Koryn suivit l’échange depuis sa fenêtre et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il resta bouche bée en entendant les quatre soldats parler dans leur langue. Même Razhov resta interdit quelques secondes, le temps d’assimiler ce qu’il venait d’entendre : Des taupes potentielles qui parlaient Liroïte. De plus, les quatre avaient prononcé nom et matricule sans hésitation et sans erreur de langue. Comment était-ce possible ? Même l’accent était présent. Il n’y avait qu’une explication à cela. Un traître. Koryn n’aimait pas cela. Il sortit de son bureau.
Les mains dans le dos, comme s’il inspectait des troupes. Confiant de sa toute-puissance, avec sa garde personnelle présente, il était invincible. Alors que le Capitaine Razhov allait reprendre, le Colonel Koryn l’interrompit d’une main. Razhov se mit au garde-à-vous. Le Colonel se mit à parler, une voix rocailleuse rendue encore plus rauque par le masque. Cette fois, il parlait dans la langue de Central. Ce dialecte lui écorchait la bouche, mais comme c’était la langue du gouvernement de Creta, il en avait l’habitude. "Patrouille 12274. Veuillez ôter vos masques. Montrez-moi vos visages." Porter le masque et répondre en Liroïte était aisés, mais on ne pouvait modifier son visage. Le colonel Koryn avait dans sa paume le petit détonateur, prêt à transformer cette ville en un gigantesque cimetière. Ainsi, Central et leur bouffon de Généralissime comprendrait que les adeptes de Liros ne bluffaient pas. Il reprit en haussant le ton. "Vos visages, Maintenant !" Il n’avait aucune patience, surtout pas avec des traîtres.
....................... HRPG : - Mission pour @Corwin Griffin, @Adair Fletcher, @Riffel Hotchkiss & @James Hawker - Après avoir donné vos indicatifs, le Colonel Koryn sort de son bureau et exige de voir vos visages. - Malgré la possibilité de vous faire tuer, vous n'avez aucune chance d'échapper à son ordre : celui de vous découvrir. - Vous avez 15 jours pour répondre. Après cela le PNJ répondra, que vous ayez répondu ou non. Le PNJ peut aussi répondre si vous avez tous répondu avant la fin du délai. - Vous pouvez postez dans l'ordre que vous le souhaitez. Restez simplement logique entre vous.
Spoiler:
- Le temps est au beau fixe, cependant, on sent la présence d'une pluie récente, bien qu'il en reste peu de traces. Seulement dans les rues bitumés de la ville - Bon jeu et amusez-vous
La mascarade mise au point par le lieutenant Hawker semblait fonctionner. Du moins c’est ce que cru Riffel pendant le court instant ou l’ennemi n’eut aucune réaction. Même l’arrivée du supérieur ne perturba Riffel, confient dans la stratégie du colonel Griffin et de son lieutenant. Après tout, les deux étaient des hommes de terrain. Ils avaient l’habitude de ce genre de situation. Il pouvait donc leur faire confiance. Serein, le jeune homme attendait la suite des évènements.
Ce n’est que lorsqu’il entendit le nouvel arrivant parler dans la langue de Central que Riffel compris qu’ils étaient démasqués. Il exigeait de voir leurs visages. Ils étaient donc faits. Quelle erreurs avaient-ils bien put commettre pour être démasquer aussi vite. Ils étaient démasqués… Non pas totalement. Ils portaient tous encore leurs masques.
Sous son masque, Riffel se mordit la lèvre inférieure et murmura très faiblement, pour lui-même.
- Tu vas voir de quoi le « petit » est capable…
Riffel commença à lever sa main gauche, tremblante. La droite restait immobile. C’était de se côté que se trouvait son arme. En cas de besoin, il devait pouvoir s’en saisir rapidement. Et il ne doutait pas de devoir bientôt s’en saisir. Car il avait une idée en tête. Il leur fallait une diversion pour s’en sortir à bon compte. Et en analysant la situation, il n’y avait qu’une façon de déstabiliser l’adversaire, même un court instant, pour laisser le champ libre au colonel. Intérieurement, Riffel présentait ses excuses au lieutenant qui allait, si son plan marchait bien, devenir le centre d’attention de l’ennemi.
