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Fluttering gently, a butterfly came in {En cours | Pv Riffel | 19 Sep 1915}
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel nota le changement dans le regard d’Angela. Si la douceur qu’elle avait dans les yeux depuis le début l’avait captivé, ce soudain intérêt insistant qu’elle lui portait à présent le mis mal à l’aise. Il se pétrifia un instant, se demandant ce qu’il avait bien put dire, ou faire pour qu’elle change sa façon de le regarder. Il avait déjà vu ce regard un bon nombre de fois. Et à chaque fois, il n’avait pas passé un agréable moment, bien au contraire. Il n’avait pourtant pas l’impression d’avoir fait de faux pas. Ou bien, avait-elle finit par changer d’avis. Elle allait lui demander un « paiement » pour cette collation.

-             Je…. Il y a un problème ?

Parvint-il à articuler, tentant de maitriser sa peur. S’il était tendu jusque-là, ce n’était rien comparer à son état à présent. Son visage expressif reflétait la peur que du regard que la jeune femme portait lui. Mais pas seulement, tout son corps indiquait qu’il était transit de peur. Comme lorsqu’une proie comprend qu’elle est prise au piège. Qu’elle n’a plus aucune chance d’en réchapper.

-             Ne-ne me re-regardez pas com-comme ça…

Même son laïus sur la consommation des cadavres ne parvint pas à détendre Riffel. Au contraire, il se fit bien plus tendu encore. Etait-ce une manière de lui dire qu’elle le mangerait à la première occasion ? De même pour les araignées. Etait-ce une manière de lui dire qu’elle l’avait capturé dans sa toile ? Le gamin n’avait pas besoin de tels subterfuge de langage pour le comprendre. Elle l’avait attiré avec du miel, et c’est le cas de le dire, pour mieux le capturer. Il s’enfonça dans sa chaise, bougeant le moins possible. Il espérait ainsi se fondre dans le décor, se faire oublier. Mais la rouquine continuait de lui présenter ses amis à plumes et aux becs crochus. Et étrangement, les explications de la jeune femme sonnaient comme des menaces aux oreilles de Riffel qui finit par se plaquer les mains dessus.

Quand il constata que Stella se trouvait au-dessus de lui, sur le dossier de sa chaise, il se leva d’un bond, pris de panique. La chaise tomba à la renverse. Il bouscula la table, renversant au passe les infusions, avant de se cacher dessous.


-             Je… Mon alchimie n’est pas faite pour le combat… Juste une aide pour la confection de remèdes…

Répondit-il à la remarque sur sa douceur, tremblant sous la table. C’était une manière de dire qu’il y avait peu de chance pour qu’il se retrouve sur le terrain. A ce moment-là, il n’imaginait pas du tout être envoyer en mission d’infiltration pour libérer une ville. Non, cela était bien trop invraisemblable pour lui. Et puis, il s’avait se montrer dure, enfin… il s’avait déjà ce que c’était que de donner la mort. Mais ça, il ne voulait pas l’avouer.

Mais qu’espérait-elle ? Qu’il oublie le changement d’éclat de ses yeux ? Pensait-elle vraiment qu’en lui disant à quel point elle tenait à lui, il allait sortir de sa cachette ? Certes, une cachette des plus relative. Son maître aussi lui faisait le coup. Il l’utilisait, l’abandonnait, puis revenait s’occuper de lui. Et jusqu’à présent, il n’avait plus que lui... Même après ne plus l’avoir vu depuis plus de deux ans. Il ne lui restait plus que son maître. Et malgré ce qu’il lui avait fait subir, il espérait encore retourner avec lui. Mais alors pourquoi ressentait-il la même attirance pour cette femme. Pourquoi en avait-il peur ainsi tout en étant irrésistiblement attirée par elle ?

