Tout le monde était à Briggs pour quelques jours, le temps que le train redevienne ce qu’il était à l’origine. C’est-à-dire que le train fasse peau neuve pour repartir vers Central avec un peu de dignité. Ce n’était pas une humiliation qu’ils venaient de subir mais un peu quand même. Les terroristes avaient réussi à s’emparer de la moitié de la cargaison et l’autre partie, Alice ne savait pas comment cette dernière se trouvait encore. Elle était donc coincée ici.
Comme tous les collègues d’ailleurs. Ils avaient réussi à protéger le wagon et le généralisme était intacte, mais quand même. Le regard autoritaire que ce dernier lui avait lancé. Elle ne savait pas si elle devait bien le prendre ou pas, si elle devait s’attendre à recevoir un blâme ou pas ? La colonel avait beaucoup trop bien dormi ici. Le soir même ils étaient accueilli par les soldats de la forteresse de Briggs et des quartiers furent prêtés. La rouquine découvrait ainsi le froid, elle n’était pas habituée à avoir si froid et la peau autant crispée ! Le froid était une sensation bien plus désagréable que le chaud du sud…Elle pouvait comparer maintenant qu’elle connaissait enfin cette sensation ! Elle préférait la chaleur ouai !
« Je me demande ce qu’on peut bien faire, je devrais aller voir comment se porte la cargaison… »faisait Alice alors qu’elle sortait de la chambre qu’on lui avait gentiment prêtée. Elle portait sa grosse doudoune noire et ses gants qu’elle avait prévu pour l’occasion. Alice marchait dans les couloirs de la Forteresse, on lui avait présenté la Générale de Division à son arrivée sur les lieux. Elle avait l’air d’être une femme forte et très respectable. Elle avait aussi d’avoir une sacrée autorité sur ses hommes. D’ailleurs en parlant du loup, Alice à force marché n’avait pas vu qu’elle s’était perdue dans la forteresse encore une fois…
« AH, veuillez pardonner mon intrusion Générale, Colonel Spitfire » déclarait Alice alors qu’elle réalisait qu’elle devait se trouver dans une zone ou elle ne devrait pas être. Ou tout du moins, elle s’était perdue…
« Je suis désolée j’ai mal pris mes repères » faisait-elle alors qu’elle réalisait le salue militaire pour saluer une personne plus gradée qu’elle. Elle était bien élevée non mais !
Pando
Ven 21 Juil - 19:45
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Olivia Mira Armstrong
Cette visite était comme elle l’avait prévue : longue, éreintante, pénible, et chargée d’imprévus.
Déjà l’annonce de la visite du généralissime entrainait tout un lot de complications à gérer. Tout d’abord il fallait veiller à ce que cet homme soit reçut avec les égards dus à son rang. Rien que cela était épuisant pour la blonde à gérer. Si elle avait fait des pieds et des mains pour venir officier à Briggs, c’était bien pour se passer de tout ce chichi. Elle embêtait les visiteurs avec le protocole histoire de se passer les nerfs. Après tout, ils la dérangeaient dans son travail quotidien et ho combien laborieux, de faire vivre, et résister cette forteresse.
