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Un peu d'alchimie [Hugh]
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Hugh Jamis
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Hugh Jamis
PRINTEMPS - 1916
•C'est silencieusement que Hugh buvait  son café en écoutant un Riffel qui semblait délivrer tout ce qu'il avait sur le cœur. Jamais, le mercenaire n'aurait imaginé qu'il en dise autant, mais il comprenait mieux le personnage qui se tenait devant lui. Une personne qui avait un certain retard social, mais rien d'irréparable si tant est que le gamin s'applique. Après tout, que l'on soit un humain ou un animal, si on ne sait pas s'adapter à son milieu, on ne pouvait que mourir. C'était une règle de vie cruelle, mais bien réelle.  Voila un peu son regard, Hugh finit par abaisser sa main qui tenait la tasse et inspira lentement l'air chaud et réconfortant de cet établissement.

• Je ne peux pas répondre à toutes tes interrogations. Mais ce qui est pas mal, c'est que tu es libre de choisir où tu veux aller, contrairement à beaucoup de gens ici.  Tu devrais choisir la voie qui te semble le plus approprié pour toi. Quant à tes lacunes, tu n'as qu'à les combler si tant est que tu reste curieux et attentif. On apprend beaucoup de choses en observant les gens et ce qui nous entour.


en tant que mercenaire l'observation était primordial pour comprendre le genre humain et ses subtilités. Un avantage qui pouvait donner la victoire en cas d'action. Terminant son café, le jeune homme leva la main pour en reprendre un second.

• Tu veux quelque chose d'autre ?  


C'était lui qui offrait après tout. Ce gamin lui plaisait bien dans un sens. Sûrement parce que tout les deux avaient connu la même situation.. Bien que... son orphelinat était toujours debout et qu'il n'y avait rien eu d'aussi obscure. C'est pourquoi il reprit un air plus grave en se frottant le menton. Sa jambe gauche remontant sur celle de droite.

•  Je comprends bien, l'orphelinat n'existe plus.. et il n'y a plus personne en vie sauf toi. Cela ressemble fortement  à une élimination pour cacher quelque chose d'important. C'est sûrement mieux que tu ne cherches pas à en savoir d'avantage. Parce que c'est sans doute pour cela que tu es encore en vie.


Parfois, il semblait bon de profité de cette erreur pour pouvoir vivre pleinement. Mais.. Si bien au contraire, on le réservait pour tout autre chose ? Cela aussi était possible mais Hugh ne voulait pas avancer cette hypothèse, pas sans la moindre preuve ou indice. Dans tout les cas, son homologue en avait vécu de belles... Il se raclât la gorge et fini par soupirer.

• Dans tout les cas, il y a forcement des articles qui doivent parler d'un tel incident.


On pouvait faire taire bien des gens, mais on ne pouvait pas faire disparaître un établissement  de ce type sans que cela ne se voit ou ne se sache. Peut être que Riffel y avait songé aussi et s'était donné les moyens d'y parvenir. En tout cas, devenir Alchimiste d'Etat serait un bon moyen d'avoir plus encore comme informations. Cependant, encore une fois, il ne le voyait pas devenir un tel personnage. On disait les Alchimistes d'Etats, dur et sans pitié.

• Tu es sûr que Alchimiste d'Etat c'est une bonne direction ? C'est sûr ça offre pas mal de confort, mais on dit ces gens là sans pitié et très puissants. Ils sont le bras armé du Généralissime.  


Autant dire que ça ne rigolait pas du tout. Son regard s'attardait sur celui de Riffel, le visage grave  et attentif, tandis que le barman arrivait avec sa commande.

•Tleilax•
Ven 8 Mar - 11:40
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Riffel Hotchkiss
∎ Messages : 156
∎ Date d'inscription : 06/07/2022
Riffel Hotchkiss
Riffel ne comprenait pas trop ce que voulait dire Hugh en lui disant qu’il était libre. Mais l’idée de suivre sa propre voie, il en avait une vague idée. C’était un peu ce que lui avait dit le général Hawat. Une fois à la capitale, il pouvait faire comme il le voulait. Il avait des papiers, donc à présent, il existait aux yeux de la société. Mais si être libre, c’est être reconnu comme vivant, tous l’étaient.

-        Tout le monde est libre. Je me trompe ? Pourquoi ces gens ne seraient pas libre ?

