Alice n’en revenait toujours pas. Elle venait de sortir d’un véritable enfer…Elle avait été bloquée dans un train pendant plus d’une semaine avant de pouvoir enfin rentrer à Central. Elle avait fait un tour par Briggs aussi. Alice avait rencontré le Généralisme dans une circonstance qui lui avait fortement déplu et la rouquine n’avait pas aimer du tout. Elle ne s’était pas pris un blâme pour cette fois car ils avaient sauvés « une partie » de la cargaison et encore.
Protéger le wagon des officiers pour les empêcher de passer n’avait pas été une mince affaire. Elle était complétement épuisée et se faire remonter les bretelles par un générale furieux d’avoir perdu n’avait pas aider. La colonel n’aurait jamais du accepter cette escorte. Elle s’était peut-être tirée une balle dans le pieds ! Elle avait surement baissée dans l’estime du Générale, mais après tout, était-ce si important que ça pour elle ?
Elle n’appréciait guère le général, elle avait rejoint l’armée pour en changer l’image auprès des citoyens…mais pas que. Elle était donc de retour à Central pour quelques jours avant de repartir dans le sud. Elle en avait profité pour passer quartier général. Elle n’y était pas repassée depuis…combien d’années déjà ? AH. Elle ne se souvenait plus…Elle avait du mal à se rappeler. Elle était perdue dans ses pensées, elle ne savait plus…1916 ils étaient…cela faisait au moins des bons mois si ce n’était plus d’un ans qu’elle n’était pas revenue ici ? Elle ne se souvenait plus de comment c’était au quartier.
Elle vivait dans le sud habituellement, elle avait tout ses repères là-bas et son confort de vie là-bas. Se retrouver ici après des telles circonstances était éprouvantes pour Alice qui avait élue domicile dans les dortoirs pour quelques jours. Elle avait juste prévue de faire escale ni plus ni moins. Elle ne voulait pas s’éterniser. Ce n’était pas chez elle ici. Elle ne se sentait pas à l’aise dans ce quartier qui n’était pas le sien.
« Ah beh, ça fait si longtemps » soufflait la Colonel alors qu’elle tenait sa veste d’uniforme à la main. Si elle avait su elle l’aurait laissé dans sa chambre.
« Je me demande ou se trouve la cafétéria déjà… »marmonnait-elle avant de littéralement rentrer dans quelqu’un ? ou quelque chose, elle avait à peine le temps de réaliser ce qu’il lui arrivait qu’elle se retrouvait les fesses au sol.
« Ah, eh je suis désolée, vous n’avez rien de cassés ? » demandait la Colonel Spitfire alors qu’elle se relevait contre le mur avec tant bien que mal, décidément Central ne la réussissait vraiment pas.
Pando
Ven 21 Juil - 18:58
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Corwin Griffin
• Rapport : Printemps- 1916 •
•Depuis les événements lié au laboratoire Corwin avait eu droit à une batterie de tests auprès des médecins, sans pouvoir passer par Adair malheureusement. Dans tout les cas, notre homme semblait être en parfaite santé, mise à part cette sensibilité lié à l’œil gauche. Nous étions un lundi en fin de matinée et il avait passé un dimanche très particulier. En effet, toute la famille Griffin avait pu retrouver Charlie, la benjamine. Des retrouvailles qui avait permit à notre jeune Colonel de pénétrer dans la demeure, pour la première fois depuis la fin de la guerre. Une étape fortement importante pour le Frozen qui avait eu bien du mal à cacher son émotion derrière ce visage si taciturne d'ordinaire. Un moment privé et intime... Quelque chose qu'il avait gravé en lui tout en se rappelant qu'il avait au moins réussi une chose. Ramener Brook à la maison. Cependant, il n'avait pas su se résoudre à se séparer du médaillon de cette dernière qui l'accompagnait depuis sa mort. Elle faisait partit de lui. Cependant, même si la famille soit à nouveau complète aux yeux de tous, ce n'était pas totalement vrai. En effet, notre Colonel ici présent, ne se sentait pas encore prêt pour revenir totalement dans la maison familiale. Ce n'est pas qu'il n'en mourrait pas d'envie, mais plus, parce qu'il y avait quelque chose qui le retenait encore.. Sans parler de ses habitudes acquises en logeant dans la demeure de son mentor. Ce dernier ne le mettrait jamais à la porte, mais il lui avait déjà expliqué que plus il attendrait, plus cela serait difficile.
Dans un sens, il avait raison, mais Corwin préférait quand même attendre un peu.. ou bien d'en parler un peu plus avec son père. Celui avec qui la communication passait le moins. Non pas parce qu'ils ne s'appréciaient pas. Mais bien parce qu'ils se ressemblaient bien de trop, jusqu'à l'adoration pur et simple du café. En parlant de cette boisson, le Colonel en possédait une tasse à la main, retenu par le dessus par habitude.. tout en lisant un dossier retenu par sa consœur. Notre homme longeait le mur pour éviter les accidents, gardant parfois un œil rapide sur ce qui l'entourait. La journée avait été un peu pressante et il n'avait pas totalement fini son rapport écrit pour les archives, concernant le Laboratoire B que beaucoup confondaient avec le chiffre « 13 »
Cela faisait donc à peine quelques minutes que le Frozen avait quitté le mess des Officiers qu'il se fit violemment percuté. D'un geste adroit, il retint le document en le refermant.. avant de finit par tomber sur les fesses. Le dossier fut plaqué au sol, la main à plat par dessus, tandis que Corwin retenait le café toujours par le haut, le bras en l'air. Cependant, le contenu de la tasse déborda et vint à tacher son haut d'uniforme et sur son visage. La stupéfaction fut rapidement effacé par la sensation de douleur, puis enfin par le sentiment de frustration en constatant les dégâts. Son uniforme était ruiné et ce même sa chemise. Sans parler du plus grave ! En effet, en abaissant le bras, les pupilles grise et observatrices du jeune homme notèrent qu'il n'y avait plus une goutte de café dedans... Un rictus fit son chemin sur le coin de ses lèvres, ce qui accentua la cicatrice présente sur son visage, avant de disparaître la seconde suivante.