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Fluttering gently, a butterfly came in {En cours | Pv Riffel | 19 Sep 1915} - Page 2 Ban10
Mar 17 Jan - 13:46
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Fluttering gently, a butterfly came in


Ouh, petit mécompte de ta part… Tu avais été incapable de cacher ou modifier ce qui s’était affiché sur ton visage tant que tu étais pensive. Au vu de sa réaction, tu te faisais une idée de la façon dont tu le regardais ; néanmoins, tu espérais que ce ne soit pas le regard que tu avais quand tu étais en chasse. Si tes yeux avaient trahi ton intérêt et ta curiosité envers lui, ce n’était pas si grave que ça. Seulement, tu ne voulais pas effrayer l’alchimiste. C’était un bout de chou, tu l’appréciais et tu ne tenais surtout pas à le faire fuir.
Troublé et tendu, effrayé même, Riffel bondit de sa chaise et le fit tomber.
Entre ton changement et la présence du faucon sur le dossier, il n’était visiblement pas tranquille – paniquait-il ? Dans sa hâte, il fit basculer la table pour se cacher en dessous, tout en renversant les infusions. Tu parvins à empêcher le meuble de se retourner et de faire tomber tout ce qui s’était dessus. Ta tasse tomba par terre, ceci dit, se brisant. Les gestes brusques et le bruit firent que les trois oiseaux s’envolent et se posent sur les glycines et la pergola, surveillant de haut la scène.
Sans même y penser, tu t’accroupis pour ramasser les morceaux. Si ton invité venait à se blesser, ce serait fastidieux. Très fastidieux. Tu mis les morceaux soigneusement sur une serviette, sans trop regarder le brunet – pour l’instant. Il n’y avait ni colère, ni frustration, ni déception dans ton regard ou sur ton visage. Seulement une pointe de souci, puisque tu t’inquiétais qu’il puisse se couper.

Tu n’as rien ? T’es-tu coupé, Riffel ? lui demandas-tu, levant alors les yeux vers lui. Fais attention, il y a quelques éclats tout près de toi. La porcelaine de Xing est particulièrement coupante.

Tu n’avais pas fini de prononcer ces mots, que tu mis la main sur un morceau que tu n’avais pas vu, alors que tu te penchais en avant pour ramasser ceux qui se trouvaient plus près du jeunot. Étrangement, il n’y eut pas le monde changement sur ton visage, même si le sang coulait abondamment et tachait déjà le sol. Tu n’avais rien senti jusqu’à ce que tu t’appuies dessus… Avec un vague froncement de sourcils et une indifférence non dissimulée – anormale pour une civile, surtout pour une femme –, tu regardas ta main et le sang qui dégoulinait.
Ce n’était pas une grosse blessure, mais c’était sur une zone très irriguée. Ça n’avait pas touché des vaisseaux importants, mais ça saignait beaucoup et un tendon avait été légèrement touché parce qu’un de tes mouvements étaient limités – on put remarquer que tu vérifias ceci en bougeant un peu tes doigts.
Poussant un petit soupir, empreint de résignation, tu posas sur ta chaise la serviette pleine d’éclats de porcelaine et levas ta main libre pour en prendre une autre sur la table. Restant accroupie, serviette posée sur les cuisses, tu retiras le gant de la main intacte avec tes dents, puis retiras le gant de ta main blessée. Ensuite, tu retiras le morceau de porcelaine que tu avais planté dans la paume, près du tunnel carpien.

Toutes les formes d’alchimie ne sont pas faites pour le combat, trésor. Toutefois, elles peuvent être utiles sur le terrain. Même la plus inoffensive de ses formes peut être mortelle, si tu sais comment t’en servir. fis-tu, d’une voix moins mielleuse - elle était presque neutre. Tu adressas un mince sourire à ton cadet, tendant ta main saine pour caresser son visage avec une certaine douceur – tu voulais le rassurer, le détendre.  Si tu avais vu juste, il risquait de s’inquiéter et de s’en vouloir. Il ne fallait pas. Le saignement a l’air plus impressionnant que la blessure ne l’est réellement. Ne t’en fais pas, bichon : ce n’est pas ta faute, j’aurais dû faire plus attention.

