Après la déconvenue subie à Oporto et l’intervention dans les tunnels, Koryn avait juré de se venger et de vaincre Amestris une bonne fois pour toutes. Les Alchimistes d’État étaient une vraie plaie. Mais les ordres reçus le firent sourire. Zharpov et Ruziev étaient déployés en même temps que lui. Asmodée, le Démon à trois têtes étaient enfin lâchés sur le Terrain. Koryn partirait à la conquête de la Région ancestrale de son peuple, les Liroïtes. Tandis que ces amis étaient envoyés ailleurs avec leur propres méthodes et objectifs. La tenaille, la meilleure des stratégies.
Koryn s’était déployé, comme souvent, sous le couvert de la nuit et avait installé un paquet de bombes. Ses hommes, un bataillon d’hommes prêts à sacrifier sa vie, les Alchimistes qui les avaient débusqués dans les tunnels en savaient quelque chose. Mais pour la violence et pour que personne n’oublie que l’on ne s’opposait pas au Dieu Liros, l’un d’entre eux avait été capturé, torturé et surtout exposé sur la place centrale de la ville, crucifié. Koryn en était satisfait. Il le savait, cet imbécile de Généralissime enverrait ses chiens de chasse. Mais il n’aurait aucune chance contre lui, pas cette fois.
Il avait utilisé la méthode du colonel Ruziev, cette femme était un génie stratégique. Mise en place de barrage dans toute la ville, interdiction de sortir ou d’entrée, mise à mort de tout militaire n’étant pas un habitant de sa région natale, les barils de gaz déposés un peu partout en ville. Il était prêt à les recevoir. Même la gare était fermée. Il avait établi son poste de commandement dans une grande maison en face de la place centrale où se trouvait le corps crucifié. La fenêtre de son bureau donnait sur cette place, ainsi, il pouvait observer chaque jour ce corps mutilé avec une certaine satisfaction. Il regardait par la fenêtre lorsqu’un messager entra pour annoncer qu’on avait vu arriver une force d’opposition. Koryn lâcha un simple mot, montrant qu’il avait prévu cette venue.
....................... HRPG : - Mission pour @Corwin Griffin, @Adair Fletcher, @Riffel Hotchkiss & @James Hawker - Vous êtes une force d'assaut envoyé pour reprendre la ville et surtout éliminé tous les ennemis. Vous êtes autorisés à utiliser tous les moyens nécessaires. - Le jeune David Valentine, le Coated Alchemist, a son corps crucifié sur la place centrale de la ville. - Vous arrivez par la ville par le chemin de fer, le train s'étant arrêté en pleine voie peu avant l'arrivée en ville. - Vous avez 15 jours pour répondre. Après cela le PNJ répondra, que vous ayez répondu ou non. Le PNJ peut aussi répondre si vous avez tous répondu avant la fin du délai. - Vous pouvez postez dans l'ordre que vous le souhaitez. Restez simplement logique entre vous.
Spoiler:
- Le temps est au beau fixe, cependant, on sent la présence d'une pluie récente, bien qu'il en reste peu de traces. Seulement dans les rues bitumés de la ville - Bon jeu et amusez-vous
Posant le pied sur les rails du train, Corwin avait abandonné son haut d'uniforme et couvre chef habituel pour son étole qu'il avait rajuster sur sa tête, tandis qu'un manteau couleur sable, cachait relativement bien le reste de sa tenue militaire, le laissant se reposer sur ses épaules. Sur chacune de ses phalanges, le Frozen avait déjà placé ses bagues. Bien que le soleil semblait être au beau fixe, une fine odeur de pluie résidait encore dans les airs. Une petite information qui ne passa pas inaperçu pour le jeune Colonel qui glissa un regard vers son second, le Lieutenant Hawker. C'était une première de travailler réellement avec lui, mais il ne doutait pas de ses capacités. Puis ses pupilles anthracite se posèrent un instant sur le docteur Fletcher avec qui il s'était légèrement rapproché semblait il... Mais aucune rumeur ne courrait encore à ce sujet, puis il s'attarda sur le plus jeune du groupe... Un soldat à peine sorti de l'enfance dirait-on. Ses sourcils se froncèrent légèrement, signe qu'il n'était pas content. Comment pouvait-on envoyer un soldat aussi jeune dans une mission de ce type ? Klemin n'avait réellement pas le sens des réalités et ça lui rappelait sa propre jeunesse... et ce que cela lui avait coûté.. Son expression ne sembla vouloir rien laissé transparaître de la colère sourde qu'il éprouvait. Notre alchimiste glissa une main dans sa poche, reconnaissant alors sa nouvelle montre... alors que ses yeux se portèrent une nouvelle fois sur Adair, avant de revenir sur le soldat. Il s'approcha alors de Riffel en lui adressant la parole de manière atone :
➽Ne quitte jamais mon ombre.. c'est bien clair gamin..
