Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 ::  :: Bureau des archives :: Rps Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Un temps de chien | Juillet 1915 | Corwin
Aller à la page : Précédent  1, 2
Corwin Griffin
∎ Messages : 1065
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
Juillet - 1915
Ramenant une jambe sur sa cuisse opposée, Corwin retenait son café par le haut, ce qui donnai tune image de lui plutôt maîtrisée et légèrement désinvolte. Son regard s'attardait un peu sur la jeune femme qui venait de le surprendre par une phrase plutôt énigmatique. Que voulait elle dire par.. qu'il l' était tout autant que le Fullmetal. Parlait elle de sa jeunesse ou bien d'être attentif envers les autres, à moins que ce ne soit les deux. Cependant, le Lieutenant-Colonel ne sembla pas vouloir aller sur ce terrain. La surprise qui se mira dans les yeux d'Adair à la suite de cette conversation ne lui échappa pas une seconde, étant du genre observateur, Corwin se contenta d'incliner un peu son visage sur le côté. Avait-il dit quelque chose qui ne lui convenait pas ? Il n'avait pas chercher à la déstabiliser, mais il avait simplement exprimer ce qu'il pensait de ce genre de chose. Ses cauchemars avaient le don d'être des plus dévorant de réalisme.. Si bien que oui, il était évident que ça pouvait aussi toucher le médecin qui tente de le soigner. Le Frozen n'était pas dupe, il n'était pas son premier patient sur le sujet et sûrement par le dernier. Combien d'histoire avait elle pu entendre, aidé à comprendre et digérer ?.

Elle avait beau dire qu'elle était habitué à côtoyer la souffrance et la mort, on ne s'y faisait pas. Quand il était aller au front, le jeune Griffin avait vu tout cela et son regard en fut changé à jamais. Seul le but et la conviction de retrouver sa sœur pour la ramener de cet enfer, avait fait en sorte qu'il ne meurt par dès les premiers jours, car il n'était que de la chaire à canon...Un gamin qui ne savait pas où il avait mis les pieds. Ses pupilles anthracite s'abaissèrent un peu sur la surface sombre de son café, tandis que la jeune femme poursuivait ses paroles, cherchant à le conforté afin qu'il ne se retienne plus forcement de parler, quand ils abordaient le sujet. Courageuse.. Voila le terme qui germa en son esprit...Elle avançait sur les ossements de ce qu'il y avait de pis dans les terreurs des hommes... Sa main gauche se posa sur sa cheville et il la serra légèrement :


➽ Je vous admire, car je sais pertinemment qu'on ne s'habitue pas autant qu'on veuille le dire.. ça nous touche forcement, mais..je ferais l'effort en ce cas.


Même si cela lui coûtait beaucoup d'énergie, Corwin avait conscience qu'il devait avancer et ne pas se tourner vers le passé. C'est alors qu'Adair s'interrompit lorsque le chien vint à se remettre sur ses pattes, pour venir jusqu'à lui et lui poser une patte sur ses genoux. Une action qu'il n'avait pas vu venir et qui le laissa un peu perplexe sur le moment avant de finalement approcher sa main de libre pour lui caresser la tête.

➽ Tu as l'air bien mieux à présent.


Parlant d'une voix calme et atone envers le chien. Son poil était encore un peu mouillé mais cela n'avait plus rien à voir avec ce qu'il était au départ. Corwin était à l'aise avec lui, comme avec n'importe quels animaux. Même durant la guerre, il lui était arrivé de sortir des animaux en détressent, piégé dans les gravas.. Une fois encore des images pas toujours glorieuses s'invitaient dans sa tête, mais il les chassa rapidement..

➽ Est ce que d'autres soldats suivent vos.. thérapies ? S'en sortent-ils réellement ?



______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Lun 9 Jan - 13:42
Revenir en haut Aller en bas
Adair Fletcher
∎ Messages : 221
∎ Date d'inscription : 13/01/2022
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher

Un temps de chien



Admirer ? Un haussement de sourcil s'invita sur son visage comme si elle ne savait pas quoi en penser de sa remarque, avant qu'il ne lui fasse entendre qu'il ferait l'effort.

