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Un peu d'alchimie [Hugh]
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Riffel Hotchkiss
∎ Messages : 156
∎ Date d'inscription : 06/07/2022
Riffel Hotchkiss
Depuis quelque temps, le soleil éclairait le dortoir au réveil des jeunes recrues qui l’occupaient. Mais ce matin, Riffel avait le cœur léger. Non pas qu’il avait oublié la soirée du bal populaire, mais parce qu’il avait un jour entier de congé. Ce qui n’était plus arrivé depuis un moment. Et surtout, parce que le printemps était enfin là. Et qui dit printemps, dit éveil de la nature, sol riche en nutriment, ressources en eau enrichie. Bref, le rêve pour un botaniste, ou pour un alchimiste agissant sur les plantes.

Comme à chaque fois qu’il avait du temps libre, le jeune homme allait se promener au parc. Aujourd’hui, il en profitera pour s’entrainer un peu. Il prit donc un petit déjeuner plutôt copieux avant de filer en cuisine les débarrasser du supplément du jour qui ne pourrait pas souffrir d’attendre le lendemain. Il était un estomac sur pattes ? Non, juste un alchimiste.

Son butin dans un sac, Riffel fit un léger crocher au laboratoire de l’hôpital militaire avant de sortir et prendre la direction du parc. En chemin, il ‘arrêta dans une petite superette pour compléter ses provisions et matériels. Ainsi chargé, il put enfin se rendre dans son petit coin secret niché au cœur du parc. Ce coin secret, outre le fait de le fournir en ingrédients de premier ordre pour élaborer, à la barbe de sa supérieure, ou du moins Riffel pense être discret, des petits remèdes, lui servait de lieu d’entrainement. Oui, car pour ceux qui l’ignorent encore, le parc est un endroit idéal pour son alchimie basée, justement, sur les végétaux. Cette alchimie plutôt complexe, est, selon le cercle utilisé et les conditions utilisées, plus ou moins énergivore. D’où sa très grande provision avant de commencer l’entrainement.

Dans le parc, Riffel avait pris soin de choisir un emplacement à l’abri du tout-venant. Mais pas n’importe où non plus. Il devait y avoir une source d’eau accessible. Il avait également choisi un coin où la faune était particulièrement active. Ce dernier point était un signe que la terre était riche en nutriments. Evidemment qu’il pouvait exercer son alchimie avec des sols plus pauvres, mais c’était plus épuisant. Alors quand on avait la chance d’avoir des conditions aussi favorables pour s’entrainer, on ne s’amusait pas à se compliquer la tâche.

Une fois l’emplacement rejoint, car ce n’était pas la première fois que le jeune homme s’y rendait, il commença par étoffer les buissons pour se cacher un peu plus des passants. Pour qui était attentif, on pouvait voir que quelques buissons avaient eu, subitement, une légère croissance et un supplément de feuilles. Il était également aisé de se cacher à l’intérieur de sorte à n’être vu d’aucun des deux côtés tant le buisson avait été étoffé. Du côté ou se trouvait Riffel, une petite extension d’un ruisseau passait par là. Ce n’était que la largeur d’une grosse branche, mais largement suffisant pour le jeune alchimiste.

A l’abri des regards, Riffel travailla la terre avec un petit râteau. De sorte que la terre soit plus fraiche. Il planta quelques graines en rangées régulières avant de passer au cœur du problème. Un éclair bleu transperça les feuillages et certaines des graines fraichement plantés se retrouvèrent en plantes prêtes à être cueilli. Riffel commença justement sa ceuillette.

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Un peu d'alchimie [Hugh] Ban10
Mer 10 Jan - 17:15
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Hugh Jamis
∎ Messages : 73
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∎ Fonction : Mercenaire
Hugh Jamis
Printemps - 1916
•Il y avait quelques jours déjà que Hugh avait gagné Central. Dans un premier temps, il n'avait pas été des plus serein en sachant que la dernière fois qu'il était venu ici, c'était pour libérer un certain dénommé Vadim. Cependant, personne n'avait pu voir son visage, ce qui était en soi, une aubaine mais tout de même. Notre jeune mercenaire préférait rester des plus prudents.  Il avait encore la lettre du Général sur lui, lui demandant de prendre connaissance d'un certain Riffel Hotchkiss... Il n'avait aucune photo de cette personne, mais il avait au moins une adresse ainsi que le lieu de travail. Évidemment, rien de bien évident... Comme si un mercenaire comme lui pouvait se sentir comme un poisson dans l'eau en allant dans un endroit garni de militaire. Mais trêve d'ironie, le jeune Jamis avait un travail à remplir et il le ferait. C'est pourquoi il ne perdit pas de temps en se rendant à l’hôpital, histoire de pouvoir repérer sa cible. Il ne mit pas longtemps à se mettre l'une des secrétaires de l’accueille pour confirmer les horaires de  Riffel et c'est en remerciant la jeune femme qu'il se contenta de sortir pour s'asseoir sur un banc.. Attendre pour enfin avoir un visuel de la cible, rien de plus commun dans son métier, mais rien de plus barbant aussi.  C'est donc de cette manière qu'il comprit qu'il avait affaire à un type plus jeune que lui. Du moins à vu de pif.. Plus petit aussi.. Cela le surprit un peu, mais il garda ça pour sa propre personne.

Hors donc, Riffel fut suivit pendant bien deux ou trois jours encore et visiblement, ce dernier n'avait rien remarqué. A moins que Hugh ne se trompait à ce sujet. Dans tout les cas, ce dernier attendait le bon moment pour l'abordé. Ce n'était pas comme si, il devait juste prendre son fusil et le descendre ou l'arrêter pour une prime. Non, là il devait jouer sur le côté social. Une chose qu'il n'avait encore jamais vraiment pratiqué. Notre Mercenaire n'était pas toujours des plus manipulateurs en fait. Ce jour là, donc, il ne faisait pas forcement très chaud pour Jamis, mais au moins, il ne faisait pas un froid humide comme dans le nord. Son fusil était resté à l'hotel, caché sous le lit pour éviter de trop attiré l’œil. Cependant, il portait son manteau noir et rouge, le col bien relevé pour ne pas trop souffrir du frais.  Ses cheveux longs et noir étaient fixé par une attache, révélant des oreilles un peu rougit par le vent du printemps. Il semblait parfaitement clair que notre gamin n'était pas un natif du coin.  Le dos collé contre le mur, il paraissait attendre quelqu'un... Voila bien dix bonnes minutes qu'il était ici, les mains dans les poches de son manteau, lorsque enfin, la cible se présenta à ses pupilles. Elle prenait la direction du parc. En lui laissant un peu d'avance, hugh finit par lui enjoindre le pas, non sans flâné un peu, comme le ferait n'importe qui, quand on se rendait dans un parc. Une fois sur place, il se contenta de prendre une autre direction, non sans veiller à ne jamais perdre de vu Riffel. Ce dernier n'avait pas non plus un comportement des plus naturelles. Mais qu'est ce qu'il était en train de faire au juste.. Et c'était quoi tout ce qu'il avait sur lui ?.. de la bouffe ? …

Intrigué, Hugh se planqua dans les buissons et ne voyait donc que le gamin de dos, jusqu'à ce qu'une étincelle bleu ne survienne ainsi qu'un son très caractéristique. De l'alchimie.. Voila ce que c'était.  Lentement et en silence, le mercenaire se plaça dans le dos de Riffel. Il était accroupie à sa hauteur.. les mains toujours dans les poches.