Son regard se porta enfin sur Alice qu'il ne connaissait pas et ne nota pas son grade tout de suite car elle ne portait pas sa veste.. Etrange de manquer ainsi de protocole au QG même de Central. Mais il décida de se redresser à son tour, retenant son document qui n'avait rien, et sa tasse qui ne servait plus à rien. Il avait l'air peu présentable à son tour avec tout cela.
• Non, ça ira, et vous même.......
Cherchant alors à savoir au moins à qui il avait affaire. Ceci dit.. il tenta d'essuyer un peu son visage, mais il y avait aussi du café par terre.
• Il faut que j'aille me nettoyer..
Sa voix était toujours aussi monocorde et il allait en effet devoir se changer entièrement. Heureusement pour lui, il laissait toujours un uniforme de rechange dans sa propre section pour éviter tout déconvenue en cas de réunion urgente et qu'il n'avait pas ce qu'il fallait sous la main pour être des plus sérieux. Déjà que sa petite taille et surtout sa jeunesse était pointé du doigt... Il n'allait pas en rajouter à ce niveau là. Après ça, le plus urgent, sera de se faire un nouveau café pour supporter la fin de cette journée qui le mettait à l'épreuve.
Décidemment, elle n’avait pas de chance. Son retour à Central était vraiment une plaie ! Elle faisait n’importe quoi, et elle devait passer pour une colonel nulle au près de ses collègues. Elle soupirait de honte. Elle venait quand même de percuter quelqu’un qui sortait tout droit du mess des officiers…Elle était honteuse sur le coup. Elle ne savait plus trop ou se mettre, lorsque ce dernier la dévisageait avec méfiance et amertume. Elle avait visiblement fait renverser une tasse de café qu’il tenait à la main.
La rousse s’approchait de l’inconnu pour l’aider, alors qu’elle venait de remarquer le grade que ce dernier portait sur son uniforme. AH, elle avait renverser le café d’un collègue de rang….Mal à l’aise, elle se passait une main derrière le cou. Elle le regardait, et ne savait pas quoi lui dire. Ce dernier possédait une cicatrice sur le visage, il venait de lui faire une sorte de rictus. Soit cela signifiait qu’il était fâché…soit qu’il n’était pas content…soit qu’il ne lui en voulait pas ? mais qu’elle option était la bonne…difficile de savoir sans connaître la personne.
« Veuillez accepter mes sincères excuses Colonel. Vous ne pouvez pas m’identifier mais je suis aussi Colonel, veuillez accepter mon aide pour me faire pardonner ! » avait-elle répliquer alors qu’elle venait de faire le salut militaire le plus autoritaire de sa carrière. Enfin, autoritaire n’était pas le bon terme, le plus gêné de sa vie plutôt !
« En réalité, je viens du Sud, j’étais à Brigg et maintenant je viens de rentrer…j’ai laissé ma veste dans ma chambre pour éviter de le salir à nouveau, je n’ai pas spécialement de rechanges…la mission était courte…puis-je vous offrir un autre café pour me faire pardonner Colonel ? Colonel Alice Spitfire. » Elle se présentait ainsi avec les honneurs dû à leurs rangs à tout les deux. Comme elle était du même rang que lui, elle espérait vraiment ne pas prendre cher…et qu’il acceptait sa proposition de l’aider. Elle espérait ainsi faire preuve de bonne foi et s’éviter un savon supplémentaire.
Pando
Jeu 24 Aoû - 22:05
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Corwin Griffin
•RAPPORT : PRINTEMPS- 1916•
•De nouveau en jambes, Corwin pouvait constater l'étendu des dégâts sur sa propre personne. Pour une fois qu'il avait opté pour une chemise blanche sous sa veste...Il se doutait bien qu'il devra la changer elle aussi. Mais pour en avoir le cœur net, il devra passé par la case « toilette » . Puis il se rappela qu'il possédait du rechange en cas de problème, mais cela se trouvait dans les vestiaires du gymnase principale de la base. Pour une fois que cela allait être utile... En revanche en ce qui concernait son café, il pouvait réellement faire une croix dessus. La jeune femme qui lui faisait face paraissait réellement désolée pour tout ça et vint à lui expliquer brièvement qu'elle était Colonel et qu'elle revenait tout juste d'une mission assez brève... Pas assez pour se retrouver plus ou moins négligée dans les couloirs du QG. Ce n'est pas forcement Corwin qui lui en ferait la remarque, il s'en fichait pas mal, mais en revanche, un Général pourrait en faire la critique et il en savait quelque chose. Toujours aussi taciturne, notre Alchimiste d’État secoua un peu de la tête, comme pour l'avertir d'oublier un peu les excuses. Il n'allait pas la gronder, c'était juste plus ou moins frustrant. Mais le plus important c'est que le dossier qu'il tenait toujours en main n'avait rien, pas même une tâche de café, ce qui en soit pouvait s'apparenter à du miracle, ou bien à un parfait contrôle de la part de notre Buse ici présente.
• Pas la peine de vous excuser, il n'y a pas mort d'homme. En revanche je vais devoir aller aux vestiaires du gymnase pour tenter de sauver ce qui peu l'être.. et me changer.
Sa voix monocorde s'accordait bien avec le personnage qu'il représentait, levant sa main qui tenait la tasse malheureusement vide. Son regard s'attarda légèrement dessus, avant de venir la poser sur un plateau qui allait sûrement retourner au mess. Donc, il avait affaire avec une officier du Sud, ce ne fut pas sans lui rappeler qui en était le gouverneur, mais il n'en fit aucune remarque, tandis qu'il la saluait à son tour. Le protocole, ça l'ennuyait toujours autant, au contraire de sa sœur aînée qui adorait jouer au sergent instructeur avec lui, quand ils étaient petits. Un haussement de sourcil survint alors sur ce visage encore bien juvénile.. Un officier qui venait du chaud, pour aller à Briggs ? Une seconde... son esprit cartésien ne mit pas longtemps à comprendre qu'il était en présence d'une personne qui avait vécu l'assaut dans le train du Généralissime.