- Être habitué ne veut pas dire être immunisé, reconnut-elle en le regardant avant de reprendre d’un ton plus pensif. Il en va de soi qu’il faut un certain conditionnement pour surmonter ces horreurs. Lentement la soignante fit tourner le fond de son café dans sa tasse sans toutefois renverser une goutte. Être capable d’oublier sa peur, son malaise, sa colère comme sa tristesse, isoler ses émotions pour n’obtenir qu’un fait, une variable qui s’ajoutera à une équation afin d’être capable d’apporter une solution…. C’est ce que je m’emploie à faire chaque jour… Mais au final c’est comme marcher constamment sur un fil, sans savoir si j’arriverai à rester dessus ou s’il m’est possible d’en atteindre le bout.

Instinctivement, la jeune femme resserra un peu la couverture sur ses épaules, bien qu’elle n’avait pas vraiment froid sur le moment. Rares étaient les fois où elle avait senti que la situation lui échappait et pour chacun de ces moments, elle en gardait un souvenir aussi vif que tenace qui continuait de la faire réfléchir jusqu’à aujourd’hui. Comme si l’absence de réponse ou de compréhension continuait de la hanter. Un rappel qui la fit brièvement vaciller avant qu'elle ne se détourne pour contempler l’extérieur. Sur l’instant ses pupilles semblaient aussi grises que l’orage mourant.

- Je n’ai pas l’intention de tomber, reprit le médecin avec une douce résolution, mais qui semblait raisonner plus pour elle que pour lui. Et si jamais je commence à perdre l’équilibre, je vous le ferai savoir si cela peut vous apaiser...

Une dernière affirmation qui fit relever un regard confiant sur l’alchimiste d’Etat, avant que son attention soit détournée par son chien en quête de caresses. La légère hésitation dont Corwin fit preuve, sans doute par surprise, avait failli la faire intervenir pour ne pas le gêner davantage. Mais à la suite de sa réaction, elle se détendit et laissa l'animal entre ses mains. Jack était visiblement ravi comme le démontraient les mouvements irréguliers et vifs de sa queue, si bien que sa maîtresse eut l'ombre d'un sourire avant qu'une question relance la conversation. A cette dernière, il ne lui fallut qu'un court instant pour formuler une réponse.     

- A l’heure actuelle, aucun. Elle marqua une pause. Guérir l’esprit est bien plus difficile que recoudre une plaie ou s’assurer qu’une fracture se réabsorbe comme il le faut, si bien que parfois les chemins entrepris mène par hasard à d’autres traumatismes dont la personne ne soupçonnait même pas l’existence... Face à une telle complexité, je ne vous cache pas qu’il n’existe pas de résultat parfait. Certains parviennent à retrouver une certaine quiétude, mais d’autres se résignent à vivre encore avec quelques tourments. Reprenant sa respiration un temps, sa voix sonna plus grave quand elle termina. Malgré mes paroles, sachez que je ne cherche pas à vous effrayer, seulement à être honnête avec vous.
KoalaVolant
Dim 15 Jan - 22:06
Revenir en haut Aller en bas
Corwin Griffin
∎ Messages : 1065
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
Juillet - 1915
La pluie se faisait plus rare à l'extérieur et peu à peu, l'orage s'éloignait, offrant encore quelques éclairs, mais le tonnerre se faisait bien plus lointain. Les rues étaient tout de même encore bien vide, et l'eau ruisselait sur les pavés, pour se perdre dans les égouts de la ville. Dans l'air on pouvait encore ressentir l'odeur de la pluie, tandis que la lourdeur de l'atmosphère s'en était allé. Le feu crépitait toujours dans l'âtre de la cheminée, et Corwin avait cessé de caresser Jack, afin qu'il s'apaise et se repose encore un peu. De sa main droite, il tenait toujours sa tasse qu'il finit par porter à ses lèvres, tout en écoutant simplement une Adair qui semblait tantôt plonger dans ses souvenirs, tantôt décidé... Son visage lui apparaissait comme fascinant, si bien que le jeune homme finit par reporter son attention sur la table basse. Quelque chose se manifestait dans son cœur, quelque chose de chaud et agréable. Quelque chose qu'il ne comprenait pas et qui le laissait un peu méfiant. Inspirant lentement, comme pour se concentré sur l'instant présent et non sur ses émotions, le Frozen nota que la jeune femme venait de refermer un peu plus la couverture sur elle. Était-ce par sensation de froid, ou bien par détermination ? Il ne saurait pas réellement trancher. Ne voulant pas l'importuné, il ne dit mot sur la question, notant que le salon baignait dans une chaleur plutôt confortable. Adair sembla porter son attention sur la fenêtre, et Corwin ne put s'empêcher de contempler son profil..

