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Un secret peut en cacher un autre [Pv Corwin]
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Alphonse Elric
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Alphonse Elric
La grande armure marchait d'un pas creux et décidé vers le QG de Central. Cela faisait plusieurs jours qu'Edward était parti et il n'avait toujours pas eut de nouvelles de son aîné. Le cadet Elric en avai marre de tourner en rond dans sa chambre d'hôtel à trouver des excuses toutes plus farfelues les unes que les autres pour répondre aux questions curieuses du personnel de l'hôtel. Qui plus est, sans son frère, il n'avait pas accès à la bibliothèque de l'armée ni même aux archives. Cela le frustrait pas mal car il avait la très net impression de pédaler dans la semoule.
Il avait cependant profité des premiers jours à Central pour rendre visite à Gracia et à Elicia, passant un peu de temps avec elles. Elicia avait bien grandit et son esprit s'aiguisait de jour en jour. Jouer avec elle permettait à l'adolescent d'oublier un peu sa quête et de vivre hors du temps le temps d'un instant. Il s'en voulait toujours pour la mort de Maes, cependant, les paroles de sa femme restaient gravées dans sa mémoire. Abandonner n'était plus une option, pas après les sacrifices de tant de monde.

Il avait aussi profité de ces moments de répits pour aller se recueillir sur la tombe du général de brigade, déposant avec délicatesse une gerbe de fleur et chassant d'une main les feuilles qui étaient venu s'amonceler sur la tombe, apportées par le vent. Il était resté un moment, debout devant cette tombe à se souvenir des quelques instants où il avait eut le plaisir de croiser Maes. C'était un homme bon et brillant, une de ces personnes que l'on ne pouvait pas détester. Sa mort, non, son assassinat, restait quelque chose de très dur pour Alphonse qui ne comprenait pas pourquoi on pouvait en vouloir à un homme comme lui.

Et voilà qu'il se rendait au QG de Central, bien décidé à faire quelque chose de ses journées plutôt que de ressasser le passé et de tourner en rond dans ses notes. Les documents de la bibliothèque municipale étaient bien trop pauvres pour pouvoir lui apporter les réponses qu'il souhaitait dans sa quête pour retrouver leur corps. Mais également pour comprendre les menaces à demi-mot émises par le généralissime King Bradley lorsque ce dernier leur avait rendu visite à l'hôpital. Il y avait tant de mystère autour de ses mots prononcés avec une hypocrisie à peine dissimulée.
Alphonse gravit les marches du bâtiment militaire. Ses pas creux résonnaient sur les marches et son armure brillait au soleil. Le printemps pointait le bout de son nez mais il ne pouvait malheureusement pas sentir le soleil réchauffer doucement le pays. Bien que cela était une réelle douleur pour lui, que de vivre sans ces sens là, Alphonse avait fini par s'y habituer et par oublier tout cela, guidé par l'espoir de retrouver un jour leurs corps.

La grande armure rentra dans le bâtiment militaire et se présenta à l'accueil. Sans son frère, il ne pouvait aller plus loin. Parfois, il se demandait s'il ne deviendrait pas lui même un chien de l'armée, bien qu'il exècre leurs actions, afin de pouvoir avoir accès librement aux différents documents dont il avait besoin. Puis les récents événements qui les avaient séparés, avec son frère, commençaient à lui faire prendre conscience qu'il était peut-être plus judicieux pour eux de se séparer afin de couvrir un plus large terrain de recherche. C'est une idée qu'il se promettait de soumettre à son frère lorsque ce dernier serait de retour. Mais pour l'heure, il avait besoin d'aller à la pêche aux informations. Et quoi de mieux que de contacter le colonel ?

- Bonjour, dit-il au réceptionniste, je souhaiterais m'entretenir avec le colonel Griffin s'il vous plait. Sa voix métallique résonnait dans le grand hall silencieux. Le quartier général de l'armée était rarement fréquenté par les civils. Et en cette belle après-midi, il y avait peu de militaires présents.
Dim 2 Avr - 12:14
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Hiver- 1916
Le temps semblait au beau fixe et le froid n'était pas aussi mordant qu'il y avait encore quelques jours à peine. Le soleil réchauffait quiconque passait sous ses rayons, alors que les nuages bien défini ne faisait que passer  dans les cieux de Central. Cette capitale toujours aussi active, que l'on soit la nuit ou le jour... Pourtant, en ce début d'après midi, tout paraissait relativement calme au Quartier Général..Il n'y avait pas beaucoup de mouvement dans les couloirs, bien que les dossiers, eux, ne semblaient pas vouloir disparaître des bureaux plus ou moins accessibles. Deux étages plus hauts, parmi les nombreux couloirs, se trouvait les locaux de la Section 9. A l'intérieur, Corwin se tenait dans son fauteuil. Il avait retirer sa veste d'uniforme, portant son t shirt noir en coton, révélant par la même occasion ses tatouages en forme d'aile de rapace, sur ses avants bras. Si on était observateur et connaisseur, on pouvait y reconnaître des cercles alchimiques.  Les jambes croisés sous la table, il paraissait  concentrer sur un document qu'il relisait pour la seconde fois dans sa main gauche, tandis qu'il retenait une tasse a café encore bien fumante, par le dessus, tout en reposant le coude sur la surface plane du bureau.  Son regard anthracite parcourait chaque ligne avec attention, tandis que son visage restait des plus placide malgré cette balafre qui marquait le côté droit de ses traits encore juvénile.

La matinée avait été des plus ennuyeuse en compagnie de certains généraux dont Klemin, tout cela pour lui dire qu'il devait encore rester dans la capitale. Une contre productivité quand on savait les objectif de son équipe. Cependant, le Frozen faisait en sorte qu'elle soit efficace en son absence sur le terrain, tâchant de ne pas  faiblir quand à sa préoccupation vis a vis de sa sœur portée disparue depuis des mois.. Seul sa confiance envers Msutang et Ed le faisait tenir.. ça et puis ses conversations périodique avec son ami et confident.. Bruce. Depuis le soir au bar, ils ne s'étaient pas vu, mais il se doutait que la prochaine fois, il le verra réellement sans la moindre canne.  La réceptionniste regarda l'immense armure qui se tenait devant elle et manqua en perdre ses lunettes avant de finalement se reprendre et lui indiqua le couloir à prendre avant d'accéder à la Section 9.. Elle ne l'accompagna pas, un peu trop impressionné par une telle carrure.  Le Lieutenant Gladia qui passait par là avec des documents pour son supérieur directe, Corwin.. Elle salua alors  avec un sourire bienveillant Alphonse. Elle ne l'avait encore jamais vu, mais elle en avait souvent entendu parler. Elle le guida jusqu'au bureau.. Frappant doucement pour avertir le Frozen. Ce dernier leva le nez de sa feuille qu'il reposa sut la table, avant de hausser un sourcil devant l'identité de la personne qui se tenait à côté de Gladia..


➽ Alphonse Elric, que me vaut cette visite ?


Sa voix était comme toujours des plus monocordes, avant de boire un peu de son café. Puis il leva sa main libre pour l'invité à entrer, tandis que sa subordonnée reprenait son travail de son côté, leur laissant un peu d'intimité. Pour Corwin s'était peu etre aussi l'occasion de savoir s'il avait quelques informations de la part de son frère. Mais il préférait taire ça au fond de lui, voulant laisser la priorité à Al, concernant sa propre visite. Ce genre d'acte de sa part n'avait rien d'anodine et ça, le petit Colonel se devait de le reconnaître.. Il l'invita à s'asseoir, tandis qu'il abandonna brièvement sa place pour aller fermer la porte.  Ici tout les murs avaient des oreilles.


