Ven 1 Juil - 16:02
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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L'action se termina donc par une opposition entre ces deux lames, tandis que Corwin plongeait un regard des plus décidé dans ceux de son adversaire. Parfaitement sur ses appuies, son visage se crispait un peu pour se maintenir fermement contre elle. Un sorte de leurre alors qu'il chercha à lui accrocher une jambe  par le biais de son pied le plus proche. Cependant, il n'eut pas le temps de pleinement le faire qu'elle accentua la pression pour le repousser, l'invitant à faire quelques pas en arrière, mais au lieu de jouer totalement le jeu, notre Frozen se décala sur le côté pour mieux contre attaqué, mais une fois de plus, il dû se rajuster, pour venir parer une offensive sur son flanc. Il dû y mettre ses deux mains sur la garde afin de ne pas perdre son équilibre. Ses traits se crispèrent un peu sous l'effort, alors que dans son esprit il commençait à y voir une sacrée partie d'échec. Le Général avait au moins deux coups d'avance sur sa personne et il ne parvenait pas à ajuster sa stratégie pour au moins la désarçonner un minimum. Cependant, Corwin refusait de plier le genou. Un Griffin ne se rendait pas, sauf si cela permettait de sauver des vies, mais là.. Il n'y avait rien de tel. Tout s'accélérait dans l’intellect de notre jeune buse, avant qu'il ne croise à nouveau les yeux de la maîtresse des lieux qui ne se priva pas d'une boutade à son encontre.

➽ La douleur est le signe que je suis toujours en vie.


Ce qui pouvait en soit était vrai au sens littérale, mais pour le Frozen, ceci avait un sens plus profond. Ressentir  les choses paraissaient essentiel pour lui. Le massacre des Ishbal, la mort de sa sœur, être sous les ordres d'un homme qui ne vous voyait que comme une arme que l'on affûte... ça avait finit par l'engourdir.. Son père avait raison à son sujet. Il n'avait été qu'un fantôme  à son retour. C'est le désire de vivre et l'objectif de changer cette armée qui l'avait motivé à sortir de cette coquille. Cette soif d'être sans cesse étourdit pour ressentir la vie et non plus cette froideur qui vous engourdi. C'est cela qu'il recherchait inconsciemment dans le combat et qui le rendait si tenace.  Ce genre de comportement aurait pu l'amener à  être trop téméraire, mais son caractère rationnel, lui avait donné un certain sens de l'équilibre. Ce dernier fut consolidé par les années passé au sein de l'équipe de Mustang. Le Lieutenant-Colonel lui offrit un regard polaire et concentré, alors que son épaule était contre la sienne.. Il fit mine de résister encore une petite seconde ou deux, avant d'ouvertement rompre cette pression avec sa lame, exerçant une rotation de ses poignets, pour la laisser l’abattre en direction du sol, alors que son épée rappait sur la sienne de manière vertical, destiner à la frapper en plein de le bide.

➽Vous aussi.. vous cherchez à m’affûter ?  


Mais pour qui le faisait elle au juste.. Pour lui-même ? Ou pour des fins plus obscures, comme on avait tenté de le faire par le passé avec lui, alors qu'il n'était qu'un soldat de rang. Dans sa voix, il y avait une forme de froideur, comme s'il se méfiait tout à coup de quelque chose. Car, il ne parvenait toujours pas à mettre la main sur les intentions de cette femme remarquable et redoutable. Il n'avait pas envie de tomber sur un Général qui voudrait le modeler comme il le désirait.  



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Ven 1 Juil - 23:07
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Appuyée contre l’épaule du jeune alchimiste, La tentative de ce dernier de la frapper en à l’abdomen ne lui échappa pas. Toutefois une parade était impossible. Sa lame se trouvait au-dessus de celle de son adversaire. Pour contrer le coup, il aurait fallu qu’elle se situe à l’inverse, en dessous de la lame du lieutenant-colonel. C’était pourquoi le général Armstrong s’était appuyé contre l’épaule de son adversaire. Pour l’inciter à contre-attaquer de la sorte et garder l’avantage qu’elle avait sur lui. Toujours avoir un ou deux coup d’avance sur son adversaire. C’était la règle d’un jeu de société auquel les généraux aimaient passer leur temps. Or, Olivia n’avait pas le temps d’y jouer. Mais elle en connaissait très bien le principe au point de l’appliquer au combat.