Un instant qui fut rompu quand elle reporta son attention sur sa personne pour lui confier que guérir l'esprit était bien plus complexe qu'une blessure physique et qu'il pouvait arriver que les patients doivent apprendre à vivre avec leur traumatisme jusqu'à la fin de leur vie. Quelque part, notre Lieutenant-Colonel le redoutait au plus profond de son être, il s'était même fait une raison de vivre avec cela. Que ses cauchemars l'accompagneront quoi qu'il arrive jusqu'à la fin de sa vie. Une pensée qui lui fit gardé un profond silence. Si bien que pour cette femme, sa déception devait parfaitement se faire comprendre, bien que son visage restait des plus insondable, tout comme son regard d'un gris acier. De la déception, certes, mais pas le moins du monde une once de renonciation. Malgré tout, cela ne l'avait pas empêcher de renouer progressivement avec sa famille … Bien qu'il n'avait pas encore franchit le seuil de la maison. Sa voix monocorde trancha enfin ce silence qui perdurait de sa part :


➽ Je vois, il n'est donc pas dit que je puisse un jour connaître un moment de répit. Je ne suis pas effrayé, et j'apprécie votre honnêteté.


En disant cela avec sincérité.. Il s'était relevé pour prendre une autre couverture qu'il plaça sur ses épaules au cas où. Elle avait encore les cheveux mouillés et leur odeur vint à chatouiller un peu ses narines. Comprenant qu'il était sans doute un peu trop près, il se recula lentement pour se rasseoir.

➽ Mais au moins j'aurais tenter quelque chose pour rentrer au mieux à la maison.. Grâce à votre aide, docteur. 


Ne voulant pas faire durer ce moment un peu gênant peu être... Cachant son trouble derrière des mots qu'il pensait tout autant en revanche. Jusque là, il n'avait pas réellement songé à prendre des somnifères ou quelque chose approchant... Mais cela restait dans un coin de son esprit.


______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Lun 16 Jan - 12:30
Revenir en haut Aller en bas
Adair Fletcher
∎ Messages : 221
∎ Date d'inscription : 13/01/2022
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher

Un temps de chien



Alors que le temps se faisait plus souple dehors, le canidé finit par s'écarter de l'alchimiste d'Etat quand il cessa de le caresser. Satisfait, il retourna se coucher auprès de sa maîtresse, s'étalant de tout son être devant la cheminée pour profiter de la chaleur du feu. Si bien que les flammes de ce dernier illuminait le pelage acajou de l'animal de reflets ardents. Un effet qui attira brièvement l'oeil d'Adair avant qu'elle ne termine d’évoquer le résultat des thérapies. Après quoi un silence lourd de sens s’interposa entre eux...

Silence qui ne manquait pas de peser un instant sur le médecin. Cependant, elle comprenait qu’il lui fallut un peu de temps pour se faire à l’idée qu’il n’y avait pas de solution parfaite. De ce fait, elle ne chercha pas à briser ce moment d’introspection et resta attentive à la moindre réaction, cherchant à savoir s’il allait se rétracter ou non. Finalement, la réponse se fit entendre et intérieurement la jeune femme s’apaisa à la clarté de cette dernière.

