Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 ::  :: Est Amestris :: East City Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
La salamandre et la Buse - FB - PV Mustang
Corwin Griffin
∎ Messages : 1057
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
• Rapport : Mars – FB 1911 •
•Voila quelques heures déjà que Corwin était arrivé  au Quartier général de l'est. Il avait été reçu par le Lieutenant Hawkeye qui lui avait montré rapidement les locaux et l'endroit où il pourrait se reposer. Mais à vrai dire, le jeune homme du haut de ses tout juste vingt ans, Vingt un pour les autres, ne paraissait pas décidé à rester tranquille bien longtemps. Corwin n'avait pas encore pu rencontrer son supérieur directe et non moins confrère, le Colonel Mustang. Un homme qu'il n'avait fait qu'entrevoir durant la guerre, lors d'une dispute avec l'Alchimiste Écarlate, alors qu'il se tenait sur ce qui restait d'un mur d'immeuble, calfeutré sous sa capuche de sentinelle. A cette époque, tous le connaissait sous le nom de code de « Buzzard ». Une période qui lui semblait aussi proche qu'éloigné... Des souvenirs lourds de conséquences qui avaient fini par lui forgé un visage taciturne et grave, rompant avec la jeunesse de ses traits toujours intactes. La journée possédait encore de longues heures devant elle, et le tout fraîchement nommé Frozen, terminait de ranger ses affaires dans les quartiers des officiers. Ses affaires étaient soigneusement ranger dans le petit placard, une photo comportant cinq personnes reposait sur la table de travail, tandis qu'un étui à violon avait prit sa place sur une chaise d'appoint, dans le coin de la pièce. Le regard du jeune homme s'attarda un temps sur la photo. Ses pupilles s'attardèrent un long moment sur l'un des visages.. Celui de son aînée, celle qu'il n'avait pas pu ramener de la guerre. Celle qui aurait dû se trouver là, à sa place... Un son un peu moqueur quitta ses lèvres fines, puis il  baisa lentement le cadre face contre la table, avant de se détourner de là pour quitter les lieux..

Revêtant sa veste correctement, il longea le couloir pour se rendre dans le gymnase.. Ce n'est pas par ce qu'il n'avait toujours pas rencontrer son supérieur, qu'il devait négliger ses entraînements ou resté oisif. Corwin avait toujours tendance à trop en faire, et de ne jamais s'arrêter.. Resté trop inactif apportait toujours son lot de problème, il l'avait bien compris durant la guerre. C'est sans trop de peine qu'il retrouva le chemin du gymnase. Il n'y avait pas grand monde, ce qui lui permit de retirer sa veste pour faire quelques mouvements de boxes sur un sac de sable, sans être ennuyer par quiconque.. Un exercice qui peu à peu lui permit de se détendre réellement. Non pas qu'il était nerveux, mais parfois, les réminiscences de ces dernières années, ne le quittaient jamais bien longtemps, pas même la nuit. Il lui arrivait encore de se réveiller en sueur, et finalement terminer la nuit à fixer les étoiles, ou bien à s'occuper, jusqu'à ce que la journée vienne. Ses coups durèrent une bonne heure, avant que le souffle court, il ne décida de prendre une douche froide, désirant oublier l'amertume d'avoir été chasser de sa propre demeure. Cela faisait depuis la fin de la guerre, qu'il dormait chez celui qui lui avait tout apprit sur le terrain, sans pouvoir passer le seuil de la porte de sa propre maison.  Alors oui, se retrouver dans l'Est lui donnait un sentiment de liberté... Mais en même temps, il gardait au fond de lui ce goût amer.

Le visage toujours aussi impassible, le Major Griffin revint dans les locaux plus officiels, avec des cheveux encore un peu mouillé mais bien coiffé.. Il se demandait pourquoi le Colonel n'avait pas pu le recevoir dans un premier temps. Mais dans un sens, le travail primait... Cependant, Corwin était curieuse de savoir s'il était le genre d'homme qui faisait passer ses hommes avant lui, contrairement à ceux qu'il avait pu voir et rencontré jusque là. Il serait tenté de dire que oui.. Parce que c'est le sentiment qu'il avait retenu en le voyant la première fois. Cependant l'expérience du terrain lui avait toujours apprit à ne pas toujours s'y fier. Qu'a cela ne tienne, le Frozen avait un objectif précis sur ce qu'il voulait faire et ce n'est pas cet homme qui l'en empêchera.  Cette armée méritait de changer de visage. Tout en marchant, il nota alors que l'horloge semblait buter parfois sur une ou deux secondes, ce qui lui donnait un certain retard à la longue. Corwin porta la main dans sa poche pour en retirer sa montre en argent et nota l'heure précise. Eh bien, s'il ne pouvait rien faire en cette fin de journée, il pourra au moins s'occuper de ça.  Étant horloger de famille et de passion, il n'était pas compliqué pour notre jeune Griffin de s'y attarder. Attrapant une chaise, le Major attrapa dans sa veste une petite boîte qui ne le quittait jamais, à l'intérieur de sa veste, et en sorti quelques outils de précisions pour venir s'occuper du mécanisme de l'horloge... Tout à son travail, il n'entendit pas la porte s'ouvrir, ni ne prêta la moindre attention de ce qui pouvait se passer autour de lui. Ses gestes semblaient très précis et par moment, il devait se mettre un peu sur la pointe des pieds pour quelques manipulations, n'étant pas un homme très grand, un mètre soixante trois tout au plus. Une taille pourtant adéquat pour une sentinelle qui savait en user, afin de se faufiler dans les lignes adverses.

•Tleilax•

______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Jeu 6 Juil - 13:37
Revenir en haut Aller en bas
Roy Mustang
∎ Messages : 55
∎ Date d'inscription : 10/06/2023
∎ Localisation : sans doute en train de glaner des informations à gauche et à droite à central (aka « rendez-vous galants ») // jamais bien loin de sa fidèle seconde
∎ Fonction : alchimiste d'état
∎ Grade : général de brigade
Roy Mustang





