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Un café, peut en cacher un autre.... ( PV Mustang)
Corwin Griffin
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Corwin Griffin
• Rapport : Printemps - 1916 •
•Le temps s'adoucissait de plus en plus à Central, et les gens commençaient à  abandonné leur manteaux et leur écharpes pour des choses un peu plus légères. De son côté, Corwin  s'était rendu au cabinet du Major Adair, pour une séance concernant ses insomnies. Des visites qu'il ne cachait pas car elles étaient toujours retranscrites de manière officielle dans le registre des visites. Cependant, ce n'était pas une information qu'il  divulguait à tout le monde, pas même à sa famille... Pas même envers Bruce ou Roy. Notre Colonel s'arrangeait toujours pour que ce soit dans de horaires plutôt passe partout et du coup, il arrivait quoi qu'il arrive à l'heure, au Quartier Général. Ce jour là donc, Corwin ne portait que son uniforme, le képi bien planté sur sa tête. Une manière de se préserver du soleil, surtout avec un œil droit devenu bien trop sensible à la forte luminosité. Le point positif, c'est que depuis que la chaleur revenait progressivement, sa cicatrice lui tirait moins le visage. Une fois arrivé à destination, il se dirigea directement à son bureau et salua  Leving qui se trouvait là. Les dossiers l'attendaient déjà sur la table, mais il se promis de faire cela un peu plus tard dans la journée. Pour le moment, l'idée était de rendre visite au Général Mustang. Il savait que ce dernier était revenu de mission de puis peu... Seulement, le jeune homme ne se doutait pas de la nouvelle derrière.

En effet, Corwin ignorait encore que Kimblee était bel et bien vivant et en fuite ! Un homme qu'il avait en ligne de mire depuis qu'il avait passé son examen d'Alchimiste d’État. Un être qu'il avait combattu avec Roy..Et pourtant. D'une main experte, notre Griffin préparait deux tasses à café et les attrapa par le haut, une fois terminé. Puis il salua sa subordonnée en quittant la pièce pour rejoindre les couloirs. Corwin ne croisa pas grand monde et quant bien même il s'en fichait. Il donnait simplement l'air d'aller prendre des nouvelles, comme le ferait un officier envers un autre officier. De plus, personne n'ignorait qu'il  était un ancien membre de l'équipe du Général Roy Mustang. Au bout de quelques minutes, le voici devant le bureau de  l'intéressé. Frappant lentement à la porte, il finit par entrer en retenant toujours ses deux petites protégées du moment. Les deux hommes ne s'étaient pas vu depuis leur confrontation, par rapport à l'enlèvement de sa petite sœur, Charlie. Une  discussion qui aurait pu amener le Frozen en prison, comme l'avait menacer Roy. Pourtant, aucune rancune n'habitait le jeune homme. Il gardait même une certaine frustration de ne pas avoir pu lui empêcher de se blesser au niveau de sa jambe.

Une blessure assez similaire qu'il avait reçu une année encore en empêchant l'attaque sur le QG, avec l'aide du Major Bruce Grayson. Bien que le jeune homme s'en soit parfaitement remit, le souvenir réveilla quand même quelque chose dans sa jambe gauche. Une situation qui lui avait fait connaître une certaine Adair... Une jeune femme envers qui son cœur n'était pas du tout indifférent. Une histoire qu'il gardait secrètement pour lui. Enfin, presque, car une certaine capitaine en avait déjà eu vent... Mais il était quasi certain que Mustang lui, n'en savait rien et ce n'était pas si mal. Tous savaient que ce genre d'histoire et vu leur position vis à vis du généralissime, il valait mieux avoir une vie des plus nébuleuse. Hors, Corwin n'avait jamais eu l'image d'un homme attiré par les histoires de cœur, bien au contraire, cela lui faisait bien souvent, lever les yeux au ciel... Autant que cela reste ainsi.

Pour le moment, le plus important c'était sans doute de pouvoir  donner les dernières informations dont il disposait, pour son ami... Havoc avait surement dû glisser quelque mots quand à l'enquête qu'ils avaient pu mener, après l'attaque contre Mustang.

• Bonjour mon Général, j'espère que votre jambe ne vous fait plus autant souffrir.  


Le ton était des plus monocordes sans se départir de ce respect qu'il lui devait. Corwin avait tendance être un peu trop droit avec le protocole, tout en ayant ce petit je ne sais quoi de désinvolte. Quelque chose qui ne plaisait pas du tout à son supérieur directe, le Général Klemin. Lentement, le Colonel s'approcha du bureau.

•Tleilax•

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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Mar 27 Fév - 22:41
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Roy Mustang
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Roy Mustang
Un café peut en cacher un autre...
with colonel corwin griffin
Maes.

« Ça fait un bail, Roy. »

Oui, en effet, il y avait un petit moment que tu n'avais pas remis les pieds ici, la faute notamment à un agenda particulièrement chargé et à une santé plus que douteuse. Alors, les formalités sont échangées, Vanessa et Elizabeth t'agrippent le bras comme elles ont l'habitude de le faire. Vous engagez vaguement la conversation jusqu'à ce que Madame prenne une nouvelle fois la parole. « Qu'est-ce que j'te sers ? » « Un verre de Whisky devrait faire l'affaire, Madame. »

La soirée peut commencer.
Il est aux alentours de vingt-trois heures.

Le Grand Roy Mustang, seul ? vraiment ?

Maes. Tu es là, seul et pensif, accoudé à ce bar que tu connais si bien. Mais il n'y a pas cette petite flamme qui t'anime d'ordinaire : tu es silencieux, Roy, bien plus silencieux que tu ne l'es d'habitude lorsque tu rends visite à Madame Christmas et ses charmantes hôtesses. « Je ferai tout ce qu'il faut pour être l'homme qu'elle aime. Je survivrai à cette guerre. » Tes doigts passent et repassent sur le bord du contenant de moyenne facture.

Maes.

Tu as beau faire, le temps n'y change rien. Tu n'as pas pour habitude de t'apitoyer sur ton sort, Roy, mais cette période est particulièrement difficile pour toi. Si en temps normal tu aurais jalousement noyé tes états d'âme chez toi, dans ton appartement, tu as cette fois-ci ressenti le besoin de le faire ailleurs, de t'aérer. Combien tu donnerais pour le revoir ? Enormément. Mais tu sais bien mieux que quiconque qu'une vie prise ne peut être redonnée — ce n'est pas faute d'avoir pensé à passer le cap à un moment, tout comme l'ont fait les frères Elric, pourtant. Si tu as pensé à passé l'arme à gauche suite à cet évènement ? bien entendu, ça t'a effleuré l'esprit. Mais Maes ne l'aurait pas permis, pas après avoir réussi à te faire remonter la pente suite à Ishval. « Si tu espères un jour pouvoir protéger tout le monde... Tu devras trouver un moyen de te tenir au sommet de la pyramide » ils sont nombreux à compter sur toi, tu n'as pas le droit, notamment, de la blesser à nouveau.

La montre à gousset d'AE termine dans ta main droite.
Tu effleures le boîtier du bout des doigts avant de l'ouvrir.

Te voilà encore plus pensif maintenant.

Deux années. Deux années sont passées et tu n'as toujours pas mis la main sur l'assassin de ton meilleur ami. Deux années que la gamine est privée de son père, que sa femme est veuve. Tu réentends ses gémissements, revois la scène de l'enterrement. Deux années finalement sans grands résultats, mais avec bon nombre de frustrations à la clef. Deux années que tu cours après des chimères, dans tous les sens du terme. Oh oui, bien entendu qu'il s'en est passé des choses en deux années... mais tu n'étais pas là.

Bien plus qu'un meilleur ami, il était comme un grand frère pour toi.

Mais il n'y a pas que ça, non. Les évènements de ces dernières semaines te retournent en vérité un peu l'estomac, bien que tu n'en montres rien, d'ordinaire. Ces allers-retours à l'hôpital qui t'agacent — comment ai-je pu me montrer aussi médiocre ? Le taux de malades qui ne cesse de croître suite à la fuite du laboratoire. La survivance ((et fuite)) de Kimblee — il faudra bien l'annoncer à Corwin. Ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres ratés. Tu as horreur que la situation te glisse entre les doigts et vu comme ça, tout te claque entre les pattes ces temps-ci.

Tu n'es pas faible, Roy, non, loin de là même, mais il faut parfois savoir lâcher prise et faute est de constater que pour toi, ce moment... c'est maintenant.

C'est ton cinquième verre de la soirée, en solo.

« Tu devrais lever le pied ou tu risques de ne plus tenir debout. »

Elle te sort de ta torpeur.

C'est un conseil avisé qui ne vient pas de n'importe qui et que tu sais recevoir... mais qui entre par une oreille et qui ressort par l'autre, pour le coup. De toute façon, tu sais très bien que ça fait déjà belle lurette que tu n'es plus capable, justement, de tenir debout. Seul un riquiqui sourire trahit ta pensée. Tu ne devrais pourtant pas fanfaronner autant, car étant toujours sous traitement (merci fichue mission), tu n'aurais même pas dû toucher à une seule goutte d'alcool. Et si d'ordinaire tu es fort précautionneux quant aux médicaments, tu n'en as cure actuellement. Ce n'est qu'un moment à traverser, une passade qu'il convient d'exorciser. As-tu seulement pensé à ce que dirait et ferait Hawkeye si elle te trouvait dans cet état ? pourquoi se poser la question étant donné que ce n'est pas le cas, hum. Et de toute façon, tu n'es pas en service.

Si tu bois, ce n'est pas juste pour boire, mais pour oublier.
Tu as besoin de légèreté, d'une paix intérieure illusoire.
Et cet effet lénitif, tu le sais, seul l'alcool peut te le procurer.
Ne serait-ce que pour ce soir.

Autant dire qu'il n'est pas coutume de te trouver éméché, encore moins dans ce bar. « Pourquoi cette humeur ? On t'a posé un lapin ? » demande t-elle, tout en balayant la salle du regard, cigarette au bec. Il faut entendre ici un où-est-donc-passée-ta-superbe-Roy ? Aussi alcoolisé sois-tu, tu sais combien ça la démangeait, combien elle a temporisé avant de te poser cette question. Tu la connais bien, Chris Mustang. Si encore ce n'était qu'un lapin... Un soupir de lassitude t'échappe. « Le mois d'avril me donne le cafard. Je n'attendais personne ce soir. » personne. Un miracle que tu arrives encore à aligner des mots qui ont une logique entre eux et qui peuvent constituer une phrase. Oui, tu es bourré Roy, mais tu l'es avec classe et dignité. Tu lui adresses un maigre sourire de façade jusqu'à ce que l'image de Maes te revienne en tête. « Hum, ouais, c'est pas la forme. Et si tu passais un peu de bon temps avec Vanessa ? elle vient justement de se libérer. »

Deux années déjà. Comme le temps passe vite, Maes.

« Roy ? »

Incroyable de voir comme le cerveau turbine malgré les verres d'alcool.

« Rentre chez toi. »


QG de Central — jeudi 16 avril ; 10:15


Le réveil fut pour le moins... difficile : tu avais oublié combien les lendemains de cuite sont traitres. Oh, la jolie gueule de bois ! Mais pas question de faire une grasse matinée ou de t'autoriser un retard, non, tu es sur le pied de guerre comme il se doit. La douche fraîche et longue est des plus salvatrices, mais ne suffit pas à faire se dissiper les relents d'alcool ainsi que le brouillard mental : vraiment, Roy, tu en tiens une bonne.

À quoi est-ce que ça t'avance de te beurrer comme ça, alors que tu sais très bien que tu es de service le lendemain ? Ce n'est pas toi.

Le brossage de dents est très minutieux : tu ne voudrais pas que l'on te sente arriver à des miles à la ronde sur une haleine à base de Whisky. Un café pour dégriser pleinement ? et puis quoi encore ? tu détestes le café. On t'a déjà venté les vertus de la caféine, notamment pour contrer la gueule de bois, mais rien que l'idée d'ingurgiter la moindre goutte de ce breuvage te retourne les tripes.

Non, vraiment.
Une tasse de thé et beaucoup d'eau devraient faire l'affaire.
((est-ce que le sel mélangé au thé permet aussi de dégriser ?))

Tu fixes les documents qui sont devant toi sans totalement réussir à les déchiffrer, plissant parfois-même les yeux pour obtenir un résultat plus convenable, moins flou. Tu n'as de cesse de te frotter les mirettes. Ouais, le moins que l'on puisse dire, c'est que tu n'as franchement pas fière allure, mais tu ne peux t'en vouloir qu'à toi-même, hum. Au pire, il va falloir que tu fasses toute ta journée comme ça. Au mieux, tu trouveras bien un moment pour faire une micro-sieste, à l'abri des regards outranciers de Hawkeye — même si pour cela il faut que tu te rendes aux toilettes pour pioncer sur la cuvette baissée ; tous les plans sont bon pour glander. Mais bon, ce n'est pas encore le bon moment, tu sens son regard qui glisse sur toi.

Tu espères malgré tout que ça ne se voit pas trop.
((c'est bien mal la connaître))

« Vous n'avez pas l'air bien, Général. »
« Hum. »

Discrète grimace. Loupé.

Tu ne relèves pas pour autant la tête de ton papier. « Je vous conseille de rentrer chez vous et de vous reposer. » c'est assez amusant de voir qu'elle t'encourage à cesser ton activité pour aujourd'hui... quand on sait qu'elle est normalement la première à te pousser dans l'enfer des dossiers. Tu lui réponds donc, du tac au tac. « J'ai beaucoup à faire et un rendez-vous que je ne peux me permettre de décaler. » et tu n'as pas non plus envie de trouver le double de la pile qu'il y a déjà à traiter, demain sur ton bureau. Tu aimerais lui verbaliser cette pensée, mais le simple fait de penser à une répartie digne de ce nom te donne mal au crâne. Ton ton se fait sec, mais elle sait que ce n'est pas contre elle : elle te connaît mieux que quiconque et bien des détails n'ont pas dû échapper à son oeil expert. Et puis elle sait aussi très bien quelle période nous sommes, inutile de la prendre pour ce qu'elle n'est pas.

« Comme vous voudrez, Général. »

Elle disparait de ton champ visuel et referme la porte derrière elle.

C'est le moment précis que tu choisis pour lâcher le stylo et te laisser aller dans le fond de ton siège, passant une main dans ces cheveux que tu n'as pas brossés ce matin. Tu finis par croiser les bras. Ah, la douce tentation de se laisser porter par cette tête si lourde qui ne demande qu'à trouver du réconfort sur un oreiller bien moelleux et frais... Tu fermes les yeux quelques secondes — enfin, en fait pendant plusieurs minutes. Comme c'est agréable. Mais le repos n'est que de courte durée, car lorsque la porte s'ouvre et émet un grincement significatif, tu as un petit sursaut qui te ramène à la dure réalité. Hein ? « Bonjour mon Général, j'espère que votre jambe ne vous fait plus autant souffrir. » il faut un peu de temps pour que toutes les connexions se fassent — tu en viens même à t'en pincer le pont du nez —, mais quand c'est chose faite et que tes mains touchent le bois du bureau, tu te rends compte que...

« Colonel Griffin. »

Tu as un air solennel comme il se doit, accompagné du fameux salut militaire. Ta jambe ? Les nouvelles vont vite ici-bas. « Elle fait encore un peu des siennes, mais ma foi, ça semble être en bonne voie. » tu jettes un regard à la douloureuse et en reviens enfin à Corwin. « Venons-en aux faits. Que me vaut votre visite non-programmée, Colonel ? » bien entendu que tu as énormément de choses à lui communiquer, mais tu sais mieux que quiconque qu'ici les murs ont des oreilles et que certaines choses méritent d'être dites de façon détournée. « Cela dit, vous tombez bien. » je comptais te voir d'ici peu pour échanger avec toi.

« Installez-vous. »

Il faut y aller petit à petit et tenter de retrouver contenance, Roy.
Tes yeux s'arrêtent sur les deux tasses de café.

Alors tu te demandes s'il compte officiellement entreprendre une manoeuvre pour te convertir à la caféine ? s'il a décidé de prendre deux tasses d'avance pour lui ? si la seconde était destinée à un tiers autre ? ou s'il s'agit tout simplement là d'une maladresse de sa part ? Décidément, tu ne comprendras jamais l'attrait qu'a Corwin pour cette boisson marronée qui donne, en plus, une haleine des plus désagréables.

« Je vois que les bonnes habitudes ne se perdent pas. De l'obstination, peut-être ? » que tu lui lances, affichant un fin sourire qui se veut malin. Mais attention, car comme le dit l'adage : qui fait le malin, tombe dans le ravin.

Faire illusion, tu sais faire par contre.


Ciaran

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Ven 8 Mar - 16:43
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
• Rapport : Printemps - 1916 •
•En entrant dans la pièce avec ses deux petites protégées, le regard du Frozen se posa rapidement sur l'apparence de son aîné et supérieur. Il connaissait ce visage et son sursaut ne lui avait pas échappé. Après quatre ans à son service, à veiller sur lui dans l'ombre, notre Colonel avait appris à lire les différents aspect de Mustang. Sans doute pas autant que Riza, mais il y avait des signes qui ne trompaient jamais quand on connaissait bien cet homme. Tout comme Corwin, il soignait sa façade mais aucun d'eux n'était une machine... L'air grave, le jeune officier se présenta devant son supérieur  qui l'invitait à s'asseoir tout en se donnant une bien meilleur contenance. En s'approchant, le Colonel déposa les cafés sur la table et reconnaissait intérieurement que contrairement à Bruce, Roy n'aimait pas tellement ce breuvage, tant pis cela lui en fera deux pour la peine. Une fois assit sur sa chaise, il croisa une jambe sur l'autre, avant de secouer doucement de la tête, comme désapprouvant les derniers propos de son ami et supérieur. Toutefois, il lui donnait là, une très belle occasion de lui faire remarquer qu'il n'était pas dupe quand  à son état. Oh, il ne sentait pas l'alcool, signe que le Général avait soigné les apparences, mais tout de même. C'est d'une d'une voix monocorde qu'il rompit son mutisme habituel :

• Je sais que le café n'est pas votre fort, mais il vous serait utile. La nuit à dû être difficile, vous avez une sale tronche, mon Général


Mais il voulait bien pour une fois lui ramener du thé s'il le voulait. Quant bien même Corwin n'aimait pas cela. En revanche, il se savait désormais témoin des démons qui occupaient les nuits de son ami. Lui aussi en avait qui datait pour la plus part de la guerre, lié de près ou de loin à la perte de sa sœur... Bien que le Colonel n'avait pas spécialement bien connu le Général de Brigade Huhges, il savait combien il était un ami très proche de Roy. Inspirant lentement, il pencha un peu la tête sur le côté, tout en gardant cet aspect si sérieux sur le visage. 

• Je sais combien ce genre de blessure peut être frustrante. Je suis ici pour faire mon rapport concernant justement votre agression Général. Le Sous-Lieutenant Havoc est venu me voir à la hâte ce jour là et nous sommes allé sur le terrain.


Le ton semblait grave et monocorde. Dans les faits, il s'en voulait quand même de ne pas avoir été présent pour surveiller ses arrières. Quant bien même c'était stupide, mais les habitudes paraissaient tenaces. Mustang l'avait libéré de son équipe parce qu'il avait les capacités d'aller bien plus haut que de rester dan son ombre. Ses pupilles rompirent le contacte visuelle, et s'attarda une seconde sur l'une des tasses.. Il n'allait pas boire seul quand même et puis, hors de question de laisser monsieur se lever pour se chercher une tasse de thé. Il retint un soupire.

• Je vais vous chercher un peu de thé.


Il se redressait déjà pour aller faire cela dans le fond de la pièce. Ça lui rappelait l'époque où ils se tenaient encore tous dans l'Est..L'endroit était différent, mais les habitudes demeuraient. C'était presque rassurant et pourtant, ici à Central..Ils étaient dans la gueule du loup..

• Vous auriez pu y rester ce soir là. Les témoins que nous avons pu interroger parlent tous d'un homme d'une grande carrure et à la chevelure blanche.. Sans parler des traces de l'attaque.  Scar reviendra sûrement à la charge et vous le savez.


Tout en parole, Corwin usait de gestes minutieux afin de préparer une boisson qu'il ne portait pas du tout dans son cœur. Rien n'était laissé au hasard dans ses manières, tout comme il réparait un mécanisme ou bien pour faire son propre café. Au bout de quelques minutes, le jeune homme revint avec une tasse de thé parfaitement préparé, et la déposa devant Mustang. Puis notre Griffin retourna à sa place, attendant que son ami boive en premier pour faire de même en suivant. Une manière qui trahssait le respect de la hiérarchie, mais aussi la bienséance qui lui avait été inculqué.

•Tleilax•

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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Ven 26 Avr - 12:55
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