Sur tes mains, il y avait quelques petites cicatrices, des vestiges du temps que tu ne possédais pas les connaissances que tu possédais, actuellement. Malgré leur finesse et leur féminité, c’étaient des mains de quelqu’un qui avait fait du travail physique – voire, quelqu’un qui manipulait des armes blanches.
Utilisant ton propre sang, tu dessinas un cercle avec un pentagramme sur le sol, avant d’attacher la serviette autour de ta main, avec le nœud qui faisait un peu pression sur la blessure, pour éviter que le sang efface ton cercle. Tu n’aimais pas utiliser l’Élixirologie devant des inconnus, mais tu savais qu’il fallait agir vite afin que les dégâts soient moindres. Tu aurais besoin d’user de moins d’énergie, ainsi. Le cercle s’activa dès que tu le touchas avec ton autre main, dégageant une lueur bleue-violacée. L’hémorragie cessa presque aussitôt et, si tu n’avais pas couvert la blessure, on aurait pu la voir se refermer à vue d’œil – ton propre sang retournait à l’intérieur pendant le processus de régénération.
Une fois la blessure soignée, la lueur disparut et tu pus retirer la serviette.
Doucement, tu bougeas tes doigts – tout s’était bien passé, pas de limitation ni de cicatrice. Un large sourire aux lèvres, qui se voulait aussi doux que rassurant, tu adressas un petit geste de main au jeune alchimiste ; tu lui montrais à quel point la blessure n’avait pas d’importance à tes yeux - surtout, maintenant qu’il ne restait pas d’autres traces que le sang qui maculait le sol.

Ce sera notre petit secret, d’accord ? Ça restera entre nous. soufflas-tu, sur un ton de confidence. Tu marquas une courte pause, sans perdre le sourire, puis lui tendis la main que tu venais de soigner, l’invitant à la prendre. N'aies pas peur, je ne te ferai pas de mal. Et si nous allions voir les poissons du bassin ? Sauf si tu préfères aller voir le laboratoire et la réserve, hm ?
Dim 5 Fév - 14:36
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Riffel Hotchkiss
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Riffel s’était accroupit sous la table, mettant ses bras au-dessus de sa tête comme un bouclier. Il avait renversé une chaise, gaspiller des infusions, cassé de la vaisselle. Il s’attendait donc à être agrippé et trainé hors de sa cachette. Tremblant, les yeux fermés pour ne rien voir venir, il attendait que la sentence s’abatte sur lui. Voir le visage des gens défiguré par la colère n’était pas un spectacle qu’il appréciait. Mais rien ne vint. Bien au contraire d’une voix fâchée, c’est une voix inquiète qui raisonna à ses oreilles. Le gamin baissa ses bras et rouvrit les yeux pour regarder la belle rousse.

-             Ça … ça va… Je n’ai ri… Vous vous êtes blessée !!!

Le jeune homme voulut intervenir, l’aider. Mais la jeune femme savait très bien ce qu’elle faisait. Cela se voyait très nettement. Même lui, ne lui aurait été d’aucune aide. Il n’était qu’un petit jeune à côté d’elle. En la voyant contrôler l’état de sa main, puis se soigner avec une drôle d’alchimie, il comprit qu’il avait encore beaucoup à apprendre. Mais ceci passait au second plan après l’avoir vu retirer son gant avec ses dents. Etrangement, il aurait adoré être à la place du gant. Se rendant compte de sa pensée déplacée, le jeune homme devint écarlate. Sa réplique sur l’alchimie le ramena à la réalité. Toutefois, sa manière de l’appelé était plutôt étrange. Cela faisait un petit moment d’ailleurs. Treize ors. Pourquoi treize ? Ce chiffre avait-il une signification ? Bon, il était tout de même flatté qu’elle le qualifie d’or. C’est un métal précieux après tout. Mais existait-il vraiment autant d’ors différents ?

Riffel ferma les yeux et rentra un peu sa tête dans ses épaules lorsqu’elle approcha la main vers lui. Il redoutait autant qu’il espérait ce contact. La douceur de ce geste le détendit et lui fit rouvrir les yeux, frottant sa joue à cette main tel un animal friand des caresses de son maitre. Comment ne pas se laisser attendrir, attraper, par tant de douceur ? Oui, c’était exactement la même sensation que quand il était avec son maître, mais en beaucoup mieux. Etait-ce lié au fait que cette femme était un véritable ange ?