sunny day
atmosphere ♪
1837 words







hey, sorry, i cannot hear you, i'm kinda busy
stop telephonin' me

Des papiers. Des papiers. Des papiers. Encore et toujours ((devinez))... des papiers. Quelle joie que de voir cette pile de documents qui dort encore sur ton bureau et que ton lieutenant veut à tout prix récupérer avant de débaucher ; par contre, Fuery, Breda et Havoc ont pu s'en tirer à bon compte, eux. Il ne reste plus que toi et... la si charmante et prévenante Hawkeye. Si tu la maudis intérieurement ? assurément. Et pas qu'une fois pas jour en général. Le pire dans cette histoire, c'est que toute tentative de corruption est inutile, ça ne donne aucun résultat, c'est pas faute d'avoir déjà essayé — enfin, pas sans qu'un révolver soit évoqué du moins — ; niet, nada : la bougresse n'est pas corruptible pour deux sous ((ou pour deux balles, c'est vous qui choisissez la version qui vous plaît le plus)). Lui proposer un restaurant pour partir plus tôt ? pistolet sur la tempe. Une balade en ville afin de se décontracter un peu ? pistolet sur la tempe — encore faudrait-il qu'elle sache ce que veut dire précisément le verbe décontracter. « Il ne resterait plus grand chose à remplir pour demain... » son air veut tout dire, tu sais qu'il ne faut pas que tu t'embourbes plus. Bon et puis, c'est un mauvais calcul, car tous les deux, vous savez très bien que rien de très constructif ne pourrait se faire demain : vous accueillez un nouveau membre dans l'équipe, un Alchimiste d'État fraîchement nommé dont tu aurais déjà tant à dire. Corwin Griffin ; le « Frozen ». Alors tu bougonnes et tu claques du bout des doigts sur le bureau en merisier — c'est comme ça quand tu commences à perdre patience. Tes yeux se plissent l'espace de quelques secondes. Tête appuyée tout contre la paume de main droite, à moitié avachi sur le bureau, tu jettes un regard plus que furibond à cette maudite pile qui semble te narguer de tellement près — si la pile avait des yeux, vous vous regarderiez en chien de faïence. Tu aimerais qu'elle flambe, qu'elle crame, qu'elle disparaisse en un putain de tas de cendre et que— oooh, comme tes doigts te démangent, mais— Du calme, Roy, ce n'est qu'un amas de feuilles. Et si tu envoyais tout valdinguer, là, comme ça, d'un coup de poignet bien aéré ? Tu adresses un coup d'oeil qui se veut discret au lieutenant. Suicidaire. Encore une merveilleuse soirée. Soupir.

Pas d'autre choix que de cravacher.

Il est vingt-deux heures trente. Une fois la besogne terminée, tu prends grand plaisir à regagner tes appartements, non pas pour dormir dans l'immédiat, mais pour te poser un peu, là, dans ce calme que tu aimes pourtant souvent fuir au bureau. Tu rêves d'une douche chaude et salvatrice, de celles qui permettent de passer une bonne nuit quand Morphée accepte, en supplément, de t'ouvrir ses bras. Mais il faut dire que ça fait quelques jours que tu as renoncé à cet espoir, tant les fantômes du passé s'acharnent à venir hanter tes songes. Et cet idiot de Fullmetal nabot qui n'a toujours pas donné de nouvelles... Sans savoir par quelle magie, tu finis par t'endormir, là, dans ce canapé, encore en uniforme — pour dire combien tes batteries sont à plat. Respiration délicate, tu ne bouges pas de cette position pendant cinq heures au moins... jusqu'à ce que la sonnerie stridente du téléphone ne te fasse sauvagement émerger.

driiiing !


Mais qu'est-ce que— Le sursaut est de taille et le réveil douloureux : tu viens tout bonnement de te rétamer à même le sol. Grognement. ... et en plus, tu te rends compte que tu t'es endormi avec ton uniforme. Chouette. Il fait encore noir. Quelle heure est-il ? Quatre heures quarante. Qui appelle seulement à ce genre d'horaires, sérieusement ?!

driiiing !


« Hum ? » ta voix est ensommeillée, on sent qu'il vaut mieux ne pas trop te contrarier, véritable ours que tu es. « Colonel Mustang, un appel du lieutenant-colonel Hughes. » Maes ? Bizarrement, ça te fait émerger un peu plus rapidement. Une urgence ? « Je prends l'appel. » le transfert est forcément instantané. « Roy ! Roy, ça y est ! ça y est ! » ça y est ? Il est excité au maximum. Tu dodelines de la tête et te pince l'arête du nez ; c'est que tu aurais loupé une information ? Mais enfin, qu'est-ce qu'il baragouine encore cet abruti ? « Maes, je te promets que si tu m'appelles à quatre heures et quelques pour me parler de ta femme, je vais— » « Gracia a accouché ! »

Elicia est née.

Trois heures plus tard, tu prends le premier train pour te rendre à Central. Car aussi ogre puisses-tu être, Maes est bien plus qu'un ami pour toi, c'est ton meilleur ami et vous avez déjà partagé tellement de choses ensemble que ne pas rendre visite à la famille serait une insulte. Tu le fais de bon cœur, vraiment. Avant de prendre la direction de la gare, tu as pris soin de te rendre à la base pour laisser un message à ton lieutenant, histoire de l'avertir qu'elle devrait faire faire la visite au Major arrivant et qu'il le recevrait dans la journée, à son retour. L'idéal aurait été qu'elle soit là également, mais tu estimes que certains évènements doivent égoïstement être gardés pour soi, et celui-ci en fait partie. Maes est beaucoup pour toi, bien plus que ce que certain·e·s peuvent imaginer. Le passage par le fleuriste est aussi une étape à laquelle tu ne déroges pas, car Gracia mérite bien toutes les fleurs possibles pour avoir mis au monde la petite merveille de Maes ; leur petite merveille.

Gare de l'Est — l'après-midi ; 15:30

Deux heures de retard. Le train a littéralement deux heures de retard sur l'horaire annoncé. La faute à quoi ? à qui ? à un accident sur la voie dû à des intempéries diront certain·e·s. Toujours est-il que ce n'était pas prévu comme ça et que tu soupires déjà en visualisant la tonne de documents qui doit déjà t'attendre sur le bord du bureau. Tu sais qu'Hawkeye aura sans doute essayé de t'alléger la misère, mais tu ne crois pas non plus aux miracles. Rien ne sert de te lamenter comme ça, tu n'es même pas encore arrivé à la base. Prendre son temps serait une bien piètre erreur et pourtant, ça te tente bien. Mais plus tu traînes et plus tu vas devoir rester ce soir au bureau, Roy, tu le sais.

Nous y voilà.

Et sans grande surprise... vous devinez la suite. « Et merde... »

QG de l'Est — l'après-midi ; 17:30

Tu as eu vite fait de te renseigner sur l'arrivée du Major auprès de Hawkeye. Et... tu n'en attendais pas moins de lui. Il faut dire que ce n'est qu'un gosse après tout. À peine plus grand que le Fullmetal nabot. Quelle angoisse. Soupir. À la différence près que le Fullmetal en question... était on ne peut plus honnête en intégrant l'armée, lui — en même temps, ce n'est pas comme si tu lui avais laissé trente-six-mille possibilités. Vous avez beaucoup discuté du dossier du Major avec Maes et autant dire que ce petit détail d'âge non-conforme pourrait lui amener bien des soucis. Fallut-il être abruti pour ne pas se rendre compte de cette bévue... bien heureux est celui qui échappe à l'œil aiguisé de Hughes. Malheureusement pour lui, ce n'est pas son cas. Cette découverte a d'ailleurs éveillé ta curiosité et c'est avec une certaine assurance que tu as tenu à assister à son examen d'Alchimiste d'État ; non, ce n'était pas gratuit, il y avait forcément une cause derrière. Il est doué, même très doué.

