Le travail ne manque pas. Et le petit colonel m’avait bien prévenu sur le caractère rigide du général Klemlin. Je n’avais pas même cherché à tester la patience de cet homme. J’ai besoin d’être bien vu de la hiérarchie. Déjà que l’originalité de mon apparence est sujet à certes controverses. Heureusement que je sais rentrer dans le moule pour apaiser les critiques. Mais bon, cela ne faisait pas avancer le travail. Ces derniers temps, il s’en était passé des choses dans la ville. Un gaz libéré par des séparatistes ? Une attaque de train par les mêmes séparatistes ? Un bal populaire avec rien de notable, d’après Eirik, et un bal mondain chez les Armstrong. La belle et détestable muraille de glace a dansée avec un criminel. En repensant à cela c’était marrant. De la voir rager, pour avoir approché sa jeune sœur, l’était tout autant, amusant. Je joue avec le feu ? Si peu. Mais il faut avouer qu’il n’y a pas de plaisir à jouer s’il n’y a pas de risque…
Il va sans dire que la section 9 doit fouiner un peu de partout pour trouver des indices sur ces étranges évènements. Mais on ne peut pas fouiner le ventre vide.
Là, tel que vous me voyez, je prends une petite pause cigarette dans la cours du quartier général. J’hume l’ambiance globale, j’écoute les bruits de couloirs. J’observe la vie. Adossé à un mur, recrachant la fumée de ma cigarette, j’entends passer un pas fort appréciable. Je suis bien d’accord avec le générale Mustang, ce serait bien plus agréable à regarder avec une mini-jupe fendue. Je ne peux retenir un sourire de prendre place sur mes lèvres. Car malgré cette tenue qui ne met pas suffisamment en valeur les courbes de la gente féminine, celle-là, reste particulièrement… Hum… Il ne faut pas qu’on me voit la regarder ainsi… Ce n’est pas un bout de viande… Enfin, techniquement si. Mais je n’ai pas envie de finir en steak grillé. Mais j’y pense, le fous de la flammèche n’est pas à Central en ce moment. Il est, d’après les informations que j’ai pu glané, partit enquêter sur une affaire de meurtres étranges avec la charmante reine des glaces. Et j’ai entendu dire qu’une tempête de sable menaçait la région où ils se trouvaient. J’aurai bien aimé faire partit de l’expédition… Un accident est si vite arrivé… Mais hélas, on m’a jugé plus utile à Central. Tant pis…
Ou plutôt, tant mieux. Il ne fait pas laisser une aussi jolie fleur se flétrir. D’autant plus que, nous devons travailler en collaboration avec cette petite équipe. Ne serait-ce pas là l’occasion de se rapprocher ?
C’est décidé. Je me redresse, écrase ma cigarette et m’avance vers la demoiselle. Je comprends pourquoi tous les hommes craque devant cette beauté frigide. Elle est aussi froide que les montagnes de Briggs. C’est cette froideur nordique qui réchauffe le cœur et le corps. Mes pensées divaguent et partent dans tous les sens. J’imagine des choses inavouables. Je la devine moins farouche une fois conquise. Mais voilà, c’est la conquête qui sera le plus difficile pour le coup.
Je m’approche de la demoiselle de la manière la plus courtoise et civilisé. Il ne manquerait plus que je manque de respect à une supérieure…
- Bonjour Capitaine. Puis-je vous proposer de déjeuner ensemble ? Je me présente : Major Andresson, section 9.
Ma pause cigarette est finie. Mais il est dans les heures d’aller manger. Et je ne peux pas laisser une telle beauté manger seule. Ce ne serait pas digne d’un homme. Vraiment, général Mustang, vous manquer à vos devoirs… par obligations, certes, mais vous êtes défaillant…
∎ Localisation : En général, à Central avec Roy Mustang
∎ Fonction : Assistante de Roy Mustang
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Riza Hawkeye
Le charme d'Amestris
Savoir Mustang loin d'elle, sans qu'elle ne puisse assurer ses arrières comme elle l'a toujours fait, inquiète profondément le capitaine Hawkeye, sans que, bien entendu, personne ne se doute de quoi que ce soit. Ce n'est pas une simple manoeuvre dans le Sud, Riza est persuadée qu'on l'y a envoyé là-bas en espérant qu'il disparaisse en mission ; avec tout ce qu'elle sait, même si ce n'est pas grand-chose, elle se doute qu'il y a anguille sous roche, et ça ne lui plaît qu'à moitié, si elle veut euphémiser.
En attendant, elle est restée à Central, veillant à ce que les affaires de Roy continuent de tourner à peu près droit en son absence, toujours sans compter ses heures, mais elle est vite rattrapée par la réalité lorsqu'elle sent la faim lui enserrer les entrailles. Le reste de l'équipe rentre à peine de sa pause déjeuner qu'elle-même prend la sienne, attrapant son déjeuner et se dirigeant vers la cour du quartier général ; là, elle s'y trouverait un coin tranquille pour avaler littéralement son déjeuner avant de se remettre au travail.
Cependant, à peine s'est-elle installée qu'une silhouette masculine entre dans son champ de vision et lui lance :
Bonjour Capitaine. Puis-je vous proposer de déjeuner ensemble ? Je me présente : Major Andresson, section 9.
Légèrement surprise, Riza pose son attention sur le dénommé Major Andresson, fronçant légèrement les sourcils, puis acquiesce et répond poliment :
Enchantée, capitaine Hawkeye. Si cela vous fait plaisir, vous pouvez vous installer.
Elle est sur la défensive, mais c'est dans sa nature ; il n'y a bien qu'avec Mustang qu'elle peut se permettre de tomber le masque, et encore, pas à chaque fois. Reportant son attention sur son déjeuner, elle laisse le major s'installer avant de reprendre d'un ton neutre :
Votre nom ne m'est pas inconnu... Pourriez-vous me rappeler vos états de service, je vous prie ?
Je n’avais pas même attendu son accord pour déposer mon plateau en face du sien. En revanche, j’avais attendu qu’elle acquiesce pour m’asseoir. Elle était très belle de près aussi. On devinait ses courbes sous cet uniforme cintré. Mais il n’était pas de bon ton que de la déshabiller du regard. Pas alors que nous faisions connaissance. Je me devais de garder quelques réserves devant ce bloc de glace.
Je lui adressai toutefois mon sourire le plus charmeur pour la remercier de m’accorder ce petit moment. Je ne devais pas perdre de vu mon objectif principal. Recueillir un maximum d’information sur les éléments majeurs de cette armée. Et les alchimistes d’état étaient sur ma liste. Si je ne pouvais pas avoir de relation charnelle avec cette charmante femme, je devais au moins m’assurer son amitié. Donc je devais avancer à pas de loup si je voulais avoir une chance.
- Vous avez sans doute entendu parlé de moi car je viens d’arriver sous les ordres directs du colonel Griffin.
Et hop. Je sais qu’ils se connaissent et qu’ils peuvent travailler en étroite collaboration. Donc je me positionne. Et… Mes états de service ? Cette femme va droit au but. Cherche-t-elle vraiment à me resituer ou évaluer mes capacités pour mieux les utiliser ? Je ne suis pas du genre à sous-estimer mes adversaires. Et comme je suis en plein repère ennemi, je dois rester sur mes gardes. Comment croyez-vous que je sois parvenu à rester en vie jusque-là ? Par simple chance ? Bon, c’est vrai, il y a toujours une part de chance, mais aussi de bon sens. Et je n’en suis pas dénué.
- Eh bien, je maitrise quelques langues étrangères…
Je ne vais quand même pas me vanter de maîtriser toutes les langues des pays frontalier d’Amestris plus Xing ? Ce serait trop présomptueux pour cette poupée. Il me semble qu’elle préfère de loin la modestie. Alors restons modeste.
- Dans mes précédentes affectations j’ai pu traduire les communications ennemies interceptée par nos services. Cela nous a permis de prendre les devants et de remporter la victoire sur biens des fronts. Mais cette performance est toute relative. Sans le travail fabuleux de nos collègues à la communication, je n’avais rien à traduire. Je ne suis qu’un maillon de la chaine.
