Non loin d'une ville assiégée, des civiles tentaient le tout pour le tout pour se sauver. Un convoi fait de charrettes et de chevaux, comprenant trois camions dérobés et dans un triste état, mais fonctionnels, s'étant à l'horizon. Les personnes les plus capables semblaient veiller à la sécurité de cette avancée. Certains n'avaient que des sabres, quand d'autres prenaient soin de leur fusils. Entouré de divers roches plus ou moins hautes, le convoi paraissait difficile à distinguer, mais la poussière qui se soulevait à son passage trahissait sa présence. L'espoir de rejoindre le campement de la Résistance était vibrant en chacun des échappés qui refusaient de regarder ce qu'ils avaient abandonné derrière eux. Hunter était parmi eux dans l'un des camions et avec lui se trouvait un jeune Ishbal du nom de Rafi. Un homme de grande taille au visage et au torse lacéré par les coups des soldats. Le regard dur et perçant. Deux pistolets paraissaient fixer à ses flancs.
La vitesse du convoi n'était pas si simple à maintenir, mais les Ishbals n'avaient guère le choix, car il était évident qu'ils se feraient poursuivre par l'armée amestrienne. Tandis qu'ils s'engageaient un peu plus dans les rochers, un silence plutôt inhabituel s'installait progressivement. Aucun oiseau de proie ne semblait se manifesté dans les cieux, pas même le bruit d'un insecte. L'air paraissait lourd, alors que la chaleur de la journée commençait à s'installer. Un homme calfeutré dans les hauteurs semble surveiller cette chenille humaine qui s'étend sur plusieurs mètre...Le Colonel Hawat avait pour ordre de stopper cette fuite.. D'un mouvement de bras, il ordonna à l'un de ses hommes de faire sauter les explosifs. Bientôt la roche s’effondra vers l'avant du convoi, bloquant son avancé. Les cris se firent entendre, alors que le Colonel Hawat arrivait enfin par l'arrière avec ses hommes.. parmi eux se trouvait aussi un certain Lieutenant Hunt.
[HRP] - Vous devez poster au minimum une fois par semaine - Le minimum demandé est de 200 mots avec un maximum de 450. - Si votre tour venait à être passer, la première fois, vous seriez blessé au choix du PNJ, la seconde vous serez exclu du RP, mettant votre partenaire en danger. - Le premier tour de passage est libre (le PNJ choisira l’ordre de passage entre chaque tour). Ce sujet concerne : @Daneel Hawat@Hunter et @Alfie Hunt - Amusez-vous.
Le convoi arrivait enfin au point de rendez vous sans le savoir. Les explosifs avaient été placé à temps pour être enclenchés au moment ou les premiers camions passaient la ligne des rochers. Le Colonel avait choisi judicieusement l'endroit pour rompre toute fuite en avant. Pendant que les rocher bouchait toute avancée, laissant une gigantesque poussière se répandre sur toute la surface du convoi, celui que l'on surnommait le Pilier car il ne rompait jamais face aux adversaires et aux choix à faire, descendit de sa planque en signalant à ses hommes d'en faire autant. A l'époque, le Colonel Hawat n'avait pas d'auto-mail, mais bien deux bras de chair et de sang. Un côté humain qu'il n'avait plus tellement à l'intérieur, surtout depuis la mort de son épouse au milieu de la guerre. Il était reconnu pour être inflexible et surtout, il n'autorisait aucune erreur dans ses rangs et ça valait aussi pour lui. C'est sans doute pour ça aussi que peu venait à se frotter à sa personne, pas même les plus gradés.
Daneel tenait dans ses mains deux armes à feux. Lui et ses hommes coupaient court à tout repli pour cette population en fuite. D'un ordre clair qui résonna, malgré l'explosion ambiante, il intima le tire.
➽ Feu à volonté !