• Colonel Corwin Griffin, j'accepte votre offre, si vous m'accompagnez pour me changer, Colonel Spitfire
Telle était son offre, alors que le café coulait encore un peu de son menton. Corwin retira cela d'un revers de la main, conscient qu'il ne pouvait pas rester encore trop longtemps ainsi. Une chance qu'on ne les regardait pas, mais cela n'allait pas durer... Aussi, il intima en silence sa partenaire du moment, de le suivre dans les couloirs, afin de rejoindre l'extérieur par le biais d'un petit passage assez discret. On pourrait croire à deux officiers qui cherchaient à comploter. Gagnant l'autre bâtiment, le Frozen entra dans les vestiaires qui était plutôt inoccupé. Un point positif, tandis que sans ce soucier qu'ils étaient du côté des hommes, il retrouva son casier pour en soustraire un t shirt sombre et une veste... Une fois devant le lavabo, il ouvrit sa veste pour en effet constaté les dégâts. Il avait de multiples tâche de café sur toute sa chemise.. cela avait donc bel et bien traversé le tissu de sa veste.. Avec l'aide d'un gant qu'il mouilla avec de l'eau.. il tenta de frotter énergiquement dessus.
Un long silence avait suivi les paroles u Colonel Griffin. Alice se sentait mal à l’aise d’avoir renversé son café comme ça sur sa chemise mais au moins, elle était sûre que le Colonel ne lui en voulait pas. Elle se sentait soulagée quelque part, elle pouvait peut-être surement rattraper le coup en tentant d’être la plus aimable possible et la plus neutre possible avec lui. Elle n’allait après tout pas rester longtemps à Central avant de repartir dans le sud, alors autant essayer de faire bonne figure ?
« je vous suis Colonel » avait Simplement répondu la rouquine alors qu’elle déambulait avec lui dans les couloirs à la recherche des fameux vestiaires. Il l’avait invité gentiment à le suivre d’un geste monotone. Le Colonel Griffin était un peu étrange et il semblait vide de vie. Son regard était vraiment très spécial et ses gestes étaient calculés au millimètres près pour ne rien laisser au hasard. Elle n’était pas aussi précautionneuse que lui. Le colonel connaissait même les plus petits passages de ce quartier que elle-même avait finit par oublier avec le temps.
A force de côtoyer le quartier général du Sud, elle oubliait vite Central et ses airs strictes et sévères. Le Sud avait un côté beaucoup plus chaleureux, peut-être que c’était dû aux murs de différentes couleurs pour la chaleur de la région.
« Oui j’y étais, mais très honnêtement, j’aurais préférée être allée ailleurs, si vous voyez ce que je veux dire Colonel » Elle ne voulait pas trop parler de cet incident dans les couloirs à la vue de tout le monde. Elle avait fait un rapport qu’elle pourrait indiquer au colonel s’il désirait avoir son point de vue sur la question. Après tout, les murs pouvaient avoir des oreilles.
« Je pense que je n’étais pas la plus adaptée » finissait-elle par lâcher alors qu’elle repensait au train du Generalisme. C’était un fiasco, et une partie seulement de la cargaison avait pu être sauvée et dégagée du train. L’autre avait fini volée et par les mercenaires. La rouquine et le brun étaient finalement arrivés à l’autre bout du bâtiment, c’était la première fois qu’elle allait y mettre les pieds depuis belle lurette.
[color=#cc0000][b]« Si vous le souhaitez je peux faire envoyer la veste à un blanchisseur, et vous payez les frais de dédommagement Colonel. » C’était une proposition alors qu’elle observait les belles tâches de cafés sur le blanc que ce dernier essayait d’enlever. Elle avait honte d’elle-même sur le moment. Alors elle lui devait bien ça vu qu’il ne lui passait pas un blâme.
Pando
Lun 9 Oct - 19:26
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Corwin Griffin
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•Tout en frottant énergiquement pour retirer les tâches de café, Corwin voyait bien que c'était peine perdu, et pourtant il se contentait d'écouter sa congénère. Elle était bel et bien dans ce train durant l'attaque. Il était bien curieux de connaître ses impressions alors qu'elle paraissait plutôt négative vis à vis de sa performance.. A moins que ce ne soit tout autre chose ? Abandonnant le savon et le frottement, le Colonel se contenta de secouer un peu de la tête. Il reposa la veste tâchée sur le côté, pour venir préalablement défaire les boutons de sa chemise. Sa voix monocorde rompit le silence pour quelques secondes :
• Ne vous donnez pas cette peine pour mon uniforme. Je m'en chargerais. Les accidents, ce sont des choses qui arrivent.
Bien qu'il s'en serait bien passé, mais les imprévus n'en avaient que faire pas vrai ? En retirant définitivement sa chemise, le jeune Griffin révéla un torse digne d'un militaire, bien qu'il n'y avait pas la moindre trace de cicatrice. Il se contenta de prendre son t-shirt et de l'enfiler. Puis, le jeune homme prit sa veste sous son bras, invitant alors d'un hochement de tête, Alice à le suivre à l'extérieur. Il n'avait pas perdu de vu qu'ils étaient dans le vestiaire des hommes et l'on pourrait rapidement se faire des idées. Hors, le Frozen s'en passerait également. Une fois en dehors du bâtiment, nos deux protagonistes passaient pour de simple Alchimistes d’État qui conversaient. Une démarche qui ne soulèverait pas plus que cela l'attention de quiconque. Fixant tranquillement devant lui, une main plongée dans la poche de son pantalon, tout en retenant la veste avec son document, Corwin reprit, non sans adapter son pas pour la jeune femme.
• Pourquoi pensez vous que vous n'étiez pas adaptée ? Il me semble qu'un Alchimiste d'Etat à toujours sa place aux côtés du Généralissime.. ?
Une question qui se voulait plus subtile évidemment. Parce que ce qu'il venait de dire, c'était la définition même de leur fonction, sans passé par le terme que beaucoup aimait à leur donner.. Celle d'être de gentil toutou bien obéissant. Lui-même avait accepté cette laisse autour du cou, afin de parvenir à cet objectif que de nettoyer l'armée de ses incompétents et de ceux qui ne voyait en leur hommes que des pions sacrifiable. Inspirant lentement, Corwin conservait toujours cet air impassible et observateur.. Attendant simplement la moindre réponse de sa collègue. Son visage était légèrement tourné dans sa direction. Il ne la connaissait pas vraiment, et évidemment, il ne pouvait pas non plus se dévoiler.. Alors autant posé des questions simples, tout en espérant avoir un peu plus que les rapports actuels concernant l'attaque du train du Généralissime. A ce qu'il paraît, Vadim, un homme qu'il avait déjà croisé par le passé, dans un train d'ailleurs, mais dans l'Ouest, avait fait parti de l'attaque. Serait il lié au Séparatiste. Mais qu'avait donc Brewster en tête pour s'entourer d'un type comme lui ? A cette réflexion, ses sourcils se froncèrent tandis qu'il préféra ranger cette interrogation dans un coin de son esprit. Ses doigts jouèrent un peu avec la surface argenté de sa montre, soigneusement logé au fond de sa poche, en compagnies de ses bagues, alchimique.
Elle soupirait vraiment de soulagement, elle était ici pour une courte durée après tout, elle ne voulait pas créer des embrouilles et elle voulait que ça se passait bien…carrément loupé comme première approche. Elle regardait le Colonel essayer encore et encore de défaire les tâches de son vêtement, sa proposition était déclinée poliment, heureusement il ne lui en tiendrait pas rigueur. Et heureusement pour elle, ils étaient du même rang !
Ce rang la sauvait quelque part, il ne la ferait surement pas blâmer, il n’avait pas l’air d’être ce genre d’homme. Une fois la tentative de sauvé la veste, elle le suivait tranquillement de hors et tenait les pas du Colonel. Ils sortaient du vestiaire des hommes, alors autant ne pas laisser les rumeurs s’installer, aucun des deux n’avait besoin de s’attirer l’attention et surtout pas après le fiasco du train. Une fois un peu à l’abri des regards, elle tenait sa conversation avec Corwin. Elle regardait autour d’elle puis plongeait son regard vers Corwin. Elle ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance et lui donner son avis, lui partager des informations dans la mission.
« Vous savez, je viens du Sud à la base. Mon alchimie était adapté pour ce territoire. La situation était très exigeante en terme de connaissances requises du terrain. »Elle tentait d’expliquer alors son point de vue de façon à ce que seul ce dernier pouvait le comprendre. Entre Alchimistes d’état il devrait savoir de quoi elle parlait en terme de connaissances.
« Je ne parlais pas du fait de se tenir à ses côtés, mon alchimie se casse assez facilement, mais elle peut aussi prendre beaucoup d’ampleur ou être totalement inutile » C’était un début de piste pour Corwin, elle montre discrètement avec un regard, le sol, indiquant les minéraux. La composition de son alchimie était du verre et le verre était fait à base de sable. Sud, Sable, terrain, trois indices discrets mais pertinents.
« J’allais en direction de Briggs, nous devions livrer une cargaison. Je suppose que vous le savez déjà » c’était une question ouverte évidente, mais elle avait besoin de savoir ce que le Colonel savait pour le renseigner au mieux sans se mettre en danger sur ses positions. Sa position de chien chien du Generalisme devait rester une couverture pour elle. Elle devait être cordiale et obéir après tout, c’était son devoir d’Alchimiste d’Etat n’est-ce pas ? Si on en l’envoyait pas au casse-pipe comme lors de cette attaque… Il pouvait la sentir sur la défensive et la méfiance.
Pando
Mar 24 Oct - 18:45
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Corwin Griffin
•RAPPORT : PRINTEMPS- 1916•
•Nos deux protagonistes se retrouvaient donc à l’extérieur des bâtiments, un peu plus éloignés des oreilles indiscrètes qui pouvaient traîné... Cependant, leurs présences dans les vestiaires se firent remarquées et les rumeurs se manifestèrent en sourdine, gagnants probablement le mess. Voir le Frozen en train de se changer devant une femme aussi jolie n'avait rien d'anodin. Pourtant il n'y avait rien de tel. Pendant qu'ils marchaient, Corwin nota progressivement l'attention que lui offrait la jeune Colonel qui était cependant son aînée. Son air grave l'invitèrent à déduire qu'elle son alchimie ne correspondait pas tellement à l'endroit où ils se rendaient.. Il eut un léger haussement de sourcil. Son Excellence aurait dû lui demander de venir et non à elle. A moins que c'était une façon de le laisser au QG comme un sage petit toutou... Sa main plongée dans la poche se crispa un peu sur la surface de sa montre.
• Ce n'était peut-être pas très bien avisé.. A moins que son Excellence se pensait un peu trop confiant.
Une confiance qui avait coûté la vis à pas mal de soldats ce jour là. Mais de ce qu'il savait des rapports, l'adversaire avait aussi subit des pertes plus conséquentes. Pendant un instant, le Frozen se demandait comment Brewster évaluait tout cela. Il savait combien cet homme cherchait à faire en sorte de préserver ses hommes, même quand il s'agissait d'allié.
• Mais.. oui, je sais ce qu'il s'est passé, comme tout le monde au QG. Cette attaque ne restera certainement pas impunie, connaissant nos supérieurs. Mais néanmoins vous semblez en forme, c'est aussi une bonne chose.
Notre jeune buse restait relativement prudent dans ses propos, n'offrant guère l'idée qu'il était un proche de Mustang pour lutter contre les zone d'ombres de l'armée. De plus, il serait bien stupide de l'amener là dedans, même si elle était en accord avec ce qu'il pourrait penser. Le vent était encore frais autour d'eux, mais la chaleur du soleil créait un semblant d'équilibre. Cependant l'un de ses rayons se fit un peu trop insistant, obligeant alors notre Colonel à retirer sa main de sa poche pour venir protéger son œil un peu trop sensible. Un geste qui révélait la cicatrice pourtant fine sur son visage. L'envie de boire un café refit surface en sein de son esprit cartésien, rappelant dès lors la frustration d'avoir renversé ce dit café...Une sensation peu agréable et pourtant, il ne pouvait pas en vouloir à Alice...
• Vous aviez quelque chose de précis à faire Colonel Spifire ? Ou vous prendriez avec moi un café au mess ?
Une invitation certes, mais aussi un moyen de l'aider à vider son sac si elle en avait vraiment besoin. De son côté, il avait encore un peu de temps avant de retourner à son bureau et le dossier qu'il détenait pouvait attendre un peu. Il s'agissait du rapport concernant Kimblee.. rien n'avait été retrouvé sur place.. aucune trasse du corps ainsi que d'une bonne partie du wagon. Mustang y était allé fort.. Il faut dire que la combinaison de leur alchimie respective avait de quoi faire peur. Mais tout de même.. cela ne l'avait pas empêché de trouver la pierre rouge. Pierre qu'il ne possédait plus, l'ayant perdu pendant sa dernière mission, alors qu'il avait été blessé par balle. Quoi qu'il en soit, Corwin préféra attendre la moindre réponse de sa collègue, qui pourrait aussi bien l'éconduire et retourner à ses affaires. Il était bien difficile d'être réellement honnête dans cet endroit. Pourtant, le Frozen aimait être franc, pour prendre légèrement à contre pied toute personne ou supérieurs qui le penseraient inapte .. Que ce soit vis à vis de son grade, ou de son âge.
Avoir toujours un alchimiste avec lui était une chose, choisir l’alchimiste en fonction de son futur terrain en était une autre. La sienne était du verre et clairement pas faîte pour aller vers le nord. Elle se demandait si le Genreralisme ne l’avait pas fait exprès pour la tester ou quoi. Cependant, elle l’imaginait mal agir ainsi, peut-être qu’elle était la seule à pouvoir y aller à ce moment-là. Dans tout les cas, elle n’avait pas servi à grand-chose, et les hommes avaient quand même été blessés et même s’ils avaient sauvés une partie de la cargaison, ben l’autre avait été volé. Elle soupirait, il n’avait pas tort mais cela en ressemblait pas au Generalisme, enfin, elle n’avait qu’une hâte s’était de retourner dans le sud. Au moins là-bas elle serait à sa place.
« Il y a une différence entre se sentir en confiance, et faire les bons choix » disait-elle en soupirant. Elle ne pouvait concevoir une telle chose. Cela arrivait à tout le monde de faire des erreurs mais venant de quelqu’un comme ce dernier. Elle n’était pas sûre que c’était réellement une bonne chose. Être trop confiant pouvait avoir des retours de bâtons considérables, et ça avait déjà été démontrés au cours des dernières guerres. Ishbal, dans le sud, les méthodes employées par ce dernier étaient toutes sauf des bonnes décisions, et ce train, pourquoi ne pas avoir envoyé le frozen ? Elle aurait pu être utile ailleurs.
« Vous avez raison, elle ne restera pas impunie, et ça va verser encore du sang. Comme si on en avait pas déjà assez eu ces derniers temps. Vous aussi vous semblez en forme, rien de nouveau à Central ? » demandais Alice tandis qu’elle se demandait si des rumeurs couraient déjà sur le fait qu’elle était avec le Colonel.
« Avec plaisir, allons-y, à vrai dire non, je n’avais pas grand-chose de prévu, je comptais aller me restaurer à vrai dire avant de vous rentrer dedans… », cette attaque du train et de vole allait laisser des traces, et Alice serait plus méfiante à l’avenir encore en ce qui concernait le Generalisme. Que cherchait-il à faire au juste ? A moins qu’il ne voulait tenir le Frozen à l’écart, comme un toutou. De toute façon, dans le sud, elle n’aurait plus à s’occuper de cette affaire. Si il connaissait déjà toute l’histoire, pourquoi vouloir son point de vue sur la question ?
« Cette attaque n’était pas une attaque ordinaire, n’est-ce pas ? » demandait la rouquine avant de commencer à se diriger vers le mess. Les bras croisés sur son pull blanc.
Pando
Mer 1 Nov - 16:30
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Corwin Griffin
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•Tout en marchant Corwin se contentait de marcher d'un pas tranquille, une main dans la poche de son pantalon. Il ne semblait aucunement perturbé et n'offrait aucun air suspect, quant aux paroles de sa collègue. Du moins, vis à vis de l'attentat contre le Généralissime. A sa question concernant Central, le jeune homme se contenta de hocher de la tête un peu gravement. Il y avait bien eut cette alerte lié au Laboratoire 13 et la panique qui avait bien faillit emporter une bonne partie de la ville. Le Frozen fit une courte pause dans sa démarche, tournant un peu son regard vers le sien, le temps de la phrase...
• Il y a eut cette prise d'otage au sein du laboratoire 13. Un gaz en à réchappé pendant quelques heures pour se répandre sur la ville. Vous pouvez consulter le rapport sur vous le voulez. Mais je me demande si cela n'a pas profité de l'absence de son Excellence..
Le ton était resté fort neutre dans sa bouche, ce qui encore une fois donnait l'impression d'une conversation des plus banales entre collègues, tandis que les soldats et les officiers ne faisaient pas plus attention que ça à leur présences. Bien trop occupés à leur affaire. Quand à ses soupçons, il ne pouvait pas encore les prouver. Dans tout les cas, il n'approuvait pas. Condamnée une partie de la ville pour cet homme était un sacrifice inacceptable. Inspirant lentement et silencieusement, Corwin se rappelait encore la conversation qu'il avait pu avoir avec le Général Brewster, ici même, alors qu'il menait son attaque contre le QG. Non, il y avait d'autres méthodes. Plus longue certes, mais moins offensive. Peu être que Mustang en était la clef,, et si ce n'était pas le cas, alors le Frozen cherchera un autre moyen.. Reprenant sa route, le jeune Colonel prit sa réponse concernant le mess comme une acceptation à son invitation. Prenant le chemin de la cafétéria, ses oreilles pouvaient déjà entendre les diverses conversations qui émanaient dans le couloir, tandis qu'ils passaient la porte du bâtiment. C'était donc parti pour un retour dans le mess. Au moins notre buse pourra repartir avec le satisfaction d'avoir bu son café. Une boisson qu'il savourait bien de trop et qui lui valait parfois, des tremblements... Il tentait de lever le pied, surtout depuis le retour de sa sœur, mais ce n'était pas gagné. Peut être qu'un sermon de la part de Adair, l'aiderait. Mais sa mauvaise foi ne voulait rien entendre. Du moins pas pour le moment.
Une fois à l'intérieur du Mess, notre Alchimiste d’État se dirigea vers les plats et les boissons.. Il prit un plateau pour se prendre une part de tarte aux pommes, même si elle ne valait pas celle de Madame Judith, la cuisinière de la famille qu'il connaissait depuis toujours et bien évidemment, un café bien fumant. Puis, il se dirigea vers une table un peu à l'écart, histoire d'être tranquille et non se retrouver au centre de la pièce. Prenant place à une chaise, il déposa son plateau sur la table avant de prendre le café par le dessus, comme il en avait toujours eut l'habitude. Son regard Anthracite balayait l'assistance... Il y avait un peu de monde, ce qui permettait d'être un peu plus discret et moins bien entendu par quiconque.
• Cette attaque n'a rien d'ordinaire et ne le sera jamais quand elle concernera le roi de l'échiquier Colonel...
Évidemment, Corwin parlait du Généralissime. Les Séparatistes s'organisaient et devenaient plus sûr d'eux.
Corwin n’était qu’un collègue et un camarade qu’elle venait de rencontrer. Le fait que ce dernier parlait sur un ton monotone l’aidait à se dire que au moins, ils n’auraient pas forcément de rumeurs sur eux. Quoi que les rumeurs passaient vites, mais elle s’en fichait, elle allait bientôt repartir dans le sud de toute façon donc bon. Et d’ici qu’elle revienne à central pour des affaires, les rumeurs sur elle seraient vites oubliées. Elle n’était personne après tout, seule une Alchimiste d’Etat parmi tant d’autres. Qui prêterait une attention à ses fréquentations ? Personne, sauf par jalousies évidemment.
« je le consulterais, je pense que c’est possible que les ravisseurs savaient qu’il ne serait pas là… » Soufflait Alice alors qu’elle marchait tranquillement avec Corwin vers le mess. C’était tout de même étrange qu’à l’endroit même ou le Généralisme n’était pas…il y avait eu une prise d’otage. Et surtout au fameux laboratoire numéro 13. Elle ne savait pas grand-chose mais elle en avait jamais vraiment entendu du bien ou alors c’était vraiment peu d’informations qui circulaient. Après tout, elle était dans le sud depuis des années alors bon. Ce qu’il se passait à Central… Elle n’était pas vraiment au courant, et quand on lui parlait de Central… Ce n’était pas de la meilleure des façons non plus.
Elle soupirait alors qu’elle entendait déjà les rumeurs sortir très vite. Le Colonel Griffin devait avoir une sacrée réputation pour attirer ainsi les foules. Il était de la même envergure que Mustang ? Ptet, mais d’un grade moins élevé. Alice observait attentivement autour d’elle, elle entrait plus discrètement dans la cafétéria et avait tenté de suivre de loin le Colonel pour éviter d’avoir plus de rumeurs qu’elle en avait besoin. Elle avait pris un plateau pour un petit déjeuner consistant. Elle anticipait et prenait un peu pour midi. Après tout, son train n’était pas encore là et elle ne partait que demain, mais elle anticipait qu’elle aurait trop de choses à faire et à voir pour manger. Elle mangerait mieux dans le train et une fois de retour dans le sud.
Elle cherchait Corwin du regard avant d’aller s’asseoir à sa table pour reprendre sa discussion. Elle redressait sa longue chevelure rousse, elle ramassait sa montre d’alchimiste qui était tombée de sa chaise avant de sourire à Corwin et de la mettre de nouveau dans la poche de son pantalon.
« Colonel, le roi de l’échiquiers…est-ce réellement quelqu’un… » Elle ne termine pas sa phrase, Corwin devait avoir compris. Elle avait vu dans le regard du Généralisme à la fin de la mission quelque chose qui l’avait effrayé. Avoir été à Briggs avec le Généralisme, dans le train, avoir vécu tout ce vol…et se sentir inutile était vraiment frustrant même si une partie avait pu être sauvé…Elle ne pouvait pas directement remettre en cause le fait que le Généralisme était venu avec eux dans le train, et avait de fait abandonné Central pour un court moment…Et surtout elle était une alchimiste d’état, elle devait faire attention à son statut mais il pouvait aisément comprendre dans son regard qu’elle n’appréciait pas plus que ça le Généralisme. Juste penser à lui, cela lui donnait des frissons…
« Quelqu’un dont la source n’a aucun problème...» finissait-elle par dire. Elle n'avait pas spécialement prit de café. Elle regardait son assiette et son verre. Elle le prenait dans la main tandis qu'elle demandait à Corwin :
« La transparence d'une action peut prendre bien des formes, ce qui laisse les choses se dérouler ainsi c'est l'inaction des gens de bien. » Une phrase cachée de plus pour Corwin, à lui d'en trouver un sens qui était déjà toute trouvée pour la rouquine.
Pando
Lun 27 Nov - 20:24
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Corwin Griffin
•RAPPORT : PRINTEMPS-1916•
•S'installant tranquillement à la table, Corwin avait relevé quelques regards ou bien des expressions diverses, mais il n'en fit pas cas. En vérité, le Frozen n'avait que faire de la façon dont on le voyait.. Du moins quand ça ne concernait pas le travail. Toujours sérieux et dans les clous, même en ce qui concernant les rendez vous avec le Général ou bien en se rendant en réunion, il était bien difficile de lui reprocher quoi que ce soit. C'était sans doute cela le plus énervant pour certains, à commencer par le Général Klemin. Son regard anthracite s'attarda un temps sur la montre de sa collègue qu'il découvrait tout juste, avant de prendre une bouchée de sa tarte aux pommes. De quoi se refaire après une journée comme celle ci. Puis le jeune homme attrapa sa tasse par le dessus pour simplement en sentir son arôme, tout en le laissant refroidir un peur. Notre Alchimiste d’État releva toutefois son attention sur Alice qui venait de lui offrir une réflexion qui ressemblait fortement à une question, ou plutôt comme une confirmation de sa part. Une sorte de jeu subtile pour comprendre où l'on mettait les pieds. Corwin ne pouvait pas lui en vouloir, lui-même s'était plié à ce genre d'exercice depuis qu'il avait été muté à Central, à l'époque où il travaillait encore directement sous les ordres de Mustang. Cependant, notre Colonel se contenta de pencher un peu la tête sur le côté, invitant la jeune femme à en dire un peu plus, ce qui ne tarda pas à venir.
• Celui qui a le pouvoir à toujours des soucis, vous ne pensez pas ?
Fit il avant de finalement prendre une gorgée de son café. Ce n'était pas le meilleur qu'il avait bu jusque là, mais c'était toujours mieux que celui qui avait finit au sol. Une pensée un peu ironique, alors que dans le fond il n'en voulait pas tellement à Alice. Corwin s'en fichait même. Il reprit sur ce ton toujours monocorde, rompant un peu avec sa posture légèrement désinvolte.
• Vous pensez que cela aurait dû se passer bien autrement ?
Devenant un peu plus grave. Notre jeune Griffin n'avait rien d'un Mustang. Il n'avait pas ce talent auprès des femmes et surtout, il ne savait pas jouer au jeu de la séduction. Il était plutôt ronchon en ce qui concernait l'amour. C'est sans doute cette petite renommée qui faisait que personne ne soupçonnait qu'il était pourtant bel et bien en couple. Une histoire récente mais qui se consolidait au fil des semaines. Actuellement, Corwin se contentait de la croisée au hasard de ses visites médicales.. Cela n'éveillait aucun soupçon, du moins pour le moment. Leur retrouvailles au bar avait bien faillit toutefois, vendre la mèche. Le Fullmetal ou encore Winry étaient loin d'être idiots.. Mais la naïveté de la jeunesse pourrait faire l'affaire. Reportant le café à ses lèvres, il en savoura sa chaleur et son goût avant de reposer la tasse sur la surface plane de la table. Ses pupilles grise acier, fixait toujours la jeune femme. Elle cherchait un point de repère, à moins qu'elle ne cherche des alliés.. Elle tentait de trouver un indice en lui. C'est du moins ce qu'il pouvait ressentir en ce moment.
• Si vous œuvrez pour le bien de la population, je suis du même bois.. C'est notre rôle de militaire que de porter notre aide..
Simple formulation qui ne payait pas de mine, mais qui en disait long sur la position de Corwin. Il ne sera jamais un obstacle pour elle, si elle œuvrait dans ce même but.. Au contraire de beaucoup d'autres qui buvaient un peu trop les paroles du Généralissime.
Elle tournait un peu son verre remplit jusqu’à ras bord. Elle jouait avec l’image de son propre reflet qui tournait. Jusqu’à ce qu’une goutte ne tombait dans l’eau transparente. Elle roulait les yeux vers Corwin lorsque ce dernier lui répondait pour le coup. Elle trouvait le colonel honnête dans ses paroles. Elle était entourée d’hommes, et il y avait très peu de femmes dans le sud. Les femmes du Sud possédaient toutes un sacrés caractère pour éviter de se laisser marcher dessus. Elle avait une sacrée expérience de combat qui lui valait le respect de ses paires, et il fallait dire aussi que son alchimie faisait peur dans le désert. Alors aucun des hommes ne se prenait à prendre le risquer de l’énerver ou quoi. Elle avait plutôt bonne réputation d’ailleurs à ce propos. La rouquine se demandait s’il en était de même pour son collègue ici à Central.
Elle tentait de prendre un peu la température du brun en posant des questions subtiles. Elle ne pouvait pas montrer ouvertement son hostilité au Général après tout, elle devait rester un chien chien, elle était une Alchimiste d’État, et elle devait faire son travaille correctement. Son alchimie était transparente mais visible au soleil. Comme le reflet, elle brillait. La Madame Verre était son surnom et il lui allait plutôt bien.
« Le pouvoir c’est le savoir, et la façon dont on utilise montre si nous sommes bons ou mauvais, mais comme le savoir n’est pas universelle et que personne ne détient une vérité absolu, ou est la vérité ? Qu’elle vérité est la bonne et comment savoir si la transparence est la bonne ? Les soucis sont pour tout le monde à des degrés différents…si on voit les choses sous cet angle, dans quelle position se trouve alors l’homme du pouvoir ? » Une réflexion philosophique en guise de réponse, mais qui en disait long sur ce qu’elle pensait de tout ça. Et elle n’était pas une ennemie. Elle était pour les gens de bien, du peuple, et pour l’arrêt des guerres. Elle n’était pas une pacifiste pour ses méthodes, mais elle avait vu les horreurs que l’homme pouvait faire au nom d’une vérité qui lui échappait.
« Cela aurait du se passer autrement, si j’avais eu toutes les cartes en main pour utiliser mon alchimie, et si j’avais pu prendre d’autres décisions, nous avons été surtout débordés je crois. » Expliquait Alice tandis qu’elle concluait par :
« J’œuvre pour ce bien être précisément Colonel » avec un grand sourire pleins de sincérités et un regard déterminé.
Pando
Mer 27 Déc - 20:01
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Corwin Griffin
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•Toujours en compagnie de son café, Corwin en ressentait sa chaleur qui se répandait entre ses doigts. Son regard anthracite ne quittait pas un instant sa collègue qui se tenait en face de lui. Elle même paraissait un peu songeuse. Sans doute cherchait elle à mesurer ses propres mots. Qui ne le ferait pas dans un tel endroit, en plein cœur du QG de Central. Quand elle s'exprima, le jeune Frozen se contenta de porter le café à sa bouche et bu quelques gorgées. « Le pouvoir, c'est le savoir.. Mais pas que... » C'est du moins la pensée qu'il lui venait vis à vis de cette réponse. Avalant sa gorgée, notre Colonel déposa la tasse sur la table qui séparait nos deux protagonistes.
• La vérité souffre d'être bien trop analysé. Ducoup on en perd l'essentiel. La seule chose que l'on peut faire, c'est faire en sorte que nous protégions nos hommes sous notre pouvoir, et la population.
Ce qui n'était pas une chose très appliqué par bon nombre de supérieurs. Combien de soldats, homme ou femme avaient été traité comme de la chaire à canon durant la guerre ? Il ne pouvait même plus les compter. Lui même avait eu de la chance à ce sujet, alors qu'à l'époque, il n'avait été qu'une sentinelle. Reprenant son café, il le porta définitivement à ses lèvres fines pour le terminé. Ce n'était pas le meilleur qu'il avait pu boire depuis le début de la journée, mais cela avait quand même ce côté un peu réconfortant. A ses yeux, Alice semblait être une femme qui s'interrogeait pas mal et qui analysait les choses qui l'entourait. Un très bon point. Elle pourrait ne pas tombé dans l’absurdité de suivre aveuglément ses supérieurs. Gardant la tasse dans sa main, ses pupilles étudièrent le visage de la jeune femme qui avait repris la parole à ce moment là. Cette attaque la travaillait et elle avait sans doute vu quelque chose qui ne lui avait pas plu.
• J'imagine que vous avez retransmit cela dans votre rapport ? Sinon je ne vous suis pas Colonel...
Elle pourrait aussi bien lui dire qu'elle ne pouvait pas lui en dire plus. Si ce n'était pas indiqué dans le rapport, cela sous entendrait que cela ne concernait pas forcement les séparatistes, mais bien, le commandement, voir le Généralissime. De mémoire, Corwin savait qu'il n'y avait pas plus haut gradé que le Colonel Spitfire. A moins qu'il ne se plante comme une buse. Ses sourcils se froncèrent un peu sous l'étude de tout cela. Il espérait néanmoins un indice de la part de sa collègue qui lui apparaissait fort prudente. Encore une fois, il ne lui reprocherait pas. Ici tout avait des yeux et des oreilles, même alors qu'ils donnaient l'impression de n'être que deux collègue alchimistes qui conversaient pendant une pause durement mérité. Le café terminé, Corwin savait qu'ils allaient devoir se séparer d'ici quelques minutes. Après quoi, il se rendrait dans son bureau pour terminé son travail. La journée était loin d'être terminé, encore plus quand on avait ses responsabilités. Il y a encore quelques mois, jamais encore le jeune Griffin aurait imaginé gagner un tel devoir.. Un tel poste. Son objectif, se rapprochait un peu plus, tout comme le danger.
Alice écoutait calmement les différentes réponses de Corwin, tandis qu’elle prenait son verre d’eau dans la main pour boire quelques gorgées. Elle haussait les épaules et roulait les yeux aux ciel. Son plateau était plutôt consistant pour ce qu’il contenait. Deux croissants, une tartine qu’elle finissait de préparer avec de la confiture, et des céréales avec du lait. Elle avait finit son verre d’eau avant d’entamer la tartine et de la finir assez rapidement. C’était qu’elle avait faim plus vraiment soif ! Elle ne se faisait pas prier ensuite pour engloutir un des deux croissants. Elle n’allait quand même pas répondre au colonel avec la bouche pleine ! Elle mangeait déjà pendant qu’il parlait, il devait la trouver impolie, sauf s’il s’en fichait complètement ! Il n’était pas facile à cerner en réalité.
« C’est une bonne analyse Colonel » répondait Alice tandis qu’elle continuait de manger, elle s’enfilait son deuxième croissant.« Perdre l’essentiel devient compliqué à garder quand on a trop d’informations à gérer en même temps sur un champ de bataille, c’est une sensation désagréable de frustration et de se sentir inutile en prime » Et elle en avait de l’expérience dans la matière entre Ishbal, les guerres du sud…ou elle avait été surnommée Madame verre le monstre du désert par certains de ses collègues. Cela ne la faisait pas vraiment rire, elle détestait la guerre après tout.
« La guerre peut amener à faire des choix compliqués pour gérer une situation, mais gérer une situation compliqué peut arriver tout les jours Colonel. Évidemment que tout sera consigné dans le rapport. En tout cas tout ce qui est entendable aux yeux du monde » déclarait Alice, elle venait de finir le deuxième et s’attaquait maintenant aux céréales qu’elle allait aussi engloutir. Elle aurait peut-être prendre encore plus consistant, limite faire un brunch aussi. Un indice sur les armes elle ne pouvait pas en donner sans compromettre d’autres personnes, elle ne pouvait pas donner plus de détails, mais à l’occasion hors de central elle pourrait peut-être le rencontrer ailleurs pour en discuter plus ouvertement.
« Je suis ravie de vous avoir rencontré Colonel, ce fut un honneur. Merci d’avoir partagé ce petit déjeuner »faisait-elle tandis qu’elle finissait ses céréales. Quelques minutes lui avait suffi, elle saluait cordialement Corwin avec un salut militaire avant de le laisser repartir de son côté. Elle le regardait s’éloigner. Il était l’heure d’aller faire ses valises pour repartir dans le sud. C’est ce qu’elle faisait alors qu’elle retournait au dortoir, qu’elle rangeait sa chambre en vérifiant qu’elle n’avait rien laissé trainé. Direction la gare pour rentrer chez elle. Elle avait vraiment hâte !
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