Je n’y peux rien, devant une jolie femme je ne peux pas m’empêche de me faire mousser un peu. Si cela pouvait la faire tomber dans mes bras… Juste une fois, juste une nuit. Pour le plaisir de posséder ce qui appartient à un autre. Comme pour le lieutenant Itorus. Je n’y peux rien. Cela me plait, m’amuse même, me stimule…
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Riza Hawkeye
Le charme d'Amestris
Riza fronce légèrement les sourcils lorsque le major mentionne le nom de Corwin, ses épaules se détendant dans la foulée ; s'il est sous les ordres de son ami, elle peut donc se détendre, car il n'oserait pas être inconvenant avec elle s'il sait qu'elle n'hésiterait pas une seconde à le remettre à sa place et à le signaler à son supérieur. Bon, même si elle ne connaissait pas son supérieur, elle l'aurait signalé quand même, mais passons.
Reprenant une bouchée de son repas, elle écoute avec attention le major, hochant la tête lorsqu'il mentionne le fait qu'il parle plusieurs langues et qu'il a pu traduire les communications ennemies interceptées par les services. S'il a tenté de faire preuve de modestie, Riza ne peut que noter qu'il essaie de se rendre intéressant, ce qui la fait légèrement sourire avant qu'elle ne réponde d'un ton égal :
Chaque maillon est tout aussi important que son voisin, à la seule condition qu'il reste à sa place et n'essaie pas de déborder sur les plates-bandes de l'autre.
C'est comme ça qu'elle imagine l'équipe de Mustang : chacun à sa place, mais s'il en manque un, il est parfois difficile de pallier l'absence. Ils sont une chaîne épaisse, efficace, et c'est ce qui plaît à la capitaine, alors qu'elle continue de profiter de son repas avec appétit. Reportant son attention sur le major, elle reprend sans se départir de son calme :
En tout cas, vous avez un début de carrière intéressant. Faites-vous la même chose sous les ordres du colonel Griffin ? Ou variez-vous vos activités ?
Pour l'instant, même sur la défensive, elle lui permet de lui parler ; elle ignore certes ses intentions, du moins pour le moment, mais s'ils doivent être amenés à travailler ensemble, autant en savoir un maximum sur lui, et pour l'instant, il semble se prêter au jeu, et tant mieux. Il faut bien reconnaître qu'il l'intrigue quelque peu, à oser venir la déranger pendant son repas, mais après tout pourquoi pas, songe-t-elle en attendant une réponse, tant que ça reste purement professionnel.
Il n’y a rien à faire. Elle est toujours aussi froide. Stoïque. Ses émotions ne paraissent pas, ou si peu. A qui me fait-elle penser ? Ah oui… Au petit colonel. Ils n’ont pourtant aucun lien de parenté. Et pourtant, ils ont se même caractère impassible. Son laïus sur les éléments d’une chaîne est juste. Mais bien trop strict. Que se passe-t-il si un des maillons est défaillant et que personne ne peut prendre la suite ? Avec une vision pareille, je ne comprends pas pourquoi Amestris arrive à gagner tous ses combats. Avec une organisation comme celle-là, il suffit de rompre la chaine pour que tout s’écroule. D’autant plus que les personnes capables de faire la différence sont bien peu nombreuses… Non… Cela me parait trop simple. D’autres ont bien dû tenter cette stratégie. Bien sûr, certains généraux ne fonctionnent pas vraiment comme cela. J’ai bien put voir que la ruche du nord fonctionnait différemment. Et de ce que j’ai pu apprendre, la basse-cours du sud aussi. L’est ? Depuis le retour de l’équipe du flamme alchimiste, on ne peut pas dire qu’ils fassent peur. Quant à l’ouest, aussi pourrit que Central. En d’autres termes, une attaque par l’ouest serait plus judicieuse. Mais si tout était aussi simple, je n’aurais pas eu à m’infiltrer dans ce pays. Il y a quelque chose qui m’échappe.
- Non… Mes missions sont beaucoup plus variées. Malheureusement je n’en ai pas effectuée beaucoup. J’ai escorté le généralissime à Briggs…
Répondis-je d’une voix toujours aussi joviale. Inutile d’en dire d’avantage sur l’escorte. Tout le monde connait l’histoire de l’attaque du train. Ce qu’on ne dit pas en revanche, c’est la colère de la blonde quand elle se rendit compte que la moitié des armes qu’on avait su sauvées étaient inutilisables. Briggs était donc affaiblit.
- Mais je fais confiance au colonel pour exploiter au mieux mes capacités. C’est un jeune homme très intelligeant et plein de ressources.
Aller, un petit peu de flatteries pour le minus. Je connais mes dossiers et je n’ignore pas qu’il a servi dans la même équipe que dame frigidaire. Dame frigidaire, certes, mais super mignonne.
- Mais assez parlé de moi. On m’a dit que vous étiez particulièrement douée avec une arme à feu… Où avez-vous exercer vos talents avant d’intégrer Central ?
Bien sûre, je connais la réponse. Mais je veux la mener sur un sujet qui m’intéresse : la guerre d’Ishbal. Ira-t-elle d’elle-même sur ce terrain ?
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Riza Hawkeye
Le charme d'Amestris
Riza reste parfaitement impassible en écoutant Andersson, penchant légèrement la tête sur le côté lorsqu'il mentionne le fait que malgré la diversité de ses missions, il n'en a pas encore beaucoup à son actif, avant qu'il ne flatte l'ego de Corwin, ce qui fait légèrement sourire la capitaine :
Oui, le colonel Griffin est un homme avisé et observateur, il saura utiliser toutes vos capacités en temps et en heure, je ne m'inquiète pas à ce sujet.
Reprenant son déjeuner, elle se fige l'espace d'un instant lorsqu'il ose lui lancer qu'il a entendu parler de ses talents avec une arme à feu, et surtout, en lui demandant où elle avait bien pu exercer ses talents avant d'arriver à Central. Elle se doute de ses intentions, car tout le monde sait son curriculum vitae : elle a participé à la guerre à Ishbal, et elle s'est juré de ne plus jamais en reparler, sachant pertinemment que c'était une guerre inutile et facilement évitable, dont elle avait le sang de milliers d'innocents sur les mains et sur la conscience. Et il est tout simplement hors de question qu'elle accède à la demande masquée d'Andersson, se fermant complètement avant de reprendre un peu sèchement :
Je suppose que vous savez pas mal de choses me concernant, et mes faits d'armes ne sont pas inconnus.
Elle pousse un léger soupir et se détend légèrement :
Excusez-moi, je ne devrais pas m'en prendre à vous. Mais je ne vous en parlerai pas maintenant.
Finissant son déjeuner, elle finit par se redresser et s'étire discrètement avant de reprendre :
Peut-être voudriez-vous me montrer vos talents au maniement des armes ? Je vais aller m'entraîner un peu, je vous autorise à m'accompagner si vous le désirez.
Droite comme un I, elle attend patiemment une réponse, prête à partir s'entraîner quoi qu'il décide de répondre. Non, vraiment, elle ne sait pas trop quoi en penser, d'Andersson, aussi se promet-elle d'en toucher deux mots à Corwin à l'occasion...
La réponse de la demoiselle ne me surprend pas et me fait sourire de plus belle. Mon petit colonel est donc très apprécié. Pas étonnant puis qu’il a d’excellents états de services et qu’il a exercé aux côtés de cette femme. Mais cela ne m’intéresse pas particulièrement. Je le sais et ne fait pas avancer mes affaires. Tout au plus, cela me rappelle de rester dans les bonnes grâces de ce gamin. Bref, de ne pas abuser sur les écarts.
Mais la réaction de cette sublime créature sur ma requête masquée me fit perdre mon sourire. Je ne m’étais pas attendue à une réaction si… tranchée. D’accord, si j’ai pu tirer quelques informations à certains militaires, c’est parce que bon nombre supportaient mal l’alcool, ou du moins, bien moins que moi. Et je ne sais pas pourquoi, mais j’ai la certitude que la faire boire pour la faire parler signerait mon arrêt de mort. Je dois donc me reprendre et la jouer encore plus finement. Je reste persuadé que cette bonne femme aurait des informations cruciales à me communiquer.
- C’est à moi de vous présenter mes excuses, capitaine. J’ai eu la chance d’échapper à cette guerre. J’ai donc toujours du mal à comprendre mes camarades qui l’ont vécue. Et je crains toujours que cette incompréhension ne fasse de moi un mauvais camarade.
Pur mensonge, mais dit avec la plus grande sincérité. Il fallait bien sortir une petite excuse tout en flattant l’orgueil de cette poupée. Et je ne pouvais pas la laisser s’excuser, je serais passé pour un gougnafier. Et là, c’est mon orgueil qui est en jeu.
Nos plateaux terminés, elle m’invite à une séance d’entrainement. Je m’empresse d’accepter. Imaginez donc un exercice de tir avec cette beauté ? J’en connais certains qui en feraient une crise de jalousie. Je la suivis donc dans la file pour déposer les plateaux. Il me fallut un effort surhumain pour décrocher mon regard de son sublime séant. Regard qui ne manquerait sans doute pas d’être rapporté si l’on me surprenait. Mais c’est plus fort que moi, mon regard est toujours attiré par les belles choses…
Plus tard, c’est côte à côte que nous marchons. Il ne faut pas pousser le vice non plus. J’aurais tout le loisir d’observer ses courbes au stand de tir.
- On dit de vous qu’aucune arme ne vous résiste. Pour ma part, je ne maitrise pleinement que les armes de poing. Vous pensez que pour épauler le Rozenn il serait utile de maitriser aussi les armes d’épaule ou à répétition automatique ?
Petite manière déguisée de réclament des cours particulières avec la petite péronnelle. Même si je ne doute pas qu’elle ne capte pas rapidement cette demande. Mais si elle tient à son petit Griffin, elle veillera à ce que je sois parfaitement formé. Il n’est jamais bon de dévoiler ses attaches…
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Riza Hawkeye
Le charme d'Amestris
Riza incline la tête lorsque Andersson lui présente ses excuses ; il a eu la chance de ne pas connaître la guerre d'Ishbal, et il prétend avoir du mal à comprendre ceux qui y sont passés. Mais elle a la délicatesse de passer outre pour cette fois, l'invitant, à la fin du repas, à venir s'entraîner avec elle, et elle ne tarde pas à se diriger vers la sortie, suivie du jeune homme.
Une fois leurs plateaux posés, ils se dirigent vers la zone de tir, et Riza pose sur lui un regard incisif lorsqu'il lui demande son avis après avoir tenté de la brosser dans le sens du poil. Elle le juge, sans dire un mot dans un premier temps, puis, tout en continuant sa marche, finit par lui répondre :
Tout dépend de votre position au moment. Je suppose que ça ne serait pas du luxe que vous sachiez maîtriser les armes d'épaule ou à répétition automatique, si jamais vous deviez assurer les arrières du colonel.
Continuant d'avancer, droite comme un I, elle approche du champ de tir, désert à cette heure-ci, puis invite Andersson à prendre place à un stand, attrapant plusieurs armes à feu, tant d'épaule que de poing, pour les disposer devant lui et reprenant :
Déjà, montrez-moi ce que vous savez faire en matière d'armement. Démontez et remontez toutes ces armes en un minimum de temps possible.
Riza darde ensuite sur lui son regard sévère :
Il faut pouvoir armer et désarmer assez rapidement, afin de pouvoir s'adapter à la situation. Vous devez sûrement savoir que ce qui est valable à un instant t ne l'est plus forcément cinq minutes après, alors il faut pouvoir réagir et ne pas être pris au dépourvu. Allez-y, montrez-moi.
Puis elle se recule, gardant toute son attention tournée vers Andersson, prête à l'étudier avec attention. S'il s'en sort, peut-être qu'elle envisagera de le former au tir auquel elle est habituée...
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