Un nouveau pion sur l'échiquier.

« Je reviens. » elle guette. Bien entendu qu'elle guette, car elle sait que tu peux trouver toutes les excuses du monde pour te dérober aux obligations. Et pourtant, cette fois-ci— oh. Mais quelle heureuse surprise. Le gamin. La main reste en suspend sur la poignée tandis que tu l'observes attentivement : rien ne semble pouvoir le déconcentrer. Un travail de très grande précision, à n'en pas douter et tu sais combien cette passion est importante pour le jeune. Tes yeux se plissent néanmoins pour la deuxième fois aujourd'hui et tu hausses un sourcil. S'infiltrer derrière lui afin de le surprendre et le faire sursauter ? non, en vérité, ce n'est pas trop l'humeur de l'après-midi... et tu as surtout un minimum de respect pour le travail de chacun.

« Major Griffin ? » rien.
Alors, tu éclaircis ta voix et retentes.
« Major Griffin, vous pouvez entrer. »

Ma foi, tant pis, tu iras aux petits coins plus tard — de toute façon, tu n'as plus envie maintenant. Oui, on peut le dire : de prime abord, tu n'es pas l'homme le plus engageant qui soit. Il n'a pas changé d'un cheveu depuis la dernière fois que tu l'as entrevu et ce n'est pas forcément pour te plaire. Concentré, tu t'installes toi aussi convenablement sur ton siège, posant les coudes sur ton bureau comme tu sais si bien le faire. Allié ou ennemi ? cela reste encore à déterminer, c'est bien trop frais.

« Prenez donc place. »

Il y a un petit silence, tandis que tu le scrutes du regard, tentant de le sonder. Est-il seulement nécessaire de lui présenter tes excuses pour ne pas l'avoir accueilli par toi-même ? hum. Et puis quoi encore. Hawkeye a bien dû broder quelque chose. « Que diriez-vous d'une tasse de thé avant d'engager la conversation plus officiellement ? » peut-être que c'est un premier test, peut-être pas, allez savoir. Je sais ta mutinerie, ne crois pas qu'elle est passée à l'as. « Merci lieutenant. » un rapide coup d'oeil vers le lieutenant suivit d'un fin sourire et te voilà qui reviens vers lui. « Racontez-moi donc votre périple jusqu'ici, Major. L'Est peut être dépaysant lorsque l'on vient de Central. » la parole est prudente, mais tu sais où tu vas. Tu sais qu'il a participé à Ishval entre autres, fait déjà bien assez dramatique et traumatisant. Alors qu'en est-il de cette volonté de vouloir... continuer dans l'armée ? Quels sont ses idéaux, que veut-il de l'armée ? Tu t'apprêtes à dire quelque chose, la commissure de tes lèvres s'entrouvre, mais rien ne sort. Non. On pourrait croire que tu es courroucé, que quelque chose vient de te contrarier, pourtant...

« Votre installation s'est-elle bien déroulée ? »
... c'est un sourire (visiblement) franc qui point sur tes lèvres.
« Je suppose que le lieutenant a rempli sa tâche à merveille. »
Comme toujours.

Tu interceptes la tasse délicate qui t'es tendue.

emme
 
Ven 21 Juil - 3:57
Revenir en haut Aller en bas
Corwin Griffin
∎ Messages : 1057
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
• RAPPORT : MARS – FB 1911•
•Suspendu à sa chaise, le jeune homme continuait son travail avec une très grande attention, retenant un tournevis dans sa bouche, tandis qu'il ajustait certains engrenage. Sur la pointe des pieds, il ne paraissait ni tanguer ni trembler. Ses gestes paraissaient toujours aussi précis jusqu'à ce que quelque chose ne chercha à troubler ses derniers ajustement. En effet, le Frozen crut entendre une voix inconnue. Une fois humaine et masculine. Lentement, Corwin finit par  remettre l'aiguille à sa place et referma l'horloge sur laquelle était gravé son propre nom. « Griffin ». Son visage bien que taciturne semblait laisser refléter un semblant de satisfaction, avant de reprendre cette même expression ferme et insondable pour un gamin d'à peine vingt ans. Tournant la tête dans la direction de cette voix qui venait de reprendre, Corwin reconnu rapidement le Colonel Mustang.. Il n'avait pas beaucoup changé depuis Ishbal et rapidement, notre Major sauta avec souplesse au sol, rangeant la boîte qu'il tenait dans la main, dans sa veste, oubliant totalement le tournevis qu'il avait encore en bouche. S'en rendant compte en voulant le saluer, il le récupéra vivement entre ses doigts pour le ranger dans sa poche tout à côté de sa montre en argent. Celle que tout alchimiste se devait d'avoir avec lui en tant que représentant de l'armée.  Ne perdant pas son sérieux le moins du monde, Corwin salua comme il le devait son supérieur. Ce dernier l'invitait à le suivre à l'intérieur du bureau et vint prendre place dans son fauteuil attitré. Le jeune homme le suivait de quelques pas en retrait par simple politesse et protocole, avant de s’asseoir à son tour, comme le lui disait Mustang. Un commencement, était toujours d'une extrême délicatesse et il ne l'ignorait pas. C'est pourquoi, pour le moment, il se contentait d'observer tout en respectant le rythme de son supérieur.

Est ce qu'il avait bien fait d'accepter ce poste ici dans l'est ? Dans un sens, Corwin ne saurait y répondre pour le moment. L'important c'est qu'il n'avait plus à supporter Central... et le désire de passé par le cimetière pour aller la voir. Il fallait qu'il aille de l'avant et surtout, qu'il se concentre sur son but.. Ici, cela lui paraissait être un bon début. Autour de lui, le Frozen pouvait sentir une bonne odeur de thé, mais que ne donnerait il pas pour celle du café. Lui qui en était un amateur et un accroc reconnu dans ce domaine. Du moins, tout ses anciens camarades. Riza apparu dans son champ de vision et il la salua à nouveau de la tête. Pas très bavard ? Oui c'était bien le cas avec notre petit brun ici présent. Mais il ne manquait jamais de respect cependant. Quant à la question du Colonel Mustang, il fronça un peu plus des sourcils  avant de concéder de cette voix aussi monocorde que l'expression de son visage, bien que fort juvénile.

• Je ne voudrais pas vous manquer de politesse, mais je n'aime pas spécialement le thé.


