C'est plutôt soulagée que Riza quitte le bal organisé par les parents Armstrong, soutenant Roy jusqu'à la voiture en soupirant doucement :
C'était une bonne soirée, mais j'admets que je ne suis pas fâchée de rentrer...
Alors qu'elle ouvre la portière pour laisser Roy monter, la capitaine tourne la tête vers la bâtisse qu'ils sont sur le point de quitter, laissant ses pensées vagabonder quelque peu ; c'était certes une soirée agréable, mais il y a quelques points qui attirent son attention, notamment cette jeune femme à la chevelure rousse. Qui est-elle ? De quoi a-t-elle bien pu discuter avec Mustang ? La capitaine secoue la tête : non, pour le coup, ce n'est pas le genre de question à poser au général, et le connaissant, il serait capable de lui dire sans détour ce qu'il s'est passé sans qu'elle ait besoin de verbaliser sa question.
Lorsqu'elle revient sur terre, c'est pour aviser Mustang, installé au volant, et elle ne peut s'empêcher de hausser un sourcil avant de demander :
Vous êtes certain de vouloir prendre le volant ? Vu votre jambe, ce ne serait pas très judicieux...
Elle s'installe cependant à son côté passager, restant attentive, et reprend :
Bon, on peut toujours essayer si vous le sentez. Sinon, je prendrai le volant.
Elle rosit et détourne légèrement la tête pour ne pas montrer ses joues rosies :
Allons-y, vous pouvez me déposer chez moi au passage...
Hé bien, songe-t-elle, il est temps qu'elle rentre pour se reposer un peu et reprendre ses bonnes vieilles habitudes. Mais au vu de l'état de Mustang, elle va rester attentive pour pouvoir le remplacer dès qu'il flanchera...
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Roy Mustang
Go on and throw your stones
we are the warriors
The time will come, when you'll have to rise. Above the best, improve yourself. Your spirit never dies !
Même si ton état physique n'est pas au beau fixe, tu te refuses de la laisser conduire ce soir : une fois installé dans la voiture, tu as réussi à plier un peu plus convenablement la jambe — Fletcher s'est bien gardée de te dire qu'il y avait des chances qu'elle se bloque ainsi. Pour être honnête, tu douilles, mais tu n'as pas envie que cette douleur puisse gâcher la fin de cette soirée avec la charmante dame à tes côtés. « Allons-y, vous pouvez me déposer chez moi au passage... » c'était le postulat de base, oui. S'attendait-elle à ce que tu la déposes au QG ? Amusant. Hawkeye est d'autant plus passionnante qu'elle ne répond pas aux critères que l'on attribue généralement à la gente féminine : elle n'est ni bavarde, ni superficielle. Ses paroles sont de l'or en barres tant elle en fait l'économie et lorsque ses lèvres se mouvent enfin, c'est toujours pour prononcer des mots justes, censés, calculés, pour ainsi dire, tout simplement pesés. Elle est un peu comme la mère de substitution des frères Elric, de ces femmes qui savent partager leur sagesse avec les têtes blondes les plus écervelées — tant que le nabot ne t'appelle pas papa, pour ta part, tout va bien.
Aller jusqu'à dire qu'elle est parfaite ? allons. Aucun Être en ce bas monde n'est parfait.
On voit bien qu'elle n'est pas tendre avec toi, mais tu t'évertues à penser que c'est pour ton bien, toi l'alchimiste au sang souvent beaucoup trop chaud. Elle est cette barrière sans laquelle tu basculerais dans le vide, ce garde-fou si précieux. Ta reine est la plus compétente de toutes. D'ailleurs, un sourire t'échappe face à cette pensée.
C'est calme dans la voiture.
Après, vous avez tous deux l'habitude des longs trajets sans verbalisation, c'est tout vous — il faut dire que le temps a fait en sorte que vous puissiez vous comprendre sans avoir besoin même de prononcer le moindre mot ; vous avez ce respect mutuel pour le silence de l'un et de l'autre. Votre complicité est à toute épreuve : que serait Hawkeye sans Mustang... et surtout Mustang sans Hawkeye — tu ne serais sans doute plus de ce monde, à ne pas en douter — ? Face à ce constant, tu repenses à Maes. Tes mains serrent légèrement plus le volant. Lui aussi il t'a sauvé la vie, t'évitant de sombrer dans le plus sombre des abysses suite à Ishval.
« Hum ? »
Quelque chose de brillant vient d'attirer ton regard, dans les fourrées sur le côté : il semblerait qu'un petit groupe soit en train de se déplacer à l'aide d'un simple lampion. En voici une chose étrange. Pour autant, il aient des coutumes qu'il vaut parfois mieux ne pas relever et tu es certain que la démonstration actuelle... en fait partie ; tu ne connais pas encore tout de Central après tout.
A partir de ce moment, tu ne quittes plus la route des yeux, concentré à vous éviter un accident — d'autant plus que prendre le volant n'est pas la chose la plus sage que tu aies faite jusqu'à ce jour, car tu as tout de même bu une coupe, Roy ; mais l'un dans l'autre, vous êtes tous les deux dans le même cas, non ? vous n'alliez tout de même pas dormir sur place. Il fait nuit, il faut savoir se montrer vigilent.
Ta conduite est douce et modérée.
Il y a une question, de celles que tu as mis trois plombes à formuler dans ta tête ce soir. « Dites-moi Riza, le patronyme Ravenwood vous évoque t-il quelque chose ? » en parlant d'elle, tu te dis qu'il fait un peu frais, là, sans manteau. Espérons qu'elle pense à venir te le rapporter un de ces jours, car tu y tiens tout de même à ce long pardessus. Un gentleman anticipe toujours les demandes de ces dames et c'est pour cette raison que tu as, dans le grand coffre à l'arrière, de quoi couvrir ses épaules si jamais tu perçois une once de frisson de son côté.