Il fut stoppé dans son enchainement de questions par une autre question de son camarade. Voulait-il autre chose ? Il réfléchit un moment. Que pouvait-il bien vouloir ? Lui qu’il avait appris à vivre avec le strict minimum. Ne pouvant répondre tout de suite à cette question, il continua d’écouter le jeune homme installé en face de lui. Mais sa tirade plongea à nous Riffel en pleine réflexion.

Une élimination. Il n’avait pas pensé à utiliser ce mot. Mais il allait bien à la situation. Et pour cacher quelque chose d’important ? Mais quoi ?


-        C’est dans les archives de l’armée…

Commença Riffel en se remémorant le plus de choses qu’il pouvait se souvenir.

-        C’est comme ça que le général Hawat a trouvé mon identité… Et…

Il se souvenait de ce qu’il avait lu sur lui. Il aurait pu choisir d’aller à l’encontre de ce que l’orphelinat lui préparait, mais il avait choisi de suivre la voie. Pour quelle raison déjà ? Tant de choses s’étaient passées et il ne retrouvait plus le fil conducteur de ses choix. Il suivait le chemin qu'il avait décidé de suivre, mais doutait à chacun de ses pas.

-        Si… Si je quitte l’armée… Est-ce que je pourrais vivre à un endroit sans craindre que ceux qui m’entourent ne soient tués ?

Il se souvenait de son patron quand il était dans l’Ouest. Il n’y était resté qu’un an. Il n’était pas un homme bon, mais ne méritait pas d’être tué ainsi pour autant. Au moins, pendant cette année, il avait eu un toit solide sans craindre les tempêtes de sables et autres animaux sauvages. Certes, il y avait bien les deux chiens qui l’empêchaient de sortir de sa chambre quand il ne travaillait pas à l’atelier, mais c’était gérable.

Riffel était perdu dans ses réflexions quand le barman apporta un nouveau café à Hugh.


-        Je peux avoir une mousse au chocolat s’il vous plait ?

Une fois le barman repartit, Riffel avait enfin remis de l’ordre dans son esprit. Il prit donc le temps d’expliquer les choses à son nouvel ami.

-        Il ne faut pas croire tout ce qu’on raconte. Les alchimiste d’Etat ne sont pas des monstres.

Il avait en tête le colonel Griffin, alchimiste de glace. Il pouvait paraitre froid, mais il était attentionné. Riffel se souvenait de la sensation de la main du Frozen dans ses cheveux, et de ses bras musclés quand il l’avait tiré de la baignoire. A ces souvenirs, ses joues s’empourprèrent.

-        Par exemple, le colonel Griffin est très gentil… C’est vrai que son alchimie est faite pour le combat. Pas la mienne. Mais je pourrais élaborer des médicaments pour les soigner quand ils rentrent blessés. Et si je quitte l’armée, je ne pourrais plus l’aider…

Finalement, il passa sur le sentiment de sécurité qu’il éprouvait au sein de l’armée, du fait qu’il n’avait plus à se soucier ni du lieu où dormir, ni de la nourriture, ni des vêtements. Sans compter que lorsqu’il serait alchimiste d’Etat il aurait accès à beaucoup de documents. Finalement, ce qui lui tenait à cœur, était d’aider ce petit colonel. Même si, au fond de lui, se doutait qu’il ne serait, pour ce colonel, jamais rien de plus qu’un soldat parmi les autres, Riffel avait décider qu’il serait là pour lui. Il espérait un jour le voir sourire.

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Un peu d'alchimie [Hugh] - Page 2 Ban10
Lun 11 Mar - 14:31
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Hugh Jamis
∎ Messages : 73
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Hugh Jamis
PRINTEMPS - 1916
•Prenant sa nouvelle boissson Hugh se disait que son homologue était n moulin à parole.. Il faudra qu'il le souligne auprès du Général, enfin, peut-être. Le bar commençait à se remplir progressivement sans que l'on ne semble s'intéresser à eux le moins du monde. Le mercenaire bu une petite gorgée de sa tasse.

• Ce que j'entends par liberté, c'est que beaucoup de gens ne savent pas ce qu'ils veulent faire plus tard, donc beaucoup reprennent les affaires de leurs parents, s'ils ont cette chance, d'autres doivent trouver leur voie, seuls.