Afin d’éviter cette ultime attaque, Olivia exécuta une rapide rotation pour se retrouver dans le dos du jeune homme. Elle avait au préalable redresser la lame de son épée afin de la faire tournoyer au-dessus de sa tête et terminer sa course sous la gorge de l’alchimiste. Sa main droite tenant fermement l’arme à cet emplacement, la main gauche sur l’épaule gauche du jeune homme. Elle porta ses lèvres près de l’oreille gauche du frozen et lui souffla.


- Je veux juste que tu rentres en vie.

Eloignant légèrement sa tête, elle reprit d’une voix plus forte, comme si ce qu’elle venait de dire n’avait été qu’un mirage.

- Lâche ton arme, tu es mort trois fois. Dernière leçon : se retire face à un adversaire trop fort n’est pas une défaite, car l’on peut revenir avec du renfort. On ne protège personne si l’on meurt.

Sentant la tentions dans le corps de jeune homme, elle descendit sa main gauche jusqu’aux poignets de l’alchimiste pour le forcer à lâcher son arme. De son côté, elle fit de même avec la sienne. Elle redoutait un autre instinct de survie de la part du frozen. Il avait dû vivre quelque chose d’assez effrayant pour avoir réagie de la sorte. Olivia rapprocha à nouveau ses lèvres de l’oreille gauche du lieutenant-colonel et murmura d’une voix douce.

- C’est fini. On arrête là.

Elle avait fini par joindre sa main droite à l’autre pour forcer l’alchimiste de glace à lâcher son arme. Contractant tous ses muscles pour empêcher tout éventuel réflexe de survie, le général serra les dents tant la douleur du coup qu’il lui avait donné plus tôt s’éveillait. Quand le bruit de l’épée toucha le sol, Oliva se décrispa. Pendant un court laps de temps, elle reposa son poids sur le corps du jeune homme. L’effort lui avait tellement forcée qu’elle ne put retenir un soupir de douleur.

- Hummpff

Si peu audible soit-il, elle se doutait bien que son adversaire l’aurait entendu. Se reprenant aussi vite qu’elle le put, et ravalant sa douleur, elle se redressa alors que quelques applaudissements retentissaient dans la salle d’entrainement. Cinq ou six soldats de Briggs avaient assistés à la fin du combat. Déjà deux d’entre eux se dirigeait au-devant de l’alchimiste pour le féliciter de son combat et lui expliquer qu’en temps normal, un entrainement avec le général Armstrong était une punition. Ils le congratulaient pour son courage d’avoir relevé un combat perdu d’avance, mais aussi pour la détermination dont il avait fait preuve à mener ce combat jusqu’au bout. La reine des glaces avait été tellement absorbée par ce combat, qu’elle ne les avait ni vu, ni entendu entrer dans la pièce. Excédée d’imaginer ce qu’ils auraient pu voir ou entendre de leur passe d’arme, Olivia se mis à leur aboyer dessus.

- Griffin ! Ramassez vos affaires on va à l’infirmerie. Et vous autres, si vous n’avez rien de mieux à faire, ranger cette pièce et rapportez-nous deux cafetières chaudes.

Après avoir ranger son arme et récupéré ses affaires : sa veste d’uniforme sous le bras et son manteau posé sur ses épaules sans avoir enfiler les manches, elle conduisit l’alchimiste à l’infirmerie, laissant les soldats exécuter les ordres en bougonnant. En arrivant à l’infirmerie, Les deux adversaires furent séparés un instant. Suivant chacun les soins dont ils avaient besoin. Pour le général le diagnostic fut plutôt simple, elle avait une côte fêlée. Le petit avait donc eu recours à ce que l’on appel souvent « la force du désespoir ». Le médecin osa prescrire du repos au général malgré le regard noir qu’elle lui lançait. Il le lui avait dit, mais savait très bien qu’elle ne le prendrait pas. Il en touchera un mot au commandant Miles, le seul homme de Briggs qui parvenait parfois à faire entendre raison à cette femme. Une fois soignée, Olivia revint dans l’espace commun de l’infirmerie. En attendant le retour de l’alchimiste elle regarda les anneaux, la montre et le médaillon avec attention. Le fermoir de ce dernier avait cédé. Mais ce n’était pas irréparable.