Son visage impassible offrait une aura un peu froide, mais il était hors de question que ce soldat meurt en combat et sous ses ordres. Il le ramènera en vie. Posant une main sur son épaule, Corwin se contenta de lui donner un peu de confiance avant de passer devant, prenant la direction de la gare de cette ville frontalière. Il ne savait pas encore le sort particulier qui avait été réservé à Valentine, tandis qu'il repérait les premiers locaux de la gare pour s'y faufiler avec ses compagnons.. Prenant garde à rester dans les ombres, ils connaissaient tous l'objectif.. Parvenir à neutraliser l'ennemi et sauver cette ville et ses habitants. Passant le long d'un entrepôt, Corwin collé contre la paroi, glissa un regard pour voir si le passage était disponible.. s'assurant que tout le monde était là par dessus le marché.. La capuche toujours bien placé sur son crâne. Un peu plus loin, on pouvait voir les premières maisons qui délimitaient la fin de la gare.. l idée c'était de coincer des soldats et leur prendre leur uniforme er leur masque pour s infiltrer plus aisément..
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
Gaz mortel
- Je n’appelle pas ça une grossière erreur, mais de l’incompétence pure, siffla froidement le médecin à l’intermédiaire, bien que consciente de passer ses nerfs sur le pauvre. N’y avait-il pas d’autres infirmiers de disponible dans les services ? Demanda la jeune femme avec un agacement dès plus tranchants.
Peu avant leur départ, les états d’Adair étaient passés de l’incompréhension, à la colère, au jugement en apprenant qu’une recrue toute fraîche avait été rattachée à leur groupe. Un spectre d'émotions dont elle avait peu l’habitude de montrer au public, mais la tension et la bêtise étaient telles qu’elle avait un certain mal à ne pas se lever envahir.
- Je… Je fais de mon mieux… Docteur… Lâcha l’intermédiaire avant de prendre la fuite, la laissant sur le quai. Il avait compris qu’il valait mieux se défiler plutôt que s’attarder en sa présence.
La soignante tâcha de cacher sa tension au mieux derrière une expression lisse, bien trop lisse pour ne pas noter que c’était tout là le fruit d’une certaine colère dont elle avait dû mal à se débarrasser. Grimpant à son tour dans le train, elle prit place et salua silencieusement ses coéquipiers, croisant à l’occasion le regard de Corwin sans toutefois s’attarder. Malgré sa confiance et son appréciation envers ce dernier, le poids de la mission et de l’erreur, dont elle se sentait plus que responsable, brouillaient le moindre sentiment. Erreur qui n’était autre Riffel et qu’elle avait d’autant plus admis médicalement dans les rangs de l’armée, comme si le destin se jouait d’elle. Alors que le train prenait de la vitesse, son attention se tourna vers la jeune recrue :
- En tant qu’auxiliaire médical, vous restez sous ma responsable. Gardez votre arme près de vous. Restez discret et attentif. N’agissez que si on vous l’ordonne…
Des choses qui pouvaient paraître d’une évidence, mais face à son manque flagrant d’expérience et de connaissances qu’elle avait noté lors de leur première rencontre, Adair ne pouvait que prononcer ces mots à son encontre. Non pas qu'elle le prenait pour un imbécile, mais parce qu'elle était inquiète à son sujet.
Puis il y avait James, le dernier membre de l’équipe qui ne lui disait rien, mais qui n’en était pas moins remarquable. Il offrait un contraste saisissant avec le reste de l’équipe rien que déjà par sa taille...
***
Une fois arrivée à destination, l’objectif gravé en tête, Adair suivit le chef de file comme attendu. Ce dernier avait émis l’idée de dérober des uniformes. Une chose qui n’avait pas manqué de lui rappeler sa dernière mission à Drachma. Vu leur nombre, la discrétion restait leur meilleur atout pour survivre dans ce terrain miné. D’autant plus que l’arrivée du train, même en retrait, avait dû alerter les investigateurs de cette attaque. Ces derniers devaient certainement se frotter les mains à cette heure-ci...
Le médecin tout en progressant, gardait un oeil furtif sur Riffel. Même si elle ne le montrait pas, la jeune femme était tendue par les circonstances. Posant instinctivement une main sur le mur de l’entrepôt dans l’attente de la suite, une patrouille ne devait par tarder à se rapprocher d’eux s’ils avaient suffisamment quadrillé les environs…
Cela faisait tout juste un mois, peut-être moins, que Riffel s’était engagé dans l’armée en attendant l’examen des alchimistes d’Etat. Il avait reçu l’ordre de se rendre à la gare pour partir en mission dans l’est en tant qu’assistant médical. Ne comprenant pas tout de ce qu’il se passait actuellement à la frontière, le jeune homme se rendit au point de ralliement. Il esquissa un bref sourire en voyant le docteur Fletcher. Il y avait au moins une tête connue dans le lot. Mais son sourire s’effaça rapidement lorsqu’il l’entendit pester. Il savait qu’il était fraichement rentré dans l’armée, mais si elle le prenait pour un incompétent, c’était une autre histoire.
Installé dans le wagon, Riffel évita de croiser le regard du docteur. Il lui en voulait pour les brides qu’il avait capté à son sujet. Il se renfrogna encore plus lorsqu’elle lui transmit ses consignes.
- Je ne serai pas un poids… Je sais que le général Hawat crois en mes compétences.
Se défendit-il sur un ton boudeur, même si l’idée de porter une arme à feu ne le rendait pas des plus à l’aise. Il avait évoqué le général Hawat pour couper toute envie à quiconque de le traiter de "gamin". Mais cela ne fonctionna pas. Sa mauvaise humeur était accentuée par le froncement de sourcil du colonel. Visiblement il n’appréciait pas la présence du jeune homme dans leur équipe. Pourtant, si le son de la voix de cet homme correspondait à l’expression de son visage, les paroles semblaient démontrer autre chose. Une subtilité qui n’était pas pour faciliter la tâche du jeune homme qui avait tendance à tout prendre au pied de la lettre. Il avait tout de même bien enregistré l’ordre, bien qu’étrange, de ne pas quitter l’ombre du colonel. Un ordre qui demandait quand même une précision.
- Et s’il n’y a pas de source de lumière… il n’y a pas d’ombre.
Ce n’était pourtant pas un trait d’humour, ni de moquerie, et encore moins de l’insubordination.
***
Une fois arrivé à destination, il suivit le mouvement en silence. Et comme cela lui avait été expliqué et ordonné, suivait le colonel Griffin comme son ombre.
Enfin. Ma première mission et il s’agissait de mettre un terme aux exactions des Liroïtes. J’étais emballé par cette mission. Je me préparais. Mais au moment de voir notre équipe, je fus surpris. La présence d’un médecin sur le terrain ne me gênait, pas plus que celle de mon commandant. Mais celle d’un enfant, Alchimiste certes, mais un gamin quand même. J’eus une expression peu amène. Mais je ne dis rien, je n’avais rien à dire. Le problème c’était qu’un tel novice sur le terrain risquait d’apporter plus de souci qu’autre chose. Je ne savais pas qui parmi les incompétents de l’État-Major avait eu la mauvaise idée de déployer ce jeune homme mais c’était assez problématique.
Mais le Docteur Adair et le Colonel Griffin se chargèrent de dire ce qu’ils en pensaient. Je n’en rajoutai pas. Dans le train, j’étais assis à la fenêtre. Au vu de la mission, je ne pouvais me permettre de fumer. J’aurais attiré l’ennemi. C’est donc fenêtre ouverte que je fumais assis dans le wagon. Je m’étais également mis dans le sens de la marche pour ne pas trop déranger mes compagnons. Je voyageais silencieux, les yeux fermés comme à mon habitude. J’avais pris le pli de me reposer dès que possible, méthode enseigner par les militaires de tout Creta.
Après avoir dépasser depuis quelques temps West City, le train s’arrêta, en effet, le passage à Bicester était fermé puisque la ville avait été prise par les monstres qui me servaient plus ou moins de compatriotes. Sur le trajet entre West City et notre position, on était que quatre dans le train. Je descendis à la suite de Corwin et je l’écoutais nous exposer le plan. Je regardais autour de moi, en l’écoutant. Et dire que j’étais déjà de retour dans cette région où j’avais servi de patrouilleur. Heureusement, le Colonel Griffin semblait me faire bien plus confiance que cet abruti de Carver. Après avoir écouté le Colonel, je me permis de rajouter calmement. "Je propose que vous me laissiez parler. Comme je connais leur dialecte, ce sera plus simple s’il nous parle. Ce éveillera moins les soupçons." Je me grattai pensivement la barbe avant d’ajouter calmement. "Leur patrouille se compose souvent d’un sous-off, type sergent et de trois ou quatre bidasses. Il me faut juste une tenue de sous-off, car ils trouveront louche s’il nous parle que je sois habillé comme un soldat." C’était plus sûr qu’un officier parle plutôt qu’un soldat de base.
Une fois notre plan en place, il fallait s’infiltrer discrètement pour trouver des hommes à qui voler l’uniforme. Alors que nous observions, je remarquai une patrouille qui pourrait correspondre, quoique deux soldats avaient des tenues un peu trop grandes pour Corwin et Riffel, mais pas le choix. Je montrai à mon supérieur l’équipe qui approchait dans notre direction.