• Ce n'est pas bien de modifier la flore d'un parc....Je parie même que c'est illégal.  


le ton était neutre pour la peine et un peu moqueur si on tendait bien l'oreille. Toujours accroupit, il attendait une réaction de la part du gamin. Ce dernier n'avait vraiment rien d'un militaire, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne devrait pas se méfier. Cependant, son instinct lui disait d'être détendu et patient. Hugh n'avait pas la posture d'une personne agressive.. Juste un passant très intrigué par ce qu'il venait de voir.

• C'est ça alors ? L'alchimie ?



•Tleilax•
Mer 17 Jan - 11:25
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Riffel Hotchkiss
∎ Messages : 156
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Riffel Hotchkiss
Riffel était tellement concentré dans sa tâche qu’il n’avait pas senti la présence du jeune homme. Il n’était pas non plus sur ses gardes, car il se pensait en sécurité. Derrière ces buissons, à l’abri des regards des autres, qui aurait pu se douter ce qu’il se tramait ? En dehors d’un petit curieux. Petit ? Il fallait le dire vite.

La voix, plus que les paroles prononcées, le fit sursauter au point qu’il se retrouva sur son séan. Même si son interlocuteur était accroupi, ainsi à terre, le nain de jardin se trouvait bien petit face au jeune homme. Dans un premier temps, Riffel se contenta de hocher la tête. Il ne savait pas à qui il avait à faire. Un curieux, c’est certain. Car il n’était pas là avant qu’il ne s’installe. Il avait donc attendu qu’il s’installe pour l’épier ? Ou… Riffel se releva doucement. Mais en le faisant, il apposa ses mains gantées sur le sol et des racines virent encercler les chevilles du nouveau venu. Il les serra suffisamment pour qu’il ne puisse pas bouger les pieds, mais sans pour autant lui faire mal.

Une fois cela fait, le jeune homme à la bouille de gamin s’éloigna un peu. Pas de beaucoup. Il voulait pouvoir continuer de parler avec l’intrus sans que l’on puisse l’entendre de l’autre côté des buissons. Mais il voulait se tenir hors d’atteinte de cet individu. Il pourrait mal réagir au fait de se retrouver les pieds attachés par des racines.


-        Que me voulez-vous ?

Riffel était sur ses gardes. Même s’il ne paraissait pas menaçant, le jeune homme aux cheveux longs l’avait quand même épié. Et en regardant de plus près, il l’avait déjà croisé plus d’une fois. Mais où ? En dehors de quelques lieux où il ne le voyait pas l’avoir croisé, Riffel fréquentait les dortoirs militaires et l’hôpital militaire. Il pouvait très bien être un militaire en permission, ou en mission, qui ferait un rapport sur lui et son alchimie.

-        J’ai déjà dit au général Hawat que je tenterai l’examen. Je m’y tiendrais. Ce n’était pas utile de venir vérifier.

Oui, c’était bien ce qu’il avait laissé entendre au général de la faction sud lorsqu’il l’avait rencontré. Il tentera l’examen après s’être laisser convaincre, certes un peu trop facilement, que son alchimie sera utile à l’armée. Et puis de toute façon, que pouvait-il bien faire d’autre ? Quitter l’armée et errer comme le dénommé Alex qu’il avait rencontré en arrivant à Central ? Il ignorait que Alex était un faux nom et que le type, fort aimable soit dit en passant, était un fugitif dont la tête était mise à prix. Non, il ne pouvait pas survivre seul dans ce monde hostile. Il devait se fondre dans la population. Et pour en apprendre tous les codes, il avait besoin d’un cadre que seul l’armée pouvait lui fournir.

-        Le général n’a pas confiance en moi ?

Riffel n’était pas particulièrement menaçant, mais sur ses gardes. Même le plus inoffensif des animaux pouvait devenir imprévisible et dangereux s’il se sentait menacé. Il avait déjà tué dans ces conditions, et le temps d’un instant, on pouvait lire sur son visage qu’il avait déjà croisé la mort. Et que s’il le fallait, il pouvait recommencer. Mais Riffel ne voulait pas en arriver à de tels extrémité. Ce n’était pas une partie de plaisir que d’ôter la vie à quelqu’un.

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Un peu d'alchimie [Hugh] Ban10
Jeu 25 Jan - 17:26
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Hugh Jamis
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Hugh Jamis
PRINTEMPS - 1916
•Le moins que l'on puisse dire c'est que ce gamin pas plus grand que trois pommes, savait être des plus méfiants. Parce que Hugh ne s'était pas du tout attendu à avoir des espèces de racines qui le retiendraient par les pieds. Abaissant son regard sur ces dernière, il  dû à son tour, mettre une main en avant pour éviter de tomber, et tenta de se remettre debout, sans trop chanceler. Quand on mesurait un mètre quatre vingt deux, on n'avait pas le centre de gravité aussi bas que Riffel. Ce n'était pas une moquerie mais bel et bien un constat. C'est en soupirant qu'il entendit la question toute légitime du gamin.. D'après ce qu'il savait, ils avaient tout deux le même âge , mais visiblement pas le même genre de tempérament.  Qu'est ce qu'il lui voulait ? Pas grand chose... Enfin si, il avait une mission à son sujet, mais cela ne devait pas forcement être désagréable. D'une voix tranquille et sérieuse, notre garnement laissa entendre sa perplexité :

• Rien de particulier, j'étais juste intrigué de voir une personne accroupie, derrière des buissons, comme si on ne voulait pas être vu.  


Encore une fois, Jamis parlait avec sincérité, il n'avait aucune raison de mentir. En revanche ces liens commençaient à l'embêter un peu. C'est pourquoi il fit quand même une grimace... Alors que Riffel semblait poursuivre ses interrogations. Des mots que le jeune mercenaire ne comprenait pas toujours. Il n'avait aucune idée de l'identité de ce fameux Général Hawat.  Fronçant un peu des sourcils le jeune homme secoua pour finir de la tête.

• Je ne vois absolument pas de qui vous voulez parler.  Par contre, vous pourriez me libérer ? C'est un peu .. inconfortable pour discuter.


De plus, cela allait attirer l'attention des passants et ça, Hugh n'était pas trop enclin à y faire face. Déjà qu'il était un mercenaire... Mais en prime une personne rechercher. Il n'avait pas tellement envie de prendre ce genre de risque. Sachant qu'il n'avait même pas son arme avec lui. Toujours bien au chaud dans l'hôtel.  Son regard se portait donc sur Riffel qui faisait bien une bonne tête en moins par rapport à lui et releva un peu ses mains pour lui démontrer qu'il n'avait rien en sa possession. Il lui semblait évident que cet alchimiste en herbe n'avait pas l'esprit tranquille.