Le terme liberté était quand même particulier quand on savait qu'on vivait néanmoins dans un état plutôt totalitaire. Avant, Hugh en avait que faire et faisait simplement son petit bonhomme de chemin. Cependant, ce n'était plus trop le cas depuis qu'il avait intégré le groupe des séparatistes. A présent, le jeune homme avait un but particulier et noble. Il n'avait pas à en rougir, car il avait confiance en ses actes. Sinon, il entendait déjà son père l'attendre dans l'au de là pour lui tirer les oreilles, si toutefois un endroit pareil existait bien. Jamis n'était pas du tout un croyant, il n'avait jamais aimé entrer dans une église ou un quelconque bâtiment qui pouvait y ressembler. Un sourire un peu désabusé vint s'afficher sur la face de notre mercenaire en entendant alors Riffel parler de vivre sans souci que ce soit pour lui ou les autres.

• C''est à toi de savoir ce que tu veux faire de ta vie. Te cacher ne réglera pas ton problème en fait. Donc, s'il y a bien un truc qui rode autour de toi, faudrait sûrement l'analyser et régler ça.


Du moins c'est de cette façon que Hugh réagirait s'il avait ce genre d'ennui. Donc ça aussi il allait devoir le soumettre au Général plus tard. Se reposant contre le dossier de sa chaise, son regard s'attarda sur sa tasse puis son homologue.

• Te laisses juste aps faire. Les gens sont peu être gentils avec toi, mais tu devrais apprendre à savoir ce que toi tu veux, sinon tu vas finir manipulé.


C'était sûrement le meilleur conseil qu'il pouvait lui offrir. Après tout entre orphelin, ça devait se soutenir un peu. On ne lui a jamais demandé d'être son baby sitter ou bien de ne rien avoir à faire de lui. Encore moins de le retenir. Donc, Hugh se contentait d'être lui-même. C'était selon lui la meilleur méthode pour établir une situation de confiance. Chose qui paraissait parfaitement fonctionné avec Riffel.  Glissant un regard sur l'horloge, l'heure tournait vite. Bientôt, il allait devoir sortir et chercher à manger et se reposer. Cela lui permettra aussi de commencer son rapport. Il n'avait rien pour retenir vraiment son homologue encore plus longtemps. Il vida sa tasse dans le gosier et sortait déjà son porte monnaie pour payer l'addition. Si Riffel n'avait plus de question, il le laisserait en paix. Après tout, il devait sûrement avoir d'autre chose à faire que de lui parler, alors qu'ils se connaissaient peu voir.. pas.

•Tleilax•
Mar 12 Mar - 12:25
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Si Riffel parlait autant, c’était parce qu’il avait, d’une part, prit un peu confiance en lui et avait fini par s’habituer, un peu, à la ville ; mais aussi parce qu’il avait confiance en Hugh. Il y avait un il-ne-savait-quoi qui le faisait se sentir proche du jeune homme.

Sa mousse au chocolat arriva et alors qu’il la dégustait, il écoutait les explications et conseils que Hugh lui prodiguait. Riffel n’avait pas de parents, mais deux figures paternelles. Devait-il prendre en charge un orphelinat ou retourner vagabonder dans le désert ? Pour la première option, il ne savait pas comment s’y prendre. Quant à la seconde, le général Hawat lui avait fait comprendre que ce n’était pas une façon descente de vivre. Il ne pouvait donc suivre aucun modèle. Enfin si, il avait bien un modèle : le colonel Griffin. Et en plus, Riffel était aussi alchimiste. Il pourrait donc devenir alchimiste d’Etat, comme le Frozen. Une nouvelle fois, ses réflexions le faisaient aboutir à l’examen d’alchimiste d’Etat.

La volonté revenait sur la table encore une fois. Hugh n’était pas le premier à lui dire qu’il avait le choix de choisir ce qu’il voulait. Mais là encore, son désir le plus cher n’était pas réalisable. Même s’il comprenait que son enfance n’avait pas été « normale » selon les critères sociétaux qu’on lui inculquait à présent, il voulait retourner à cette époque. C’était son désir le plus profond. A défaut, tout lui irait du moment qu’il ne causait pas la mort d’autrui par sa seule présence en un lieu. Et quant à analyser et régler le truc qui rodait autour de lui, Riffel y avait déjà songé. Mais il manquait d’information. Leur nombre et le but réel lui échappait totalement. Resté caché au sein de l’armée était bien plus confortable.

Riffel avait fini sa mousse quand Hugh arriva à sa mise en garde. Manipulé ? Riffel ne voulait pas continuer de paraitre pour un idiot. Il essaya donc de trouver le sens par lui-même. Lorsqu’il soigne des patients, il lui arrive de manipuler leur corps. En d’autre termes, de faire faire des mouvements que les patients ne feraient pas naturellement à ce moment précis. Cette image, couplé à la volonté rappelée par Hugh, Riffel cru comprendre. Machinalement il posa ses mains sur ses épaules, se servant de ces bras comme d’un mini bouclier.


-             Je… Je peux vraiment dire non quand je ne veux pas ?

Riffel constata que son nouvel ami préparait déjà son départ. Il savait bien qu’ils ne pourraient pas discuter éternellement. Mais les séparations étaient toujours quelque peu douloureuses pour lui, surtout quand il se sentait bien avec la personne. Et puis, il avait encore des choses à lui demander. Comme si mercenaire était aussi le travail de ses parents. Où comme arrivait-il à se débrouiller au milieux des gens ? Il avait encore tant à apprendre, et se disait que lui, pourrait les lui apprendre.

-             Nous nous reverrons ?

Il attendait la réponse. Ses grands yeux gris fixés sur le jeune homme installé en face de lui. Il était dans l’espoir d’une réponse positive.

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Un peu d'alchimie [Hugh] - Page 2 Ban10
Mer 13 Mar - 10:50
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Hugh Jamis
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Hugh Jamis
PRINTEMPS - 1916
•S'étant redresser pour remettre au mieux son manteau qu'il n'avait pas quitté une seconde depuis qu'il avait quitté son hôtel, Hugh s'apprêtait donc à payer quand une question des plus étranges quitta la bouche de Riffel. Notre mercenaire ne pouvait pas vraiment en déduire quelque chose, il n'était pas médecin et pas spécialement psychologue, ça, il le laissait à plus cérébral que sa personne. Cependant, il se contenta de hocher un peu de la tête en haussant brièvement des épaules avant de répliquer sur un ton neutre, qui résonnait avec l'évidence. Du moins à ses yeux.

•  C'est la base pour ne pas se faire avoir.  


Il paya enfin et rajusta le manteau au niveau du col pour qu'il remonte bien au dessus de son menton. Une manie pour ne pas trop se dévoiler face aux regards des gens. Une méfiance parfaitement compréhensible quand on savait sa condition. Non pas qu'il était mercenaire, mais surtout plus ou moins rechercher. Il jouissait toutefois d'une certaine liberté, car la police semblait très indécise à son sujet. Hugh n'était pas encore très connu, même sur ses propres terre dans le sud. Son nom se faisait petit à petit et cela lui allait fort bien. C'est perplexe qu'il reporta son attention sur son homologue du même âge.. Ses pupilles durent  s'incliner un peu pour contempler son visage..  Se revoir ? Notre mercenaire ne savait pas si c'était forcement une bonne chose et puis... Il n'était pas voué à rester forcement dans le coin.

• Je ne sais pas. Peu être que nous nous recroiserons, mais je ne suis pas du genre à rester bien longtemps au même endroit. Prends soin de toi d'ici là.  


Il s'en allait déjà en levant un peu la main pour dire au revoir, puis il s'éloignait dans la rue un peu plus fréquentée avant de totalement disparaître dans la foule. Avec tout cela, notre Jamais avait dans l'idée de se rendre à sa chambre pour nettoyer son fusil dans un premier temps, puis de faire un rapport envers le Général Armstrong. Il n'était pas question de regagner le nord pour le moment. Surtout avec le froid qu'il y avait... Mais surtout, Hugh pensait que c'était plus simple qu'il passe par message.  Marchant tranquillement tout en veillant à être nullement aperçu, il rentra dans l'hôtel et s'engagea dans sa chambre. Ce n'est que là, qu'il défit son manteau, avant de se laisser aller quelques minutes dans son lit. Ça faisait un bien fou... Restant ainsi un moment, il repensait à cette bien étrange rencontre et se frotta un peu le visage pour chasser cette lassitude naissante. Aller.. Au boulot mon vieux ! C'est péniblement qu'il se mit en position assise, attrapant une feuille et un stylo qu'il conservait précieusement dans ses affaires, le jeune homme s'appliqua à faire ce rapport... S'il se débrouillait bien, il posterait tout cela demain matin à la première heure. Ainsi, il sera certain qu'elle l'aurait au plus vite..


•Tleilax•
Sam 16 Mar - 17:37
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