Une brume verdâtre se mêle au ciel, comme une sorte de poussière. Elle semble ne pas avoir d'odeur particulière et surplombe progressivement les laboratoires de Central, prenant progressivement le chemin des habitations les plus importantes. Nous sommes en milieu de journée.
Dans l'heure qui suivie, les premières victimes, des soldats de tout grade, se retrouvèrent prises en charge par le secteur médical Militaire. Les symptômes sont identique pour tous : Cela commence par des nausées accompagnée d'une toux régulière. Puis par une forte fièvre qui plonge en définitive le patient dans le coma. La rumeur comme quoi il s'agirait d'un laboratoire de l'armée se fait entendre.. Le Général Klemin, ne voulant pas que cette histoire devienne trop importante en l'absence du Généralissime et que les habitations des plus riches allaient être touché, il dépêchera le Colonel Griffin pour aller voir ce qu'il se passe.
Proche des laboratoires :
Le secteur a été évacué et le Laboratoire 1B dont l'inscription à demi effacé donnerait plutôt l'idée de lire « 13 » est désormais pointé du doigt. Nul ne semble en être sorti, ni même entré. Mais tout porte à croire que l'origine du drame provint de cet endroit. La porte central est verrouillé et si l'on contourne le bâtiment sur le côté, on notera un escalier de métal qui donne accès à une échelle qu'il faudra faire descendre pour pouvoir y grimper. Attention, elle paraît quand même un peu rouillée. Mais une fois sur le toit, il sera facile de constater que la fumée s’évapore par les multiples aérations .. Cependant, il y a aussi une porte qui donne sur l'intérieur du laboratoire.
Vous êtes évidemment tous muni d'un masque à gaz.
Les quartiers résidentiels :
Des militaires portant des masques ordonnent à la population de rester chez eux et de ne pas sortir, tant que l'alerte n'était pas levée. Cependant, aucune explication n'était fourni. Cependant, la fumée donnait clairement la direction du secteur des Laboratoires. Les rues sont quasiment désertes et les gens dans les parcs se hâtent de rentrer... C'est dans ce climat étrange qu'un bruit sourd, à peine perceptible se fit entendre dans le fond de l'atelier, dans l'ombre.
L'équipe formé par Corwin arrive vers les laboratoires. Celui que vous devez inspecté est totalement isolé.. Mais on ne sait pas ce qu'il y a dedans. Il y a peu être encore des gens à l'intérieur et possiblement armés.. Vous portez tous des masques, sauf Winry qui est encore dans les quartiers résidentiels.
Il n'y a pas d'ordre de postage, soyez juste logique avec vos partenaires et ce qu'il se passe autour de vous. Que le sort vous soit favorable. Vous avez 15 jours pour répondre, au delà, le PNJ postera. Ce poste concerne :@Adair Fletcher@Corwin Griffin@Winry Rockbell@Riffel Hotchkiss
Mer 10 Mai - 21:33
∎ Messages : 1064
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
Mars - 1916
Par trois fois notre jeune Colonel dû se reprendre pour rester focalisé sur le drame qui se jouait présentement, car il savait que Edward en compagnie de son frère et de Riza, étaient en ce moment même en train de prendre de gros risques pour retrouver sa sœur. Son ancienne partenaire avait été clair.. Il se devait de leur faire confiance et de faire son devoir. Et c'est ce qu'il allait faire. Corwin avait donc prit rapidement les ordres du Général Klemin et se présenta rapidement sur les lieux pour voir l'équipe qui l'accompagnerait dans cette histoire.. C'est là qu'il eut la surprise de voir Adair en compagnie de Riffel qui semblait être son assistant depuis quelques temps... Bien il sera donc celui qui était amené à sécurisé les locaux pour leur permettre d'agir s'il y avait des blessés. Le bâtiment avait été isolé des autres et tous portaient des masques. Ce dernier avait tendance à faire un peu de buée, mais rien de bien dérangeant. Le Frozen salua donc tout le monde et ne laissa rien transparaître quand à ses sentiments pour la jeune femme.. Ce n'était pas le moment.
➽ Major Fletcher, soldat Hotchkiss , on va devoir procéder avec prudence. On en sait pas ce qui nous attend à l'intérieur. Si les laborantins son vivants ou non, s'il s'agit d'un acte volontaire ou quoi que ce soit d'autre. Aussi considérer les comme de potentiels ennemi, tant que le contacte n'est pas clairement établit et la situation éclairé. N'enlevez sous aucun prétexte votre masque ou je vous gèle le derrière.
Le ton était monocorde, mais il ne voulait pas que quiconque risque sa vie stupidement.. Son regard s'attarda sur Adair, et un peu sur Riffel, avant de passer devant eux..
➽ On va tenter par les escaliers de secours, d'après le rapport,il y a un accès par le toit.
Il passa en premier sur les marches un peu rouillées, estimant devoir prendre des précautions pour ceux qui le suivaient. Un peu plus haut, à la fin de cet escalier, se trouvait une échelle. Cependant ils allaient devoir la tirer vers eux pour la déverrouiller.. Prenant appuie sur la embarde, Corwin sauta avec souplesse pour tenter de l'atteindre et la tirer vers le bas...
∎ Localisation : En alternance entre Rosembool et Central
∎ Fonction : Mécanicienne
Winry Rockbell
Event 04 - Secteur 03
Tranquillement installée dans la cuisine des Hughes, Winry est en train de préparer un gâteau pour le goûter, afin de se faire plaisir et de faire plaisir à Elicia et Gracia ; elle est toujours ravie de pouvoir s'occuper de la petite famille, afin de la remercier de l'accueillir pour lui offrir un toit.
Cependant, alors qu'elle est en train de préparer la pâte du gâteau, une alerte retentit, et aussitôt le cœur de Winry s'arrête, lâchant sa spatule pour voir de quoi il retourne, juste au moment où elle voit des soldats munis de masques à gaz patrouiller et lui lancer :
Dépêchez-vous de rentrer, mademoiselle, s'il vous plaît.
Bien sûr. Que se passe-t-il ?
La situation est sous contrôle, mais vous devez rester en sécurité à l'intérieur de votre maison tant que l'alerte continuera de sonner.
Bon, elle n'aura pas davantage de réponse, aussi hoche-t-elle la tête et lance un regard vers la brume verdâtre qui s'échappe de la zone des laboratoires militaires voisins avant de rentrer et de se figer en entendant un bruit sourd provenant du fond de l'atelier. Oh, ça ne sent clairement pas bon...
Une fois rentrée à l'intérieur, Winry décide de rester attentive à ce qu'il se passe, attrapant sa veste et se faufilant à l'extérieur pour échapper aux soldats, se dirigeant vers la zone des laboratoires sans se faire repérer. C'est trop intriguant pour qu'elle reste inactive...
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
SECTEUR 03
Des masques à gaz une fois encore, mais cette fois-ci le problème semblait différent que celui rencontré à Creta. Arrivant sur les lieux avec le reste de l’équipe médicale, la jeune femme donna des ordres pour que ceux qui se trouvaient malades soient évacués et pris en charge en retrait, dans un camp temporaire monté à cet usage. Elle ne resta pas bien longtemps sur place, car elle fut rapidement dépêchée pour accompagner le colonel Griffin afin de connaître l’origine plus amplement l’origine de cet incident.
Glissant un regard entendu à Jacob, l’infirmier qui travaillait de concert avec elle, le docteur appela Riffel pour qu’il la suive lui donnant l’ordre de mettre son masque. Elle n’avait pas encore confiance pour le laisser seul et son bras droit allait être suffisamment débordé à s’occuper des civils pour qu’il le surveille. Néanmoins le responsable qu’ils allaient rejoindre leur était connu, ce qui simplifiait assez les choses, surtout vis-à-vis de son assistant quelque peu… Imprévisible. Quant à leur relation amoureuse, rien ne transparaissait. Adair savait parfaitement en faire table rase, d’autant plus quand la situation était préoccupante.
Derrière son masque, la jeune femme regarda longuement Corwin alors qu’il résumait la situation avant de hausser un sourcil à ses derniers mots familiers… Bien entendu, elle n’allait pas retirer son masque. Pour avoir travailler un moment dans l’un des laboratoires, cette dernière savaient en connaissance de cause qu’il y avait de quoi faire des cocktails mortels en quelques combinaisons. C’est donc grave qu’elle acquiesça à ses paroles tout en soutenant son regard.
- Très bien mon colonel, nous vous suivons. Lâcha-t-elle, tout en joignant les mots à la parole.
Après avoir rapidement jugé l’état de l’escalier, elle passa en second et monta avec précaution. L’ensemble semblait en pauvre état et les tremblements du métal, ainsi que les grincements la faisait serrer des dents. Arrivée en haut, l’échelle qui se trouvait au-dessus d'eux ne semblait pas être dans un meilleur état. Fort heureusement, leur chef était un bel et bien un homme de terrain avec une certaine agilité. Tirer cette dernière ne devrait pas être bien difficile pour lui afin qu'ils continuent de progresser et l'observa faire le temps de la manœuvre.
Riffel se trouva une fois de plus embarquer sur le terrain avec obligation de porter un masque à Gaz. Il en avait depuis longtemps compris l’utilité, mais trouvait tout de même clivant un tel équipement. Il n’y avait bien que les humains pour inventer de tels dangers et de tels équipements pour s’en protéger. Il en fit d’ailleurs la réflexion à Jacob avant de suivre le Major Fletcher.
Le gamin fut soulagé de retrouver cet homme qui avait diriger sa première mission et, qui l’avait recueilli le jour de Noël. Il en rougit derrière son masque. Heureusement qu’il le portait d’ailleurs. Il n’aurait pas aimé être vu ainsi. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Il préférait garder cela pour lui pour le moment. Mais au vu des mots employés par le colonel à son encontre, il n’avait pas de difficulté à comprendre que l’homme qui se tenait devant lui faisait bien la part des choses entre le travail et la vie en dehors du travail. Pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de repenser à cette main dans ses cheveux tout en l’écoutant parler. Des ennemis, ça il connaissait le principe depuis un moment. Il avait justement intégré l’armée pour s’en prémunir. Mais voilà qu’il s’y confrontait à nouveau. Où est-ce qu’il avait fait une erreur d’analyse pour se retrouver dans pareil situation ? Pourquoi chaque fois qu’il voulait fuir le danger, il se retrouvait face à lui ? Est-ce un fait exprès ? Une erreur de sa part ? Le destin peut-être ? Doit-il obligatoirement l’affronter ou peut-il encore fuir ? Non, fuir ne serait pas une bonne idée. Cela montrerait une mauvaise image de lui au colonel. Mais, depuis quand voulait-il donner une bonne image de lui à quelqu’un ? Jusqu’à présent il s’était contenté d’être lui-même. De masquer ses faiblesses du mieux qu’il pouvait pour que ne prenne pas l’ascendant sur lui. Mais qu’on le trouve lâche, ingrats, fragile, jeune… Au fond, il s’en fichait. Tant qu’on le laissait vivre. Mais alors pourquoi subitement, c’était si important que le colonel ait une bonne opinion de lui ?
A la menace d’avoir le derrière gelé, Riffel fit une grimace. Il se souvenait du froid de la neige et ne voulait vraiment pas revivre ça.
Riffel n’ajouta rien lorsque le Major affirma la bonne prise en compte des consignes et ferma la marche. Les escaliers étaient vieux et grinçaient à chacun de leurs pas. Mais le plus surprenant était de devoir terminer l’ascension sur ce qu’ils appelaient une échelle. Riffel avait eu beaucoup de mal à l’entrainement avec ce truc. On lui avait, à chaque fois, imposé de garder ses chaussures. Moralité, il n’avait eu de cesse de glisser et s’était fait mal à chaque fois. Cette fois-ci, il avait bien l’intention de le faire comme il l’entendait. Tant pis si on le critiquait. Le temps que le colonel s’occupe de descendre l’échelle, Riffel hotta rapidement chaussures et chaussettes. Les dernières furent glissées dans les premières attachées entres elles pour l’ascension. Durant ce laps de temps, il crut apercevoir une silhouette se faufiler entre les bâtiments. Il fronça les sourcils, mais ne vit rien de plus. De toute façon, il n’avait pas le temps de s’attarder dessus. Il gravi l’échelle à la suite d’Adair et remis rapidement ses chaussures – sans les chaussettes pour gagner du temps.
De là, il avait une meilleure vue des rues alentour, mais il ne revit pas la silhouette pour le moment. Tout en constatant la fumée s’évaporer des aérations et en restant à l’écoute des consignes du colonel, il jetait régulièrement des œillades aux rues en contrebas.
Une fois sur le toit, vous constaterez le gaz qui s'évapore par le biais des aérations. Il est évident que passer par ce genre de passage serait suicidaire, même avec un masque.. Votre épiderme pourrait ne pas s'en remettre, tandis que nul ne sait encore ce que pourrait provoquer une telle substance, actuellement. Mais, il se trouve qu'une porte donne directement accès à l'intérieur des locaux, comme l'avait supposé le Colonel Griffin.
La porte est cependant verrouillée de l'intérieur, mais un coup sec et ferme devrait faire l'affaire pour faire sauter le verrou... De l'autre côté, se trouvera un escalier de métal qui descend sur un petit étage où l'on peut trouver des chambres d'appoints et une sorte de petite cuisine aménagé avec un petit salon... L'ambiance est fort calme, sans doute un peu trop et il ne semble y avoir personne à se niveau.. Si vous descendez encore, des gémissements pourraient vous parvenir... depuis le couloir qui donne directement sur l'escalier ou vous êtes. Il fait très sombre, la lumière n'est pas activée à cet endroit.. Vous entendez comme si l'on rampait sur le sol.
Les quartiers résidentiels :
Les rues sont de plus en plus désertes et l'atmosphère devient réellement trop silencieuse pour être réelle... Les Soldats marchaient à pas vif sous forme de patrouille et toujours masqué. Ils n'étaient pas violents mais très fermes, obligeant les gens à rester chez eux.. Les devantures des boutiques se fermèrent une par une. Tandis qu'une ombre semblait chercher à se réfugier dans une ruelle qui donnait sur la réserve d'un magasin, proche des laboratoires et tout près de la position de Winry. Une ombre plutôt mal en point. Si bien qu'elle percuta une poubelle qui fit du bruit. Des traces de sang trahissaient le déplacement de cette personne, mais pas assez pour alerter quiconque passerait par là sans rien regarder. La silhouette se laissa glisser sur le sol, contre la porte du bâtiment. Une patrouille se rapprochait dans la rue principale.
Parvenant à se saisir de l'échelle, il la tira de toute ses forces pour qu'elle descende...Afin de permettre au reste de l'équipe de le suivre. Toujours en tête, Corwin montait de manière agile tout en vérifiant que la rouille ne posait aucun problème en terme de solidité, et non sans regarder parfois en dessous de lui pour s'assurer que tout le monde suivait parfaitement bien. Une fois sur le toit, il se hissa sur la terre ferme, le souffle un peu marqué par l'ascension malgré tout. Un peu de buée marquait la surface de son masque à gaz qui le protégeait des effluves qui s'échappaient des aérations.. Se penchant dans le vide, le Frozen tendit sa main pour aider Adair à reprendre pied plus aisément, non sans croiser son regard, puis il fit de même envers Riffel.
➽ C'est maintenant la partie la plus sérieuse..
Fit il à travers son masque avant d'apercevoir la porte qui donnait vers l'intérieur du bâtiment. Il s'en approcha pour tourner doucement la poignée.. Évidement c'était clos.. Il demanda à ce que tout le monde se recule et il vint y donner un bon coup de pied pour la faire sortir de ses gonds ! Sous cette violence, la poignée tomba au sol et la porte s'ouvrit dans un grincement semblable à un souffle d'agonie. Un escalier leur faisait face et le jeune Colonel prit une fois de plus les devant.... non sans avoir activer son alchimie pour faire apparaître une lame sur sa garde mécanique qu'il avait toujours à sa ceinture. Venant à la prendre dans sa main.. il parvint à un étage bien silencieux au départ et plongé dans le noir.. Ses yeux mirent du temps à entrevoir les choses.. mais .. rien ne paraissait bien définit... Il leva une main pour empêcher le autres d'avancer... réclamant le silence.. pour mieux entendre.. Des plaintes venaient de l'étage du dessous... Il fit un geste en mettant son doigt devant sa bouche, puis il s'engagea à nouveau dans l'escalier, mais en faisant encore moins de bruit que précédemment, la main sur sa lame toujours. Avec ce masque, ce n'était pas simple de s'habituer à un climat aussi sombre. Mais à présent, il entendait bien quelque chose ramper au sol. D'une main tâtonne, il chercha un interrupteur..... Dans l'idée de surprendre au cas ou, et surtout donner une fenêtre de tir aux deux autres, si jamais ! Il activa lors le bouton, et la lumière fut !
Lorsque Corwin lui tendit la main pour l’aider à accéder au toit, Riffel la saisie bien qu’il pouvait s’en passer. Il sentit ses joues s’empourprer et remercia le fait de porter un masque qui cachait cela. De plus la buée vint temporairement masquer toute visibilité. Il se tint en retrait un moment, le temps de retrouver entièrement ses esprits. Il ne devait pas laisser ses sentiments prendre le dessus en mission. Prendre le colonel Griffin en modèle lui semblait une bonne chose. En l’observant, on pouvait voir que cet homme n’était pas le même que celui qu’il était en dehors de l’armée. Comme s’il séparait sa personnalité selon les vêtements qu’il portait. Evidemment, le copier là-dessus était bien plus facile à dire qu’à faire. Lorsque Riffel fut de nouveau concentré sur la mission, et rien que sur la mission, la porte était déjà ouverte et le colonel était déjà entré à l’intérieur. Il avança prudemment à sa suite, passant juste avant le Major Fletcher. Il avait conscience qu’elle était de loin la plus douée en médecine, et s’il y avait bien une personne qui ne pouvait se permettre d’être blessée, c’était elle. Alors il la protègerait.
- Restez derrière moi Major…
Chuchota-t-il en rejoignant Corwin à l’étage. Le silence était impressionnant, presque angoissant. Riffel s’attendait à voir surgir un ennemi à tout moment. Il sortit son arme à feu sans toutefois enlever le cran de sécurité. Riffel se conforma aux ordres silencieux du colonel. Il n’avança plus quand il le demanda, gardant le silence en attendant que la lumière n’éclaire les lieux. N’entendant rien venir de la part du Frozen, Riffel descendit jusqu’à lui pour voir ce qu’il se passait. Il un homme suffoquant au sol. Se fichant pas mal de l’arme que le souffrant tenait à sa main, le gamin abaissa la sienne et la rangea. Riffel se précipita vers le malade. Il avait totalement oublié la consigne de Corwin de rester en retrait. Son altruisme avait repris le dessus. Il se devait de venir en aide à quiconque en avait besoin.
- Ne bougez pas… Je vais vous aider…
Altruisme qui, certains s’en souviennent encore, lui avait fait libérer une affreuse chimère dans la ville. Sachant malgré tout le risque qu’il prenait, le gamin resta devant l’arme du blessé. Il ne voulait pas que le major puisse être blessée par sa faute. Il avait laissé son arme visible à sa ceinture pour que le blessé se rende compte qu’il n’allait pas vers lui en ennemi. Malgré sa précipitation, les gestes de Riffel étaient lents et précis. Il commença par poser son sac au sol prêt du blesser et fouilla à l’intérieur à la recherche d’un autre masque et d’une seringue comportant le médicament qui venait d’être élaboré par les laborantins de l’hôpital. Il n’était sans doute pas totalement au point, mais avait pu limiter le nombre des morts à l’extérieur.
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
SECTEUR 03
Lorsque l’échelle tomba dans un craquement métallique et assourdissant, Adair releva un peu plus la tête avant de l’escalader avec prudence. Puis elle prit la main tendue du colonel, lorsqu’il fallut encore se hisser sur le toit. Bien que croisant son regard, ce dernier fut plutôt insaisissable, flouté par la buée de son masque…
Une porte meurtrie plus tard, les trois militaires étaient parvenus à s’introduire dans le bâtiment. D’un regard circulaire, la jeune femme chercha un plan d’évacuation sur les murs pour les aider dans leur progression. Elle en trouva un et s’attarda un bref instant pour le garder en mémoire, ne faisait pas plus attention à Riffel qui lui passa devant en lui demandant de rester derrière lui. Toutefois si elle l’avait entendu, il aurait été certain que la soignante ne l’aurait pas laissé faire. Ce ne fut que quelques secondes plus tard qu’elle vit le dos de l'aspirant médecin s’éloigner à plusieurs mètres d’elle. En les rattrapant, les gémissements finirent par se faire entendre au creux de son oreille. De douloureuses complaintes qui la fit déglutir avant qu’elle ne découvre le lieu qui était déjà révélé par la lumière et qu'elle comprenne ce qui était en train de se passer.
- Que faîtes-vous soldat Hotchkiss ? La mésaventure avec la chimère ne vous a rien appris ? Reprit froidement Adair vis-à-vis de Riffel lorsqu’il se précipita déjà pour aider l’individu à terre en le retenant par l'épaule. Le major regrettait déjà de l’avoir amené avec elle face à son manque de précaution. D’autant plus que la jeune femme n’était pas le genre de personne à être délicate quand la situation était grave. Elle l’avait appris à ses dépends de se méfier du jeune homme en se retrouvant nez à nez avec une créature qui avait nulle raison d’exister.
- Malgré l’urgence, nous devons prendre le temps d’analyser la situation et l’état de santé de cet homme avant d’envisager quoique ce soit. Continua-t-elle toujours aussi tranchante bien que plus basse, tout en détournant lentement son regard sur Corwin pour qu’il veille à ce que la zone soit sécurisée avant de prendre une décision. Vu le peu d’informations qu’ils avaient sur cet incident, il valait être prêt à tout et même un guet-apens n’était pas à mettre de côté. Les tensions récentes avec Creta et leur tentative de génocide avec du gaz restaient brûlantes pour le médecin.
L’arme dans son autre main, elle attendit le feu vert de leur chef tout en restant attentive au moindre mouvement autour d’eux. Inutile de dire que leur arrivée n'avait pas été discrète...
∎ Localisation : En alternance entre Rosembool et Central
∎ Fonction : Mécanicienne
Winry Rockbell
Event 04 - Secteur 03
Winry reste attentive, pendant qu'elle se dirige vers la zone des laboratoires, essayant de comprendre ce qu'il se passe pendant que les boutiques baissent leurs rideaux sur les ordres des soldats qui patrouillent. Peut-être une manipulation humaine dans les laboratoires qui a mené à cette situation... Mais qu'est-ce qu'on y faisait, dans ces labos, exactement ? Telle est la question, honnêtement.
Alors qu'elle s'avance sans bruit, elle finit par s'engouffrer dans une ruelle, sursautant en entendant une poubelle qui tombe au sol dans un grand fracas. Mais, n'écoutant que son courage, la jeune fille se dirige vers la source du bruit et tombant nez à nez avec une personne, apparemment blessée, à en juger les traces de sang qui laissent une petite trace derrière ; regardant autour d'elle et constatant qu'ils sont seuls, elle s'approche doucement de la silhouette et lui souffle :
Hey... Vous allez bien ? Je peux vous aider ?
Elle marque une hésitation, puis se redresse et reprend :
Ne bougez pas !
Elle se dépêche de rentrer à la maison, pour attraper de quoi désinfecter la plaie et la recoudre si besoin, puis revient vers la personne et s'agenouille à sa hauteur :
Laissez-moi voir votre blessure, je peux peut-être faire quelque chose...
Lorsque la lumière fut, le trio pourra donc constaté un homme d'une quarantaine d'années, en train d'agoniser sur le sol.. Son visage semblait déformé par la douleur mais aussi par l'état de choc qui s'était emparé de lui.. Rampant sur ses bras, il laissait derrière lui une mare de sang qui indiquait qu'il venait du fond du couloir...
« Aidez moi.....A..... »
L'homme tenait une arme à feu entre ses phalanges, mais le barillet semblait vide et dépourvu de toute utilité... Comme s'il s'était acharné sur quelque chose, ou quelqu'un.
« F...Fuyez.. »
Ce n'était plus qu'un murmure.. et vu le sang perdu, il n'en aura sûrement plus pour longtemps. Il ne porte pas de masque ..
Dans les escaliers vous pouvez entendre de l’agitation... comme une sorte de disputes entre trois personnes. Mais le son n'est pas très audible car, ils devaient sans doute porter des masques. Ces derniers sont à l'intérieur d'une salle dont la porte est ouverte, non loin des escaliers.. Il serait assez simple de passer derrière eux, dans le couloir, sans qu'ils puissent vous voir, comme de les prendre par surprise pour en savoir plus. Dans tout les cas, l'escalier prend fin à leur niveau. Il faudra rejoindre les marches suivante, au fond de l'allée.
Les quartiers résidentiels :
Le chercheur ne s'attendait pas à être secouru et il manqua de lever brusquement un bras pour se défendre...Avant de réalisé qu'il était face à une jeune fille.. L'homme dont les cheveux semblaient avoir quitté son crâne depuis quelques années, donnait l'impression d'être dans la cinquantaine.. Une blessure par balle marquait son flanc, pour ressortir dans son dos. Immobile, il l'attendait, le souffle court.. Il portait encore sa blouse de laborantin, et dans sa poche, on pouvait voir bon nombre de papiers tâchés de sang..
Corwin n'avait pas eu le temps de ressaisir Riffel, mais ce dernier fut rapidement rappeler à l'ordre pas sa supérieur... Le frozen hocha de la tête en guise de remerciement... Il s'empressa de faire un rapide tour du regard de l'endroit.. Ne notant rien d'alarmant, si ce n'était l'état agonisant de cet homme qui les suppliait tantôt de l'aider, tantôt de fuir.. A le voir, le jeune Colonel se disait qu'il n'en avait plus pour longtemps. Il en avait vu des hommes sombrer de cette façon, peu être même un peu trop. En absence de masque et le sang déjà perdu... La pensée du Frozen se perdit et il secoua de la tête et il autorisa d'un petit geste de la main, Adair à voir au moins pour soulager cet homme, mais il n'était pas des plus optimiste pour autant. Le secteur semblait sécurisé et en passant devant Riffel, il en profita pour lui poser une main sur l'épaule, comme pour lui signifier qu'il était désolé. Ce gamin avait un peu trop le cœur sur la main pour son bien, mais il le comprenait. Des brides de voix se faisaient entendre depuis l'escalier, et notre Colonel s'engagea dans les marches, longeant le mur, avec sa lame parfaitement incrusté dans le mécanisme de sa garde de métal. Sans un bruit, il se posta dans l'angle pour entrevoir une porte ouverte d'où les voix provenait.
Il leva une main pour signifier aux autres de le suivre et fit un autre geste pour leur dire d'attendre, et enchaîna d'autres signes très significatifs de la part d'une sentinelle, pour faire comprendre qu'il allait s'engager dans ce couloir et les aider à traverser au bon moment, sans avertir les scientifiques qui se disputaient.. A moins que.... Encore une fois, Corwin leva la main avec son arme, pour leur dire de s'équiper.. Puis il indiqua au bon moment, à Riffel de se placer derrière lui.... Indiquant ensuite à Adair de prendre la droite de la porte. Ce n'est que là, qu'il se faufila à l'intérieur de la pièce pour se saisir du plus proche de la porte pour le paralyser et lui mettre la lame sous la gorge. Il faisait confiance à ses deux autres partenaires pour tenir en joug les autres..
➽ Restez immobile et dites nous ce qu'il se passe ici, tout de suite.
Le ton semblait clame froid et surtout parfaitement maîtrisé. Corwin ne plaisantait nullement avec cette lame de glace sous la gorge. Un geste et il s'en fallait d'un rien pour que la peau se tranche. Ce n'était cependant pas l'intention du Frozen. Il n'avait jamais été un tueur de sang froid, mais il avait besoin de réponses clairs quand à cette situation délicate qui risquait de mettre en péril la santé publique de toute la capitale. Sa prise était ferme contre le laborantin.
∎ Localisation : En alternance entre Rosembool et Central
∎ Fonction : Mécanicienne
Winry Rockbell
Event 04 - Secteur 03
L'homme semble surpris de voir Winry, mais cette dernière, malgré son sourire qui se veut rassurant, ne peut s'empêcher de le presser un peu :
Il y a des gardes qui patrouillent, si je veux vous mettre à l'abri, il faut vous décider et vite. Ou alors, vous me laissez courir jusqu'à chez moi pour que j'attrape mon matériel...
Elle tend la main vers lui, lentement, pour lui montrer qu'elle ne lui veut aucun mal, juste l'ausculter. Elle pose doucement sa main sur la blessure apparente, et lorsqu'elle la glisse dans le dos de l'homme, elle ne peut que constater qu'il y a une sortie, sa main se teintant de sang rapidement. Il est peut-être trop tard pour cet homme, mais au moins, elle peut l'accompagner dans ses derniers instants.
Elle s'installe donc de telle sorte à ce que l'homme puisse être un peu plus confortablement installé, puis, lui serrant la main, lui souffle avec douceur :
Est-ce que vous voulez que j'essaie de vous sauver ? Si vous considérez que c'est trop tard, y a-t-il des gens à prévenir ?
Elle hésite quelques secondes, puis reprend :
Vous... Vous venez des laboratoires, n'est-ce pas ? Que se passe-t-il là-bas ? Peut-on faire quelque chose ?
En espérant qu'il ne rend pas son dernier souffle maintenant, elle aimerait quand même comprendre ce qu'il se passe au niveau des laboratoires qui peut justifier les patrouilles de soldats dans le quartier voisin...
Riffel se figea un instant lorsque sa supérieure le retint. C’était plus les mots qu’elle prononça plutôt que son geste qui le fit s’immobiliser. La mésaventure avec la chimère… La créature qu’il avait libéré fin octobre. Le fait qu’elle en parle aussi ouvertement le dérangeait. Il ne voulait pas que le colonel apprenne que cette histoire était de sa faute. Mais pourquoi au juste, cela lui importait autant ? Pourquoi voulait-il que le colonel ait une bonne opinion de lui ? Riffel hocha simplement la tête. Il aurait aimé lui répondre de manière virulente, mais s’abstint devant le colonel. Toujours se souci d’en être bien vu. Il prit donc le temps de regarder autour de lui et vit l’état du scientifique a terre. Il n’y avait aucun doute qu’il ne survivrait pas. Le sang, en plus de son visage qui avait été exposé au gaz en était la preuve suffisante.
Du sang… Il y avait beaucoup de sang. Riffel en perdit, un instant, le sens de la réalité. Transporté quelques années et lieux plus loin, il se souvenait de ses camardes de l’orphelinat. Exécutés d’une balle dans la tête. Les yeux ouverts exprimant la peur face à leur exécution imminente. Avaient-ils ressentit la même peur de mourir que cet homme ? Riffel eut un mouvement de recul. Il avait envie de fuir, de sortir, de vomir. Tout comme il avait vomis 11 ans plus tôt. Mais vomir dans le masque n’était pas une bonne idée. Et l’enlever pour le faire, encore moins. Il se sentait aussi impuissant face à cet homme qu’il ne l’avait été pour ses camarades.
La main du colonel sur son épaule l’aida à se calmer. Mais il ne put empêcher des larmes de rouler sur ses joues. Heureusement que le masque cachait cela. Le gamin détourna le regard de l’homme agonisant. En faisant cela, il avait l’impression qu’on lui arrachait le cœur. Mais il fallait se rendre à l’évidence, on ne pouvait plus rien pour lui.
Remis brièvement de ses émotions, Riffel se concentra sur le colonel et suivit les instructions à la lettre. Sortant son arme qu’il arma. Lorsqu’enfin, Corwin laissa le champ libre pour voir les scientifiques qui se disputaient, il pointa son arme sur l’un d’eux afin qu’il ne bouge pas. Contrairement au colonel, ses mains tremblaient. Un faux mouvement, une mauvaise interprétation, le moindre sursaut de peur, et le coup pouvait partir. Mieux valait ne plus bouger face à un petit gars instable comme le jeune soldat.
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
SECTEUR 03
Adair ne nota pas derrière son masque le fait que Riffel se sentait attaqué d’une certaine accusation. Et quand bien même, il devait s’estimer heureux que la chimère avait davantage blessé que tué. De bien dures pensées qu’elle assumait pleinement. La jeune femme n’avait pas l’intention de le materner en travaillant sous ses ordres. S’il n’était pas capable d’obéir, d’apprendre et de se remettre en question, il n’avait rien à faire dans l’armée sous les ordres de qui ce soit. Cependant elle-même avait validé son dossier médical et se devait d’assumer ce poids qui lui revenait maintenant. C’est pourquoi il lui arrivait d’être parfois partagée à son sujet, suffisamment pour lui donner quelques cheveux blancs. Un fait qui la fit soupirer intérieurement en repensant à la désapprobation de Jacob. Elle aurait dû écouter l'infirmier...
Retournant son attention sur l’homme à terre, la soignante comprit rapidement que l’homme était condamné à une mort certaine et qu’ils n’auraient fait que retarder l’inévitable sans toutefois atténuer sa souffrance. Agenouillée à ses côtés, elle lui administra une puissance dose d’anti-douleurs afin que ses derniers instants soient un peu plus doux, pareils à un rêve des plus voluptueux avant qu’il ne l'étouffe. Puis doucement le temps que le produit agisse, elle lui prit la main pour le rassurer et ne s'écarta que quand elle sentit le pouls cesser de battre. Ce fut l’affaire de quelques minutes certes brèves, mais longues à le voir osciller jusqu’à la fin.
Après quoi elle se releva lentement, mais sûrement pour retrouver sa place dans cette petite escouade. Son esprit était déjà passé à autre chose. Comme las de tout ça. Une fatigue psychique qu’elle engloutissait sous le devoir et l’urgence. Machinalement, elle reprit en main son arme à feu et suivit les indications silencieuses de Corwin, prenant la porte de droite comme demandé avant de braquer son arme sur la tempe d’un des hommes. Un léger déclic se fit entendre, celui du cran de sécurité qui avait été enlevé. Subtile menace qu'elle faisait entendre à celui qu'elle tenait en joug.
Accueil