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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Mar 4 Avr - 11:44
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Alphonse Elric
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Alphonse Elric
Les gens étaient toujours impressionnés en voyant la grande armure de deux mètres. La réceptionniste ne fit pas exception et le petit garçon se senti gêné lorsqu'il remarqua qu'elle manqua presque de perdre ses lunettes. Il espérait ne pas lui avoir fait trop peur. C'était l'un des gros défauts de ce corps, entre autre, de faire peur aux gens. Il avait été étonné qu'Elicia n'eusse pas peur de lui lorsqu'il l'avait rencontré pour la première fois. Il en allait de même pour Nina. L'évocation de ce nom fit remonter en lui de très désagréables souvenirs. Il secoua doucement la tête, faisant tinter son armure, afin de chasser ces pensées noires.
La jeune femme à la réception indiqua à l'armure le chemin jusqu'au bureau du colonel, sans l'accompagner. D'une voix polie, Alphonse la remercia chaleureusement avant de prendre la direction indiquée. En chemin, il croisa une autre militaire qui le salua avec bienveillance. Il fit de même, se penchant légèrement, puis il suivit la jeune femme jusqu'au bureau présumé du colonel.

Aucun des deux, durant le court trajet, ne pipa mot. Le silence semblait les accommoder et il n'était en aucun point gênant. Seuls les pas de la grande armure résonnaient dans le couloir où quelques militaires les croisaient. Tous affichaient la même expression étonnée et impressionnée. Il fallait dire qu'Alphonse était rarement venu au QG de Central. Il avait plus l'habitude d'aller voir le colonel Mustang à East City. Et puis, bien plus simplement, c'était toujours intriguant de croiser quelqu'un qui se promenait en armure à l'ère des vêtements légers et pratiques. Assez étrangement, personne ne lui posait de question, comme si tous acceptaient son excentricité. Cela l'arrangeait même s'il trouvait ce manque de curiosité un peu... presque suspect ?
Ils arrivèrent enfin devant une double porte où un bel écriteaux en métal était apposé avec délicatesse, affichant le nom du colonel. La militaire frappa à la porte puis l'ouvrit. Alphonse perçut au fond de la salle, assit sur un fauteuil, le colonel. Ce dernier avala une gorgée de café avant de s'adresser à l'armure, sans considérer la militaire.

- Bonjour, dit simplement Alphonse avant d'entrer dans la salle, refermant la porte derrière lui. Il s'avança jusqu'au bureau du colonel Corwin qu'il connaissait assez bien, presque aussi bien que le colonel Mustang. Il prit place sur la chaise face au bureau, posant sur ses cuisses de métal ses mains gantées. Puis il répondit à l'homme en face de lui, faisant raisonner sa voix métallique dans la pièce.

- Je venais vous demander deux choses, colonel, commença-t-il, simple et sans artifices, allant droit au but. Il savait qu'ils étaient peut-être surveillés et chaque mot devait être choisit avec précision. Comme s'il inspirait doucement, Alphonse bomba la poitrine avant de la laisser se relâcher. Avez-vous des nouvelles de mon frère ? commença-t-il. En effet, cela faisait un moment qu'il n'avait put joindre son ainé en mission à Briggs. Et il fallait avouer qu'il s'inquiétait pas mal. Puis il enchaina, savant pertinemment que prendre des nouvelles de son grand frère n'était pas une raison suffisante pour demander à voir un gradé de l'armée. Et je voulais savoir s'il était possible d'avoir accès à la bibliothèque militaire ?

Aucun civil n'avait le droit d'entrer dans cette bibliothèque à moins d'être accompagné d'un militaire d'un certain grade, grade qu'avaient les Alchimistes d'Etat. Avant aujourd'hui, il ne s'était jamais posé la question de l'accessibilité à ce genre d'endroit, étant toujours accompagné d'Edward, mais aujourd'hui, il était seul et ne bénéficiait pas de ce passe droit. C'était d'ailleurs l'un des arguments qu'il voulait présenter à Edward afin de justifier son choix de faire l'erreur très probable de s'engager dans l'armée. A n'en pas douter qu'Edward ne serait pas d'accord. Mais c'était une idée qui germait dans l'esprit du cadet depuis un moment.

- Et... comment allez-vous ? demanda-t-il après une pause de quelques secondes.
Sam 8 Avr - 22:05
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Reprenant son café, Corwin délaissa son travail pour rester attentif envers Alphonse qui venait de prendre place en face de lui. Le gamin ne perdit pas de temps pour révéler le pourquoi de sa visite. Aller droit au but était une chose que favorisait le Frozen. Tourner autour du pot n'avait pour lui, aucun intérêt. Mais sa première demande ne fit que rompre l'espoir qu'il avait d'avoir des nouvelles de la part du Fullmetal. Son regard se voilà quelques instants sous ses paupières, avant de dévoiler à nouveau des pupilles anthracite et insondable. Il ne devait pas céder à la déception. Tout le monde faisait son possible et il ne pouvait pas le nier.  Inspirant profondément, notre jeune Colonel le laissa poursuivre et sentit sa curiosité s'éveiller quand à cette idée d'aller dans la bibliothèque. Observant le silence, son cerveau en profita pour analyser quelque peu la situation actuelle. Alphonse étant seul, ne pouvait guère avoir accès à grand chose. De plus, Corwin avait toujours dit qu'il ferait son possible pour aider ces deux là.. Bien que cette armure ne permettait pas vraiment de lire la moindre émotion, il pouvait quand même relevé par cette venue une inquiétude parfaitement légitime. Une crainte qu'il partageait et qu'il comprenait.

D'un mouvement calculé, il fit basculer le contenant de sa tasse dans sa gorge, avant de reposer la porcelaine sur la table.. D'une voix toujours aussi atone, il s'exprima enfin envers le jeune garçon :

➽ Malheureusement non. Je sais simplement qu'il était à Briggs auprès du Général Armstrong pour son enquête. Connaissant ton frère, il ne se manifestera que s'il a des ennuis ou bien s'il a relever quoi que ce soit.


C'était frustrant, mais le Frozen pouvait encore faire preuve de patience..Lui aussi aimerait bien des nouvelles pour avoir une piste à creuser de son côté, si cela était possible. Il n'avait pas perdu de vu ce qu'il avait soumit à Riza, il y a quelques temps déjà. Le Colonel ne laissera personne se sacrifier à saplace s'il le fallait pour sauver Charlie.. Repliant les dossiers devant lui pour les mettre de côté, il se contenta de se remettre debout et enfila sa veste d'uniforme pour la boutonner de manière impeccable. Sortir d'ici ne lui fera pas de mal et lui changera un peu les idées. Depuis la disparition de sa benjamine, Corwin n'avait de cesse que de s'adonner à son travail, voir même un peu trop. Seul, cette invitation pour aller à l'opéra en compagnie d'Adair avait su le détendre un peu... Mais pour le reste, il consommait un peu trop de café ces derniers temps et quelque tremblements dans ses doigts trahissait cela.

➽ En revanche, oui je peux t'amener à la bibliothèque.