Evidement que le gamin garderait secret l’utilisation de cette alchimie étrange. Il hocha la tête en signe d’affirmation. Mais il aimerait bien en apprendre les fondements. Peut-être qu’elle acceptera de lui apprendre plus tard. Quelque chose lui disait qu’il avait énormément de choses à apprendre à son contact. Il pourrait même apprendre à apprécier certains contacts…

Riffel regarda la main soignée d’Angela pendant un instant avant d’avancer la sienne pour la prendre. Il n’avait pas oublié que les oiseaux n’étaient pas très loin. Au-dessus. Et qu’ils l’observaient. Peut-être attendaient-ils qu’il sorte de sa cachette pour l’attaquer. S’il sortait, il ne serait plus à l’abri. Il avait attrapé la main de la rousse mais n’avait pas bouger d’un pouce pour sortir de sous son refuge. Et il lui fallait encore répondre à la question. Il voulait bien en apprendre plus sur les poissons, mais il était aussi très curieux de voir le laboratoire et la réserve. L’avantage des deux derniers, c’est que les oiseaux ne seront plus au-dessus de sa tête. Finalement, de sa main libre, il pointa au-dessus de sa tête.


-             Ils… Ils sont encore là ?

Parlant bien évidement des oiseaux. Il espérait qu’elle ne complèterait pas le zoo de l’horreur en lui présentant un chat, ni un chien.

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Lun 20 Fév - 14:17
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Fluttering gently, a butterfly came in


Riffel eut la sagesse et la gentillesse d’accepter ta requête – ce qu’il avait vu, allait rester entre vous. Ce n’était pas illégal, mais tu ne tenais pas à ce que ta maîtrise de l’Élixirologie s’ébruite dans ce pays. TU choisissais quand en faire usage et sur qui, et tu refusais de l’apprendre à n’importe qui. C’était mieux si on ignorait que tu avais ce genre de connaissances et de maîtrises, puisque l’état savait seulement que tu étais une bonne combattante – du moins, que tu avais du potentiel, parce que tu avais étudié dans une académie militaire, dans ta jeunesse.
Néanmoins, même si on venait à l’apprendre, ton profil de jadis et ton profil actuel étaient diamétralement opposés. L’Angela d’avant et l’actuelle n’ont que certains points en commun, quand il est question de combat corps-à-corps et de tir ; tu avais beau être une bonne tireuse, tu détestais le bruit des armes à feu et l’odeur de la poudre. Tu préférais les armes blanches et ton agilité faisaient de toi une bonne éclaireuse, quand vous faisiez des manœuvres ou des exercices pratiques.

Le brunet ne semblait être très à même de sortir de sa planque de fortune. Il était toujours inquiet, voire effrayé, par la présence de tes oiseaux. Tu lui adressas un petit sourire, avant de te reculer un peu et te redresser, balayant brièvement le désordre du regard – tu nettoieras plus tard. Ça n’avait pas d’importance, puisque ton invité n’était pas blessé et qu’il n’y avait qu’un peu de vaisselle cassée.
Doucement, tu caressas la tête des rapaces et du corbeau, avant de leur donner un ordre en xingois. Ce ne fut qu’un mot très court, s’apparentant plus à un son plus qu’un terme précis, suite auquel les trois animaux s’envolèrent et quittèrent la cour. Une fois ceci de fait, tu tapotas la table du bout des ongles.

C’est bon, Riffel. Ils sont retournés à la volière. précisas-tu, dans une voix qui se voulait rassurante. Tu contournas la table pour te rapprocher de ton cadet, puis, tu te penchas, sourire aux lèvres, une main tendue vers lui. Viens, trésor. Ne voulais-tu pas voir les poissons et en savoir davantage sur eux ? proposas-tu, marquant une courte pause. Je te montrerai la réserve et le laboratoire après, si tu veux. Sauf si tu dois aller quelque part, bien entendu ? continuas-tu, inclinant légèrement la tête. As-tu encore du temps à m’accorder, hm ? Si tu as quelque chose d’autre de prévu, je ne t’en voudrai pas, petit cœur. Je ne voudrais juste pas que tu partes sur une mauvaise touche. Je ne pensais pas que tu serais aussi effrayé par mes amis à plumes. ajoutas-tu, arborant un air presque coupable. Ça va aller ? Tu ne m’en veux pas, j’espère ?
Mer 1 Mar - 21:46
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
Riffel pris la main d’Angela et sortit de sous son abri de fortune. Son geste était hésitant. Non pas qu’il redoutait le contact avec la rouquine, mais il craignait que les oiseaux ne soient encore là. C’est donc une main tremblante qui se posa sur celle de la jeune femme. Cette main se fit plus sûre lorsqu’il sortit de sous la table et se referma sur celle d’Angela. Comme s’accrochant à elle.