Parce qu'il était évident qu'il ne voulait pas décevoir son supérieur qui pensait bien faire en terme de bienséance, mais il lui paraissait important de donner la bonne information dès le départ. Toujours assit de manière droite sur sa chaise, Corwin se contenta de poser son képi sur ses genoux et parut chercher ses mots concernant son voyage. Ce dernier avait été des plus longs, mais aussi des plus libérateur.. Le côté un peu campagne ne lui déplaisait pas non plus. Mais que voulait Mustang en vérité ? Parlait il du voyage en train ? Ou le pourquoi, il avait accepter de venir ici ? Peut être les deux. Pendant quelques secondes, le regard anthracite de Corwin s'attarda sur le visage de son interlocuteur, avant de finalement prendre la parole.

• J'ai grandi à central c'est vrai mon Colonel, mais j'ai aussi un peu connu la campagne. Peu être pas de la même façon que beaucoup d'autres, mais un peu..  


Il sous entendait par là qu'il était issu d'une grande famille et qu'évidemment, la vie à la campagne qu'il a put vivre n'avait rien a voir avec celle d'un homme qui avait eu une vie plus simple. Enfin, il enchaîna sur quelque chose d'un peu plus sérieux. Ses traits ne changèrent pas d'un iota, ce qui était une caractéristique de beaucoup de jeunes ayant laisser leur innocences sur le chemin de la guerre. Pourtant, cette dernière n'avait pas su rompre l'humanité qui résidait dans le cœur de Corwin.

• Mais si vous parlez de mon parcourt, je suis entré dans l'armée à mes 18 ans pour suivre ma sœur aînée durant la guerre. Quand celle ci prit fin, je me suis décidé à passer le concours d'Alchimiste d'Etat et J'ai pensé qu'entamer ce nouveau départ ailleurs qu'à Central serait une bonne idée.  


Ce genre de paroles pouvait forcer le respect, et c'est sûrement la seule fois qu'il parlera de Brook sans pour autant parler de son trépas. C'était un sujet bien trop tabou chez le jeune homme qui parlait toujours de cette voix atone. Mais dans tout les cas, s'il y avait une grande forme de vérité dans ce qu'il venait de dire, il ne révélait pas plus ce besoin de simplement vouloir changer l'armée... Gravir les échelons pour viré de là tout ces officiers qui méprisaient leur hommes ou qui n'avaient que faire de la population. Quand on parla de son installation.. Corwin hocha un peu de la tête de manière positive.


• Parfaitement bien, le Lieutenant Hawkeye m'a montrer toutes les installations importantes, ainsi que mes quartiers et le mess. Votre café est meilleur que celui de Central.  

Petite note importante à ses yeux, tandis qu'il se contentait de fixer son supérieur qui lui donnait l'impression d'être tracassé par quelque chose, tout en affichant un air déroutant.. Oui, cet homme l'état.. Il était aussi peu lisible que lui.

•Tleilax•

______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Lun 24 Juil - 16:40
Revenir en haut Aller en bas
Roy Mustang
∎ Messages : 55
∎ Date d'inscription : 10/06/2023
∎ Localisation : sans doute en train de glaner des informations à gauche et à droite à central (aka « rendez-vous galants ») // jamais bien loin de sa fidèle seconde
∎ Fonction : alchimiste d'état
∎ Grade : général de brigade
Roy Mustang





sunny day
atmosphere ♪
1371 words







Parlons-en doucement, lentement, intelligemment
doucement,doucement

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas triché sur sa taille sur les papiers ; c'est certain. Un Fullmetal bis, en soi. Tu l'écoutes. Et plus tu l'écoutes, plus tu ne peux empêcher ton esprit d'analyser tout ce qui te passe sous la dent. Il a survécu à Ishbal, c'est un fait indéniable : tu n'en aurais pas connaissance que tu l'aurais deviné à la seconde-même où tes yeux se sont posés sur lui. Les jeunes ayant participé à cette guerre n'ont plus cette étincelle de vie dans les yeux ; il est des leurs. Les conflits transforment les Hommes de manière indélébile et bien inhumain celui qui passerait à travers ce commandement.

Pas de café, donc.

Courageux que de refuser une tasse de son supérieur, enfin, courageux, toute proportion gardée. « C'est tout à votre honneur que de m'en faire part aussi honnêtement. » disons qu'il a au moins le mérite de ne pas jouer la carte de l'hypocrisie sur ce point. Peut-être souhaite-t-il autre chose ? Laissons-le venir, n'énumérons pas la liste des boissons dont vous disposez au quartier général, il y a des sujets beaucoup plus... intéressants à aborder. Fuery et les autres sont sortis, bien conscients que ce rendez-vous est important ; ne reste que vous trois — le Lieutenant, le Major et toi-même. Tu ne le quittes pas des yeux, écoutant avec grande attention son discours entre deux lampées de thé. Entré dans l'armée à dix-huit ans, c'est bien ce qu'il vient de te dire de vive voix à l'instant.

Échec et mat.

« Dix-huit ans. Un âge charnière. Et pour suivre votre sœur de surplus. Un acte vraiment courageux. » pour suivre sa sœur. Très bien, mais alors, après avoir vu toutes ces horreurs, pourquoi avoir décidé de continuer et pis encore, de passer l'examen d'Alchimiste d'État ? Ironie du sort quand tu penses à ta propre carrière, mais pour autant... Est-ce réellement sa vraie motivation ? Un élément important, c'est bien comme ça que l'a encore formulé Maes ce matin en te remerciant pour la millième fois d'avoir fait le déplacement : certains feraient des pieds et des mains pour l'avoir à leurs côtés. Allons, allons.

« Votre café est meilleur que celui de Central. »

Quoi de plus étonnant ? tout est meilleur ici-bas. Alors tu ne réponds rien de particulier et échange juste un simple regard avec ton lieutenant qui se met déjà en marche de son côté. Du café. C'est donc ça, qu'il apprécie ? donnons-lui donc de ce café. Toi, tu ne portes pas ce breuvage spécialement dans ton cœur, mais là n'est pas la question.

La tasse est reposée.

« D'où vous vient ce penchant pour l'alchimie, Major ? ce n'est pas un chemin sur lequel on s'aventure anodinement, pis encore après avoir participé à la guerre. Votre sœur en est aussi la cause... peut-être ? » ton ton se fait quelque peu condescendant, mais s'il savait ce que tu sais toi, il ne t'en voudrait pas. Depuis quand s'y intéresse t-il ? que compte t-il faire de son alchimie au quotidien ? être un simple chien de l'armée ou avoir des ambitions plus... élevées ? est-ce qu'il fait ça pour la renommée ? pour être vénéré par la population ? « Et donc, si j'en suis votre logique, votre acceptation vient principalement du fait d'un besoin de changement d'air ? » si ça te courrouce ? non, tu cherches surtout à comprendre le personnage.

Entrons dans le vif du sujet.