Il tira sur le premier homme qui tenait un fusil pointé sur lui tout en s'avançant. Il jeta même son manteau beige qui le gênait sur un autre Ishbal, histoire de lui gâcher la vue, avant de l'achever de deux balles...La confusion se lisait sur les visages. Parfait, ce plan marchait à merveille, tandis qu'il avait laisser un de ses meilleurs éléments au Général brewster, sous les conseils du Lieutenant Halleck. La fumée était tout de même un handicape déplaisant pour ses hommes comme pour ces Ishbals. Ces fuyards qui ne venaient même pas l'affronter dignement. Dans le regard du futur Général Hawat, il n'y avait aucune pitié pour le coup.
«Ne te trouve jamais en compagnie de quelqu'un aux côtés de qui tu ne voudrais pas mourir.»
Ven 3 Déc - 15:09
∎ Messages : 69
∎ Date d'inscription : 20/11/2021
∎ Localisation : En permanence avec mon petit groupe
∎ Fonction : Mercenaire
Nathaniel Wynston
“Mission : Les monstres que nous sommes.” →Journée chargée en perspective. D’abord l’installation des explosifs. Ensuite l’attente qui n’en fini plus. Mais les ordres sont les ordres. J’espère simplement qu’il n’y aura pas trop de pertes. Ces civils sont peut-être dangereux, mais je n’en suis pas au point où je souhaite la mort à nos ennemis. Tant que nous arrivons à les arrêtés, cela fera mon affaire. Ils doivent bien sûr répondre de leurs actes mais, même si nous sommes en guerre, je n’ai pas spécialement envie de tuer quelqu’un à moins que cela ne soit nécessaire. On m’a appris à vouloir protéger les gens et c’est ce que je compte faire. S’ils peuvent rendre les armes, ce sera une excellente victoire.
Accroupi derrière les rochers, j’attends donc patiemment que le convoi s’approche. Bien que je sois habitué maintenant, la tension n’en est pas moindre. J’essaie de me dégourdir les muscles comme je le peux, sans toutefois montrer la moindre faiblesse devant les autres. Il y a quand même des hommes sous gradés et je dois donner un exemple. Bien que le colonel Hawat soit présent, je suis tout de même lieutenant. J’ai une certaine réputation à tenir au sein du régiment.
Ce n’est qu’après ce qui semble une éternité que je peux apercevoir le convoi qui s’approche du point d’explosion. Je me redresse donc fièrement et fait signe aux hommes près de moi de se tenir prêt à charger. Les ordres du colonel Hawat tombent et l’assaut commence. Mon fusil bien positionné entre les mains, j’avance tranquillement en tirant sur nos ennemis. Je vise surtout les jambes ou les bras pour les immobilisés. Et j’essaierai surement de les assommés s’ils s’approchent trop de moi ou de nos hommes.
code by solosands
Lun 6 Déc - 15:49
Invité
Invité
Les monstres que nous sommes
Fuir Ishbal était un véritable échec pour moi. Je ne comprenais pas que certains veuille fuir, notamment des combattants, mais visiblement le commandement de ce pays dirigé par un monstre avait choisi de nous détruire. Dans le camion qui nous menait vers de nouveaux horizons, je serrai mon poing droit. J’étais un moine de la déesse Ishbala. De fait, le Grand prêtre de notre Déesse m’avait ordonné de prendre la route, pour protéger mes compatriotes.
J’étais en train de ruminer quand on s’arrêta brusquement. Le convoi était devant un obstacle imprévu. Le bruit sourd qui avait eu lieu quelques secondes avant était clairement à l’origine de cet obstacle. J’entendis les hommes ordonner de se défendre. J’avais aussi entendu un cri. Je sortis du camion aux premiers coups de feu. Une attaque…. Ils ne laisseront donc personne fuir Ishbal ? Ils avaient gagné et la plupart des gens de ce convoi était pourtant des civils qui ne voulaient pas affronter l’armée. Je me dirigeai rapidement vers la zone des affrontements. En voyant les miens tomber au fur et à mesure, je finis par ressentir une colère, que je ne devrais pas ressentir. Je pris une arme tombée au sol. Et je me mis à ouvrir le feu sur les soldats ennemis. Mes tirs étaient justes mais je ratai trop mes cibles.
Je finis par remarquer un homme extrêmement dangereux. Je le mis en joue et je me mis à lui tirer dessus.
Dans tout cette intensité de violence et de chaos, Rafi quitta lui aussi le camion avec un regard qui en disait long sur ses intentions. On ne leur épargnait même pas cette simple idée de fuir tout ceci pour recouvrer un semblant d'existence. Venant à attraper ses pistolet à ses flancs, il se mit à tirer de manière précise sur les assaillants... Non loin de lui, il pouvait voir Hunter dont il ne connaissait rien ni même le nom qui venait à se défendre... Plutôt pas mal. Mais attention, un soldat tenta de le prendre à revers tandis qu'il semblait se concentrer sur un homme plus loin. Prestement, Rafi tira et le soldat s'effondra.
- Tu ferais bien de faire gaffe...Tu vas droit vers un trop gros morceau si tu veux mon avis.
Des mots simples et sans jugement.. Après quoi il fila plus loin, ne désirant pas priver son confrère de son combat à venir. Pour sa part, il se contenta de porter secoure à ceux qui pouvaient l'être, jusqu'à entrevoir un officier qui venait d'assommer l'un de ses adversaires. Une seconde, depuis quand ces chiens agissaient de cette façon ? A moins que ce ne soit pour faire des prisonniers et les torturer à la suite ? Son regard se fit nettement plus dur. Il était hors de question qu'il ne se batte pas jusqu'au bout pour empêcher une telle chose se produire. Rafi avait déjà tellement perdu. Ce type allait devoir se battre sérieusement contre lui. Il se rapprocha de quelques pas, balayant d'un coup de crosse un soldat trop encombrant sur son passage. Puis, il tendit ses deux armes pour tirer droit au niveau du cœur d'Alfi. Un bon amestrien était un amestrien mort pas vrai ?
[HRP] - Vous devez poster au minimum une fois par semaine - Le minimum demandé est de 200 mots avec un maximum de 450. - Si votre tour venait à être passer, la première fois, vous seriez blessé au choix du PNJ, la seconde vous serez exclu du RP, mettant votre partenaire en danger. - Ordre de passage :@Daneel Hawat@Alfie Hunt et @Hunter - Amusez-vous.
Appuyé par le Lieutenant Hunt, Daneel avançait dans ce flux d'hommes et de femmes armées qui tentaient tout simplement de défendre les leurs. Une fois de plus le Colonel Hawat tira de sa main gauche, avant de se saisir de son long couteau de la droite. Il le fit tournoyer avec aisance avant de le reprendre par la garde et l'envoyer droit sur un Ishbal qui fonçait de toute sa rage sur lui.. La lame venant se planter droit dans son cœur. Son regard s'éteignant soudainement, après un bref effet de surprise. Une mort quasi instantanée. C'est tout ce que pouvait offrir cet homme. S'approchant du corps, il reprit sa lame, avant de sentir une attention toute particulière à son égard lui mordre la nuque.
Par réflexe, il attrapa le corps inerte et s'en servit comme d'un bouclier avant de voir qui venait de le prendre pour cible. Un jeunot aux cheveux blanc.. Plutôt bien battit. Un inconscient ou bien un mec de conviction lui aussi? qu'importe, Daneel n'était pas ici pour faire la moindre causette. Il pointa son arme vers lui et tira deux balles dans sa direction avant de quitter son « bouclier » afin de rompre la distance. Il n'était pas question qu'il gâche autant de balles pour rien. Se ruant sur le type, il tenta de le trancher au niveau du flanc à l'aide de sa lame toujours couverte du sang de la précédente victime.