Dès que les ordres du Colonel Koryn furent distribués, tous les soldats présents se mirent à être plus vigilant. Le but était de piéger les soldats de ce pays pour envoyer un message définitif à leur chef King Bradley. Les patrouilles cependant ne changèrent aucune de leurs habitudes, comme c’était l’ordre qui avait été donné. Bien que des soldats soient arrivés, étonnamment, aucune information ne lui parvenait sur combien ils étaient, ni à quoi ils ressemblaient.
Plus loin, au niveau où le train en provenance de West City avait fait halte, des centaines de soldats descendaient. Le but était de capter l’attention des preneurs d’otages le plus longtemps possible pour que l’unité d’assaut puisse agir. Le Major Hoover avait été désigné pour jouer les appâts et cela lui allait. Carver l’exaspérait au plus haut point par son attentisme et il ne le cachait plus. Carver était un imbécile incompétent et il avait coûter la vie à de nombreux hommes inutilement, car il ne cherchait qu’un homme : l’ex Général Brewster qui n’était responsable en rien des problèmes de la région. Mais aujourd’hui, il allait enfin pouvoir sortir un peu et même si jouer les appâts n’était pas son fort, cela lui permettrait de sortir un peu. Il mit tout le monde en rang, comme à la parade. Et c’était une parade.
A mesure que l’avancée des troupes de l’extérieur se faisaient, une partie du bataillon présent dans Bicester se présentait pour faire face à ces soldats stupides qui avançaient comme s’ils pouvaient reprendre la ville de cette manière. Une patrouille de quatre hommes restait cependant à circuler dans la gare. Le chef de cette unité était un homme grand avec de larges épaules. Derrière lui, les soldats faisaient pâle figure, deux d’entre eux ne devaient pas dépasser le mètre soixante-cinq. Ils hésitèrent pendant une minute puis passèrent très prêt d’une pile de caisses.
....................... HRPG : - Mission pour @Corwin Griffin, @Adair Fletcher, @Riffel Hotchkiss & @James Hawker - Pour vous aidez à accomplir votre mission des troupes dirigés par le Major Ryan Hoover (profil) sert de leurre. - Une unité composée de 4 hommes s'arrêtent à proximité de vous, c'est votre chance. - Vous avez 15 jours pour répondre. Après cela le PNJ répondra, que vous ayez répondu ou non. Le PNJ peut aussi répondre si vous avez tous répondu avant la fin du délai. - Vous pouvez postez dans l'ordre que vous le souhaitez. Restez simplement logique entre vous.
Spoiler:
- Le temps est au beau fixe, cependant, on sent la présence d'une pluie récente, bien qu'il en reste peu de traces. Seulement dans les rues bitumés de la ville - Bon jeu et amusez-vous
Les choses étant dites, Corwin avait garder dans un coin de son esprit que le jeune Riffel connaissait apparemment, le Général Hawat. Un nom qu'il n'appréciait pas du tout. A la réflexion du jeune soldat, le Frozen crut au départ à un trait d'humour mal venu, mais à son expression, il comprit que cela n'avait rien à voir avec cela, mais plutôt une sorte de maladresse, concernant le premier degré. Aussi il ne releva pas cela, observant qu'une fois en action, Riffel observait bien ses arrières. C'était parfait pour Corwin qui pouvait se concentrer sur leur avancées. En premier lieux trouver une patrouille et s'en occuper rapidement sans le moindre bruit pour leur ravir leur uniforme.. Quand à la réflexion de son second, il hocha un peu du chef pour approuver. C'était une excellente idée, ainsi ils assuraient encore un peu plus de crédibilité à leur roublardise, vis à vis de l'ennemi.
Si certains supérieurs prendraient cela comme une façon de prendre les commandes à leur place, notre Colonel y voyait une assurance de parfaire cette mission. L'ego n'avait pas ça place sur le terrain, cela attirait un peu trop la mort sur les talons. Une chose que le jeune Griffin avait pu voir durant la guerre. Coller contre la façade d'un entrepôt, le Lieutenant Hawker lui pointait un peu plus loin, l'approche d'une patrouille.. L'officier avait l'air plutôt massif au contraire des trois autres qui le suivaient bien sagement.. A vu d’œil, ça pouvait faire leur compte.
Silencieusement, le Frozen fit un signe de la main pour avertir de faire silence.. tandis que la patrouille passait à côté des caisses qui les camouflaient. A ce moment ..Corwin montra sa main à Hawker... A trois ils allaient les coincer en étau. Il montra ses doigts en les abaissant un par une.. Puis à la fin, il serra le poing pour le départ. Il prit par l'arrière usant de son alchimie à l'aide de ses bagues pour assommer brutalement le dernier homme en lui gelant la jugulaire en l'attrapant par la gorge, avant de s'occuper du second de la même façon... L'effet de surprise était leur atout...et il n'en restait plus que deux. Mais ces derniers ne feront pas long feu, Corwin faisait confiance à son Lieutenant. Retenant le corps du deuxième homme pour le tirer vers l'ombre des lieux, afin que les autres puissent se changer.. Il jeta un œil sur son partenaire de combat prêt à l'aider.. Une lame de glace venant à se former dans sa main droite.. au cas ou. Il leur fallait cet officier et le temps jouait contre eux. Cette opération devait être des plus rapides si l'on ne voulait pas que cette ville succombe totalement avec ses occupants. De plus, le Colonel avait une confiance limité envers Carver...
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Staff.FMA
Adair Fletcher
Gaz mortel
Visiblement une unité ennemie avait été repérée au geste du colonel. Le médecin resta bien en retrait, se gardant de tout bruit et de mouvement, tandis que le chef de file sortit de l'ombre. L’attaque est soudaine et brutale vu à la vitesse qu'ils furent immobilisés. Les deux premiers soldats n’ont pas sûrement pas eu le temps de comprendre ce qui leur arrivaient. La jeune femme restait grave tandis que les victimes se faisaient traîner dans l’ombre.
Le temps leur était précieux. Qui sait à quel intervalle se trouvait une autre patrouille ? Adair s’abaissa sans attendre pour adosser le pauvre individu contre le mur pour lui retirer plus facilement la veste. Veste qu’elle fourra aussitôt dans les mains de Riffel avant qu’elle ne s’affaire rapidement à dégrafer et à retirer le bas de l’uniforme pour lui remettre juste après. Ayant été témoin de son malaise lorsqu’il avait dû se déshabiller pour la visite médicale obligatoire dans le but d’être admis, elle devait faire en sorte qu’il puisse vite se changer. Pour cela, elle avait décidé de lui faciliter la tâche sans lui demander son avis.
Après quoi Adair lui tourna le dos pour qu’il puisse s’habiller et fit la même chose avec la seconde victime, non sans avoir jeté un regard en biais sur les deux autres officiers en train de mettre à terre le reste de l’unité ennemie. En se changeant à la hâte, la soignante constata que la veste allait être un peu serrée avec sa poitrine, mais au moins elle était parvenue à boutonner l’ensemble. Puis elle ajusta correctement le bas avant de saisir son masque.
Prête en un rien de temps, elle retourna son attention sur Riffel pour voir s’il était parvenu à se changer, avant de regarder ce qu’il en était du reste de l’équipe.
J'étais ravi que mon plan plaise à Corwin, cet homme semblait plus réfléchi que mon ancien Supérieur. J'appréciais qu'il considère mon idée. L'accepter ne tenait que du bon sens, mais au moins y réfléchir montrait un homme qui considérait ses subalternes autrement que comme de simples faire-valoir.
A peine mon plan exposé et accepté qu'une patrouille passa. Le colonel Griffin jugea le moment opportun de passer à l'action. Je le regardai montrer les instructions et je les suivis à la lettre. L'attaque du colonel fut rapide, tout en douceur. Une neutralisation digne des meilleurs assassins Cretans. Ma tactique fut plus... musclé. Je bloquai le bras de l'officier qui allait sortir son arme avant de lui asséner un coup de boule qui aurait fait vaciller même le gigantesque major Armstrong. L'officier s'écroula hors de combat. Le second prit d'abord une droite dans l'estomac puis une claque sur la tempe qui l'assoma aussi sec. Je mis les deux corps à couvert, permettant ainsi à toute la troupe de se changer. Mon pantalon flottait un peu à l'entrejambe mais on dira que ça ira. J'attendais poliment que la Major se change. Respect et décence était nécessaire pour cette une dame.
Une fois tous prêts, je pris la tête du cortège me tenant comme l'un de mes ennemis. Il s'agissait d'aller au QG de Koryn maintenant. Je reconnaissait l'emblème de compagnie. Le connaissant, il avait du l'installer dans l'endroit le plus pompeux de la ville. Je pris doucement cette direction. En marchant on croisa moins de patrouilles. Comme si la diversion du Major Hoover, le seul qui respectait mon opinion, marchait. Il fallait en profiter. Je murmurait à l'attention de mes camarades. "Dépêchons-nous pendant que Hoover les attire. On aura peu de temps avant quils ramènent leurs blessés." Cette diversion pourrait inciter Koryn à lâcher le gaz. Mais on comptait aussi sur son énorme arrogance. Il me rappelait Carver sur ce point. Tellement sûr de lui qu'il en négligeait la prudence. Il se pensait sans faille, tout comme ses plans, du coup, notre principale tactique reposait sur cette incompétence.
Riffel resta en retrait avec le docteur Fletcher malgré l’ordre précédent de suivre le colonel Griffin comme son ombre. Le jeune homme avait compris qu’il aurait été qu’une gène pour les deux hommes d’action qui les accompagnaient. Sa place était donc à l’abri avec le docteur. Il regrettait juste de ne pas pouvoir les voir en action. Lorsque le docteur commença à déshabiller le premier soldat neutralisé par le colonel, Riffel resta sous le choc. Sans bien comprendre comment ni pourquoi, il se retrouva avec les vêtements de ce soldat dans les bras. Il avait bien compris qu’ils allaient se changer, et se faire passer pour des soldats ennemis. Le principe était simple. Le réaliser était un peu plus compliqué. En effet, cela impliquait de se déshabiller et se rhabiller devant les autres. Le docteur lui tournait le dos pendant que les deux autres s’occupaient des deux derniers soldats de la patrouille. C’était le moment où jamais pour se changer. Il commença donc à se changer. Il ne lui restait plus qu’à remonter le pantalon quand les deux autres les rejoint. Riffel en devint rouge de honte. Le rouge ne le quitta pas, même après qu’ils eurent repris la route vers le QG ennemi.
Comme ordonné dans le train, Riffel restait sur les talons du colonel. Mais plus ils avançaient, plus il était mal à l’aise. Lorsqu’ils arrivèrent à la place Central où le corps d’un alchimiste était exposé, crucifié, Riffel pâli et tendit une main tremblante en direction du dos du colonel. Mais il finit par se raviser. Il respira profondément pour retrouver sa lucidité. Il n’y avait aucune raison pour qu’ils finissent comme cela. La population comptait sur eux pour être libérer. Ils ne devaient pas échouer. C’était cette pensée qui lui permit de rester calme. Il ne pouvait pas se permettre de perdre ses moyens. Pas au beau milieu des lignes ennemis. Il devait surtout se contrôler pour ne pas sursauter s’ils devaient se faire aborder par une autre patrouille.
Tout le monde se précipita pour éliminer le bataillon de soldats qui s’approchait. Koryn avait gardé qu’une petite unité pour le défendre. Personne ne serait assez bête pour prendre le risque de tuer la population de toute la ville. Enfin c’est ce qu’il avait cru, mais en voyant arriver tout ces soldats, il devait se rendre à l’évidence, le dirigeant de ce pays, King Bradley, n’avait que faire de ses citoyens. Mais bon, ses hommes allaient éliminer ce bataillon et on reviendrait au statu quo. Sauf… une diversion, il sourit sous son masque, quel est l’imbécile qui avait sorti un plan aussi simple ?
Devant la place, il remarqua la patrouille de la gare. Il envoya son second qui salua à la manière des Liroïtes, sa voix cachée par le masque à gaz était pourtant claire. Il parlait dans la langue locale. "Patrouille 12274, présentez-vous, noms et matricules." Il savait déjà que les noms et les matricules ne seraient pas bons, il souriait d’avance, il savait aussi que dans cette langue, personne sauf des membres de son peuple ne comprendrait. Et il était impossible qu’un Liroïte trahisse son peuple pour ses chiens d’Amestriens.
Dans son bureau, Koryn observait la scène à la fenêtre, il voulait voir à quel point ces hommes étaient stupides. Le Colonel jubilait. Le Capitaine Razhov venait de condamner de potentiels infiltrés. Il n’y avait aucune chance qu’un seul de ces vaniteux amestriens parlent une autre langue que la leur. Ils finiront donc crucifiés comme leur amis Alchimistes. Le bataillon serait bientôt éliminé. Leur plan était sans faille. La fin d’Amestris sur leurs terres approchait.
....................... HRPG : - Mission pour @Corwin Griffin, @Adair Fletcher, @Riffel Hotchkiss & @James Hawker - Vous approchez de la palce et découvrez l'homme crucifié. - Vous êtes ensuite arrêter par un Capitaine qui demande de vous identifier dans la langue Liroïte. - Vous avez 15 jours pour répondre. Après cela le PNJ répondra, que vous ayez répondu ou non. Le PNJ peut aussi répondre si vous avez tous répondu avant la fin du délai. - Vous pouvez postez dans l'ordre que vous le souhaitez. Restez simplement logique entre vous.
Spoiler:
- Le temps est au beau fixe, cependant, on sent la présence d'une pluie récente, bien qu'il en reste peu de traces. Seulement dans les rues bitumés de la ville - Bon jeu et amusez-vous
S'assurant que le Major Fletcher et son aide puisse se vêtir, Corwin attrapa le troisième corps qui lui tombait limite dans les bras, après le coup porté par son nouveau Second. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il frappait vite et fort... Une méthode bien moins subtile que la sienne, mais assez efficace pour être complémentaire. Se glissant à son tour derrière les caisses, il put voir qu'Adair avait déjà revêtu son uniforme et il lui lança un regard entendu, avant de contempler un Riffel plutôt mal à l'aise. Cependant, le Frozen en lui fit aucun commentaire, ils n'avaient pas le temps pour cela.. Retirant ses effets de son côté, il tâcha d'enfiler son leurre à son tour, sans oublier de reprendre sa montre flambant neuve, pour la ranger dans sa poche droite. Revêtant son masque, le jeune Colonel fixa alors James qui n'avait pas perdu de temps et lui fit signe de prendre les devants, puis qu'il était l'officier...
➽Je fermerais la marche pour assurer nos arrières.
Invitant Riffel à venir entre lui et Adair, tandis qu'il avait relevé que le gamin prenait son ordre au pied de la lettre et ce n'était pas si mal, au vu de la situation. Progressant vers le cœur de la ville, Corwin notait les possibles passages que ce soit sur les toits.. ou bien les ruelles... Cacher sous son haut d'uniforme, il avait glisser sa garde de métal. C'est alors que ses yeux anthracite furent attiré par quelque chose de suspendu... Un corps.. ses pupilles se dilatèrent imperceptiblement quand son esprit reconnu le cadavre... Valentine. C'est donc ainsi qu'il avait été traité. La colère s'invita en son cœur, mais son esprit lui imposa de se taire et de rester concentrer sur la situation. Mais le Colonel Griffin garda en tête de le faire payer à cet homme qui se croyait maître de la ville. C'est alors qu'un officier se pointa devant eux en réclament quelque chose mais Corwin ne comprit guère.. Finalement l'idée d'échanger sa place avec James avait été des plus intéressants. Pour sa part, il joua juste au parfait petit soldat, bien que ce masque était des plus désagréable, il avait un peu de buée sur les verres, mais rien qui ne lui permettrait pas d'agir.. Ses bagues étaient rangée dans sa poche..gardant juste celle qui restait habituellement sur son majeur. La situation se jouerait principalement sur la réponse de James.. Si jamais cela dérapait, Corwin se tenait prêt. Sa respiration restait des plus calmes et tranquille, tandis qu'une leçon de Yueh lui revenait en tête... Celui qui commande doit toujours paraître confiant. Cette foi est comme un fardeau sur mes épaules. Je suis devant le danger et je ne dois pas le montrer. Une leçon qui avait toute sa vérité en cet instant même, surtout avec Riffel.
Une fois que tout le monde fut prêt, je donnai un petit conseil. "Si on nous interpelle, ce sera dans leur langue. Voici, ce que vous devrez dire. Colonel, vous êtes le seconde classe Conrad Girkin. Matricule 22701. Major Adair, la soldate Adrianna Farzhan, matricule 76024. Quant à toi, petit, tu es le soldat Rigar Orozov. Matricule 76025. Retenez-le bien, ça vous sauvera sûrement la vie. Quant à moi, je suis le Sergent-chef Yakub Arazov, matricule 13679." J’avais donné les grades et les numéros de matricules dans la langue liroïte. Je leur avais aussi expliqué comment on disait matricules et noms pour qu’ils puissent savoir quoi dire et quand. Cela éviterai quelques écueils.
On marchait dans les rues. J’avais facilement pu adopter la tactique habituelle dans ce genre de cas. Paraître parfaitement à sa place sans trop détonner. Nous étions en patrouille, nous devions malgré tout scruter les alentours sans paraitre trop sur nos gardes. Je laissais donc mes "hommes" repérer les possibles chemins d’évasion. Nous finîmes par arriver sur la Grand Place de la ville. Je reconnus la torture habituelle des Liroïtes et une pointe de colère apparut, je ne comptais pas faire dans la dentelle quand j’allais frapper. Koryn allait le sentir passer. Valentine avait été l’un des seuls à avoir respecter mes origines et surtout à avoir écouter mes conseils. C’est pour cela que j’avais pu rendre service au Colonel Griffin et à sa partenaire durant leur mission contre les hommes de Koryn.
Mais je n’eus pas le temps de m’en occuper plus que ça, qu’un officier supérieur s’approcha. A sa tenue, il devait être un proche de Koryn. Sans doute un membre de sa garde personnelle. Il nous interpella. Évidemment en Liroïte. Je pestai intérieurement, je m’y attendais. Mais il y avait des chances que cet homme connaisse les matricules de toutes ses patrouilles et vu que j’avais pratiquement tout inventé. On aurait peu de temps avant qu’ils nous attaquent. Je respirai, ne rien laisser trahir. Je répondis calmement dans la langue des envahisseurs. "Sergent-chef Yakub Arazov, matricule 13679." Je me tenais bien droit, les mains dans le dos, les pieds joints. Une forme de garde-à-vous très particulière que je n’aimais absolument pas. J’espérai que mes collègues avaient retenu mes conseils. Je ne doutai pas du tout du Colonel et j’avais confiance dans la médecin-chef. Cependant, j’avais un doute sur Riffel. Ce serait un bon moyen pour lui de voir à quel point, il était digne de confiance.
Riffel pris la position indiquée par le colonel Griffin. Après tout, les ordres étaient les ordres. Il avait décidé de fermer la marche. Donc l’ordre de le suivre comme son ombre était abandonné par le dernier. Après avoir mémoriser ce que le lieutenant Hawker leur avait dit, en liroïte évidemment, Riffel pris place dans la nouvelle formation.
- « petit »…. Je suis pas plus petit que le colonel…
Marmonna-t-il légèrement contrarié. Il ne faisait pas vraiment cas de sa taille, mais de là qu’elle devienne une dénomination alors qu’il n’était pas le seul « petit » du groupe, était quelque peu vexant.
- Je te montrerai qui est le « petit »…
Rajouta-t-il entre ses dents. Cette petite phrase pouvait sans doute être mal prise. Probablement comme une preuve qu’il ferait échouer la mission. Mais il n’en était rien. Riffel voulait simplement démontrer qu’il ne serait pas un poids pour eux. Qu’il s’aquitterait de sa tâche au mieux.
Durant le cheminement de leur patrouille, Riffel tenta de mémoriser un chemin pour s’enfuir. Mais cela faisait déjà un moment qu’un ne savait déjà plus où ils se trouvaient. Son sens de l’orientation était désastreux à ce point. D’autant plus que le spectacle de la place centrale l’avait pas mal retourné. S’il ne portait pas le masque à gaz sur le visage, on aurait aisément pu voir qu’il avait pâli et qu’il était à deux doigts de vomir. Mais il se repris après un bref coup d’œil vers son supérieur, juste derrière lui. Voyant la confiance qu’il affichait, il se ressaisit juste à temps avant que leur patrouille ne se face interpelée.
- Soldat Rigar Orozov. Matricule 76025
Dit-il, en liroïte comme le leur avait apprit le lieutenant, dès que ce fut à son tour de répondre. Il avait observé et reproduit le salut que le lieutenant Hawker avait effectué. Et sa voix était claire, précise, sans la moindre once d’hésitation. Comme s’il était tout à fait naturel de répondre ainsi. Qui aurait pu croire que le craintif Riffel Hotchkiss était capable d’un tel sang-froid. Après tout, leurs vies à tous les quatre dépendaient de leurs réponses, mais aussi de la manière dont ils les formuleraient. N’importe quel imbécile pouvait le deviner. Et quand on est incapable de se repérer dans un lieu, il fallait user d’un autre stratagème pour s’en sortir. Faire preuve de lucidité, comme il l’avait déjà fait face à l’impressionnant général Hawat.
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
Gaz mortel
Le médecin tira un peu sur la veste de son uniforme pour qu’elle ne remonte pas, puis écouta attentivement les recommandations du lieutenant Hawker. Grave, elle hocha la tête en inscrivant dans sa mémoire sa fausse identité, ainsi que son matricule. L’exercice ne fut pas très compliquée pour la jeune femme qui avait une certaine aisance avec les langues. Adair avait depuis longtemps intégré que la communication était un point important, surtout en tant que médecin. Son devoir exigeait qu’elle prenne en charge autant des soldats que des civils et parfois parmi ces derniers se trouvaient des étrangers. C’est pourquoi elle s’appliquait à en connaître le strict minimum pour se faire comprendre de ces derniers et les mettre en confiance malgré les circonstances qui pouvaient les opposer.
Une fois tout le monde prêt, la patrouille factice qu’ils composaient se mit en mouvement. Le chemin entrepris lui avait permis de se rendre compte de la topographie de la ville et de remarquer quelques barils de gaz. Puis se retrouvant sur la Grande Place, son regard vit immédiatement la macabre mise en scène. Derrière son masque, la jeune femme restait stoïque, mais ses pensées n’avaient rien en commun avec son expression. Toutefois elle ne devait les laisser obscurcir son esprit et les balaya rapidement en détournant les yeux avant qu’ils se fassent aborder par un officier. Les attendait-il au tournant ? De nature méfiante, la jeune femme se demandait s’ils n’avaient pas compris la tactique mise en place et serra brièvement les dents en attendant que son tour vienne.
- Soldate Adrianna Farzhan, matricule 76024. Prononça-t-elle d’une voix claire et assurée avec un accent parfait, après que Riffel se soit présenté conformément aux exigences.
Si entendre le Liroïte était chose plutôt rare en Amestris, ses connaissances dans les autres langues lui permirent d’imiter de façon convaincante la diction. En plus de ça, duper faisait partie de ses compétences cachées après tout et Adair était étonnement douée à ce jeu. Quant à son salut, il présentait toute la rigidité conforme attendue. Néanmoins si tout semblait se dérouler sans accroc, le major doutait qu’ils avaient réussi leur coup et espérait qu'ils puissent agir avant que le gaz ne soit relâché...
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