Ils formaient une patrouille de quatre. Trois étaient de taille similaire, à 4 ou 5 centimètres près. Un seul était grand, costaud, et dirigeait l’équipe aux yeux de l’ennemis. Si Riffel était le seul à se démasquer, ou laissait supposer qu’il serait le premier à le faire, son visage juvénile laisserait penser que les trois « petits » soldats étaient tous des gamins. L’avantage de paraitre bien plus jeune que son âge pouvait, dans ce genre de moment, être un sacré avantage. Ainsi, en faisant croire que le généralissime avait envoyé un soldat expérimenté accompagné de trois gamins, Riffel déstabiliserait un court instant les deux hommes. Au mieux, ils estimeraient que le généralissime se moquaient d’eux en ne les prenant pas au sérieux, et que par conséquent Amestris n’était pas une grande menace. Au pire, ils prenaient ce petit groupe comme un leurre, voué à une mission suicide pour donner le champ libre à d’autres soldats. Dans tous les cas, la surprise devrait donner quelques secondes au colonel Griffin pour agir.
Alors que Riffel semblait encore hésiter sur sa stratégie, l’homme en face d’eux haussa le ton en répétant son ordre. La main du gamin cessa de trembler pour se porter jusqu’au masque et le retirer. Il dévoila donc son visage. Le visage d’un gamin d’environ 16 ans, si toutefois il les avait. C’était toujours la question que se posait les personnes qu’il croisait : 16 ans ou moins ?
Tout semblait parfaitement sous contrôle et Corwin qui fermait la marche fut plutôt surprit par le sang froid affiché par le plus jeune d'entre eux. Au moins il apprenait vite et alors que tout le monde avait sagement décliné son nom et son matricule, le Frozen évitait de montrer sa main droite où se trouvait toute ses bagues. Face à ces réponses satisfaisantes, le jeune homme s'attendait à ce qu'on les laisse passé, mais évidemment la situation était plus complexe que ça.. l'officier de Creta se fit reprendre par un Colonel qui se tourna directement vers la patrouille interceptée. Cette fois, l'ordre fut donné en amestrien avec un accent à couper au couteau. Preuve que cet homme avait de fort soupçons malgré tout... A quoi cela servait il de cacher le jeu plus longtemps en fin de compte. Corwin savait que dans ce cas précis, il était responsable de tout ses hommes et se devait de faire en sorte de les protéger au maximum. L'adversaire était loin de savoir lequel de ces membres étaient un officier ou pas... La logique ferait qu'ils se méfieront plus de James, à cause du grade sur son uniforme. Lentement, Corwin levait sa main gauche pour retirer son masque, mais il fut prit de court par Riffel qui le retira, dévoilant un visage des plus juvéniles. Ce gosse était bien trop téméraire.. Mais le Frozen n'avait pas le temps de le disputer et fit claquer ses bagues de la main droite tout en s'accroupissant au sol. Dès que sa paume toucha ce dernier, de la glace s'invita à la fête, allant directement sous les pas de leur adversaires. Certains se retrouvèrent bloqué par la glace, mais Corwin ne pu développé plus que cela son impacte, car ses vêtements l'empêchaient de toucher ses autres tatouages, bien plus performant..
Cependant cela était suffisant pour que James agisse directement pour prendre l'avantage.Gardant son masque, Corwin gardait l'avantage de ne pas avoir de visage... De sa main gauche il tentait dans un même temps de défaire sa veste. Gardant un œil sur Adair et Riffel, au cas ou leur ennemi agirait à leur encontre, bien qu'il faisait pleinement confiance en la jeune femme, avec qui il était déjà parti en mission.
➽ Gardez vos masques !
C'était le seul impératif de sa part, car si ces types libéraient le gaz, s'en était fichu d'eux tous. Toutefois, en parlant de la sorte, il dévoilait aussi que c'était lui qui commandait.
Il fallait évidemment que Koryn s’en mêle. Mais j’attendais le signal du Colonel, je ne pouvais agir tout le temps à ma guise et une diversion serait la bienvenue. Koryn exigea qu’on retire nos masques et je jurai intérieurement, on était foutu. Je faillis jurer une nouvelle fois en voyant le jeune coq retirer son masque sans aucune hésitation. Mais certains soldats, dont le lieutenant, furent surpris de la jeunesse de cet opposant et hésitèrent suffisamment. Corwin agit avec célérité et élégance. Je vis la glace se former et sans même attendre de voir la suite je m’élançais avec puissance et force. Ma main agrippa le cou de cet imbécile de Koryn et je serrais avec tellement de force que je vis le haut de son crâne habituellement blanc devenir rouge sous l’afflux de sang qui ne redescendait pas. En agissant ainsi, Koryn ne réussirait pas à activer le détonateur. Le problème était que je devais laisser mes équipiers me protéger et je leur faisais confiance là-dessus.
J’avais embarqué le corps suffoquant du Colonel contre le mur de l’hôtel de ville. Là, il ne pouvait plus bouger. J’ôtais mon masque malgré la recommandation de Corwin. Puis j’arrachais celui de Koryn. Mon visage n’exprimait rien d’autre qu’une rage sanguinaire. Je savais que c’était la haine pour tout un peuple qui parlait mais Koryn représentait parfaitement cette haine. Il était un exterminateur de Syrelians, mon peuple. Avec un regard qui ferait peur à n’importe quel enfant, je lui dis froidement. "Mon visage sera le dernier que tu vois si tu ne lâches pas ce détonateur de suite." Je n’avais aucune intention de laisser des innocents mourir. Je savais aussi que si je laissais Koryn mourir, les autres tenteraient de tous nous emmener avec lui, eux inclus. Des fanatiques militaires ces imbéciles.
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
Gaz mortel
Le subterfuge ne fit pas son effet. Au contraire, il semblait que cette vaine tentative de passer sous leur nez les avaient autant surpris qu’énervé, en voyant un haut-gradé débarquer furieux. Adair serra une fois encore les dents en comprenant qu’ils les avaient attendu pour les piéger lorsqu’il leur donna l’ordre de dévoiler leur visage…
Surveillant du coin de l’oeil le moindre geste de ses camarades, son regard s’arrêta toutefois sur Riffel qui décida de se montrer en portant sa main à son visage. Mais son visage d’adolescent dévoilé à la lumière offrit une distraction surprenante. Avait-il agi sous l’intimidation ou était-ce l’effet qu’il espérait obtenir ? Le médecin ne savait quoi en penser, car la situation ne lui permettait pas de se disperser dans des suppositions. Toutefois la diversion fut suffisante pour que l’alchimiste de glace puisse enchaîner, avant de leur ordonner de garder leur masque.
Un nouveau et différent effet de surprise qui permit au lieutenant Hawker de prendre en joug le responsable de l’opération. Adair dont la tension mettait ses nerfs à vif sous un visage impassible, bien que ce dernier restait caché par le masque, profita de la diversion à son tour. Elle prit quelques secondes pour porter sa main à sa ceinture, retirant son revolver de son étui.
Arme en main, elle gardait un oeil acéré sur les alentours pour anticiper toute menace qui pourrait surgir. James et Corwin étaient suffisamment proche des officiers ennemis et de la garde personnelle du plus gradé pour agir à leur moindre geste. Le major leur accordait donc toute sa confiance pour empêcher le pire d’arriver…
La rapidité de l’attaque surpris même Koryn, mais cela était vain. L’homme voyait dans cette tentative futile un acte désespéré. Ils finiraient bientôt morts. Mais la charge du plus grand le surprit bien plus qu’il ne saurait le dire. Il reconnut ce visage, celle d’un homme qu’il avait connu longtemps auparavant. Il ressemblait à cette femme qui lui avait fait cette blessure… Cette petite garce avait donc un enfant. Mais avant qu’il puisse réagir, il se retrouva écrasé contre un mur, sa respiration se faisait difficile. Il avait du mal à bouger les bras, même sa main ne pouvait appuyer sur le bouton fatidique. Il essaya de dire un mot, mais rien d’autre qu’un râle ne sortit de sa bouche.
En voyant leur chef se faire ainsi attraper, les soldats hésitèrent. Ils ne savaient plus ce qu’ils devaient faire. Ils avaient reconnu cet alchimiste qui avait tué tant des leurs avec sa glace. Ils avaient plusieurs menaces à gérer : l’Alchimiste qui pouvait les tuer d’un claquement de doigt, l’homme qui étranglait leur meneur, mais aussi les deux autres. On ne savait pas ce dont ils étaient capables. Même le Capitaine Razhov ne savait pas à quoi s’attendre, alors ils restaient là à tenir en joue leurs ennemis.