➽ Voyons voir ce que tu as dans le ventre , Ishbal..
Du coin de l'oeil, il pouvait voir son Lieutenant se faire prendre à parti par un autre type qui en voulait... Comme quoi cette journée offrait bien des surprises. Dans tout les cas, c'était un moment idéal pour voir ce que valait ce fameux Hunt. La pause cigarette se serait après tout ce bazar, tout en espérant que le Général Brewster fasse bien son boulot de son côté.
«Ne te trouve jamais en compagnie de quelqu'un aux côtés de qui tu ne voudrais pas mourir.»
Dim 12 Déc - 11:42
∎ Messages : 69
∎ Date d'inscription : 20/11/2021
∎ Localisation : En permanence avec mon petit groupe
∎ Fonction : Mercenaire
Nathaniel Wynston
“Mission : Les monstres que nous sommes.” →Alors que je suis en train de me battre contre certains des Ishbals qui essaie de s’enfuir, je remarque du coin de l’œil mes camarades en faire de même et le colonnel Hawat aussi. Tout le monde à l’air de s’en sortir pour l’instant, mais la bataille ne fait que commencer. Je me reconcentre donc sur les hommes qui s’approchent de moi et j’essaie surtout des les assommer au lieu de leur tirer dessus, ce qui n’est pas une tâche facile. En vrai, je préférerais largement qu’il n’essaie pas de s’échapper et qu’ils rendent les armes au lieu de faire un tel massacre. Ce n’est absolument pas ce dont j’ai envie. Je déteste tuer simplement par plaisir. Et je ne suis pas encore sûr que ces hommes méritent véritablement la mort. Je me questionne beaucoup sur les ordres, mais je les exécute tout de même. En espérant ne pas regretter plus tard. Et alors que j’arrive à assommer un nouveau mec, je peux apercevoir du coin de l’œil quelqu’un qui pointe son arme sur moi et je me précipite par terre pour ne pas me prendre le projectile. J’avoue que j’ai vraiment eu chaud sur le coup, mais cela ne m’arrêtera pas.
« Déposez les armes, rendez-vous et plus rien ne vous sera fait. » Déclaré-je à l’homme qui venait de presque me tirer dessus tout en me relevant et en pointant à mon tour mon fusil sur lui. Je n’ai pas spécialement envie de tirer, mais s’il ne me laisse pas le choix, c’est ce que je ferais. Je croise énormément les doigts pour qu’il m’écoute et pouvoir arrêter tout ce génocide complètement inutile.
code by solosands
Ven 17 Déc - 14:25
Invité
Invité
Les monstres que nous sommes
Alors que j’attaquais cet homme, j’entendis distraitement mon compagnon de voyage me dire qu’il était un gros morceau. Je souris d’un coin et je dis amusé. "Ouais mais les autres reculeront s’il perd. C’est tout ce dont nous avons besoin." Je ne pensais clairement pas à ma santé, juste à la sécurité de ceux qui fuyaient la barbarie. Mes tirs furent interceptés par un bouclier humain, enfin, c’était le corps d’un de mes frères, pas un soldat. Dommage.
Mon adversaire, le chef de cette unité qui attaquait me fonça dessus. Je vis assez rapidement la lame qui venait vers moi et je me servis du fusil comme d’une arme de défense. Elle serait rapidement inutilisable, mais ça me donnerait du répit jusqu’à ce que je trouve une arme digne de ce nom. J’étais un prêtre de la Déesse et mon combat et celui de tous les Ishbals étaient aussi le Sien. Une fois le coup bloqué, j’attaquai avec mon bras droit. Paume ouverte, je visai le plexus de mon adversaire. Mon visage était fermé aucun sourire ne se dessinait sur mon visage. Juste de la colère.
J’en profitai aussi pour jeter le fusil. Ma main gauche fonçant pour saisir le bras droit de cet homme aux yeux clairs.