• Je ne pensais pas que j'avais l'aspect d'un militaire.. Surtout avec mes cheveux.


il avait un petit sourire désabusé sur la face, une façon pour lui de dédramatiser toute la scène. Avec sa longue chevelure, il était évident qu'il n'aurait pas franchit les portes de l'armée sans une bonne coupe de cheveux bien réglementaire. Son visage se fit un peu plus grave, comme s'il laissait le fil de ses pensés le perdre un peu. C'est vrai que pas mal d'orphelins rêvaient de devenir des militaires, afin de bien vivre et d'avoir un logement. Son destin l'avait amené à une situation bien différente, mais il ne le regrettait pas. Hugh avait eu la chance d'avoir un père et une sorte de grand mère...On lui avait appris à magner un fusil, à chasser, à pouvoir s'adapter dans ce monde. Que demander de plus ? Peut être de ne plus se retrouver trop seul ?  Une fois de plus il fit une petite grimace le concernant, attendant une réaction de la part de cet autre garçon, qui cachait bien son jeu.


•Tleilax•
Jeu 1 Fév - 20:22
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss


 

Riffel dévisagea le jeune homme devant lui.

-          C’est ça… Je ne voulais pas être vu. Est-ce mal ?

La question était elle aussi sincère. Comme s’il demandait si son comportant comportait une faute. Non, il le demandait vraiment. Il savait pourtant que sa culture était quelque peu illégale. C’était la raison pour laquelle il la faisait en cachette. Et si la saison était à présent propice, il ne voulait pas attendre pour confectionner ses petits remèdes. Il avait besoin de tester leur efficacité pour améliorer les formules. Même si ses tests étaient, eux aussi, effectués en secret. Du moins, le croyait-il. Il demandait à chacun des patients qui voulaient bien les tester de garder cela secret. Mais on n’était jamais à l’abri d’un ou deux qui en parle autour de lui, ou pis, au docteur Fletcher.

Mais la remarque du chevelu étonna Riffel. Il n’avait, effectivement, pas pensé au confort. En même temps, les liens étaient faits pour entraver, pas pour être confortables. Mais il devait quand même reconnaître que le jeune homme n’avait rien d’un militaire.


-          Je veux bien. Mais vous ne bougez pas de là où vous êtes.

Aussitôt que l’autre eut promis de ne pas bouger, Riffel appliqua à nouveau ses mains sur le sol et, après un éclair bleu, les racines s’enfoncèrent à nouveau dans la terre. Riffel, lui, restait à genoux sur l’herbe. Il semblait légèrement fatigué, comme s’il venait de terminer une séance de sport. Mais son sac de provision n’était pas loin de l’intrus. Et il ne souhaitait pas réduire la distance qui les séparait. Il pouvait encore attendre. Donc il attendrait.

-          …Discuter… ?

Parvient-il articuler après son effort. On pouvait imaginer qu’il avait voulu dire «  De quoi voulez-vous discuter ? » En réalité, il demandait la signification de ce mot. Il se souvenait que, lorsqu’il était à l’orphelinat, il ne devait pas « bavarder » avec ses frères et sœurs pendant les leçons. Mais jamais il n’avait entendu le mot de discuter. Même s’il l’avait déjà fait à de multiples occasions.
 



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Un peu d'alchimie [Hugh] Ban10
Lun 5 Fév - 12:33
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Hugh Jamis
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Hugh Jamis
PRINTEMPS - 1916
•Bien que sage, Hugh devait quand même reconnaître que cette rencontre ne se déroulait pas forcement comme il l'avait imaginé. Riffee devait avoir son âge et pourtant, ils semblaient très différents, même sans parler de la taille.  Il ne voulait pas être vu ? Oui, ça, notre mercenaire l'avait bien compris et il resta un peu perplexe. Parce que mine de rien, tout son comportement avait été des plus suspects. Mais soit, Hugh se contenta de hocher de la tête, tout en prenant garde de ne pas trop bouger les pieds. Le jeune  homme devait reconnaître que cet alchimiste était doué. Cependant, ce dernier accéda à sa petite requête non sans lui dire de ne pas bouger d'un pouce. En d'autre terme, de ne pas rompre cette distance de sécurité. Sur ce point, le mercenaire ne pouvait pas lui en vouloir et il lui apparaissait clair que ce gamin avait vécu de sacrés événements pour se montrer aussi méfiant. Les temps n'avaient rien de rassurant, encore moins depuis l'attentat du laboratoire. C'est du moins ce qu'avait pu lire Hugh quand il était encore dans le train en partance pour Central. Il n'y avait pas qu'aux frontières du pays que les choses devenaient complexes et ce n'était pas forcement pour lui plaire, bien que ça lui donnait au moins du boulot et donc, de quoi vivre.

• Très bien ,je ne bougerais pas si cela te permet d'être serein  


Cette fois ci, le mercenaire avait employé le tutoiement. C'était un peu plus naturel entre jeunes après tout et une façon de briser la glace. Libre à Riffel d'en faire autant ou pas.  Dans tout les cas, il préféra plonger les mains dans ses poches, simplement par ce qu'il avait un peu froid. Hugh était un frileux notoire, même si ici, le climat était un peu plus doux, il n'en restait pas moins humide.  Abaissant son regard sur celui dont il devait amasser le plus d'information, ce dernier paraissait perplexe quand au fait de discuter. C'est vrai qu'ils n'étaient que des inconnus l'un pour l'autre. Peu être qu'il devrait commencer par ça en fait.  Se raclant un peu la gorge pour avoir une voix plus clair, Hugh se présenta pour de bon.

• Je ne sais pas. A vrai dire c'est la première fois que je croise un alchimiste. Je m'appelle Hugh... Hugh Jamis...et toi ?


Encore une fois, il ne mentait absolument pas. Même si ce pays regorgeait d'alchimistes, ces derniers ne se montraient pas souvent. Du moins pas sous les yeux de notre jeune homme du sud aux allures de Xin. Il avait même tendance à plutôt rencontrer des hommes armées ou des militaires.. Il n'avait même jamais encore eut le loisir de croiser un Alchimiste d’État, du moins pas à sa connaissance. Un peu plus à l'aise, car libéré de ses entraves, Hugh se balançait un peu sur ses jambes, une façon comme une autre de se réchauffer un peu.  Même si le printemps s'annonçait, il n'était pas bon de croire que le froid n'était pas encore présent. Une fois encore, l'envie de retrouver l'ouest se faisait ressentir, et la vue d'une bonne boisson chaude ne serait pas de refus. Cependant, le travail n'attendait pas.. Bien qu'il se demandait encore ce que ce jeune homme avait pour attirer l'attention d'un Général.. Et pas des moindres, celle qui gérait le nord.. De ce qu'il savait, elle n'était pas très  partisane de l'alchimie, alors quoi ? Qu'est ce qu'il pouvait avoir d'intéressant ?.. Hugh ne le voyait même pas entrer dans l'armée en fait.