« Quelles sont vos ambitions dans l'armée, Major Griffin ? » tu veux le cerner, savoir ses idéaux, savoir jusqu'où tu peux potentiellement te confier, te reposer sur lui au sein de ton équipe. « Où vous voyez-vous d'ici quelques années ? avez-vous des objectifs ? jusqu'où seriez-vous prêt à aller sous mon commandement ? » des questions assez génériques en somme. La réponse toute faite pour être sûr de faire bonne impression devant son supérieur et de faire honneur au code des Alchimistes d'État serait de répondre « jusqu'à la mort », mais pour autant, tu n'exigerais, toi, jamais une telle chose. Tu n'es pas de ces hommes véreux qui envoient leurs subalternes au casse-pipe, les prenant pour de la chair à canon. Non. Tu es humain, toi, quoi que puissent en penser bon nombre d'habitants et de résidents de cette caserne.

L'écoutant, tu ouvres le tiroir de droite de ton bureau et en sort un dossier — assez peu épais — sur lequel figure en épaisses lettres gothiques Corwin Griffin. Mais le manque d'épaisseur est normal, il débute après tout. Tu as passé tous les documents au peigne fin après que Maes ait bien voulu te laisser la totalité : c'est qu'il est affuté ce bon vieux Hughes. Le document qui ouvre le bal est l'attestation officielle rédigée par le Généralissime en personne. Tu te mets alors à lire les quelques lignes à voix haute, de manière à ce que le Frozen t'entende bien.

Ce document officiel atteste que la nation d'Amestris, préfecture du Généralissime nomme le nom * Frozen * à * Corwin Griffin * au nom du Führer King Bradley. L'alchimiste d'État doit suivre tous les ordres et les politiques de l'armée. Un examen d'aptitudes et de recherche aura lieu chaque année. Dans le cas où l'alchimiste d'État ne montre pas des signes de progrès à la suite de l'examen, il sera libéré de ses services d'Alchimiste d'État. L'alchimiste d'État est habilité à l'utilisation des fonds suffisants pour ses recherches, l'accès sans restriction aux documents classifiés, l'accès aux diverses installations gouvernementales, et un grade militaire égal à celui de "Commandant". -- King Bradley

La lecture achevée, tu relèves les yeux vers lui, t'apprêtant à tourner la page pour en arriver au document qui t'intéresse réellement. « Que— »
driiiing !
tu affiches un sourire des plus crispés avant de faire un geste de politesse envers le Major et de décrocher. « Un appel pour vous Colonel, le lieutenant-colonel Hughes. » « Hum. Je prends l'appel. » ce n'est franchement pas le moment. Il a ce don particulier de rajouter de l'huile sur le feu quand tu es déjà salé. Mais que peut-il donc bien avoir à te dire alors que vous vous êtes quittés il y a à peine quelques heures ? Tu adresses un regard exaspéré au jeune qui te fait face avant de lever les yeux vers le plafond. « Alors, tu as vu comme elle est magnifique ?! [...] tu as oublié la photo sur la table du salon avant de partir ! [...] » c'est... un cauchemar. Et il débite, il débite, il débite, tandis que ta main se crispe autour de l'appareil. Tu te contiens. Encore. Encore. Et encore. Pour finalement ne plus tenir. « Je t'ai déjà demandé de ne pas me joindre via cette ligne pour me parler de ta fille ! »

Un rire des plus nerveux finit par t'échapper.
Ta mâchoire se serre et tu raccroches.
Le soupir n'est plus contenu.


C'est l'air légèrement embarrassé que tu en reviens au brun.

« Veuillez m'excuser. Où en étions-nous déjà ? Ah oui. » noyons le poisson. Tu tournes la seconde page, laissant apparaître la page falsifiée — qui se douterait seulement que le prochain document pourrait clairement mettre le Frozen dans la sauce ? mais une chose à la fois. « C'est admirable de vous être lancé dans cette guerre, là où d'autres de votre âge ont fait des mains et des pieds pour éviter d'avoir à se rendre au front. » à commencer par faire appel à des faussaires, mais ça, tu ne le dictes pas encore, pas maintenant. Cette guerre, il ne faut en retirer aucune fierté, même ton titre de Héro te semble démesuré par rapport aux atrocités commises. Comment peut-on féliciter des hommes et des femmes d'avoir exterminé une population dans de telles circonstances ?

« Selon vous, quelle qualité première faut-il pour qu'une équipe fonctionne, Major Griffin ? »

emme
 

______________________________________________________
Lun 7 Aoû - 1:21
Revenir en haut Aller en bas
Corwin Griffin
∎ Messages : 1057
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
• Rapport : MARS – FB 1911 •
•Non en effet, Corwin avait peu d'atome crochu avec le thé et tout ce qui pouvait toucher l'art de la boisson d'eau chaude. Il préférait nettement le café et ce dans toute ses saveurs, tant que l'on savait respecté sa conception. Le jeune homme avait su conserver son honnêteté sans pour autant être trop franc. L'armée comme la guerre lui avaient appris à contenir sa langue suivant les situations. Mais ce n'était pas pour autant qu'il ne retenait pas les choses, bien au contraire.  Le képi sur son genou, le Major observait de ses yeux anthracite son supérieur qui ne paraissait pas décontenancé pour un sous. Il semblait l'analyser. C'est du moins ce qu'il ressentait, tandis que Mustang reprenait la parole en soulevant le fait que suivre sa sœur était courageux. Corwin songeait plutôt à une folie, une obligation ?... une peur.. ? Son père dirait.. une sottise et une infamie ?.. Il préféra ne pas y penser, mais ses sourcils se froncèrent un peu plus sur ce visage encore bien juvénile. Il ne dit mot, mais lorsque l'on lui présenta le café il remercia la Lieutenant du chef avant de prendre la tasse pas le dessus. Il sentait bon et était bien chaud. Cependant le Frozen ne perdit pas le fil pour autant, écoutant toujours son supérieur qui reprit la parole pour poser une question un peu plus directe , bien qu'empli de sous entendu. S'il y avait bien une chose que Corwin n'aimait pas spécialement, c'est bien de parler de sa sœur aînée et resta un moment pensif, gardant un visage impassible sous ce regard insondable et gris. Il ne pouvait pas ne pas répondre et garder le silence. Il but une gorgée de son café, avant de l'abaisser, sans jamais le déposer sur la table en face de lui.. Une façon inconsciente de garder un semblant de contrôle sur quelque chose... Possiblement. La gestuelle était pour le moins précise.

• Je pratiquais l'alchimie avant même d'entrer dans l'armée, mon Colonel. Donc j'avais déjà une certaine approche. J'ai simplement décidé de prendre en route ce qu'aurait voulu faire ma sœur en y ajoutant mes capacités.  


