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A vol d'oiseau au dessus des toits - PV Hunter
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Janvier - 1915

En se début d'année, l'hiver avait pleinement pris ses droits. L'air paraissait frais sous ce ciel parfaitement dégagé et ce soleil un peu pâle. Il allait geler cette nuit, c'était une évidence. En cette matinée, les rues de Central s'animaient peu à peu, offrant son bourdonnement habituel de passants, de travailleurs et de voitures. Cependant, dans ce quartier assez reculer du centre ville, il n'y en avait bien moins, si ce n'était un véhicule militaire de temps en temps. Ici, les gens les plus modestes tentaient leurs chances, que ce soit pour eux ou leurs enfants. Corwin connaissait plus ou moins bien le coin, ce qui pourrait étonné pas mal de monde, quand on connaissait son appartenance à la bourgeoisie. Mais cela semblait être mit sur le compte des tentatives répétés du jeune homme pour trouver une personne fiable, capable de duper les autorités, quand il était question de faux papiers. Combien de bagarres avait-il essuyé ici, il ne saurait le dire, mais un bon paquet. Se tenant sur le haut d'un toit plat qui surplombait un quartier assez peu fréquenté par l'armée elle-même, le Frozen se tenait appuyé contre le petit muret qui le séparait du vide. Il portait un simple pantalon de toile sombre et une veste  un peu plus chaude dont il avait relever le col, comme pour se préserver un peu de ce froid ambiant. Une sorte d'étole qui ne datait pas d'hier, recouvrait son cou. En le relevant, le jeune homme pouvait cacher le bas de son visage. Il n'avait pas de gant, n'aimant pas du tout ça et trouvant ceci peu pratique si jamais il devait agir rapidement.

Les bras croisés sur son torse, Corwin semblait attendre quelqu'un. Ça faisait bien quelques mois qu'il n'avait pas croisé ce type, ce fameux Hunter. Depuis leur affrontement sur les toits d'East City en fait. A tout bien considérer, notre alchimiste devait reconnaître qu'il avait fait pas mal de chemin depuis lors. Est-ce que c'est parce qu'il venait de prendre un an de plus dans les dents depuis quelques jours ? Ou bien parce que ce n'était que vérité, il ne saurait le dire. Le message que lui avait fait parvenir l'Ishbal avait suscité pas mal de curiosité en son esprit et il avait fallu pas mal de cran et d'effort de la part de Hunter pour lui faire parvenir un tel courrier. Il aurait été donc des plus impolies de décliner une telle démarche et de ne pas se montrer franc sur la question. Le temps avait simplement fait, que le Lieutenant-Colonel n'avait pas eut l'occasion d'organiser cette rencontre. Entre les événements qui s'étaient joué ces derniers temps, ce n'était guère possible. Néanmoins, notre Griffin semblait être parvenu  à le contacter à l'aide d'un autre Ishbal, l'invitant à venir en cette matinée sur ce toit.

L'endroit  était le plus sûr au regard de Corwin. Un lieu qu'il connaissait comme sa poche en cas de pépin. Il n'était jamais trop prudent, que ce soit pour lui-même ou pour Hunter. L'alchimiste n'était pas ici pour lui tendre un piège. Mais il valait mieux prendre garde aux imprévus. Sur cette position, il reconnaissait au moins cinq façon différente de se barrer avec efficacité, qu'il soit seul ou accompagné. Le temps s'écoulait lentement et un rayon de soleil finit par venir lui réchauffer le visage. Cependant, c'est une petite grimace qui s'invita sur les traits du jeune homme qui venait de prendre une année de plus au compteur, portant instinctivement une main pour se protéger. Son œil droit  était devenu plus sensible à la luminosité trop forte, depuis sa blessure. En effet, une estafilade fine et nette  se faisait reconnaître légèrement au dessus de son œil, tout en continuant sa route le long de sa joue et pour finir sa course sous sa lèvre inférieur. Petit souvenir de sa dernière mission sans doute. Tiquant donc un peu, Corwin se décala un peu, pour ne plus subir ce rayon de lumière un peu trop taquin et attrapa sa montre d'alchimiste qui ne le quittait jamais, histoire de constater l'heure. Hunter ne devrait pas trop tarder, à moins qu'il ne sache pas grimper sur les toits. Mais il en doutait au vu de leur dernière confrontation. Même si, ici, tout semblait bien plus hauts... Replongeant la montre dans sa poche, un fin soupire quitta ses lèvres, alors que son regard anthracite balayait les alentours.



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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Jeu 13 Jan - 12:32
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A vol d'oiseau au-dessus des toits
J’avais fini par quitter mon acolyte Ishbal. Même si nous avions quelques petites choses en commun, nos objectifs divergeaient suffisamment pour que je le laisse vaquer à ses occupations tout en suivant mes propres buts. L’un d’entre eux justement se trouvait à Central, sur les toits de cette ville circulaire et un peu trop propre même pour moi. Je connaissais la plupart de ses secrets. C’était étonnant de voir le nombre de choses qu’on découvrait en ayant qu’une vue du dessous. En dessous jsutement, je m’y trouvais. Je suivais les égouts. Certains semblaient abriter des créatures extrêmement dangereuses, mais je m’en approchais guère. La plupart du temps, je voyageais de nuit, pour ne pas avoir à subir l’odeur nauséabonde des canaux souterrains.

Ce matin-là, je me dirigeais donc vers le lieu de rendez-vous. Je grimperais sur les toits au dernier moment. J’avais mon épée dans mon dos. Je ne la dégainerais qu’en cas de pépin. Je faisais confiance à cet homme, mais pas trop. J’avais toujours aussi mon flingue accroché dans le dos, caché derrière mon manteau. Il n’y avait que l’épée qui était un gros problème pour voyager. Mais je voyageais souvent dans des compartiments à bestiaux et les vaches, comme les porcs se foutaient de me voir avec une lame. J’étais revenu de l’Ouest quelques jours plus tôt et un compatriote m’avait apporté le message de la Buse. J’y avais affronté et tué un soldat qui s’amusait comme un petit fou à tuer à Ishbal. Il était le meurtrier de la personne que j’avais toujours considéré comme un père. Je n’avais pris aucun gant pour le terminer.

Je sortis des égouts quelques mètres avant l’immeuble que je devais grimper. Je sortis à l’abri des regards dans une ruelle totalement oubliée. Je m’époussetai avant de frotter la base de mon auto-mail. Le froid me faisait toujours un peu souffrir. J’avais perdu ce bras à Ishbal. L’homme qui me l’avait ôté avait lui aussi perdu un membre. Je devrais le combattre sans doute un jour prochain, mais comme il était général, il aurait été compliqué de l’attaquer pour le moment.

Une fois en haut, je vis la Buse accoudé au parapet. Je souris doucement, dire que cette homme m’avait ouvert les yeux sur mes convictions. Je soupirai en voyant qu’il était blessé. Je commençai donc avec un trait d’humour.
"Dis-moi ami ailé, on est jaloux de moi pour se faire une telle balafre ?"
Je n’étais pas là pour me battre, mais bien pour discuter.
by Didi Farl pour Never-Utopia
Dim 23 Jan - 16:13
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Janvier - 1915

S'appuyant toujours contre le muret, Corwin se contentait de prendre son mal en patience, avant d'apercevoir du mouvement non loin de lui. Remontant un peu son étoffe sur le haut de sa tête, il voilait en parti son identité, avant de voir Hunter pour de bon, qui se hissait sur le toit. A première vu, il ne semblait pas différent de leur première rencontre. C'est du moins ce que pouvait en déduire notre Lieutenant-Colonel qui abaissait ses mains le long de son corps, s'éloignant partiellement du mur. Le Frozen savait qu'il ne pouvait pas lui accorder sa confiance. Il n'avait pas perdu de vu les objectifs de ce type et même si son courrier l'avait laissé plus ou moins perplexe, notre alchimiste préférait rester prudent quand à son jugement. La dernière fois, il avait bien manqué de se pisser dessus et de perdre la tête de ses épaules. Son regard anthracite suivit l'avancée de l'Ishbal qui semblait le contempler en retour, avant de lui parler avec franchise. Jaloux de sa personne ? Comme si Corwin paraissait être ce genre de personne. Il plissa son regard en croisant les bras sur son torse, gardant néanmoins une distance acceptable. On va dire, environ quinze pas. Cette blessure avait guérie d'une manière particulière et ça aurait pu être pis en vérité.

➽ Pas tes oignons... Si tu me disais pourquoi tu veux autant me voir.


Le ton était neutre et directe, comme  autrefois. Le Frozen n'aimait pas tourner autour du pot et malgré tout, il se disait que cet homme n'avait pas fait toute cette route, uniquement pour lui dire qu'il avait raison sur pas mal de point. Cela relevait d'un fait plus important. Quant à l'amitié il allait très vite en besogne, il restait un criminel. Central n'était pas le lieu idéal pour des rendez-vous de ce genre et Corwin risquait assez gros en acceptant ces retrouvailles. La coure Martiale, voir pis sans aucun doute. Il n'y avait qu'une personne plus ou moins au courant de cette affaire, bien qu'elle ne sache ni le lieu, ni quand cela se passait. C'était mieux ainsi. De plus, le Frozen avait délibérément prit sur son jour de congé pour que cela soit le plus discrètement possible. L'avantage, c'est qu'il connaissait parfaitement les lieux et les bas quartiers avaient le don de faire fuir la police. Cependant, il ne fallait pas perdre de vu que la délation pouvait être courante dans le coin et les ragots allaient bon train.  C'est pourquoi, notre alchimiste portait des affaires sombres et avait repris une vieille étoffe qu'il avait gardé de la guerre, pour se l'enrouler sur la tête comme une capuche, pouvant à loisir, venir couvrir aussi le bas de son visage.  C'est sans doute un aspect familier pour Hunter lui-même, le ramenant à l'époque ou les soldats annexaient ses terres.

➽  Personne ne viendra nous déranger ici. Nous sommes trop haut pour la plus part des bâtiments alentour, mais je te conseil de ne pas parler trop fort.


Sauvegardant la distance, Griffin avait toujours à son doigt l'anneau en acier qui contenait le cercle alchimique. C'était pour ainsi dire, sa seule arme. Ses pupilles avaient noté que l'homme portait toujours son épée. Il l'aurait définitivement prit pour un imbécile s'il ne l'avait pas fait. La confiance ça ne s'accordait pas aussi facilement, que ce soit d'un côté comme de l'autre. Levant plus ou moins les bras, l'alchimiste préféra démontrer qu'il ne portait rien sur lui, comme la première fois en fait. Un semblant de déjà vu ? Oui et non, au moins il n'y avait pas de poubelle ni de lettre à poster cette fois ci. En contre bas, des enfants jouaient au ballon et on pouvait parfois entendre leur cris.  


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Lun 24 Jan - 18:00
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A vol d'oiseau au-dessus des toits
La réaction attendue était bien celle de l’oiseau de proie qu’était le jeune Alchimiste d’État. Je souris et le pointant comme si j’acceptais la défaite sur cette passe d’armes. Il se montrait prudent. Quoi de plus normal après tout ? J’étais un tueur de Soldat. Je soupirai en haussant les épaules. Soit, la confiance n’était pas pour tout de suite. J’étais détendu comme jamais.

Le Frozen Alchemist me prévint que personne ne viendrait les déranger ici. Je hochai la tête appréciant l’attention. Puis je m’assieds directement sur le toit, sans doute la preuve que je ne comptais pas me battre, s’il tentait quelque chose, je ne lui accorderai plus ma confiance voilà tout. J’engageai donc la raison de ma présence.
"Direct comme toujours. Soit. Tu avais raison sur quelques points. Ma colère envers les soldats. Tous n’ont pas fait ça par plaisir. J’ai donc décidé de changer ma façon de faire. Tu as reçu à me faire changer. Je punis ceux qui devraient l’être et pas seulement tout le monde sans distinction."
Je ne sais pas si lui dire ça était utile ou même nécessaire. Mais la suite risquait de l’étonner.
"J’ai appris qu’un haut gradé était venu te menacer à l’hôpital. Cet homme est celui à qui je dois ça."
Je levai mon avant-bras mécanique pour lui montrer de quoi je parlais. Puis je repris avec un grand sérieux.
"Il est également l’un des plus grands meurtriers de mon peuple. Lui, par contre, c’est une affaire personnelle et je compte m’en occuper."
Me venger du Général Hawat, rien au monde ne pourra m’en empêcher. Il mourra aussi, j’y veillerai.
by Didi Farl pour Never-Utopia
Dim 13 Fév - 15:58
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
JANVIER - 1915

Immobile contre le muret du toit, Corwin observait l'attitude décontracté de son interlocuteur. Sa réponse semblait l'avoir plus ou moins amusé, alors qu'il le pointait du doigt avant de se rapprocher du milieu  de la surface pour s'asseoir sur le sol. D'un rapide coup d’œil, le Frozen ne nota rien d'inhabituel dans les alentours et se détendit progressivement. Une chose paraissait inchangée, c'était bien cette tendance suspicieuse qui l'habitait. Mais en ce monde plus ou moins bien merdique comme il le soulignait souvent, toute prudence paraissait bonne à prendre. Laissant cet homme parler en premier, le jeune homme finit par lentement abandonner sa position pour venir à son tour proche de Hunter et prendre place sur le sol, en tailleurs. Une fois fait, seul un mètre les séparait. Preuve que Corwin prenait au sérieux cette approche et qu'il avait parfaitement comprit ce que ce type tentait de lui faire comprendre, concernant sa nouvelle ligne de conduite.  Mais il voulait quoi exactement.. un bon point comme à l'école ?...  Sous sa capuche improvisé, notre alchimiste semblait perplexe, quelque chose lui disait que ça allait enchaîné sur autre chose. Et sa rationalité ne le trompa guère, car sous le silence qu'il offrait, Hunter l'informait qu'il avait eu vent de la visite du Général Hawat, durant son séjour dans l'hôpital. Son regard anthracite fixa quelques secondes ce bras mécanique que lui montrait l'ishbal, avant de revenir sur son visage. Rien n'indiquait un quelconque mensonge sous de faciès exprimant la détermination.

Ce dernier en avait donc après le Général de Brigade Hawat, son ancien Colonel durant la guerre et celui qui avait tenter de le façonner comme une arme. Et qui essayait toujours en vérité. Son avant bras droit reposant sur sa cuisse, Corwin laissait ses doigts tambouriner légèrement sur sa jambe, tandis que ses traits marqués par la cicatrice ne semblaient rien offrir si ce n'était ce côté placide. Mais dans ses yeux, il y brillait un certain intérêt. En fait, le Lieuteant-Colonel s'interrogeait pas mal sur le fait que Hunter sache tout ça. Cette visite avait été des plus discrète et Hawat n'était pas un idiot pour laisser tout cela filtrer. De plus, le Frozen s'était assuré de rien n'en dire.. Si ce n'est avoir laisser passé un message codifié pour Mustang. Sur le moment, Corwin n'aima pas ça. "Menace" c'est qu'il en savait assez pour savoir que cette rencontre n'avait rien eu de très cordiale. Un petit son ironique quitta sa bouche avant que sa voix  ne rompit enfin son silence, laissant entendre cette intonation monocorde et attentive, ne se faisant pas plus fort que lorsqu'on pourrait parler du beau temps.


➽ Comment as tu pu avoir une telle information au sujet de cette visite non protocolaire ?


Évidemment, le jeune homme s'attendait à une réplique qui le renverrait dans ses plates bandes, mais  son esprit  cartésien était bien trop intrigué pour réprimer une telle demande. De plus, c'était une manière d'installer une base de confiance. Reconnaître les lignes franchissables ou non. Un commencement était toujours une étape complexe et fragile. Inspirant lentement et discrètement, Corwin  se concentrait sur Hunter, et non sur cette visite qui lui avait laisser un goût plus qu'amère et de la colère. Lui aussi rêvait de faire mordre la poussière à ce type, mais il ne pouvait pas l'atteindre.. pas pour le moment et il préférait gérer ça un peu seul, afin de ne pas mêler ses amis les plus proches dans une belle galère. Déjà que Roy s'était pas mal mouillé avec sa famille... Puis ses pensées se tournèrent vers les ambitions du chasseur et  pendant quelques secondes qui semblaient être des heures, des souvenirs sombres vinrent à marteler son esprit. Des visages, des pleurs... des supplications, ses doigts sur son archet, jouant  encore et encore, avant qu'on lui ordonne de cesser en lui glissant un pistolet dans les mains.

➽ Je sais de quoi il est capable pour avoir été sous son commandement. C'est un Général de Brigade et  pour l'atteindre il faudrait que tu sois très proche de sa personne. Chose que tu peux oublier. Je ne le porte pas plus que toi dans mon cœur.


Le regard gris acier du Frozen était plongé dans les pupilles rouge de son interlocuteur. Il n'y avait aucune faille ni mensonge. Puis il laissa libre court à ce que sa logique lui soufflait depuis quelques instants seulement :

➽ Tu penses que puisqu'il semble s'intéresser à moi, tu pourrais te servir de moi pour l'atteindre ?


Le Buzzard ne le jugeait pas, c'était de bonne guerre quand on voulait atteindre un objectif, même si c'était parfaitement roublard... Mais dans un sens, il se sentirait vexé si cette tentative de discussion menait à ce simple constat.


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Lun 14 Fév - 13:49
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A vol d'oiseau au-dessus des toits
La discussion était très simple et tranquille. Bon soyons honnête, j’étais un tueur de soldats, la Buse n’avait aucune raison de me faire confiance. Si ce n’est que j’étais un homme de parole, comme tous ceux de mon Peuple, contrairement aux Amestriens. Mais je comprenais sa méfiance et je ne lui en voulais pas. Je m’étais assis sur le toit tout simplement pour lui montrer que je n’étais pas une menace. Cependant, s’il me trahissait, je n’aurais aucune pitié pour lui à l’avenir. Mais il semblerait que je puisse lui accorder ce bénéfice du doute, puisqu’il s’assied face à moi. Il semblait surpris, même si cet étonnement ne se laissa pas transparaître dans sa voix quand il me demanda comment j’avais pu savoir ce truc. Je souris amusé. C’est vrai que, comme la grande majorité des gens de ce pays, il ne faisait pas attention à la vermine qui se cachait… Une vermine pour eux, mon peuple de mon point de vue. Je répondis calmement.
"Vous autres, Amestriens, avaient perdus l’habitude de voir les Ishbals qui se baladent dans le pays. Mais lorsqu’un homme comme ce Général se balade et se pointe à l’hôpital, tous nos sens s’éveillent."
Je souris amusé et rajoutai simplement.
"Mon énorme avantage, pouvoir demander aux miens de surveiller un soldat en particulier. Tu vois où je veux en venir ? Pas pour te fliquer mais pour être sûr qu’aucun autre Ishbal ne voudrait ta peau. J’étais prêtre pour les miens. J’ai donc une certaine influence."
Ca semblait une évidence. Mais les Ishbals respectaient beaucoup leurs prêtres, plus encore les moines-combattants, ce qui finalement était mon cas.