Rafi tenait toujours parfaitement ses armes dans ses mains qui ne tremblaient pas d'un iota. Il avait offert un sourire en coin envers Hunter qui lui disait que si cet homme tombait les autres ne demanderaient pas leur restes. C'est bien là, la différence entre eux et les Ishbals. Aucun Ishbal ne se rendrait, même si tout était perdu. Leur cause était juste, pas celle de ces raclures de soldats. Rafi avait appris à les déshumanisés, à les voir comme des monstres Que pouvaient ils être de plus en vérité ? Notre homme ne paraissait pas apte à supporter la moindre conversation ouverte à ce sujet, surtout pour lui soutenir le contraire. Alors qu'il venait de mettre en joug l'officier qui était aux côtés du Colonel au regard dur, Rafi nota une certaine naïveté dans les gestes de ce type. Un naif qui avait de bon réflexes cependant, en le voyant plonger ainsi pour esquiver ses tirs. Bon choix... Il serait mort sinon.
En entendant sa réflexion à son encontre, notre Ishbal en aurait ri, il fut un temps, mais la guerre et la perte des siens lui avait ôté cette faculté. Si bien qu'il n'en eut qu'un son un peu moqueur..
- Comment une personne aussi naïve à pu vivre aussi longtemps dans ce massacre ?.. A qui crois tu faire avaler une telle chose ?
Son regard roue fixait cet homme qui le pointait désormais avec son fusil, alors que lui même le tenait sagement en ligne de mire avec l'une de ses armes.. Il n'y avait rien que de la détermination et le désir ardant d'occire tout ceux qui se dresseraient entre lui et la liberté. Ce soldat avait le cœur tendre, et il allait en profité pour lui faire comprendre qu'il ne fallait pas le prendre avec des mots doux. Feintant sur la droite, il plongea sur le sol. Une fois là, il ajusta son tir pour viser au niveau des mains d'Alfi, comme pour le désarmer. Si l'idée fonctionnait, il réservera son second flingue pour venir l'achever...
[HRP]
Rafi: Tient en joug l'adversaire -Plonge au sol après une feinte.. et tire sur les mains qui tiennent le fusil.
- Vous devez poster au minimum une fois par semaine - Le minimum demandé est de 200 mots avec un maximum de 450. - Si votre tour venait à être passer, la première fois, vous seriez blessé au choix du PNJ, la seconde vous serez exclu du RP, mettant votre partenaire en danger. Exceptionnellement pour les fêtes de fin d'année, ce tour ira jusqu'au 3 janvier en terme de date butoir pour tout le monde. - Ordre de passage :@Daneel Hawat@Alfie Hunt et @Hunter - Amusez-vous.
Son attaque fut paré à l'aide du fusil que portait cet ishbal. Bon réflexe mais ce ne sera pas suffisant contre un soldat aussi bien entraîné que ne l'était le Colonel Hawat. Accentuant sa pression, il désirait qu'une chose, le faire lier, pour ensuite lui faire perdre l'équilibre et lui offrir une mort aussi rapide qu'efficace. Daneel était le genre d'homme à n'épargner personne, pas même lui, mais quand il agissait ce n'était jamais pour faire durer les choses... Sauf quand il s'agissait d'un interrogatoire. Car dans ce cas précis, il fallait savoir tenir la distance. On crachait toujours les informations quoi qu'on en dise.. Le tout c'était de savoir les obtenir le plus rapidement possible. Seul le temps était un ennemi dans ce type de situation. Son regard se plongea dans le rouge sang de ces iris qui ne cédaient pas.. Du cran, c'était satisfaisant et ça changeait des autres qui gisaient au sol.