•Tleilax•
Sam 10 Fév - 12:16
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Riffel Hotchkiss
∎ Messages : 156
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Riffel Hotchkiss


Etre serein s’il restait à sa place, était un euphémisme. Mais le nom de cette figure de style était parfaitement inconnu du jeune homme. Et pour cause, les enseignements qu’il avait eu à l’orphelinat ne portaient pas sur ce genre d’inutilités. Il était bien plus primordial de savoir lire et écrire sans faute, de manière précise et concise. Bref, savoir rédiger des rapports. Mais cela, il ne le savait pas encore. N’étant pas grader, il n’en avait, pour le moment, pas l’utilité. Bien sûr, son enseignement comptait aussi les mathématiques rudimentaires, c’est-à-dire les quatre opérations de bases. Son appétence pour la matière lui avait octroyé quelques cours particuliers. Ces derniers avaient rapidement évolué sur la biologie et la chimie, puis les bases de la médecine. Et comme les loisirs, en dehors de quelques exercices physiques que Riffel esquivait au maximum, n’étaient pas autorisés dans cet orphelinat, le gamin avait pu apprendre pas mal de choses. Enseignement complété par sa formation d’alchimiste plus tard, surtout en biologie.

Au tutoiement, Riffel leva la tête vers son interlocuteur. Les yeux écarquillés. On lui avait répété au point de lui faire assimiler cette consigne à coup de fouet, qu’on ne tutoyait jamais un inconnu. A ce souvenir, il sentit comme une brûlure sur son dos. Puis il vérifia autour de lui. Personne. Pouvait-il tutoyer le jeune homme en face de lui à son tour ?

Riffel était encore au sol, il se redressa légèrement pour poser ses fesses sur ses talons. Ainsi installé, genoux contre terre, il était évident qu’il allait se relever avec un pantalon salit. Mais après tout, il n’était pas en tenue militaire. Il n’aurait pas, ou peu de réprimande cette fois. Et puis, il lavera aussitôt ses vêtements quand il rentrera au dortoir. Sans compter que ce ne sera pas la première fois qu’il salira ses vêtements civils. Et il n’avait jamais été réprimandé pour cela. Ce n’était certes, pas une raison pour en abuser. Mais la pratique de son alchimie pouvait le nécessiter. Et il n’allait pas se mettre en short pour cela. Il ne faisait pas encore assez chaud à Central. Il avait déjà investi dans une petite veste polaire afin de pouvoir rester au chaud tout en gardant une certaine liberté de mouvements.

Ainsi positionné, le dénommé Hugh était gigantesque. Les yeux rivés sur son interlocuteur, il ouvrit machinalement la bouche, marquant ainsi son étonnement et son incapacité à répondre tout de suite. Il fallait dire que, même s’il avait croisé beaucoup de monde ces derniers temps, les interactions sociales n’étaient pas son fort.


-             Al… Je… Je n’ai pas encore passé l’examen.

Il confondait encore le statut d’alchimiste et d’alchimiste d’Etat. Car tout n’était pas encore très clair dans son esprit. Il avait encore beaucoup à apprendre de cette vie en société. Mais ce qu’il voyait surtout à la présentation du jeune homme, c’était qu’en se présentant, il devrait le saluer comme il faut. C’est-à-dire, réduire la distance qui les séparaient. A cette idée, Riffel dégluti. Il prit le temps de se relever et s’épousseter les genoux.

-             Ri… Riffel… Hotchkiss.

Il s’avança vers Hugh en lui tendant la main pour le saluer. Mais sa main tremblait, tout comme ses jambes.

-             En… Enchanté.

Il n’était pas très rassuré, mais il respectait scrupuleusement ce qu’on lui avait appris. Même si ceux qui lui avaient enseigné ces règles de bien séance n’étaient pas avec lui en cet instant, il pouvait toujours avoir d’autres personnes pour le réprimander. Même debout, Hugh était bien plus grand que lui. En le regardant un peu, il était plutôt musclé. S’ils devaient se battre tous les deux, il n’aurait aucun mal à l’emporter sur Riffel.

-             … quel âge ?....

Il avait bredouillé quelque chose d’inaudible avant. Sans doute un « tu » ou un « vous », preuve qu’il n’était pas certain de l’attitude à adopter. Mais après tout, il semblait jeune malgré sa grande taille et sa force physique que l’on pouvait deviner. Et puis surtout, cette information lui donnerait l’indication s’il pouvait vraiment le tutoyer ou non.


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Un peu d'alchimie [Hugh] Ban10
Mer 14 Fév - 11:24
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Hugh Jamis
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Hugh Jamis
PRINTEMPS - 1916
•S'époussetant un peu la veste, Hugh  regardait toujours Riffel Ce dernier était au sol.. Pourquoi ça.. il ne pouvait le dire, mais il allait se salir à force. Tient pourquoi il lui parlait d'examen au juste ? Le gamin haussa les sourcils un peu perplexe face à cette étrange réponse. Il était ou non Alchimiste au juste ? D'après ce qu'il avait pu voir, il n'y avait pourtant aucun doute sur la question. Cette fois ci, ses sourcils se marquèrent vers le bas brièvement, alors que le jeune homme ne vienne finalement à se présenter, tout en se relevant non sans tendre une main plutôt indécise.  Par la barbe de son père, il lui faisait peu ou bien quoi ? Encore une fois très perplexe, Hugh lui serra la main, mais avec une fermeté tranquille. Une façon de rassurer et de montrer que tout allait bien de son côté. Puis il relâcha sa prise. Les contactes prolongés ce n'était pas trop son truc non plus.

• Enchanté, Riffel. Il faut un diplôme pour devenir Alchimiste ? Je ne pensais pas.  


Exprimant quand même le doute qu'il ressentait à ce sujet. Il n'avait jamais entendu parlé de ce genre de truc.  Quoi qu'il en soit, il était évident quand ce gars avait pas du tout l'air rassuré pour autant à son égard. Jamis soupira légèrement et se gratta un peu l'arrière du crâne.  

• J'ai 19 ans, mais je vais sur mes vingt ans.. et toi ? T'as pas l'air plus vieux en tout cas.  


A vu de pif, il lui donnerait bien dix sept an. Il avait beau être petit et gringalet, il y avait toujours le regard qui ne trompait pas vraiment les gens.  Mais, toutefois, Hugh pouvait se trompé.  Notre mercenaire lui répondait tranquillement histoire qu'il se reprenne à son aise. Il n'était pas là pour le terrorisé. Mais la situation lui faisait quand même  se posé des questions quand à l'intérêt de la Général pour ce type. Il n'avait rien d'un soldat ou d'un danger quelconque, même si le môme savait combien les apparences pouvaient être trompeuses, voir fatales. Mais quand même, il y avait une limite. Penchant un peu la tête sur le côté, Hugh laissa ses cheveux choir un peu sur son manteau.

• Je ne sais pas toi, mais je me les gèle un peu ici, sur place. Si t'as du temps à tuer, on peut aller dans un café ?  