- Certes il n’est pas dit, mais il convient déjà d’essayer avant de se fermer à l’idée, finit-elle par conclure à ce sujet.

Du coin de l'oeil Adair le vit se relever et saisir une couverture. Pensant que ce dernier avait froid, elle ne s'y attarda pas et reprit un peu sa contemplation sur le feu de la cheminée. Ce fut seulement lorsqu'elle l'entendit se rapprocher qu'elle releva lentement la tête vers lui, raccourcissant davantage la distance qui les séparait sur le moment. Une soudaine proximité qu’elle n’avait vu venir et qui la rendit légèrement confuse en sentant un nouveau poids s'ajouter sur ses épaules, alors que ses yeux ne le quittaient pas une seule seconde. Un geste qui de plus n'était pas sans lui rappeler celui qu'il avait eu lors de leur mission à Drachma, en voulant la protéger un peu plus du froid avec son étole...

Resserrant dans son poing le mouchoir qu’il lui avait donné, la jeune femme finit par souffler un merci à peine audible à ce dernier. Remerciement qui semblait accompagné d’un sourire des plus éphémères, mais d’une douceur qui jusqu’à là n’avait pas lieu d’être. C'était là un fragment intime et des plus authentiques de ses pensées qui venait de se matérialiser sous l’effet de la surprise. Suite à quoi elle finit par le lâcher du regard, le laissant tout simplement retourner à sa place, avant qu’il ne continue de parler.

- Que voulez-vous dire ? Demanda-t-elle avec un léger froncement de sourcils.

La soignante regarda avec attention autour d’elle, puis le questionna davantage du regard, reprenant au passage un certain aplomb professionnel. Néanmoins elle finit par préciser sa pensée :

- Ce lieu n’est pas chez vous ?

Si ce n’était pas le cas, alors c’était forcément un refuge temporaire, mais pour quelles raisons ? A quoi pouvait-il se heurter pour ne pas pouvoir franchir le seuil de sa propre maison ? A ses questions nouvellement formées dans son esprit, le médecin attendit quelques détails pour esquisser les contours de ses réponses...
KoalaVolant
Sam 21 Jan - 18:26
Revenir en haut Aller en bas
Corwin Griffin
∎ Messages : 1065
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
JUILLET - 1915
Après avoir laisser sa couverture sur les épaules de la jeune femme, Corwin eut le temps de percevoir un peu de confusion dans son regard, tandis qu'elle le remerciait dans un murmure. Un micro sourire des plus éphémère avait marqué son visage en retour.. Quelque chose de si surprenant et véloce qu'on pourrait croire que ce n'était qu'une illusion et non un fait. Au moins de cette façon, elle sera un peu plus au sec encore et il espérait que ce serait suffisant pour qu'elle ne prenne pas définitivement le mal.  Reprenant sa place assise, ses pupilles anthracite glissèrent sur le chien qui avait reprit ses aises auprès de sa maîtresse, lui aussi semblait apaisé. L'interrogation soulevé par le docteur rappela le Frozen à l'ordre qui releva son attention sur elle. Son froncement des sourcils témoignait de la perplexité qui devait la tenir.. Il est vrai qu'il ne parlait pas de ça en général. Peut être qu'il aurait dû s'abstenir d'en dire autant.. Soupirant en lui-même, Corwin  posa sa cheville sur sa jambe opposée et posa une main par dessus, avant de concéder d'une voix toujours aussi contrôlée :

➽  J'habite ici depuis presque 8 ans, bien que j'ai vécu une bonne partie de ces années dans l'Est. Nous sommes dans la maison de mon ancien mentor et instructeur, le Lieutenant-Colonel Halleck.


Au moins de cette façon, elle pourra comprendre que c'est aussi en parti chez lui. Cependant la famille Griffin était reconnu, que ce soit en tant que grande famille, qu'en tant que grand artisan en horlogerie. Alors pourquoi celui ci n'était pas dans le nid comme les autres, c'est sûrement ce que se posera Adair, comme question et cela, notre Alchimiste d'Etat en avait pleinement conscience. C'est pourquoi il se massa un instant la cicatrice au niveau de son visage avant de reprendre.

