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[+18]Rencontre Endeuillée (sensible sous hide)
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Levak Itorus
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Levak Itorus

Rencontre Endeuillée


ANDERSSON Alexis & ITORUS Levak


— Accordé. Tu me feras un débriefing sur ton action dès demain, pour que je puisse te couvrir auprès des supérieurs.


Le visage de ta subordonnée s’éclaire. Elle te salue avec une vigueur récupérée sans parvenir à cesser de sourire. Cette réaction te passe du baume au cœur. C’est précisément pour obtenir ce genre de réaction que tu as tout fait pour monter en grade aussi vite que possible. Le salut rendu par tes soins, la ‘jeune’ Brook quitte ton bureau avec un rebond dans les pas qui trahit sa joie plus que son visage faisait.

Un frisson te parcours soudainement, alors qu’elle s’apprête à passer la porte. Tu es pris d’un mauvais pressentiment, comme un flash qui s’impose à ta vision. Cette jeune soldate, le corps empli de shrapnels. Tu sais, tu sens que c’est ce qu’il va se passer. Il faut l’arrêter, elle te détestera mais tant pis, elle sera en vie pour le faire.

— …


Aucun son, rien. Tu ne parviens à produire aucun stupide son alors que tu viens tout juste d’avoir une conversation avec elle ! Tant pis, et au diable les conventions, tu vas te lever et la rattraper.

Toujours rien. Aucune partie de ton corps ne réponds, tes bras et tes jambes, tout comme tes lèvres juste avant, rien ne bouge ou ne t’obéit. Tu es prisonnier de ce corps qui se rebelle désormais contre ta volonté.

Une éternité passe, durant laquelle tu te débat encore et toujours pour pouvoir parler, bouger, quoi que ce soit. Un simple battement de paupière te suffirait pour appeler ça une victoire, mais non, l’attente continue, la lutte acharnée ne cesse pas.

Finalement, alors que tu te résignes à ton sort, des bruits de pas approchent de la porte. Tu les reconnaît, ce sont les siens. Une vague de soulagement, de joie te parcours. Elle a changé d’avis, elle vient te demander d’annuler sa précédente demande. Non, mieux, elle vient demander à ce que le groupe entier les suivent, pour rester groupés comme de bon soldats doivent l’être !

Si seulement.

La porte s’ouvre et tu te figes, ou tu te figerai si tu n’étais pas déjà prisonnier. Ce n’est pas Brook, ce ne peut être Brook. Pour commencer, elle n’a plus son collier. Ce n’es pas possible, elle a toujours son collier, quelque chose ne tourne pas rond. Ensuite, son visage. Son visage est pâle, plus blanc encore que les murs des habitations Ishbals. À quelques exceptions près.

— Pourquoi ? Pourquoi m’avez-vous laissez faire ?


Tu souhaite répondre, de tout ton cœur. Tu veux lui dire que tu voulais, que tu n’as pas réussi. Tu es son adjudant-chef, mais pourtant tu n’as pas réussi à la protéger comme est censé être ton devoir. Pire, tu as accepté qu’elle aille elle-même à sa mort. Tu veux répondre, tenter de t’excuser, bafouiller quelque chose d’inaudible, mais tu ne le peut pas. La paralysie est terminée, pourtant, mais c’est ta gorge serrée par l’émotion qui t’en empêche cette fois. Tu ne peux rien faire alors que tu perds, encore, Brook.

Encore ?

— Adieu, Mon Lieutenant.


------------


Tes yeux s’ouvrent brusquement, ta poitrine pulse avec violence alors que ton souffle se fait irrégulier. Tu te redresse, tu bondit de ton lit d’hotel comme un diable de sa boite. Une course effrénée plus tard, te voici agenouillée, la tête face au récipient, à laisser la bile couler.

Tu n’avais pas mangé, hier. Tu l’avais senti venir. Chaque année, depuis la fin de la guerre, lorsque l’anniversaire approche tu finis dans cet état. Chaque année, sans exception, ce cauchemar parvient à se frayer un chemin jusqu’à toi à peu près à la même date, sous une forme ou une autre.

— Brook…


La chasse est tirée une fois ton estomac purgé. Il ne reste qu’à te préparer, mettre tes meilleurs habits civils avant de sortir, pour ‘profiter’ de ton jour de repos.

Une fois dehors, tu resserre ton manteau. Il a beau faire beau, avril reste un mois assez froid et tes phalanges sont rapidement assaillies autour de ta canne, surtout si l’on prend en compte que tu n’as pas mis de gants.

D’un pas rapide, tu te rends chez le fleuriste, à l’ouverture de ce dernier. Il est au courant de ton arrivée. Il n’y a besoin d’aucun règlement, vu que tu as déjà payé hier. Tu entres, récupère la fleur solitaire que tu avais commandé et ressort, entendant à peine les condoléances de l’homme.

Enfin, tu es au cimetière. Seul, comme il se doit. Les autres sont soir au travail, soit au lit. Sans hésitation, tu avances jusqu’à la tombe de la jeune femme.

— Bonjour, Brook. Je suis désolé de ne pas avoir pu venir les autres années.


Tu t’agenouilles face à la tombe, posant ta canne à tes côtés, puis dépose la fleur avant de baisser la tête en douceur.

— Je te ramène cette fleur, dans le Sud, elle est symbole de mémoire. J’espère que tu es bien, désormais, là-haut.


Après un moment immobile, tu te relève et te penches pour ramasser ta canne puis te fige. Quelqu’un est là, tu n’avais rien entendu. Par réflexe, tu pose le bas de la canne au sol, pour en dissimuler le cercle alchimique dont tu espère que l’autre ne put le voir.
Mer 15 Nov - 14:13
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
• Rapport : Avril - 1916 •
•Encore une aube qui se lève sur la ville de Central et avec elle, ce mouvement perpétuel de voitures et de passants, chacun vacant à ses occupations. Pourtant, alors que le soleil encore bien rouge se dévoilait dans le ciel parsemé de nuages, les rues paraissaient calmes. Un moment de quiétude qui faisait oublier les derniers événements. Un moment de stupeur pour Corwin qui se réveillait en sursaut dans son lit, les draps tièdes se plissant sous l'emprise de sa main droite totalement crispée. Son regard anthracite se perdait sur l'uniforme qui reposait soigneusement sur sa chaise. Le souffle hiératique, le jeune homme reprenait peu à peu pied dans la réalité de cette pièce, celle qui était témoin de bien des cauchemars de sa part... Souvent les mêmes, souvent bien trop réels, bien trop oppressant et pourtant, le Frozen regardait bel et bien devant lui. Il avançait malgré tout. Bien que ses relations avec sa famille se soit améliorée, le Colonel restait encore établi dans la maison de son mentor, le Lieutenant-Colonel Halleck. Ce dernier le connaissait depuis le temps de la guerre.. Du moins depuis qu'il avait rejoint le front. Cet homme qui lui avait tout appris pour survivre dans ce tumulte et développer ses talents de sentinelle. Ce qui lui avait valu en définitive un surnom bien reconnu... « le Buzzard »

