Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 ::  :: Central :: Central City :: Hôpital Militaire Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Le loup et l'agneau [Mustang]
Riffel Hotchkiss
∎ Messages : 155
∎ Date d'inscription : 06/07/2022
Riffel Hotchkiss
Le jeune apprenti médecin, timide, réservé et docile avait fait entendre son mécontentement. Il avait émis le souhait de s’occuper lui aussi de personnes importantes et à fortiori d’alchimiste d’Etat. Par-là, il entendait le colonel Griffin. Mais il ne pouvait pas le dire ouvertement. Aujourd’hui, on lui apprit donc qu’il avait été exaucé. Il allait s’occuper du général Mustang. A la nouvelle, une grimace de dégout lui échappa. Ce n’était pas vraiment l’alchimiste d’importance qu’il avait souhaité. Pourquoi le docteur gardait ce patient pour elle ? Est-ce que cela avait un lien avec le fait qu’ils soient allés au bal ensemble ? Riffel était jaloux ? Allons bon. Il ne connait même pas la définition de ce mot. Mais si la jalousie c’était avoir mal là où se trouve le cœur et détester une personne trop proche d’une autre, alors oui, il éprouvait un tel sentiment.

La salle d’attente pour les consultations étaient aux deux tiers pleine. Majoritairement des femmes militaires qui s’estimaient être dans leur jour de chance. Non seulement elles allaient avoir un rendez-vous, certes médical, avec le docteur Hotchkiss, un jeune médecin doux attentionné, timide et facile à embarrasser. Quand elles parlaient de lui entre elles, elles le qualifiaient de « choupinet ». Certaines s’interrogeaient de savoir si une femme avait déjà mis le grappin dessus. Mais aujourd’hui, il y avait un bonus dans la salle d’attente, et pas des moindres : le talentueux, le ténébreux, le fulgureux alchimiste de flammes. Si la candeur du jeune médecin rendait certaines femmes historiques, la gloire et la rapide progression du général Mustang attirait les convoitises. Et s’il était possible d’avoir les deux ? Le fait étant, qu’en attendant d’apercevoir le premier, elles parlaient de lui tout en dévorant le second du regard.

 

Riffel avait compulsé le dossier du flam alchimist. Même si cela ne le rendait pas joice de s’occuper d’un tel phénomène, il n’allait pas bâcler son travail. Il avait même préparé la pièce en conséquence. Bien sûr qu’il suivrait les directives laissés par le docteur Fletcher Mais, s’il avait la possibilité de rajouter sa touche personnelle, il le ferait. Cela faisait un moment déjà qu’il utilisait, en secret, du moins le croyait-il, le laboratoire de l’hôpital pour mettre au point quelques petites pommades. Mais, bien sûr, ils ne les utilisaient qu’avec accord des patients. Et qui d’autre qu’un général voulant à tout prix retrouver ses pleines capacités pour accepter de servir de cobaye. Bon, dans un sens, cet homme n’était pas au mauvais patient. Enfin, s’il n’avait pas la réputation de sauter sur tout ce qui bougeait. Principalement des femmes, mais voilà, Riffel avait déjà été pris pour une fille par le passé. C’était du moins ce qu’on lui avait dit. Mais il soupçonne qu’on lui ait monter ce prétexte de toute pièce. Quoi qu’il en soit, i n’était pas serein à l’idée de se retrouver seul avec ce général. Il prit une profonde inspiration et ouvrit la porte de la salle d’attente.


-        Général Mustang.

Il avait regardé la salle comme si elle était vide, sans porter son regard sur personne en particulier, voulant fuir à tout prix ce lieu. Mais il fut surpris quand il vit ledit général se lever. Il s’était attendu à un de ces hommes grisonnants, barbus, nez aquilin et regard de fouine. Il n’en était rien. L’homme était plutôt agréable à regarder. Les yeux écarquillés, ne sachant plus s’il devait fuir cet homme ou le conduire à la salle de soins. Il resta un moment figé avant de se ressaisir.

-        Par ici…

Il le conduisit à la salle où aurait lieu les soins. Il lui demanda alors de s’installer et, même s’il avait lu les compte-rendu du docteur Fletcher, demanda au patient de lui rappeler les soins déjà effectués.