Koryn parvint à avaler assez d’air pour parler mais sa voix était très saccadée et étouffée, c’était presque un chuchotement. "Lâche-moi, Syrelian. Si tu ne me lâche pas, je fais exploser le gaz et vous mourrez tous." Du bluff, il arrivait à peine à bouger le bras. Mais il pourrait sans doute faire pencher la balance, même si le regard de tueur qu’il voyait dans le regard en face de lui ne laissait que peu de place au doute. Même avec toutes les menaces du monde, cet homme ne le lacherait pas. Mais il était hors de question de céder. Koryn récupèrerait les terres qui lui revenait de droit.
Le Capitaine Razhov se reprit et décida de s’attaquer au chef de cette unité. Il sortit son arme et visa l’homme qui utilisait la glace. Avec lui mort, il était certain que les autres cesseraient le combat. Il mit en joue l’alchimiste de Glace et se prépara à tirer. Il hurla à l’intention du grand type qui tenait le Colonel par le cou. "Relâche le Colonel de suite ou ton petit camarade va mourir." Il espérait que sa menace aurait un effet. Mais il doutait, l’homme avait le dos à découvert et ne semblait pas se préoccuper de sa protection. Pourquoi ? sans doute avait-il confiance dans ses camarades. C’était à lui, Razhov, destructeur de Rathal, de lui montrer que sa confiance était injustifiée.
....................... HRPG : - Mission pour @Corwin Griffin, @Adair Fletcher, @Riffel Hotchkiss & @James Hawker - La situation semble inextricable. Koryn n'arrive pas à utiliser le détonateur - Razhov veut obliger Hawker à lâcher en menaçant Corwin. - Vous avez 15 jours pour répondre. Après cela le PNJ répondra, que vous ayez répondu ou non. Le PNJ peut aussi répondre si vous avez tous répondu avant la fin du délai. - Vous pouvez postez dans l'ordre que vous le souhaitez. Restez simplement logique entre vous.
Spoiler:
- Le temps est au beau fixe, cependant, on sent la présence d'une pluie récente, bien qu'il en reste peu de traces. Seulement dans les rues bitumés de la ville - Bon jeu et amusez-vous
Je savais que je n’avais que peu de chances, il fallait que nous sauvions les citoyens de Bicester. Pour cela, je devais faire céder Koryn. La manière dont je le tenais l’empêcherait de donner des ordres. Sa trachée trop écrasée pour pouvoir s’exprimer en hurlant. Je savais aussi que l’attaque du Colonel avait calmé les ardeurs de certains qui se souvenaient de son intervention près d’Oporto. Je comptais dessus.
J’hésitai quant à la marche à suivre, mais j’entendis la menace de Koryn et je souris. Il venait de me donner une solution. De ma main libre, je lui arrachais le masque avant de dire avec un froid aussi glacial que l’alchimie de Corwin. "Essaie. Ton poison nous tuera tous, toi compris. Central pourra alors obtenir des sanctions contre Creta et Milos réduira ton cher peuple en cendres. Tu seras conspué et maudit pour l’eternité." La seule solution avec ce fanatique. S’attaquer à ce qu’il avait de plus précieux, son cher peuple. La perspective d’une annihilation totale et d’un rang de traître devrait le faire réfléchir. J’eus un sourire carnassier avant de rajouter. "Avant que ton gaz ne nous tue, je t’aurais brisé la nuque et j’aurais la satisfaction de te voir mourir avant moi. Choisis à présent." Même s’il activait le gaz, c’était la mort assurée pour cet homme. Aucune chance de survie. Préférait-il donc la mort et la honte ou vivre ? Tout était dans cette question.
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Adair Fletcher
Gaz mortel
La garde personnelle de Koryn hésitèrent, sans doute ne sachant dans quelle direction pointer leur arme. Cependant l'autre officier ennemi se décida en premier. Le médecin sentit instinctivement sa main se resserrer sur son arme lorsque ce dernier braqua son arme sur l’alchimiste d’Etat...
Jetant un bref regard sur Riffel, espérant que le moins expérimenté d'entre eux serait paré à faire feu, Adair considéra en une fraction de seconde l’ouverture que lui offrait le capitaine lorsqu’il hurla à l’intention de James. Son attention focalisée sur ce dernier et Corwin, le temps qu’il profère sa menace, suffire à la jeune femme pour se décaler afin d'avoir au mieux Razhov dans son champ de vision, bien que prenant le risque de s’exposer davantage.
D’un geste vif, mais pas moins certain, le major pointa son arme, bloqua sa respiration et appuya sur la gâchette pour viser sa cible dans le haut et milieu de poitrine, la visibilité et la courte distance l’aidant à être précise. Un tir qui se voulait sans précédent et qui allait entraîner sans doute une réplique sanglante.