Tu es comme ça Roy, prévoyant.
Ce que tu n'aurais pas pu prévoir par contre, ce sont ces fourmillements qui gagnent subitement ta jambe et qui te forcent à appuyer sur la pédale de frein — non, promis, ce n'est pas le coup de la panne. Tu soupires et tu te grattes la tête, affichant un air désolé en tournant la tête vers elle.
« Désolé, j'ai calé. » que tu lui sors, tout à fait innocemment, alors que tu sais très bien que ce n'est pas ça. Tu ne veux juste pas l'inquiéter davantage, elle n'a pas besoin de ça. Et tu n'es pas un faible, Roy, tu te montres fort dans toutes les circonstances : tu serais même assurément capable de cautériser une blessure seul, à n'en pas douter ! Et tu redémarres, tentant au mieux d'oublier la sensation désagréable qui monte de plus en plus jusqu'à ta cuisse. Mais tu t'attendais à quoi mon vieux ? que ça allait repartir comme en quarante, comme ça, comme si de rien n'était ? Tu as de la rééducation, c'est vrai, mais Fletcher t'a prévenu, non ? ça mettra du temps.
Deux minutes s'écoulent et enfin vous arrivez devant chez elle.
Le moteur est coupé et les fards sont éteints : qu'elle prenne le temps de descendre et qu'elle ne se précipite pas, tu ne voudrais pas qu'elle chute. Et puis il faut dire que sa présence t'es ((plus qu')) agréable.
« Vous voilà donc chez vous, Riza. » tu lui lances un sourire, t'apprêtant déjà à sortir de la voiture pour tenir tes engagements de gentleman, mais... oups. Ta jambe refuse de se déplier maintenant. Impuissant de Général...
« Vous devriez porter des robes plus souvent. » c'est la seule chose que tu as trouvé à dire pour tenter de gagner un peu de temps et essayer de te débloquer.
Le trajet se fait en silence, Riza restant attentive à l'état de Mustang pendant qu'il conduit jusqu'à son domicile. Certes, il y a bien un moment où Mustang rompt légèrement le silence en remarquant quelque chose, que Riza remarque à son tour avant de hausser les épaules : un petit groupe de personnes qui s'avance avec l'aide d'un lampion, c'est certes étrange, mais après tout, il faut de tout pour faire un monde. Tant qu'ils restent dans les clous, tout ira bien, alors que la voiture s'éloigne et continue sa route.
La capitaine tourne la tête vers Roy, fronçant les sourcils, en écoutant sa question :
La réponse fuse, comme une flèche, hors des lèvres de Riza ; elle ne connaît pas nécessairement tous les noms de tous les militaires, mais elle a une excellente mémoire et si elle avait déjà croisé ce nom, elle s'en souviendrait. Rapidement, le lien avec la demoiselle à la chevelure rousse se fait, et elle ne tarde pas à enchaîner :
C'est en rapport avec la jeune femme rousse de tout à l'heure, je suppose. Vous pensez qu'elle vous a menti pour une raison ou pour une autre ?
Maintenant que le sujet est lancé, elle a bien l'intention d'en savoir un peu plus, afin de savoir s'il faut mettre en place une protection rapprochée ou non et, surtout, mener une enquête sur cette personne, même si elle se doute que la demoiselle ne doit pas réellement exister, dans le sens où elle n'est pas certaine que son identité soit réelle. Si Riza ne connaît pas nécessairement tout le gratin militaire, elle sait reconnaître la majorité des têtes, et elle est certaine que celle-ci ne lui dit absolument rien, ce qui la mène donc à se mettre sur ses gardes.
Mais, d'un coup, elle est sèchement ramenée à la réalité lorsque Roy cale, s'excusant platement :
Désolé, j'ai calé.
Riza fronce légèrement le nez, mais elle ne s'agace pas ; elle se doute qu'il y a un souci avec la jambe de son général, mais ils ne sont plus très loin de son logement, elle lui proposera de rester pour se reposer. Elle a une chambre d'amis, au moins, il sera en sécurité et pourra souffler vis-à-vis de sa jambe... Deux minutes après, les voilà devant la maison de la jeune femme, et Roy, coupant le contact, finit par lui lancer :
Vous voilà donc chez vous, Riza.
Merci, Roy, répond-elle avec un sourire.
Alors qu'elle pousse sa portière pour sortir, Roy reprend sans bouger :
Vous devriez porter des robes plus souvent.
Il n'en faut pas davantage pour mettre la puce à l'oreille de Riza, qui fait le tour de la voiture pour aller ouvrir la portière de Mustang tout en rétorquant :
Pas sûre que vous le méritiez. Vous êtes coincé, n'est-ce pas ? Lorsque vous avez "calé", c'est votre jambe qui vous faisait souffrir, je me trompe ?
Elle ne montre rien sur son visage, même pas de l'agacement ou de l'inquiétude. Se glissant près de lui, elle l'attrape de telle sorte à pouvoir le relever avec douceur avant de reprendre :
Vous resterez avec moi ce soir. Hors de question de vous laisser reprendre le volant dans votre état. Au moins, vous pourrez essayer de vous reposer un peu. Vous êtes prêt ?
Le tenant fermement, elle attend le signal pour pouvoir le relever et l'entraîner à l'intérieur, où elle pourra le laisser reprendre ses esprits le temps qu'elle vérifie qu'elle peut l'accueillir dignement...