La conversation s’orienta donc vers le Général de Brigade. Corwin eut la gentillesse de me prévenir que je ne pourrais pas l’approcher facilement. Je perdis quelques secondes mon sourire pour enfin montrer un visage sérieux. Je savais très tout cela, mais tôt ou tard, il baissera sa garde. Je hochai la tête avant d’ajouter.
"Je sais bien, ma petite Buse. Mais ne t’en fais pas pour moi, je n’ai aucune envie de mourir. Du coup, je reste loin de lui pour l’instant."
J’étais stupide, fou, d’après certains des miens, à cause de la perte de mon bras, mais je n’étais en aucun cas suicidaire. Cependant, sa question me blessa. Je le regardai un sourcil levé, un peu accusateur, mais pas sérieusement. Je finis par rire.
"Non, je sais à quel point tu l’as en horreur. Si la description qu’on m’a faite de votre rencontre est réaliste, je me demande encore comment tu as fait pour ne pas te pisser dessus."
Je repris mon sérieux avant de poursuivre.
"Je préfère te prévenir de mon grand objectif. Pour être franc, je pense que les petites frappes qui ont pris du plaisir à verser le sang des Ishbals ne doivent plus être très nombreuses. Même si l’autre grand malade a été tué par toi et celui qu’on nomme le Héros d’Ishbal, je pense qu’il ne reste plus que cette ordure aux bras mécagreffés. D’ailleurs a-t-il jamais expliqué comment il avait perdu l’un de ces foutus bras ?"
Je connaissais évidemment la réponse, puisque j’en étais l’auteur.
by Didi Farl pour Never-Utopia
Jeu 17 Fév - 17:25
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
JANVIER - 1915

Levant ses mains, Corwin releva un peu plus son col autour de ses joues qui dépassaient à peine de la capuche de fortune. L'air qui quittait ses narines laissait une petite trace de fumée, tandis que son regard ne quittait pas une seconde son interlocuteur. Ce dernier paraissait décontracté et bien moins soupçonneux qu'il ne l'était lui-même. Mais le Frozen avait tellement l'habitude d'être sur le qui vive en toute circonstance que ce n'était pas évident d'agir autrement, même s'il en avait conscience. Les moments de parfaite détente se comptait sur les doigts d'une seule main. Ses pupilles anthracites s'abaissèrent parfois pour contempler l'automail, avant de revenir sur le visage de Hunter. Celui ci parlait du fait que les Amestriens avaient tendance à ne pas faire attention. Dans un sens, il ne pouvait pas lui donner tort. Cependant ça concernait surtout la haute bourgeoisie de Central plus qu'autre chose. Un monde qu'il connaissait partiellement, car sa famille y avait une part de gâteau. La différence sans doute, c'est que son père n'avait jamais apprécié en faire totalement partie. Le frozen finit par croiser les bras sur son torse, avant de parler d'une voix monocorde.

➽ Je suis peut être né avec une cuillère en argent dans la bouche, mais ne me compare pas à la haute société de cette ville.  J'ai crapahuté sur ses toits tout mon enfance, je me suis battu, j'ai joué et je me suis disputé avec les enfants des bas quartiers. Tu me parles de réseau... Mais, tu entends ces gosses qui jouent ? Ils sont là pour nous avertir si jamais un ennui se profil.


Toute son attitude démontrait qu'il abandonnait peu à peu sa méfiance. Il faut dire que le comportement de l'Ishbal y était pour beaucoup. Savoir qu'il l'avait épié  de manière indirecte, certes, pour veiller sur lui, lui intimait de baisser sa garde, du moins au minimum. Le froid un peu mordant de ce mois de janvier, vint à tirailler un peu sa jeune cicatrice et il y passa un doigt, brièvement. Beaucoup de gens cherchaient à le préserver de ce monde, et il commençait à en avoir marre d'être couvé. Bien évidemment,  notre Lieutenant-Colonel savait qu'ils ne doutaient pas de ses capacités et qu'il agirait de la même façon envers eux, mais lui ? Hunter.. C'était quoi sa véritable raison à ça ?

➽ Pourquoi me protèges tu comme ça ? On se connaît à peine et tu as bien failli me trancher la tête.


Le ton n'avait pas bougé d'un iota, cependant son regard  gris acier se montrait plus pénétrant envers Hunter qui parlait de son ancien Colonel. Sa terreur... C'était bel et bien son nom pour le Frozen qui se murait à nouveau dans le silence. Sa tête s'abaissait un peu, camouflant alors son expression envers l'Ishbal qui lui révélait qu'il savait en parti ce qui s'était joué ce soir là, dans sa chambre d’hôpital. Se pisser dessus ? Non, mais notre Griffin n'en avait pas mené bien large. Il s'était tellement sentit impuissant, sachant pertinemment qu'il ne pouvait pas lever la main sur sa personne. Après son départ, Corwin n'avait même plus eut la force de rester debout et s'était retrouver assit  sur le sol, avec des images dans le crâne, toutes plus horribles les unes que les autres. Sa gorge se fit un peu sèche et pourtant, c'est avec résolution qu'il ravala tout ceci au fond de lui, avant de relever un visage impassible. Sa voix s'éleva lentement, brisant le silence qui venait de retomber :

➽ C'est Corwin, pas "Petite Buse"... Tu connais mes motivations. Mais sache une chose, j'ai des comptes  très personnels à rendre avec ce type. Je n'y renoncerai pas.


Un petit geste de confiance pour cette donnée? Possible, cela dit il poursuivit, désirant répondre au moins à la curiosité du jeune Ishbal:

➽ Je n'étais pas dans son unité à ce moment là, j'étais sous les ordres d'un Alchimiste d'Etat, en guise de sentinelle. Mais quelque chose me dit que tu n'y es pas pour rien.


S'il lisait bien entre les lignes, et s'il comprenait sa motivation. Si c'était le cas, notre alchimiste le comprenait plus encore...      


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Jeu 17 Fév - 21:19
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Bien que je joue les détendus, tous mes muscles étaient tendus prêt à se déclencher au moindre besoin. J’avais tellement l’habitude d’être ainsi que je n’y faisais plus attention. Mes provocations et ma manière de parler était aussi une façon de me cacher et de me protéger. Mais certaines choses ne changeraient jamais. Ma colère et ma haine des Amestriens n’étaient pas prêtes à diminuer, mais, elles se faisaient moins visibles surtout.

L’oiseau de proie m’expliqua quel avait été sa vie d’enfant, pour m’expliquer quelque chose. Je finis par hocher la tête avec une moue approbatrice. Pas mal, pas mal du tout. Il avait raison, des gamins jouant dans la rue faisaient d’excellentes sentinelles. De toute au moindre souci, je m’envole tel un papillon. Je soupirai avant de dire.
"Preuve que certaines choses sont invisibles à ceux qui n’y prêtent pas attention."
Les indigents et les enfants n’étaient qu’une partie de ceux que personne ne regardaient vraiment.

La suite était au sujet d’un certain Général que nous n’aimions pas tous deux. Nous n’étions pas stupides, aucun de nous, à vouloir tuer cet homme sans préparation. L’alchimiste, parce qu’il était lui-même un militaire et moi, parce que je ne pourrais jamais l’approcher en l’état.

Corwin posa une question en rapport avec le fait que je le fasse surveiller. Je ris de bon cœur avant de répondre.
"Je ne te protège pas. Tu le fais très bien tout seul, même si tu as des tendances légèrement suicidaires à mon avis. Je n’ai pas envie que l’un des rares militaires nobles de cette armée pourrie meure prématurément, parce que l’un des miens aurait la même envie que moi, à savoir dézinguer les enfoirés présents à Ishbal, mais qui seraient moins regardants que moi."
En gros, un mec comme moi, avant ma rencontre avec lui. Je ne lui dirais pas que je considérais ça comme une dette à payer.

Le froid se faisait encore sentir et ma cicatrice me fit légèrement souffrir. Le jeune homme sembla ne pas apprécier qu’on le nomme par son surnom. Il me donna son prénom. J’appréciais ce son dans ma tête quelques secondes tout en l’écoutant parler. Je souris en ajoutant.
"Quelque part, dans cette nébuleuse d’objectifs, nous avons le même alors."
Je parlais des raisons qui ont fait qu’il avait perdu un de ces bras. Je ne le savais pour le second, mais pour le premier, j’étais parfaitement au courant. Je souris de toutes mes dents, comme fier de cet acte.
"J’aidais les miens à fuir le théâtre de la guerre et du massacre perpétré par les Alchimistes d’État quand son unité nous a attaqué. J’y ai laissé un bras, je n’avais pas réellement l’habitude d’utiliser une arme. Mais j’ai réussi à lui trancher l’un des siens."
Je caressai mon automail avant de reprendre.
"C’est ce que me vaut ce magnifique appareil en lieu et place de mon bras de chair."
J’espérais qu’ainsi, il comprendrait pourquoi une telle haine envers cet homme.
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Dim 20 Mar - 17:29
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Corwin Griffin
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Un petit son moqueur quitta les lèvres de Corwin quand Hunter lui révéla le pourquoi de cette petite attention à son égard. Abaissant sa main qui avait reconnu quelques secondes cette cicatrice qui tiraillait un peu, il reconnu que son interlocuteur avait eu le même réflexe envers lui-même. Cependant il n'ajouta aucun mot, tandis que  le chasseur poursuivait  ses paroles, reconnaissant une forme de similitude entre eux, en ce qui concernait le Général Hawat. Le Frozen ne put s'empêcher d'abaisser un peu son regard sur ses mains qui reposaient à nouveau sur ses cuisses, tandis qu'il se tenait en tailleur. C'est silencieusement que son esprit enregistrait la confidence de cet Ishbal. Il avait donc vu juste, Hunter l'avait affronté et chacun devait la blessure de l'autre. Preuve une fois de plus  que la volonté peut souvent avoir le dessus sur l'entraînement d'un militaire chevronné. Relevant ses pupilles anthracite, Corwin ne put s'empêcher de l'admirer pour avoir fait face. S'efforçant à se rappeler cette époque, sept ans plus tôt à présent, notre Lieutenant-Colonel avait été rappelé  alors que le soleil déclinait lentement. La ville était définitivement tombée, mais bons nombres d'Ishbals avaient pu fuir, malgré ce convoi intercepté. C'est sans doute dans celui ci que se trouvait Hunter. Pour finir, sa voix rompit son mutisme, sous une tonalité monocorde et coutumière :

➽ Passer de prêtre à combattant ce n'est pas un parcourt des plus banales et cela a dû te demander beaucoup de cran pour lui faire face.


A ses yeux, le Général Daneel lui apparaissait comme quasiment invincible. Le Frozen avait conscience que c'était son passif envers lui qui jouait sur cette vision et il détestait cela. Bien-sûr il n'était plus cet adolescent de dix-sept ans qui par conviction avait rejoint cet enfer. Un univers fait de sang et de poussière, qui l'avait forcé à grandir bien trop vite, comme d'autres jeunes. Beaucoup d'entre eux malgré cette victoire écrasante sur les Ishbal, n'avaient pas soufflé leur bougie suivante.  Du haut de ses vingt quatre an tout juste obtenu, il aurait pensé être plus capable de lui tenir tête. C'est plus ou moins se qu'il était parvenu à faire. Cependant, Hawat restait encore et toujours supérieur à lui, que ce soit par le grade ou bien par cette emprise sur lui. C'était froid et implacable. Malgré lui, Corwin serra sa main droite tel un poing et son regard se fit polaire. C'est par le biais d'une respiration discrète et profonde que le jeune homme s'ordonna de se reprendre, reprenant un aspect plus détaché face au chasseur. Ce dernier venait de confier le pourquoi de cette haine qui nourrissait son cœur. Il avait en effet canaliser cette envie de vengeance sur un être précis.

➽ Je lui dois mes terreurs durant mon sommeil et je compte bien les lui rendre. Si je ne puis le vaincre, je ne pourrais jamais prétendre laver cette armée de ceux qui ne devraient pas y être. Mais je le ferais, comme j'ai pu participé à la disparition de l'Alchimiste Écarlate. Je suppose que sa mort doit te réjouir au vu de ses méfaits.


Son ton n'avait pas changé, restant parfaitement atone, tandis que ses pupilles ne quittait pas cet homme un seul instant. Les cris des enfants lui parvenaient toujours. Cela jouait sans ce soucier du sérieux de la discussion qui se déroulait sur ce toit. Corwin lui offrait cette information, mais il se doutait qu'il avait sûrement dû l'entendre à la radio, sans parler du journal qui en avait fait sa couverture principale. Dans tout les cas, le Lieutenant-Colonel avait à sa façon, donné le pourquoi il avait des comptes à rendre de son côté. A vrai dire, il n'en avait jamais parlé, pas même à celui qui l'avait formé dans les enfers, son mentor, le Lieutenant-Colonel Halleck.    

➽ Suicidaire as tu dit... ? Sur ce toit, ce n'était pas cela qui m'imposait de rester immobile pendant ta charge. Je voulais simplement te comprendre. Parfois, il faut affronter la tempête sans résister et suivre son cheminement afin de la discerner.