______________________________________________________
Le loup et l'agneau [Mustang] Ban10
Lun 29 Jan - 17:22
Revenir en haut Aller en bas
Roy Mustang
∎ Messages : 55
∎ Date d'inscription : 10/06/2023
∎ Localisation : sans doute en train de glaner des informations à gauche et à droite à central (aka « rendez-vous galants ») // jamais bien loin de sa fidèle seconde
∎ Fonction : alchimiste d'état
∎ Grade : général de brigade
Roy Mustang
Giving you what you say I need I don’t want any settle scores
parler, mais sans un mot
Je pense avoir la bonne personne pour s’occuper de vous.

Alors nous y voilà. Quand tu entres dans la salle d'attente et que tu constates que les deux tiers des sièges sont occupés, tu hausses un sourcil : est-il si recommandé par ses confrères ? Quelle surprise en plus de constater, lorsque tu observes d'un peu plus près, que plus de la moitié des patients ici présents sont... de jeunes femmes. Un Casanova aurait-il élu domicile dans cet hôpital ? Et les échos féminins alentours parlent d'un médecin très attentionné, doux comme une brebis et doué par-dessus le marché : un professionnel qui a donc dû faire bien des années d'études pour en arriver à se forger une telle notoriété.

Allons, allons.

Tu es courtois Roy et tu as la tchatche avec la gente féminine, ce n'est un secret pour personne. Quand la blonde — qui est précisément sur ta droite — essaie d'engager une conversation avec toi, tu l'écoutes avec la plus grande attention du monde, la saupoudrant de sourires convaincants en fins de phrases : une femme a besoin de se sentir écoutée et comprise. Il y a des gloussements, de ceux qu'inspirent les jeunes femmes en mal d'amour. Tu parviens même à obtenir son petit nom : Oriane.

« Un doux prénom qui sied à un si charmant minois. »

Ces bonnes manières t'attirent d'ailleurs bien souvent les foudres masculines du QG, qu'elles soient justifiées ou non : on te prête des aventures avec bon nombre de donzelles, à tort ou à raison, allez savoir. Tu es, aux yeux des autres, l'incarnation-même du coureur-de-jupons, de l'homme à l'appétit sexuellement insatiable — s'ils savaient — et pourtant, ils tomberaient sans doute de haut en apprenant que tu ne fais sincèrement... pas grand chose pour. C'est ton éducation qui prime avant tout sur ce côté gentleman qui est tien.

Aussi, lorsque l'une d'elles fait malencontreusement tomber une sorte de petite barrette à cheveux devant toi, tu t'empresses de la ramasser pour lui éviter à avoir à se baisser plus : en effet, la jeune femme en question porte une jupe et il ne faudrait pas que son entrejambe soit exposée à la vue de tous. Les femmes en jupe tu les aimes, bien évidemment, mais Madame Christmas a tout fait pour que tu disposes d'une éducation des plus distinguées, alors il serait assez malvenu de tout flinguer maintenant. Non, vraiment, c'est normal dans ta tête : tu douilles, mais au moins tu lui évites de se compromettre. Et bien entendu, les réactions féminines ne manquent pas, tandis que tu te réinstalles correctement dans le fond de ton siège, affichant un petit sourire entendu.

Pour autant, joli coeur, n'oublie pas que tu es venu ici avant tout pour effectuer des soins et non pour t'accoquiner avec ces dames.

Et justement, en parlant du loup...
((ou plutôt, de l'agneau))

« Général Mustang. »

Ah, on dirait bien que c'est ton tour ! Le silence se fait dans la salle d'attente, tandis que tu es déjà en train de saisir ta canne pour clopiner jusqu'au bureau désigné. Et quand tu t'intéresses un peu plus à la personne qui doit supposément s'occuper de toi, tu t'aperçois bien vite qu'il s'agit... d'une crevette au visage particulièrement juvénile ? Sa physionomie est chétive, tant et si bien que certains traits laissent penser à des traits féminins plus qu'autre chose. Ta mère adoptive t'a souvent répété de ne pas détailler les gens de la tête aux pieds, que ce n'est pas une façon convenable de se comporter pour un homme, mais... ça ne lui nuit pas, là, vu qu'il est de dos, n'est-ce pas ? Tu ne vas pas lui tourner autour pour l'inspecter, tu as bien d'autres chats à fouetter et chacun est fait comme il est fait : on ne décide pas toujours de sa physionomie.

« Par ici. »

Un bonjour aurait pu être agréable, aussi. Quel âge a-t-il ? quinze ? seize ans à tout péter ? serait-on en train de te faire une farce ? En plus de ça, on dirait qu'il est plus apeuré qu'un Homme face à un ours, en témoignent ses grands yeux écarquillés. C'est vrai que ta stature peut impressionner — bah oui, tu es quand même le Flame Alchemist ! —, mais tout de même... comment pourrais-tu le prendre au sérieux ? À vue d'œil, tu en déduis qu'il ne doit pas faire plus d'un mètre soixante. Décidément, les jeunes de nos jours ne semblent plus consommer ni le lait, ni la soupe comme ils le devraient — oui, c'est bien au Fullmetal que tu penses en même temps.

Mais ce n'est peut-être que l'assistant du médecin ?

Tu observes pour voir si une plaque figure au niveau de son poitrail, ce qui te permettrait de savoir à qui tu fais face. Mais rien. Passons outre et terminons vite cette entrevue — on ne va pas s'en cacher, les séances de rééducation sont rarement plaisantes et on aimerait qu'elles défilent à une vitesse folle. Tu t'installes dans le silence. D'ailleurs, après le bonjour, une autre chose te taraude : les présentations, c'est pour les chiens ? contiens-toi, Mustang. Tu peux toi-même te montrer froid et silencieux, mais tu n'en oublies jamais pour autant les règles de politesse. Si tes grandeurs sexuelles sont connues de tous et de toutes...

... ton manque de tact est tout aussi légendaire.

((tu n'as pas tous les codes, Roy))
((mais tu es un monstre, après tout))
((non ?))

« Bonjour, monsieur... ? tu lances cette formule un peu à la volée, interrogatif, comme pour lui faire comprendre qu'il a commis un impair, tout en cherchant à capter son regard — tu sens que ça ne va pas être chose facile et tu as horreur que l'on ne te regarde pas en face lorsque l'on te parle. Tu aimerais bien savoir à qui tu as affaire pour de bon. Non pas que tu sois regardant ou que tu veuilles sembler condescendant, mais il y a un minimum à respecter tout de même : tu es un Général, pas un vulgaire bout de viande ; aurait-il omis ce menu détail ? J'ai passé une semaine et demi à l'hôpital. Tous les soins premiers ont été effectués, si ce n'est la rééducation qui vous a visiblement été confiée. »

... enfin... tu penses ?

Notons qu'il n'y a aucune animosité dans ta voix : tu parles comme le ferait un Mustang, tout à fait classiquement — quoique avec un peu plus de mots tout de même, mais il faut bien lui expliquer, non ? Par contre, tu n'iras pas plus loin, tu n'es pas médecin après tout. Et puis, s'il ne le sait pas encore, le fameux jeune homme risque de bien vite comprendre que tu es loin d'être le patient le plus loquace qui soit. Et dire que Fletcher était enthousiasme à l'idée de t'envoyer ici, tu te demandes bien quelle mouche l'a piquée. Pour autant, Roy, ne soyons pas incivilisé, optons pour un sourire très discret à son encontre malgré tout, nous ne sommes pas des bêtes.

« Veuillez excuser mon indiscrétion, mais le docteur a du retard ? »

Restons dans l'idée qu'il s'agit là de l'assistant, hum.

I'm the bad guy, duh






______________________________________________________
Ven 8 Mar - 22:10
Revenir en haut Aller en bas
Riffel Hotchkiss
∎ Messages : 155
∎ Date d'inscription : 06/07/2022
Riffel Hotchkiss
En cheminant jusqu’à la salle de soins, Riffel sentait bien le regard du général Mustang. Il avait l’habitude de sentir ce genre de regard mal-aisant. Il frissonna et serra les dents en se disant que ce n’était qu’un mauvais moment à passer. Il aurait bien le loisir de le remettre poliment à sa place. Après tout, même si c’est un général…. Non… C’est un général. Il se voilait la face en se disant qu’il aurait gain de cause face à un général, et alchimiste de surcroit. On pouvait voir ses oreilles devenir toutes rouges tant il n’était pas du tout à l’aise.