Cependant, Daneel perçu le mouvement de son adversaire et par réflexe, il vint à esquiver cette attaque sur son plexus, en se déplaçant sur le côté. Hunter en profita pour rompre cette opposition et rejeta son fusil désormais inutilisable pour tenter de s'en prendre à son bras armée de son couteau. Le Colonel laissa tomber son pistolet pour accueillir à la place sa lame longue qui était dans sa dextre et vint porter un coup vif sur cette emprise.
➽ Ne jamais perdre de vue la lame de l'adversaire avorton !
Un conseil qu'il aurait pu garder sous silence, mais c'était sans doute le signe que Daneel avait enfin trouver un adversaire un peu plus valeureux.. Même si dans le fond il n'en avait que faire. Son devoir résidait à faire table rase, pas à faire la causette ou se battre forcement à la loyale.
«Ne te trouve jamais en compagnie de quelqu'un aux côtés de qui tu ne voudrais pas mourir.»
Mer 22 Déc - 16:02
∎ Messages : 69
∎ Date d'inscription : 20/11/2021
∎ Localisation : En permanence avec mon petit groupe
∎ Fonction : Mercenaire
Nathaniel Wynston
“Mission : Les monstres que nous sommes.” →Bien que j’essaie de faire en sorte que nos ennemis abandonnent leurs armes parce que je n’ai absolument envie de les tuer, rien n’y fait. On rejette sans cesse ma demande et on prend même cela comme une provocation. Ce qui me fait pousser un soupir au bout d’un moment. Surtout avec l’homme devant moi qui n’a vraiment pas envie de lâcher son fusil. Sérieusement… pourquoi est-ce qu’ils doivent tous être aussi têtu et ne se rendent pas. Il n’y aurait plus de massacre, mais ils ne veulent qu’en faire à leur tête. C’est tellement désespérant au bout du compte.
Attendant alors patiemment que l’homme veulent bien se rendre, je m’avance d’un pas et c’est à ce moment que je le vois plonger vers la droite. Je n’ai pas tellement le temps de réagir qu’il tire en direction de mon fusil et voilà qu’il me désarme sans que je ne m’y attende. Je ne pense pas avoir le temps de ramasser mon fusil avant qu’il ne me tire à nouveau dessus, mais heureusement pour moi que j’ai mon pistolet et mon couteau sur mes hanches.
M’empressant donc pour prendre mes armes, je pointe mon pistolet en direction de l’homme et tire à mon tour. Il n’a pas voulu entendre raison, je n’ai donc plus à discuter avec lui. S’il ne veut pas se rendre, il devra donc mourir. Et ce sera soit par une balle, soit par mon couteau.
code by solosands
Ven 31 Déc - 20:16
Invité
Invité
Les monstres que nous sommes
L’homme esquiva mon coup au plexus dans un mouvement simple et rapide. J’aurais dû m’en douter, c’était un soldat et souvent ses guerriers sont rompus au combat. Ce qu’il fit ensuite aurait pu me déconcerter, mais son conseil était bon. Je l’avais suivi, mais pas assez vite, pour éviter de me faire planter, je dus lever le bras et sa lame se planta dans mon avant-bras. Sentant la douleur, tandis que la lame traversait mes chairs, je retins mon cri dans ma gorge. Serrant les dents pour espérer calmer la douleur.
Finalement, je rompis le contact et m’éloignai de ce soldat violent. Je ne regardai pas mon bras, je sentais le sang recouvrir mon bras, je le sentais couler. Ma manche devenait poisseuse à mesure que mon liquide de vie s’écoulait hors de mon corps. Tout en observant le soldat, je déchirai la manche gauche de ma tenue pour la nouer autour de mon bras droit. Cela arrêterait le saignement. J’étais prêt d’un cadavre des miens. Un sabre gisait à côté de lui. Je fis mine de tomber à genou pour m’en saisir. Je me relevai ensuite, mais je me rendis compte que la douleur de cette blessure m’avait fatigué bien plus que je le voulais. Tandis que je soupesais son poids, je me rendis compte de la douleur violente dans mon bras. La blessure infligée par cet homme était grave.
Finalement, une fois prêt, je me ruais vers cet homme. Je fis un mouvement de sabre qui paraissait maladroit. Mais en vérité, je maitrisais toutes les armes blanches. Notre entrainement de moine-combattant y consacrait un long chapitre. Cependant, mon bras gauche visait la gorge de cet homme. Cela était évitable. Mais j’espérais que non, ça me fournirait un avantage.
La situation a Ishbal avait depuis bien longtemps franchi la ligne d'un conflit ordinaire, nous étions plutôt à l'achèvement de ce que l'on pourrait appeler de l’inhumanité. Les Ishbals auraient beau se rendre, ils savaient qu'ils seraient nullement épargné par les alchimistes d'Etat, alors non, ils ne se rendraient pas aussi facilement. S'il fallait mourir, alors autant que ce soit en se battant pour leurs valeurs et leur droit de mourir en hommes et femmes libres. Voila pourquoi Rafi se donnait entièrement en ce combat. Son tir manqua sa cible et cette dernière se rebiffa en venant à ce saisir aussi de son arme. Enfin ! Ce type semblait comprendre la situation... Le visage de notre ishbal restait grave, il ne se moquait de personne. Tout ce qu'il voulait c'était combattre, il n'avait plus que cela en guise de motivation.
C'est pourquoi, lorsqu'Alfi lui tira dessus, il releva le corps d'un soldat mourant qu'il avait achevé précédemment et s'en servit comme bouclier, avant de se ruer contre sa cible du moment avec le cadavre.. Il le lui balança de toute sa force , en se propulsant avec... et tenta de tirer à travers pour l'atteindre... Cette action pouvait être aussi violente que traître. Si jamais l'adversaire esquivait, il serait trop à découvert et déséquilibré sur le sol.
[HRP] - Dernier tour avant le tour de conclusion ! - Le minimum demandé est de 200 mots avec un maximum de 450. - Si votre tour venait à être passer, la première fois, vous seriez blessé au choix du PNJ, la seconde vous serez exclu du RP, mettant votre partenaire en danger. - Ordre de passage :@Daneel Hawat@Alfie Hunt et @Hunter - Amusez-vous.
Sa lame rencontra donc l'avant bras de ce combattant un peu trop téméraire. Daneel retira son couteau, laissant une gerbe de sang venir transfigurer son visage déjà assez durci par le combat et les événements. Dans son regard il n'y avait nul satisfaction, si ce n'était ce devoir qui l'animait depuis qu'il avait mis les pieds à l'école militaire. Ses gestes étaient aussi calculés que son souffle. Hunter s'éloignait de lui à juste titre, prenant aussi peut être conscience de ce coup assez grave. Vu le sang qu'il perdait, il n'allait pas rester conscient très longtemps. Le Colonel eut une fraction de seconde peu être deux pour voir un peu le résultat de ce combat.. Beaucoup d'Ishbals jonchaient le sol, ainsi quelque uns de ses propres hommes. C'est alors que son adversaire tomba à genou, alors qu'il ramassait quelque chose au sol... Une épée ? Hawat se mit en garde quand il vit le jeune homme lui foncer à nouveau dessus, avec toute la fougue du désespoir. Il n'y avait pas à dire son adversaire avait du cran. Mais alors qu'il entrevoyait un coup plutôt faible à cause de cette perte de sang, le coup. La gestuelle maladroite allait être facilement paré par une réplique ferme de Daneel, qui par décence voulu user une fois de plus de sa lame et non de son arme a feu, histoire d'être pour une fois, honorable.
Quelque chose d'assez rare venant de sa part...Mais là, ça lui coûta très cher. En effet, sa lame passa dans le vide, mais point seule.. En effet, son bras passa aussi devant son regard qui s'écarquilla de surprise. Cette scène avait un goût d’irréel, alors que le bras tomba mollement sur le sol, l'arme au poing... Daneel resta figé comme de la pierre, alors que le sang coulait abondamment, là, où il n'y avait encore que quelques secondes, un membre... Son esprit prit enfin conscience de la gravité du moment, laissant une douleur aussi vive qu'entêtante éprendre tout son être. D'un réflexe, le Colonel porta la main sur le côté comme pour empêcher l'hémorragie de se répandre.
➽ En...foiré....
Fit il dans un râle, alors qu'il luttait contre l'inconscience. Mais en vain. Ses jambes cédèrent sous son poids et il s'effondra à genoux, les pupilles dans le vague. Les sons n'avaient plus aucun sens et tout devenait flou.. les morts comme les vivants.
«Ne te trouve jamais en compagnie de quelqu'un aux côtés de qui tu ne voudrais pas mourir.»
Lun 3 Jan - 0:08
∎ Messages : 69
∎ Date d'inscription : 20/11/2021
∎ Localisation : En permanence avec mon petit groupe
∎ Fonction : Mercenaire
Nathaniel Wynston
“Mission : Les monstres que nous sommes.” →La bataille qui se poursuit tout autour de moi me rend extrêmement nerveux d’un coup. Parce que je vois tomber des hommes ici et là et que je n’aime pas cela. Que ce soient mes propres hommes comme nos ennemis. Je n’ai jamais vraiment aimé le fait de faire du mal à qui que ce soit et je me sens extrêmement mal d’abattre des hommes gratuitement comme en ce moment. Mais je n’ai pourtant pas le choix. Les ordres sont les ordres. J’aurais préféré milles fois qu’ils se rendent, mais cela n’est pas le cas. Ils veulent se battre quittent à mourir. Je peux comprendre un peu, mais ils sont ceux qui ont commencé cette guerre. Il me semble. C’est ce que l’on m’a dit en tout cas.
Faisant face à mon adversaire, je n’arrive pas du tout à lui tirer dessus. Lui qui prend le corps d’un des hommes morts par terre. Il n’a donc vraiment aucun respect et cela m’enrage un tant soit peu. Je ne le laisserai pas s’en sortir aussi facilement. Et s’il croit qu’il pourra avoir le dessus sur moi facilement, il rêve totalement en couleur. Parce que j’ai beau ne pas aimer faire de mal à qui que ce soit, cela ne veut pas nécessairement dire que je ne sais pas me battre. Je suis tout de même devenu lieutenant pour une raison.
Le voyant s’approcher à une vitesse de moi avec le corps sans vie, je n’ai pas tellement le temps de réagir que je me reçois l’homme en question dans les bras et que l’autre essaie à nouveau de me tirer dessus. J’essaie donc tant bien que mal d’esquiver comme je peux, mais je me prends quand même la balle dans le bras, ce qui me fait serrer des dents un instant tout en lâchant mon pistolet au sol. Mais je n’ai pas tellement le temps de m’apitoyer sur mon sort. Je fais donc fit de la douleur et je balance mon autre bras avec mon couteau en direction de mon ennemi, tentant de le planter dans sa poitrine une bonne fois pour toute.
Accueil
“Mission : Les monstres que nous sommes.” → Journée chargée en perspective. D’abord l’installation des explosifs. Ensuite l’attente qui n’en fini plus. Mais les ordres sont les ordres. J’espère simplement qu’il n’y aura pas trop de pertes. Ces civils sont peut-être dangereux, mais je n’en suis pas au point où je souhaite la mort à nos ennemis. Tant que nous arrivons à les arrêtés, cela fera mon affaire. Ils doivent bien sûr répondre de leurs actes mais, même si nous sommes en guerre, je n’ai pas spécialement envie de tuer quelqu’un à moins que cela ne soit nécessaire. On m’a appris à vouloir protéger les gens et c’est ce que je compte faire. S’ils peuvent rendre les armes, ce sera une excellente victoire.