- Feu maintenant !! Commanda-t-elle derrière son masque à l'intention de Riffel alors que la première détonation se fit entendre à la suite.
Le major visa aussitôt le soldat qui se trouvait juste à côté du capitaine, toujours en voulant atteindre l’un des points vitaux.
Elle espérait que sa vive initiative, offrirait assez de temps à Riffel et à Corwin pour abattre le reste des hommes avant que des tirs soient échangés dans les deux directions…
La stratégie de Riffel marcha à la perfection. Il avait permis à ses camarades de rester masqués et, pour les deux combattants du groupe, de passer à l’offensive. Mais le gamin ne se limita pas à cette simple diversion. Pour ne pas laisser sur les épaules de ses camarades le poids de la réussite ou de l’échec, et surtout de se faire tirer comme des lapins, Riffel avait, dès l’intervention du colonel Griffin et du Lieutenant Hawker, sortit son arme et se tenait prêt à faire feu. Mais six personnes à surveiller, car la septième était tenue en respect par le lieutenant, cela faisait beaucoup à surveiller. Fort heureusement, la majorité étaient aussi surpris par son jeune âge que par l’attaque glacée du colonel. Toutefois, l’homme qui leur avait demandé leurs matricules avait mis en joue le colonel. Riffel hésita un court instant. Ce fus le Major Fletcher qui, par son mouvement, permis à Riffel de se ressaisir.
Riffel resserra sa prise sur son arme et se concentra sur les ennemis qui ne se remettaient pas encore tout à fait de leurs surprises, en mettant celui qui se trouvait le plus près de James en joue, afin de l’empêcher de l’attaquer. S’il avait un peu d’initiative pour venir en aide à son chef, il ne pourra pas faire un pas pour l’aider. A l’ordre de tiré, Riffel appuya sur la gâchette. Il avait visé la poitrine. A peine le coup partit, Riffel visa le soldat juste à côté, visant également la poitrine pour son second tir.
C’est à partir de ce second tir que Riffel commença à réaliser qu’il ne tuait pas en cas de légitime défense, mais bien en tant que militaire alors que sa fonction appelait à sauver des vies. Il avait détruit deux vies pour en sauver une, celle d’un camarade. Quelle ironie alors que sa fonction appeler à sauver le plus grand nombre au détriment du plus petit. Ses mains commencèrent à trembler et sa vue se brouiller. Le docteur en avait eu deux, lui deux également, un était bloqué par le lieutenant, il en restait donc deux. Il devait se ressaisir pour ne pas devenir une cible lui aussi.
La situation était à leur avantage jusque là, mais la colère de James l'inquiéta un minimum.. ils n'étaient pas là pour une vendetta, mais pour une mission de sauvetage.. Celle de préserver la vie de la population, pas accentuer le danger. Il lança un regard en coin à son subordonné qui maintenait le Colonel, mais Corwin n'eut guère le temps de dire quoi que ce soit, qu'il se retrouva rapidement mis en joug par le Capitaine, qui n'avait pas mit bien longtemps à comprendre qui était l'officier le plus gradé, malgré leur uniforme. Le déclic de l'arme pointé sur lui, fit remonter un long frisson le long de sa colonne vertébral et son cœur se mit à battre fortement contre sa poitrine.. Une sueur froide glissa de sa tempe, sous le masque. Sa respiration se fit plus marquée, comme si le Frozen était face à quelque chose d'antérieur. C'est la voix d'Adair qui le ramena à la réalité des chose, obligeant son esprit à canaliser sa concentration et laisser cette peur derrière lui. Instinctivement une litanie s'était frayer un chemin dans son intellect, alors que le premier cou p de feu venait de partir dans la direction de leur ennemi. *J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi. *
Prenant appuies sur ses pieds au moment ou la balle passa non loin de lui pour atteindre un soldat, et il se propulsa sur le Capitaine prit un peu de court..Rompant la distance et en se faisant le plus petit possible, le Frozen se rendait moins facile à atteindre. Dans son action, il bloqua le bras armée par le poignet et au contacte de sa peau, il lui gelait le sang, afin de le rendre inopérant.. De l'autre, il activa encore son alchimie, qui fit apparaître des lames fines sur le dessus de ses anneaux, qu'il allait planter dans la jugulaire du Capitaine, si ce dernier ne réagissait pas. Corwin avait horreur des armes a feux, et cette tentative l'avait rendu expéditif et intransigeant sur le moment. Il devait éliminé la menace avant qu'elle ne l'atteigne ou touche l'un de ses hommes... Et encore moins Adair.
➽ Lieutenant ! si vous le tuez, vous ferez de lui un martyr!
Il devrait le savoir plus que quiconque, qu'un fanatique véritable préféra mourir qu'autre chose, car il aura accompli sa tâche selon sa conviction. La honte serait au contraire de vivre sans avoir pu l'accomplir. Mourir donnerait encore plus de force à leurs hommes qui les admireront pour ça et suivront ce modèle.
La situation était inextricable, mais Koryn pensait gagner malgré tout. Son second n’était pas stupide, il trouverait le moyen de le sauver. Il avait toujours du mal à respirer mais son cerveau fonctionnait parfaitement. Razhov allait le sortir de là sans aucun souci. L’homme était efficace et ferait ce qu’il devait faire. Mais Koryn pensait qu’il aurait mieux valu tirer sur son tortionnaire.
La menace de Razhov ne prit pas, il sentit que les choses n’allaient pas comme il le voulait. Il ne s’attendait pas à ce que la femme soldat sorte son arme et lui tire dessus. Une fusillade faillit éclater mais plutôt que de tirer, prit de court, les soldats tentèrent d’éviter les balles mortelles. Le soldat le plus proche du capitaine s’était jeté au sol et la balle ripa sur son casque sans le blesser outre mesure.
L’un des autres, ceux visés par l’enfant au visage découvert prit la balle en pleine poitrine et mourut en tombant en arrière. Le second lui fut juste touché à l’épaule. Mais, il perdit toute envie de combattre en voyant la mort en face de lui. Il jeta son fusil au loin et montra qu’il ne comptait plus se battre. Les deux derniers prirent la fuite en jetant leurs armes à terre. Avec leur Capitaine Mort et leur commandant en chef incapable de diriger, les soldats n'avaient plus qu'une pensée, fuir.
Il y a une seconde Koryn pensait encore à sa victoire. Mais depuis tout parti en vrille, les hommes d’Amestris avaient fait feu et avaient éliminé sa garde personnelle. Il était seul, à la merci de son adversaire et vu comment il le tenait, il ne pourrait jamais s’en dégager et s’il le faisait, il mourrait. Mourir ou vivre. Après l’action qu’il vit du coin de l’œil, la mort de son Capitaine, violente, entre la balle dans le poumon et l’élimination propre et nette de l’Alchimiste de Glace, Koryn prit peur. Il essaya de bouger son bras tenant le détonateur, mais celui-ci était tellement engourdi qu’il ne parvint même pas à plier le bras. Il entendit les paroles de l’alchimiste et pensa une seconde que c’était la meilleure des solutions. Puis il leva les yeux sur la menace qui l’empêchait toujours de respirer correctement. Soudain la peur s’empara de lui. Le regard du lieutenant n’avait même pas sourcillé en entendant son chef. Le colonel paniqua en s’imaginant finir dans le ruisseau sans que personne ne se souvienne jamais de son combat, les paroles du géant lui écrasant la trachée tournant en boucle dans son esprit. Mourir et condamner les Liroïtes à l’extermination, il le refusait. Il souffla doucement dans un souffle audible, il ne voulait pas mourir. "Je me rends. Tu as gagné Syrelian." Koryn parvint à dégager son bras et il tendit le détonateur au petit chef de cette homme. Preuve qu’il laissait tomber sa vendetta. La Première Tête d’Asmodée venait de tomber. C’était un échec cuisant. Amestris et son arme secrète, les Alchimistes d’État l’avait vaincue.
....................... HRPG : - Mission pour @Corwin Griffin, @Adair Fletcher, @Riffel Hotchkiss & @James Hawker - L'assaut que vous menez tue le capitaine Razhov et un soldat, en blesse un autre. Le dernier après s'être jeté à terre rend les armes et les derniers s'enfuient en courant une fois le capitaine mort et réalisant que le colonel est sur le point de mourir. - Koryn voit le Capitaine mourir et hésite à finir en martyr. Mais le regard de Hawker l'en dissuade. Il tend le détonateur à Corwin. - C'est le dernier tour. Vous avez réussi. - Vous pouvez postez un dernier message si vous le souhaitez.
Spoiler:
- Le temps est au beau fixe, cependant, on sent la présence d'une pluie récente, bien qu'il en reste peu de traces. Seulement dans les rues bitumés de la ville - Bon jeu et merci d'avoir joué.
J’avais très bien entendu la menace du Capitaine, ainsi que ce qu’il se passait derrière. Cependant, je ne pouvais relâcher mon emprise sur Koryn, sinon, il ferait de suite exploser le gaz et tuerait tout le monde en ville. Ma colère était sourde, mais la stratégie que j’utilisais était tout à fait réfléchi. Je ne le tuerais que s’il faisait usage du détonateur. Le but n’était pas de galvaniser les Liroïtes rester au pays, ni même de permettre à Koryn de prendre sa revanche. Cet homme avait certainement des admirateurs dans la fédération de Creta. Le tuer reviendrait à en faire une sorte de symbole et je ne pouvais le permettre. La seule utilité de sa mort serait pour mettre un terme définitif au peuple liroïte, comme mon peuple fut massacré.
Quand la situation fut calmée, j’entendis les mots du Colonel. Je savais que je risquais une remontrance voire plus. Mais je ne pouvais pas parler de ma stratégie maintenant, j’avais dû improviser et faire confiance à mes camarades. Je finis par le lâcher lorsque Koryn tendit le détonateur à Corwin. Après cela, je l’attachais avant de regarder mon supérieur. Je lui devais des explications. "Je m’excuse d’avoir agi ainsi. Je sais que vu de l’extérieur, cela donne l’impression que j’ai laissé ma colère prendre le pas sur la mission, mais ce n’est pas le cas. Koryn est fourbe. Tant qu’il n’avait pas donné le détonateur, il aurait pu le déclencher. De plus, je suis sûr que l’idée de finir en martyr lui a traversé l’esprit. Il y pensait depuis votre première rencontre. Il ne porte pas le surnom de Première Tête d’Asmodée pour rien. Il est vicieux, réfléchi. Si je montrai de la faiblesse, il en aurait profité. Si vous pensez que mon comportement mérite une sanction, je l’accepterai, mon Colonel." J’espérai cependant que le Colonel Griffin serait indulgent avec moi. Même si ma stratégie n’était pas la plus judicieuse. La menace du Capitaine m’avait bien aidée. S’il m’avait tiré dessus de suite, la situation aurait été tout autre et j’aurais condamné toute une ville à mort.
Le bruit de ses propres tirs, des tirs du major Fletcher, et les bruits de transmutation du Frozen. Tous ces bruits étaient à la fois lointains et assourdissants. Ils s’étaient arrêtés et pourtant continuaient de raisonner dans son esprit. A moins que ce n’était que l’écho de ses souvenirs. Il essayait de rester connecté à la réalité se disant que s’il se laissait envelopper par sa culpabilité et sa peur, il serait sans doute tué. Mais surtout, il ne voulait pas montrer au colonel et au lieutenant qu’il n’était qu’un vulgaire gamin qui avait été parachuté ici. Il n’était pas un poids, il avait fait sa part du boulot. Il avait offert une diversion et protégé le lieutenant.
C’est en entendant la voix du lieutenant, s’excusant d’une apparente impulsivité qui n’en été pas une que Riffel parvint à revenir à la réalité. Il n’avait pas dû s’égarer plus de quelques secondes car la configuration n’avait pas changé de beaucoup à l’exception de trois hommes au sol, et un toujours aux mains du lieutenant. Où étaient passé les trois derniers ? En tout cas, si le lieutenant s’excusait, lui ne le fera pas. Après tout, sa diversion avait fonctionnée, alors pourquoi devrait-il s’excuser ?
Riffel reporta son attention sur les trois hommes au sol. Après avoir constaté que deux d’entre eux étaient morts, et que le dernier avait jeté les armes, il rangea la sienne et s’approcha du blessé.
- Laissez-moi voir
Lui dit-il tout en fouillant dans son sac pour commencer les soins. Même s’il était un ennemi, du moment qu’il avait posé les armes et perdu tout envie de se battre, il n’était plus qu’un homme, et blessé qui plus est. Riffel ne pouvait pas le laisser dans cet état. Et il se fichait pas mal de ce que le colonel pourrait penser.