Au moins, il ne pouvait pas faire plus conviviale que ça et puis Riffel pouvait très bien refuser, il ne le prendrait pas mal. L'important c'était qu'il se détende au lieu de penser que le monde allait l'avaler tout cru.  Toute à leur conversation, Hugh n'avait pas spécialement fait attention autour d'eux, mais il y avait peu de chance qu'ils attirent la moindre attention. Ils avaient simplement l'air de deux adolescents qui faisaient connaissance. C'était plus ou moins le cas après tout.  Le printemps semblait bien là, et les premières pousses  apparaissaient de ci de là, mais le vent frais, calmait bien vite les ardeurs. Alors pour un frileux comme notre mercenaire, il était hors de question de retirer ce manteau et secrètement, il espérait très fortement que Riffel accepte l'idée d'aller dans un café.  Quitte même à lui payer le coup, ça ne le dérangeait absolument pas.  Un peu plus loin, une vieille dame promenait son caniche et ce dernier  s'arrêtait à tout les banc pour se soulager. .. Il devait sans doute penser qu'ainsi, il y avait plus de bancs ? La petite vieille se contenta de passer sa route , quittant tranquillement le parc. Un garde faisait sa ronde et il s'attarda un temps sur les deux jeunes.

«  Eh vous deux, vous ne devriez pas être sur cette partie de la pelouse. Restez sur le chemin s'il vous plaît ou les zones prévues à cet effet. »

Hugh se retourna pour voir le garde et sourit en s'excusant et fit un petit signe a Riffel de le suivre sur le petit chemin sans faire d'histoire. Ce n'était pas la peine de s'embrouiller pour si peu.


•Tleilax•
Ven 16 Fév - 14:07
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Riffel Hotchkiss
∎ Messages : 156
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Riffel Hotchkiss
Lorsqu’il serra la main de Hugh, Riffel sentit la force du jeune homme. Non pas que ce dernier avait usé de force. Mais au travers d’une simple poignée de main, on pouvait sentir la puissance des muscles. Et ce gars-là, était musclé malgré sa fine corpulence. Ce qui renforça la méfiance de Riffel. S’il n’était pas militaire, il devait avoir une activité qui nécessitait de la force physique. Mais il le découvrirait plus tard.

-        Dans l’armée, il faut réussir l’examen d’alchimiste d’Etat pour pouvoir utiliser l’alchimie.

Au retour de question sur l’âge Riffel soupira. Il avait l’habitude qu’on le traite de gamin. On lui avait même dit que le fullmétal était plus grand que lui. Et que ce n’était pourtant pas difficile d’être plus grand que ce nabot hystérique.

-        19 ans. Au solstice de printemps de cette année…

Il en pouvait pas être plus précis. Il ne connaissait pas exactement sa date d’anniversaire. Mais à l’orphelinat, on fêtait les anniversaires lorsque la saison des tempêtes de sables s’arrêtait, soit au solstice de printemps.

-        Je ne sais pas quand il est cette année… Mais c’est quand la saison des tempêtes de sable se termine. C’est ma première année loin du sud… Euh… tu as pensés à la veste polaire ?

Il avait fini par opté pour le tutoiement. Ils avaient sensiblement le même âge. Et c’était assez rare pour le gamin pour ne pas saisir l’opportunité de se faire un ami, une sorte de frère, comme à l’orphelinat. Au moins, avec leur âge proche, il ne craignait pas d’être utilisé comme un objet. Il se détendait donc progressivement, mais cela se voyait malgré tout. En lui parlant de la polaire, il tira un peu sur la sienne pour lui montrer.

-        Ce n’est pas épais. Donc ça permet de bouger librement. Mais contre toute attente c’est super chaud. C’est la matière qui fait ça parait-il… Et… Je n’ai rien contre aller… dans un… café…

Il était quand même embêté. La première image qu’il eut fut d’entrer dans une tasse de café. Puis entrer dans un lieu où des filles à moitié dévêtues dansaient. Enfin, il eut l’image du bar où s’était déroulé le bal populaire.

-        Je ne suis pas très à l’aise au milieu de la foule… Mais, on peut tuer le temps ?

Il avait encore une fois prit une expression au pied de la lettre. Mais si on pouvait croire qu’il se fichait de la figure de son interlocuteur, sa question était pourtant posée avec sérieux et innocence.

Riffel ne fit pas attention à la vielle et à son chien. En revanche, l’interpellation du gardien le fit sursauté. Il ramassa en hâte ses affaires et retourna sur le chemin en présentant ses excuses, le dos légèrement vouté, comme craignant une sanction physique. Mais rien ne vint et le gardien poursuivit sa route.


-        Je crois que je suis repéré pour aujourd’hui.

Dit-il à Hugh en affichant un grand sourire gêné. Ce qui l’affectait le plus était de laisser son petit potager clandestin sans protection. Il n’avait plus qu’à espérer qu’il ne soit pas ravagé. Il avait quand même pu ramasser les plantes dont il avait besoin. Mais quand-même, il avait un pincement au cœur de laisser tout cela en plan.

Puis son sourire devint plus sincère et doux. Il pencha la tête légèrement sur le côté. Lorsqu’il souriait ainsi, avec ses cheveux fins encadrant son visage et son regard innocent, il pouvait passer pour une jeune fille ayant adopté un style à la garçonne.


-        On va se mettre au chaud ?

Avant de quitter définitivement le parc, Riffel marqua une pause pour ramasser une chenille qui trainait sur le chemin. Tout en la déposant dans l’herbe, il lui expliquait qu’elle allait se faire écraser si elle restait sur le chemin.

Au café, il choisit une table proche de la cheminée et commanda un chocolat chaud. Ainsi, les deux jeunes gens pouvaient se réchauffer.


-        Tu n’es pas d’origine de Central toi non plus. Tu viens d’où ? Et quel est ton travail ?

S’il y avait bien une chose que Riffel avait compris, c’était le concept d’origine, ou du moins en partie. Et que dans la société bâtie par les humains, tout le monde devait travailler pour manger. Et que tout se payait avec du papier et des ronds métalliques. En revanche, leur valeur restaient encore un mystère pour lui. Bien sûr qu’il savait compter, donner la somme exacte, rendre la monnaie ou récupérer la sienne. Mais savoir si un prix était juste, bas ou trop élevé, ça, il ne pouvait le dire.

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Un peu d'alchimie [Hugh] Ban10
Jeu 22 Fév - 11:15
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Hugh Jamis
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Hugh Jamis
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•Tout en rajustant son manteau, tandis que son homologue du même âge venait à lui révéler qu'il voulait devenir Alchimiste d'Etat.. En voilà une ambition. Cependant, quelque chose chiffonnait un peu le mercenaire. Observant un peu mieux la personne qui se tenait à ses côtés, il commençait à se dire qu'il n'était absolument pas fait pour ça. C'est sans doute ce que cherchait à déterminer le Général ? C'est du moins l'analyse que son esprit développait progressivement. Ses sourcils se froncèrent légèrement à cette réflexion et son menton s'inclina un peu vers le bas. Gardant les mains dans les poches pour se préserver du froid encore un peu trop ambiant, Hugh se contenta de répliquer :

• Nul besoin de diplôme pour être alchimiste, mais en effet, pour être dans l'armée c'est une autre paire de manche. C'est une drôle d'idée d'ailleurs d'en faire partie non ? Tu veux vraiment combattre des gens ?


