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Joyeux noël ? (Corwin)
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Après la mission de sauvetage de la population dans l’Ouest du pays, Riffel n’avait pas eu de jour de repos. Avec le major Fletcher, ils étaient rentrés dans leur service pour soigner les différents blessés de cette mission qui avaient été envoyés, en plus de l’Ouest, au Sud et au Nord du pays. Cette prise en charge de patient rajouta une surcharge de travail pour le service. C’était la raison pour laquelle le repos n’était pas de mise, du moins, pas dans l’immédiat. Il avait fallu un peu de temps pour le service retrouve un peu son calme habituel.
Ce n’est qu’une fois que le service eut repris un peu son calme que Riffel fut convoqué dans le bureau du général Gardner pour l’informer qu’il avait deux semaines de permissions suite à sa mission et le travail qui en découla. Il crut bon d’ajouter que c’était le moment rêvé pour rendre visite à sa famille avant de chasser le jeune homme hors de son bureau.

Penaud, Riffel se retrouva donc à devoir passer une semaine hors de la base. Il n’avait pas vraiment envie de retourner au foyer où Adair l’avait envoyé. Non pas qu’il n’y avait pas été reçut convenablement. Mais il ne s’y était pas sentit vraiment chez lui. Et puis, les chambres n’étaient pas individualisées et ses cauchemars dérangeait les autres résidents. D’autant plus qu’un nouveau venait de s’ajouter à la longue liste. Celui d’avoir tué un homme qui n’avait pas commencer à faire le moindre geste menaçant. Il avait tiré et tué l’homme juste parce qu’il en avait reçu l’ordre et qu’il était un peu trop près de son camarade. Il était en mesure de tuer le lieutenant et Riffel avait pris les devants. Mais Riffel considérait déjà cela comme un meurtre. Quant à l’idée de rentrer chez lui… C’était impossible. Il n’avait plus de chez lui. Et puis de toute façon, un 24 décembre à 20h30, il ne trouva rien d’ouvert. Il fut contraint de passer la nuit dehors.

Errant dans la ville, vêtu du pantalon donné par le général Hawat, de la chemise, un peu trop grande, donné par le major Fletcher, de ses chaussures militaires, à défaut d’en avoir des plus potables. Il avait hésité entre son manteau en lambeau et celui de l’armée. Le froid lui avait fait opter pour le neuf. Au pire, il se ferait un peu réprimander s’il croisait un officier. Et s’il était trop pointilleux, il enlèvera le manteau le temps de s’éloigner. Mais malgré le manteau, le froid hivernal de la ville était tout juste supportable. Il avait prévu de s’en acheter un plus chaud dès les premières heures du jour, mais les boutiques restaient fermées en ce début de journée du 25 décembre. Riffel avançait en soufflant sur ses mains gelées. Il espérait trouver refuge au camélia rouge. Retrouver l’envoutante Angéla. Mais la surprise de voir le magasin fermé lui fit comme un coup de poignard dans le cœur. Il se rappelait qu’elle lui avait dit que la boutique du vieux grincheux, à l’angle, pouvait lui servir de relai pour la contacter. Il s’y rendit mais se heurta à une autre porte fermée. Que se passait-il donc en ville pour que la majorité des commerces soient fermés ? Il ne restait d’ouvert que quelques boulangeries-pâtisseries et boucheries-traiteurs. Pourtant, les rares passants qui trainaient en ville semblaient avoir le cœur en fête, les bras chargés de bonnes choses à manger.

Riffel entra dans un de ces rares commerces d’ouverts dans l’espoir de pouvoir au moins manger un bout, chaud de préférence. Mais si ce n’était pas possible, il se contenterait d’un truc froid. Mais on lui répondit que pour aujourd’hui, il aurait fallu commander à l’avance. Il avait beau protester qu’il avait de quoi payer, on refusa de lui vendre quoi que ce soit. Tout était réservé par des personnes qui avaient su s’y prendre en avance. Et tout crurent bon d’ajouter « Joyeux noël quand même ! ».

Et pour combler le tout, il pleuvait des bouts de nuage. C’était froid et humide, ça restait sur le sol, ses vêtements et même dans ses cheveux. Le jeune homme ne trouva rien de mieux qu’un jeune arbre pour s’en protéger jusqu’à ce que la branche plie sous le poids de la neige, lâchant sa cargaison sur la tête du jeune soldat frigorifié.


-             Si noël c’est avoir froid et faim…. J’aime pas du tout !!!

Dit-il en tapant du poing sur le tronc de l’arbre. Il avait tracé un cercle d’alchimie dessus espérant pouvoir le faire grossir avant de se créer un petit abri. Mais en hiver, et en ville, il était compliqué d’avoir suffisamment de nutriments dans le sol pour y arriver.

-             Pourquoi ça ne marche pas ?

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Joyeux noël ? (Corwin) Ban10
Dim 1 Jan - 13:52
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Décembre - 1915
Après tout ces événements, Corwin faisait parti de ces militaires qui eurent droit à quelques jours de congés. Nous étions dans une période plutôt festive, mais le jeune homme n'était pas tellement d'humeur... En effet, il n'avait encore aucune nouvelle concernant sa sœur et cela lui en coûtait réellement de rester en dehors de tout cela, même en sachant pertinemment que c'était la seule chose à faire.  Le côté positif, c'est que cet  situation avait rapprocher le père et le fils, amenant à se voir plus souvent, bien que Corwin ne se sentait pas encore prêt à rentrer définitivement à la maison. Pas tant que Charlie ne serait pas de retour... C'est ce qu'il éprouvait. Pourtant ce jour là, le Frozen avait accepté de partager le repas avec sa famille, au domaine des Griffin. Ce fut un sentiment à la fois troublé et triste qui anima son cœur, tandis qu'il  foulait le hall d'entrée de ses pas, avant de rejoindre tout le monde au salon... Revoir ses parents était quelque chose, mais revoir cet endroit si familier et la teneuse de la maison, Dame Judith n'avait pas le moindre prix. Cependant, le jeune homme ne s'était pas aventurer à monter vers sa chambre, ni même vers celle de Brook.. La médaille qu'il avait reçu pour cette mission de sauvetage dans l'ouest,  il l'avait gardé pour lui cette fois ci.  Mais dans son for intérieur, il la dédiait encore à Brook.