Le ton était toujours relativement atone et calme. Non,il ne s'éternisera pas sur le pourquoi et enchaîna simplement :

•  Central est une ville que je connais sous toute les coutures, il me semblait important de sortir de ma zone de confort pour évoluer. Quant à mes ambitions...


Il fit une légère pause tandis que le café se faisait un peu plus froid au travers du contenant, lui rappelant qu'il ne pourrait pas le savourer aussi longtemps qu'il le désirait. De plus, chaque mot qu'il proférait pouvait jouer contre lui. Bien que Corwin avait un avis assez positif concernant le Colonel Mustang. Il l'avait vu à l’œuvre durant la guerre et surtout, il avait parfaitement entendu ses échanges avec Kimblee.. Un homme qu'il détestait jusqu'au bout de ses orteils.

•  Je désire faire mes preuves  pour un pays plus sûr et poursuivre les mauvais militaires qui se planquent dans notre armée. Je sais que sous votre commandement j'apprendrais beaucoup et vous êtes un homme respecté par vos subordonnés. J'espère simplement mérité un jour votre confiance, comme vous le faites avec eux.  Quant à ma mort , je ne peux pas vous la donner..


Une réponse qui pourrait aussi bien signifier des hommes comme Mustang … ou bien comme Kimblee, tout dépendait de comment on prenait sa réflexion. Mais en vérité, Corwin parlait bien de ceux qui envoyaient leur hommes à la mort sans une once d'humanité.. qui massacrait des civils tel qu'il avait pu voir à Ishbal.. Lui-même avait les mains sales... Dans tout les cas,le Colonel pourra toujours lui demander des précisions et le Frozen était prêt à y répondre. Il porta à nouveau d'une main tranquille, le café à ses lèvres, savourant son arôme au passage. Le téléphone se mit à sonner, et évidemment le Colonel se sentit dans l'obligation d'y répondre... l'échange fut pour le moins surprenant, mais le jeune Major ne laissa rien paraître, restant sagement silencieux tout en terminant son café, avant de le déposer sur la table en face de lui, sans faire le moindre bruit. Ses pupilles se baladèrent discrètement sur la table, contemplant le dossier que son supérieur détenait.. Les propos de Bradley étaient clair mais non surprenante. On attendait toujours beaucoup des Alchimistes d'Etat et il n'était pas prêt de rendre son titre. L’agacement se faisait clairement reconnaître dans le ton du Colonel, et Corwin en resta un peu perplexe.. Des appels privés ?... ici... ? L'appel fut écourté, et Mustang reprit le fil de sa pensée assez rapidement, venant à le complimenté quand à sa volonté de s'engager dans la guerre.

• Il me paraissait important de veiller sur mon aînée.


Même si en fin de compte, cela n'avait pas fonctionné et que cela avait été plutôt le contraire. Pendant une fraction de seconde, il crut reconnaître le goût de la poudre et de la terre dans sa bouche, tandis que quelque chose de chaud s'écoulait dans son dos.. Des sensations désagréables qui disparurent en fin de compte, avec la question qui suivit. Corwin mit quelques secondes avant de relever son regard sur son supérieur.

• La confiance. Sans elle, on ne peut agir avec une cohésion efficace.


Il fallait avoir confiance en ses partenaires sous le feu des balles. C'était essentiel pour garder un esprit vif et lucide. L'homme qui avait su lui rappeler la voie de la raison dans cette guerre et faire de lui une sentinelle plus qu'efficace, ce n'était pas le Général Daneel, mais bien le Capitaine Yueh Halleck. Cet homme qui l'avait même héberger à Central, le temps qu'il passe son concours... Sa réponse était venu à ses lèvres sans la moindre hésitation de sa part. Encore une chose que Corwin se refusait. L'indécision. Car c'est cette dernière qui l'avait privé de Brook.. Privé de pouvoir revenir dans son propre foyer. A cet instant, il ressentait le poids de son médaillon, cacher sous son uniforme.

•Tleilax•

______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Mer 9 Aoû - 12:12
Revenir en haut Aller en bas
Roy Mustang
∎ Messages : 55
∎ Date d'inscription : 10/06/2023
∎ Localisation : sans doute en train de glaner des informations à gauche et à droite à central (aka « rendez-vous galants ») // jamais bien loin de sa fidèle seconde
∎ Fonction : alchimiste d'état
∎ Grade : général de brigade
Roy Mustang





sunny day
atmosphere ♪
1802 words







I won't say you're safe this time but take a breath
don't conning me

Tu l'écoutes plus attentivement encore, ne l'interrompant pas le moins du monde. Les mots ont une importance capitale et c'est justement parce que tu en as conscience que tu en joues : l'appui sur le fait d'avoir suivi la sœur n'est pas innocent. Il faut parfois provoquer pour avoir réponses à certaines questions, pour faire sortir le loup de sa tanière en quelque sorte : tout est permis pour savoir le vrai du faux. Tu continues d'observer ; rien n'échappe à la minutie de ton regard. La moindre des réactions du Frozen est passée au crible, du silence pesant — mais néanmoins court — à la tasse de café qu'il garde précieusement — égoïstement — tout contre lui. Son air stoïque ne te bouscule pas plus que ça, car tu sais comme la guerre transforme les Hommes l'ayant faite et/ou subie. Il te parle par la suite d'évolution, ce qui n'est pas sans résonner dans ton esprit. Il a de l'ambition.

« La sûreté du pays, dites-vous. »

Te voilà pensif l'espace de quelques secondes. Mais sa position reste ambigüe, ses paroles demeurent trop... peu claires ? Un pays plus sûr pour qui ? pour l'armée ou bien pour le bien-être de la population ? serait-il du genre à souhaiter une démocratie ? ou bien au contraire à vouloir drastiquement enrayer les opposants du Généralissime ? Poursuivre les mauvais militaires qui se planquent dans notre armée. Comment prendre cette information ? Allié ou ennemi ?

« Qu'entendez-vous par mauvais militaires ? »  

Tu es calme pour le moment, Roy, mais tu sens que la température pourrait grimper d'ici peu si ce gamin ne décline pas ses intentions plus distinctement. Tu fronces les sourcils. Pure flatterie ou pensées sincères ? Assurément qu'il apprendrait grandement à tes côtés ((dans quel monde le Flame Alchemist en personne nierait-il cette évidence, voyons ?)), mais, pour autant...

De quel côté de la balance penches-tu, Frozen ?

« Je ne vous demanderais jamais une telle chose. » c'est ce que tu as envie de lui répondre, mais tu te contiens, fermant les yeux quelques microsecondes et affichant un sourire en coin : l'adage dit que l'on ne dit jamais jamais, mais toi, tu es sûr de ce que tu avances. Tu veux sauver la vie de ceux qui te sont chers, protéger les populations et rendre la justice plus juste, même si pour cela tu devrais inévitablement, un jour, te brûler les ailes. Tes actions, si elles sont parfois poussées par l'impulsivité, n'en demeurent pas moins calculées : peu importe si toi tu y laisses ta vie, mais celle des autres ne doit pas être prise, d'aucune façon. Tu ne le permettrais pas.