Il le trouvait si mince et surtout, dans ses yeux on pouvait voir beaucoup de naïveté. Il n'avait pas l'apparence d'une personne décidé à entrer dans l'armée pour en découdre. Alors c'était quoi le vrai plan derrière tout ça ? Le gamin fit une moue  brièvement et se contenta de marcher avec Riffel qui parlait progressivement de son côté. De quoi lui parlait il au juste ? De polaire ?... Brièvement, Hugh se contempla de bas en haut. Non, il n'avait rien de tel. Bon, il avait ce manteau chaud, c'était déjà quelque chose. Alors il répondit d'un simple mouvement de tête en signifiant sa négation sur le sujet.

• Je n'ai que ce manteau chaud. Il me suffit bien en fait. Pour le café, je pensais à celui que j'ai pu voir dans une petite rue piétonne. Je n'aime pas les bain de foule non plus  


Histoire de le rassurer sur la question et puis ce n'était que pour boire un café après tout, pas pour faire un traquenard ou je ne sais quoi. Cependant, tout en marchant, le jeune mercenaire se demandait si son homologue allait lui dire pourquoi il avait tant envie d'être Alchimiste d’État. Ce n'était pas du tout une petite ambition. Une fois à l'intérieur du café, un sentiment de chaleur très agréable se manifestait pour Hugh qui défaisait déjà son manteau, avant d'aller prendre place à une table. Pour sa part, il réclama un café, notant le chocolat de Riffel. Une petite préférence pour le sucré on dirait. Étant du genre grand, notre mercenaire étendit un peu ses jambes pour les détendre, sans pour autant trop prendre ses aises. Il savait se tenir, malgré sa vie à l'orphelinat.

• C'est pascourant une personne qui n'a pas de date précise pour son anniversaire.  


Fit il remarqué en y repensant, lui même en avait une, alors qu'il n'avait pas le moindre indice sur sa famille génétique. Puis il reprit sur un ton plus sérieux par rapport à la question de Riffel. Le café en main, Hugh se réchauffait les doigts tranquillement.

• En ce moment je suis plutôt en recherche de travail, mais je suis un mercenaire.


Il ne savait faire que ça pour gagner sa vie, tout comme le lui avait appris son père. Il espérait néanmoins que ça ne fasse pas grincer des dents à Riffel. Ce genre de métier ne plaisait pas toujours... A juste titre. Cependant, notre Jamis pensait que mentir serait bien trop stupide.

•Tleilax•
Dim 25 Fév - 11:50
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel ne s’était pas attendu à cette question. Il ne savait pas comment y répondre. Et préféra garder le silence. Combattre des gens ? Non il les soignait… Oui mais ceux qu’il soignait combattait. Mais les gens… C’est qui les gens ? Il avait tant d’image d’individus qu’on ne pouvait pas qualifier d’exemplaires, que finalement, cela lui était peut-être égale. Ou pas. Il ne savait plus vraiment. Ce n’est qu’en entendant les mots « petite rue » qu’il sortit de ses pensées. Il n’était pas des plus rassuré à cette idée. Et il n’en menait pas large dans la rue en question. Mais, à sa grande surprise, le trajet se déroula s’en encombre.

Riffel replia ses jambes sous sa chaise. Il n’était pas particulièrement à l’aise, mais il n’était pas non plus particulièrement apeuré. En marchant à côté de Hugh, il avait ressenti quelque chose qu’il avait déjà ressenti. Il mit un certain temps à retrouver de quoi il s’agissait. Alex… l’homme qu’il avait rencontré dans les rue de Central à son arrivé. Il ignorait qu’il s’agissait d’un faux nom. En repensant à lui, il se dit qu’il avait bien mal réagit. S’il avait l’occasion de le croiser à nouveau, il s’excuserai. Il se promis alors de ne pas être aussi sauvage avec Hugh. Pour ne pas avoir de regret cette fois.


-        C’est que… C’était plus facile à l’orphelinat de regrouper nos anniversaires à la même période. On avait un gros gâteau, et on faisait des photos. On avait même un invité.

Cet invité venait en moyenne tous les trois mois. Riffel ignorait qu’il vérifiait les progrès des vingt enfants présents dans cet établissement. Mais il se souvenait qu’ils préparaient le gâteau tous ensemble. Les plus grands préparaient la base et faisait cuire dans le four à charbon, et les plus jeunes décoraient le gâteau. Riffel avait encore le goût de la crème pâtissière dans la bouche. Il ne pouvait pas s’empêcher de la gouter. Et voyant cela, une des grande s’était amusée à lui tartiner le visage de crème. A ces souvenir, Riffel afficha un grand sourire nostalgique.

-        C’était les deux jours où nous n’étudions pas. On préparait le gâteau la veille.

Il repensa aux photos. Ils faisaient des photos individuelles qu’ils ne revoyaient pas. Mais il y avait toujours une photo de groupe qu’ils plaçaient au salon trois mois après. Lorsque l’homme revenait. Il se demandait si les photos s’y trouvaient encore. Il n’avait pas pris soin de regarder cela la dernière fois. Puis son visage s’assombrit et Riffel porta son regard sur sa tasse qu’il tenait à deux mains.

-        En y repensant, les journées étaient rythmées comme à l’armée… On avait des heures pour étudier, manger, la toilette, dormir. On avait des leçons particulières les soir…

Riffel tressaillit en disant ces derniers mots, mais poursuivit quand même en essayant de masquer son trouble.

-        Les autres, faisaient des parties d’échecs, lisaient des livres de stratégie ou de biologie, ou courraient dans le jardin…

A aucun moment il n’avait employé le mot « jouer ». Riffel ignorait pourquoi il racontait tout cela à Hugh. Peut-être qu’il essayait de répondre à la question posée par Hugh un peu plus tôt.

-        Et… je dois avouer que j’ai encore un peu de mal avec tout ça. Le fait de payer avec du papier ou des ronds de métal. Les voitures aussi, c’est étrange… Et puis il y a les animaux sauvages dans les rues… Ils sont pires que ceux du désert !

Il ne parla pas de la chimère qu’il avait libérée en octobre dernier. Avouer qu’il était à l’origine de ce massacre était bien trop pour lui. Mais quand Hugh répondit à sa dernière question, Riffel leva les yeux vers lui.

-        Un… Un mercenaire… C’est une personne qui tue les autres, c’est ça ? Tu as déjà tué ? Pourquoi faire ça ? Pour du papier ? Si tu as besoin de papier, je peux t’en donner. Et si tu veux travailler en échange… alors… accompagne moi. Je dois récupérer des objets à l’orphelinat. Mais je ne suis pas douée pour me déplacer seul… Tu veux bien ?

Bien sûr, l’expédition ne serait pas pour tout de suite. Riffel devait demander des jours de congés pour s’y rendre. Et avec les derniers évènements, pourrait-il les obtenir ? Le gaz qui avait été rependu dans la ville quelques jours plus tôt faisait encore des victimes.

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Un peu d'alchimie [Hugh] Ban10
Lun 26 Fév - 10:31
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Hugh Jamis
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Hugh Jamis
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•Tout en tenant son café, hugh se contentait de rester clme et détendu vis a vis de Riffel .Ce dernier paraissait un peu plus à l'aise. Du moins c'est ce qu'il trouvait alors qu'il venait de parler plus ouvertement. Il lui révélait alors qu'il était un orphelin et comment il vivait à l'époque avec ses anciens camarades... Une période de vie que le jeune mercenaire connaissait parfaitement. Quoi que, il y avait aussi pas mal de différences. Pas seulement dans le fait que Jamis avait pu être adopté, mais surtout parce qu'il n'avait pas souvenir d'avoir fêter des anniversaire dans un jour commun. Chacun avait le sien. Ils avaient aussi des cours évidemment, mais le soir, ils faisaient leur devoir avant d'aller au lit. Apparemment les orphelinats semblaient tous différent. Riffel disait venir du Sud, lui venait de l'Ouest.  Hochant un peu de la tête et buvait tranquillement son café, alors que ses pensées se perdaient dans le passé. Hugh n s'était pas fait plus d'ami que ça à l'époque, mais otut le monde se serrait plus ou moins les coudes. Il adorait jouer à des jeux de précision et cela lui avait valu de recevoir une fronde... Il ne l'avait plus depuis bien longtemps. Enfin.. elle était ranger dans ses affaires dans l'ouest du pays. C'est là qu'il se demandait sur Riffel avait subit aussi le démarchage de l'armée.

• Nous on étudiait plutôt la géographie, l'histoire, un peu de mathématique et de la langue. Des rond et du papiers, tu veux parler de l'argent ? Comment ça se fait qu'on vous a jamais appris ce que cela représentait ?  


il se rappelait que les plus âgés étaient responsables de l'achat du pain auprès du boulanger. A croire que l'établissement qui avait recueilli le brun ne lui avait rien enseigné de primordiale...  Mais il ne put revenir rapidement dessus que déjà son homologue enchaînait en apprenant qu'il était un mercenaire. Une seconde... il voulait l'embaucher ? Pour récupérer des objets ?

• Comment ça des objets ? L'orphelinat est fermé ?  Et... oui j'ai déjà tué, mais ce n'est pas par gaité de cœur. En général je fais en sorte de ramener la personne vivante.  


Tout comme le lui avait appris son père adoptif. Il n'y avait jamais le moindre intérêt de tuer quelqu'un, sauf si ce dernier attentait à la vie d’autrui ou la sienne. Riffel posait bien trop de questions pour qu'il répondent à toute pour sa part.. Hugh gardait sa tasse en main, tandis que l'ambiance autour d'eux n'avait pas spécialement changé. Le climat semblait aussi agréable que l'extérieur ou le soleil brillait tranquillement. Notre mercenaire voulait simplement des précisions pour savoir quoi faire ou comment agir.. Mais pour le moment, il avait quand même pas mal d'informations concernant le jeune homme qui se tenait devant lui, au allures d'original.


• L'argent ce n'est en rien du papier. Des gens tuent pour être riche. Tu devrais plutôt faire attention à ce que tu possèdes...


Un petit conseil d'ami si l'on peut dire. Au moins qu'il ne se fasse pas plumé pour rien.

•Tleilax•
Mer 28 Fév - 16:10
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel était surpris.

-        La langue ? Tu veux dire la bouche ?

Il baissa la tête. Conscient que son ignorance pouvait être gênant pour les autres. Mais il n’eut pas le temps de répondre à la première surprise de son camarade qu’une question embarrassante lui fut poser. Il releva le regard vers son interlocuteur. Ses joues étaient rosies tant il était gêné par cette question. Il ouvrit la bouche pour commencer à répondre. Ou du moins essayer, que son acolyte lui assena le coup de grâce avec son conseil.

Il baissa à nouveau la tête et posa ses mains sur ses genoux pour essayer de se contrôler. Il finit par articuler doucement, d’une voix audible juste pour son interlocuteur.


-        Ce que je possède ? Ce ne sont que des objets, des vêtements… A quoi ça sert d’avoir autant de choses ? On ne peut pas tout emmener avec nous en même temps. Et on ne peut pas être trop charger quand on part…

Mais ne pouvait comprendre cela que quelqu’un qui n’avait pas de logement fixe. Quelqu’un qui était habitué à errer.

-        Et non… A l’orphelinat, on ne nous a pas enseigner ce qu’était l’argent. On avait notre petit potager. Et pour les autres ingrédients, on était livré une fois par mois. On cuisinait tout… Enfin les plus grands… On nous apprenait à réfléchir, raisonner, survivre…

Il eut un léger sourire amer avant de relever les paumes de ses mains pour les regarder. Il avait l’impression de les voir tâché de sang. Il se souvenait très clairement brandir l’arme de ses petites mains de huit ans et tirer. Il était déjà éclaboussé du sang de celui qu’il avait appelé père jusqu’à ce jour. Il reprit d’une voix tremblante.

-        Enfin pour ce que ça à servit… Et ce n’était pas pour l’argent. Nous n’en avions pas…

Il marqua une petite pause pour se ressaisir. Gêné d’avoir craqué à ce point, il évitait le regard de Hugh. Riffel craignait d’y voir encore de l’incompréhension, ou du mépris, ou encore de la pitié. C’était tous trois des regards particulièrement désagréables. Il se saisit doucement de sa tasse et but quelques gorgées. Il reprit doucement.

-        Fermé ? Non. On entre facilement. Ou presque. Mes frères et sœurs m’y attendent… Même si je suis passé les voir il y a peu… je n’ai pas pu rester. Et ça fait bien trop longtemps que je ne suis pas vraiment rentré…

Il n’avait pas conscience que ce qu’il disait n’avait ni queue ni tête. Un coup il laissait entendre que le pire était arrivé. Et juste après que tout était le plus normal du monde. En revanche, il se rendit compte que sa proposition n’était peut-être pas appropriée.

-        Ne… Ne t’embête pas. Je peux y aller seul… Ça ira.

Il releva enfin les yeux sur Hugh en lui adressant un sourire. Seulement, ses yeux mi-clos semblaient dire tout le contraire de ses paroles.

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Un peu d'alchimie [Hugh] Ban10
Mer 28 Fév - 17:22
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Hugh Jamis
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Hugh Jamis
PRINTEMPS - 1916
•Encore une fois, Hugh secoua un peu de la tête quand à l'incertitude de Riffel qui se tenait toujours en face de lui. À la table de ce café plutôt tranquille. Apparemment il avait quelque difficulté avec les expressions, à moins que ce ne soit qu'un étourderie sur le moment. Quoi qu'il en soit, le mercenaire  voulu corriger cela en lui disait qu'il parlait de la langue qu'ils parlaient tous.. La langue amestrienne..