Le repas s'était très bien déroulé malgré l'absence évidente de Charlie et Corwin ne put réprimé un très léger sourire en voyant le désert tout particulier que lui avait réserver la vieille dame, Judith. Une tarte aux pommes. A son départ, elle l'avait convaincue, ainsi que sa mère de prendre le reste pour en ramener chez lui. C'est donc en tenue plutôt soignée et civile. Ses cheveux était légèrement gominé vers l'arrière, tandis que son manteau le préservait du froid. La neige commençait à tombé tandis qu'il marchait tranquillement sur le trottoir, prenant la direction de la maison. Une main plongée dans sa poche, il pouvait sentir les bagues alchimique qui ne le quittaient jamais, alors que de l'autre il retenait ce petit sac contenant le reste de la tarte aux pommes. La neige se fit un peu plus intense et Corwin s'arrêta soudain pour la regarder tomber...Elle aurait tellement aimé de spectacle. Bien que son visage n'exprimait rien, son regard anthracite se fit beaucoup moins neutre sur le moment, exprimant une certaine tristesse, jusqu'à ce qu'une voix familière n'attira son attention sur le côté.

C'est là qu'il reconnu Riffel qui pestait contre le temps et qui ne semblait pas en mener large sous son manteau militaire.  Fronçant légèrement des sourcils, le Colonel rompit donc son observation et s'approcha du gamin.


➽ Ne devriez vous pas être en famille à cette heure ? Ou du moins au chaud ?


Car il était évident qu'il était frigorifié, il n'y avait qu'a voir son visage. Le Frozen n'était pas forcement la personne la plus apte à lancer les conversations. Mais présentement, il trouvait cela nécessaire. Ce n'était pas comme s'il ne connaissait pas ce gosse. Un gamin qui s'en était très bien sorti lors de leur mission. D'ailleurs il avait fait entendre un certain mécontentement que l'on laisse ainsi ce jeune garçon venir au feu de cette manière.


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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Lun 2 Jan - 20:59
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss


-             Co-colonel ?

Bafouilla Riffel en reconnaissant le colonel Griffin en tenue de ville. La question qui lui posa lui fit prendre conscience qu’à défaut de famille et de domicile, il aurait pu passer ses jours de congés au chaud, dans le sud du pays. Quitte à vivre dehors quelques jours, autant que ce soir loin de ce temps si… étrangement froids et humide.

-             Vous avez raison, je vais aller au chaud…

Il pourra toujours s’acheter un manteau une autre fois. Avec l’argent dont il disposait, il pouvait toujours s’offrir un aller-retour dans le sud. Mais il ignorait qu’en ce jour de fête les trains ne circulaient pas. Et même s’il y avait pensé plus tôt, la veille, il n’était pas certain qu’il aurait eu le dernier train. A croire que tout était fait pour qu’il se retrouve coincé à Central, sous cette neige.

Le colonel ne semblait pas se formaliser sur sa tenue, moitié civile, moitié militaire. Se montrait-il magnanime parce qu’ils étaient partis en mission ensemble ? Ou était-ce pour une autre raison ? Avant de se prendre une quelconque remontrance, il tenta maladroitement d’effacer le cercle alchimique qu’il avait tracé à la craie sur le tronc d’arbre. Si on apprenait qu’un soldat, non alchimiste d’Etat pratiquait l’alchimie, il serait sévèrement puni.

Bien sûr, en indiquant qu’il allait au chaud, Riffel n’avait pas donner d’adresse, ni mentionner un quelconque lieux, ni même parler de rejoindre un membre de sa famille ou, ne serait-ce qu’une personne quelconque. Il commença alors à marcher en direction de ce qu’il pensait être la gare. Pour tout dire, son sens de l’orientation étant assez médiocre, il était fort probable qu’il se dirige vers un tout autre lieu sans le savoir. De plus, hormis le chemin pour se rendre des dortoirs du QG à l’hôpital militaire, où au Camélia rouge, et en revenir, il ne connaissait pas la ville. De là où il se trouvait, il lui suffisait de prendre n’importe qu’elle direction sauf celle de l’hôpital, du QG ou du Camélia rouge. Mais avant de prendre la route, il osa poser une question qui risquait de le faire passer pour un parfait imbécile en faisant étalage de toute son ignorance du monde qui l’entourait.


-             Pourquoi les magasins s’ont-ils fermés ? Nous ne sommes pourtant pas dimanche aujourd’hui…

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Joyeux noël ? (Corwin) Ban10
Mar 3 Jan - 13:24
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
DÉCEMBRE - 1915
Son regard anthracite contemplait le gamin dans sa globalité.. sa tenue mi civile, mi militaire, ce qui donnait un air qui n'avait aucun sens réel. Corwin avait l'impression de se revoir à un âge proche de celui de Riffel. A ceci près qu'a l'époque il pleuvait des cordes. Ce même air presque perdu à ne savoir quoi faire sur le moment, comme n'ayant plus aucune racine. Un sentiment amer qui réveillait une vieille blessure, même alors qu'à présent, le Frozen était capable de parler à son père. Le bafouillement de Riffel  soulignait bien sa surprise, alors qu'il enchaînait sur l'idée d'aller se mettre au chaud. L'avait- il trop prit au dépourvu pour qu'il le fuit de cette façon ? Corwin ne saurait le dire, mais ce qui était sûr c'est que le gamin prenait une route des plus hasardeuse.. En allant par là, il allait clairement dans les rues profondes de Central. Bien que des beaux quartiers, le Colonel connaissait très bien cette ville et ses lieux à évité, ou du moins à ne pas se promener sans savoir à quoi s'attendre.  Combien de fois avait-il couru sur les toits que ce soit seul ou avec sa sœur.. Ou bien lorsqu'il cherchait le moindre contacte avec le marché noir pour faire ses faux papiers. Cela lui avait valu d'apprendre le langage de la rue et de se prendre pas mal de coups, car son éducation tranchait bien de trop avec le reste dans un premier temps. Une soupire discret quitta les lèvres fine du Frozen, qui laissa alors de la fumée s'extirper de là.

C'était une évidence, ce gamin n'avait sûrement nul part ou aller. Retenant le petit baluchon dans lequel se trouvait la tarte aux pommes. Il allait parler quand Riffel lui coupa l'herbe sous le pied en lui posant une question des plus curieuses, mais aussi des plus révélatrices. Les sourcils de Corwin se froncèrent un peu, plus par constat que pour tout autre chose. Ses paupières finirent par se voiler un court instant, avant de révéler des pupilles insondables. Sa voix se fit monocorde et tranquille à la fois :


➽ Nous sommes un jour férié, personne ne travaille aujourd’hui.


Il s'approcha du gamin et enleva son manteau pour le lui mettr, puis fit de même avec son chapeau sur la tête. .Ainsi il serait protéger un peu de la neige.

➽ Si tu n'as nul part où aller et si tu n'as pas peur d'un peu de marche, tu peux venir te réchauffer chez moi.


Corwin avait tout bonnement laissé tombé le vouvoiement avec le jeune garçon. Non pas par manque de respect, mais bien parce qu'il lui rappelait un peu son rôle de grand frère. Le Frozen avait toujours eu ce côté un peu protecteur et attentionné avec plus jeune que lui. Tout comme il pouvait l'être avec Charlie.. Du moins comme il était.. Son regard se fit plus sombre en songeant à sa benjamine. Où qu'elle soit, elle devait être morte de peur ou en colère parce qu'il ne venait pas à son secourt. Tournant les talons, le Colonel ne prit pas encore la route cependant, il attendait simplement une décision de la part de Riffel. Ils en auraient bien pour vingt minutes de marches avant de parvenir jusqu'à la maison. La bas, Yueh ne sera pas présent, car ce dernier était évidemment dans sa famille. Le vent forci un peu entre nos deux protagonistes, ce qui annonçait sûrement une petite tempête de neige. Il vaudrait mieux ne pas trop tarder. Penchant la tête sur le côté, notre Griffin glissa un regard en coin envers le garçon.. plongeant ses mains dans les poches de sa veste.. le baluchon pendant à son bras.  


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Mer 4 Jan - 13:05
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel attendait la réponse tout en fixant le colonel. Il avait compris lors de la mission que cet homme n’était pas très expressif. Parfois il laissait passer quelques signes, il fallait être à l’affut de ces signes avec lui beaucoup plus qu’avec un autre interlocuteur. Riffel releva légèrement les épaules lorsque le colonel fronça les sourcils, comme pour se protéger d’une éventuelle colère. Avait-il remarqué quelque chose qui lui déplaisait ? Avait-il dit une bêtise ?

A la réponse que lui portait le colonel, Riffel en resta bouche bée. Cela voulait aussi dire qu’il n’y aurait aucun train pour le sud. A cette nouvelle, les lèvres du jeune homme se mirent à trembler et ses yeux trahissaient plus que jamais sa détresse.


-          Mon-Mon colonel ! vous n’y pensez pas ! Vous-vous allez prendre froid !!

Protesta le gamin lorsque le Frozen posa sur lui manteau et chapeau. Mais il enfonça quand même le chapeau un peu plus sur sa tête pour masquer une partie de son visage et dû reconnaitre qu’il avait moins froid avec ce manteau.

Quant à la proposition d’aller se réchauffer chez le colonel, Riffel hésita un moment. Il se demandait si ça se voyait tant que ça qu’il n’avait vraiment nulle part où aller. Il craignait que ce soit le même genre d’homme que ceux à qui son maître le livrait en pâture pour un peu de nourriture. Mais si c’était le prix à payer pour un peu de répit… Alors Riffel accepta la proposition.


-          Je veux bien…

Dit-il du bout des lèvres. Il se les mordit comme s’il regrettait immédiatement sa décision. Il ne s’était pas mordu bien fort, mais le froid avait fragilisé la surface de sa lèvre qui se mis à saigner. Le gamin sentit un peu de liquide chaud couler. Il rentra sa lèvre dans sa bouche rapidement afin de masquer cette blessure.

En suivant le colonel, il se disait qu’il ne resterait de toute façon qu’une nuit. Que le lendemain il y aurait des trains. Et que ce n’était pas dramatique. Puis subitement, il secoua la tête. Par ce geste il voulait chasser ses dernières pensées. Le colonel ne pouvait pas être comme ça. Ce n’était pas du tout le ressentit qu’il avait eût lorsqu’il l’avait rencontré dans le train pour la mission. Et son comportement lors de la mission démontrait qu’il n’était pas homme à abuser de son autorité. Riffel tentait de se rassurer avec ces pensées-là, beaucoup plus optimistes, mais il ne pouvait pas exclure non plus qu’il soit pourvu d’un tout autre caractère en dehors de la sphère professionnelle. Il restera donc sur ses gardes.