Par contre...

« Et si pour X ou Y raison le Généralissime vous en donnez l'ordre, Major, auriez-vous autant d'assurance à protester ? » c'est vrai ça : il ne donnerait pas sa vie au général de brigade qu'il est, mais peut-être le ferait-il s'il s'agissait d'un ordre direct de Bradley ? une bonne manière de comprendre un peu mieux son état d'esprit, de le tester. Tendrait-il vers l'insubordination ou plutôt vers l'exécution robotique ? Mais dans un sens, cette question ne trouve t-elle pas réponse dans son engagement dans la précédente guerre ? « Être dans l'armée, d'autant plus lorsque l'on est Alchimiste d'État, c'est faire don de soi, vous n'êtes sans doute pas sans le savoir. » ça encore, c'est sur le papier, toi, tu as quitté ce sentier depuis bien longtemps maintenant — depuis Ishbal pour être plus précis.

Rester assis commence à te prendre le chou.
Alors tu refermes le dossier et te lèves.

Tourné vers la fenêtre, tu observes les alentours, ayant le Frozen en ligne grâce au reflet sur les vitres. Quant à la réponse qu'il t'a donnée concernant la qualité première, elle est correcte mais te taraude : comment lui faire confiance dans de telles conditions ? le mensonge peut s'étendre de l'âge à tout autre chose, aussi doué et utile puisse t-il s'avérer. « Correct. » l'extérieur ne t'intéresse pas outre mesure, mais tu avais besoin de canaliser ton énergie sur autre chose. « En effet, la confiance est cruciale. » et c'est là où le bas blesse. Il y a un silence, de ces coupures qui font que l'on devine un malaise. « La confiance se doit d'être mutuelle, bilatérale. C'est une qualité à laquelle je ne saurais couper dans mon unité. Et en parlant de confiance... » le lieutenant est ressortie entre temps, s'affairant sans doute à d'autres dossiers, histoire de ne pas prendre plus de retard.

« N'auriez-vous pas quelque chose à me dire, Major ? »

Et tu le laisses cogiter de son côté, fermant les yeux face à la grande fenêtre qui te fait face. Tu as horreur que l'on te prenne pour un imbécile, vraiment. À chacun son petit jardin secret, mais il est des choses que l'on se doit de communiquer bien malgré tout, des éléments sur lesquels on ne peut s'obstiner à mentir. Les doigts te démangent. Il paraît que plus c'est gros, plus ça passe, mais là... quel toupet faut-il avoir pour parler de confiance quand un élément-même du dossier est volontairement erroné ? où peux-tu lui faire confiance ? quelle place peut-il avoir dans ton unité ? Il pourrait te servir, c'est bien pour cette raison que tu lui as proposé de venir ici-bas, mais néanmoins...

« Vous savez très bien de quoi je veux parler, n'est-ce pas ? »

C'est frontal et brutal, mais tu en as assez de tourner autour du pot. Alors, tu fais volte-face et rouvres le dossier vitesse grand v avant de plaquer le document juste devant lui, sur le bureau en merisier, index et majeur sur le haut de la feuille, de manière à ce qu'elle ne t'échappe pas malencontreusement. La convivialité du début de cette rencontre prend un tournant un peu plus... épicé ?

Le feu contre la glace.

« Qu'adviendrait-il si les hauts gradés apprenaient cette imposture ? avez-vous pensé à cette possibilité ? en avez-vous seulement conscience ? qu'aviez-vous en tête en faisant appel à ses services ? vous m'intriguez. » l'imprimeur. Des menaces ? non, il ne faut pas que Corwin l'interprète de cette manière, ou du moins, pas directement. Tu agis plutôt comme un père qui gronderait son aîné après une sortie en catimini. On te connait pour ton manque de délicatesse Roy, mais bien moins pour ce côté paternel que tu gardes bien au chaud, égoïstement. Agacé ? oui, de toute évidence tu l'es et ça se traduit parfaitement dans ta voix. « Briller et être devenu Alchimiste d'État ne vous protégera en rien. Loin de là, même, je peux vous l'assurer. » Faire la guerre pour suivre sa sœur. Quelle belle connerie. Et l'inconscience de la sœur en question qui savait forcément, n'en parlons même pas. Elle y a laissé la vie ; il doit s'en mordre les doigts.

La vie, ça fait mal, mais c'est ça aussi, la vie.
La vie n'est pas toujours juste non plus, mais c'est ainsi.
C'est une réalité à accepter ; une partie du voyage.
Mais rien n'est permanent, paraît-il.

Et la guerre...

La guerre, ce n'est pas un jeu : s'engager dans des batailles aussi jeune, voir tant de violences, vivre tant de tragédies à un âge si peu avancé... en effet, il faut être un tant soit peu idiot et manquer de discernement. Certains diront que ce n'est qu'un an de différence, mais un an, c'est déjà beaucoup trop. Les règles sont les règles et personne n'y coupe, on ne s'engage pas dans l'armée comme on débute une partie de dominos. Une inconscience à toute épreuve. Une décision puérile.

Et maintenant ? Comment surmontera t-il cette épreuve ?

Les conséquences seraient dramatiques pour le petit être qu'il est. La traduction devant la cour martiale ne serait que la première étape d'une longue et douloureuse procédure. Et que dire de la licence d'alchimie qui ne serait plus ? « Cet élément est passé à l'as pour bon nombre, mais malheureusement pour vous, pas pour tous. » au concerné maintenant de s'interroger sur la possibilité que d'autres soient également au courant — tu sais que ni Maes, ni toi n'avaient parlé à quiconque de cette affaire, alors tu ne te fais pas de bile pour ta part. Dans un sens, c'est sans doute aussi pour ça que tu l'as recruté, pour le protéger un tant soit peu de cette connerie commise ((ta bonté pourtant si bien voilée te perdra)).

Oups, il semblerait que les ennuis commencent pour le Major.

La tension redescend lentement de ton côté mais tu n'en montres rien, décidant de te réinstaller derrière ce bureau que tu connais bien. La feuille, tu ne lui laisses pas le loisir de la consulter plus, venant la replacer dans le dossier que tu boucles derechef. Tu ramènes les mains à ton visage comme tu sais si bien le faire. Ton regard est dur. Tu veux savoir comment il va se sortir de ce bourbier, tester sa dextérité, voir jusqu'où sa supposée franchise peut aller. Tu as ce besoin permanent d'adrénaline en vérité.

« J'attends vos explications. Si tant est que vous en ayez. »

Il parlera.