➽ Je ne suis pas en bon terme avec ma famille depuis la guerre, mais cela s'améliore depuis mon retour à Central.


Mais il n'alla pas plus loin, histoire de ne pas en dire trop. Corwin n'aimait pas spécialement parler de sa vie privé, même s'il devait admettre qu'il appréciait beaucoup parler avec elle. Parfois c'était même très perturbant qu'il puisse en dire autant en sa présence. Un fait qui  l'obligeait par moment à se corriger mentalement, sous ce visage toujours aussi placide. Quoi qu'il en soit, la jeune femme devait avoir souvent entendu des cas de ce type non ? Un soldat qui est rejeté par sa famille n'avait rien d'extraordinaire.. Souvent c'était lié parce que le soldat en question avait été trop lâche.. ou bien était aller contre l'autorité pour faire autre chose que ce pourquoi la famille voulait qu'il soit. Bon... Ce n'était absolument pas le cas pour notre petite buse. Cependant, révélé à Adair qu'il avait commis le crime de modifier ses papiers pour entrer dans l'armée pourrait lui attirer des ennuies que ce soit pour elle comme pour lui.  De plus,  son regard changerait certainement vis à vis de lui après ça et le Frozen ne le voulait pas. Rompant un peu cette immobilité de sa part, le jeune homme se releva pour tout simplement se rapprocher du feu et y rajouta une petite bûche afin de maintenir la chaleur dans la maison et surtout le salon.  La pluie avait cessé à l'extérieur, et l'orage, paraissait bien loin à présent, ce qui donna une atmosphère des plus apaisantes tout à coup. Cependant, Corwin ne laissera pas son invitée partir, si ses affaires n'étaient pas suffisamment sèches pour qu'elle puisse repartir sereinement.. A moins de pouvoir la raccompagner avec la voiture de Yueh.

 

______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Mer 25 Jan - 12:18
Revenir en haut Aller en bas
Adair Fletcher
∎ Messages : 221
∎ Date d'inscription : 13/01/2022
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher

Un temps de chien



Avait-elle trop indiscrète en voulant savoir davantage au sujet de sa situation ? Sans doute. Et pourtant ce dernier lui avait répondu, bien plus clairement qu'elle ne l'aurait pensé. S'était-il senti de lui devoir une explication après avoir évoque l'ombre de ses tracas ? Peut-être. L'écoutant attentivement, son visage resta sérieux comme durant les séances auxquels il avait déjà pu assister.

- La guerre a brisé plus d’une famille, alors je peux comprendre que ce n’est pas simple. Et même au delà de cet aspect, il n’est parfois pas aisé de s’entendre avec certains membres. Toutefois je suis contente de savoir pour vous que votre situation s’améliore...

Adair aurait bien voulu l'encourager à aller vers eux, mais elle ne connaissait pas les origines de leurs mésententes et ne voulut pas paraître plus intrusive qu'elle ne l'était déjà. Cependant, elle avait vu ce qu’avait pu donner des années et des années de regrets au point que la rancoeur en devienne absolue et que la simple idée de pardon soit une hérésie, et n'aurait pas voulu qu'il prenne ce chemin alors qu'il était encore jeune. A cette pensée soucieuse qui se faisait discrète dans ses yeux, elle eut de nouveau un mouvement de tête pour contempler l’extérieur, notant que la pluie avait enfin cessé.

De plus le fait d’avoir évoqué les proches remirent en place les idées de la jeune femme qui jusqu’à là avait été distraite par la compagnie du lieutenant-colonel et de son envie insoupçonnée d'en savoir plus à son sujet. Ces derniers allaient finir par s’inquiéter si elle ne réapparaissait pas après ce violent orange et elle ne voulait pas qu’ils commencent à douter de quoique ce soit. Seulement, elle-même ne savait pas vraiment où elle se trouvait, car ce quartier ne lui était pas familier. Au vu des circonstances, elle avait à peine pu lever les yeux du sol ou de son chien avec toute cette pluie qu’elle ignorait comment rebrousser rapidement chemin, bien qu’elle se sentait parfaitement capable de se débrouiller seule maintenant que le temps s’était calmé.