C’est vrai quoi, personne ne s’imagine tout ce qu’il y à faire ici ! C’est une vraie ruche. S’il manque ne serait-ce qu’un homme, toute l’organisation était à revoir. Chacun son poste et tout le monde vivra. Une ruche dont la reine était intraitable. Car à l’image de ces insectes volants producteur de miel, si la reine n’est pas assez forte, elle se fait décapitée Olivia se souvient comme si c’était hier de son arrivé dans ses grands murs froids. Tous la prenaient pour une pistonnée, chouchoute du généralissime, et qui avait obtenu ce porte par caprice. On ne lui avait même pas laissé le temps de poser un pied dans le hangar qu’on la provoquait avec des propos rabaissant mais surtout, qu’on la disait trop faible pour leur faire fermer leurs clapets. Quelques hommes à terre plus tard et elle était en combat singulier avec Buccaneer. Le duel fut rude, mais l’homme mordit la poussière. C’est comme cela qu’elle obtint, a défaut de respect, la crainte de ses hommes. Elle avait alors continué à le mener avec rudesse, mais justesse. Elle n’était pas de ces officiers planqués. Non elle allait au combat, et en tête en prime. Ne laissant aucun homme derrière elle, mort, ou blessé ; elle était en retour impitoyable avec les traitres. Elle reconnaissait la valeur de chacun de ses hommes et savait leur remettre leurs propres mérites. N’aimant pas être sur le devant de la scène, elle restait humble dans leurs victoires mais encourageait ses hommes à les fêter. Une véritable meneuse d’hommes. Et derrière cette apparente porte de prison cachait un cœur d’or. Tous les hommes servant sous ses ordres vous diront que si une sanction de Central doit toucher un des leurs, Olivia leur servira de bouclier. Elle n’avait jamais plié sous les ordres absurdes du généralissime, pas plus pendant la purge des Ishbals au sein de l’armée, que pour d’autres occasions. Et pour tout cela, elle était respectée, admirée, adulée.
Ceci pour dire que la visite de l’homme d’Etat n’était pas très apprécier par la blonde. Surtout en sachant qu’il était en réalité l’ennemi numéro 1 de la nation. Et comme toujours, tout ce que le général Armstrong se devait de préparer ne servirait à rien. L’homme était connu pour n’en faire toujours qu’à sa guise. Et quand l’homme restait dans la ligne du protocole, les évènements s’en mêlait.
Le train avait eu du retard laissant présager une perte d’une partie de l’approvisionnement. Et pour couronner cela, la Blonde ne pouvait pas participer à la vérification de la marchandise car elle se devait d’accueillir la délégation. Si cette femme était d’ordinaire très expressive, elle cacha habillement le plaisir de revoir le lieutenant Itorus qui avait servi un temps sous ses ordres. La réputation de la brunette l’avait précédée. On la disait presque aussi douée que le garde du corps du flam alchemist. Elles avaient fait leurs classes ensemble. Pour les deux autres…, la couleur de leurs cheveux la chagrinait. Non pas qu’elle faisait une fixette sur Drachma, mais les derniers évènements lui avaient appris à rester sur ses gardes. D’autant plus que l’homme, qui était blessé et directement conduit à l’infirmerie, la mettait mal à l’aise. En en discuterait avec le lieutenant Itorus si l’occasion se présentait.
Olivia s’improvisa donc guide de la forteresse. Elle montra les différents lieux à l’exception de ceux où était conçu et entreposés ses nouveau chars derniers cris. Cela, elle voulait le garder pour elle. Une puissance de feu qu’elle ne voulait pas dévoiler à son plus grand ennemi. Il fallait veiller à ne pas éveiller sa curiosité et l’empêcher d’aller se balader en ces lieux. Ceci était la seconde tâche et oh combien la plus difficile à accomplir lorsque le généralissime venait en visite officielle.
Tout cela mettait la blonde à cran. Sans parler du fait qu’ils allaient bientôt devoir faire bouillir la neige pour manger. Le ravitaillement était donc bienvenu. Autant sur le plan munition qu’alimentaire. Mais voilà. Les munitions étaient incomplètes car la délégation qui accompagnait le généralissime avait été incapable de protéger la cargaison. Et un autre problème venait d’être mis à jour. Olivia avait été intercepté par un de ses hommes quand, justement elle espérait pouvoir prendre un peu de repos après s’être enfin débarrassé du généralissime. L’irascible blonde se dirigea donc au hangar où était contrôlé la marchandise. Découvrir qu’une partie des munitions qu’ils attendaient, en plus d’avoir été volée, avait été trafiqué les rendant inopérantes. La reine des glaces hurla de rage. Ses hommes en prirent pour leur grade et recommencèrent inlassablement la vérification sous le contrôle implacable de leur reine. Une petite partie de ce qui restait était touché. Mais même une seule arme, cela était de trop.