• On avait beaucoup de cours sur la grammaire et la conjugaison.. Je pensais que c'était un classique pour tout les enfants et que seuls les enfants des familles riches avaient accès à des études supérieurs.  


Avouait il enfin. Mais visiblement Riffel avait connu un tout autre enseignement, mais rien qui ne pouvait permettre de vraiment vivre en société. Étrange quand même.  Après il suffisait d'apprendre... Rien qui ne paraissait irréparable pour le jeune Hugh.  Cependant plus le gamin parlait plus  Jamis en perdait son latin. En fait cela n'avait aucun sens. Pourquoi avoir besoind 'un mercenaire pour entrer dans un établissement, juste pour voir des amis ?

•  Je ne comprends pas. Si l'orphelinat est ouvert, pourquoi me demander de venir ?... Je ne vois pas à quoi je servirais dans une réunion familiale..


En plus mettre les pieds dans un tel endroit ne lui plaisait pas vraiment. Il y avait grandit une bonne parti de son enfance, ce n'était pas forcement une belle façon de s'en rappeler.. Lui n'avait plus aucun rapport avec les autres enfants de son propre orphelinat et il n'avait pas l'envie de les revoir. Mais pour Riffel cela semblait totalement différent. C'était même... Curieux. Du moins pour Jamis, qui avait pour souvenir, beaucoup de situation où les gosses se chamaillaient souvent et se faisaient des crasses pour avoir le droit de posséder tel ou tel jouet, par exemple.  Mais soit. Il ferait l'effort, s'il comprenait mieux ce qui animait Riffel. Certes, il devait en apprendre le plus possible sur lui, mais... être payé pour venir dans un tel lieu. Non, ça n'avait pas de sens.

•  Je veux bien venir, mais je ne vois pas en quoi je serais utile.. donc me payer me parait stupide. Pourquoi avoir encore des liens avec eux ?


Hugh n'était pas un homme qui arnaquait ses clients. Il avait un certain code d'honneur sur la question, toujours inculqué par son père adoptif et les autres membres du groupe qu'ils formaient à l'époque. Au moins s'il suivait Riffel, il ne le perdrait pas de vu et en apprendrait encore plus. Le rapport promettait d'être particulier auprès du Général Armstrong... C'est du moins cette pensée qui lui traversait l'esprit, tandis que d'une main, il portait à ses lèvres la tasse de café encore bien chaud. Le gamin n'était pas un fan de ce breuvage, mais il avait le don de maintenir éveillé et surtout de se réchauffer un peu. Remarque le thé serait tout aussi bien.

•Tleilax•
Lun 4 Mar - 12:22
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel baissa à nouveau la tête quad Hugh secoua la tête. Il rentra même sa tête dans ses épaules tant il avait honte de ne pas avoir compris. Là encore, il employa un mot qu’il ne connaissait pas. Mais Riffel le traduit comme un équivalent de « classe ».

-          J’ai appris la grammaire, la conjugaison, l’orthographe. Certains jours, on ne faisait que ça….

Il s’arrêta subitement en comprenant ce que son nouvel ami venait de dire. La surprise se lisait sur son visage.

-          Tu… Tu veux dire que…

Il secoua la tête. Ses idées étaient bien trop confuses pour qu’il ne puisse être clair dans ses propos.

-          On n’avait pas d’argent. Je ne savais même pas ce que c’était avant que le major Fletcher ne m’en donne.

Il venait donc d’avouer qu’il avait appris l’existence de ce moyen de payement qu’en intégrant l’armée. La question que tout un chacun était en droit de se poser était : comment faisait-il alors pour payer ? Le gamin dû sans doute anticiper cette interrogation car il commença à devenir tout rouge. La honte le submergeait. Il trouva refuge en portant son chocolat chaud à ses lèvres. Ainsi il était quelque peu caché par l’objet et ses deux mains qui le tenait. Il reprit un peu son calme. Il devait au moins tout expliquer.

-          J’avais 8 ans quand je suis parti de l’orphelinat. Je n’ai donc pas terminé mon enseignement… Mes frères et sœurs n’ont pas eu cette chance…

En prononçant ces mots, il entendait à nouveau les dix-neuf détonations. Comme s’il était là-bas. Il n’avait jamais oublié le bruit et la terreur qu’il avait alors ressentis.

A aucun moment, il n’avait parlé d’adoption. Il ne savait même pas ce que c’était. Ni pour lui, ni pour les autres orphelins. Et là encore, dans ses propos il y avait une certaine incohérence. S’il regrettait de ne pas avoir terminé son enseignement, pourquoi disait-il que les autres n’avaient pas eu la chance de partir ?


-          J’ai ensuite passé huit ans à apprendre l’alchimie avec mon maitre.

Riffel prit une nouvelle fois une profonde inspiration avant de continuer.

-          On ne croisait que très peu de gens avec mon maître. Je n’ai appris que l’alchimie et à cuisiner dans les braises d’un feu de camp. Enfin, quand on avait de quoi manger… Je sais survivre dans le désert. Je sais où trouver de l’eau, quand les tempêtes arrivent, quels sont les animaux dangereux et comment s’en protéger. Mais je ne sais pas acheter un billet de train. C’est le général Hawat qui m’a donné le mien pour venir ici. Et j’ai trouvé le moyen de le perdre avant de monter dans le train. Je sais que je ne suis qu’un idiot. Je ne comprends pas toujours tout. J’aide les animaux, les gens et les chimères. Et je me fais avoir après. Vivre ici, c’est vraiment très compliqué. Mais, je continue mes efforts. Pour le Major Fletcher et son second, pour le colonel Griffin et le général Hawat qui m’ont aidé. Je ne peux pas abandonner et repartir me cacher dans le désert… Même si…

Il déglutit. Il vidait son sac sans même s’en rendre compte. Il était calme malgré sa voix tremblante.

-          Même si je ne comprends toujours pas pourquoi… Pourquoi je suis encore en vie ?... On ne faisait rien de mal. On ne dérangeait personne. On ne se chamaillait jamais. Alors pourquoi devaient-ils tous mourir ?

Est-ce le fait d’avoir passé plus de dix ans sans camarade de son âge qui avait fait qu’il s’était confié ainsi à Hugh ? Ou le fait que Hugh soit honnête avec lui. Riffel se fichait qu’il soit mercenaire et qu’il ait tué en cas de nécessité. Sans connaissant des circonstances, il se refusait de juger. Et même s’il était militaire, il ne pourrait pas arrêter un ami. Mais était-ils vraiment amis ou s’était-il fait avoir une fois de plus ?

-          On me dit souvent que je n’ai rien à faire dans l’armée… Mais si je quitte l’armée, je vais où ? Je n’ai plus rien, plus personne. Et je ne sais pas me débrouiller seul.

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Un peu d'alchimie [Hugh] Ban10
Lun 4 Mar - 17:10
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