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Roy Mustang
tu veux me lire comme la joconde
surprenant interlude
CES HISTOIRES TROP LONGUES NE SONT PLUS DANS TES HABITUDES. TU VEUX ME LIRE COMME LA JOCONDE, MES CODES SONT DANS LA SOLITUDE. T'ESQUIVES L'ATTACHEMENT ET T'AS PEUR DES HABITUDES.
Tu la regardes, elle qui se glisse à tes côtés.
Merde.
« Pas sûre que vous le méritiez. Vous êtes coincé, n'est-ce pas ? Lorsque vous avez "calé", c'est votre jambe qui vous faisait souffrir, je me trompe ? » « En effet, vous avez raison. » ... comme d'habitude, que tu aimerais ajouter, mais tu n'en fais rien. Ses déductions sont toujours pertinentes et fort à propos, tu ne lutteras pas contre sa grande vivacité d'esprit... et puis à quoi bon chercher à jouer les héros, les durs à cuir, alors que tu es bien incapable d'aligner deux pas, seul ? « Vous resterez avec moi ce soir. Hors de question de vous laisser reprendre le volant dans votre état. rester chez elle ce soir ? pardon ? tu manques d'avaler ta salive de travers : il y a comme un malaise interne que tu ne sais pas réellement comment interpréter. Elle est un mystère pour toi : tu ne réagis jamais devant elle comme devant toutes les autres. Non. Et quand tu penses la connaître entièrement, il te semble qu'elle t'échappe, ou du moins, que des éléments s'ajoutent et finissent inévitablement par te manquer. La vérité, c'est que tu ne te comprends déjà pas toi-même... alors comment seulement espérer la décrypter à cent pour cent, elle ? Au moins, vous pourrez essayer de vous reposer un peu. Vous êtes prêt ? » elle est douceur.
Tu acquiesces et donnes une petite impulsion. Vous voilà en marche pour chez elle.
Son parfum est lénitif.
Elle est ta subalterne et si bon nombre d'Êtres (dont el famoso Corwin) semblent te prêter une amourette à ses côtés — de belles histoires sous ses draps de flanelle —, tu ne le vois pourtant pas de cet oeil — ((mais tu te voiles tellement la face, Roy)). Vous avez une relation purement professionnelle, bien que vous puissiez vous trouver relativement proches par moment, mais c'est parce que vous vous connaissez depuis longtemps maintenant — ((il faut bien que tu te trouves des excuses, n'est-ce pas ? aveugle que tu es)). Votre travail vous prend tout votre temps et ne laisse que peu de place aux loisirs — peut-être est-ce même pour cela que vous n'avez jamais réellement pris le temps de vous retrouver ailleurs qu'au travail, en un sens. Non, vraiment, ta vie de convient très bien comme elle est actuellement.
Tu esquives l'attachement, Roy.
« Merci. »
A peine le seuil de la porte est-il passé, qu'une petite boule noire et blanche se précipite vers ton Capitaine, feintant clairement ta présence. La seule vision de Black Hayate — oui, un autre prénom ça aurait été bien, c'est ce que tu n'as de cesse de te répéter lorsque tu le croises — aussi proche et tendre avec Riza suffit à t'arracher un petit sourire discret, tandis que tu te laisses glisser sur le canapé qui se trouve à proximité, aidé par la blonde. Tu adores les chiens, ce n'est pas un secret de polichinelle et si certains membres de ton Unité doutaient atrocement de la compatibilité entre Black Hayate et Hawkeye, toi tu y voyais surtout, dès leur rencontre, une grande histoire naissante. Ses méthodes sont, certes, peu orthodoxes, mais elles n'enlèvent en rien l'attachement que le Capitaine porte envers son fidèle et loyal canidé : il n'aurait pas pu trouver meilleure maîtresse.
La loyauté.
Et tandis que tu plonges dans tes pensées en les regardant tous les deux — donc tu regardes clairement dans le vide en fait —, tu repenses à la jeune rousse croisée et aux paroles échangées sur le balcon. Lorsque Hawkeye a répondu à ta question tout à l'heure, tu n'as pas eu l'occasion de donner suite aux siennes. La vérité, c'est que tu n'as pas envie de tirer des conclusions hâtives, bien que cette rencontre t'ait paru quelque peu... artificielle. Tu espères néanmoins que le fait que tu sois chez elle soit passé inaperçu, car tu n'aimerais pas que des bruits de couloirs viennent entacher votre travail : que l'on te prête des aventures avec des femmes extérieures au système, pourquoi pas, ça t'arrange même, mais avec Hawkeye... non. Et puis cette rousse te—
« Je— »
Te voilà stoppé dans ton élan, sentant quelque chose d'humide frotter tout contre le dos de ta main droite. C'est automatiquement que ton regard glisse vers le bas, croisant la route d'un Black Hayate en demande d'attention. Ses deux grands yeux ronds semblent te dévisager, toi qui affiche une mine assez fermée en le regardant... avant de venir le flatter d'une petite gratouille sur le haut du crâne, sourire ridicule sur les lippes. Il veille sur elle. Tu saisis la bestiole entre tes deux mains et tu le portes tel un lionceau en passe de devenir roi, l'inspectant. C'est qu'il pèse son petit poids.
Un bruit dans le couloir — ou un toquement à la porte, tu n'es pas sûr — le pousse à l'agitation et le voilà qui te saute sur le bide pour regagner le sol, aboiements à la clef. Tu grimaces et pousses un soupir de crispation. Oups. Pas certain que Riza soit d'avis à ce que tu fasses un tel vacarme mon vieux, mais... pourquoi est-ce que tu aboies comme ça ? Il ne faudrait pas qu'elle sorte son flingue maintenant et le cartonne tout contre le mur.