Inspirant profondément, Corwin  se détendit progressivement avant d'ouvrir à nouveau son regard vers la fenêtre, avant d 'y porter une main pour se protéger d'un rayon de soleil. Son œil droit étant devenu bien trop sensible à la lumière vive. Torse nue, il vint reconnaître de son autre main le médaillon qu'il portait autour de son cou. Ce jour, était un jour particulier. Restant immobile encore quelques seconde, le jeune homme finit par soupirer et s'extirpa de son lit pour rejoindre la salle de bain, afin de s'offrir une bonne douche froide, histoire de se remettre un peu les idées en place. Au bout de vingt minutes, Corwin revint pour revêtir son uniforme avant de placer le képi bien fixé sur le haut de son crâne, accentuant un peu la cicatrice qui barrait le côté droit de son visage, jusqu' en dessous de la lèvre inférieur.  Son anneau était toujours placé sur le majeur de sa main et les autres résidaient dans la poche de son pantalon, en compagnie de sa montre d'Alchimiste d' État qui ne le quittait jamais. Descendant dans la cuisine, il se fit un toast , bien qu'il n'avait aucune appétit et un café.. Rien de tel que ce dernier pour faire ce qu'il avait à faire. Cela faisait tout juste trois ans à présent qu'il se rendait à cette date précise dans le cimetière militaire. Trois ans où il se sentait toujours un peu maladroit et faisait en sorte de ne pas croiser sa famille. Là encore, il n'était pas prêt.

Quittant la maison, le manteau sombre sur les épaules et cachant à demi son uniforme bleu, le Frozen s'engagea dans les rues encore vides pour rejoindre un fleuriste.. Il ne prit qu'une seule fleur, comme à chaque fois quand il s'agissait de Brook. Une tulipe de couleur rose.  D'un pas lent et sans détour, il se rendait donc vers l'immense cimetière à ciel ouvert qui se trouvait non loin du QG. A cette heure, il y avait peu de chance de croiser quelqu'un et c'est là, que pour une fois, le destin en décida autrement. En effet, à peine s'était il introduit dans l'allée où se trouvait la tombe de sa sœur, voilà qu'il découvrait la silhouette d'un homme, agenouillée devant sa dalle... De sa position, il ne pouvait pas entendre ses mots, mais il était évident que c'était une connaissance. Cependant, Corwin ne le reconnaissait pas, tandis qu'il se rapprochait de lui. Une approche qui surprit ce dernier. Son regard anthracite et taciturne s'attarda sur la fleure déposé qui n'était pas de la région. L'inconnu se redressait lentement, en plaçant sa canne correctement. Cela témoignait d'une blessure... Mais là encore, le Frozen ne parvenait pas à comprendre qui cela pouvait être.  Il n'avait pas souvenir que ce sœur lui ai parler d'un quelconque homme, pas même dans ces derniers instants.

• Un ami de la famille ?


Venant à le saluer brièvement du menton, du haut de ses un mètre soixante trois.

•Tleilax•

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Ven 17 Nov - 12:57
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Levak Itorus
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Levak Itorus

Rencontre Endeuillée


GRIFFIN Corwin & ITORUS Levak


Immobile, ne t’attendant pas à être interrompu dans ton recueillement, tu regardes le jeune homme te faisant face. Quelque chose en lui te donne come une impression de déjà vu, son visage, la posture de ses épaules, impossible de mettre le doigt dessus mais, c’est une certitude, cet inconnu ne t’es pas inconnu. Il avance alors vers toi, te permettant de voir son patronyme. Griffin. Il s’agit d’un membre de la famille de Brook.

— Un ami de la famille ?


Ton esprit, qui tournes déjà à mille à l’heure pour retrouver qui, dans la famille de feu ton soldat, pourrait être ce Colonel Griffin, est immédiatement stoppé à ces paroles.

— Je…


Un regard vers la tombe, simple et éloquent, alors que la honte de ne serait-ce que de songer à mentir à quelqu’un de sa famille, devant elle, en ce jour spécial te submerge. Tes dents se serrent ainsi que la main qui tient la canne, faisant blanchir tes articulations, avant que tu ne secoues la tête d’un air défait.

— Non.


Petite pause, puis tu te rappelles du rang de ton interlocuteur.

— Non, Mon Colonel.


Il ne te vient pas à l’esprit, pourtant, que cette date précise ne soit pas connus d’autres personnes que la famille ou les amis proches de celle-ci. De plus, tu n’as jamais osé te montrer face à eux, depuis ce jour funeste. Tu avais même soigneusement évité de croiser le Buzzard à l’époque, tant tu te sentais responsable et incapable de trouver en toi la force d’aller présenter des excuses.

Quelques instants passent à nouveau, ton esprit encore à la recherche de quand tu aurais pu croiser, ou simplement voir cette personne, avant que tu ne reprennes finalement la parole.

— Désirez-vous que… Je m’en ailles ?


Tu commences déjà à remuer, alors que ta phrase n’est pas terminée, prenant un peu plus appui sur ta canne tandis que tu retires le poids de ta jambe opposée, prêt à vider le plancher en cas de réponse affirmative.
Lun 20 Nov - 13:12
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
•RAPPORT : AVRIL - 1916•
•Tenant toujours la fleur entre ses doigts, Corwin se contentait de fixer cet homme qui ne lui disait vraiment rien. Mais à en croire sa canne, il n'était pas spécialement dans le besoin, et avait sûrement été blessé par le passé. Apparemment sa question avait de quoi le surprendre, si bien qu'il dût se reprendre avant de finalement lui avouer que non. Chose qui ne manqua pas de laisser le jeune Colonel plutôt perplexe. Certes, certaines personnes venaient ici parfois, pour se rendre compte des soldats qui avaient donnés leur vie. Mais peu offrait des fleurs et encore moins se penchait ainsi pour se recueillir. Plongeant sa main droite dans la poche, le Frozen se contenta à son tour de secouer de la tête. Non, il ne voyait pas pourquoi il désirait qu'il s'en aille. Ce n'était pas si mal que Brook est un peu de visite, mais tout de même... Il ne croyait pas un mot de cet homme. Il passa juste devant lui pour déposer sa tulipe et se recula de quelques pas, s'attardant sur le  nom qui était gravé sur la pierre.

• Mais vous la connaissiez...


Fit il en retour, venant à le fixer de ses yeux anthracite et de biais. La curiosité semblait prendre place dans l'esprit du jeune alchimiste, qui plongea son autre main dans la poche. Un comportement désinvolte, et qui aurait fait ronchonné Brook, si elle le voyait faire. Elle lui avait toujours dit que ça ne faisait pas garçon bien éduqué. Et pourtant, Corwin était plutôt sage et assez poli avec autrui. Il connaissait sa place dans la société. Mais oui, il avait cette forme un peu rebelle, ce qui lui avait valu de passé outre son âge pour s'engager dans l'armée, afin de rejoindre son aînée un peu trop investie.  Mais... La suite de l'histoire on la connaissait. Jamais, Corwin n'avait pu ramener sa sœur à la maison.. Du moins pas physiquement. C'est pourquoi il portait sans cesse son médaillon, ainsi, Brook n'était pas perdu pour toujours. Une mort qui avait motivé Corwin à avancé, afin que cela ne soit pas pour rien. Lui qui n'aspirait pas vraiment à devenir militaire, le voilà désormais officier et Alchimiste d’État.  Parfois, notre Griffin en herbe se demandait si elle aurait approuvé... Est ce qu'il aurait suivi cette route malgré tout, à ses côtés ? Possible. Fronçant des sourcils, il chassa cette pensée, pour se tourner vers Levak.

• Je suis Corwin Griffin et vous même ?


Au moins une manière de rompre un peu la glace.  Si cet homme s'intéressait à sa sœur, il y avait bien une raison et il désirait savoir quoi.  Jamais son aîné ne lui avait parlé d'un homme.. De plus, il paraissait plus âgé. La trentaine peu être. Un âge qu'elle aurait approché en cette année 1916. Gardant les mains dans les poches, le visage taciturne de Corwin ne changea pas d'un iota, tandis que le vent venait soulevé un peu les pétales des fleurs reposant sur la tombe. Brook devait pouffer de là où elle se trouvait, si elle voyait la scène.

•Tleilax•

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Mer 22 Nov - 12:03
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Levak Itorus
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Levak Itorus

Rencontre Endeuillée


GRIFFIN Corwin & ITORUS Levak


Une tête secouée, c’est l’unique indice que ton interrogation fut entendue. Tu n’es pas chassé de ton recueillement et, pour cela, tu sens une bouffée de gratitude te saisir. Faisant fi de tes actions suivantes, l’officier s’avance et dépose lentement sa fleur sur la tombe de sa sœur. S’éloignant ensuite d’une foulée temporisée sans lâcher des yeux cette stèle, ses paroles te sont adressées.

Une constatation, simple et claire, loin de tout semblant d’accusation mais cela n’empêche ton esprit d’en sentir le poids. Qui êtes-vous ? D’où la connaissez-vous ? Telles semblent être les véritables interrogations dissimulées sous cette affirmation, cette main dans la poche indigne d’un officier supérieur.

— Oui.


Simple, comme lui. Tes phrases sortent au forceps, la honte hantant intensément ton esprit face à cet homme. Tu dois élaborer, percer cette souffrance qui te ronge depuis toute ces années, il le faut et tu le sais mais cela t’es impossible. Finalement, que ce soit une heureuse ou malheureuse chose, ton interlocuteur ne te laisse pas te défiler. Son regard te transperce, sa posture détendue, sa seconde main rejoignant la première, tu hurle de tout avouer tout en titillant ton perfectionniste intérieur.

Ensuite, une nouvelle phrase sort de ses lèvres, une des questions finit par se faire suffisamment forte pour passer la barrière du sous-entendu. Tu tressaille sous l’assaut. Saura-t-il reconnaître ton nom, cet inconnu que tu te refuse inconsciemment de reconnaître ? Ta colonne vertébrale se raidit, ta tête se relève sèchement avant de retrouver sa station initiale, tandis que ta condamnation présumée s’échappe à la fin de ton salut civil.

— Lieutenant Levak Itorus, Mon Colonel.


Toute la tension rajoutée pour cette annonce redescend d’un coup, tu n’en a plus besoin maintenant. Un autre pointe, cependant, fait son apparition. Il t’as adressé la parole sur un autre sujet que la défunte, tu as coupé court à cette tentative mais, sans nouvelle action, tu sais qu’il recommencera, soit pour rompre la glace, soit pour enquêter sur toi.

— J’ai connu le Caporal Griffin, oui, même si ce fut court.


Tendu, toujours, c’est sans t’en rendre compte que son ancien grade s’est frayé un chemin à travers tes lèvres. Selon la coutume, étant morte au combat ta subordonnée fut promue à titre posthume, gagnant le droit d’être désignée sergent, tandis que les autres héritèrent du devoir de l’appeler ainsi.

Presque résigné, mais tout à la fois sentant petit à petit un poids se retirer, tu laisse échapper un léger soupir avant de regarder le Colonel dans les yeux.

— Reprenez-vous le service rapidement, ou puis-je vous inviter à boire un café quelque part ?


Bien entendu, tu espère ne pas faire d’impair, qui sait s’il ne souhaitait pas se recueillir plus avant, mais il t’aurait refoulé si c’était le cas, et n’aurait simplement pas commencé à te parler.
Mer 22 Nov - 14:03
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
•RAPPORT : AVRIL - 1916•
•Ce n'était pas courant pour Corwin, de croiser une personne qui aurait connu  Brook... Non, en vérité, c'était bien la première fois que cela lui arrivait. Son menton s'inclina un peu devant la brève réponse de l'inconnu qui poursuivit en concédant enfin son identité.. Un militaire évidemment. Il en avait de toute façon l'allure. Son nom se grava au fond de sa mémoire tandis qu'il gardait les mains dans les poches de son manteau sombre, qui cachait en parti son uniforme. Il ne faisait pas encore très chaud, mais le temps allait en s'adoucissant au fil des jours. Levak disait que leur rencontre avait été courte, pas étonnant quand on savait quand Brook était rentrée dans l'armée. Un excellent élément, mais qui n'avait pas vécu assez longtemps pour pleinement le démontré. De plus, le Frozen savait combien sa sœur avait été déçu de voir la mentalité de la majorité des soldats, et des officiers surtout... Sans parler des Alchimiste d’État. Elle lui aurait sans doute tirer plus que les oreilles encore une fois, en le voyant maintenant. Mais elle le soutiendrait aussi dans son objectif.

• Vous étiez avec elle durant la guerre si je comprends bien. Je ne vous ai jamais vu pourtant.  


Soulignant par là qu'il avait fait quand même quelques missions avec sa sœur avant le drame, mais il n'avait jamais fait attention à un homme tel que lui. A moins qu'il n'était déjà officier ?  C'était possible. Dans tout les cas, lui-même avait fait comprendre qu'il était là durant cette période. Il retira la main de sa poche pour venir chasser une mèche de cheveux qui retombait un peu trop sur son regard, soulignant un peu la cicatrice fine et pâle qui marchait la partie droite de son visage.

• Je ne suis pas en service avant la fin de la matinée. J'accepte.


Pas très loquace, voila ce que pourrait se dire cet homme, vis à vis de la buse... Le jeune Colonel ne savait pas trop pourquoi il acceptait, alors que sa voix des plus atone venait de scellé la chose. Sans doute, parce qu'il était curieux d'en savoir un peu plus sur cet homme, ou bien d'avoir sa vision vis à vis de sa sœur ?  Un peu des deux sans aucun doute. Corwin n'aimait pas spécialement parler de son aînée, c'était encore relativement tabou. Même Adair n'en avait reçu que des brides et encore...  Tournant un peu son visage, le Frozen contempla une dernière fois la tombe de sa sœur, comme s'il lui demandait conseil au fond de lui-même.  Cela dura peut être une dizaine de secondes, avant qu'au final, il n'emboîte le pas envers Levak.

• Je vous laisse choisir le café ?..


Les rues commençaient à devenir un peu plus animées autour d'eux, et les gens ne paraissaient pas spécialement s'intéresser à eux.  Le journal était distribué dans un coin de rue, et apparemment les nouvelles ne paraissaient pas fleurissante.. L'ennemi rodait à la frontière nord, mais aussi dans l'ouest.. Et l'on parlait des retombées de cette étrange fumée qui avait recouvert une bonne partie de la ville, suite à 'l'accident » dans le laboratoire militaire. Des gens tombaient malades et ne guérissaient pas vraiment, d'autres, mourraient.. et les militaires ne faisaient pas exception. Corwin avait eu de la chance, tout comme Adair ou encore Riffel, aucun d'eux n'avaient eu de signes avant coureur..

•Tleilax•

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Mar 28 Nov - 11:37
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Levak Itorus
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Rencontre Endeuillée


GRIFFIN Corwin & ITORUS Levak


A sa reprise de parole, tu te tends à nouveau, il a déduit que tu avais connu Brook lors de la guerre. Il admet ensuite, dans la même phrase, y avoir participé mais ne pas t’y avoir croisé. A cette annonce, tes sourcils se froncent. Ce n’est pas une accusation de mensonge, bien évidemment, mais sa simple annonce te fait cet effet alors que le colonel replace négligemment une mèche de ses cheveux.

— J…


Bien évidemment, avec le temps que tu as mis à répondre, il recommence à parler,acceptant ton offre, quelle idée. Il ne semble pas beaucoup parler mais, en même temps, ce n’est ni le lieu ni le moment pour déblatérer. Certainement pas en ce jour de recueillement, face à la tombe en question. Malheureusement pour toi, ton interlocuteur, bien que peu loquace, t’achèves en une nouvelle phrase à propos d’un lieu, d’une place. Son visage, auparavant légèrement tourné, te semble désormais fixé sur l’horizon quand tu tentes de regarder du coin de l’œil.

Enfin sorti du cimetière, tu regardes autour de toi un moment, cherchant une idée de lieu un peu isolé pour échapper à la foule désormais réveillée. Un souvenir te vient, alors que tu entends deux passants discuter. Ils parlent de maladie étrange, de symptômes et de morts suite à la fumée sombre ayant recouvert la ville. Après la vague de soulagement que tu ressens, pour avoir été dans un train à destination de Briggs à ce moment là, la mention de maladie te refait penser à cette boutique, un peu cachée, dont la propriétaire était malade lors de ta visite, ce qui poussa l’apprenti d’Adair à te servir à sa place. Un instant, le doute te prends sur l’origine de son mal avant de te rappeler, aussi, que ta visite eut lieu avant les retombées toxiques.

Ce souvenir, mi-figue mi-raisin, te ramène aussi à l’esprit que dans cette rue reculée se trouve un estaminet ne payant pas de mine. Tu en avais regardé la carte, au cas où, et il te semble te souvenir qu’ils sont ouvert le matin pour une formule ‘petit déjeuner’.

— Suivez-moi, j’ai une idée d’un café plus… Calme que la rue principale.


Pendant le trajet, au début tout du moins, tu reste silencieux, cherchant un sujet de conversation qui convienne. Il ne faut pas que cela parles du travail, car aucun de vous n’est en service. Il ne faut pas que cela parles d’elle, vous pourrez le faire assis. Il ne faut pas non plus que cela soit trop léger, et aucune justification n’est nécessaire pour celui-là. Finalement, malgré la teneur du sujet choisi, il ne te reste pas vraiment de choix si tu ne tiens pas à trop révéler ta vie privée.

— Savez-vous l’origine de ce mal ? Je n’étais pas en ville à ce moment là.

Jeu 14 Déc - 11:41
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Attention propos violents - macabre

•Suivant sagement Levak, Corwin garda une main dans la poche de son pantalon d'uniforme qui faisait contraste avec son manteau sombre. La casquette fixée sur le crâne, le jeune homme se protégeait du soleil. Un astre encore bien hivernal pour certain, mais le temps restait tout de même agréable. Ce militaire qui avait attisé sa curiosité, semblait peu à peu s'exprimer enfin, comme si jusque là, le Frozen l'avait perturber. Mais comment pourrait il lui en vouloir. Il était le premier à ne pas s'être attendu à une telle rencontre. Bonne ou mauvaise... ça, notre Colonel ne pouvait pas encore le dire. Cependant, il ne ressentait rien de néfaste de sa part. Ce n'est pas comme s'il avait eu affaire avec le Général Hawat. Un nom qu'il avait peine à prononcer et qui lui rappelait de bien mauvais souvenirs. Son poing se serra légèrement dans le creux de sa poche pendant quelques secondes.  Il fallut  l'intervention de Levak pour lui indiquer un café pour détourner ses pensées, revenant donc à cet homme plus grand que lui. Son regard anthracite s'attarda sur la canne durant un instant. Sans doute une blessure lié à combat... Mais qui sait.  Hochant simplement du chef, Corwin se contenta de suivre d'un pas tranquille. Il ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer son aînée en train de pouffé en les regardant tout les deux. C'était à la fois dérangeant et réconfortant à la fois. Diable, le voilà un peu trop sentimental. Ce n'était pas pour rien que le Colonel Griffin n'aimait pas du tout en parler.

Le trajet se faisait assez silencieusement, sans que cela ne soit pesant. Mais alors qu'ils venaient de traverser la rue principale, l'homme à ses côtés se mit à parler actualité. C'est vrai qu'en ce moment, il régnait un climat tout particulier depuis l'accident si l'on peut dire... du laboratoire B. Encore une fois, Corwin avait eu de la chance à ce sujet... Relevant donc ses pupilles vers son interlocuteur,  il laissa entendre une voix des plus monocorde. Un ton qui pouvait surprendre quand on ne le connaissait pas et qui contrastait nettement avec Brook.

• Officiellement cela ait dû à un accident qui s'est produit dans un laboratoire de l'armée.  Cette  fumée verte ne fut pas sans conséquence... J'ai du me charger de la reprise de contrôle, sur la situation.


Oui, il se montrait prudent. Certes Levak était un militaire, mais il préférait bien choisir ses mots concernant l'affaire. Du moins parmi la foule. D'où l'indice que Corwin avait laisser entendre par.. « Officiellement » Si jamais son partenaire du moment voulait en savoir plus, il allait devoir attendre d'être installé dans le café qu'ils tentaient de rejoindre. C'est là que le Colonel enchaîna en reportant son attention sur le chemin qu'ils prenaient tout deux, marchant simplement au rythme de cet homme, dont il ne savait rien.

• Vous étiez un soldat à ses côtés ? Elle ne m'a jamais dit qu'elle s'était fait un ami, sur le front...


Une petite confidence certes, mais le jeune homme ne pouvait pas taire sa curiosité. De plus il ne pouvait pas nié que cela lui faisait du bien de savoir qu'une autre personne la bas, l'avait connu.. Qu'elle n'était pas morte sans que personne ne se soucis même de son nom. Bien.. qu'il avait toujours pensée que tout cela avait été de sa faute.. Corwin avait ramené son corps  sur son dos, couvert de son sang . A ce moment même, il pouvait encore ressentir le poids de son être inanimé, ses jambes refusant de fléchir, pas avant d'avoir regagner le camp. Là, il avait refuser de confier le corps à qui que ce soit.. Il était rester à ses côtés pendant des heures, avant qu'au final, le Capitaine Halleck ne le raisonne pour de bon, afin de laisser l'équipe médical s'occuper du cadavre.

•Tleilax•

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Lun 18 Déc - 18:20
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GRIFFIN Corwin & ITORUS Levak


Alors même que ton interlocuteur entame sa réponse, tu retiens un lever de sourcil intrigué. ‘Officiellement’, dit-il, cela voudrait-il dire qu’il a d’autres informations ou théories ? Le reste de son annonce est tout aussi intriguant. Il a dirigé la reprise de contrôle, donc. Cela signifie donc que son utilisation du terme précédent n’est pas innocente. Si le Colonel ayant dirigé la reprise de contrôle sous-entend qu’il y a plus à savoir que ce qui est révélé, c’est forcément qu’il connais des informations, qu’il ne s’arrête pas à des théories infondées.

Sans pousser plus avant, ton interlocuteur recentre la discussion sur le sujet principal, celui que tu préférerais éviter tant que vous n’êtes pas arrivés. Cependant, étant donné son lien proche avec la défunte, il t’es impossible de dénier sa requête. Cela n’empêche pas les muscles de ton dos et de tes épaules de se tendre, ta main de se crisper sur ta canne, encore une fois. Tu ne veux pas l’avouer. Il va forcément t’en vouloir et t’en tenir responsable. Tu es celui qui a tué Brook après tout, de manière indirecte, certes, mais c’est toi qui a prononcé les mots qui l’ont condamné.

— Je ne… Non. Je n’étais pas son ami. Je ne mériterais certainement pas d’être qualifié de tel.


Après avoir pris une bonne inspiration pour te calmer, ton expiration se mêlant à un soupir, tu reprends.

— Je fus l’un de ses supérieurs.


Tu hésites, encore une fois, à demander à ce qu’il attende que vous soyez installés pour continuer, puis te décides.

— Si cela ne vous dérange pas, peut-on reprendre une fois installés ?


C’est une honte, à tes yeux, que de demander ça à cet homme, ce frère qui ne veut qu’en savoir plus sur les proches de sa sœur, mais tu ne peux pas, tu n’es pas prêt. Il te faut ta boisson, ta dose de courage, pour pouvoir passer aux aveux.

S’il ne parles pas d’autre chose, tu te mures dans le silence, les mâchoires fermées, pendant un moment, ne les desserrant que peu de temps avant que vous ne parveniez à destination, plus précisément lorsque vous passez devant la devanture encore fermée d’Angela. Heureusement pour toi, pour vous, ils servent bien des thés et cafés et sont ouverts à l’heure où vous arrivez.

— Cet établissement vous convient-il ?


Il ne te reste qu’a espérer que cela lui convienne, que tu ne sois pas tombé sur un établissement que Buzard ne puisse pas supporter.
Mar 19 Déc - 11:24
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
•RAPPORT : AVRIL - 1916•
•Voila bien une chose à laquelle Corwin ne s'était pas attendu. Cet homme était par le passé un supérieur de sa sœur.  Un léger froncement de sourcils marqua son visage si impassible au demeurant. Mais aucun mot ne vint franchir les barrières de ses lèvres pâles et fines. Seul, un léger mouvement de tête de sa part, confirma la demande de Levak. Ce genre de sujet n'était pas adéquat au beau milieu de la rue. *Ni même dans un cimetière* La main plongée dans la poche de son pantalon, le jeune Frozen se contenta de lever les yeux vers le bar révélé...

• C'est parfait.  


Le ton toujours aussi monocorde et une expression avec bien peu de mots. Le strict minimum pour une efficacité optimum.  Il n'y avait là, rien contre Levak évidemment, mais c'était plus ou moins la manière d'être de Corwin, tout simplement. S'engageant à l'intérieur, son regard Anthracite ne mit guère de temps à trouver une place idéale. Vers le fond de l'établissement, dans un angle parfait pour entrevoir qui pourrait bien entrer ou sortir du bar, tout en étant relativement discret. Certains trouveraient cela bien ridicule, mais notre alchimiste répliquerait que ce serait pure inconscience de ne pas le faire. En ce moment à Central, rien n'était moins sûr, surtout pour un militaire gradé. Retirant sa main de la poche, il indiqua la place.

• Que pensez vous d'ici ?  Au moins nous serons tranquille.


Ce n'est pas comme s'il voulait que tout le monde entende ce qu'il y avait à dire sur Brook. Bien que notre jeune Griffin se montrait calme et patient, à l'intérieur, il n'attendait qu'une chose, que cet homme déballe tout ce qu'il avait dans le cigare. Cependant, Corwin avait la nette impression que tout ne lui plaira pas... Une petite pointe de frustration avant qu'elle ne se fasse balayer par l'ironie. En effet, qui plus que lui s'en voulait de la mort de sa sœur ? Il était sur les lieux à ce moment précis et s'il n'avait pas hésité, alors peut être qu'elle serait encore là et lui.. éh bien il serait mort ou bien en train de simplement réparer des montres et des horloges, au lieu de tenter de changer le monde. S'éloignant vers les tables.. Le barman qui nettoyait un verre les salua en leur demandant ce qu'ils  désiraient boire. Pour Corwin l'évidence même fut de simplement demander un café, avant de laisser ensuite Levak faire sa propre commande.  L'alcool, il n'en avait pas très envie pour le moment, mais peut être qu'avec ce qui allait suivre, son envie en sera toute autre.  Voilant son regard, le jeune homme se contenta de chasser ses pensées un peu trop ironique pour simplement se focaliser sur l'instant présent. Une méthode qui le suivait depuis la guerre, sous le commandement du Général Hawat, mais surtout, du Lieutenant-Colonel Halleck.

C'est patiemment, que notre Buzzard attendit que son collègue prenne place pour en faire de même. Une forme de politesse de sa part.. Probablement. En tout cas, il était désormais tout ouïe. Le café ne semblait pas bondé, bien au contraire,  et le calme était très appréciable. Les tables paraissaient relativement bien séparé, idéal pour des conversation sans la moindre indiscrétion, qu'elle soit volontaire ou non. L'atmosphère laissait sentir une bonne odeur de café, ainsi que de la bière...

•Tleilax•

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Jeu 28 Déc - 16:47
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Levak Itorus
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Rencontre Endeuillée


GRIFFIN Corwin & ITORUS Levak


Heureusement, ton interlocuteur semble se satisfaire de ce café reculé. La décoration sobre de l’établissement, l’agencement des tables, permet généralement d’avoir une discussion sans avoir a se soucier des oreilles indiscrètes, quel que soit le niveau d’affluence.

Ayant remarqué cela, tu te détends légèrement, rasséréné par le fait que ce que vous allez échanger ne sera pas entendu et, par conséquent, tu ne risques normalement pas d’avoir de conséquences autres que de la part du Colonel.

Ce dernier prend un café, une fois installé, et tu te contentes d’un thé pour commencer. Il ne fait aucun doute que, selon la tournure que prend la discussion, tu vas te rabattre sur une autre boisson mais autant garder cela pour plus tard. Il te faut un esprit clair pour pouvoir raconter ton histoire après tout. Ce n’est qu’une fois les boissons arrivées et le serveur éclipsé que tu prend la parole, non sans t’être brûlé le gosier d’une gorgée afin d’atténuer la douleur interne que tu ressent.

— Par où commencer…


*Autant crever l’abcès au plus vite, j’expliquerai ensuite s’il le demande.*


Malgré ta décision, tu ne parviens pas à annoncer la simple phrase ‘‘Je suis responsable de son décès’’. D’un autre côté, tu ne peux te permettre de laisser au silence le temps de s’installer.

— Je n’ai jamais connu votre sœur que comme une subordonnée, et uniquement sur ce conflit.


Rassemblant ton courage, cherchant à te convaincre que tu ne tentes pas simplement de retarder l’inévitable, tu prends une autre gorgée, obtenant le même résultat qu’auparavant. Jamais tu n’avais aussi peu savouré un thé, mais dans le même temps tu es si peu concentré dessus que tu n’as même pas pris la peine de prêter attention auquel tu avais commandé.

— Elle a été affectée sous mes ordres alors que j’étais Adjudant-Chef. Je n’ai jamais rien connu d’autre que ce théâtre, donc mes capacités de commandement… Disons qu’elles laissaient à désirer.


Tes yeux se perdent dans le vague, par dessus l’épaule de ton interlocuteur.

— Je me suis engagé en tant que ‘moquette’, juste au moment où le conflit a été déclenché…


Tu commences à digresser, retardant encore inconsciemment l’échéance.
Ven 23 Fév - 13:15
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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•Soigneusement assit, Corwin conservait un  air à la fois désinvolte et grave. Un faciès qu'on lui connaissait quand il désirait ne rien démontrer, mais aussi le signe que notre Alchimiste d’État semblait parfaitement à l'écoute de son homologue. Ce dernier avait prit un thé de son côté, preuve que nous étions encore dans le conventionnelle.. Jusqu'à ce qu'il rompe enfin ce silence un peu trop long au goût de Corwin. Une jambe sur l'autre, il l'écoutait, venant à pencher la tête légèrement sur le côté. Sa main droite, retenait le café par le haut. Une façon de faire qui ne l'avait plus quitté depuis la guerre. C'est à cette date précise, que le Buzzard avait commencer à en boire, et allez savoir pourquoi, il se bornait toujours à le prendre par le haut. Peut-être pour une meilleur aisance de manipulation. Dans tout les cas, son regard anthracite ne quittait pas cet homme, pas un seul instant, alors qu'il venait de prononcer le mot «  soeur » et « subordonnée ». Il était donc le supérieur de Brook ? Pourquoi lui, ne l'avait il jamais vu alors ?  Bien que Corwin avait mi plusieurs semaines avant de parvenir jusqu'à elle, il avait quand même fait quelques reconnaissances en sa présence. Bien que les ordre provenait alors de  Yueh Halleck, Capitaine à cette époque.  Ses doigts se resserrèrent sur la surface en porcelaine de la tasse, pendant que d'une voix monocorde, le Colonel s'exprima enfin.

• Vous étiez donc son supérieur.. C'est étrange que nous ne nous soyons pas vu en ce cas. Bien que je suis arrivé lors de la dernière année de cette guerre.


C'est avec attention qu'il n'avait pas émit la moindre opinion sur le conflit. Il ne savait pas s'il avait affaire à un pro Amestris ou tout le contraire.. Et il ne préférait pas prendre de risque à ce sujet. Cependant, Corwin compris qu'il avait en face de lui un type qui avait gravis les échelon depuis la base. Un peu comme lui en vérité. Alors que le jeune Griffin s'était engagé pour rejoindre son aînée pour la tirer de là, l'armée n'avait vu en lui qu'une chaire à canon de plus pour le bien du pays. Pourtant il en était revenu en vie... Hochant un peu de la tête, il rompit un peu le contacte visuel et bu un peu de café par la suite.  

• J'étais aussi une sorte de moquette, quand elle a disparue.  J'étais là, avec elle.  


Et encore une fois, il avait beau chercher dans sa mémoire, jamais, il n'avait été confronté à Levak. Il avait beau le regarder encore et encore, ce visage lui était inconnu. Corwin avait ramener le corps de sa sœur au camp, et il ne l'avait relâché pour rien au monde. C'est Yueh qui était parvenu à lui faire entendre raison pour que l'équipe médicale s'occupe de son corps pour la rapporter à sa famille.

•  Elle aussi  n'avait pas commencer bien haut...  


Et pourtant, Corwin mettrait sa main au feu que si elle était encore en vie, elle serait déjà Général à en faire trembler plus d'un. Elle en avait les capacités et le caractère.  Abaissant sa tasse, le jeune Colonel la déposa sur la table. L'ambiance paraissait toujours aussi calme autour d'eux, pourtant, Corwin avait l'impression qu'une fois encore Levak ne lui disait pas toute la vérité. Qu'il y avait quelque chose encore là dessous.. où résidait cette culpabilité qu'il entrevoyait depuis le cimetière ? il ne parvenait pas à en voir la logique, pas avec ce qu'il savait de son côté.

• Et vous ce jour là, où étiez vous ?


La question avait été soulevé de manière atone, mais elle avait le don de ne pas tourner autour du pot. Il n'y avait aucune défiance de la part de Corwin, seulement, il voulait une réponse clair. Il faisait déjà cela avec Mustang qui était reconnu pour toujours cacher son jeu. Mais le petit Colonel avait cette capacité à trancher dans le vis du sujet. Cela pouvait mettre mal à l'aise, mais c'était sa façon de faire.

•Tleilax•

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Mar 27 Fév - 15:00
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Levak Itorus
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Levak Itorus

Rencontre Endeuillée


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Bien évidemment, il ne t’as jamais vu. Brook ne t’as jamais parlé de lui avant cette mission fatidique, elle devait garder un cloisonnement parfait entre le privé et le professionnel, enfin presque parfait vu votre ultime échange.

Son interruption te forces cependant à te concentrer à nouveau sur le sujet principal, à savoir la fin de ta subordonnée. Tu n’as été aussi mal à l’aise face à quelqu’un qu’une unique fois, et tu te demandes encore comment tu peux être debout à discuter au vu de cette précédente itération. Le simple souvenir de ce repas à Resembool n’est pas pour te mettre dans les meilleures dispositions pour la suite de la conversation. Pourquoi faut-il toujours que tu tombes sur la famille ?

Il parle, et tu en est reconnaissant car tu as raté une partie de ses paroles, absorbé que tu es sur ta petite personne, à t’apitoyer sur des choses dont tu es responsable, sur des conséquences de tes propres actes. Bien évidemment que cela finit par te retomber dessus, c’est simplement ce que tu mérites.

— Et vous, ce jour là, où étiez-vous ?


Avril 1908 a écrit:
Nous sommes en avril, et le ciel se fait clair pour une mission presque comme les autres. Comme dit l’adage, cependant, il ne faut aucunement se découvrir car les températures ne sont pas à l’image de la météo. Tu resserres ton manteau en jetant un coup d’œil à tes ouailles. Tout le monde est là, comme prévu, à une exception près. Comme prévu.

Brook a demandé à prendre un itinéraire différent de celui du groupe. Elle a demandé à pouvoir veiller sur son petit frère, comment peux-tu lui refuser cela ?

A vrai dire, tu à même hésité un moment, après votre entretien, à changer l’itinéraire du jour pour la garder auprès de vous. D’un autre côté, il s’agit d’une mission de reconnaissance de routine, comme vous en avez fait une vingtaine ces derniers mois. Elle sait se débrouiller, c’est la plus vaillante de tes soldats après tout, et tu n’hésitera pas à mentionner son nom pour les promotions recommandées, ce document que tu dois envoyer à chaque fin de semaine afin que les officiers puisse avoir des noms pour renflouer les postes des décédés.

Alors que vous avancez, avec le pas assuré de ceux qui savent ce qu’ils font et ce à quoi ils doivent prendre garde, une détonation retentit plusieurs quartiers plus loin.

— Eh beh, chef, il y en a qui supportaient plus le froids, mais j’aurais jamais pensé à me réchauffé avec une grenade, perso !


Quelques rires étouffés fusent après cette boutade, auxquels tu ne participe pas. Ce n’est pas que tu n’apprécie pas ce genre de détente, tu es même celui qui les a encouragé, tant que les hommes savent estimer le bon moment, et celui-ci en était justement un.

Tu ne te joins pas à eux car quelque chose te tracasse, par rapport à cette explosion, même si tu ne parviens pour l’instant pas à mettre le doigt dessus.

— On reprend.


Le silence se fait, tes subordonnés savent que tu ne les censure pas sans raison. Pourtant, ce changement dans tes habitudes fait monter la tension de l’équipe. Plus aucun trait d’humour ne parcours le groupe alors que le chemin défile sous vos pieds.

Finalement, vers la fin d’après-midi, alors que vous êtes proches du camp, tu identifie la cause de cette sensation qui ne t’as pas lâchée depuis le matin.

La grenade. Elle a explosée non loin de l’itinéraire de Buzzard. L’itinéraire de Brook.

Ta mâchoire se crispe alors que tu repose ta tasse sur sa coupelle, te concentrant sur le fait de ne pas fermer le poing afin de ne pas briser la vaisselle.

— Trop Loin.


Tu fermes les yeux quelques instants, même pas une seconde, avant de reprendre.

— J’étais en mission toute la journée. Elle…


Un soupir t’échappes et tu bois d’une traite le liquide encore fumant, te brûlant le gosier au passage.

— Je n’aurais pas du accepter sa demande.
Mar 27 Fév - 15:44
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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•Les jambes croisées, Corwin avait toujours une main sur la tasse de café, toujours par le dessus, tandis que son attention était tourné vers cet homme. Ce dernier prenait le temps de mesurer ses mots et surtout, il dégageait une certaine tension... Pourtant le  Frozen prenait son mal en patience, gardant des traits insondables.  Où était il donc ce jour là ? Pourquoi n'était il pas avec eux pendant cette reconnaissance ?... Est ce qu'il le lui reprochait ? Absolument pas. Parce que pour notre jeune Griffin , la faute lui revenait quoi qu'il arrive. Sur place, c'est son hésitation qui avait causé la mort de Brook, rien d'autre. Le temps semblait avoir suspendu son vol, jusqu'à ce que Levak ne s'exprima enfin, faisant entendre une confidence, presque  crispée.  Trop loin...  Oui à l'évidence, mais une fois encore, Corwin ne comprenait pas cette manière de se punir. Ses pupilles n'avaient pas perdu de vu la façon dont son homologue retenait sa tasse.  Le colonel n'éprouvait de son côté que calme et une forme de tristesse. Mais pas pour Levak, seulement cette journée n'avait jamais simple pour Corwin, bien qu'il n'en parlait jamais, pas même à Adair. Un autre point commun que possédait les deux hommes sans le savoir. Ses lèvres restèrent muettes tout le temps que Levak parlait. Il était désormais clair qu'il se sentait responsable de sa mort. Mais cela n'avait aucun sens. Si bien que Corwin finit par reporter la tasse à sa bouche pour en prendre une autre gorgée. Le café devenait déjà un peu tiède.

• Alors il serait probable que ce soit elle qui se tienne devant vous dans ce café et je serais dans ce cimetière que nous venons de quitter.  


C'était une pur vérité. Sans la présence de Brook, notre Buzzard aurait succombé à cette explosion, lié à sa retenu. Mais dans le fond, qui n'aurait pas hésité en se confrontant  à un adolescent à peine moins âgé que lui en plein cauchemar, l'un luttant pour sa vie et les siens, et l'autre pour veiller à ce que son aînée rentre à la maison saine et sauve. D'ailleurs, c'est depuis cet instant que Corwin avait travailler ce côté intransigeant et surtout cette vivacité d'action sur le terrain, afin de préserver la sécurité du groupe. Cependant, il n'avait pas perdu cette humanité, c'est ce qui l'avait amener à survivre et à trouver le désir de changer l'image de cette armée.  Alors qu'il aurait pu tout aussi bien refaire sa vie en tant qu'horloger, bien que toujours fâché avec sa famille. Encore à ce jour, tout n'était pas encore complètement arrangé.. La preuve étant qu'il était venu seul devant la tombe de son aînée. Une sœur envers qui il dédiait toute les fichues médailles qu'on lui conférait.

• Si  Brook s'est sacrifiée ce jour là, c'est parce que j'avais merdé pendant la reconnaissance.  


A l'époque, il n'avait même pas encore son nom de code. Il était encore un novice dans tout ce bourbier, mais très vite,il avait développé ses talents... Comme pour s'excuser auprès de sa sœur. De ne pas avoir été assez efficace.. De ne pas avoir été plus prévoyant. Depuis ce jour, les cauchemars se faisaient intenses et les insomnies de plus en plus présente. Son allié, le café, fut rapidement mit entre ses mains et depuis.. C'est ainsi qu'il avançait avec l'ombre de cette mort derrière ses pas... Cependant, les choses semblaient s'arranger quelque peu, depuis qu'il avait été introduit dans l'équipe de Mustang. La preuve étant que désormais, il était lui-même un chef d'équipe, et Colonel qui plus est.  Malgré tout, les insomnies comme les rêves sombres étaient toujours là.. Le café aussi.. peut être même un peu trop … Il tentait parfois de lever le pied, mais ce breuvage n'était jamais trop loin de sa personne.

•Tleilax•

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Jeu 29 Fév - 12:34
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Levak Itorus
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Un soupir échappe au Lieutenant, suite à la réponse laconique de son supérieur hiérarchique. Ce jeune homme, qui n’était qu’un simple pion parmi tant d’autre à l’époque, ne s’est pas laissé abattre et est monté bien plus loin que Levak, pourtant ayant une bonne avance le jour de l’incident avec son grade d’Adjudant.

Il n’y a que peu a dire face à cette explication, certes, mais le Griffin continue cependant d’argumenter son point de vue, ce qui fait finalement tiquer son aîné.

— Certes, vous avez merdé, comme tout le monde l’a fait un jour, mais dites-mois…


Levak pose son récipient, pour ne pas que sa main se tremblante ne se fasse remarquer. Dans le même objectif, il l’envoie das sa poche, comme pour aller chercher ce paquet qui l’accompagne désormais.

Pourquoi sa main tremble ? Tout simplement car la question qu’il compte amener remue la vase de ses souvenirs oubliés. Si notre Lieutenant vient de passer une mauvaise nuit, la suivante –voir même les suivantes– sera pire, il le sent. Diverses scènes lui reviennent, il sent le poids de la boue, séchée depuis des années, retenir ses bottes alors même qu’il est assis face au Lieutenant-Colonel. L’odeur de Kimblee, ou plutôt de ses exactions, lui brûle à nouveau les narines alors que le seul fumet présent est celui de son thé.

— Vous aviez quoi… Six mois ? un an, à l’époque ? C’est normal, attendu même que vous fassiez des erreurs.


Il inspire une grande bouffée d’air, avant de la relâcher lentement pour se calmer. Dans le même temps, comme mue par une volonté propre, sa main traîtresse ressort l’emballage de sa poche.

— J’y étais depuis le début. J’ai tout connu de l’enfer, et pourtant j’ai merdé. J’avais tant d’options à ma disposition. J’aurais pu refuser qu’elle y aille seule, lui laisser le commandement d’un trinôme, ça aurait augmenté ses chances. Mieux. J’aurais simplement pu changer ma route, personne n’aurait rien vu après tout.


Il baisse les yeux et semble se rendre compte de l’action de sa main, alors qu’un tube est déjà presque sorti.

Un nouveau dilemme s’offre à lui. Il s’était promis de ne pas craquer, en mémoire de sa subordonnée, mais d’un autre côté il est déjà allé la visiter et, désormais, cette action lui semble presque une nécessité. Pourtant, face au frère de Brook, il reste consumé par le doute.

Finalement, il lève légèrement l’ensemble.

— Cela vous dérange si je… ?
Mar 26 Mar - 12:47
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