- Je ne devrais pas abuser de votre hospitalité plus longtemps. On doit sûrement m’attendre et je ne veux pas qu’il s’inquiète…

En parlant de il, le médecin faisait référence bien à quelqu’un, qui n’était autre que Jacob, son voisin et ami proche, et non à sa famille, mais l’alchimiste d’Etat ne pouvait pas clairement le savoir, même si ce dernier avait pu le croiser à de rares occasions à l’hôpital militaire. Lentement, elle se leva faisant tomber sur le canapé les deux couvertures qui la recouvraient. Un mouvement qui réveilla la vigilance de Jack et le fit se relever d’un bond avant qu’il ne vienne frotter sa tête contre sa maîtresse dans l’attente de repartir.  

Le feu allumé, en dépit de la saison, avait permis de réduire l’humidité de ses vêtements et elle sentait la différence entre maintenant et auparavant lorsqu’elle avait franchi le seuil de la maison. Machinalement elle passa une main dans ses cheveux et constata quelques mèches encore un peu froide sous ses doigts, mais c’était déjà bien mieux qu’avant. Néanmoins la soignante eut un autre éternument et souffla après l’avoir étouffé avec le mouchoir qu’il lui avait donné. L’expression de son visage se fit agacé un instant, comprenant qu’elle allait devoir subir le rhume pendant un certain nombre de jours sans pouvoir y échapper...

Reposant sa tasse vide sur la table basse, elle reprit d’un ton reconnaissant, tout en le regardant avec assurance :

- Une fois encore je me dois de vous remercier de m’avoir abrité moi et Jack durant ces intempéries.

KoalaVolant
Jeu 2 Fév - 17:13
Revenir en haut Aller en bas
Corwin Griffin
∎ Messages : 1065
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
JUILLET - 1915
Après avoir rajouté la bûche dans le feu, Corwin évita de contempler les flammes qui se montraient bien trop vive pour son œil droit. La légère brûlure qu'il pouvait ressentir était devenu familière et une alarme pour lui, l'invitant à faire attention. Se reculant donc, il écouta simplement Adair qui lui disait qu'il n'était pas un cas isolé. La guerre avait fait son œuvre dans d'autres foyers malheureusement. Mais elle semblait contente de voir que pour lui, cela s'arrangeait. Plongeant machinalement sa main dans la poche de son pantalon, cachant ainsi son anneau alchimique, le Frozen semblait pensif, sous ce visage des plus taciturnes. Faire le premier pas ne fut pas le plus simple, bien que Mustang avait donné un bon coup de pied dans la fourmilière. Au départ, il lui en avait beaucoup voulu, mais revoir sa petite sœur lui sauté dans les bras, avait réussit à vaincre cette grande frustration.. Il n'aimait pas se dévoiler et encore moins que l'on mette son nez dans ses problèmes... Une protection nécessaire, certes, mais dans le fond... Corwin devait beaucoup à Roy.  Inspirant profondément, il réalisait que peut être... Lorsque sa sœur sera de nouveau avec eux, il reviendrait définitivement à la maison. Cependant, Il garda cela pour lui comme une sorte de promesse. Ainsi, Brook aussi retournera définitivement à la maison.

C'est alors que la jeune femme abandonna ses couvertures pour se relever, alertant le chien qui s'était déjà remit sur ses pattes, près à bouger. L'horloge sonnait les dix huit heure. Déjà ? Un constat qui fit hausser un sourcil à Corwin qui réalisait que la pluie avait cessé et que le vent avait finit par baisser les bras, ainsi que l'orage.. Ce moment avait été particulièrement agréable. Un terme qui le troubla de plus belle, alors que le médecin faisait reconnaître qu'elle ne voulait pas abuser plus longtemps de son hospitalité et qu'elle ne voulait pas non plus inquiéter une autre personne.. « Il »... ? il y avait donc un homme là dessous ? Quelques part, cette information le rembruni un peu intérieurement.