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Lun 4 Juil - 12:00
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
Une fois de plus, la tactique de Corwin fut déjoué par un mouvement des plus habiles de la part du Général Armstrong.  Une adversaire redoutable, peut être la plus efficace qu'il est pu rencontrer jusque là. Pourtant, même si la frustration naissait dans son cœur, son esprit semblait fasciné par ce combat.. Il voulait encore donner de sa personne, oubliant complètement qu'il devait se préserver pour la mission qui approchait à grand pas. Quelques heures.. tout au plus. Tout semblait se déroulé dans un ralenti parfait, jusqu'à ce que cette femme ne se subtilise à sa vue..Sa lame ne rencontra à nouveau que du vide, accompagnant son propre mouvement, tandis qu'un souffle en son dos vint à faire naître une chair de poule à la base de sa nuque. L'aiguillon du danger poignardant sans vergogne sa chair, avant qu'une lame ne se braque contre sa gorge. Une fois de plus, cette position  le figea telle une statue pendant une fraction de seconde, son regard anthracite observant cette lame sur sa peau...Le souffle court lié aux efforts fourni, la sueur perlant à ses tempes. Dans ses yeux se mirait une lutte entre sa rationalité et un souvenir oppressant, comme s'il cherchait à se persuader que cette épée appartenait bien au Général et non pas à cette main métallique. Son cœur battait cependant à tout rompre contre sa poitrine, et sa prise sur la garde de son arme semblait d'acier, comme si le combat se jouait encore en son esprit, refusant de reculer.  Corwin écarquilla un peu son regard, quand il crut entendre un murmure au creux de son oreille. Un souhait, une réponse à sa question précédente qui avait démontrer l'état d'esprit soupçonneux de nature du Lieutenant-Colonel.

Le ton devint plus fort contre sa tête, l'invitant à lâcher son arme, ce qui signifiait la fin de ce combat. Pourtant le Frozen avait encore la sensation de ne pas être dans cette pièce, mais bien dans cette fichue tente.. Fixant un homme qui le défiait du regard.. Un regard pourpre.. alors que l'ordre résonnait en son intellect. Un soldat n'avait pas à réfléchir.. Il devait être une arme sûr. Corwin secoua un peu la tête pour se détacher de cela, avant de sentir une main sur son emprise. Elle l'invitait à se relâcher, alors que la voix murmurait à nouveau... C'était fini. Le jeuen homme déglutit difficilement, mais il parvint à se faire violence en relâchant définitivement son arme qui vint choir sur le sol. C'est alors qu'il reconnu l'état de faiblesse du Général Armstrong et il se  retint de justesse de se retourner pour la soutenir , car il réalisait aussi soudainement que des soldats s'étaient invité sur les lieux. Restant un pilier afin de de la maintenir, le Frozen reprenait son souffle calmement, son regard redevenant parfaitement lucide. Cependant, le Lieutenant-Colonel ne s'était pas attendu à autant de compliments venant d'eux, certains lui révélant que ce n'était pas  donné à tout le monde d'avoir tenu aussi bien face à leur supérieur. Notre Griffin pensait à ses mots qu'elle lui avait destiné.... Concernant la fuite. Yueh aussi les lui avait soumis par le passé, lorsqu'il venait tout juste de débarquer sur le front, en tant que future sentinelle.


➽ Je m'en souviendrai...


fit il dans un murmure, avant de se frotter le bas du ventre. Il était évident qu'il allait avoir de beaux bleu à ce niveau là.  Aux ordres de la maîtresse des lieux, tout le monde s'activa, tandis qu'il avait récupéré sa veste qu'il plaça sur une épaule pour suivre sa supérieur hiérarchique jusqu'à l'infirmerie.. Bien qu'il ne disait mot, Corwin semblait intérieurement intrigué de la voir un peu meurtrie. Se laissant guider par la suite par un médecin, ils se séparèrent pendant de longues minutes. Comme il le pressentait, le Frozen s'en sortait avec quelques bleus dans le dos, mais un bel hématome  au niveau de l'estomac. On lui prodigua une crème et une poche de glace. C'est avec cette dernière, plaqué sur son ventre, sous le t shirt, que Corwin réapparut devant le Générale. Cette dernière paraissait l'attendre depuis un moment déjà, alors qu'il fixait ce qu'elle détenait dans ses mains...

➽ Vous êtes redoutable, je dois m'incliner.



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Lun 4 Juil - 15:31
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