Corwin glissa un regard entendu avec Gladia, comme quoi elle allait devoir garder l'endroit en son absence. Il y avait une bonne complicité, bien que très sérieuse entre les deux officiers. Le Colonel passa devant l'armure qu'était Alphonse et lui fit signe de le suivre, plongeant une main dans la poche droite de son pantalon. Sa petite taille n'en fut que plus accentué, mais le Frozen n'avait jamais complexé à ce sujet, au contraire de son confrère le Fullmetal. Marchant dans les couloirs, il n'avait pas encore répondu à la dernière question du gamin. Regardant devant lui, il retenait sa montre en argent entre ses doigts, dans le fond de sa poche.. Il laissa quand même entendre sa réponse en fin de compte.. tandis qu'ils approchaient de la pièce convoité.

➽ Je vais parfaitement bien et ce n'est pas comme si j'avais le choix et toi ?


Tournant un peu son visage pour le contempler par politesse.  Au comptoir on  leur demanda leur autorisation et Corwin se contenta de montrer sa montre, ce qui rompit assez vite l'échange. Poussant la porte.. il laissa Al prendre les devants, avant de suivre à son tour.


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Jeu 13 Avr - 11:57
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Alphonse Elric
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Alphonse Elric
A l'expression qu'avait le colonel, la grande armure pouvait aisément deviner que lui non plus ne savait pas, pour Edward. Alphonse serra les poings tout en écoutant l'homme en face de lui répondre à sa première question, confirmant son inquiétude. Il savait qu'Edward n'était pas du genre à donner beaucoup de nouvelles, mais il savait aussi qu'il était très fort pour se mettre dans des situations dangereuses voire mortelles. La grande armure resta de marbre tout en essayant de se convaincre que son ainé allait bien, qu'ils allaient bientôt se retrouver que qu'il n'avait pas prit de risques inconsidérés. Le cadet n'avait même pas comprit pourquoi il était partie à Briggs. La seule chose qu'il savait, c'est que lui ne pouvait pas venir, n'étant pas assez discret. Mais il ne l'avait pas demandé ce corps de deux mètres ! Alphonse serra encore plus les poings avant de reporter son attention sur le colonel qui s'était levé pour enfiler sa veste qu'il boutonna avec une élégante précision.

Son casque pivota légèrement alors qu'il suivait du regard le militaire qui vint se placer à ses côtés tout en lui affirmant qu'il pouvait lui donner l'accès à la bibliothèque. Cela fit sourire l'armure qui se leva dans un grand bruit métallique avant de suivre l'homme de petite taille. Le cadet fit un signe à l'assistante puis passa l'encadrement de la porte en se baissant. Ses pas creux résonnaient dans les couloirs vides. Il suivait le colonel, perdu dans ses pensées et dans ses craintes pour son frère. Il aimerait l'appeler, mais il ne savait pas où le joindre et cela le frustrait. Parfois, Edward avait un comportement frustrant qui énervait l'armure. Il avait du mal à ce qu'on lui cache des choses, surtout si cela mettait la vie en danger de sa seule famille.

Les paroles du colonel le sortirent de ses pensées et il laissa un blanc planer, peut sûr de la réponse qu'il avait envie de prononcer. Il se contenta donc d'une réponse simple et rapide, banale et sans suspicions :

- Je vais bien, merci, fit-il résonner de sa voix métallique.

Après quelques instants, et de nouveaux regards impressionnés, ils arrivèrent à la bibliothèque. Sans plus de cérémonie, Corwin ouvrit la porte et Alphonse s'y engouffra. Il aurait aimé pouvoir sentir l'odeur du papier vieilli si caractéristique des grandes bibliothèques. Mais rien n'arrivait à son nez inexistant. La grande armure s'avança, sachant où aller. Elle jeta tout de même un oeil derrière elle pour voir si le colonel la suivait. Puis, sans faire attention aux autres, Alphonse fini par arriver dans la section qui l'intéressait. Celle de l'alchimie. Il prit un livre bien précis et commença à chercher des informations qui pourraient l'aider. Il savait, il savait de quoi était faite la pierre philosophale, mais il ne voulait pas y croire, cherchant un moyen de contourner l'ingrédient principal.
après quelques instant à laisser ses oreilles trainer, il fini par parler, toujours plongé dans son livre :

- Avez-vous de nouvelles recettes à me partager, colonel ? demanda-t-il simplement. Il ne connaissait pas ses ennemis, ou du moins il soupçonnait certaines personnes, par contre, il connaissait ses alliés et le colonel Griffin en faisait partie. Régulièrement, ils s'échangeaient des informations cryptées sous forme de recettes diverses et variées. Alphonse, qui était l'auteur de ces messages, était friand de pâtisserie même s'il ne pouvait en manger. Cela aidait à dissimuler la véritable nature des messages.
C'est grâce aux recherches du docteur Marcos qu'il a eut l'idée de communiquer ainsi.

- Car celle de la tarte aux pommes de l'autre fois était bien sympathique, Edward a beaucoup aimé.

Des informations sur la pierre, voilà ce qu'ils s'étaient partagé l'autre fois. Mais cette fois, Alphonse espérait que le colonel ait de nouvelles pistes quant à leurs ennemis ou bien au potentiel assassin de monsieur Hughes.
Sam 15 Avr - 10:56
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Une fois à l'intérieur des archives, Corwin se contenta de plonger sa main dans la poche de son pantalon tout en suivant Alphonse qui semblait parfaitement savoir où il se rendait. Preuve que ce n'était pas la première fois qu'il venait ici. Sans doute avec son frère.. Restant grave, le Frozen se doutait bien que Al s'inquiétait pour son aîné et c'était bien normal. Encore une fois, il comprenait parfaitement cela. C'est pourquoi, quand l'armure lui avait répondu qu'il allait bien, un mince sourire en coin était apparu précédemment à ses lèvres avant de disparaître comme c'était venu. Il se contenta de prendre un livre au hasard et le feuilleta... Cela ne faisait pas de mal de réviser parfois. Tout en lisant, le Colonel écoutait  Al lui parler de recette, tout en confirmant que la tarte aux pommes de la dernière fois avait été des plus délicieuse. Évidemment, le jeune homme ne mit pas longtemps à comprendre ce qu'il sous entendait.  Hochant un peu de la tête, Corwin  passa au chapitre suivant.. Relevant que cela parlait de l'alchimie des plantes... humm.

Inspirant lentement, ses lèvres se délièrent enfin, laissant entendre une voix toujours aussi calme et caractéristique de sa personne :

➽ Il y a bien la recette de la dame blanche... et celle de la crème brûlée..


En parlant de glace, il faisait référence au Nord et avec la crème cela concernait inévitablement du Sud ouest du pays.  En ce moment, les deux frontières étaient des plus instables...

➽ Vous devriez faire attention quand cette dernière est bien chaude afin de ne pas vous brûler.


Il n'avait aucune envie de voir les deux frères être mêler à cette tension. Ils avaient déjà assez affaire de leur côté.. Ce qui l'amena à se rappeler qu'il leur avait caché la présence de cette fausse pierre... Celle qu'il avait garder au sin de sa montre pendant des mois, avant de la perdre durant son combat dans l'ouest... Révélant la présence des troupes de Creta, qui se frayaient un chemin à l'aide d'ancien tunnels, qui pour la plus part avaient été totalement oublié.  Le choix de ne pas la donner, il l'assumait totalement.. Il pensait réellement que cela n'apporterait pas la réponse que désirait les deux frères, mais bien au contraire, les enfoncerait un peu plus.. Un jour, peu être qu'il leur en dira un mot, et alors Corwin assumera leur colère, mais il était certain d'avoir fait la bonne chose, sur ce coup ci. La pierre avait un coût...Quelque chose de bien trop cruel.

➽ j'aimerais que vous veillez bien l'un sur l'autre quand vous serrez à nouveau ensemble...


Fit il plus bas. Parce qu'il ne voulait pas qu'ils subissent ce que lui même vivait vis à vis de sa propre petite sœur. Cette dernière ne donnait plus signe de vie, et pourtant, Corwin savait qu'elle était quelque part et bien en vie. Il n'avait aucun doute là dessus... On s'était donné bien trop de mal pour la ravir au Général Armstrong pour ça. Son regard s'attarda un peu sur le texte qui se tenait sous ses yeux, avant de finalement le refermer avec soin, pour le remettre à sa place, se mettant un peu plus sur le bout de ses pieds. Oui, Corwin n'était pas spécialement grand... légèrement plus grand que le Fullmetal. Sauf que ce dernier, allait sûrement encore grandir, alors que pour le Colonel Griffin, s'en était terminé depuis longtemps. Pendant ce temps, la tenante des lieux les surveillait un peu de loin par moment.


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Mar 18 Avr - 12:11
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Alphonse Elric
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Alphonse Elric
Alphonse tournait les pages distraitement, il faisait mine de lire, mais en réalité, la grande armure écoutait attentivement le colonel Griffin. Les informations qu'il lui donnait étaient précieuses et elle ne lui plaisaient guère. De ce qu'il en avait lu, Amestris avait toujours été une nation en guerre et belliqueuse. Plus encore depuis quelques temps avait-il l'impression. Et le fait que son frère soit au nord sans lui donner de nouvelles ne faisait qu'accentuer son inquiétude. Le jeune frère referma délicatement le livre avant de le ranger soigneusement là où il l'avait pris. Puis, se déplaçant de quelques pas, il en repris un autre, cherchant sans chercher des réponses qu'il avait peut-être déjà.

L'avantage de son statut, c'est qu'il était très compliqué de lire ses réelles intentions. Son casque n'ayant pas d'émotions, on ne pouvait pas y lire l'inquiétude face aux nouvelles de Corwin. Il tourna cependant légèrement la tête lorsque ce dernier leur conseilla, sur un ton paternel, de bien veiller l'un sur l'autre. S'il avait pu, Alphonse aurait sourit. Ils avaient de la chance, avec son frère, d'être entourés de personnes bienveillantes et de confiance.

- J'y veillerais, dit-il, Edward à tendance à apprécier un peu trop les pâtisseries ces derniers temps. Pourtant, ça n'est pas bon pour sa ligne.

Edward était sûrement la première personne en ce monde à n'en avoir rien à faire de sa ligne physique. Cependant, les mots d'Alphonse étaient clairs et ça n'était un secret pour personne qu'Edward avait la fâcheuse tendance à vouloir se rendre là où les conflits étaient les plus violents.

- Je vous le promets, colonel, annonça-t-il ensuite, un sourire dans la voix. Il replongea dans son livre, plus attentif cette fois. Si son frère ne donnait pas de nouvelles, c'est que sa mission dans le nord était périlleuse et peut-être un poil trop dangereuse. Alphonse n'aimait pas ça. Il s'inquiétait également du motif de cette mission, à savoir, sauver la jeune soeur disparue du colonel Griffin.

Bien qu'il sache que la situation était délicate à aborder, le jeune cadet ne pouvait s'empêcher d'émettre un doute quant à cet enlèvement. Il posa un regard discret sur la bibliothécaire qui semblait très intéressée par la grande armure qu'il était. Mais ici, il ne pouvait faire confiance à personne.

- Votre soeur, commença-t-il son plus faire d'allusions aux pâtisseries, est-ce un avertissement ?

Il savait qu'il jouait avec le feu et que le mieux aurait été d'aller en parler dans un endroit où les murs n'avaient pas d'oreilles. Cependant, il ne pouvait s'empêcher d'être curieux en plus d'être inquiet envers ce que présageait cette situation.
Mar 25 Avr - 19:25
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Tout en faisant mine de chercher un autre livre, il écoutait tranquillement les paroles du plus jeune des Elric. Ce dernier lui disait que son frère aimait bien trop les pâtisseries et que ce n'était pas terrible pour lui.. A qui le disait il. Corwin avait toujours noté cette impulsivité chez Edward, mais son aisance pour s'adapter à toute les situations et son intelligence contrebalançaient un peu cela. C'était une bonne chose, mais loin d'être suffisante quand on voyait la situation actuelle. C'est pourquoi il demandait à Al de veiller sur lui, tout en espérant que ça ne finisse pas comme avec sa sœur aînée. C'est ce qui expliquait le côté un peu protecteur du Frozen, vis à vis d'eux. Plus comme un grand frère qu'autre chose. Attrapant un livre, il jeta un œil vers la bibliothécaire. Cette dernière se sentant prise en flagrant délie, se raclât la gorge et s'en retourna à ses archives, en les laissant un peu en paix.  Satisfait de cela, Corwin releva un peu son visage vers Alphonse qui  lui promettait de prendre en compte ses propos.

C'est alors qu'on en vint à parler de sa benjamine, Charlie. Bien que physiquement notre petit Colonel paraissait des plus taciturne et imperturbable, son regard laissa tout de même entrevoir une lueur étrange, reflétant une certaine inquiétude, mais aussi de la frustration. Est ce que cela était un avertissement ? Possible, mais Corwin y voyait surtout une méthode pour le tenir un peu plus en laisse. Depuis sa disparition, il n'avait pas véritablement bougé de Central, sauf lors des attentas dans le sud du Pays, parce que son équipe était taillé pour ce genre de chose. Mais,  le fait est qu'il servait bien plus à remplir de la paperasse et à s’entraîner dans la salle de sport, que de réellement agir. Cependant, il faisait de son mieux pour que son équipe, elle reste très active et puisse tôt ou tard porter de l'aide envers Mustang. D'une voix monocorde il se contenta de répondre :

➽ Plus une méthode pour me maintenir loin  des pâtisseries trop goûteuses. Je n'ai reçu aucune menace.. Pas même ma famille.


C'est ce qui était le plus déroutant dans un premier temps. Rien ne démontrait qu'il s'agissait d'un enlèvement pour de l'argent.. ou bien pour une quelconque manœuvre.  Le Frozen y voyait là une menace silencieuse, comme pour lui indiqué que le moindre faux pas serait fatale envers Charlie. Un moyen de l'empêcher de prêter main forte à Mustang.. Ce dernier lui avait ordonné de rester sage et Corwin commençait à entrevoir qu'il allait devoir attendre le retour de sa sœur et non.. devoir agir directement, même s'ils parvenaient à la localiser. Il avait l'impression d'avoir le pied sur une mine, mais que cette dernière n'allait pas péter pour lui...Mais pour Charlie. La tension qui l'habitait depuis des mois, l'invitait à prendre bien plus de café que d'ordinaire. Parfois, sa  subordonnée lui ravissait une tasse pour le limiter et même la présence d'Adair ne suffisait pas à taire ses cauchemars devenu plus oppressants. Pourtant, il tenait la ligne et faisait son travail.

➽Que cherches tu ici, exactement.. ?


Essayant au final de porter  sa concentration sur ce que pouvait bien vouloir Alphonse.  Ils ne pourront pas rester ici trop longtemps, mais Corwin avait son idée pour pouvoir discuter sans crainte avec le plus jeune des Elric.


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Mer 26 Avr - 12:32
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Alphonse Elric
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Alphonse Elric
Le jeune garçon sentait la tension dans les mots du colonel. Ils jouaient à un jeu dangereux et le terrain devenait de plus en plus glissant. Il continua à tourner les pages du livre qu'il tenait entre les mains, cherchant sans réellement lire une information qui lui échappait. Mais plus il avançait dans la lecture de ces lignes, plus il se rendait compte qu'il ne trouverait peut-être pas la réponse ici. Les recherches du docteur Marco leur avait été très utiles jusqu'à présent mais il y avait une petite part d'ombre qu'il ne comprenait pas. Cette part d'ombre qui l'avait fait douter un moment avant qu'il ne reprenne ses esprits.

La grande armure ferma le livre délicatement avant de le repose à sa place. Elle soupira tout en prenant un autre livre, plus pour garder une couverture que pour réellement le lire. Il était déjà très impressionnant et remarquable comme ça, inutile d'attirer plus l'attention sur un comportement étrange.
Il écouta les mots du colonel, inquiet de savoir ce qu'il pourrait se passer pour leurs proches. Leur ennemi semblait toujours avoir un coup d'avance et il devait se l'avouer, Alphonse n'était pas un fin stratège. Il suivait, la plupart du temps, Edward sans soulever beaucoup de questions stratégiques.

- Distraire le chien avec un os bien juteux tandis qu'on vole ce qu'il est censé protéger, dit-il entre ses dents. C'était une méthode connue pour récupérer quelque chose des mains d'un enfant ou bien distraire un animal. Mais cela marchait très bien également si l'on voulait éloigner des personnes gênantes et ça semblait ici être le cas. A mon avis, colonel, il va falloir aller trouver le pâtissier pour lui demander ses délicieuses recettes. Sous entendu, trouver la personne à l'origine de tout ça.

Le cadet Elric tourna la tête vers Corwin, laissant son casque inexpressif regarder le visage de l'homme.

- Des réponses à certaines questions. Mais l'armée ne semble pas les avoir, dit-il finalement après un silence soutenu alors qu'il rangeait le bouquin à sa place. Je vous remercie, colonel, de m'avoir permis de chercher un peu ici.

Il bougea finalement pour se rapprocher de l'homme.

- Je vais arrêter de vous déranger, vous devez sûrement avoir beaucoup de travail. Je vais profiter de la fin de l'après-midi pour faire le tour des pâtisseries de Central. J'en trouverais peut-être une qui aura ravir mes papilles.

Il jeta un regard discret à la bibliothécaire qui portait de nouveau un regard intéressé sur eux. Le duo était atypique et plus encore lorsqu'il parlait de pâtisseries. Bien que jeune, Alphonse avait comprit qu'il n'était pas bon de rester ici plus longtemps, ce qu'il faisait comprendre à Corwin. Peut-être que ce dernier voudrait continuer à parler voire à chercher ce fameux pâtissier qu'Alphonse voulait découvrir.
Dim 14 Mai - 11:10
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
HIVER- 1916
Notre jeune Colonel ne pouvait pas contredire Alphonse quand à avoir été détourné par un joli petit os.. On lui avait confié un grade et surtout, il se retrouvait confiné à la niche, pendant que sa sœur était on ne sait où. Cela avait forcement à voir avec les homoculus, c'est ce que lui soufflait son instinct, mais cela pouvait aussi concerner quelque chose de plus large.. Comme le fait qu'il devenait un peu trop gênant. Ce qui expliquerait l'injonction de Mustang à son égard.. De rester sage. Mais diable, qu'est ce que cela lui en coûtait. Il voilà son regard quelques secondes, chassant un peu la raideur qui l'accompagnait depuis quelques temps. D'une main tranquille et mesurée, le Frozen reposa le livre qu'il détenait sur l'étagère, tandis qu'il écoutait toujours avec soin, Alphonse. Ce dernier semblait plutôt sage pour un gamin de son âge... Bientôt seize ans et bien plus attentif que son aîné.. Cela lui rappelait quelque chose et un maigre sourire lui vint aux lèvres pendant un instant si éphémère qu'il serait dur de le notifier. Se reculant d'un pas ou deux des rayonnages, tandis que l'armure paraissait vouloir renoncer à inspecter cet endroit. Néanmoins, il laissait une porte ouverte envers le Colonel qui ne manqua pas de la saisir. Tournant ses pupilles insondable dans sa direction, il laissa entendre une voix des plus monocorde et posée :

➽ L'idée me paraît bonne, si tu me laisses quelques minutes je te rejoindrais.


Accompagnant ses propos d'un hochement de tête, Corwin finit par s'éloigner afin de rejoindre la porte de sortie non sans remercier la jeune femme qui tenait les lieux. Même si notre jeune Griffin n'était pas forcement des plus sociable, il savait être polie envers ceux qui pourraient lui être utile sans pour autant être aussi fourbe que ne le serait Mustang, qui pendant un temps fut l'un de ses plus grands modèles.  Il quitta les archives pour se rendre dans son bureau et glissa quelques mots envers sa Lieutenant. Il fallut bien cinq ou dix minutes, avant qu'il ne revienne dans le couloir... Le temps suffisant pour Alphonse de quitter le Quartier Général et rejoindre la grande allée sous forme de parc, qui donnait un peu plus loin à un grand escalier afin de rejoindre le cœur de la ville. C'est donc à l'extérieur qu'ils se retrouvèrent et Corwin invita Al à tout simplement marcher.

➽ Ici nous serons tranquille, mais ne nous arrêtons pas de marcher..et puis je dois acheter quelque chose en ville.


Fit- il toujours de cette voix monocorde et inchangée.  Il avait sagement placé son képi sur la tête, afin de protéger sa vision devenu sensible depuis sa blessure et portait son manteau noir.  Il salua brièvement des officiers qui passaient par là et continua de marcher d'un pas un peu plus vif, parce qu'Alphonse avait quand même une allonge bien plus longue que la sienne au vu de sa corpulence. L'allée était assez grande et pourtant, ils arrivèrent presque à la sortie.. Plongeant une main dans sa poche droite de son pantalon, Corwin reprit.

➽ Pour ce qui est de détourné l'attention du chien...il va me falloir un sacré os.. Si c'est bien la personne à laquelle je pense.  Cependant, je ne vais pas jouer à ça maintenant. Je vais attendre le retour de l'enquête de ton frère avant toute chose.


Une fois qu'ils s'engagèrent dans les escaliers pour rejoindre l'allée principale, Corwin  se disait que ce genre de moment pourrait détendre un peu Alphonse au vu de la situation, s'oubliant dans l'équation.

➽ Est ce qu'il y a un lieu que tu préfères dans cette ville. Je t'aurais bien offert une vraie pâtisserie mais..


Démontrant qu'il connaissait la vérité et ce depuis Dublitz... Edward lui avait tout raconté, tout comme il avait raconter son histoire. Au moins, ça permettrait au gamin de ne pas jouer forcement la comédie devant lui et d'être tout simplement lui-même.


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Mar 16 Mai - 12:06
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Alphonse Elric
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Alphonse Elric
La grande armure hocha simplement la tête avant de laisser partir le colonel. Il ne tarda pas à prendre le même chemin tout en saluant poliment la bibliothécaire aux oreilles indiscrètes. Déambulant seul dans les couloirs, il n'eut aucune difficulté à retrouver la sortie du quartier général. Et profitant de son pas rapide, il descendit les marches du grand escalier avant de se retrouvé dans une allée bordée d'arbres. Si l'endroit n'était pas aussi dangereux compte tenu du jeu auquel ils jouaient, Alphonse aurait pu le trouver agréable et aurait pu apprécier de se balader dans cet immense parc. Mais ils étaient là dans une partie délicate et le moindre écart pouvait se révéler fatal. Aussi, le cadet Elric ne s'attarda pas dans le parc et rejoignit rapidement la sortie de l'imposant QG de Central.

Il y avait ici encore des marches qu'il dévala rapidement avant de finalement attendre le colonel. Par habitude, il s'assit sur l'une des marches et se mit à regarder les passants qui tournaient la tête en le voyant. Il aurait sourit s'il avait pu, mais malheureusement, son visage restait de marbre, seule l'envie était présente. Il n'attendit pas bien longtemps le militaire car une fois ce dernier arrivé, la grande armure se releva, entamant une marche afin de s'éloigner de ce nid de vipères qu'était le quartier général militaire. Il posa brièvement un regard sur le colonel et se surprit à penser qu'il avait une allure semblable à celle de Mustang. Le jeune Alphonse suivait le colonel tout en essayant d'adapter son allure, il avait l'habitude avec Edward bien que ce dernier marchait relativement vite.

- Je pensais également à aller acheter un cadeau pour Edward, dit-il simplement. Il avait hâte de retrouver son grand frère et il savait à quel point ce dernier aimait manger. Cela le remplissait de bonheur de voir son aîné apprécier un gâteau cuisiné par Gracia et il voulait lui faire ce plaisir là de lui offrir une douceur. Après tout, son frère aurait peut-être besoin d'un peu de sucre après sa mission dans le grand nord.

Ils continuaient à marcher et l'armure en profitait pour regarder les différentes vitrines. Pour l'instant, leur marche, bien qu'étrange pour les passants, était banale, sans histoire et sans but d'attirer l'attention. Comme le disait si bien Corwin, il fallait rester discret.

- J'espère qu'il reviendra avec de bonnes nouvelles. Cependant, on peut tout de même essayer de réfléchir à cet os... Mais j'ai peur que nous soyons tombés sur bien plus rusés que nous, surtout au vu de l'avertissement vous concernant, dit-il en faisant référence à la soeur du jeune colonel. Le colonel Mustang semble déranger également, mais je ne saurais dire à quel jeu il joue, lui.

Roy avait toujours été un mystère pour Alphonse. Il connaissait sa relation houleuse de chien et chat avec son frère mais il ne savait pas si cela était pour garder les apparences ou non. Corwin semblait, de ce côté là, plus facile à décrypter et le cadet appréciait la compagnie du militaire envers lequel il se sentait beaucoup plus proche.

Il rit ensuite doucement tout en posant son regard vide sur le militaire. Il n'était pas dupe et savait parfaitement qu'il devait être au courant de sa condition. après tout, ça n'était pas normal qu'un être humain se promène tout le temps dans une armure, aussi paranoïaque fusse-t-il.

- J'aime bien aller me poser dans ce café, près du grand parc. Et vous, colonel, il y a un endroit que vous aimez fréquenter, dans cette grande ville ?

Bien qu'il soit habitué à Central, Alphonse se sentait toujours un peu perdu dans cette ville dynamique et fourmillant d'activité. Là où son village natal, Resembool, était plus tranquille. La nature lui manquait également. Sentir les brins d'herbe sous ses doigts et le soleil sur sa peau. Mais il n'était pas là pour se remémorer ce passé nostalgique.

- Je n'aime pas du tout la façon dont les choses sont en train de se dérouler. Et je n'aime pas être aussi impuissant alors que mon frère risque sa vie ailleurs... Savez-vous comment je pourrais me rendre plus utile ?

Il avait demandé ça de but en blanc, changeant complètement le sujet de la conversation. De toute manière, ils étaient dans une impasse le temps qu'Edward revienne.
Sam 19 Aoû - 12:04
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
• Rapport : HIVER- 1916•
•Peu à peu, Corwin et Al quittèrent le Quartier Général pour les rues de Central. Une façon de se fondre dans la masse, alors qu'il faisait plutôt beau pour un jour d'hiver. Il ne faisait pas trop froid, bien que les joues du Frozen prenaient un aspect plus rouge. S'accordant aux pas de son compagnon du moment, il nota que ce dernier évoluait de manière à ne pas le distancer, ce qui ne manqua pas de lui arracher un faible sourire en coin très éphémère Ce gamin, avait beau avoir dans les quinze ans, il faisait attention aux personnes qu'il côtoyait. Tout en déambulant dans les rues, Al lui confiait qu'il chercherait bien un cadeau pour son frère aîné.  Une réflexion qui fit hausser un sourcil à notre Colonel qui avait toujours sa main droite plongée dans la poche de son pantalon, reconnaissant à la fois sa montre et ses bagues... Un présent ? C'était une attention particulière et il respectait cela. Peut être qu'il pourrait guider le jeune garçon, pour qu'il trouve son bonheur. Hochant donc un peu du menton, Corwin se contenta de demandé de cette même voix monocorde et taciturne qu'on lui connaissait.  

• As tu une idée précise de ce que tu voudrais lui offrir ?


Tout en marchant, ils croisèrent une petite vieille avec un caniche, ce qui ne fut pas pour rappeler au Frozen, ses premiers pas dans l'Est du pays, sous les ordres de Mustang et de Grumman. Ce dernier lui avait même appris à jouer aux échecs. Sa pensée revint toute fois dans le présent, lorsque son jeune partenaire reprit la parole. Des mots qui se voulaient inquiets et optimistes à la fois, avant de dériver sur le Général Mustang.  A quel jeu pouvait il jouer ? ça... On ne le savait jamais avant de suivre ce dernier pendant un certain temps. Avec lui, il ne fallait jamais juger sur l'instant. Mais il comprenait Al. D'une main maîtrisée, Corwin vint ajuster le képi sur son crâne, pour se préserver du soleil, car ce dernier le gênait au niveau de son œil droit. Ils passèrent non loin d'un parc plutôt fréquenté, même pour cette période de l'année. Chemin faisant, notre Griffin rompit son mutisme au sujet de son ancien supérieur.  

• Il vaut mieux lui faire confiance et voir où cela mène. C'est là qu'on comprend le mieux ses actions. C'est ce que j'ai appris à son contacte. Il vous aime beaucoup, même s'il ne le dit pas. C'est sûrement pour ça qu'il se prend la tête bien souvent avec ton frère.  


Tout en parole il nota quelques magasins sur le côté.. ils n'étaient plus très loin des grandes rues marchandes.. Mais si on pouvait éviter la plus grande, ça l'arrangerait énormément. Mais évidemment, il gardait cela pour lui-même. C'est là que Al lui parla d'un café, proche du grand parc.. C'est vrai qu'il y avait cet endroit.

• Si tu me parle d'établissement, oui, il y en a bien un. Un autre type de café, un peu plus dans l'intérieur des rues passantes. Mais on peut se rendre là où tu désires... Quant à fréquenter un lieu ou je me sens bien, il faudrait que tu n'éprouves pas de vertige.  


Et Corwin n'était pas là pour le mettre mal à l'aise ou l'importuné. Sans parler que sa présence, le changeait un peu du travail dans lequel il s'était enfermé depuis des mois.. Depuis la disparition de sa sœur, évitant ainsi de faire la moindre erreur. Mais tout ceci, lui avait valu de perdre un ou deux kilos..  Un reproche qui lui sera sûrement fait par Adair, la prochaine fois qu'ils se verront. C'est Al qui le tira de sa réflexion et il  observa alors un air plus grave encore, si cela était possible.  La situation ne lui plaisait pas non plus, il avait reçu l'injonction de ne pas bouger d'un  cil et c'est Roy lui même qui s'était imposé.


• Je te comprends. Je dois même rester prudent et on m'a ordonné de rester à ma place. C'est pourquoi j'ai placé ma confiance en ton frère et le Général.. Mais il n'y a pas une journée ou je dois réprimer cette pulsion de partir à sa recherche moi même.  Mais qu'entends tu par te rendre utile ?


Le Frozen avait l'impression que le gamin voulait parler en terme de fonction... De parvenir à un rôle plu important pour agir. Mais peu être se trompait il à ce sujet. Alors il préféra le laisser s'exprimer, alors que dans cette rue, personne ne faisait vraiment attention à eux. Jusque là le plus jeune des frères Elric était ironiquement le plus discret, malgré sa taille hors norme, c'est pourquoi le Colonel lui prêtait l'oreille, étant du genre taiseux.. Il savait que ce genre de personne ne parlerait jamais pour ne rien dire.

•Tleilax•

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Mar 22 Aoû - 14:07
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Alphonse Elric
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Alphonse Elric
Le cadet se laissa à réfléchir face à la question du colonel. Bien qu'il eusse une idée en tête, elle risquait d'être compromise par une certaine variable, une inconnue sur le retour de son frère de mission. Et il ne pouvait pas laisser une pâtisserie se gâter ainsi, ce serait gâcher une si bonne chose à manger. Il secoua alors légèrement la tête, visiblement dépité par son idée prématurée.

- Je voulais lui offrir une pâtisserie de chez Wendy, mais je ne sais pas quand il rentrera, alors...

S'en suivit un léger soupire puis le sourire lui revint, du moins, dans son esprit puisque son visage restait figé. Ca n'était pas bien grave, il aurait tout le loisir de réfléchir à ça plus tard. L'instant était de profiter du colonel et du léger répit que leur offrait cette balade d'apparence innocente. La discussion continuait à demi mots. Les murs avaient des oreilles à la capitale et tout les poussait à une paranoïa justifiée. Mais si le cadet était vigilent, il ne s'interdisait pas de conserver une conversation intéressante et riche en informations. Alphonse aimait observer et il ne rata pas le regard amusé que posa le colonel sur une vieille dame et son caniche. Il était persuadé que cette réaction était due à une référence qu'il n'avait pas, mais il resta discret et ne se permis pas de poser la question.

- Vous m'étonnez là, avec ce que vous me dites, colonel. Les colonel Mustang semble tellement... en phase avec mon frère qu'ils déchainent l'apocalypse à chaque rencontre, finit-il en riant. il n'était pas dupe et il savait que ce que disait Corwin était vrai. Mais il ne pouvait s'empêcher de soulever cette partie la de la relation houleuse entre le Flame Alchemist et le Fullmetal Alchemist. Le métal et le feu qui s'affrontaient à chaque rencontre... Ceux qui ne savaient lire entre les lignes pourraient penser qu'ils se détestent vraiment. Ceux qui savaient voyaient là une façon bien à eux de se présenter leur affection. C'était quelque chose d'amusant et d'épuisant à la fois.

Ils continuèrent leur déambulation dans cette foule hivernale. Le cadet hocha la tête à la remarque du colonel puis prit sa suite, se laissant guider par cet homme qui devait mieux connaitre que lui la ville. après tout, le petit Elric n'avait jamais prit le temps de visiter Central, ils n'y faisaient que des bonds succincts avec Edward avant de repartir au travers tout le pays. Les rares pauses qu'ils se permettaient se contentaient d'être des escales à l'hôtel militaire afin de laisser son ainé dormir de tout son saoul. Et en bon ange gardien, Alphonse ne quittait pas la chambre, prenant son mal en patience de voir son frère se réveiller le lendemain. Il avait l'habitude de cette solitude qui parfois le pesait. Mais jamais il ne reprocha à son grand frère d'en être la cause.

- Le vertige ? Je me ris du vertige, tenta-t-il dans une pointe d'humour alors qu'il suivait toujours le colonel, à son allure, sans chercher à faire montre de son pas rapide. Il s'adaptait, prenait le temps de faire de petits pas pour ne pas aller plus vite que le militaire à ses côtés. Il se savait avec une grande allonge qu'Edward lui reprochait assez souvent. De toute manière, il passait son temps à s'adapter et cela ne le dérangeait pas le moins du monde.

Corwin répondit à sa question par une autre question tout à fait pertinente. Alphonse prit un certain temps avant de finalement répondre. Cela faisait plusieurs jours qu'il cogitait l'idée et il savait pertinemment que son frère ne serait pas d'accord avec son choix plus que discutable. Mais il en avait marre d'être si impuissant, d'être le cadet à protéger qu'il voulait renverser la balance et rendre la monnaie de sa pièce à son grand frère. Il soupira doucement, laissant un son métallique et creux s'élever dans les airs.

- J'aimerais être plus qu'un alchimiste, voyez vous ? Mon frère, grâce à son titre, peut se rendre utile et cela lui ouvre beaucoup de portes. Moi... Je ne peux rien faire pour aider et je refuse de rester les bras croisés alors que tout le monde se bat autour de moi !

Son ton s'était fait légèrement plus vindicatif, plus sûr. Il regarda le Frozen Alchemist avant d'enchainer :

- Je vous présente mes excuses. je ne devrais pas vous embêter avec ce genre de chose... Alors, cet endroit d'où le vertige fait de vous un maitre du monde, où est-ce ? dit-il pour changer de conversation. Il savait qu'il ne pourrait plus esquiver le sujet. Il en avait trop ou pas assez dit.
Dim 27 Aoû - 20:31
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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•Corwin devait bien reconnaître que c'était plutôt compliqué d'acheter une pâtisserie, alors qu'on en savait pas quand la personne qui devait la recevoir, allait rentrer. De plus, si Alphonse avait un corps ordinaire, notre Colonel lui aurait au moins fait le plaisir de pouvoir en manger une, mais là... Ne préférant donc pas relever ce détail afin de ne pas déstabiliser ou frustrer l'adolescent, il se contenta simplement de hocher de la tête et de le laisser poursuivre la conversation qui mena au cas de Mustang. Apparemment il ne trouvait pas le Général et Edward très en phase. Cependant, le Frozen ne dirait pas cela, alors qu'il avait encore bien en mémoire l'une de leur confrontation. Cela remontait à l'époque où les deux frères venait de quitter Dublitz pour faire leur rapport auprès de Mustang qui n'était alors que Colonel dans l'Est du pays. C'était, un mois après la mort du Général de brigade Hughes. Une information qu'il avait lui même donné à Ed.... ce qui avait amenée son entrée fracassante dans le bureau de Roy. Une colère parfaitement légitime qui fut rapidement canalisé par le calme du Colonel.  Son regard se voilà pendant quelques secondes.

• Ils sont autant tête de mule l'un que l'autre et ils se ressemblent sur certains points. C'est sans doute pour cela.


Et il connaissait bien ce genre de position, ayant la même vis à vis de son propre père. Ils étaient identiques sur pas mal de choses, ce qui amenait une certaine gêne, voir un semblant de mutisme. Au moins cela s'accordait toujours à boire le café, si on leur proposait. A bien y réfléchir, cela faisait depuis quelques mois seulement que l'on pouvait reconnaître un réel rapprochement entre le père et le fils. Pourtant, Corwin refusait encore de revenir à la maison Il ne se sentait pas prêt pour une telle chose et encore moins en l'absence de sa petite sœur, Charlie.  La main droite dans la poche de son pantalon, reculant un peu le manteau en arrière, le Colonel eut un haussement de sourcils quand Al l'informait qu'il se riait du vertige. Était ce là de la vantardise, ou bien une réalité ? En le fixant d'un regard en biais, Corwin  était partagé à le mettre un peu à l'épreuve, cependant, rien ne vint à ses lèvres fines, légèrement fendu par cette cicatrice qui n'avait pas l'aspect qu'elle aurait dû avoir. On pouvait dire merci à l'Elixirologie et à celui qui l'avait pratiqué à l'insu des médecins de Briggs. Silencieusement donc, le jeune Griffin écoutait son cadet lui révéler qu'il se sentait inutile dans ce combat et qu'il en avait assez de cette position. Une réflexion qui amena Corwin à cessé de marcher. Son visage s'était relevé dans la direction de ce casque qui n'exprimait aucune émotion. Pourtant dans cette voix encore un peu enfantine, il avait reconnu un écho de lui-même... Mais pas seulement.

• Mais tu es plus qu'un Alchimiste. Cela n'est qu'une partie de toi. Tu es aussi un frère et un pilier pour ton frère. Ce dernier a beau être fonceur, il prend en compte tes avis et tes réactions. Je me trompe ? Tu n'as pas à te sentir inutile, parce que tu ne l'es en aucun cas.  


Pourtant, le Frozen connaissait bien ce sentiment là, pour l'avoir ressenti quand sa sœur avait quitté la maison pour aller se perdre dans cette guerre. Il avait remué ciel et terre pour la retrouver et faire ce qu'il faisait depuis toujours, veiller sur elle. Pourtant cela n'avait pas suffit.. Mais jamais il ne regrettera ce qu'il avait fait, parce que d'une façon où d'une autre, sa présence avait aidé Brook, de cela Corwin en était certain.

• Ton rôle c'est de veiller sur ton frère, de le soutenir et de rester en vie. Crois moi, il n'y a pas plus honorable que de se préoccuper des siens.

Quand à cette histoire de vertige, il reprit sa marche et invita Alphonse à le suivre dans une rue un peu moins fréquenté mais à l'allure calme et agréable.  Le Colonel lui montra une sorte d'échelle et y monta, tout en faisant attention que l'adolescent puisse le suivre. Avec une telle armure ce ne devait pas être évident. Une fois sur le toit de la maison, Corwin prit la direction opposé du centre, gagnant une sorte de bâtiment qui faisait office d'église... Le jeune homme se déplaçait avec une grande souplesse et n'hésitait pas à aider Alphonse quand il se trouvait en difficulté. Une fois sur le rebord de l'église, Corwin lui montra alors une toiture un peu plus haut.. il y avait des marches en pierre qui y donnaient accès, collé à la roche.  

• Il nous faut gagner ce toit, après, tu n'auras plus qu'à admirer la vue.  


•Tleilax•

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Jeu 31 Aoû - 17:53
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Alphonse Elric
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Alphonse Elric
La grande armure hocha la tête face à la remarque du militaire. Son esprit ne pouvait réprimer un sourire attendrit face aux souvenirs d'Edward et de Roy se disputant face à une Riza dépitée. Quelque part, ils se montraient à leur façon qu'ils s'appréciait et son grand frère n'avait jamais été bon dans les effusions de sentiments, même à l'égard du cadet. C'était d'ailleurs le genre de relation qu'il entretenait avec Winry et Alphonse savait mieux que personne que son grand frère tenait beaucoup à la jeune mécanicienne. Il ne le montrait juste pas, trop fier pour faire part de ses sentiments.

La balade allait bon train et ils s'échangeaient des banalités. Cependant, les derniers mots du cadet eurent l'effet de stopper Corwin dans sa marche. La grande armure, quelque peu surprise par ce soudain arrêt, avait fait quelques pas en plus. Il revint au niveau du colonel, posant sur lui un regard interrogateur. Immobile, il écouta ensuite les paroles de l'homme face à lui. Il resta interdit quelques instants. Le sujet était délicat pour le cadet qui se sentait mit à l'écart alors que son grand frère affrontait tous les dangers. Le fait d'être juste un alchimiste n'était qu'une partie du problème. Et si le Frozen Alchimist avait totalement raison dans ses sages paroles, le jeune Elric ne pouvait s'empêcher d'avoir ce sentiment d'inutilité qui tournait en boucle dans son casque vide.

- Je comprends votre avis, mais voyez vous, Edward est en mission à l'autre bout du pays, très certainement à risquer sa vie et moi je suis là à ne pouvoir rien faire pour faire avancer notre cause. C'est un peu... frustrant...

Et pourtant, il savait de son maitre que la famille était ce qu'il y avait de plus précieux. Il savait également qu'il avait ce rôle de veiller à la fougue d'Edward. Mais il aimerait faire plus, il aimerait être en première ligne également afin de laisser à son grand frère un peu de répit.
Mais la discussion ne continuerait pas, il avait décidé de changer de sujet afin de ne pas embêter le colonel qui avait déjà la gentillesse de l'écouter.
Sans réellement l'annoncer, Corwin reprit sa marche et guida Alphonse vers une ruelle moins fréquentée. Ce dernier, découvrant un nouvelle endroit, ne pouvait s'empêcher de lancer son regard de partout, explorant des yeux la ruelle qui n'avait rien de bien particulier. Il continuait à suivre le militaire, grimpant à cette échelle avec une facilité déconcertante malgré son grand gabarit. A force de voyager avec Edward, le cadet Elric avait apprit à appréhender les endroits plus étroits pour sa sature et à gagner en agilité. Il en fallait pour suivre la pile électrique qu'était son ainé.

Tout en admirant la vue qui était déjà très belle, Alphonse continua à suivre l'homme de toit en toit avec la même souplesse que ce dernier. Il ne refusait cependant pas l'aide que lui offrait Corwin lorsque cela était nécessaire même s'il se demandait parfois comment un si petit homme arrivait à hisser la grosse armure qu'il était, aussi vide fusse-t-elle.
Puis après un dernier toit franchit, ils se retrouvèrent en hauteur avec une vue magnifique. Le jeune garçon en prit plein la vue ne pouvant tout de même s'empêcher une petite frayeur de vertige lorsqu'il se risqua à poser le regard sur le sol qui se faisait loin. Très vite, il détourna le regard pour le poser sur le colonel.

- C'est magnifique ! Comment avez-vous découvert un tel endroit ? demanda-t-il avec une voix qui souriait.

Puis il changea à nouveau de sujet. Ils étaient si haut, si éloignés du reste du monde que l'ambiance semblait plus intimiste, moins propice aux oreilles indiscrètes.

- Comment faites vous ? Je veux dire, comment faites vous pour survivre au milieu des loups du QG ?

Et par loups, il entendait les différents acteurs qui ne désiraient qu'une seule chose : un pas de travers de leur part pour les anéantir. Il avait tant de questions à poser. Ce endroit ravivait en lui une flamme de curiosité et avait réussit à galvaniser son moral. Comme tout garçon de son âge, il se sentait invincible en haut de ce toit.
Dim 24 Sep - 9:52
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