Elle n’avait pas dormi la nuit avant l’arrivée du généralissime. Son retard l’avait maintenu sous tension. Son arrivée tardive lui avait demandé un effort supplémentaire. Elle s’était pliée au jeu du protocole, et venait de passer la nuit à contrôler les armes. La rage la tenait éveillée. N’importe qui, vivant à Briggs, et en particulier les hommes qui allaient enfin se coucher, savait qu’il valait mieux ne pas croiser le chemin de la blonde. Olivia voulu passer voir les chars avant de se rendre au mess pour être certaine que son trésor ne serait pas dévoilé. Alors qu’elle entrait dans le hangar des chars, elle sentit une présence derrière elle. Instinctivement elle dégaina son épée et la pointa en direction de l’intrus. La rouquine lui faisait face, la saluant dans les règles. Olivia grimaça de rage. Elle ne pouvait rien lui reprocher à ce niveau-là. Et pourtant, elle voulait se déchainer quand soudain son regard se porta sur son grade.
- Colonel… C’est bien ça ? Une alchimiste d’Etat aussi haut gradé et incapable de remplir la mission la plus simple du monde qui est d’acheminer des armes d’un point A à un point B. Votre incompétence n’est, heureusement pas, à l’image de votre supérieur. Il sera informé par mes soin de votre manque de rigueur.
Elle se rapprocha de la jeune femme en maintenant sa lame au-dessus de son épaule de sorte à pouvoir la raccourcir d’une tête si elle le jugeait utile.
- Serait-ce votre supérieur qui vous envoie saboter mes armes ou bien vous travailler pour quelqu’un d’autre ?
Olivia ne pensait pas Daneel capable de trahir. La rouquine jouait sa vie sur cette réponse.
Alice ne connaissait en rien toutes les coutumes et les traditions de la Forteresse de Briggs. Elle avait du mal à ce souvenir de Central tellement elle y allait peu. Comment elle aurait pu deviner que la Générale Armstrong allait être dans cet état ? Pourtant elle n’avait pas ratée son salue militaire ?Elle se mettait à cligner des yeux et des sourcils, sources d’incompréhension chez la colonel. Elle ne savait pas du tout comment réagir devant le comportement de cette Générale. Elle comprenait néanmoins que cette affaire la mettait de mauvaise humeur, même si en soit la moitié de la cargaison avait été sauvé. Elle regardait la générale sans broncher et regardait la fine lame qui se trouvait devant elle.
Elle n’allait pas dire qu’il en fallait plus pour l’impressionner elle qui avait vécu Fottsett et Ishbal, mais elle devait bien avouer que celle-ci avait une grande prestance avec son sabre. Que devait faire Alice pour que cela se passe sans encombres ? Elle prenait ainsi quelques minutes pour réfléchir à ses mots et ne pas passer pour une incapable comme elle était déjà mise sur le banc des accusés par cette dernière . Elle allait passer la carte de la franchise. Et de toute façon ,elle n’avait rien à cacher elle.
« Générale Armstrong, avec tout le respect que je vous dois, ce n’est pas moi la responsable de cette attaque. J’étais dans le wagon avec les autres au moment, un rapport à été envoyé au Général du Sud. J’ai essayé d’être le plus claire possible sur la gestion désastreuse de cette mission, je pense que vous avez raison, je n’étais pas l’Alchimiste d’État adaptée, veuillez m’excusée pour cette cargaison et livraison désastreuse. » Elle parlait d’un ton clair, simple, net et précis qui pouvait ne laisser aucun doute sur la franchise du soldat à ce moment. Si elle faisait un pas de travers à énervée la Générale et à rentrer dans son jeu cela allait lui retomber dessus de toute évidence et autant éviter de s’attirer ses foudres dès la première rencontre n’est-ce pas ?
« Pour quelles raisons mon supérieur ferait-il ceci alors que nous venons du Sud exprès pour vous amener cette livraison d’armes ? Il a peut-être fait une erreur sur le choix de l’Alchimiste, mais je pense que vous devriez parler avec lui de cette affaire. » Elle ne flanchait pas, elle avait l’habitude des comportements autoritaires dans l’armée et son responsable était aussi de cette trempe. Elle lui ressemblait quelque part dans sa façon d’agir.
« Vous connaissez le Général DANEEL HAWAT ? Générale Armstrong ? » demandait la rouquine avant de baisser le regard de la blonde. Elle se remettait à sa place de Colonel. Elle ne pouvait se permettre de maintenir le regard plus longtemps sous peine qu’elle le prendrait comme une provocation, elle se devait d’être sage si elle voulait repartir de son entretient improvisé vivante.
Pando
Jeu 24 Aoû - 21:40
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Olivia Mira Armstrong
Olivia se doutait bien que le pauvre colonel qui lui faisait face n’était en rien responsable de la situation. Elle voulait juste passer ses nerfs sur le premier venu. Il se serait agi de Miles en face d’elle que son comportement n’aurait pas été différent. Heureusement, la réponse de la rouquine allait dans le sens qu’elle souhaitait. Elle ne chargeait pas le général Hawat pour se dédouaner. Elle avouait même ne pas être l’alchimiste la plus appropriée à la situation.
Olivia se demandait quand même à quoi pensait Daneel en lui envoyant une alchimiste. Il connaissait pourtant son aversion pour ces individus. Que cherchait-il à lui dire par ce biais ? Que face à Bradley elle ne pourrait pas rivaliser sans alchimie ? Elle le savait et avait déjà commencer à prendre des mesures en ce sens. Ce n’était pas l’alchimie qu’elle convoitait, mais l’élixirologie. Cette alchimie venue de Xing.
La blonde retira sa lame du dessus de l’épaule d’Alice pour la ranger dans son fourreau tout en toisant la jeune femme.
- On ne pose pas les questions quand on connait la réponse… Tout du moins pas à plus gradé que soit. On ne vous l’a jamais appris ?
Vraiment, cette petite avait la chance d’être une alchimiste d’Etat. Dans le cas contraire, elle se serait faite lynchée. A elle, on ne lui avait pas fait de cadeau. Le nom « Armstrong » n’est un passe-droit dans l’armée que si on est un homme ou un alchimiste, ou mieux encore, les deux. Olivia s’était donc battu pour en arriver là. Au propre, comme au figuré. Il lui avait fallu être major de sa promotion pour avancer aussi vite. Et encore, sa progression était bien lente à côté des alchimistes où des hommes. Non vraiment, la vie n’était pas simple. Pourtant, elle ne regrettait rien. Elle aimait la vie qu’elle menait.
Elle incita la rouquine à sortir du hangar, ne la laissant apercevoir qu’un ou deux canons qui se détachaient vaguement de l’obscurité derrière elle. La reine des glaces, qui reprenait peu à peu sa lucidité, venait de réaliser une chose. Ce colonel allait lui être utile finalement. Car si Daneel la lui avait envoyée, c’est qu’il avait confiance en elle.
- Suivez-moi.
Mais elle n’allait pas non plus prendre de risques. Elle la fit passé dans différents couloirs qui contournaient les hangars. Un véritable dédalle, comme le nom du célèbre architecte Grec concepteur d’un labyrinthe légendaire. De quoi perdre n’importe qui. Ainsi, la jeune femme ne retrouvera sans doute pas la porte de ce hangar précis. Tout en marchant, la blonde commença la conversation.
- Je suppose que le général Hawat vous à demander de lui rapporter le moindre détail que vous jugerez utile…
Par cette simple phrase, elle tenta d’éveiller son attention. Ce qui allait suivre aurait potentiellement de l’importance si tout était retranscrit convenablement. Olivia ne pouvait pas se permettre de parler de sujet sensible à Daneel. Ils étaient constamment observés et écoutés. Elle ne pouvait pas non plus communiquer par écrit avec lui au risque que leurs échanges soient interceptés. Elle ne pouvait se permettre que de parler à demi-mot à subordonné qui saurait retransmettre l’exactitude des propos pour interprétation. C’était jouer gros. Mais avaient-ils le choix ?
- Connaissez-vous l’élixirologie ?
La blonde ne se contenterait pas d’une simple réponse type « oui » ou « non ». Le timbre de sa voix attendait que la jeune femme lui fasse part de la totalité de ses connaissances.
Alice ne devait pas montrer sa peur au Générale Armstrong, enfin, elle ne lui faisait pas vraiment peur mais disons que le coup de l’épée l’avait surpris et avait confirmer les rumeurs sur la Générale de Briggs qui courait ici et là. Elle sentait le regard jugeant de la Générale, tandis que celle-ci la laissait retiré la lame de son épaule.
Une première rencontre musclée mais non sans conséquences derrière. Si elle pouvait gagner sa confiance, c’était toujours mieux d’en faire une alliée qu’une ennemi dans son combat contre Bradley. Et alors peut-être que la générale sur ce concours de circonstance pourrait devenir une amie. En tout cas une chose était sûre, Alice ne la voulait pas comme ennemie ou rivale. Sans alchimie, Alice était moins forte qu’elle au corps à corps certainement.
« Si on me l’a appris rassurez-vous. Je pense que les généraux se connaissent entre eux d’une façon ou d’une autre que ça soit par parcours professionnelle, par réputation ou autre chose » Alice avait bien réfléchit sur cette réponse à apporter à Olivia Mira Armstrong. Elle ne voulait pas partir sur un chemin glissant et avait dit une vérité juste à proprement parler car en général ça fonctionnait comme ça.
Sa réponse semblait avoir convaincu la générale qui l’invitait à la suivre hors du hangars, les armes achées sous les bâches, elle ne pouvait voir que le canon des tanks qui dépassaient. Elle avait toujours été impressionnée par la taille e ces immenses machines de guerres. Elle suivait donc la blonde d’un pas accéléré histoire de ne pas être cassée sur sa lenteur en plus de sa lenteur d’esprit qui en prenait un coup.
« Eh bien à vrai dire oui, je ferais un rapport détaillé pour le général Hawat, si vous voulez je peux rajouter les détails que vous souhaitez lui transmettre autrement. Le verre est une matière interressante, en avez vous entendu parlée Générale ? » Elle avait bien comprit qu’elle tentait de s’adresser à elle pour faire passer un message, et elle espérait qu’Olivia prendrait la perche qu’elle lui tendait par le biais du rapport de mission. Un Alchimiste codait toujours ses recherches après tout. Et une alchimie comme le verre pouvait se révéler utile dans ce genre de situation précisément. Le verre était un allié précieux. La transparence était un beau surnom pour ce métal qui laissait passer la lumière.
« J’en ai entendu parler, ça vient du pays de Xing de mémoire je crois, Générale. Est-ce exacte ? » répondait Alice non pas sur un ton d’interrogation du style je ne sais pas, mais plutôt comme une demande de confirmation des faits. Elle lui parlait de l’Alchimie de Xing, en tant qu’Alchimiste elle avait voyagé un peu partout, mais principalement dans les terres du sud et aux frontières. Des camarades en parlaient fut un temps.
Pando
Mar 10 Oct - 18:32
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Olivia Mira Armstrong
Olivia continua de marcher à travers les couloirs de pierres de la forteresse. Elle semblait imperturbable malgré les réponses formulées par l’alchimiste. Au premier abord, vu la manière dont elle avait formulé sa question concernant la connaissance de la blonde sur le verre, cela pouvait passer pour une offense faite à un général. Mais contre toute attente, la maitresse des lieux se comportait comme si elle n’avait rien entendu. Du moins pas cette phrase-là.
- Le sable est la matière principale utiliser pour obtenir du verre. Je me demande comment un grain de terre peut devenir aussi translucide … Vous n’êtes à votre avantage ici. Je me demande bien à quoi pensait Hawat en vous envoyant ici.
Il fallait entendre par là. Je n’aime vraiment pas l’alchimie, ni le désert, mais vous serez le messager pour le général Hawat.
Son pied foulait enfin une marche d’escalier métallique. Il y en avait plusieurs de la sorte dans la forteresse. Olivia aurait pu prendre un accès plus directe mais elle aimait compliquer l’exercice. Nous ne sommes jamais asses prudents. Le général Armstrong entraina l’alchimiste au travers des coursives métalliques, brouillant encore le trajet. Sans qu’on ne puis réellement s’en rendre compte quand on ne connait pas la base, les deux femmes avait fait l’équivalent de trois fois le tour de la forteresse pour atterrir sur la coursive métallique qui surplombait le hangar où elles étaient quelques instants plus tôt. La maitresse des lieux braqua un projecteur sur le fond du hangar laissant voir trois ou quatre de ses engins dont le généralissime lui-même ignorait l’existence.
- Ils sont tout terrain et prêts à être déployés en cas de besoin.
Elle ne laissa pas plus de trente seconde d’observation à la jeune femme avant d’éteindre le projecteur et de reprendre la route par l’accès opposée où elles étaient venues.
- Nous avons eu la chance d’accueillir un temps un alchimiste de Xing qui eut l’amabilité de nous laisser quelques écrits. Seulement, nous n’avons pas d’expert en la matière ici…
Dit-elle tout en continuant de marcher. Sachant le généralissime dans les murs, elle ne voulait pas rester trop longtemps au même endroit. Et lancer, même des brides d’informations n’étaient pas judicieux. Du moins pas dans les couloirs. Le bureau du général Armstrong étant le centre névralgique du commandement de cette base, était occupé par l’homme d’Etat. La blonde ne pouvait donc pas y recevoir cette femme pour discuter correctement. Et les travaux visant à réparer ses quartiers n’étaient pas terminés. L’infirmerie était occupée par le rouquin à demi masqué. Il ne restait plus que… Les vestiaires. Olivia entra dans les vestiaires pour femmes qui se trouvaient êtres de taille plus que modeste au vu du nombre de femme travaillant ici. En effet, coupé du reste du monde dans ces montagnes, seule les femmes en capacité de se défendre contre des hommes en mal de plaisir charnel étaient acceptées. D’où l’espace de moindre importance.
- Je vous donnerais accès à ces documents durant tout votre séjour ici à la seule et unique condition que cela reste entre nous trois.
Le troisième étant le général du Sud.
- Dans le cas contraire… Je me ferais un plaisir d’exposer votre dépouille aux corbeaux.
Olivia ignorait encore où elle pourrait l’installer pour ce faire. Mais les idées lui viendraient certainement à un moment donné.
Alice écoutait parler générale Armstrong et haussait les épaules. Elle avait comprit le message comme quoi son alchimie n’était pas la plus adaptée dans un environnement pareille. Et si elle avait été envoyé là c’était surement pour une raison bien précise et communiquer. Servir à autre chose qu’être un simple Alchimiste d’état. Une messagère en quelque sorte. Alice se retenait de lâcher un long soupire à cette idée et tentait alors de la chasser. Au moins, elle pouvait être utile là ou elle ne l’aurait pas spécialement été pendant la dernière mission.
« C’est un des mystères de la vie Générale » Elle la regardait et elle devait comprendre que le verre était naturellement translucide une fois créer. « Mais certains on des couleurs naturelle comme le bleu et le verre, cela dépend de la matière j’imagine » tentait-elle d’expliquer à cette dernière. Elle ne pouvait pas en dire plus cependant à risque de révéler son utilisation, elle préférait garder ça secret surtout avec le généralisme dans le coin.
Alice suivait la Générale au cœur du dédale d’escalier qui se présentaient à elle. Elle agissait avec prudence, et elle ne pouvait que la comprendre. La situation n’était pas évidente et le moindre faux pas pouvait être dénoncé ou punie ou les deux. Elle ne ce serait jamais imaginé se retrouver en face à face avec la blonde dans les vestiaires des femmes mais avaient-elles le choix ? Pas vraiment si le quartier générale de Briggs était occupé partout et elle n’avait pas accès à son bureaux comme en temps normal.
« Vos vestiaires me rappellent ceux du Sud, même si les nôtres sont un poils plus petits »Sous-entendu, pas très nombreux mais en même temps vu les conditions de vie dans le sud, cela n’attirait pas forcément les jeunes et encore moins forcément les femmes. Et aussi, très fidèles.
« Selon documents que vous me donnerez je peux rédiger un résumer clair, net et précis après tout la neige blanche recouvre les plaines ici. Le blanc est agréable à regarder et peut refléter bien des choses » faisait Alice alors qu’elle regardait autour d’elle.
« Les vestiaires me paraissent bien pour les corbeaux générale, j'ai hâte d'y être ! » un clin d’œil, elle espérait qu’elle comprenne ce qu’elle essayait de lui dire.
Pando
Lun 27 Nov - 0:06
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Olivia Mira Armstrong
Cette jeune femme était décidément déroutante. Déroutante, mais attachante… Ou plutôt, attachiante. Olivia ne lui avait pas demandé de lui faire un cours sur la confection du verre. Le général n’en avait cure. Ni même des teintes que pouvaient prendre le verre. Quand elle avait besoin de verre, la muraille de Briggs s’adressait aux spécialistes. Elle se fichait royalement de leur manière de procédé, tant que le résultat était présent et répondait à ses attentes. Mais signaler son incompréhension du phénomène était une manière détournée d’admettre que le colonel était plus compétente au Sud plutôt que dans ses pattes à elle, au Nord. Mais ce qui surpris le plus la blonde, ce fut la réponse de la rouquine concernant les corbeaux dans les vestiaires. Elle en écarquilla les yeux un bon moment en se demandant si l’alchimiste n’avait pas, elle aussi, un grain, à l’instar de son alchimie. Pour sûr, pour se plaire, en tant que femme, sous les ordres d’un homme aussi rigide et… hum… séduisant… que le général Hawat, il fallait vraiment avoir un grain. Olivia se demandait même si, elle aussi, ne commençait pas à être atteinte. Comment pouvait-elle se laisser distraire par… Des bras aussi ingénieusement armés ? Il n’y avait pas que les armes intégrées à ses bras, sinon Buccaneer lui ferait le même effet. Non, Daneel avait quelque chose en plus, mais quoi ? Mais ce n’était pas le moment de se perdre dans des conjectures. La situation était particulière en ce lieu en ce moment. Il fallait garder la tête froide.
- Comme il vous plaira. Je vous les apporterai donc. Je ne pourrais bloquer l’accès de ces lieux que pour des périodes de 2h.
C’était une manière de lui dire qu’elle serait alors 2h enfermer en ce lieu. C’était à la fois court et long. Court car étudier en 2h n’était chose aisée. Long, car s’il lui arrivait quelque chose, elle ne serait découverte qu’au bout de deux heures.
- Vous me direz quand vous voudrez commencer avec les corbeaux.
La reine des glaces, bien que frigide, n’était pas non plus si cruelle. Elle laissait la jeune femme le loisir de se préparer avant de commencer. C’était bien la moindre des choses. Les détails ainsi régler, elles pouvaient sortir des vestiaires et reprendre leurs activités de leurs côtés.
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