La salle comportait une table de travail au centre, quelques divers objets tels qu’un gros ballon rouge et un cerceau, ainsi qu’une planche en bois dans un coin ; et un bureau dans un autre. Sur le bureau on pouvait voir une bouteille de lait entamée, et quelques pots en verre qui avaient, pour étiquettes, des bouts de formules d’alchimie. Au pied du bureau, commençaient à s’agglutiner quelques bouteilles de lait vide. Depuis qu’il pouvait boire du lait de tout son go, Riffel ne s’en privait pas. Il avait tant d’année à rattraper. Un paravent se trouvait proche de la table de soins.

Riffel venait juste de refermer la porte de la salle de soins quand le général Mustang l’apostropha. Un brin fébrile, il se figea un court instant avant de lui faire face. Si Jacob ou le docteur Fletcher apprenait qu’il manquait aux règles de politesses et de bien séances ; un frisson lui parcourut le corps ; il en avait mal au dos d’avance. Non, tenta-t-il de se rassurer. Ils ne sont jamais allés jusqu’à cette punition… Mais ils pourraient. Du moins, Riffel le croyait. Aussi, il s’efforçait, à chaque fois, de corriger ses écarts de conduite.


-        Je… Pardon…

Balbutia-t-il. Il le laissa terminer, comprenant que son apparence juvénile lui jouait encore un tour dans sa crédibilité. Mais il ne se fâcha pas. Habitué à être traité en enfant, il sourit simplement voulant sans doute dire « désolé ».

-        Bonjour… Docteur Hotchkiss… Je suis l’apprenti du docteur Fletcher… Et… C’est moi qui suis chargé de votre rééducation. Et…

Le sourire de l’alchimiste de flammes, bien que discret reste perturbant pour le jeune homme dont les joues s’empourprèrent de gêne. Son sourire d’excuse se transforma alors en sourire embarrassé.

-        Mon général… Avec tout le respect que je vous dois… je tiens à vous informer que votre séduction n’a aucun effet sur moi… Vous n’êtes pas de ces personnes que j’autorise à…

Il coupa net sa phrase. Il n’avait pas besoin d’en dire plus pour être compris. Ou pas. De toute façon, il ne cherchait pas spécialement à être compris. Notons quand même la maladresse de cette formulation. « votre séduction », au lieux de « votre charme », mais surtout « les personnes que j’autorisent à… » au lieux de « les personnes que je fréquentes » ou autres formulations. A moins qu’un sens plus profond ne se cache dessous. A moins que Riffel n’éprouve ce qu’on appelle un amour à sens unique envers quelques personnes, ou pis encore, qui cède son corps certaines nuits… Tout était imaginable.

-        Restons professionnel. Je vous en prie.

C’était une manière de clore le sujet avant qu’il ne soit trop développé. Mais si le général désirait revenir dessus à tout moment, Riffel ne saurait pas y échapper. Si jusqu’à présent, il avait regardé le général dans les yeux en s’adressant à lui, Riffel détourna légèrement le regard pour se donner du courage. Il était trop impressionner par l’homme pour commencer son exposé en le regardant.

-        Avant de commencer, je dois vous proposer deux méthodes. La traditionnelle qui demande du temps et de la patience. Et une méthode que nous développons ici depuis peut et qui raccourcit considérablement le temps de récupération. Ce n’est pas une méthode dangereuse, je vous rassure. Je l’ai déjà testée.

Sur cette dernière phrase, ayant repris courage, il avait planté son regard juvénile remplie de conviction dans les yeux ténèbres de son patient. Pré-testée, pour être exact. Quand il était à l’orphelinat. Mais à cette époque, c’était celui qu’il qualifiait de « père » qui exécutait les manipulations chimiques. Riffel n’avait fait qu’améliorer légèrement les formules et les avait testées sur lui-même avant de les proposer à ses patients.

-        Je vous laisse enlever votre pantalon et vous installé sur la table de soins pour que je puisse examiner votre jambe.

Notons également que si le jeune médecin ne semble pas douer pour les relations sociales, lorsqu’il s’agit d’exercer son art, il se trouve bien plus confient.

______________________________________________________
Le loup et l'agneau [Mustang] Ban10
Lun 11 Mar - 14:35
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: