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Nouvel Hotel, Nouveau Client - Phoebe
Levak Itorus
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Levak Itorus

Nouvel Hotel, Nouveau Client


Phoebe GOWAN & Levak ITORUS


Te revoilà, encore une fois, à Central.

Te revoilà, encore une fois, à devoir dormir à l’hotel.

Un jour, peut-être, tu arrivera à procéder à temps à la paperasse, afin d’avoir un logement préparé lors de tes déplacements à la capitale. D’un autre, côté, le Major ne t’as jamais rien dit pour tes notes de frais, donc c’est que tu dois être raisonnable ? En même temps tu ne mais jamais plus d’un verre d’alcool lors desdites notes.

Toujours est-il que tu es à nouveau en déplacement à Central. En plus, pour une fois, même en t’étant réveillé trop tard pour avoir une chambre au QG, l’un des hôtels les plus proches avait une chambre libre. C’est donc avec le pas plus léger que les autres fois que tu arrives devant l’établissement, après avoir vérifier que le nom est bien le même que celui ou tu avais réservé bien entendu. La valise en main, ta réservation pour une semaine complète, tu pousses la porte du bâtiment.

Reçu avec la courtoisie d’un hôtelier ayant l’habitude de son métier, tu es pleinement satisfait du début de service. C’est ainsi que tu te retrouves seul, dans la chambre 118, a mettre ta tenue officielle. Cela ne manquera pas de surprendre le personnel, tu en es sûr, vu qu’il te semble impossible que d’autres militaires soient aussi malhabiles que toi en gestion administrative.

Heureusement pour l’impression que tu peux renvoyer aux civils, tu es loin d’être le seul dans ce cas et ils te regardent te rendre au QG sans sourciller. Tu es venu dans la matinée exprès car ta première convocation viens de l’après-midi.

----------------

Le soir, ton pas est bien moins guilleret qu’en début de journée. Ton visage est fermé et le tube incandescent de tes lèvres se consume avec la violence des enfers.

*Comment osent-ils !?*


Décidé, ta canne faisant grand bruit au rythme de tes pas, tu montes dans ta chambre pour te passer un coup d’eau sur le visage. Tu… Ils ont lancé une enquête à ton encontre, et ils ne veulent même pas t’en donner la raison.

*Serait-ce… Andersson ? Non… Il n’aurait quand même pas… ?*


Le simple souvenir de cette soirée te donnes des frissons de dégoût. Et voilà que tu te remémore à nouveau les visages de la famille, puis des autres familles et, comme si cela ne suffisait pas, l’ensemble des décès dont tu es responsable.

— Merde.


Ta descente se fait plus calmement, la canne bien moins bruyante dans le marquage de tes pas, jusqu’à ce que tu arrives au restaurant de l’hôtel. Sans regarder à qui tu parles, s’il s’agit d’un serveur ou d’une serveuse, tu te fais installer et commande ton repas. En accompagnement de celui-ci, un whisky sert d’apéritif et, pour la durée du repas tu choisis la plus infecte des piquettes.

*Voilà un repas qui ne fera pas de note de frais.*


Le repas terminé, tu reste à table, la plupart des clients déjà partis tu estime ne pas trop déranger et, surtout, n’es plus exactement en état de te lever.
Mar 23 Avr - 15:52
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Phoebe Gowan
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Phoebe Gowan
L’hôtel est déjà bien rempli ce soir. Et qui a choisi de déserter aujourd’hui ? La collègue ! Évidemment, nous sommes l’un des jours les plus complets de la semaine ! Elle a prétexté une maladie, mais je n’y crois pas un seul instant.
Je suis gentille, mais certes, il y a des limites ! Elle va m’entendre dans tous les cas.
Entre ceux qui séjournent ici, d’autres qui viennent se retourner la cervelle avec de l’alcool et quelques groupes qui viennent dîner en amoureux… moi je n’arrête plus entre les aller-retour entre la cuisine et la salle.

Tandis que je prépare une tournée de pintes de bière, j’entends un client qui descend des escaliers. Hum, oui un client de l’hôtel. Pour une fois que nous sommes complets. Pas que l’établissement tourne mal, mais avec la venue des militaires et leurs beuveries quotidiennes, forcément, ça ne fait pas de la bonne pub.
Quoi qu’il en soit, je prends sa commande rapidement et reviens le servir une dizaine de minutes plus tard.

Sur ce, je me fais toute petite et m’éclipse en cuisine, car les soldats commencent à en avoir plein dans le nez.
Je garde tout de même un œil sur l’entrée, mais par chance, aucun autre client ne se pointe.  
De son coin, je les entends chanter, et certains… vomir.
J’attends, j’attends encore et encore. Je m’assoupis quelque peu et lorsque je m’émerge, je n’entends point bruit.

Je me relève, m’étire et repars dans la salle. Des éclats de verre trainent sur le sol. Autant dire que je marche sur des charbons ardents. Je nettoierai ça plus tard. J’ai faim.
Quand même, je peux bien m’accorder une pause avant de tout ranger.

Aussitôt dit, aussitôt fait, je me prépare une assiette avec les restes de ce soir. Rien de bien extraordinaire : du riz et une part de tiramisu.

Je sors et dépose l’assiette sur une table, me dirige vers le bar pour prendre une bouteille de whisky, un verre, et va verrouiller la porte d’entrée sans prêter garde s’il y a le trace d’une quelconque présence. Je retourne à table, me sers à boire et commence à manger.

Maintenant que le silence règne en maître, je sens comme une présence. Je me retourne et voit un client. Oh, mais je le reconnais ! Il m’avait passé commande et il était descendu du premier.

— Si vous désirez sortir pour fumer ou je ne sais quoi… dites-le-moi, je rouvrirai.

Je le détaille un peu plus. Il n’a pas l’air de vouloir bouger de sa chaise. Sauf s’il ne peut pas. J’ai bien remarqué sa canne. En tout cas, il n’a pas mis le bazar lui ! Quand je vois tout ce que je vais avoir à nettoyer… ca m’en coupe l’appétit.
Je me lève avec ma part de gâteau auquel je n’ai pas touché et m’approche de lui.

— Vous en voulez ? demandé-je, avec un sourire amical.  
Jeu 25 Avr - 12:29
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Levak Itorus
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Phoebe GOWAN & Levak ITORUS


Assis, depuis l’Alchimie seule sait combien de temps, seul a table, tu ne fait pas attention aux mouvements tout autour de toi, au bruit qui s’atténue de plus en plus jusqu’à n’entendre plus que ta respiration. A vrai dire, tu ne l’entends même pas vraiment. La bouteille de vin, ta seconde de la soirée, bien entamée, il te manques quelque chose pour être bien, c’est donc pour combler ce besoin que ta main part, un geste sûr malgré ton ébriété, dans la poche interne de ton manteau.

Dire que tu t’étais changé en civil pour sortir après le repas. Te voilà à te demander comment tu fera pour simplement rentrer dans la chambre qui t’attends un étage plus haut. Cette idée te tire un soufflement mi amusé, mi dépité, alors que le briquet s’anime à quelques centimètres de ton visage, précédant ensuite une inspiration importante.

Avec un soupir satisfait, tu range briquet et paquet dans leur poche respective avant de prendre en main ton verre semi-plein. C’est donc un peu avachi sur ta chaise, plutôt que vautré sur la table, que tu peux voir une jeune femme t’approcher. La tenue qu’elle porte te dit quelque chose, mais ce n’est que lorsqu’elle arrive au niveau de la table que tu réalise qu’il s’agit de l’uniforme des serveurs de l’établissement.

— Si vous désirez sortir pour fumer ou je ne sais quoi… Dites-le-moi, je rouvrirai.


*Heing ?*


— Vous en voulez ?


Il te faut quelques secondes pour interpréter ses paroles, n’étant pas préparé à ce que quelqu’un te parles. Ton regard vitreux reste cependant sur son visage pendant ce temps, il serait après tout malvenu que tu regardes quelqu’un d’autre que Riyla.

— Je…


*Oui ! La ci… Faut… Je la gène… J’aur… Dû d’mander.*


Tu regardes à table, mais ne trouves pas de cendrier. Après plusieurs coups d’œil frénétique autour, aucun cendrier ne trône dans la salle complète. Pourtant il faut que tu éteigne immédiatement l’embrasement, faut pas que tu gène la pauvre dame pour rien. Sans réfléchir plus avant, tu écrase le tube contre le dos de ta main, ce qui a le mérite de t’éclaircir les idées, en même temps que d’emplir la pièce d’une bonne odeur de Levak grillé.

— Aouch…


C’est à ce moment, l’esprit un peu plus clair, que tu te rends compte qu’elle te tends une assiette avec une part de gâteau, non entamée. Une petite seconde plus tard, histoire de tenter de te rappeler si tu as commandé cette confiserie et de te rendre compte que, si tu l’as fait, tu ne t’en souviens pas, tu tente de sourire, malgré l’inconfort que le mouvement t’apporte au vu de ton état.

— Désolé… C’est… Je…


Tu prends une bonne inspiration, puis expire un coup, tentant de dompter ta langue qui fait de la résistance.

— Si.. Si j’avais… Commandé… Vous pouvez la prendre… Sinon… M… Merci mais…


Tu déglutis difficilement et regarde ton verre. Finalement, un peu d’eau te serait bien utile maintenant qu’on viens te parler.

— Non merci… Je… Pourrpas… Manger.
Jeu 25 Avr - 13:20
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Phoebe Gowan
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Je le regarde, penche la tête. Eh bien, il n’a pas l’air très bien visiblement. Je ne me souviens pas lui avoir servi plus d’un verre. Sa table en témoigne en plus.

— Mais non, ce n’est pas grave, je vais vous apporter quelque chose pour l’éteindre. Je proposais de vous rouvrir si vous vouliez par exemple prendre l’air ! M’exclamé-je, le visage coupable.

Je n’ai pas le temps de l’arrêter dans son geste, mon client écrase carrément sa cigarette sur le dos de sa main ! Mais qu’ai-je fait pour mériter ça ? Je suis stupide. J’aurais dû aller chercher quelque chose pour qu’il puisse éteindre sa cigarette avant que de lui faire ma proposition.

Je scrute du regard les tables aux alentours, et tel que je m’y attendais, les cendriers ont encore disparu. Ils ne font vraiment que ce qu’ils veulent, se croyant tout permis. Un jour, ils verront. Un jour, ils paieront. Du moins, c’est ce que beaucoup souhaitent.

— Je suis désolée, c’est entièrement ma faute. Je vais aller chercher de quoi vous soigner.

Mais avant que je ne m’en aille, je l’entends prononcer des mots. On ne peut pas appeler ça des phrases, quand on est ivre. Il a l’air vraiment dans un sale état. Oh je ne parle pas physiquement, parce que ça, c’est clair comme de l’eau de roche ! Mais plutôt comme… quelqu’un qui a mal au coeur. Je ne vais quand même pas le laisser comme ça.

Je vais chercher du matériel de premier soin que je pose sur sa table avant d’aller chercher mon repas de fin soirée.

— J’ai conscience que vous n’en avez pas commandé. Il m’en reste simplement beaucoup. C’est un simple cadeau, rien de plus. Mais vous êtes libres de refuser, hein ! Par contre, je prendrai très mal de ne pas vous soigner. Votre main… je considère que c’est ma faute. Alors est-ce que vous acceptez que je vous apporte quelques soins ?

Elle lui sourit.

— Et si vous avez envie de refumer, je vous apporterai un verre d’eau pour y mettre vos cendres.
Jeu 25 Avr - 17:06
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Levak Itorus
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Phoebe GOWAN & Levak ITORUS


Tu as beau avoir l’esprit plus clair, grâce à la douleur de ta main, cela ne t’empêches pas d’avoir des lenteurs au niveau cérébral. C’est ainsi que tu ne prends conscience de ses paroles que bien après avoir fini toi-même de déblatérer tes morceaux de phrases.

La voir aussi perturbée par tes actes, la voir qui se mets à s’agiter comme une poule sans tête, te faits à nouveau te sentir coupable, après tout, en tant que soldat, tu es là pour préserver la calme des citoyens, pas leur rajouter du tracas. Mais cette culpabilité est à peine suffisante pour contrer l’hilarité de voir le peu qui suffit pour qu’une civile panique, ce qui te donnes à nouveau, ensuite, une sensation ignoble d’être un moins que rien, un déchet qui s’amuse du malheur d’autrui.

— D… Du… Ca’me… C...Cè… Pg’ave..


Bien entendu, cette phrase est claire et forte, dans ton esprit. Tout le contraire de la réalité, où il est impossible que la petite t’aies entendu alors qu’elle court dans tous les sens. Rapidement, te cesse de tenter de la suivre du regard, cela ne fait pas de bien à ton système digestif et il t’es définitivement hors de question de repeindre un peu plus son espace de travail.

Elle revient finalement et recommence à parler. Elle parle vite, bien trop vite pour que tu puisse intégrer correctement. La situation est compliquée, mais sur la table tu vois un repas, de son côté.

*Elle… Peut manger… Avec les clients ?*


Ton regard, à la dernière mention qu’elle fait, se relève bien vite, trop vite, pour se fixer dans le sien et tu retient un grognement d’inconfort.

— Ve bia… Eau… Plaît ?


Il te faut un moment, après avoir de manière complètement claire demandé un verre d’eau, pour finalement intégrer le reste de ses phrases. Normalement, quand tu es dans cet état, les autres, enfin Riyla, cessent de te parler et te laissent aller te coucher, mais tes actes en ont empêché la petite jeunette. Du coup, malgré ton envie, ton besoin de poser ta tête, en la laissant à la verticale, contre une surface froide, te voilà obligé de faire des efforts pour remonter les paroles de ton interlocutrice.

— No… Pufùm’… Mana…


Tu balance cette phrase, sans même vérifier si elle est déjà parti te chercher de l’eau, ou bien revenue, voir même encore à table. Après cette envolée d’éloquence, te voilà à nouveau à chercher, à démêler ses mots afin d’en tirer le sens. L’exercice est de plus en plus compliqué, étant donné que tu remontes dans des paroles de plus en plus anciennes.

— J… Oui… Pou’… Mamma


Et une acceptation de soins fait, une. Peu confiant dans l’acuité de tes paroles, dans la dextérité actuelle de ta langue empâtée, tu lèves dans le même temps ta main brûlée.

Il ne reste plus qu’une chose à répondre, la phrase la plus compliquée. Elle… Tun’avais pas commandé, c’est un cadeau que… Tu dois refuser ? Ton visage, encore marqué par ta réflexion intense, se tord désormais d’incompréhension.
Ven 26 Avr - 8:46
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Phoebe Gowan
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Phoebe Gowan
— Mais si enfin, vous vous êtes fait mal !

Est-ce qu’il s’en rendait compte ? Non, il était seulement ivre. Oh un de plus, un de moins, qu’est-ce que ça change ? C’est tous les soirs la même chose. Et puis bon, il n’avait pas été méchant, ou dérangeant ou encore malpoli, comme certaines personnes. Et puis, ce n’est pas mon genre de laisser les gens sur le bas-côté.


— Je vous apporte un verre d’eau tout de suite !


J’ai toujours été comme ça, à aider les autres, alors non, je ne vais pas le laisser comme ça.
Je me lève, prends un verre et une carafe d’eau fraiche, et la dépose sur sa table.

— Voilà, j’espère que ça vous fera du bien.

Je ne comprends rien de sa phrase et j’avoue que je ne cherche pas à en savoir plus. Langage d’ivre ? Il m’en fera la traduction demain, s’il se rappelle de cette soirée, ce dont je doute fortement.

— Bon allez, il est temps de vous soigner. Ça risque de piquer.

Je désinfecte, et fais tout ne le nécessaire pour calmer la plaie et ne pas qu’elle s’infecte. Après quelques minutes, je lui fais un bandage.

— Voilà, je pense que ça devrait aller. Vous avez besoin d’autre chose ?
Ven 26 Avr - 11:13
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Levak Itorus
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Elle est vraiment serviable, la petite. Sans attendre, sans râler, apparemment sans t’en vouloir pour ton comportement très peu digne d’un soldat, elle t’apporte ce que tu demandes alors même que son repas commence à refroidir.

Un sourire commence à faire surface sur ce visage taillé à la serpe qui te sert de façade. C’est pour les gens comme ça, que tu t’es engagé, pour les défendre contre les horreurs ennemies. C’est pour eux que tu veux monter en grade, pour t’interposer entre eux et les porcs corrompus.

Avant qu’elle ne revienne avec le verre demandé, tu attrape ta canne et frappe le sol avec, donnant l’énergie au cercle de transmutation dissimulé dessous pour s’activer. Ton objectif, transmuter une cloche sur le plat de la généreuse demoiselle. Le résultat ? Absolument rien. Un parque ciré n’a pas trop tendance à posséder d’argile, ni suffisamment de composants proches pour en obtenir.

Le verre d’eau, tu l’attrapes et le pose tout d’abord contre ton front, contre tes tempes, afin de te servir de la fraîcheur pour t’éclaircir à encore plus les idées. La main gauche toujours tendues, tu regarde la serveuse prendre le temps de désinfecter ton automutilation, alors même qu’elle fait la discussion et que son repas continue de refroidir. Cette idée, qu’elle perde en qualité de repas par ta faute, t’es insupportable mais tu te contentes de ne pas bouger pour qu’elle puisse terminer au plus tôt.

Insensible à la douleur, cette dernière atténué par ton ébriété alors même que tu n’aurais eu aucune réaction même sobre. En même temps, après s’être fait recoudre en urgence sous le feu, forcément on est plus résilient face à la douleur.

Tu te contentes donc de boire le verre reçu, ce qui te donne l’impression que ta langue perds un peu de volume, collant moins au reste de ton palais.

— Me’ci. Non.


Il regarde l’assiette de la jeune femme.

— Mangez… Va êt’e f’oid.


Bon… L’élocution c’est pas encore ça, mais c’est déjà mieux qu’un instant plus tôt. Les sons naseaux sont de retour. Ton sourire, montrant la satisfaction de ce progrès, s’élargit.

— Comment… Vous appe’ez ?


Oui, t’es ivre, loin de ta fiancée, et tu commence à parler à une jeune demoiselle alors qu’elle essaie de manger. Un beau représentant de la gent masculine dans toute sa splendeur.
Abruti.
Ven 26 Avr - 11:40
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Phoebe Gowan
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Il n’a pas l’air d’avoir mal, c’est déjà ça. Oh sûrement par l’effet de l’alcool qu’il a ingurgité. Je suis pareil. Si je devais compter toutes les fois où je me suis écorchée en préparant les repas… et où j’avais un peu bu, je le reconnais. Histoire de faire diminuer le stress du service. Pas très professionnel, mais terriblement efficace.

— Comme vous voudrez, mais vous ne savez pas ce que vous ratez.

Oh j’en donnerai à Mara, j’espère que ça lui fera plaisir. Je ne sais pas où elle est en ce moment. Mieux ne vaut peut-être pas que je le sache. Après tout, avec tous ces militaires, on ne sait jamais. Et je préfère être discrète. Je n’ai aucune envie de me faire arrêter, être emmenée au QG et me faire questionner. Je me demande s’ils font dans la torture pour faire parler les prisonniers, ou pire encore…

Je le vois lorgner mon assiette et me faire la remarque que je vais manger froide. Oh ça…

— Vous savez, j’ai l’habitude. Ça ne me fait plus rien maintenant.


Il commence à retrouver un semblant de lucidité. Tant mieux si j’ai pu être utile. Mais là où ça se corse, c’est me demander mon prénom. Je n’aime pas trop le révéler avec le type de clientèle, je prends souvent un pseudonyme, mais puisqu’il y a des chances qu’il ne se souvienne de rien demain matin, à l’exception de mon visage sans doute. Je peux faire une exception.

— Je m’appelle Phoebe.

Ven 26 Avr - 12:00
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Levak Itorus
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La pauvre petite a l’habitude de manger froid, apparemment. Tu n’es donc pas le seul à la bloquer dans ses repas. En parlant de repas, tu finis par intégrer, avec ta lucidité retrouvée, qu’il ne s’agit pas qu’elle a l’autorisation de manger avec les clients mais que tu es resté à table après l’heure de fermeture.

Cette réalisation explique d’ailleurs sa proposition de rouvrir pour que tu puisse fumer dehors si besoin. Heureusement pour toi, la couleur de ton visage ne peut changer actuellement, vu ton degré encore élevé d’imbibement, pour représenter la honte ressentie. Tu voudrais te lever, la laisser en paix, mais est bien conscient que si tu tente cette action, tu vas te vautrer par terre, avec ou sans canne, et cela ne va que la déranger encore plus.

D’un autre côté, tu ne peux décemment pas rester assis, en silence, et regarder Phoebe manger, ça n’aiderait pas réellement la perception qu’elle pourrait avoir de toi. Après tout, personne de sain d’esprit reste fixement et silencieusement à observer quelqu’un qui mange.

— Enchanté… Je suis… Ito’us. ‘evak Ito’us.


Une présentation, après avoir demandé l’identité de ton interlocutrice, est en effet un choix valable pour meubler le silence, si l’on omet ta diction encore laborieuse.

— Tu… es ici depuis longtemps ?


Eeeet c’est reparti. Tu mets à nouveaux les pieds dans le plat. Le pire, mon gars, c’est que tu ne te rends même pas compte de l’image que tu envoies. Certes, c’est une question entièrement innocente, dans ton esprit, mais elle est serveuse.

Serveuse, dans un établissement où traînent les plus fêtards de tes collègues, les moins recommandables en gros. Ici, tu n’imagines pas le nombre de fois où elle a du recevoir des avances de mecs dans le même état que toi, avec les même phrases, la même accroche. Je te dirais bien de réfléchir un peu avant de parler mais… Il est vrai que tu n’es pas dans les meilleures dispositions pour ce faire.

Toujours est-il que tu reprends une gorgée de ton verre d’eau, complètement hermétique au sens qu’elle pourrait donner à tes actions. Pourtant, tu devrais le savoir, t’en douter, Riyla t’as déjà parlé de ces clients insortables qui passent parfois là où elle travaille.
Ven 26 Avr - 13:42
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Phoebe Gowan
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Phoebe Gowan
- Enchanté également.

Elle sourit, avant d’avaler une bouchée, retourner au bar et se servir un verre qu’elle boit cul sec. Parfois, ça fait du bien. Elle jette un petit coup d’oeil vers la porte qui mène à la réserve, où sont disposés boissons et tout ce qui est « stock sec », comme les en-cas.

— Oui, depuis mon arrivée à Central. Il y a de cela un petit moment maintenant.


Mon regard s’assombrit. Je repense à Chris, ce soldat à qui je devais… non mieux vaut ne pas y penser. Ne plus y penser. J’en tremble, rien qu’à l’idée de ce qu’il pourrait se passer si je le recroisais. Je me sens si mal que je préfère m’éclipser.

— Pardon, je reviens. Je dois aller vérifier quelque chose dans la cave

Il vaut quand même que j’aille y faire un tour, on ne sait jamais. Est-ce que Mara est là ? Je frappe à la porte de la pièce qui lui fait office de chambre, mais rien. Je hausse les épaules, j’espère qu’elle va bien et ne s’est pas mise dans le pétrin. Elle me racontera sans doute ses aventures devant un verre.

Je remonte vite fait bien fait. Après tout, il n’est pas vraiment en bon état et j’ai un peu peur de le laisser tout seul. On ne sait jamais ce qui peut se passer.
Ven 26 Avr - 13:57
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Levak Itorus
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Phoebe GOWAN & Levak ITORUS


Sous tes yeux, Phoebe ne se laisse pas démonter par tes manques de tact, elle se contente simplement de manger et répondre, sans pression, sans tension. Comme si elle t’avais déjà catégorisé comme individu de confiance, ce qui semble pourtant improbable.

Vidant, depuis l’arrière du bar, un verre d’une traite, elle annonce être là depuis un moment maintenant, sans entrer dans les détails. De ton côté, te ne pousse pas la question plus loin, il ne s’agit que d’un moyen de faire la conversation après tout, nullement un interrogatoire poussé.

Une chose t’interpelle cependant, malgré ton manque de lucidité. Tu le remarques car tes yeux n’ont que rarement quitté son visage, et uniquement pour aller ailleurs dans la pièce. Son visage se tend un instant, après avoir répondu à ta question. De là où tu te trouves, il t’est impossible d’en être sûr, ou même de le voir, mais elle est même en train de trembler. Si tu t’en étais rendu compte, cela t’aurais permis de réaliser l’indiscrétion de tes interrogations, mais ce n’est pas le cas. A la place, elle se contente de prendre congé, indiquant avoir quelque chose à vérifier à la cave.

Ceci, précisément, t’interpelle réellement. La lucidité te revient encore lentement, mais tu es là capable de comprendre la logique. La logique de garder un œil sur l’inconnu ivre dans un restaurant fermé, plutôt que de le laisser seul pour aller voir quelque chose en arrière boutique et lui laisser le champ libre pour faire quoi que ce soit au repas sous ses yeux. Le repas d’une jeune femme sans défenses.

Cette réalisation te donnes des sueurs froides, te donnes un choc d’adrénaline qui neutralise temporairement les effets de l’éthanol. Il est impossible qu’elle fasse cela pour rien. Soit elle est tellement mal à l’aise face à toi qu’elle cherche la moindre excuse pour te fuir, soit elle récupère quelque chose pour se défendre ou s’en prendre à toi.

Instinctivement, ta main se ferme sur la canne qui trône à tes côtés, alors que tu recules la chaise pour être plus à même de te lever. La chaise reculée, la canne entre tes jambes pour t’aider à te stabiliser pour le cas où tu devrais rapidement te redresser, tu ferme la main gauche sur l’objet, dans la même optique.

Lors de ce geste, cependant, le bandage te passes à nouveau sous les yeux. Elle a pris la peine de te soigner, cela signifie qu’elle fait preuve de pitié, de compassion. Une telle personne, à tes yeux, ne pourrait changer d’un coup, passer à l’agressivité pour une simple phrase déplacée. Gorgé d’adrénaline, qui réduit l’effet de l’alcool, tu te rends en effet compte désormais du sens que pouvait être donné à tes mots.

Il serait probablement temps de prendre congé d’elle, mais cela pourrait peut-être être tout aussi mal perçu si tu disparaissait simplement en son absence. Il te semble dès lors plus judicieux d’attendre qu’elle revienne pour te relever.

Tu le fait avant qu’elle ne s’assoie, ce qui permets d’éviter qu’elle ne se sente piégée par la chaise, et prends appui sur ta canne sans assurance. Pour une fois, tu vas réellement en avoir besoin, plutôt que de faire semblant. Ensuite, tu baisse légèrement la tête dans un mouvement lent, saluant Phoebe de manière polie sans risquer de perdre l’équilibre ou de rendre ton repas.

— Je… Déso’é pou’ ma conduite.


Tu t’apprête à marcher, mais tes jambes flageolantes te laissent penser que cela ne sera pas une mince affaire que d’atteindre le premier étage.
Ven 26 Avr - 14:37
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Phoebe Gowan
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J’avais quand même pris le temps de vérifier que j’avais de quoi faire demain. Manque de chance, je ne suis pas certaine d’avoir assez d’alcool pour tenir. C’est fou ce qu’ils boivent ces militaires.
Il fallait que je remonte rapidement tout de même, histoire de ne pas le laisser longtemps tout seul. Vu son état… même si je trouve qu’il va quand même mieux. Mais je crains quand même, car il s’est quand même brûlé la main avec sa cigarette.
Si on ne m’avait pas volé mes cendriers… encore des objets à racheter, encore de l’argent dépensé. Je soupire. Non, mais vraiment…

*

Une fois remonté, le souvenir de ton ancien fiancé continue de me hanter, mais j’essaie de garder la face. Chris. Ce nom, je ne l'oublierai jamais. Non jamais. Le point de départ de tout. Celui qui m’a fait haïr, ou du moins détester et avoir peur des militaires. Non, chasse ça de ta tête Phoebe, ça ne sert à rien de ressasser. Il ne sait pas que tu es à Central. Enfin, je l’espère. Mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir une boule au ventre.
Mes mains tremblent encore un peu.

Finalement, il s’excuse. Oh, je ne lui en veux pas.

— Ce n’est rien. Faisons comme s’il ne s’était rien passé. Je veux dire, faisons comme si nous avions simplement discuté et oublions les incidents, lui dis-je, en lui faisant un clin d’oeil.

Il semble vouloir prendre congé, ce que je comprends vu l’heure. Mais visiblement, il a du mal. Je lui proposerai bien mon aide, mais comment va-t-il réagir ? Oh diable ! Qui ne tente rien n’a rien !

— Voulez-vous de l’aide ?
Mar 30 Avr - 10:28
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Levak Itorus
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Levak Itorus

Nouvel Hotel, Nouveau Client


Phoebe GOWAN & Levak ITORUS


Cette nouvelle proposition, inattendue, te fais te figer alors qu’une autre scène se superpose à ton regard.

Il fait sombre, tu es à central et sort d’un magasin où, alors que la tenancière est malade, un de ses amis a assuré le service. Il est craintif, l’adolescent, semble effrayé par ta simple présence et te considérer comme un danger, mais… Alors que tu t’apprêtes à rentrer au QG, une voix retentit.

— A… Avez-vous… Besoin… D’aide pour rentrer?

Les gens, dans ce pays, sont véritablement une mine d’or. L’armée, avec ce nombre de pourris qui t’apparaît toujours plus grand, ne mérite pas ses citoyens.

Tu tournes lentement la tête vers la demoiselle –à moins que ce ne soit une dame ?– pour lui adresser un sourire, mais tu retiens cette dernière action Ton visage reste donc fermé, alors même que tu le penses neutre, car tu craint que ton sourire dans cet état ne soit plus un rictus qu’autre chose, ce qui n’arrangerait pas son ressenti envers toi.

— Vous… En êtes sû’ ?


Tu soupire avant de te rappeler de la réaction du gamin alors qu’il s’est fait refouler, il y a déjà quelques mois maintenant. Il faudrait que tu te mettes à accepter alors que les gens te propose de l’aide, même s’ils ne sont pas sereins. En plus, tu es suffisamment lucide pour parvenir à te rendre compte de ton incapacité actuelle à gravir les marches te séparant de ton logement.

Ainsi donc, c’est un hochement de tête qui répond à la demande de la jeune serveuse.

— Veux bien… Me’ci.


Tu reprends le chemin des escaliers, sachant pertinemment qu’avec la vitesse de déplacement que tu as, Phoebe te rattrapera sans soucis.
Hier à 15:10
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