➽ Vous n'abusez en rien de mon temps, ne vous préoccupez pas de cela.. Et je ne voudrais pas que votre... compagnon ? Ne se fasse trop de souci pour vous.  


Au moins il tentait de comprendre un peu la situation et tant pis si elle confirmait.. Notre Griffin se racla la gorge avant de reprendre de sa voix monocorde et tranquille.  

➽ Ne bougez pas, je vais allé chercher votre manteau à l'étage, il doit sûrement être sec à présent.


La laissant dans le salon, Corwin gravit les marches pour rejoindre l'étage où l'on pouvait entendre le son de ses pas réguliers et dynamique. Gagnant la salle de bain, il vint à attraper le manteau qu'il trouvait encore humide... Vu ses éternuements, il serait stupide d'encourager son début de rhume. C'est pourquoi, retirant sa main droite de sa poche, le Frozen activa son alchimie pour retirer toute l'eau contenu dans le tissu, pour laisser la glace se répandre dans la baignoire... Le son caractéristique de cette alchimie se fit possiblement entendre jusqu'au salon..Sans pour autant être indiscret. Le regard satisfait, Corwin finit par sortir de la salle de bain pour rejoindre le rez de chaussée, et tendit avec soin le manteau parfaitement sec à la jeune femme.

➽ Au moins cela vous tiendra chaud jusqu'à votre retour chez vous.


Ce fut étrange de se rendre compte qu'elle allait repartir chez elle.. Un constant qui lui fit  comprendre qu'il devrait vraiment en parler à quelqu'un... Peut être Bruce ? Bien qu'il ne voulait pas l'ennuyer avec ça.. où Riza ?..  Un soupire discret quitta ses lèvres, alors que son visage restait résolument hermétique.  


______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Dim 5 Fév - 11:46
Revenir en haut Aller en bas
Adair Fletcher
∎ Messages : 221
∎ Date d'inscription : 13/01/2022
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher

Un temps de chien



A l’évocation du mot “compagnon”, le médecin eut un haussement de sourcil. S’il est vrai qu’il était facile de s’y méprendre, ce n'était pas le cas. Certes l’infirmier était quelqu’un qui lui était particulièrement cher, quelqu’un sur qui elle pouvait compter et remettre sa vie entre ses mains, mais sur le plan romantique il n’en était rien. Aucune ambiguïté ne substituait entre eux, même si certains s’amusaient ou les taquinaient au sujet de leur proximité.

D’un mouvement vif, elle se détourna de lui  pour étouffer un nouvel éternument, avant de répondre clairement à son interrogation :

- Non pas vraiment. Je faisais référence à un membre de ma famille qui est également mon voisin. Il connait bien mes habitues et il est du genre attentif.

Pour ne pas dire protecteur. Sans doute était-il plus simple de présenter Jacob ainsi qu’autrement, sans pour autant mentir. Sinon s’il y avait bien quelque chose entre eux, les deux soignants auraient été mariés depuis belle lurette…  

Après quoi l'alchimiste d'Etat partit récupérer son manteau à l’étage. Le temps de sa courte absence, la jeune femme balaya une seconde fois autour d’elle avant de caresser Jack qui commençait à s’agiter, sans doute réjouit à l’idée de “repartir en balade”. Elle cessa seulement son geste en entendant l’alchimie s’activait plus haut et eut un léger froncement de sourcils avant de ne laisser rien paraître…

Puis le voyant revenir avec son imperméable, la jeune femme eut un mince sourire tout en saisissant le vêtement tendu.

- Vous avez fait usage de votre alchimie n’est-ce pas ? Demanda-telle en l’enfilant et en constatant qu’il ne restait plus une once d’humidité contrairement au haut de sa chemise.

Un geste auquel elle ne s’y attendait pas, bien que les principes fondamentaux de l’alchimie et de son champ de possibilités ne lui étaient pas inconnus.

- Une fois encore je me dois de vous remercier, déclara le major tout en appréciant le fait d’être à peu près au sec. Elle marqua une pause pour le regarder avec attention de ses yeux clairs. Son soupir discret peu avant ne lui avait pas échappé. Vous croiser fut salutaire, comme appréciable, avoua-t-elle avec une légère satisfaction qui se faisait entendre. J’ose espérer que nous nous recroiserons dans des circonstances moins… Tempétueuses ? En attendant prenez soin de vous lieutenant-colonel.

Certes, ils étaient amenés prochainement à se revoir dans le cadre médical, mais ce n'est pas ce qu'elle sous-entendait. L'idée de le rencontrer en dehors du fait d'être patient ou supérieur lui avait paru plaisante sur l'instant, bien que certaines questions restaient en retrait dans son esprit, l'incitant à rester prudente...
KoalaVolant
Dim 12 Fév - 21:19
Revenir en haut Aller en bas
Corwin Griffin
∎ Messages : 1065
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
Juillet - 1915
Curieusement, à la confirmation que cet homme n'était rien d'autre qu'un membre de sa famille et son voisin, plutôt qu'un compagnon...Corwin ne put s'empêcher d'éprouver un inexplicable soulagement à ce sujet. Quelque chose qui le préoccupa pendant quelques secondes encore, alors que la jeune femme éternuait toujours. Sans aucune autre parole, le Frozen s'était rendu à l'étage pour lui chercher ses affaires et les lui avait rendu avec soin. Le mince sourire qu'elle lui offrit ne lui échappa pas, comme si elle venait de deviner son petit tour. Chose qu'elle confirma en lui demandant s'il avait bel et bien utilisé son alchimie. Le docteur avait une oreille fine, ce n'était pas si perceptible que cela à cette distance.  A ce constat, le jeune homme hocha un peu de la tête en reconnaissant son acte et plongea sa main droite dans sa poche par habitude.

➽Vous êtes perspicace docteur. En effet, il restait encore quelques traces d'humidités. Je ne voudrais pas que vous soyez mal à l'aise durant votre retour chez vous.


Et puis Corwin avait tendance à être un petit lutin qui n'affichait pas du tout ses bons gestes. Il n'aimait pas être sous les projecteurs. Ce qui était ironique vu qu'à présent, il portait l'étiquette du rempart de Central, depuis qu'il avait tenu tête à Brewster devant les portes du QG. Quand à la reconnaissance de Adair, il secoua doucement du chef, l'attitude un peu désinvolte sous cet air taciturne.

➽  Ne me remerciez pas..


Cependant, il fut touché de savoir que leur rencontre lui avait plu.. A vrai dire à lui aussi, mais il n'osa pas le dire. Elle se moquerait sûrement de lui et il préférait ne pas être ridicule. Il se raclât simplement la gorge et répondit qu'il espérait qu'en effet, il espérait qu'ils se rencontreraient dans une situation plus calme.

➽  Je vous remercie Docteur et rentrez bien. 


Tout en parole, il s'approcha de la porte pour venir la lui ouvrir.. S'écartant un peu sur le côté, il la contempla s'en aller pendant un petit moment, la main sur la poignée de porte. En son cœur, il y avait comme une forme de regret que cela soit déjà fini, et une autre parti qui lui disait de se reprendre avant de devenir un grand nigaud. Ce genre de truc c'était pour Havoc.. Pas pour lui. Au bout de quelques minutes, Corwin parvint à se résoudre à clore la porte et retourna dans sa cuisine pour se refaire un café.. Au moins pour remettre un peu d'ordre dans son esprit, avant de venir s'occuper des couvertures resté sur le canapé. Il y avait son parfum dessus et là encore.. cela le troubla. Il monta tout cela au sale pour une lessive prochaine... Le silence était retomber dans cette demeure, tandis que le Frozen s'accorda une petite sieste récupératrice dans sa chambre. Cette visite aura au moins rompu pendant quelques temps, son état d'insomnie.   


______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Mar 14 Fév - 11:39
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: