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Assieds toi, il faut que je te parle [Pv : Edward]
Alphonse Elric
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Alphonse Elric
La grande armure chantonnait doucement alors qu'elle déambulait entre les étales du marché. Bien qu'incapable de manger, elle appréciait le fait de cuisiner et Gracia, l'épouse du défunt colonel Maes Hughes, lui avait apprit cet art qui savait rendre heureux autrui. Et aujourd'hui, le cadet Elric avait envie de redonner le sourire à son grand frère rentré quelques jours plus tôt de mission. C'était également une bonne excuse pour s'éloigner un peu de l'alchimiste et pouvoir réfléchir à ce qu'il allait lui dire. Car il y avait bien ce sujet qu'il voulait aborder avec son frère, ce sujet dont ils avaient longuement discuté avec Corwin. Les récents événements au QG général de Central n'avaient fait que renforcer sa volonté de s'engouffrer dans cette dangereuse voie. Mais avant de lancer la discussion, il fallait installer une ambiance propice à l'aborder. Edward était quelqu'un de raisonnable mais le cadet savait que son ainé avait tendance à s'emporter rapidement sur les sujets qui lui tenaient à coeur. Et à n'en pas douter que celui ci allait en être un.

Tranquillement, l'armure de plus de deux mètres se penchait sur les divers légumes à sa portée. Tous de saison. Son frère n'était pas un grand fan de ces aliments là, et à vrai dire, Alphonse non plus. Mais toutes ces années en ayant simplement leur goût en mémoire, des souvenirs qui s'effaçaient peu à peu, lui avait redonné l'envie de goûter ces légumes qu'il détestait tant étant plus jeune. Son choix se porta sur un peau potimarron qu'il pourrait fourrer à la viande comme le lui avait apprit Gracia. Chantonnant toujours sous le regard intrigué des passants, Alphonse continua son tour du marché, cherchant ça et là des aliments qui pourraient ravir le palais grossier de son frère. Le fait de ne plus avoir d'odorat ne l'aidait pas dans ses choix, mais il faisait confiance à son instinct.

Une fois ses petites courses terminées et un grand panier bien rempli, il reprit le chemin de l'appartement qu'ils occupaient à Central. Sur la route, son esprit commença à divaguer sur les éventuelles possibilités de la discussion à venir. Alphonse tentait de s'imaginer les réactions de son frère et s'il avait pu frémir, il serait présentement secoué de frissons rien qu'à l'idée d'imaginer les sautes de colères de son frangin. Mais il avait ce don pour tempérer les ardeurs de l'impétueux alchimiste et leurs disputent finissaient toujours en une discussion raisonnée et raisonnable. Il fallait cependant passer par la tempête avant de pouvoir espérer une accalmie.
Voici qu'il gravissait sans trop de difficultés malgré sa grande carrure, les marches de l'immeuble. Ses pas raisonnaient dans la cage d'escalier, fournissant à qui était réveillé pour l'entendre une symphonie métallique.

Finalement, il entra dans l'appartement, toujours en chantonnant ces airs qu'Elicia lui avait apprit. Des airs que lui chantait son père avant d'aller au lit. Bien évidemment, il était encore assez tôt pour que le terrifiant alchimiste ne soit levé. Bien que regrettant le sommeil et les rêves, l'armure savait profiter du fait qu'elle ne dormait pas pour vaquer à ses occupations et profiter des activités du matin. Même si cela était très souvent synonyme de solitude, chose qu'il avait du mal à supporter mais dont il ne faisait part à personne, il s'était accommodé de tout cela, prenant l'habitude de rêvasser à son corps perdu quelque part.

Avec un silence que l'on ne lui croirait pas, Alphonse s'était mit à cuisiner avec entrain. Bien qu'il ne puisse pas profiter des délicieuses odeurs qui se dégageaient de sa cuisine, il s'amusait à les imaginer, imbriquant des souvenirs tel un puzzle géant, tentant de deviner ce que pouvait bien sentir une viande que l'on cuisait au beurre, ou bien un potimarron frais.
Bientôt, l'appartement fut envahi d'une douce odeur de plats que l'on préparait avec amour, le tout s'accompagnant de la voix douce et métallique du cadet qui chantonnait gaiement.

Il était tant absorbé dans son activité qu'il occultait tout ce qui se passait autour de lui, si bien qu'il pouvait rater le son si caractéristique de l'automail d'Edward qui frappait de façon régulière le parquet de leur appartement.
Une douce lumière d'un matin hivernal envahit la pièce principale, laissant voir que la poussière n'avait pas été faite depuis longtemps. Elle virevoltait dans le rayon de soleil avec grâce.
Dim 14 Jan - 11:31
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Edward Elric
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Edward Elric
Edward rattrapait ses nombreuses nuits passées à chercher Charlie, pour une fois il était à la maison et pouvait prendre tout le temps qu’il voulait. Alors qu’il ronflait, rêvant de sa future nomination comme étant “ Le meilleur alchimiste du pays”, quand une odeur agréable vint le sortir de son rêve. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre où il était. Passant une main sur son visage il se rendit compte qu’il n’était toujours pas médailler pour être le meilleur des meilleurs. Après un petit instant d’adaptation à cette nouvelle vie, bien moins glorifiant, il quitte sa chambre.

Comme souvent Al se trouvait en cuisine, Edward resta quelques instants à le regarder faire., puis il fit exprès de faire du bruit pour que son frère l’entende arriver. Le cliquetis de son auto-mail sur le parquet était pour l’instant le seul bruit ambiant dans la demeure des Elric.

Ed’ se dirigea vers le frigo pour boire une gorgée de jus d’orange, avant de reposer la bouteille et d’aller se préparer. Il devait aller voir Winry dans la journée. Une fois habillé il alla prendre une assiette et des couverts, attendant sagement qu’Alphonse termine ce qu’il faisait.

“Je dois aller voir Winry tout à l’heure, est-ce que tu as besoin que je ramène quelque chose ?”

Il laisse quelques instants à son frère pour lui répondre avant de reprendre.

“Oh ! Tu ne devineras jamais ce que j’ai vu en rêve ! J’ai vu Mustang je ne sais plus ce qu’il faisait, encore un truc ennuyeux sans doute ! Puis d’un coup je l’ai vue se faire embarquer par une vague de lait ! T’aurais vu la tronche qu’il tirait, c’était à pleurer de rire !”

Dit-il en rigolant à moitié.

“Il criait pour que je l’aide, mais du lait ! Ah ça jamais de la vie !”

Puis il regarda Alphonse qui était bien calme par rapport à d’habitude. Quelque chose n’allait pas, même s’il n’avait pas d’expression, c’était son frère, Ed savait quand quelque chose lui trottait dans la tête, sans qu’il n’ai besoin de dire quoi que ce soit.

"Tout va bien Al ?"

Lun 22 Jan - 18:28
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Alphonse Elric
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Alphonse Elric
La discrétion de son grand frère le fit sourire. Alphonse, à force de passer ses nuits seul, avait prit le temps d'étudier chaque son, chaque bruit, d'affiner son ouïe. Il avait repéré le grand alchimiste bien avant que celui-ci ne se décide à le prévenir de sa présence. Cependant, le petit frère aimait aussi faire croire qu'il se laissait surprendre. Il tourna alors la tête, gratifiant son grand frère d'un bonjour muet avant de revenir à sa cuisine.
Il savait également qu'Edward ne toucherait pas au verre de lait qui était posé sur la table, pour lui. Le cadet se permit tout de même une remarque en éteignant le feu.

- Tu devrais boire ce verre, Edward, sinon tu ne grandira jamais, le taquina-t-il. Il s'appuya ensuite sur le comptoir, faisant face à son ainé attablé et semblant relativement de bonne humeur. Alphonse prit le temps de réfléchir à la proposition de son frère mais il secoua doucement la tête. Il aurait bien aimé revoir leur amie d'enfance, mais ce rendez-vous semblait être bien plus qu'une simple visite de courtoisie. Edward avait-il encore massacré son automail ?

- Ca devrait aller pour moi, merci. Tu lui passera le bonjour de ma part, répondit-il tranquillement tout en regardant son ainé prendre son petit déjeuné. Ce dernier s'était apprêté de façon bien plus distinguée qu'à l'habitude. Cela amusait la grande armure de constater le soin qu'il prenait lorsqu'il allait voir leur amie d'enfance. Il ne fallait pas être voyant pour comprendre que le grand frère avait bien plus que de l'amitié pour la petite Rockbell. Cependant, il était bien inutile de lui en faire part, il le découvrirait bien assez tôt.
Le cadet se mit à rire, franc. Edward avait cette capacité à faire des rêves tous plus étranges les uns que les autres malgré la dure réalité de leur vie. Quelque part, il l'enviait mais se contentait de rêvasser la nuit en chantonnant ou bien en lisant au coin d'une bougie. Il y avait quelques avantages à se voir refuser le royaume de Morphée. Mais l'enfant aurait aimé s'u balader et laisser les rêves le guider vers un monde meilleur le temps d'une nuit.

Le calme revint bien vite. Assez vite pour que son grand frère ne s'en inquiète. Ils se connaissaient par coeur. Si bien qu'il n'avait pas besoin de voir des expressions sur son visage pour savoir que quelque chose n'allait pas. Alphonse aurait bien évité la discussion qu'il savait embêtante, surtout si son frère était attendu. Mais il était inutile de tourner autour du pot, Edward n'était pas dupe et il ne savait pas quand l'occasion se présenterait de nouveau.

- J'ai discuté avec le colonel Griffin l'autre jour. Puis il y a eu cet événement au QG de Central...

Il prit un certain temps avant de continuer sur sa lancée hésitante.

- Et j'ai réalisé que je ne nous aidais pas vraiment. Attends ! Avant de t'énerver, écoute la suite. Je n'aide pas avec mon statut d'alchimiste civil. Je n'ai pas accès aux bibliothèques de l'armée et l'on me refuse pas mal d'endroits. Or, tu sais comme moi que nous serons encore amenés à emprunter des routes différentes même si je n'aime pas ça.

L'armure bougea un peu dans un sombre grincement.

- Alors je me suis dis que... peut-être je pourrais moi aussi devenir Alchimiste d'Etat... Je... J'en ai déjà fait la demande. Mais je voulais t'en parler quand même.

Il s'attendais désormais à recevoir les foudres de son grand frère. Devenir Alchimiste d'Etat avait été un fardeau pour lui, un simple moyen d'accéder le plus rapidement possible à ce savoir interdit dont ils avaient besoin pour retrouver leurs corps. Alphonse savait parfaitement ce que cela impliquait. Il savait qu'en tant que chien de l'armée, il n'aurait plus certaines libertés. Pourtant, il avait l'impression que cela pourrait les aider dans leur quête.
Dim 17 Mar - 22:31
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Edward Elric
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Edward Elric
Edward semblait de bonne humeur, à vrai dire voir Winry était toujours synonyme de bonne journée pour le jeune alchimiste. Sa vie, non, leur vie n’était plus une partie de plaisir depuis longtemps, oui aux yeux du monde ils n’étaient que des enfants, mais Edward ne voyait que deux enfants qui ont été obligé de grandir trop vite. Dans ce qu’il lit, ce qu’il regarde, les adolescents font beaucoup de sorties, ils ont des amis et se soucient plus de leur notes. Quand Edward ferme les yeux, tout ce qu’il voit ce sont ces maudits éclairs bleus emporter le corps de son frère.

Alors oui, il parvient par on ne sait quel miracle à faire abstraction par moments, tirer le positif de ce qu’il voit. C’est l’une de ses forces, il n’en a pas réellement conscience mais c’est plus fort que lui, il a cette capacité à rester solaire malgré tout. Même s’il y a bien longtemps que la lumière de ce soleil s’est en réalité éclipsée derrière un voile sombre.

Son visage devint soudainement plus froid, il posa son regard sur son frère. Que venait-il de dire ? Une discussion avec Corwin ? Les événements de Central ? Edward ne put retenir cette main qui venait s’abattre lourdement, dans un fracas de tous les diables, sur cette pauvre table qui n’avait rien demandée à personne.

Il attrapait même son assiette avant de la lancer sur son frère. Il savait très bien que ça ne ferait rien. Alphonse devait s’estimer heureux que ce ne soit que ça.

Alphonse avait fait sa demande pour être alchimiste d'État. Pourquoi ? Il n’était pas fait pour ça. Alphonse à toujours été ce garçon gentil, bienveillant, qui veut faire le bien autour de lui. Edward ne connait personne d’aussi gentil que lui dans ce foutu monde et là il veut rejoindre les rangs de cette armée ? Non, il ne peut pas le tolérer.

“Tu, quoi ? Pourquoi as-tu fait ça ? Tu te trouves inutile ?! HEIN ?!”

La colère montait, celui qu’on surnommait le Fullmetal sentait cette colère le gagner, il en tremblait. La tristesse le gagnait aussi, il était partagé, il ressentait un flot d’émotions, toutes plus intenses les unes que les autres.

“Comment Corwin à bien pu te pousser dans ce sens. Al’, tu as conscience de ce que ça représente ? Tu sais ce que ça va impliqué ? Pourtant il me semble que tu étais là toi aussi quand on nous a raconté ce qu’il s’est passé à Ishbal, non ?”

Edward ressentait un peu de déception, du moins c’est ce qu’il pensait, en réalité il ne savait simplement pas comment exprimer son inquiétude à son frère. Alphonse était celui qui lui permettait de rester debout, la positivité de son jeune frère permettait à Edward d’oublier tout ce que cette vie lui imposait. Mais il avait bien conscience que cette pensée était égoïste.

“ Que feras-tu s’ils décident de t’envoyer massacrer le peuple de Xing par exemple ? Tu y as pensé ?”

Edward ne savait pas quoi dire. Évidemment qu’il avait envie de tout envoyer voler contre le mur. Mais il voulait aussi faire comprendre à son frère ce que cela impliquait.

“Tu sais comme moi ce qu'ont vécu Hughes, Armstrong, même Mustang. C’est ça que tu veux ? Je ne peux t’en empêcher Alphonse, je pense que tu seras un excellent alchimiste, tu l’es déjà. Ce monde à besoin de gens comme toi, mais il n’a pas besoin que tu deviennes COMME EUX !!”

Dit-il avec une voix tremblante, pointant son bras derrière lui. Edward était très mauvais quand il s’agissait de contrôler ses émotions.

“ Bordel ! Tu t’es dis que la seule idée brillante que tu puisses avoir là tout de suite, c’était ça ?! Ils ne te feront pas de cadeaux, tout ce qui te sauvera c’est ton jeune âge. Mais quand tu es alchimiste d’état, tu ne fais plus ce que tu veux. Alors oui tu as plus de moyen, mais à quel prix ?”
Dim 17 Mar - 23:04
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Alphonse Elric
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Alphonse Elric
Le cadet restait impassible face à la colère de son frère. Une colère compréhensible, entendable. Il sentait la déception dans chacune de ses paroles, dans chacun de ses reproches. Mais le jeune enfant était décidé bien que cela fusse une grossière erreur. Oui, son frère avait raison, il ne réalisait pas la gravité de ce choix. Pourtant, c'était le choix qui lui semblait le plus optimal pour aider son ainé dans leur quête de la pierre philosophale. Dans leur quête pour retrouver leurs corps. Alors il demeurait impassible face aux émotions d'Edward. Il le savait émotif, trop même. Et quelque part, il s'en voulait de lui avoir gâché sa journée. Sa rencontre avec Winry n'aura sûrement plus la même saveur.

La grande armure, bien qu'insensible aux projectiles lancés par son frère, se sentait tout de même blessée. Il aurait aimé qu'Edward comprenne le fondement de ce choix, qu'il comprenne cette volonté qu'il avait de vouloir l'aider, de vouloir tous les aider en intégrant l'antre du loup. Car il en était convaincu, c'est en se faufilant dans la gueule du lion qu'il pourrait commencer à changer les choses. Sa naïveté était plutôt normale bien qu'il ai vu tant d'horreurs, entendu tant de cauchemars, il ne se départissait pas de son optimisme et de cette candeur qui faisait son charme.

Il finit par lever les mains en signe d'apaisement. Geste futile car lorsqu'Edward était dans une colère noire, il était bien compliqué de le calmer. Il craignait juste qu'il ne détruise leur appartement si bien rangé.

- S'il te plait, Ed'... Corwin n'y est pour rien, je ne lui en ait même pas parlé.

Il tentait de sauver les fesses du colonel car à n'en pas douter que sont impétueux de frère allait lui rendre une petite visite. Et le cadet ne voulait pas qu'il ait une charge supplémentaire sur les épaules. Il avait bien assez à gérer comme ça.

- Je... Je...

Il ne savait pas quoi dire face aux question rhétoriques de son grand frère. Oui, il avait raison, sur toute la ligne. Alphonse serait bien incapable de faire du mal. La grande armure commençait à trembler, signe que le cadet avait les larmes qui commençaient à poindre en son fort intérieur. Sa voix se faisait plus hésitante, plus tremblante. Il serra les poings pour se donner du courage.

- Je ne serais jamais comme eux, Edward ! Je veux t'aider, je veux nous aider et... et...

Il laissa un hoquet interrompre sa phrase. S'il avait eu son vrai visage, en cet instant, il serait strié de larmes chaudes et abondantes. L'armure sentait son coeur inexistant se serrer à mesure qu'il cherchait ses mots.

- Je veux changer les choses ! Me rendre utile ! Parce que oui, je me trouve inutile ! Je m'inquiète de te voir partir en mission à l'autre bout du pays sans avoir de tes nouvelles ! Est-ce que tu penses à ce que je peux ressentir lorsque tu pars ? A l'inquiétude que je peux me faire ?

La joute partait dans un autre sens, elle se retournait en reproches vers son grand frère. Des reproches justifiés, des craintes compréhensibles. Après tout, il était sa seule famille.

- Tu as une meilleure solution peut-être ? Qu'est-ce que je dois faire ? Me tourner les pouces ? Devenir médecin ? Mais Edward, même si j'aimerais beaucoup, je n'ai pas le temps ! Nous n'avons plus le temps !

Il faisait de grands gestes, prenant le vide de l'appartement pour témoin. Puis il déblaya les débris de porcelaine de son armure et se rapprocha de l'alchimiste d'Etat.

- Ce choix, tu l'as fait sans me demander mon avis il y a longtemps. Tu t'es sacrifié pour nous, Ed. Laisse moi t'aider, s'il te plait.

Sa voix tremblait, entrecoupée de soubresauts et de hoquets. Il pleurait, laissant ses émotions le guider. Comme pour canaliser tout ça, il commença à réunir les fragments de la table. Ses mains tremblaient sous le coup de l'émotion et son regard fuyait celui de son frère.
Dim 17 Mar - 23:25
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