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Joyeux noël ? (Corwin) Ban10
Jeu 5 Jan - 17:27
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
DÉCEMBRE - 1915
La réaction de Riffel ne le surpris pas vraiment. Chacun le ferait par un temps de ce genre, mais Corwin ne craignait pas spécialement le froid. Il avait travaillé longuement à sa résistance envers cet élément, afin de pouvoir mieux manipuler sa propre alchimie. En parlant de cela il avait vu la petite tentative du gamin, mais il garda cela pour lui. Ce n'était certainement pas le moment pour en parler... Haussant un peu des épaules le Frozen entama donc sa marche pour prendre la direction de la maison qu'il partageait avec le Lieutenant-Colonel Halleck. Un homme plus âgé que lui et qui avait été son mentor durant la guerre. On peut dire que sans lui, il ne serait peut être plus de ce monde. Marchant tranquillement, le jeune Colonel surveillait que Riffel le suivait toujours. D'une certaine façon, il se doutait bien que ce dernier devait sûrement se méfiez un peu de la situation.. Qui ne le serait pas. Ce gamin avait la fâcheuse tendance à lui rappeler ce qu'il avait été à son âge, si on exceptait cette ignorance du monde. Gardant ce visage toujours aussi taciturne, Corwin ne semblait pas touché par la neige qui tombait pourtant bien depuis quelques minutes à présent.

➽ Je suis endurant en ce qui concerne le froid ne t'inquiète donc pas. Et ne fais pas cette tête, je ne vais pas te manger.


Tout cela sur un ton monocorde, le même qu'il employait habituellement et ce même lors de leur mission. Bien que l'Alchimiste d'État ait été passablement énervé de voir ce jeune soldat sous ses ordres directes, il avait souligné sa présence d'esprit et son courage dans son rapport. Mais à l'avenir, il espérait qu'il ne serait plus ainsi exposé.. C'était bien trop tôt. Gardant les mains dans les poches, ils prirent une rue un peu moins fréquenté mais pas moins agréable... Nous restions dans les beaux quartiers par ici et au fil des minutes, Corwin indiqua une maison sur deux étages qui se  trouvait sur leur droite.

➽ Tu n'es pas de Central n'est ce pas ?


Tandis qu'il cherchait la clef dans la poche intérieur de sa veste, venant alors à ouvrir la porte pour laisser entrer Riffel. Il l'invita à quitter ses chaussures pour ne pas mettre de l'humidité partout, et fit de même avant de refermer la porte. Ils étaient directement dans un grand salon. Il y avait là une grande cheminée de pierre, avec un canapé et deux fauteuils.. Sur l'un d'eux, un violon reposait dans son étui. La table basse était recouverte par quelques documents soigneusement rangés. Un peu plus loin, une horloge mural indiquait  avec une justesse saisissante l'heure actuelle. Reposant sa veste sur le porte manteau, il indiqua par la suite à Riffel à en faire autant, avant d'aller déposer le baluchon qui contenait la tarte sur la table basse.

➽ Veux tu boire quelque chose de chaud ? Cela te réchauffera sûrement.


Lui il avait déjà dans l'idée de s'offrir un bon café, celui que lui avait offert le Fullmetal, il lui en restait encore un tout petit peu.  


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Ven 6 Jan - 21:28
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel suivait le colonel tant bien que mal. Le froid s’était insinué partout en lui. Bien que les chaussures étaient de bonne facture, après une nuit et une matinée dans le froid et la neige, il en avait les pieds geler. Il est était de même pour ses mains. Riffel ne sentait plus ses extrémités. Et malgré le manteau supplémentaire, qui lui avait apporté un peu de chaleur, le gamin continuait de trembler de froid, tant ce dernier s’était insinué en lui. Mais il s’efforçait de ne pas le montrer durant le trajet. Il ne voulait pas être un poids supplémentaire pour le colonel.

- Évidemment que vous n’allez pas me manger… Personne ne mange de l’humain… Et qu’est-ce qu’elle à ma tête ?

Riffel ralentit le pas malgré lui lorsqu’ils entrèrent dans une rue moins fréquentée. La encore, sa crainte lui étreignait le cœur. Il chassa cette idée du même mouvement de tête que précédemment et rattrapa le retard qu’il avait pris. Mais l’idée que le Frozen puisse être différent en dehors de l’armée ne le quittait pas. Lui-même était totalement différent en dehors du service. Si pendant son service ou en mission, il pouvait se montrer maître de lui et confiant, en dehors c’était autre chose. Riffel s’arrêta pour regarder la maison que lui indiquait le Frozen. Elle était grande vue de l’extérieur.

- Vous vivez seul ?... Non… Je viens de Baltort… C’est dans le Sud…

Après beaucoup de discussions, Riffel avait fini par comprendre que lorsque l’on parlait des origines, cela signifiait l’endroit où on était née ou on avait grandi. Souvent, il s’agissait du même endroit. Plus rare étaient les personnes dans le cas de Riffel. Mais il avait su s’adapter. Le gamin n’était pas enclin à expliquer qu’il avait passé la moitié de sa vie à vagabonder dans le sud, en marge de la société. Il essayait, comme il pouvait, de donner le change. Mais parfois, c’était plus compliqué que prévu.

Riffel n’avait pas vraiment envie d’enlever les couches qui le protégeaient du froid, mais il ne voulait pas non plus fâcher le colonel enleva ses chaussures et les manteaux. Il se trouva donc en chaussettes, pantalon et chemise. Il avait calé dans sa chemise un petit baluchon où se trouvaient des sous-vêtements de rechange. C’était là toute sa richesse. Il l’avait calé à cet endroit pour gagner un peu de chaleur.
Toujours transit de froid, le garçon fixa la cheminé, il se demandait s’il pouvait s’en approcher pour se réchauffer, n’osant pas bouger de trop de l’endroit où il avait déposé manteaux et chaussures.


- Je… Je veux bien… S’il… S’il vous plait…

Riffel ne ferait pas difficile. Il prendra la boisson que le colonel voudra bien lui servir. Il espérait juste ne pas avoir de café. Sinon… Tant pis, il se forcera à le boire quand même.

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Dim 8 Jan - 20:29
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Decembre - 1915
En chaussettes, Corwin franchit le salon en direction de la cuisine dont la porte restai ouverte. De cette façon, l'alchimiste d’État pouvait entendre Riffel qui était resté visser sur le plancher. Il se contenta de se préparer un café et chauffa un peu d'eau pour faire un peu de thé.. De cette façon le gamin aura du choix.. Puis il attrapa une chaise pour y grimper dessus, afin d'atteindre la sucrière qui se tenait quelques étagères plus haut. Étant donné que le Frozen n'aimait guère de trop le sucre,  Yueh avait l'habitude de le ranger à hauteur de ses yeux. Redescendant de la chaise, le Colonel attrapa un plateau et déposa le sucre dessus pour ne pas l'oublier.. Puis il chercha un couteau dans le tiroir pour couper la tarte que lui avait fait madame Judith, et il revint un peu dans le salon, trouvant Riffel toujours planter là et hésitant. S'approchant de la cheminée, il  se saisit du tisonnier pour réanimer un peu le feu, avant d'ajouter une bûche :  

➽ rapproche toi du feu, cela t'aidera à te réchauffer. Pour te répondre, non je ne vis pas seul ici. Il s'agit de la maison de mon mentor et ami, le Lieutenant-Colonel Halleck. Il n'est pas ici aujourd'hui et cela ne le dérangera  certainement pas que tu sois là.


Histoire de lui évité d'être gêné d'avoir accepté l'invitation. Sa voix était toujours aussi atone, alors qu'il repartait déjà dans la cuisine ou le café comme le thé avait dû se faire.. Déposant avec soin les tasses et le reste sur le plateau, il revint avec précaution dans le salon et déposa le tout sur la table basse..  

➽ Comme j'ignorais si tu buvais du thé ou du café, j'ai préparer les deux. 


Puis il s'assit sur le canapé, peu mécontent de pouvoir se reposer définitivement. La journée avait été agréable, dans le sens ou il pouvait enfin revenir à la maison.. voir sa famille... mais l'ombre de l'absence de sa sœur rodait toujours. En ces jours si particuliers.. Elle aurait dû être là.. et Brook aussi. Une pensée qu'il garda pour lui alors que pendant une seconde ou deux, son regard semblait exprimer une certaine tristesse, avant de redevenir des plus insondables. Attrapant le baluchon qu'il avait déposer au préalable, il déballa le reste de la tarte aux pommes. Il y en avait bien assez pour deux.  

➽ Du sud.. Ce n'est pas étonnant que le  climat de Central te semble  si difficile à supporter. En veux tu une part ?


Corwin voyait bien que Riffel n'avait pas du tout de tenu approprié pour la région et sa façon de ranger ses effets histoire de se tenir au plus chaud ne lui échappait pas. Il savait aussi que la solde d'un soldat n'était pas mirobolante pour l'avoir eu pendant quelques années, avant de devenir Alchimiste d’État et étant repoussé par sa famille. Mais on avait quand même de quoi se vêtir un minimum. tout en coupant la tarte avec le couteau, Corwin s'appliquait et parla de sa voix des plus monocorde :

➽ Tu devrais acheter quelques habits plus chaud avec ta solde.. Tu seras bien plus à ton aise.


Mer 11 Jan - 16:17
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel regarda le colonel réanimer le feu et se figea un instant quand il parla du lieutenant-colonel Halleck. Il y avait donc un autre homme ici. Loin d’être rassuré sur la situation, le jeune homme avait espéré que le Frozen n’était pas ce genre d’homme. Il partageait sa vie avec un homme. Bon cela n’était pas des plus dérangeant… Il était encore libre de faire ce qu’il voulait dans le privé, ou presque. Mais quand-même. Il avait ramené un jeune soldat chez lui. Que voulait-il au juste ? Et qui était ce lieutenant-colonel ? A quoi jouaient-ils tous les deux ? Qu’allait-il se passer ? Ce n’était pas comme pour halloween, le major Fletcher était avec lui. Là il était seul dans une maison inconnue où vivaient deux hommes.

Riffel attendit que le colonel s’éloigne de la cheminée pour se glisser devant afin que son pantalon et ses cheveux sèchent un peu. Il éternuait à intervalle régulier.

Malgré le fait qu’il gardait un œil sur le Frozen pour savoir quand il reviendrait dans le salon, le gamin ne put s’empêcher de sursauter quand il l’entendit à nouveau s’adresser à lui.


-          Je… heu… un thé, c’est parfait…

Riffel s’approcha doucement et tremblant de la table basse où étaient posés le thé et le café. Il tremblait à la fois de peur, de froid et probablement d’un peu de fièvre. La fatigue et la faim ne lui permettaient pas d’avoir les idées bien claires. Mais il perçu tout de même les quelques secondes où la tristesse s’empara des yeux du Frozen. Après avoir vu cela, il accéléra le pas pour s’agenouiller à proximité de la table basse, en maintenant néanmoins une distance raisonnable avec le colonel. C’était plus fort que lui, il ne pouvait pas s’empêcher de s’approcher d’un être vivant en détresse. Même si bien souvent il le regrettait après coup. La dernière fois, cela avait manqué de lui couter la vie. Il avait libéré une drôle de chimère qui mangeait tout être vivant qui se trouvaient à sa portée. En y repensant, Riffel en avait la chair de poule. Mais les gestes du Frozen l’intrigua. Il ne put s’empêcher de regarder avec envie la tarte aux pomme qu’il déballait sous ses yeux, n’osant en demander un bout jusqu’à ce qu’il lui en propose. L’estomac du gamin fut le plus rapide à répondre. Ce qui le poussa à rougir de honte devant un tel bruit. Il n’avait rien mangé depuis le midi de la veille.

-          J’avais prévu de m’acheter un manteau… Mais tout est fermé… Depuis hier soir… Je n’ai rien trouvé d’ouvert…

Il baissa la tête, penaud, avant d’éternuer à nouveau. Il venait d’avouer qu’il avait passé la nuit dehors, habillé aussi légèrement. Mais il ne voulait pas dire qu’actuellement il lui restait tout juste de quoi s’acheter un manteau ou les billets de train pour le sud. Le reste de sa solde ayant été mise de côté pour rembourser le docteur Fletcher de la somme qu’elle lui avait donnée après la visite médicale.

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Jeu 12 Jan - 22:57
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
DECEMBRE - 1915
Tranchant pour de bon la tarte, il prépara donc une  part pour Riffel en premier lieu. Puis d'une gestuelle toujours aussi maîtrisée, Corwin poussa l'assiette vers le gamin qui s'était entre temps éloigné du feu. Il avait vu juste quand à être transi de froid. A croire que Riffel n'avait non seulement aucun endroit où aller, mais qu'il ne savait pas particulièrement bien prendre soin de lui. Le regard de notre Griffin se fit plus attentif en sa manière d'agir, avant de se servir une part de tarte avant de reposer le couteau et se lécher le pouce, où résidait un tout petit bout de pomme. Puis, de sa main qui contenait l'anneau alchimique, l'alchimiste d'Etat versa donc un peu de thé dans une tasse, avant de la laisser libre d’accès pour le gosse. A le voir ainsi, Corwin éprouvait le besoin de le couver un peu, comme le ferait n'importe quel grand frère envers plus jeune que lui. Une habitude qui l'habitait depuis son plus jeune âge. Toujours aussi calme et impassible, le Colonel prit la parole de sa voix la plus monocorde :

➽ Le sucre est juste ici.


Pour sa part, il se prit le café, qu'il versa avec tout autant de soin que le thé, dans son contenant, avant de récupérer ce dernier par le haut sans toutefois, l'apporter directement à ses lèvres. Il se contentait de savourer sa chaleur ainsi que son arôme. Sagement assit sur le canapé, Corwin  se contentait de laisser à Riffel son libre arbitre quand à s'installer ou il voulait, bien qu'il notait sa timidité à ce sujet. Écoutant sa réplique, notre Griffin ne doutait plus que le gamin n'avait visiblement pas intégré les coutumes de ce pays. Ce qui paraissait fortement intriguant.. S'il venait d'un autre pays soit, mais il avait pourtant bien confirmé venir du sud... et il n'avait visiblement pas le passé de James, son Second .. donc.. Quelque chose devait lui échapper. C'est alors que Riffel se mit à éternué de plus bel, ce qui n'annonçait rien de bon pour pour la suite. C'est pourquoi en retenant un soupir, Corwin reposa sa tasse et son assiette sur la table pour se redresser. Au moins l'avantage, c'est qu'ils avaient tout deux une taille pratiquement similaire.  

➽ Ne bouge pas, je reviens..  


L'abandonnant quelques instants, notre Griffin monta les escaliers qui menaient à l'étage pour rejoindre la salle de bain. Là, il attrapa un linge, puis fit un détour par sa propre chambre pour tirer quelques tiroirs. On pouvait l'entendre se déplacer depuis le bas, alors que le feux crépitait dans la cheminée. Corwin avait pu récupérer un pantalon, une chemise propre ainsi qu'un pull chaud de bonne facture. Sans doute même un peu trop pour un soldat et ce même en tant qu'officier. Puis refermant le tiroir du pied, le jeune homme reprit la doute vers le salon pour poser le tout sur le fauteuil libre, avant de tendre un mouchoir vers Riffel afin qu'il se dégage un peu le nez.

➽ Tient et profite du feu pour te changer. Avec une telle tenue mouillée, il est évident que tu vas finir par tomber malade.  


Une fois fait et conscient que peut être que le gamin n’apprécierait pas qu'il le regarde faire, Corwin se contenta de reprendre sa tasse de café pour en boire une gorgée, tout en s'éloignant vers la fenêtre qui donnait sur la rue.. Ainsi, il tournait littéralement le dos à Riffel. Savourant son saint Graal, notre petite buse  prenait tout son temps, son regard anthracite se perdant dans la rue où passait parfois une ou deux personnes.  


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Sam 14 Jan - 21:23
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel regardait le colonel découper la tarte avec des étoiles plein les yeux. Plus que le colonel, c’était la tarte qu’il regardait. Lorsque l’assiette fut poussée en sa direction, il la récupéra, la tirant timidement vers lui. Malgré sa faim évidente, le gamin ne mangea pas tout de suite. Il savait que la bienséance demandait d’attendre que le maître des lieux commence à manger pour en faire autant. Il avait eu beaucoup de mal à assimiler cette règle lorsqu’il était à l’orphelinat. Elle lui avait valu un bon nombre de corrections. Riffel s’en souvenait encore. Il observait le Frozen servir le thé et le café tout en notant bien l’emplacement du sucre. Mais il avait bien conscience d’être tout aussi observé.

Le gamin glissa huit carrés de sucre dans son thé avant de commencer à manger la tarte. Il s’arrêta de manger pour éternuer une nouvelle fois. Il fut intrigué lorsque le colonel se leva après avoir posé son assiette et son café et ordonné de ne pas bouger. La surprise de le voir disparaitre aussi vite fit place à l’inquiétude lorsqu’il entendit les bruits à l’étage. La dernière fois qu’il avait entendu des bruits dans une maison, il s’était retrouvé face à un singe-ours. Riffel avala rapidement sa tarte, manquant de s’étouffer à plusieurs reprises.

Debout, la bouche pleine, il était prêt à fuir lorsque l’alchimiste de glace revint au salon. Il se figea un instant avant d’avaler ce qu’il avait dans la bouche et de prendre le mouchoir. Il avait, visiblement paniqué pour rien. Les bruits devaient certainement venir des déplacements du colonel. Le gamin se moucha en regardant l’homme prendre son café et contempler la rue au travers de la fenêtre. Il resta un moment à se demander ce qu’il faisait, le trouvant quelque peu étrange. Après deux éternuements successifs, il s’activa pour se changer. Il récupéra sa ceinture pour maintenir le pantalon sec en place. Il changea même ses chaussettes. Il en avait quelques paires de rechange dans son petit baluchon. Une fois changé, il prit soin de déposer ses vêtements sur le dossier d’une chaise qui rapprocha de la cheminer pour les faire sécher. Enfin, il mit le linge sur sa tête pour se sécher les cheveux.

La serviette sur la tête, il se rapprocha de la table basse pour récupérer son sucre aromatisé au thé. Il était encore chaud. La chaleur lui brulait les doigts qu’il n’était pas encore parvenu à réchauffer entièrement. Il manqua de peu de renverser la tasse sur la table. Heureusement, seulement quelques gouttes giclèrent.


-          Je… Je suis désolé… Je… Je n’ai pas fait exprès…

Au moins, il n’avait pas tâché les vêtements qu’il venait d’enfiler, et encore moins ce pull qui était très chaud malgré sa faible épaisseur. Preuve qu’il était d’une excellente qualité. Riffel avait estimer que ce pull devait couter une véritable fortune. Alors le tâcher serait impardonnable.

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Lun 16 Jan - 18:46
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
DECEMBRE - 1915
Lui ayant laissé les vêtements propres et chaud sur le fauteuil, Corwin n'avait pas fait cas qu'il avait de la tarte plein la bouche.. Sans doute avait il eu peur qu'il ne le chasse de là.. Ce qui pour lui n'avait pas de sens, car s'il avait voulu le mettre dehors, il ne se serait pas prit la peine de l'amener jusque là. Donc, plongeant les mains dans les poches de son pantalon. Pendant quelques minutes, il jouait avec sa montre d'argent à l'aide de ses doigts agiles, tandis que ses pensées restèrent fixé sur l'instant présent. Contemplant toujours les passants dans la rue depuis la fenêtre, Corwin se contenta de laisser entendre une voix aussi grave qu'atone :

➽ Tu n'as pas à te presser Riffel, j'ai tout mon temps et je n'ai pas l'intention de te remettre dans la rue comme cela. Tu ne sembles pas avoir d'autre endroit que les locaux de l'armée.. je me trompe ?


Sans jamais se retourner, le Frozen pouvait l'entendre en train de se changer, et il ressenti un sentiment de satisfaction, il n'aimerait pas qu'il finisse pas réellement tomber malade.. A moins qu'il ne doive faire comme envers Adair... Le couvrir de couverture. Ses sourcils se froncèrent un peu à cette pensée. Pourquoi songeait il à la jeune femme présentement et surtout, ce sentiment de manque lui parut frustrant. Certes Riza lui avait dit que c'était parfaitement normal, mais ce n'était pas moins... gênant. Sans le vouloir et rompant carrément avec cette maîtrise qui pourtant le caractérisait, Corwin se passa une main sur la nuque, bien content de ne pas montrer son expression à son invité du moment. Se reprenant, il entendit le gamin s'avancer un peu dans le salon.. Sans doute s'approchait il de la table ? Dans tout les cas, le Colonel Griffin prit cela comme le signe qu'il pouvait à nouveau lui faire face. Ce qu'il fit en allant directement reprendre sa tasse en main pour en boire une gorgée. Une simple manière de reprendre contenance, sous ce visage résolument impassible. En revanche, Riffel semblait plus maladroit. L'observant prendre bien plus de sucre qu'il n'en fallait, il manqua tout bonnement de faire tomber sa tasse ..sans doute à cause de la chaleur. Corwin eut le réflexe de se rapprocher pour lui retenir cette dernière, afin qu'il ne la reprenne correctement et en prenant son temps.

➽ Ne te formalise pas, ce n'est que du thé.. 


Voulant qu'il se détende un minimum, alors qu'il avait une toute autre allure ainsi vêtu. Il ressemblait enfin à quelque chose avec ses affaires propres. Le Frozen avait dans l'idée de l'invité à rester au moins encore cette nuit et ils aviseront demain, si jamais il n'avait pas d'autre endroit. Quand à son mentor, il savait aussi que ce dernier n'aurait rien contre. Après tout, le premier oisillon qui avait demandé asile ici.. c'était bel et bien Corwin. Dans un temps quasi similaire, mais pas aussi froid cependant... Des souvenirs aussi difficiles qu'il parvenait tout juste à en parler, et qu'il avait finit par balancer à son père il y a quelques mois déjà. Le jeune homme finit par se reculer pour laisser un peu d'espace à son invité, et s'assit sur l'accoudoir du fauteuil, trempant ses lèvres dans le café.. Rien de tel pour apprécier la chaleur d'un foyer.



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Mar 17 Jan - 14:49
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel sursauta lorsque le colonel lui adressa la parole. Fort heureusement il ne s’était pas retourné.

- N-Non m-mon colonel… V-vous avez raison.

Mais avouer que le colonel ne se trompait pas ne le mettait pas spécialement à l’aise. Il n’ajouta pas non plus que pour cette période de congés imposés, il avait été mis momentanément à la porte de ces locaux. On lui avait dit de rentrer chez lui, voir sa famille. Mais il n’avait plus tout cela. Il avait déjà l’impression d’être pris au piège et avouer qu’il n’avait plus rien, lui aurait donné l’impression d’être encore plus à sa merci. Il ne craignait qu’il ne lui demande une compensation. Il avait beau essayer de chasser cette éventualité, rien n’y faisait, elle lui revenait à l’esprit.
Lorsque le Frozen rattrapa la tasse, le jeune homme se figea.


- Je… Je vais nettoyer…

Il se redressa alors brusquement pour sortir du salon dans la direction où le colonel avait préparé les boissons. Il espérait trouver en ce lieu, qui n’était autre que la cuisine, une éponge ou autre chiffon pour essuyer ses bêtises. Au moins, pendant ce temps, il augmentait la distance physique entre eux. Il n’était pas très à l’aise avec les gens, et encore moins quand il y avait une proximité physique, sauf peut-être avec Angéla… Mais c’est autre chose encore…
Il revint avec le nécessaire et commença à éponger, les mains tremblantes. Cette fois, ce n’était plus le froid, mais bien la peur. Peur de faire un pas de travers, de vexer le colonel. Le gamin ne savait vraiment pas comment se comporter et cela se voyait dans chacun de ses gestes.
La serviette qu’il avait sur la tête était tombée depuis longtemps et trônait sur le sol. Les cheveux du jeune homme étaient encore légèrement humides, mais la chaleur de la pièce rendait cela plus supportable.


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Sam 21 Jan - 19:05
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
DECEMBRE - 1915
Au contraire du gamin, Corwin semblait détendu, presque désinvolte, appuyer contre l'accoudoir du fauteuil tout en buvant un peu de son café. Son regard anthracite et calme fixait Riffel qui semblait particulièrement ennuyer de dire qu'en effet, il n'avait nul part où se rendre réellement. Un constat qui le laissait assez grave face à cela. Inspirant lentement, le jeune homme finit par reposer doucement son contenant sur la table, tandis que le gamin, contre toute attente, le surpris en filant vers la cuisine, laissant tomber le linge qui recouvrait ses cheveux jusque là, au sol. Puis il revint avec de quoi essuyer sa maladresse...Tout dans ses gestes témoignaient de la crainte qui le possédait et c'est bien ce qui déplaisait au Frozen... Pourquoi avoir ce ressenti vis à vis de lui ?.. Certes, il n'était pas l'homme le plus bavard du monde, mais tout de même.. A moins que cela ne soit lié à un passé plus tragique encore. Des cicatrices si profondes qu'elles vous laisse entendre que tout est un danger potentiel. Un état que Corwin connaissait particulièrement bien. Ne voulant pas le perturber dans sa tâche, en lui rappelant que ce n'était encore une fois, pas grave. Notre Alchimiste d’État se contenta de ramasser la serviette au sol pour revenir doucement la lui remettre sur la tête. Un geste simple qui ne voulait pas prendre en traître pour le moins du monde. En fait, Corwin avait la sensation d'être avec un animal qui pourrait mordre s'il se sentait acculé.

➽ C'est plus utile sur ta tête que par terre.  


le ton monocorde n'avait rien d'un reproche encore une fois, alors que le Colonel se reculait déjà pour lui laisser de l'espace, comme précédemment. Comprenant parfaitement ce besoin de la part de Riffel. S'appuyant à nouveau contre le fauteuil, il reprit simplement sa tasse pour en boire encore une gorgée. Ici, il n'y avait aucun piège d'aucune sorte.

➽ Si jamais, il y a une chambre d'ami à l'étage. Tu pourras t'y reposer. Je ne t'oblige à rien, mais je sais ce que c'est que de ne pas avoir de toit, alors..


Petite confession sur le sujet, alors qu'il préféra terminé sa phrase dans son café qui se refroidissait déjà. Mais il est vrai que Corwin n'aimait pas voir quelqu'un aussi démuni et privé de ce qu'il trouvait essentiel à toute personne. Un toit et surtout... d'arrêté de craindre quelque chose. Ici personne ne viendrait lui dire quoi que ce soit, ou bien le menacer. De plus, le Frozen n'avait pas souvenir d'avoir vu un tel comportement de sa part sur le terrain, durant leur mission à la frontière. C'est pourquoi en définitive, il tenta de le questionner, afin de s'assurer que tout allait pour le mieux, le ton monocorde et grave

➽ Quelqu'un t'ennuie pour que tu sois aussi tendu ?


Le feu crépitait tranquillement dans l'âtre, offrant une atmosphère plutôt rassurante et réconfortante.  

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Sam 28 Jan - 12:38
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel avait vu et surveillé du coin de l’œil le colonel se lever et ramasser la serviette. Instinctivement il avait remonté les épaules comme cherchant à protéger sa tête. Mais au lieu de recevoir des coups comme il s’y attendait, il se retrouva avec la serviette sur la tête. Il finit par se laisser tomber à genoux devant la table, fatigué, au bord des larmes, mais soulagé. Il tira un peu le linge devant ses yeux, cherchant ainsi à disparaître un peu avant de reprendre sa tasse de thé en mains pour commencer à la boire. La chaleur du liquide encore chaud se rependait dans son corps. La sensation était agréable. Mais il essaya de ne pas trop le montrer. Plus il restait discret, mieux cela valait.
Ce n’est que lorsque le Frozen avoua savoir ce qu’était que de ne pas avoir de toit que Riffel leva les yeux vers lui, prenant le temps de le détailler dans cet environnement privé. A le regarder comme ça, rien n’y paraissait. Mais si on prenait le temps de tout observer on remarquait que la maison disposait de rangement bien trop haut pour cet homme. Mais aussi que la demeure était bien trop modeste par rapport aux manières qu’il avait.


- Qu’est-il arrivé à votre maison ?

Riffel n’avait pas pour habitude de prendre des chemins détournés. La question était peut-être un peu directe, mais cela démontrait qu’il n’avait pas beaucoup d’expérience dans les relations avec les autres. Tout comme durant la mission, où il prenait tout au pied de la lettre. Cette question sans détour trahissait également le drame qu’avait connut Riffel. Car pour lui, si le colonel avait trouvé refuge ici, c’était parce qu’il avait perdu sa maison d’une manière au moins aussi tragique.
Riffel secoua la tête à la question du Frozen.


- Non mon colonel…

Cette question avait rappelé au jeune homme que les personnes qui l’avaient « éduqué » ou poursuivit n’étaient plus de ce monde. Mais la vie lui avait appris que si l’un disparaissait, d’autres arrivaient. Il était donc devenu méfiant à ce niveau-là.

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Joyeux noël ? (Corwin) Ban10
Mar 31 Jan - 17:41
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