En se redressant, Corwin avait secoué un peu sa main armée pour virer le sang de là.. D'un rapide coup d'oeil, il nota qu'Adair comme Riffel n'avaient rien et c'était une bonne chose. L'ennemi se rendait et son Second paraissait reprendre un aspect plus maître de lui. Leur regard se croisèrent tandis qu'il s'approchait pour prendre le détonateur des mains du Colonel. Il ne se priva pas de le détruire en le gelant de l'intérieur, en regroupant l'humidité ambiante. Après quoi, Corwin se contenta d'écouter James qui lui expliquait le fond des choses. Il pouvait le comprendre mais quelque part, il aurait pu aussi l'en informé avant ce début de mission. C'est pourquoi il parla d'une voix des plus atones sur la question.
➽ La prochaine fois.. veuillez au moins m'en parler un peu plus avant. Je pourrais vous appuyer contre ce genre de fourberie et assurer les arrières de tout le monde.
Cependant, il devait aussi admettre que Riffel avait fait du bon travail pour une personne qui n'avait clairement pas l'habitude du terrain. Une fois de plus, le regard du jeune Griffin se porta sur Adair.. et il la remercia en hochant de la tête.. Mais il y avait aussi autre chose dans son regard, quelque chose d'indéchiffrable, avant qu'il ne le détourne pour se concentrer sur le gamin. Ce dernier allait s'occuper d'un blessé qui avait baisser les armes.. Corwin s'assura qu'il ne portait plus rien. Retenant un peu Riffel , le temps de la fouille. Cela ne le dérangeait pas qu'ils les soignent mais au moins, il devrait apprendre à se méfier des possible retournement de situation. S'il était un médecin, eux étaient des soldats.
➽ Ne t'approche jamais d'un blessé s'il est encore armé. Maintenant tu peux le soigner, et bon travail soldat Hotchkiss
Maintenant il était temps de contacter les renforts, afin qu'ils puissent entrer dans la ville et s'occuper de tout cela.. pendant que son équipe actuelle pourront enfin retourner à Central, sain et sauf. Ses lames disparurent de ses bagues.
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
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∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
Gaz mortel
Quand le détonateur fut remis à leur colonel et que les hommes restant s'enfuirent, Adair se détendit légèrement. La situation était désormais sous contrôle et elle pouvait abaisser son arme. Dans le mouvement, elle sentit ses doigts se desserrer progressivement, avec la fâcheuse sensation de les avoir eu crispé pendant un certain temps sur la poignée. Des picotements désagréable au bout des doigts qu’elle fit passer en serrant un peu le poing avant de retrouver la sensation habituelle.
La soignante était plus que soulagée que le pire avait été évité. Sur le moment sa respiration se fit plus saccadée avant qu’elle n’enlève ce foutu masque. Retrouvant un souffle et un champ de vision plus normal, elle regarda à tour de rôle les membres de l’équipe. Tous étaient indemne, tandis qu'à leur pied gisaient le corps du capitaine et d'un soldat. Un constat qui la conforta dans son choix d'être intervenue à temps et ce, malgré les risques d'une riposte agressive et meurtrière.
Après quoi, ses yeux miroir se relevèrent lentement sur Corwin qui la remerciait d’un mouvement de tête. Le temps qu’elle croisa son regard, Adair avait noté un changement dans ce dernier. Etait-ce les quelques secondes d’incertitude face à la mort qui l’avait impacté ? Ou autre chose qui l’embrouillait ? A cela, la jeune femme continua de l’observer de loin, même lorsqu’il se détourna pour s’occuper du plus jeune d’entre eux. Car depuis quelques temps, elle avait commencé à se doutait qu’il y avait bien plus qu’un simple sentiment d’appréciation…
Mettant enfin de côté ses pensées, Adair s’intéressa aussi à Riffel qui était décidé à porter secours au soldat ennemi. Fort heureusement l’alchimiste d’Etat le retient à temps. Elle laissa donc ce dernier s’assurer qu’il était bien désarmé afin qu’il puisse lui porter les premiers soins. Ces derniers n’allaient sans doute pas être suffisant, mais suffiront le temps d’une meilleure prise en charge. Toutefois malgré ses fonctions, le médecin qu'elle était ne s’approcha pas davantage, se contentant de surveiller Riffel et d’intervenir verbalement s’il ne faisait pas les choses correctement. Après tout, elle était celle qui avait cherché à le tuer. L’homme aurait pu très bien avoir une réaction violente à son égard par peur ou par vengeance et elle ne préférait pas compromettre ses chances de s'en sortir.
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