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Mar 22 Mar - 14:41
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Le général se tenait face à ces deux hommes, il gardait son calme, de toute façon il n’avait aucune raison de craindre pour sa sécurité son unité était présente pour le couvrir. Peu importe qui sont ces deux gus, aucun d’eux n’avait envie de se faire trouer le corps. Patiemment il observait les deux individus lever les mains, en signe de reddition il les fixait sans bouger, pour l’instant il n’avait rien à dire, ils exécutaient les ordres.  Alors qu’il allait leur indiquer qu’ils étaient en état d’arrestation celui aux cheveux cendrés avec une épée dans le dos prenait la parole.

James restait stoïque face aux annonces. Un informateur de l’armée ? Bien. Rien ne lui prouvait le contraire, mais rien ne prouvait que c’était vrai. Il prenait alors la parole sur un ton calme et posé, il reprenait en posant son regard sur le type à l’épée.

“Tout d’abord quand on est polis, on se présente. Ensuite, indic ou pas, les armes sont interdites pour les civils dans cette ville. Donc je serais vous je changerais de ton, nous ne sommes pas amis.”

Puis son regard de posait sur l’autre gus, ce dernier enlevait sa capuche, il se présentait comme le Lieutenant-colonel Griffin. Ce nom lui disait quelque chose, il faisait partie de l’équipe qui a repoussé l’assaut sur le Qg la dernière fois. Un alchimiste d'État, au grade de lieutenant-colonel ? Ses faits d'armes en valaient la peine. Mais il reprenait sur un ton sec et calme.

“Enchanté Lieutenant-colonel Griffin. Je n’apprécie pas le ton employé, mais je devais me présenter à mon tour. James Murphy, Général de l’armée, chef de la police militaire.”

Il laissait volontairement un blanc de quelques secondes, un léger sourire sur le visage, puis il rangeait son revolver dans le holster qu’il portait sous son manteau, avant de faire signe à ses hommes de baisser leurs armes eux aussi.

“Bien vous pouvez baisser vos mains. Vous voyez j’entend bien ce que vous me racontez là. Seulement mon expérience m’a appris qu’on ne doit pas se fier aux apparences. J’aurais deux trois questions pour vous messieurs.

La première, qui êtes-vous ?”


Il pointait du doigts Hunter avant de reporter son attention sur Griffin.

“ Vous savez je pourrais vous embarquez tous les deux tout de suite si je le voulais. Mais avant d’en arriver à des solutions extrêmes, je préfère tenter la diplomatie.

Toute résistance serait vu comme une rébellion et vous savez ce qu’il pourrait vous arriver en suite. J’aimerais savoir sur quel sujet se portait votre discussion. Qui visiblement semblait secrète.”


De là où il était il faisait signe à ses hommes sur le toit de descendre, ils pouvaient retourner aux véhicules il allait gérer ces deux-là avec la petite équipe qui l'accompagnait.


Mar 5 Avr - 15:20
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La discussion était simple, clair et bien plus tranquille que lors de notre dernière rencontre. Le lieu avait changé, tout comme les deux protagonistes, mais les deux personnes sur ce toit étaient toujours ennemies, malgré cette espèce de trêve tacite. Les choses avaient avancés et je lui expliquai à présent quel était mon grand objectif et la raison qui me poussait à chasser cet homme en particulier. La remarque du jeune Alchimiste me fit sourire. Je haussai les épaules avant de dire avec calme.
"Pas plus que ça. Tous les prêtres d’Ishbala sont des Moines-combattants. On nous apprend l’art du combat de la Déesse pour affronter nos ennemis. Ce sont ces techniques précises qu’utilisent celui que vous nommez Scar. Ce qui fut le plus dur, ce fut de saisir une lame et de me battre avec. Je ne l’avais plus fait depuis longtemps lorsque j’ai affronté cet homme."
Depuis, je m’étais énormément rattrapé. C’était devenu l’une de mes armes favorites. Même si utiliser mon pistolet ne me dérangeait plus autant qu’avant, c’était une arme dont je me servais de moins en moins.

Corwin, puisque c’était son prénom, m’expliqua ce qu’il voulait faire avec le Général Hawat. Je hochai la tête en l’écoutant. Je souris avec bienveillance, je ne sais pas pourquoi, parler avec lui me faisait du bien quelque part. Il détestait un homme comme je le détestais. Pas pour les mêmes raisons certes, mais au moins je n’étais pas le seul à haïr un monstre. Corwin me parla de Kimblee et mon visage se fit de suite plus dur. Je répondis avec un peu plus d’inimitié que je ne le voulais.
"Sa mort venge bon nombre des miens, oui. Mais celui qui doit se réjouir le plus est le Tueur d’Alchimistes. Scar lui devait sa cicatrice et surtout la mort de sa famille. Cette pourriture est là où elle devrait se trouver depuis déjà bien longtemps : six pieds sous Terre."
La suite me fit sourire. Corwin qui se défendait d’être suicidaire face à moi. Je ne parlais pas seulement de ça. Mais de sa manière de se mettre dans des situations ubuesques, comme affronter le Général Brewster, ça aussi je l’avais lu dans le journal. Mais si son côté téméraire ne tenait qu’à l’attaque que j’avais mené contre lui soit.

J’allais enchainer quand la porte du toit s’ouvrit à la volée. Je me retournais pour voir la police militaire. Et merde. Je jetai un œil à Corwin et je le vis aussi surpris que moi. Je devais trouver un stratagème et vite. Bon, tentons le coup, on verra si le Frozen suivait. Je le levai les mains comme demander et je me mis à déblatérer.
"Hey. On peut plus donner ses infos, tranquille ? Vous savez ce que mes camarades d’Ishbal feront s’ils découvrent que je suis un indic ? Sérieusement ? Lieutenant-Colonel, vous m’aviez promis que personne ne le saurait."
Ouais, bon, fallait tenter le coup hein ? Si on m’interrogeait sur mon arme, fallait bien que je me défende pas vrai ?
by Didi Farl pour Never-Utopia
Mer 27 Avr - 15:51
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Simplement assit sur le sol, Corwin écoutait patiemment le chasseur qui lui révélait un peu des coutumes et des pratiques de son peuple en tant que moine. Une culture assez différente de la sienne à bien des égards et pourtant pas moins captivante. Ce qui l'amenait à penser que la guerre n'avait pas seulement  détruit des vies, mais aussi tout un mode de vie et de pensée...Une richesse qu'on ne pourrait pas remplacer. Abaissant un peu son visage, le jeune Frozen se contenta de garder cela à l'esprit si un jour il se démotivait d'une quelconque manière de son but. Quand ils en virent au sujet de Kimblee, l'atmosphère devint un peu plus froid sur ce toit de Central. Au dires de Hunter, il était clair qu'il ne le portait pas dans son cœur. Les traits de notre jeune Lieutenant-Colonel restèrent fidèles à eux même, hermétique, alors que son regard fixait ce visage bien plus expressif et dur. Plongeant une main dans sa poche de pantalon, il effleura du bout de ses doigts la surface de sa montre. Cette conversation était particulière, car elle appartenait à deux hommes qui n'avaient pas à traîné ensemble, mais aussi parce que ces deux là avaient été des adversaires, il n'y a pas si longtemps que ça. Corwin semblait loin de comprendre pourquoi Hunter lui offrait une caractéristique un peu suicidaire.. En vérité, il positivait secrètement de voir que les gens pouvaient changer si on savait les raisonner...Qu'il était possible de reconstruire quelque chose entre les Ishbals et Amestris.

Mais il y avait aussi un autre souci dont il devait impérativement trouver quelque chose à faire. Cette fichue chose qu'il cachait dans l'engrenage même de sa montre... Une chose dormante mais digne d'une bombe si elle tombait entre de biens mauvaises mains. Enfin pour ce faire, il faudrait déjà vaincre Corwin et ce dernier ne se laissera pas aussi aisément faire. De plus, ce qu'il gardait là, notre garçon n'en avait parler à personne. C'est alors que Hunter désirait dire quelque chose qui resta étrangement en suspend entre eux.. Un bruit sec se manifesta  derrière lui, comme si on venait de pousser vivement la porte à coup de pied. Rapidement, le Frozen se retourna pour voir un haut gradé de la police militaire les tenir en joug, tout en leur réclamant de ne pas bouger de leur position.

Bonne mère ! Il ne manquait plus que ça ! Les gosses n'avaient pourtant donné aucun signal..Est-ce qu'il avait été trahit ?.. qu'importe. D'un coup d'oeil expert, il nota aussi les soldat sur les autres toits. Il n'y avait aucun moyen de se barrer, que ce soit pour lui, comme pour Hunter. De plus, la fuite serait un acte condamnable pour lui. Restant calme et attentif, Corwin leva donc les mains tout en abaissant sa capuche afin de révéler son visage à tout le monde, histoire de paraître le plus coopératif possible. S'il voulait faire en sorte que l'Ishbal s'en sorte, il allait devoir être souple. Ses pupilles anthracites se portèrent sur Hunter qui ne perdit pas son assurance. C'était une bonne chose et l'alchimiste devait lui reconnaître qu'il en avait une paire dans le pantalon. Ce dernier finit par prendre la parole en se faisant passé pour son indic. Très bonne idée et parfaitement plausible. Voilant quelques secondes son regard, le Frozen finit par répliquer sur un ton monocorde, témoignant du calme qui l'habitait présentement. Comme le ferait n'importe quelle personne qui n'avait rien à se reprocher.  


➽ Je l'avais promis en effet.


Gardant les mains en l'air, il décida de se relever le plus doucement possible, histoire de se tourner vers l'officier qui les détenait. Corwin ne saurait dire son grade, car il était en civil, mais vu son maintient, il avait sûrement de la bouteille dans le métier. Autant ne pas trop lui raconter de mensonges à celui-là.

➽ Est-ce que ce serait possible de baisser toutes ces armes ? Je ne vois aucune menace, mise à part que vous allez me faire foirer sa couverture. Vous savez combien de temps il faut pour retrouver un bon indic et gagner sa confiance?


Jouer l'officier peut content, Corwin savait aussi le faire, suivant le jeu de Hunter pour le coup. Sachant que taire son nom serait bien inutile, il opta pour le révéler sur un ton tout aussi atone :

➽ Je suis le Lieutenant-Colonel Griffin, à qui ai-je affaire ?




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Jeu 28 Avr - 16:49
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Le général se tenait face à ces deux hommes, il gardait son calme, de toute façon il n’avait aucune raison de craindre pour sa sécurité son unité était présente pour le couvrir. Peu importe qui sont ces deux gus, aucun d’eux n’avait envie de se faire trouer le corps. Patiemment il observait les deux individus lever les mains, en signe de reddition il les fixait sans bouger, pour l’instant il n’avait rien à dire, ils exécutaient les ordres. Alors qu’il allait leur indiquer qu’ils étaient en état d’arrestation celui aux cheveux cendrés avec une épée dans le dos prenait la parole.

James restait stoïque face aux annonces. Un informateur de l’armée ? Bien. Rien ne lui prouvait le contraire, mais rien ne prouvait que c’était vrai. Il prenait alors la parole sur un ton calme et posé, il reprenait en posant son regard sur le type à l’épée.

“Tout d’abord quand on est polis, on se présente. Ensuite, indic ou pas, les armes sont interdites pour les civils dans cette ville. Donc je serais vous je changerais de ton, nous ne sommes pas amis.”

Puis son regard de posait sur l’autre gus, ce dernier enlevait sa capuche, il se présentait comme le Lieutenant-colonel Griffin. Ce nom lui disait quelque chose, il faisait partie de l’équipe qui a repoussé l’assaut sur le Qg la dernière fois. Un alchimiste d'État, au grade de lieutenant-colonel ? Ses faits d'armes en valaient la peine. Mais il reprenait sur un ton sec et calme.

“Enchanté Lieutenant-colonel Griffin. Je n’apprécie pas le ton employé, mais je devais me présenter à mon tour. James Murphy, Général de l’armée, chef de la police militaire.”

Il laissait volontairement un blanc de quelques secondes, un léger sourire sur le visage, puis il rangeait son revolver dans le holster qu’il portait sous son manteau, avant de faire signe à ses hommes de baisser leurs armes eux aussi.

“Bien vous pouvez baisser vos mains. Vous voyez j’entend bien ce que vous me racontez là. Seulement mon expérience m’a appris qu’on ne doit pas se fier aux apparences. J’aurais deux trois questions pour vous messieurs.

La première, qui êtes-vous ?”


Il pointait du doigts Hunter avant de reporter son attention sur Griffin.

“ Vous savez je pourrais vous embarquez tous les deux tout de suite si je le voulais. Mais avant d’en arriver à des solutions extrêmes, je préfère tenter la diplomatie.

Toute résistance serait vu comme une rébellion et vous savez ce qu’il pourrait vous arriver en suite. J’aimerais savoir sur quel sujet se portait votre discussion. Qui visiblement semblait secrète.”


De là où il était il faisait signe à ses hommes sur le toit de descendre, ils pouvaient retourner aux véhicules il allait gérer ces deux-là avec la petite équipe qui l'accompagnait.



Jeu 28 Avr - 17:18
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Je n’étais pas très fan des importuns comme ce policier qui venait, sans la moindre gêne, déranger une conversation privée. Mais bon, maintenant que je l’avais face à moi, je ne pouvais plus tenter de m’enfuir. Je ne pouvais mettre la jeune buse dans les ennuis, je devais trouver un moyen de nous sortir de là sans que l’un de nous soit pénalisé. Après tout, j’étais le criminel réellement… enfin pour ce gouvernement d’assassins. J’avais donc eu cette idée d’indic. L’avantage, c’était que ça paraissait crédible. Le lieutenant-Colonel était un militaire respecté et lui fournir des informations étaient une chose faisable. Surtout, si j’étais un partisan de l’armée. Bon, ce dernier point n’était pas nécessairement vrai.

Décidant donc de coopérer, j’écoutais Corwin, puis le Chef de la Police Militaire, rien de moins que lui, dans d’autres circonstances, je pourrais me sentir flatté. Mais là, cela m’agaçait encore plus. Je baissais les mains quand il me le disait puis je finis par coopérer. Depuis des années, je n’avais pas utilisé ce nom. En tant que fidèles de la Déesse Ishbala, nous prenons le nom que la Déesse nous accorde. De fait depuis de nombreuses années, mon nom était devenu Hunter. D’un ton un peu plus calme cette fois, je donnais mon nom de naissance.
"Je me nomme Viktorian."
Par contre parler de notre discussion me foutait la haine. Mais bon, allons-y au culot, encore.
"Comme vous le savez, je suis Ishbal et j’ai proposé de trouver des possibles infos sur les criminels recherchés tel que Scar et Hunter. Je ne souhaite pas que mes compatriotes apprennent que je vends ces deux hommes, car parmi de nombreux Ishbals ce sont des héros qui font payer ce que vous nous avez faits subir."
Un peu de haine. Oui, normal, j’étais Ishbal, me montrer trop docile pourrait avoir l’air suspect.
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Mer 11 Mai - 15:18
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Ce tenant debout, Corwin abaissa lentement ses bras comme le leur autorisait cet homme, qui s'avérait être un Général. Ce dernier n'aimait pas tellement le ton qu'il employait, pourtant il n'avait fait qu'énoncé des faits de sa voix habituelle. C'est à dire monocorde. Gardant les mains le long du corps, le Frozen se retint de plonger ces dernières dans les poches de son pantalon, conscient que ça pourrait attirer des regard soupçonneux. Ses paupières se plissèrent légèrement pour mieux contempler le nouveau protagoniste de la scène. Le soleil faisant contre jour, n'aidait pas véritablement le jeune homme. Il gardait sagement le silence, notant toutefois que la situation n'avait rien de si critique que cela aurait pu être. D'un rapide coup d’œil, il observa les soldats se retirer des toits, ne laissant qu'une petite unité et ce Général. Sans doute disait il vrai quand il racontait qu'il prenait en compte leur version, mais qu'il était en droit de ne pas se fier aux apparences. Sur ce point, Corwin était bien d'accord. Seul un imbécile se contenterait de ça et à en juger par cet homme, il n'avait rien de cela. Inspirant lentement et profondément l'air frai de ce mois de Janvier, le Frozen invita ses muscles à se détendre. Tout allait ce jouer verbalement et si tout allait bien, Hunter pourrait quitter ce toit sans encombre. Jusque là, tout deux jouaient le jeu pour ne pas mettre l'un ou l'autre dans la sauce. Cela devait continuer ainsi.

Le Général Murphy tourna son attention sur l'Ishbal, venant à lui demandé qui il était et il ne fallut pas longtemps pour que l'homme dévoile alors son identité. Viktorian... Fronçant légèrement des sourcils, notre Lieutenant-Colonel se disait que ça pouvait être aussi vrai qu'un nom inventé. Dans tout les cas, jamais il ne s'avisera de l'appeler ainsi en retour, ce serait manquer de respect. C'est du moins ce qu'il pressentait à ce sujet. Corwin abaissa un peu son menton en signe d'approbation, face à la répartie du Général qui leur intimait de n'offrir aucune résistance. Ce genre de chose serait stupide et accentuait la suspicion sur les deux hommes. Étrangement, cela rappela la réaction qu'avait eu Roy quand il lui avait parlé de cette possible rencontre, quand il était encore à l’hôpital. Alors qu'il allait prendre la parole pour satisfaire la question son interlocuteur, il fut surpris par Hunter qui délivra un contexte plus que plausible. Refermant sa bouche, Corwin voilà à demi son regard comme acceptant cela. Ce discours rejoignait parfaitement ce qu'il s'était imaginer.  Après tout, le Frozen était l'officier qui avait affronté Hunter et les rapports de l'Est pouvaient le confirmer, si jamais ce flic voulait s'y pencher.


➽ C'est exacte. Je suis à la recherche de ce fameux Hunter qui m'a échappé durant notre première confrontation, dans l'Est du pays. Cet homme est assez discret en son genre et mon enquête piétinait sur le sujet. De fil en aiguille je suis parvenu à rencontrer cet homme qui a bien voulu être mon contact. Nous avions convenu que les toits des bas quartiers seraient idéals. Mais nous nous trompions visiblement.


La voix de Corwin semblait parfaitement atone, tandis qu'il se déplaçait légèrement devant Hunter, comme pour faire comprendre qu'il se portait garant de cet homme, le protégeant. Ce qu'il venait de dire  était à moitié vrai. Si Hunter avait continué sur la voie qui l'avait amené à affronter Corwin. Ce dernier lui aurait mis la main dessus pour le stopper. Comme il le lui avait dit ce jour là. Il comprenait son combat, mais il ne pouvait pas le cautionner.

➽ Je vous présente mes excuses mon Général pour vous avoir fait faire tout ce déplacement pour rien. La prochaine fois je serais plus prudent.


Le frozen n'offrait rien de moins qu'un aspect droit et attentif, sans refléter la moindre anxiété ou bien une tension quelconque. Son regard ne fuyait pas ce visage bien plus âgé que le sien. Un homme qui en avait assez vu pour déceler les menteurs les plus grotesques.  


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Ven 13 Mai - 11:39
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