- Je … Je n’ai rien de prévu… Je peux encore rester.

Pouvoir ? Non seulement il pouvait rester, mais en plus il le voulait. Aujourd’hui, il avait quartier libre. Alors, il allait en profiter pour passer du temps avec cet ange. Il se blottit contre elle lorsqu’elle évoqua à nouveau ses amis à plumes, portant, sans le vouloir, son visage à hauteur de la poitrine de la belle. Il sentit quelque chose d’étrange se passer en lui. Quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti avant et ignorait si c’était normal, et convenable. Malgré tout, il avait un peu honte et se mis à rougir. Sans relever la tête, il la secoua légèrement dans un signe de négation. Il ressentit encore plus le moelleux du corps de la rousse.

- Je n’ai pas peur…

Mentit-il en rougissant de plus belle.

- Je ne vous en veux pas du tout… Je veux bien voir les poissons…

Mais il resta accroché à Angela. Il trouvait son contact très apaisant… enfin d’une certaine manière. Car d’une autre… c’était plutôt le contraire… Il y avait juste à espérer que la belle ne se rende pas compte de l’effet qu’elle provoquait sur le brunet. Sinon, il pourrait y avoir un malentendu. D’autant plus, que Riffel ignorait totalement le pourquoi son corps réagissait de la sorte. Car pour lui, ces réactions étaient associées à un mauvais moment à passer. Il ne voulait pas imposer ça à Angela. Il en avait de trop mauvais souvenirs. Alors pourquoi malgré tout, éprouvait-il beaucoup de plaisir à rester ainsi contre elle ? Il ne comprenait vraiment plus rien, et se sentait tellement misérable et irrespectueux vis à vis d'Angela, qu'il n'osait plus bouger et plus rien dire. Mais malgré sa gêne, il espérait que ce contact se prolonge encore.

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Sam 11 Mar - 17:44
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Mooh… Ce bichon rougissait en tentant de se montrer courageux, afin de te persuader qu’il n’avait pas peur. C’était un homme, qu’il ait l’air jeune ou non, tu n’allais pas lui faire connaître le fond de ta pensée, ni montrer que tu doutais de ses propos – ce serait sûrement gênant pour lui. Il était mignon, quand même. Un adorable petit bout de chou qui, malgré tout, avait du cran.
Même si tu avais l’air amicale et que tu pouvais facilement gagner la confiance d’autrui, rares étaient ceux qui avaient l’audace d’engager un contact physique – prolongé, qui plus est – avec toi, sans que tu ne l’aies suggéré ni n’aies offert une ouverture.
Bienheureusement, tu l’appréciais et tu ne discernais en lui aucune menace – pour l’instant. Tu ne cherchas point à écourter ce contact presque intime, et, au contraire, tu te permis de l’enlacer tendrement, presque maternellement, tout en venant masser légèrement la base de son cou, puis glissant ta main dans sa sombre chevelure ; tu caressas l’arrière de son crâne, gardant sa tête contre ta poitrine.
Ça ne te dérangeait pas pour le moins, tu acceptais cette proximité. Mais ce n’était pas parce que c’était un gamin, tu savais désormais que ce n’était pas le cas. Non. C’était parce que tu avais décrété que Riffel en avait le droit. Lui. Il t’inspirait de la tendresse et titillait ton instinct protecteur, mais ce n’était pas une question d’apparences, mais d'instincts et de ressentis.

Ce ne fut qu’après quelques instants de silence, peut-être des minutes, que tu penchas un peu ta tête pour déposer un baiser sur le haut de son crâne ; tu défis ton étreinte, puis relevas doucement son visage, gardant ton index sous son menton.
Tu lui adressas un léger sourire et il put voir que la lueur prédatrice qui faisait briller tes yeux avait laissé place à quelque chose qui n’avait pas illuminé ton regard face à un être humain, depuis bien d’années – de l’affection, de la vraie, sans arrière-pensées.

De quels poissons voudrais-tu que je te parle avant ? À moins que tu veuilles commencer par les plantes qui constituent l’écosystème que je leur ai conçu ? lui demandas-tu, marquant une courte pause, avant de saisir l’une de ses mains et l’inviter à te suivre près du bassin. Tout comme ce jardin, le bassin a été minutieusement pensé. C’est un écosystème entièrement autonome, qui se remplit automatiquement, dès que l’eau atteint un certain niveau. L’eau est nettoyée par les plantes, les mollusques et les crétacées, mais les excréments des poissons et leurs dépouilles servent de fertilisant. La température est également réglée par les plantes qui l’entourent et qui y vivent, ainsi que par les pierres. expliquas-tu, t’asseyant sur les roches qui bordaient le bassin, avant d’effleurer la surface de l’eau avec la main qui n’avait plus de gant. Quelques petits poissons s’approchèrent, ils te reconnaissaient et pensaient que tu apportais quelque chose de bon – pas cette fois-ci. Ce n’est pas un choix purement ornemental, mais pratique. C’est un minerai rare, utilisé comme combustible, que l’on trouve dans les mines de la Principauté d’Aerugo – un genre d’Anthracite avec des filons calcaires. En se décomposant, le pH de l’eau et la salinité sont contrôlés ; de plus, contrairement au charbon conventionnel, l’Anthracite est bien moins volatile, plus dure et supporte des températures plus extrêmes. En somme, on n’a pas besoin de s’occuper souvent des animaux, ni des plantes du bassin – sauf en cas de maladie ou d’incidence visible.
Mer 19 Avr - 15:34
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Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss
En sentant les mains d’Angela à la base de son coup et dans ses cheveux, Riffel eut l’impression d’être au paradis, lui qu’il n’avait, pour ainsi dire, que connut l’enfer. Le nez dans la poitrine de la belle, il avait l’impression que ses pieds ne touchaient plus terre. Mieux, qu’il était transporté dans un autre monde. Là où personne ne pouvait l’atteindre. L’afflux de sang à une autre partie de son corps que son cerveau l’étourdissait un peu, au point qu’il avait l’impression de voir des mouches voler devant ses yeux. Mais là, il s’avait que c’était la situation actuelle qui lui donnait ces visions. Il ne comprenait toujours pas pourquoi son corps réagissait de la sorte. Etait-ce qu’elle lui avait servi ? Il en doutait. Il avait déjà mouillé son caleçon, mais pas de cette manière-là. Il sentit une partie de la pression s’évacuer au moment où elle déposa un baiser sur son front. Un certain mal être remplaça le sentiment de bonheur qu’il avait alors ressenti. La pression revint à son paroxysme lorsqu’il croisa le regard de la rouquine. Un regard qui semblait encourager son corps à réagir ainsi. Pourtant, Riffel n’osait pas être plus entreprenant avec elle. Il n’osait pas car ne savait pas le faire. Il craignait de la blesser d’une quelconque manière. Pourtant, il savait qu’il adorait son contact. Elle était devenue pour lui comme une drogue si bien qu’il ne sut pas répondre à sa question. En avait-il compris le sens ? Il se laissa trainer jusqu’au bassin sans offrir de résistance. Il tentait de se concentrer sur les créatures qui bougeaient dans l’eau en écoutant les explications. Mais tout le ramenait vers les lèvres roses qui prononçaient ces paroles. Elles étaient à portée. Surtout depuis que la rouquine s’était installée sur la roche.

Riffel s’approche un peu plus d’Angela, la frôlant presque de son bras. Lorsqu’il s’estima assez prêt, il déposa un baisé sur ses lèvres. Elles avaient un goût sucré. Celui des biscuits au miels qu’ils avaient mangés quelques instants plus tôt. Il trouvait ce contacte tellement agréable qu’il avait peine à rompre le contact. En dépit de ce baiser volé, le gamin n’avait aucun autre geste déplacé. Il ne posa pas ses mains sur le corps de la belle, mais s’appuyait sur la roche pour atteindre les lèvres. Ce manque de contact dans ce baiser appuyé, et le fait de n’avoir fait que poser ses lèvres contre celle de la rousse sans rien de plus, démontrait le grand manque d’expérience du brunet, voir son ignorance dans ce domaine. Elle pouvait le repousser à tout moment, car il n’usait pas de force contre elle. Un peu comme un petit papillon qui vient de découvrir sa première fleur.

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Fluttering gently, a butterfly came in {En cours | Pv Riffel | 19 Sep 1915} - Page 2 Ban10
Ven 12 Mai - 14:45
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