Les trois hommes maîtrisés et tenu en joug se figèrent et leur souffle exprimer par les masque firent comprendre le stress qu'ils éprouvaient alors.. L'homme dégluti sous la lame du Colonel et n'osa pas parler, aussi c'est son collègue qui s'exprima avec de la panique dans la voix :
« Tireez pas !! Tirez pas !! ..On est que des laborantins !»
De l'armée certes, mais pour surtout des chercheurs. En effet, ils n'avaient pas d'arme sur eux et aucun d'eux ne fit le moindre geste douteux. Le couloir est calme, comme s'il n'y avait qu'eux. Le seconde homme parla à son tour.
« vous êtes les renforts ? On n'a pas accès à la salle principale qui est verrouillée de l'intérieur. Des hommes sont enfermer dedans.. et .. et.. on est plus que tout les trois..Ici. On.. On doit stopper ce gaz ! Pitié !»
Il semble évident que notre trio se retrouvait dans une situation de possible prise d'otages ou de tentative de détournement de recherche.. Une situation bien plus complexe qu'on ne le pense. Si jamais vous descendez les deux étages qu'il vous reste à franchir, vous ne découvrirez que tout semble désert...
"Il y a un conduit pas loin dans le couloir qui permet d'y accéder, mais on est trop grands pour y parvenir. c'est très étroit"
Ce qui expliquait probablement leur dispute juste avant de se faire surprendre par le petit groupe.
Les quartiers résidentiels :
Le chercher se fit patient et encore plus surprit de voir que cette jeune fille n'avait pas même chercher la police ou les militaire... Il ne dit mot, mais dans son regard en voyait qu'il la remerciait et il ne savait trop s'il vivrait ou pas. Prenant une inspiration profonde, il leva une main tremblante vers les papiers qu'il avait conservé jusque là et les tendit vers winry.
" Il ne faut pas que cela tombe dans les mains du laboratoire.. ou de l'armée.. Brulez les... s'...il vous plait. "
la blessure était grave, mais avec de bon soin il pourrait survivre. L'homme tiqua sous la douleur et quand il crut entendre une patrouille, il se redressait contre le mur en grimaçant, la sueur perlant à son front.
∎ Localisation : En alternance entre Rosembool et Central
∎ Fonction : Mécanicienne
Winry Rockbell
Event 04 - Secteur 03
Winry observe le blessé qui finit par lui donner des papiers ensanglantés avant de souffler :
Il ne faut pas que cela tombe dans les mains du laboratoire.. ou de l'armée.. Brulez les... s'...il vous plait.
Elle acquiesce en silence, prenant les papiers et les rangeant précieusement dans sa veste, avant de se raidir en constatant que le blessé se redressait contre le mur, la sueur perlant sur son front. Il lui faut quelques secondes pour être sûre qu'il n'y a plus qu'eux, le silence les englobant complètement, mais une fois assurée de cet état de fait, elle se rapproche de l'homme et lui souffle :
Venez, je vais vous retaper, je n'habite pas loin. Vous m'expliquerez là-bas de quoi il retourne.
Elle se glisse sous son épaule, l'aidant ainsi à se relever, et réussit à le soutenir jusqu'à la maison sans se faire repérer ; à peine a-t-elle refermé la porte sur eux qu'une patrouille se rapproche, passant sans s'arrêter et sans apparemment remarquer les traces de sang au sol, s'il y en a. Bon, ils sont en sécurité, elle va pouvoir voir la blessure pour tenter de la soigner un minimum.
Guidant l'homme jusqu'à la cuisine, elle le fait s'asseoir sur une chaise, le temps de débarrasser la table, de la nettoyer et d'y poser une nappe pour la protéger avant d'y inviter l'homme en lui lançant tout en attrapant de quoi désinfecter la plaie et la recoudre proprement :
Allongez-vous, je vais essayer de vous soigner. Vous m'expliquez, du coup, pendant que je vous retape ?
Lentement Corwin retira sa lame et fit signe à Riffel d'abaisser son arme, ainsi que Adair.. Mais inutile de dire qu'il fallait rester vigilant. De ce qu'il comprenait c'est que ces types n'étaient pas des criminels, mais bien des chercheurs qui tentaient de régler le problème Se reculant d'un pas, il gardait en vu les trois hommes sous leur masques.. D'un mouvement de la main, tenant toujours sa lame de glace dans sa garde de métal, il les invita à se regrouper.
➽ On va tenter quelque chose.. Comment ce fait ils qu'ils sont enfermé de l'intérieur, puis qu'ils peuvent en sortir. Ils sont pris en otage par un u plusieurs individus ?
Il avait besoin de savoir avec précision, vers quoi il s'en gageait. Il était évident qu'il irait dans ce conduit, sa taille le lui permettait largement.. et son regard s'attarda un instant sur Adair, puis sur Riffel.. Ce dernier pourrait très bien le suivre en soutient et il lui trouvait un don certain pour la discrétion.
➽ Toi, on va y aller tout les deux, tu resteras derrière moi dans le conduit et surtout, tu me laisseras géré les hommes dangereux pour te concentrer sur le moyen d'ouvrir cette fichue porte et de stopper le gaz.
A nouveau il s'attarda sur Adair, il n'avait pas le temps de se laisser aller à ses pensées agréables à chaque fois qu'il la voyait et il eut un temps de pause, pour reprendre de cette même voix atone, un peu étouffé par le masque qu'il portait.
➽ Major, vous allez préserver nos arrières en restant ici et faire en sorte que ces trois hommes puissent sortir et regagner le toit.
Il présenta son poing à toute l'équipe pour savoir si tout le monde avait bien comprit l'affaire et demanda à l'un des trois types de lui montrer le conduit pour s'y engager.. Le conduit était petit, ils ne mentaient pas et il ne faisait pas très clair à l'intérieur, mais sa vision allait rapidement s'adapter.. Plaçant sa garde dans sa bouche, Corwin se hissa donc en premier dans l'ouverture tout en se déplaçant sur ses avants bras et sur ses coudes... Il ne fallait pas être claustrophobe. La chaleur des lieux faisait qu'il transpirait à grosses gouttes durant l'avancée, mais pas de quoi renoncer.
Riffel baissa son arme sous l’ordre du colonel Griffin. Il remit le cran de sécurité avant de la ranger à sa ceinture. D’après ce que les chercheurs disaient, la source du problème se trouvait dans la pièce principale. Celle-ci était occupée et verrouillée de l’intérieur.
Attentif à ce qu’il se disait, Riffel attendait les ordres. Que ne fut pas sa surprise quand le colonel l’apostropha pour l’accompagner. Le seul bémol était qu’il l’avait appelé « Toi ». Mais il ne put tout de même pas retenir un sourire sous son masque. C’était lui, et non le major Fletcher, à qui il avait demandé de l’accompagner. Il ne savait pas pourquoi, mais ce détail lui faisait plaisir. Il avait l’impression de remporter une bataille malgré le fait qu’elle, avait le droit d’être appelé par son grade. Sans nul doute parce qu’elle était gradée. Mais cela n’expliquait pas pourquoi son regard s’était attardé sur elle. Le timbre de sa voix restait, cependant, toujours aussi atone. Ce qui, pour Riffel, témoignait malgré tout une égalité de traitement. Alors pourquoi ressentait-il une sorte de picotement au cœur ? Comme si on lui plantait un couteau ? Quels étaient ces sentiments qui l’assaillaient ? Ce n’était ni le moment, ni le lieu de s’attarder sur ceci.
Acquiesçant du chef, il suivit Corwin et le chercheur qui leur indiqua le passage. Le gamin dû bien reconnaitre que le passage était étroit et que sa supérieure risquait de ne pas passer. Non pas qu’elle soit grosse. Bien au contraire. Mais elle avait les hanches plus développées. En d’autres termes, le bassin plus large. Alors que Riffel, grâce à sa mal nutrition, pourrait évoluer sans problème. A un détail près : il ne fallait pas être claustrophobe.
Riffel suivit le colonel dans le conduit étroit. Les deux hommes progressaient silencieusement. La chaleur était présente. Et bien qu’il soit habitué à la chaleur du sud, emmitouflé dans sa combinaison, il commençait à transpirer. La chaleur n’était pas aussi sèche que celle dont il avait l’habitude. Cette humidité ambiante, la moiteur qui l’envahissait lui était particulièrement désagréable. Sans compter cet endroit exigu où ils évoluaient. Riffel se sentait soudainement envahi par l’angoisse. Il ne parvint à redevenir maître de lui-même qu’en voyant le colonel devant lui. Vision qui le maintenait au présent.
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
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Adair Fletcher
SECTEUR 03
Adair abaissa son arme, sans pour autant la ranger, lorsque l’un des laborantins clarifia la situation. Une porte verrouillée qui semble difficile à outrepasser et un conduit en guise de solution. La jeune femme considéra la seconde option en plissant légèrement le regard. L’entrée semblait assez étroite. Fort heureusement, les trois qu’ils n’étaient pas bien grands, mais la soignante doutait de passer dans le conduit. Elle avait plus de formes que pouvait suggérer le port de son uniforme.
Toutefois, la question fut rapidement réglée quand Corwin donna les ordres, décidant d’emporter Riffel avec lui. Son regard bifurqua brièvement sur le plus jeune d’entre eux, se demandant s’il n’était pas possiblement claustrophobe. Seulement il ne fit aucune remarque à ce sujet, ce qui semblait ne pas être le cas. De plus son gabarit pouvait passer plus facilement que le sien, le choix était donc plus avisé.
- Très bien colonel, faîte attention à vous. Lâcha-t-elle d’un ton grave tout en le fixant avant qu’ils n’aillent dans le couloir en question.
La situation restait préoccupante et leur progression apparaissait lente, mais de l’autre côté de la porte en question, peut-être allaient-ils pouvoir arrêter le gaz ? Elle l’espérait fortement, tout comme elle espérait qu’ils ne rencontrent aucune force hostile en sortant du conduit. Malgré sa confiance en l’alchimiste d’Etat, une légère inquiétude remuait ses pensées un instant avant de se reprendre.
Après un discret soupir, le major attendit que les trois laborantins se regroupent pour sortir du bâtiment. Avec attention, elle rebroussa chemin tout en veillant à ce que la voie soit libre, puis les invita à la suivre jusqu’à ce quuue l'accès au toit soit suffisamment proche. Après quoi, elle leur donna des indications pour qu’ils se dirigent vers le poste de secours le plus proche et transmettent les informations concernant la situation et leur progression...
Laboratoire : Les hommes suivirent Adair jusqu'au toit, non sans constater leur collègue mort au sol.. L'un d'eux s'attarda un moment, avant de reprendre sa route vers l'extérieur. L'échelle était toujours là et n'attendait qu'eux. Cependant le troisième scientifique se figea...
« Je voudrais rester ici pour constater que les effluves s'interrompent pour de bon. »
Dans les conduits, l'équipe de deux arrivèrent sans trop de souci au niveau d'une trappe qui donnait sur un mur de la salle principale. Des brides de voix se font peu à peu entendre... Visiblement, cela parle de tout arrêter, et de l'autre de menacer de tirer si cela se faisait. En d'autre terme, cela sentait la prise d'otage et conflit d'intention. Une fois en dehors du conduit, nos deux hommes pourront voir une scientifique écroulé contre un mur, une balle entre les deux yeux, le masque reposant mollement dans l'une de ses mains. Son air emplie de stupeur semblait figé à jamais sur ses traits. Une preuve certaine qu'elle avait été prise par surprise.
La pièce était légèrement brumeuse à cause de la solution et elle semblait se répandre par l'une de ses énormes cuves métallique, dans le fond de cette pièce qui paraissait relativement profonde. Elle sont au nombre de trois, et la première paraissait quasi vide déjà. Une femme et trois hommes se tenaient non loin des commandes principales. La femme tenait en joug deux autres scientifique. Tous portaient leur masque..
« Encore une bonne heure et tout sera déversé dans la ville.. A défaut d'avoir les travaux. »
De quoi empoisonner toute la capitale et les alentours. Tous tournent le dos à cette fameuse ouverture du conduit, et la fumée gêne un peu la visibilité. L'un des hommes à la main sur un levier, tout en surveillant le pourcentage d'évaporation guidé par une aiguille. Les otages quand à eux, restent assis, les mains sur la tête.
Les quartiers résidentiels :
L'homme tenait tant bien que mal avant d'être enfin en lieu sûr.. Du moins il l'espérait. Les patrouilles continuaient leur ronde dehors et ne notèrent pas ce sang dans cette petite ruelle. Le Scientifique en question semblait bien docile.. Mais quand les soins arrivèrent, il paraissait un peu moins exsangue et son regard semblait plus lucide. Expliquer tout cela ?...Il ne le pouvait pas tellement..
« Des hommes veulent mettre la main sur mes recherches pour propager ce gaz... Il y a une prise d'otages dans les labo... Ils ne faut pas qu'ils les aient.. Il faut.. tout détruire.. »
Ses yeux devinrent suppliant à ce sujet..
« vous allez avoir des ennuies.. si on me voit chez.. vous. »
Équipe en infiltration. Adair peut rester sur le toit pour veiller sur la sécurité du laborantin. Le seul moyen de tout stopper est de rabattre le levier que tient l'un des quatre preneurs d'otages.
Riffel et le colonel arrivèrent au niveau d’une trappe d’où des voix s’échappèrent. Il n’avait pas oublié les consignes que lui avaient donné le Frozen avant de s’engouffrer dans le conduit. Si le colonel se chargeait de neutraliser les individus, lui se devait de trouver un moyen de stopper le gaz, puis ouvrir la porte. Facile à dire mais la situation n’était pas propice à le faire aussi facilement. Car après être descendu le plus discrètement possible, tel un chat, Riffel pu constater la charge qui leur incombait pour débloquer la situation. Si encore ils avaient pu être deux contre deux ou deux contre un… Mais non, ils étaient deux contre quatre. Il n’avait pas le temps de s’attarder sur le corps de la scientifique qui n’était pas sans lui rappeler l’orphelinat. Si l’un des preneur d’otage n’avait pas parler de déverser tout ce gaz dans la ville, le gamin serait resté sans bouger devant ce corps qui lui rappelait son incapacité à protéger ceux qu’il aimait.
Il secoua la tête pour chasser ses souvenirs et se reconcentrer sur le moment présent. Les terroristes étaient tous de dos. Prenant une grande inspiration, Riffel sortit son arme et s’approcha à pas feutrés dans le dos de celui qui était proche du levier. Un rapide coup d’œil à Corwin puis un hochement de tête pour lui dire qu’il passait à l’action et que ce serait à lui de gérer les trois autres. Il semblait pourtant hésiter un court instant qui lui parut interminable. Riffel finit par donner un coup de pied derrière un genou du gars pour l’abaisser à sa hauteur avant de lui mettre un coup de crosse sur la nuque. Ainsi il pouvait accéder au levier pour le remettre en position de fermeture des cuves. Riffel ne se préoccupait pas des trois autres. Leur tournant même le dos pour se concentrer uniquement sur le levier qui faisait de la résistance. Il était ainsi vulnérable si l’un des terroristes échappait au contrôle de Corwin.
•La progression des deux hommes se fit plutôt efficacement, Corwin n'était pas spécialement un partisan des conduits, mais il avait depuis longtemps passé le cap de l'adaptation à ce sujet. Du moins depuis la guerre. Il faisait juste quelques pauses pour s'assurer que Riffel le suivait bien. Des voix leur parvenaient mais le Colonel ne comprenait pas forcement ce qu'il percevait.. C'est pourquoi il quitta le conduit le plus silencieusement possible, retenant le cadrant entre ses doigts pour laisser son partenaire se hisser sur la terre ferme.. Puis il déposa la grille au sol, notant alors le scientifique mort. C'est avec prudence qu'il s'avançait dans ce climat de fumée... faisant alors signe à Riffel de rester derrière lui, le temps qu'il analyse tout cela. Visiblement, seule la femme semblait armée. Mais qui sait. De plus, les otages n'en menaient pas large .. et les cuves avaient encore de quoi délivrer dans les airs. Pendant un instant, ses pensées se focalisèrent sur Adair, mais aussi sa famille.. tout les habitants de cette ville étaient en danger. Rapidement, le Frozen fit un signe envers Riffel, pour lui dire de s'occuper du levier, quant à lui, il allait surprendre cette femme et rendre caduque sa pression sur les laborantins restant. Le gamin hocha de la tête et profita de la fumée pour agir... Corwin en fit de même.
Il se glissa derrière l'un des hommes et lui tapota l'épaule pour qu'il se retourne du mauvais côté. Et s'occupa de son comparse en le frappant à l'aide du pied, pile sur la nuque. Le type s'effondra dans ses bras et il le retint pour le hisser plus loin.. dans la brume.. Décontenancer, le second s’aperçut que son partenaire n'était plus là.. Et avant même qu'il n'agisse, il tomba lui aussi dans l'inconscience.. tombant au sol. Puis ce fut au tour de la femme.. Le frozen s'approcha d'elle lui lui agrippant la main qui tenait l'arme et la gela dans un son caractérisitique...
• C'est terminé...
Il savait que Riffel avait fait son travail.. il avait entrevu le preneur d'otage sombrer.. Mais... Il préférait s'en assurer, il avait toujours sa lame de glace.. et il l'avait soigneusement glisser sous le cou de la femme..
• Si mon coéquipier n'a pas abaissé ce levier dans les quelques secondes qui suivent... vous y passez.
Avec un peu de chance Adair à pu faire sortir les rescapés...
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Winry Rockbell
Event 04 - Secteur 03
Winry reste attentive à ce qu'elle fait, désinfectant la plaie un maximum tout en écoutant le scientifique qui grimace :
Des hommes veulent mettre la main sur mes recherches pour propager ce gaz... Il y a une prise d'otages dans les labo... Ils ne faut pas qu'ils les aient.. Il faut.. tout détruire..
Ses yeux deviennent suppliants, et Winry, croisant ce regard, finit par faire un léger signe de tête comme quoi elle a compris, avant qu'il ne reprenne :
vous allez avoir des ennuies.. si on me voit chez.. vous.
Je sais. Mais je ne veux pas avoir votre mort sur la conscience, si je peux vous sauver, je le fais.
La voix de Winry est claire, nette, et n'appelle aucune discussion. Reportant son attention sur la blessure, elle finit de la désinfecter un maximum avant d'attraper le matériel de suture et d'entamer l'exercice afin de refermer la plaie. Elle y met le temps nécessaire, mais sa suture est propre lorsqu'elle termine, même si elle s'autorise un dernier passage de désinfectant avant d'y déposer une compresse stérile et de se redresser, levant les mains pleines de sang devant elle :
Restez tranquille, je me nettoie les mains et je vais ensuite détruire vos documents. Est-ce qu'une autorité quelconque pourra vous croire, malgré tout, de ce qu'il s'est passé ? Ne risquez-vous pas la prison ou que sais-je encore ?
Pendant qu'elle parle, elle se nettoie les mains à l'eau chaude, faisant partir un maximum de sang qui s'écoule dans l'évier, avant qu'elle ne les essuie et ne se dirige vers la chaudière, qui tourne encore en cette période de l'année et délivre à l'ensemble de la maison une douce chaleur ambiante. Vérifiant qu'elle est en bon fonctionnement, elle finit par reporter son attention sur le scientifique et reprend :
Moi, je vous crois. Je ne sais pas ce qu'il se passe du côté des laboratoires, mais si brûler les papiers peut vous aider, je le ferai. Alors donnez-les moi pour que je les brûle devant vous.
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Adair Fletcher
SECTEUR 03
Adair s’apprêtait à retourner auprès de la porte verrouillée lorsque l’un des scientifiques l’interpella. Sous son masque, la jeune femme se tourna avant de froncer les sourcils.
- Que les effluves s’arrêtent ici ou peu plus loin, ça ne changera rien. Lâcha-t-elle d’un ton neutre tout en le fixant.
Il lui compliquait la tâche à vouloir rester par ailleurs, car cela voulait dire qu’elle devait l’avoir à l’oeil et se faire un devoir de le défendre en cas d’attaque ennemie.
- Je dois aider mes camarades, je ne peux pas les laisser seuls et s’il y a des blessés… Continua-t-elle d’un ton plus sombre en repensant aux circonstances.
La soignante n’avait pas l’intention de rester les bras croisés, pas en sachant que Corwin et d’autres pouvaient y passer. Sous la pression, son coeur se serra un bref instant en repensant à ce premier, avant qu’elle ne prenne une décision :
- Venez, mais restez derrière moi. Vous m’assisterez s’il faut évacuer des personnes et les mener à la sortie. Après quoi elle commença à rebrousser chemin, arme à la main et prête au moindre doute. Elle espérait ne pas revenir trop tard.
L'homme qui se tenait devant Riffel s'effondra net assommer, sur le sol. Le levier mit un certain temps avant de finalement céder à la volonté du gamin.. et les cuves à l'arrière, se verrouillèrent dans un un son presque assourdissant.. La fumée se propageait toujours, mais elle n'était plus du tout alimenter et au bout de quelques minutes, les personnes extérieur pourront voir que tout était sous contrôle... Quant à la femme retenu, elle comprit rapidement ce qu'il venait de se passer et elle ragea contre la lame
« Vous avez tout gâché ! »
Mais elle s'en voulait encore plus de ne pas avoir pu mettre la main sur les documents du principale intéressé par toute cette affaire.. Ce dernier étant entre les mains de Winry sans que nul ne le sache. Lentement, elle abaissa son arme... et la laissa tomber au sol. Les otages réalisant leur liberté retrouvée, se relevèrent prudemment, et l'un d'eux rejoignit Riffel pour enclencher le système de déverrouillage, fin de permettre à tous de s'en sortir. Quand la porte s'ouvrit, Adair et l'autre scientifique se trouvaient là, l'arme au poing. La fumée se fit aspiré par des ventilateur placé dans les hauteur, qui furent démarré par les otages libres.
Bientôt, les secours armées qui étaient resté à l'extérieur, eurent le signal de pouvoir entrer sur les lieux et mettre les menottes à ceux qui avaient probablement enclenché tout ce merdier., libérant alors le Colonel. La fumée n'étant plus présente, tous purent retirer leur masque. Mais il serait plus sûr de passer une visite médicale complète après ça.
Les quartiers résidentiels :
Les patrouilles cherchaient prudemment dans les rues, alors que le professeur tâchait de faire de son mieux face à sa sauveuse. Il se demandait comment une personne aussi jeune pouvait avoir autant de sang froid face à tout cela..et n'en était pas moins admiratif.
« Non... personne. Du moins je n'ai pas confiance.. La preuve en est de ce qu'il se passe actuellement. Cee gaz ne doit pas exister.. »
Il était hors de question qu'on l'utilise et déjà.. il avait plus ou moins peur des résultats.. si jamais cette fumée persiste. Fort heureusement, au fil de ces longues minutes, cette dernière se fit bien plus éparse dans le ciel, et la lueur verte se fit peu à peu plus discrètes. Au bout d'une vingtaine de minutes, les patrouilles se firent moins présentes, laissant tranquille ce professeur, qui se reposait à présent.. Les papiers tachés de sang ressemblaient à une longue liste de calcule chimique... Winry pouvait soit les détruire.. soit les préserver.
•Corwin ne se détendit que lorsqu'il put voir Riffel abattre enfin le levier, puis entendre les cuves se verrouiller définitivement. La situation semblait désormais sous contrôle. Gardant la lame sous la gorge de cette femme qui venait de jeter son arme, il fit un peu de place pour laisser les scientifiques faire leur travail pour ouvrir les portes et permettre aux renforts d'investir les lieux. C'est seulement quand des soldats vinrent à son niveau, qu'il délaissa cette femme entre leur main.. Rapidement et d'un mouvement habituelle pour enclencher son alchimie.. le Frozen fit fondre sa lame, avant de rejoindre Riffel qui n'en menait sans doute pas large. Il lui ébouriffa les cheveux pour l'encourager à sa façon.
• Bien joué soldat.
Il devait reconnaître qu'il n'avait pas hésité à le suivre dans le conduit, ni à faire ce qu'il fallait pour prendre le pas sur cette situation épineuse. Pour Corwin , Riffel méritait des félicitation comme il se devait.
• Merci d'avoir été mon partenaire.
Après quoi, il l'attira vers l'extérieur des lieux pour qu'il prenne un peu l'air, retirant son masque. Cela faisait tellement bien, alors qu'on voyait toute la sueur sur son visage, ainsi que quelques mèches sombres qui s'étaient collé à sa peau. Discrètement, il aperçu Adair et il passa à côté d'elle non sans venir effleurer sa main de la sienne, venant offrir une légère étreinte en liant ses doigts entre les siens avant de hocher la tête comme s'il lui disait quelque chose.. Puis il s'éloigna pour aller faire son rapport, avant que Klemin ne le lui réclame à corps et à cris.
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Adair Fletcher
SECTEUR 03
Quel ne fut pas le soulagement de la jeune femme lorsque la porte se déverrouilla, laissant apparaître Riffel qui semblait à bout. Relevant rapidement son regard pour balayer la pièce, elle comprit que la situation était sous contrôle et put se détendre un peu. Toutefois avant d’entrer dans la pièce pour aider à évacuer, elle jeta un regard attentif à son assistant pour voir s’il allait tout de même, du moins physiquement.
- Vous devriez vous appuyer contre un mur soldat si ça ne va pas, on va évacuer déjà les otages. Fit-elle d’une voix plus douce qu’accoutumée, avant de lui laisser le temps de se reprendre.
Par la suite la soignante posa son regard sur Corwin pour voir s'assurer qu'il se portait tout aussi bien, alors qu'il veillait à ce que les responsables de cet attentat soit remis entre les mains des renforts. Cependant, elle ne s’attarda pas davantage en voyant que ça avait l'air de l'être. Guidée par son devoir de médecin, elle s’approcha des scientifiques pour voir s’il y avait des blessés...
Ce fut seulement en mettant les pieds à l’extérieur sans masque et en voyant Jacob arrivait, l’inquiétude marquant brièvement les traits de ce dernier, qu’elle se sentit un poids s’envoler. D’un geste de la main, elle lui fit signe que tout allait bien et qu’il pouvait approcher pour l’aider. Néanmoins un léger effleurement détourna son attention. Infime frémissement qu’elle étouffa rapidement en constatant que ce n’était autre que l’alchimiste d’Etat qui passait près d’elle pour se faire connaître. A ce geste discret, Adair lui offrit l’ombre d’un sourire tout aussi éphémère, avant que l'infirmier ne la rejoigne. Ce dernier n’avait pas manqué de remarqué le discret rapprochement, proche comme il pouvait l’être…
Le levier ceda enfin aux efforts de Riffel et le bruit des verrous qui s’enclenchaient fut le dernier son qui parut réel aux oreilles du gamin. A partir de là, il avait l’impression d’être coincé dans une certaine torpeur. Laissant les scientifiques reprendre la main sur ce qu’il y avait à faire pour assurer la sécurité de tous en ces lieux. Riffel porta de nouveau le regard sur le cadavre de la scientifique. Ce trou en plein front le fit trembler dans sa combinaison. Aspiré par cette vision qui qui lui rappelait la raison pour laquelle il avait quitté l’orphelinat, il ne sentit pas Corwin s’approcher de lui. Il fut donc surpris lorsqu’il lui toucha les cheveux.
Mais ce contact, un des rare qu’il acceptait, et la voix de cet homme le ramenait petit à petit à la réalité. Dans le cas contraire, il aurait pu rester indéfiniment, le regard plongé dans cette scène morbide. Riffel n’avait pas tout compris de ce qu’avait dit le colonel, mais une chose était sûre, ça ressemblait à des compliments. Ce genre de compliments qui fait plaisir, de ceux qu’il recevait du responsable de l’orphelinat, ou de son maître quand il réussissait un travail difficile. De ces compliments qui installent un grand soleil dans le cœur.
Si Riffel avait pu décrocher son regard de la scientifique grâce à l’intervention du Frozen, Le bourdonnement des secours envahissant la pièce commençait à l’oppresser. Sans rechigner, il se laissa conduire à l’extérieur. D’un geste tremblant, il imita le colonel, prenant une grande bouffée d’air en dévoilant un visage pâle. Mais malgré l’air libre, il ne parvenait pas à retirer de son esprit toute ses images de sang qu’il avait vu aujourd’hui, mais aussi bien avant.
- Mon….
Mais le reste de sa phrase se perdit dans sa gorge quand il le vit s’éloigner et, enlacer ses doigts avec ceux du major et le petit sourire de cette dernière. A moins que ce n’était un mirage. Mais le gamin eut l’impression que son cœur allait se briser. La fatigue ; le trop plein d’émotion eurent finalement raison de ses dernières forces ; Riffel tomba à genoux au sol. Il s’avait très bien qu’il n’aurait pas besoin d’expliquer pourquoi, car après avoir vu l’état général du laboratoire, n’importe qui aurait pu réagir comme lui.
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Winry Rockbell
Event 04 - Secteur 03
La réponse du scientifique, après quelques instants de silence, finit par se faire entendre :
Non... personne. Du moins je n'ai pas confiance.. La preuve en est de ce qu'il se passe actuellement. Cee gaz ne doit pas exister..
Winry hoche la tête et, sans dire un mot, prend les papiers pour les glisser un par un dans la chaudière, attendant que chaque feuille soit bien consumée pour pouvoir en mettre une suivante et ne pas encombrer la machine. Cela prend le temps qu'il faut, mais au bout de quelques longues minutes, elle peut se redresser et se tourner vers le scientifique pour lui lancer :
Et voilà, ça n'a jamais existé et ça n'existera probablement jamais, si vous n'essayez pas de reproduire la formule.
Elle sent ses épaules s'affaisser, signe qu'elle relâche la pression, et soupire doucement avant de sourire :
Bon, en attendant que ça se calme dehors, je peux vous proposer un café ?
Se rendant à la cuisine, elle jette un oeil à l'extérieur, et ne peut que constater l'absence de fumée sortant des laboratoires ; si quelqu'un est intervenu pour maîtriser la chose, ça a fonctionné. Arborant un sourire satisfait, elle prépare le café et revient quelques instants plus tard avec une tasse fumante qu'elle tend au scientifique :
Il n'y a plus de fumée qui sort des laboratoires, je pense que quelqu'un a pu maîtriser l'histoire pendant que je m'occupais de vous. Attendez peut-être un peu avant d'y retourner, on ne sait jamais.
Ils patientent ainsi pendant quelques longues minutes, jusqu'à ce que plus aucune patrouille ne se fasse entendre à l'extérieur. Bien sûr, il faudra qu'il voie un médecin quand il pourra partir, mais Winry est heureuse d'avoir pu aider quelqu'un et, surtout, d'avoir pu éviter un drame chimique qui aurait pu empoisonner la population ; elle en toucherait deux mots à Ed, à l'occasion, histoire qu'il fasse attention si jamais ça devait recommencer...
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