« Vous attendez quelqu'un, Riza ? »
Une question qui part plus vite que tu ne l'aurais voulu, car un peu débile, quand on sait l'heure qu'il est — mais en même temps, tu ne connais rien à sa vie nocturne, non ? On ne dirait peut-être pas comme ça, mais mal de jambe ou pas, tu es prêt à bondir en cas de nécessité.
Il aboie autant d'habitude ? c'est qu'il va réveiller les morts, là. Alors tu essaies de le faire taire, tentant de l'appâter avec des mouvements de bras de gauche à droite, voulant le chasser le plus possible de là où il se trouve. Et puis...
Ton regard se fixe définitivement sur la porte, suspicieux. Quelque chose te dérange.
En fait, sans savoir réellement pourquoi, tu repenses à ton séjour à l'hôpital et à cette étrange visite inopportune dont tu n'as pas encore fait mention à Riza.
Tes gestes sont en suspens. Black Hayate continue de geindre.
Effectivement on frappait à la porte. Ce n'était autre que Corwin qui se tenait derrière, une main dans la poche de son pantalon. Sa tenue était typique d'un civil de bonne famille. Il avait sa veste sous le bras cependant, et il était clair qu'il venait d'une soirée lui aussi, quoi que moins guindée. Le visage insondable, il attendait sagement qu'on lui ouvre la porte. Toutefois, il semblait être perplexe en entendant le chien lui aboyer dessus...
« Je dérange ? »
voix monocorde et habituelle. Pourquoi était il ici, cela en revanche, mystère. A moins que ce soit parce qu'il les avait vu de loin en rentrant lui même chez lui.
Ven 8 Mar - 13:59
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Roy la remercie, et, restant de marbre, Riza se contente d'un signe de tête avant de le conduire à l'intérieur, accueillis comme il se doit par Black Hayate qui remue la queue tout en léchant la main que Riza lui tend avec douceur avant de s'écarter pour les laisser se diriger vers le canapé, Riza aidant Roy à s'y installer avant de souffler :
Et voilà. Reprenez votre souffle, je m'occupe de préparer de quoi vous rafraîchir un peu.
Le laissant dans le salon, elle se dirige vers la cuisine, vérifiant au passage où en sont les gamelles de son chien ; constatant qu'il s'est bien nourri pendant son absence, un sourire se dessine sur ses lèvres, puis elle se dirige vers l'un de ses placards pour attraper deux verres propres avant de les poser sur la petite table pour pouvoir attraper dans le frigo la carafe d'eau fraîche qu'elle laisse toujours, quand elle entend son chien aboyer avec force, ce qui la surprend. Pour qu'il aboie de la sorte, c'est que quelque chose ne va pas...
Sortant précipitamment de la cuisine, elle entend Roy qui lui demande :
Vous attendez quelqu'un, Riza ?
A cette heure-ci, certainement pas.
La réponse fuse, alors qu'elle se dirige vers la porte pour l'ouvrir avec méfiance : quelle n'est sa surprise de voir Corwin derrière la porte, lui-même surpris d'entendre Black Hayate geindre avant de demander :
Je dérange ?
Riza reste interdite quelques instants, essayant de comprendre ce que son ami pouvait bien faire là, surtout en tenue de soirée, certes moins guindée, mais quand même, avant de se tourner vers son chien venu la rejoindre en grondant et de lui lancer :
Assis.
Black Hayate s'exécute aussitôt, les yeux rivés sur Corwin, et Riza reporte son attention sur ce dernier avant de lui répondre suffisamment fort pour que Roy l'entende :
J'avoue que je ne m'attendais pas à ce que tu viennes à cette heure, Corwin... Il est tard, tout va bien ?
Non, clairement, ce n'est pas normal... Mais elle aviserait probablement le lendemain. La priorité, pour le moment, c'est de laisser Mustang se reposer un peu, en espérant que Corwin comprenne qu'il vaut mieux ne pas traîner...
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Roy Mustang
Knock knock ! i am at your door now.
hide and seek
CES HISTOIRES TROP LONGUES NE SONT PLUS DANS TES HABITUDES. TU VEUX ME LIRE COMME LA JOCONDE, MES CODES SONT DANS LA SOLITUDE. T'ESQUIVES L'ATTACHEMENT ET T'AS PEUR DES HABITUDES.
Tous tes sens sont en alerte, Roy. Qui donc ose venir frapper à la porte d'une dame, habitant seule de surcroît... à cette heure avancée de la nuit ? Le silence est brisé. « J'avoue que je ne m'attendais pas à ce que tu viennes à cette heure, Corwin... Il est tard, tout va bien ? » Corwin ?Tes yeux s'arrondissent légèrement, de surprise.Ciel, que vient faire Corwin ici ? quelque chose de grave aurait-il pu se passer ?Et puis... depuis quand connait-il l'adresse de ton Capitaine ? Seraient-ils bien plus proches que ce que tu pensais savoir ? Riza est une femme libre, certes, mais tu ne l'imagines certainement pas faire venir qui veut chez elle : dans tous les cas, tu ignorais que Corwin faisait partie de cette liste. Toi-même tu n'y avais pas encore mis les pieds, pour dire ! Dans un autre registre, tu ne pensais pas non plus que Corwin se permettrait de venir à l'improviste, fait plutôt inhabituel, surtout quand on sait comme il est carré dans l'ordre général des choses.
Cette fois-ci, tes mirettes se plissent, emplies de suspicion.
« ... »
Tu ne dis rien. Tu ne manifestes même pas un signe de vie pour faire savoir au visiteur que tu es là, non. Tu te surprends même à retenir ta respiration. Fort heureusement pour toi, Hawkeye a à peine entrouvert la porte, de manière à ce que rien ne puisse être perçu en intérieur. L'heure est à la discrétion : pas la peine que Corwin vous voit ensemble, il aurait tellement vite fait de se faire des idées — en même temps, qui ne s'en ferait pas en vous voyant tous les deux chez elle ? S'il te vient l'envie de bouger ? bien entendu qu'elle est présente, mais malin comme tu es, tu sais que ça finirait par trahir ta présence. Pourtant... pourtant on sait comment tu es, Roy : tu n'en fais qu'à ta tête.
« ... »
Tes deux jambes retrouvent plus appui sur le sol ((un miracle que le matériau ne grince pas sous son poids)) et te voilà debout, marchant à-tâtons, râclant le moins possible le sol — le Corwin a l'oreille fine, tu le sais. Tu as besoin de savoir ce qu'il se passe... alors tu iras à côté d'elle. Oui, vous avez bien lu.
Te voici non pas du côté de l'ouverture où se trouve Riza, mais derrière la porte, adossé au mur, tête tournée dans la direction de l'échange. Réflexe étrange, mais toujours mieux que d'aller trouver refuge derrière le canapé, non ? s'il rentre, au moins, il ne capterait pas de suite ta présence — encore faudrait-il que Black Hayate ne te trahisse pas. Et puis, comme une fois n'est pas coutume — sinon ce n'est pas drôle — ta jambe te relance, sans doute suite à la crispation, cette même crispation qui t'a fait crier le martyr encore la nuit dernière. Alors tu crispes la mâchoire, car pour le moment, tu n'as que ça à faire. Pourtant, un très léger soupir de douleur t'échappe : cette fois-ci encore, tu maudis l'assaillant responsable de ton état.
Tes yeux sont rivés sur la blonde malgré tout. Tu te concentres le plus possible sur l'échange. Tu n'en rates aucune miette.
Corwin jugea un peu le chien qui grognait et reporta son attention sur Riza. Cette dernière ne semblait pas si contente de le voir. Le jeune homme restait tout de même pareil à lui même, c'est à dire calme et insondable. Son visage avait tout de même un léger défaut peut être.. La cicatrice était fine certes, mais elle n'allait pas jusqu'au bas du menton.
« Je vais bien, je t'ai vu un peu plus tôt alors que je rentrais, avec le Général.. Je pensais qu'il serait avec toi.»
Fit il en regardant brièvement autour de lui.. La main dans la poche comme à son habitude, son regard s'attarda sur l'endroit ou se tenait Mustang. Il avait cru entendre un son, a moins qu'il ne se trompe. Il était rare de voir notre Griffin en tenu de civil, à moins qu'il ne rende visite à une personne ou bien parce qu'il était en congé.. Hors ce n'était pas le cas. En effet, dans la journée, on avait pu voir le Colonel dans son bureau. De plus, c'était bien la première fois que le jeune homme venait en cet endroit.
« Et visiblement je me trompais. »
Encore une fois, sa voix était des plus atones.
Dim 21 Avr - 12:01
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∎ Localisation : En général, à Central avec Roy Mustang
Gardant la porte légèrement entrouverte, Riza garde toute son attention tournée vers Corwin, sentant que quelque chose ne va pas. Devant elle, c'est Corwin, son ami et collègue, mais... Elle a l'impression qu'il n'est pas tout à fait lui-même, sans parvenir à comprendre le pourquoi du comment. Sûrement parce qu'elle est fatiguée et qu'elle aspire à un peu de repos, histoire d'être efficace dans son travail, se dit-elle en se passant la main sur le visage, trahissant légèrement son état. Derrière elle, Roy finit par se lever en faisant le moins de bruit possible afin de la rejoindre, mais rien n'échappe à la capitaine, même si elle n'en montre rien, se contentant de garder son attention rivée vers Corwin.
Elle ne peut s'empêcher de froncer doucement les sourcils lorsqu'il déclare penser que Mustang était avec elle et que visiblement, il s'est trompé. Il y a trop de choses étranges pour qu'elle puisse décemment penser qu'il s'agit bien de son ami, et sa loyauté envers son général ne tarde pas à reprendre le dessus, l'amenant à se redresser avant de répondre, le visage fermé :
Je l'ai déposé chez lui après la soirée un peu protocolaire où nous étions avant de rentrer ici.
Elle avise sa tenue, puis se risque à sortir légèrement, révélant sa propre tenue de soirée - les talons en moins - afin de pouvoir l'observer dans toute sa hauteur. Non, vraiment, rien n'indique qu'il ne s'agit pas de Corwin, c'est juste inhabituel de le voir ici à cette heure... Haussant un sourcil, elle reprend, intriguée :
Tu étais de sortie également, à ce que je vois ? Avec le docteur Fletcher ? J'ignorais qu'il se passait quelque chose en ville dans le même temps... En tout cas, j'espère que ça t'a plu ?
De sa main restée dans son dos, et donc dans l'entrebâillement de la porte, elle fait un signe à Mustang lui indiquant de ne pas bouger, puis elle jette un regard à Black Hayate, qui reste sagement assis à sa place, parfaitement immobile mais gardant les yeux rivés sur la porte, avant de reporter son attention sur Corwin en attendant une réponse. Elle fera en sorte que la conversation ne s'éternise pas, afin de pouvoir tirer tout ça au clair dès le lendemain...
L'avantage de Corwin c'était que ce n'était pas un expressif cependant, il restait persuadé d'avoir vu le Général.. et pourtant... Elle disait qu'elle l'avait juste déposé chez lui. Curieux. Un petit froncement de sourcils se fit sur le visage encore un peu juvénile de notre buse nationale. Après quoi il allait dire quelque chose, quand Riza le coupa dans son élan, manquant même de le rendre perplexe. Une seconde.. le docteur Fletcher ?... Il voyait qui c'était, cependant quel est le rapport avec le morveux ? Ce dernier n'avait pas tellement le talent de s'attirer des histoires de cœur.. Enfin il y avait bien cette rumeur de couloir à propos du Major Spitfire, mais …. A moins que ce ne soit qu'une simple visite médical dont il aurait parlé au Capitaine Hawkeye. C'est le plus plausible de la part du Colonel après tout. Alors il se lança en reprenant un air neutre.
« Je n'avais pas de visite médicale non.. J'ai simplement profité de mon jour de repos. »
Voila, cela devrait apaiser ses questionnements. Du moins c'est ce qu'il pensait, tandis qu'il retirait sa main de la poche sans laisser entendre le moindre bruit métallique. Il soupira en silence et se disait qu'il était ici pour rien. Manque de patience ? Très certainement.
Dim 21 Avr - 19:01
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Roy Mustang
bim bam... boum ?
je la laisse faire
CES HISTOIRES TROP LONGUES NE SONT PLUS DANS TES HABITUDES. TU VEUX ME LIRE COMME LA JOCONDE, MES CODES SONT DANS LA SOLITUDE. T'ESQUIVES L'ATTACHEMENT ET T'AS PEUR DES HABITUDES.
« Je vais bien, je t'ai vu un peu plus tôt alors que je rentrais, avec le Général... Je pensais qu'il serait avec toi. Et visiblement, je me trompais. » tu sens de l'insistance ; une sorte d'envie de te voir. A-t-il quelque chose à me communiquer personnellement ? quelque chose d'urgent ?Tu repenses à l'hôpital et à la mise en garde de cette forme à la fenêtre : s'est-il passé quelque chose qu'il n'ose mentionner devant Hawkeye ? Non, il s'y serait pris autrement. Et il prétend que « tout va bien ».
Pour autant, tu ne sais pas pourquoi, mais tu n'es pas serein. Non, vraiment, il y a une atmosphère étrange. Quel est le but de sa visite ? Il n'est pas du genre à tourner autour du pot, alors que là... on a l'impression d'une séance de flicage, ni plus ni moins.
« Je l'ai déposé chez lui après la soirée un peu protocolaire où nous étions avant de rentrer ici. Tu étais de sortie également, à ce que je vois ? Avec le docteur Fletcher ? J'ignorais qu'il se passait quelque chose en ville dans le même temps... En tout cas, j'espère que ça t'a plu ? » ... avec Fletcher ? comment ça avec Fletcher ? En voilà une nouvelle qu'elle est bonne. Tu hausses un sourcil.Se pourrait-il qu'il entretienne une amourette avec le médecin ? autant dire que tu en tombes des nues. Et le pire dans cette annonce, si elle se révèle être celle que tu penses, c'est que ton Capitaine est de mèche. Ou bien, peut-être s'agit-il d'une sortie entre amis ? La chose certaine, c'est que tu vas pouvoir bien l'embêter avec ça, et, indirectement, ça te plaît.
Décidément, vous allez de surprise en surprise ce soir.
Riza sort un peu plus et tu glisses un poil sur le côté, de manière à essayer de jeter un coup d'oeil fugace dans la petite ouverture entre le bâti et la porte : c'est trop étroit, tu n'entrevois même pas un bout de peau de ce cher Corwin. Et puis, il faut dire que tu viens de percevoir le petit geste de ton Capitaine et que tu sais mieux que quiconque qu'il vaut mieux... ne pas la contrarier.
Ta curiosité te perdra un jour, Mustang, tu verras.
Mâchoire toujours serrée, tu te penches néanmoins légèrement en avant afin d'exercer une nouvelle pression sur ce genou qui te fait souffrir le martyr.Quand est-ce que ça va s'arrêter ? on ne t'a jamais autant amoché, et encore moins, mis autant au pied du mur. Quelle humiliation pour le Grand et Prodigieux Flame Alchemist. Pourquoi n'es-tu simplement pas resté assis dans le canapé, espèce d'idiot ? au pire des cas, vu comme la porte est ouverte, il n'aurait pas pu te voir. Forcément, là, maintenant, rester debout te semble relever du miracle. Il faut dire que tu te déplaçais avec l'aide d'Hawkeye en arrivant, il ne fallait pas s'attendre à ce que ça s'améliore en un claquement de doigts. Non, la vérité, c'est que tu as oublié de prendre ton antalgique, trop concentré à t'apprêter en fin d'après-midi, mais ça, tu ne le soupçonnes pas dans l'immédiat. Tu es fort Mustang, mais tu ne restes qu'un Homme.
Penché en avant comme tu l'es... ... tu ne te rends pas compte de suite... ... que quelque chose est sur le point de s'échapper... ... de ta poche.
Ta montre.
Enfin, en fait, lorsque tu t'en rends compte, tes yeux s'arrondissent et c'est en croyant te décoller du mur et la rattraper — cause perdue car elle était déjà en pleine descente — que tu bascules officiellementen avant : la montre touche le sol en premier — émettant un bruit sourd métallique — et roule un peu plus loin, tandis qu'une sorte de bruit lourd résonne par la suite : tu n'es pas bien épais lorsque l'on te voit dans tes habits, mais lorsque l'uniforme est ôté... on peut discerner une musculature qui va se révéler nécessaire sur l'instant.
Te voilà en planche, littéralement. Tu portes tout ton poids sur tes mains. Le réflexe parachute, vous connaissez ? Autant dire que tu douilles ta race, ton genou ayant claqué au sol, mais au moins ton visage est épargné.
Pas besoin d'un autre séjour à l'hôpital, tu as déjà assez donné.
Tes bras tremblent et tu as envie de hurler face à la douleur, mais tu dois te contenir. Si un soupir ou un cri t'a échappé en cours de route ? en fait, tu ne sais pas. Tes ongles agrippent au mieux le parquet, tandis que tu sues à grosses gouttes. Que va donc inventer Hawkeye pour justifier ce bruit et... où est ta montre ? Il faut que tu fasses redescendre la pression mon vieux, ou tu pourrais aussi faire rouvrir cette putain de plaie et il ne manquerait plus que ça.
Pour autant, tu n'oses pas bouger pour le moment, même si ça peut paraître ridicule. Mais tu vas lâcher, tu sais qu'à un moment ou un autre, tu vas lâcher.
« ... »
Où est le chien ? c'est pas qu'il serait entre le sol et toi au moins ? on dirait bien que... si. Mais qu'est-ce qu'il fout ? je vais le ratatiner s'il reste là.
« ... oust... allez, oust... ! »
Rha ! merde ! Un murmure étouffé et suppliant, tandis que tu sens que tu vas vraiment lâcher : qui veut un carpaccio de Black Hayate ?
La réponse de Corwin amène à confirmer la suspicion de Riza, même si elle arbore toujours un masque neutre, grandement aidée par la fatigue du moment ; les visites médicales ne se font pas le soir, jusqu'à preuve du contraire, et Corwin se démonterait complètement à la mention du docteur Fletcher. Là, il n'en est rien, et il n'en faut pas davantage pour que Riza bascule en mode méfiance absolue.
Un bruit métallique derrière elle la fait se raidir, et elle retient sa respiration quelques instants, le temps de guetter s'il y a un autre bruit qui pourrait attirer l'attention du visiteur, et elle ne tarde pas à entendre les bruits de pattes de Black Hayate qui se rapproche pour se mettre juste derrière la porte entrouverte, là où Mustang s'était réfugié quelques instants plus tôt. Se doutant que quelque chose se trame juste à ses côtés, la capitaine se penche vers l'intérieur de son hall d'entrée, avisant Mustang en train de faire la planche avec Black Hayate sous lui, puis le fusille du regard avant de lancer l'air de rien :
Black Hayate ! Arrête de jouer avec l'étagère.
Le chien gémit, mais reste parfaitement immobile sous Mustang, comprenant le danger de la situation, et la capitaine se redresse pour reporter son attention sur Corwin, reprenant avec un léger sourire :
Navrée, il est encore un peu jeune et j'ai dû le laisser seul pour la soirée...
Puis elle incline légèrement la tête et commence à revenir à l'intérieur de son logement en continuant :
En tout cas, je te remercie d'être passé, comme tu le vois tout va bien. Nous pourrons en discuter demain, si tu le souhaites, là je t'avoue qu'une bonne nuit de sommeil ne me fera pas de mal. Je te souhaite un bon retour et une bonne nuit, fais bien attention à toi.
Elle se recule un peu plus, fait un dernier signe de tête à Corwin avant de refermer la porte, reportant son attention sur Mustang qui fait la planche, et soufflant :
... On va dire que je n'ai rien vu ni rien entendu. Black Hayate, sors de là.
Le chien sort de sous Mustang et retourne près du canapé du salon, laissant sa maîtresse attraper Mustang de la force de ses bras avant de tenter de le redresser et de l'emmener au salon, grimaçant légèrement :
Il va falloir qu'on parle sérieusement, Roy. Il vient de se passer quelque chose d'étrange, mais d'abord, expliquez-moi comment vous avez pu vous retrouver à faire la planche derrière la porte d'entrée...
Le bruit attisa ses sens et pourtant, la réaction de Riza fit qu'il oublia le soupçon que ce soit Mustang.. Les chiens... Ces clébards.. Il ne les aimait pas. C'était bruyant à souhait.. Quoi que, plus agréable, mais juste d'un poil... Que les humains. Corwin se contenta de secouer de la tête pour l'excuser. Pour ce qu'il s'en fichait. Après quoi la jeune femme l'informait qu'il était tard et qu'elle avait besoin de repos. Décidément, ces humains, il ne leur fallait pas grand chose pour être fatigué. Un petit sourire en coin s'invita sur son visage, accentuant un peu cette cicatrice incomplète. Il ne pouvait donc pas insisté plus que ça donc il se reculait déjà tranquillement.
« Bien je ne dérangerais pas plus que cela. A demain »
L'homme se retournait déjà pour partir, saluant à peine de la main. C'était un peu raide.. Mais dans tout les cas.. Si Riza se risquait d'aller voir dans la rue, depuis sa fenêtre, elle ne verra personne sortir de l'immeuble. Comme si Corwin s'était volatilisé pour de bon.
..................................... HRP: Fin de l'intervention.
Mar 23 Avr - 15:17
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Roy Mustang
les bras m'en tombent
un silence sans fard
“ Le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité. ”
« ... On va dire que je n'ai rien vu ni rien entendu. mais enfin, ce n'est tout de même pas ma faute si— Black Hayate, sors de là. » elle aurait pu lui faire signe avant de déguerpir, il a failli connaître un funeste sort ! Une crêpe de Black Hayate, pas certain que ce soit le meilleur des desserts. Mais une fois que le chien s'écarte, tu peux lâcher pour de bon, te retrouvant à-même le sol.
Soupir de soulagement.
« Il va falloir qu'on parle sérieusement, Roy. Il vient de se passer quelque chose d'étrange, mais d'abord, expliquez-moi comment vous avez pu vous retrouver à faire la planche derrière la porte d'entrée... » « C'est— j'ai voulu rattraper ma montre. Laisse tomber, ça n'a plus d'importance à présent. » un tutoiement qui ne pointe pas souvent le bout de son nez, mais qui a le mérite d'exister. Tu lui pointes juste la montre en question du bout du doigt entre deux. « Je crois que j'ai oublié de prendre l'antalgique. » une demande voilée. Tu sais qu'elle risque de te fusiller du regard, mais tu préfères être honnête avec elle, quitte à subir une pléthore de remarques. De toute façon, un peu plus ou un peu moins, hum. Si elle a quelque chose à-même de calmer la douleur, tant mieux. Si à contrario elle n'a rien pour apaiser le feu qui brûle dans ce maudit genou, les heures à venir s'annoncent bien... chiantes. Tu en viens même à lâcher un soupir lorsque tes fesses retrouvent enfin le confort du canapé, laissant ta tête basculer en arrière et fermant les yeux. « Merci. » tu sais que tu peux te montrer capricieux avec elle, mais pour autant, jamais au grand jamais tu n'oublies la reconnaissance et le respect que tu lui dois : il faut rendre à César ce qui est à César.
Ta jambe s'allonge de tout son long en avant. Et tu gardes les yeux fermés, repensant à Corwin. L'hôpital. Non, attendons de voir ce quelle va dire.
« Une visite étrange. J'ignorais qu'il connaissait votre adresse. » un grain de jalousie ? allons, ne vous faites pas de fausses idées — si peuuuuu. Un air amusé point quelques secondes durant. « Et j'ignorais encore plus qu'il avait une liaison avec un membre du corps médical. » tu n'as jamais été doué pour retenir le nom des gens, il ne faut pas t'en vouloir — et pourtant, tu l'as bien en tête, le visage de ladite personne. Surprenant quand on connait l'énergumène, c'est qu'elle a du donner de sacrés coups pour parvenir percer sa carapace flegmatique : mais ce n'est pas pour autant que c'est une bonne nouvelle, non. Combien de fois on vous a fait comprendre qu'il ne faut surtout pas, au sein de l'armée, mêler travail et vie personnelle ? Tu redresses la tête, venant planter tes iris dans les siennes, le visage on ne peut plus sérieux. « ... ? » une nouvelle fois, tu sais que tu n'as pas vraiment besoin de verbaliser ta demande. Quelque chose la tourmente dans cette entrevue et tu aimerais qu'elle mette des mots sur l'urgence ressentie, qu'elle t'en fasse part.
Tu n'es pas chez toi, mais... « Et si vous preniez place ? tu te décales sur le côté du canapé, glissant sur ta gauche, histoire de lui laisser de la place. Parle-moi. » un nouveau tutoiement ainsi qu'un tapotement délicat sur l'assise lui font comprendre que tu veux réellement qu'elle s'installe à tes côtés. Vous avez bien des choses sur lesquelles échanger et tu souhaiterais vraiment avoir le fond de sa pensée.
Mustang finit par se laisser tomber une fois Black Hayate, avant de grimacer et de lui désigner sa montre du doigt, donnant ainsi l'explication à Riza de pourquoi il est en train de faire la planche : sa montre s'est échappée de sa poche, il a voulu la rattraper, et dans tout ça, il a oublié son antalgique. La jeune femme, restant de marbre, l'aide cependant à se relever pour l'entraîner sur le canapé avant d'aller lui attraper son antalgique et un verre d'eau, revenant au salon pour les lui tendre :
Prenez ça, ça vous fera du bien.
Elle ne peut s'empêcher de froncer les sourcils lorsqu'il mentionne le fait que Corwin connaisse son adresse, avant de sourire doucement quand il est question de son histoire avec le docteur Fletcher ; elle avait promis de garder le secret, mais au vu des circonstances, c'était la seule façon d'être sûre qu'il s'agissait bien de son ami et non de quelqu'un qui se faisait passer pour lui... Il va falloir qu'elle demande à Mustang de ne pas embêter Corwin avec ça, si tant est que ce soit possible.
C'est alors qu'elle croise son regard, et ses épaules se détendent sensiblement lorsqu'il se décale sur la gauche du canapé, l'invitant à venir prendre place à côté de lui et lui soufflant de vider son sac ; dans le huis-clos de l'appartement, elle sait qu'elle est en sécurité avec lui, que lui-même est en sûreté, elle peut donc se permettre de briser quelque peu sa carapace et de dire ce qu'elle a sur le cœur. Poussant un léger soupir, elle s'exécute, profitant d'être assise pour retirer ses chaussures et apprécier la liberté retrouvée, avant de souffler :
Déjà, promets-moi que tu laisseras Corwin tranquille avec cette histoire. Tant du fait que quelqu'un a tenté de se faire passer pour lui, et qu'il a une relation avec le docteur Fletcher.
Elle plante son regard dans celui de Mustang, guettant une réaction de sa part, puis enchaîne :
Et je te confirme, du coup, que la personne qui vient de sonner n'est pas Corwin. Parce qu'il n'a pas réagi comme il aurait fallu dès que j'ai mentionné le docteur Fletcher. Quelqu'un s'est fait passer pour lui, et j'ignore pourquoi il est venu spécialement ce soir, chez moi. Même si je me doute qu'il puisse connaître mon adresse, comme elle est au quartier général comme pour tous les autres agents de l'armée, qu'il vienne précisément ce soir, à cette heure, n'est pas normal.
Pour une fois, elle laisse transparaître une légère inquiétude ; il va falloir qu'ils prennent des dispositions, que Corwin soit protégé d'une façon ou d'une autre, et, surtout, qu'ils soient tous prudents. Car si Corwin a pu être touché par l'usurpation d'identité, n'importe qui peut l'être, et sûrement pas pour de bonnes raisons. Ramenant ses jambes sur le canapé, elle reporte son attention sur la jambe de Mustang et reprend :
Tu me feras le plaisir de prendre soin de ta jambe le temps nécessaire. Je pense qu'on pourrait en avoir besoin prochainement, de tes deux jambes...
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