Tu t'installes un peu plus confortablement dans le fond de ton siège, bras croisés. Ne fais pas le mort comme un enfant, Frozen, sauve ton honneur. Tes yeux sont perçants. Qu'il ne commette pas l'impair de glisser d'autres informations douteuses, ce serait très préjudiciable pour lui. Finalement, tu es plus patient que tu ne le pensais. Fera t-il amende honorable ou s'engouffrera t-il dans l'ânerie la plus abyssale ? Reste à savoir à quelle sauce il va être mangé maintenant : le dénoncer ou l'intégrer à ton équipe ? faire disparaître le document ou le faire remonter aux grandes instances ? le pousser dans la fosse ou lui permettre de garder sa place ? le faire chanter ou adopter une approche plus raisonnable ((mais faire chanter quelqu'un, est-ce que ça te ressemble vraiment ?)) ? sa tête serait-elle mise à mort ? Tu détiens la vie d'un Être entre tes mains, Mustang, et la réaction de l'intéressé orientera ta décision. Si ça te fait mousser ? non, vraiment pas car tu estimes n'avoir le droit de de vie ou de mort sur aucun humain ici-bas et là, dans un sens, c'est une mise à mort professionnelle amorcée.

La tasse de thé est plus que délaissée, refroidie.

emme
 

______________________________________________________
Lun 14 Aoû - 1:55
Revenir en haut Aller en bas
Corwin Griffin
∎ Messages : 1057
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
• RAPPORT : MARS – FB 1911 •
•Evidemment les mots qu'il avait choisi semblaient un peu trop imprécis. Mais Corwin savait pertinemment qu'il ne pouvait pas se dévoiler totalement. S'il y a bien une chose qu'on lui avait appris c'était de toujours conserver l'avantage de surprendre. L'on disait du Colonel qu'il était intelligent, fourbe au demeurant et coureur de jupon. Mais le Frozen avait une image plus particulière de lui et c'est pourquoi il avait accepté de venir ici, entre autre. Servir un homme qui se souciait plus de ses hommes que de la renommé avait à gagner toute son estime.. Mais ça, le jeune Major qu'il était se garderait bien de le dire. Pour le moment, il devait se fier à l'adage que *Chaque commencement était d'une délicatesse extrême.* Si Corwin avait pu l'observer depuis les toits en ruines durant la guerre. Cette fois ci il devait s’adapter à son commandement. Stoïque, il gardait la tasse dans sa main avant de la porter à ses lèvres. Rien en son apparence ne trahissait la moindre nervosité, le visage placide et le regard aussi acéré que celui d'une Buse. Toute cette situation donnait lieu à une sorte de partie d'échec invisible, entre les deux hommes. Même le Lieutenant s'était effacée entre temps.. Les laissant donc seuls. Bon ou mauvais signe ? Dans tout les cas, le jeune Griffin savait qu'il allait devoir mesurer chacun de ses mots à l'avenir, tandis que ses oreilles notèrent le cliquetis régulier de l'horloge au fond de la pièce qui portait son nom.

Qu'est ce qu'il entendait par « Mauvais Militaire.. »Une question simple et légitime à laquelle le gamin se devait de répondre. Abaissant la tasse pour la poser enfin sur la table, il dévoila qu'il en avait déjà absorbé une bonne moitié déjà. Ses lèvres se mouvèrent enfin, laissant entendre ce ton monocorde et appliqué. Un ton pas plus haut qu'un autre, tandis que le Colonel le fixait encore avant de refermer le document qu'il détenait.

• J'entends par là, ceux qui ne voient en leur hommes que des pions sacrifiables et qui n'ont cure de la population ou des incidences..  


Sur cette réponse, son supérieur se redressa de sa chaise pour se rendre vers la fenêtre. Un signe qui pouvait bien révéler une profonde réflexion. Cependant, le Frozen restait assit, droit et attentif. Les mots qui suivirent  sonnèrent un peu comme de multiples sous entendu, c'est du moins ce qu'il percevait, l'invitant à froncer un peu des sourcils, gardant cette même expression taciturne. Une déduction qui ne tarda pas à être vérifier, quand le Colonel Mustang, toujours de dos, vint à lui demander s'il n'avait rien à soumettre... A avouer... Il ne fallut guère de temps pour notre buse, pour comprendre qu'il s'agissait d'un certain point noir dans son dossier. Comment avait-il pu le savoir ??? Et s'il se trompait ? S'il ne parlait pas du tout de cela ? Son silence avait sans doute été un peu trop long au goût de son supérieur, car déjà il lui refaisait face, avec toute la gravité que cela impliquait. Corwin savait qu'il ne pouvait pas faire front à un vent trop violent....Se rappelant alors une vérité que lui soumettait à  une époque.. son propre père.   *Qui se soumet domine.
(...) Le saule qui se soumet au vent, prospère et donne de nombreux saules qui formeront un mur contre le vent. Tel est le but du saule.*
C'est pourquoi, une fois de plus, Corwin s'exprima avec cette tonalité qui lui était propre :

• Alors j'en assumerai les conséquences et si cela était à refaire, je le referais, car je devais retrouver ma sœur pour veiller sur elle. La guerre n'a que faire de l'âge de ceux qu'elle emporte.


La punition fut cruelle et sans appel. La  guerre avait cependant façonné le gamin qui avait grandit bien trop vite, tout en conservant cette humanité que peu de soldats avaient pu faire. Il n'avait rien d'un inconscient, il avait prit le temps de faire ce qu'il fallait pour parvenir à la rejoindre. Corwin avait toujours veillé sur Brook, depuis qu'ils étaient enfants. Elle qui était fascinée par l'armée.. voulant y faire carrière, avant qu'ils ne se retrouvent dans le feu de cet enfer, lui hurlant dessus, dévoilant toute la déception qu'elle pouvait éprouver vis à vis de ce conflit, de ce massacre.

Une fois encore, il ignorait comment Mustang avait pu mettre la main sur cette vérité. L'imprimeur avait sûrement subit une perquisition. Mais alors pourquoi avoir garder ce secret envers lui ? Voulait il en faire un pantin ? Un objet ? Le Frozen ne mangeait pas de ce pain et si c'était bien le cas, alors le Colonel faisait parti de ces officiers qu'il s'était juré de faire tomber.. Tout comme kimblee, sa cible première.

•Je me fiche bien de briller mon Colonel, mais je ferais en sorte que sa mort ne soit pas inutile. L'armée qu'elle rêvait d'intégrer n'est en rien celle qui est actuellement.


Il voulait un pays moins merdique et peu être qu'en agissant de la sorte, tout en avançant toujours sans se retourner, concevant ses responsabilités, alors peu être qu'il pourrait respecter sa promesse première. Celle de ramener Brook à la maison, avec lui. Faire que son père lui pardonne et le laisse franchir le seuil de la maison. A cette pensée, une profonde colère s'agita dans son cœur. Oui, le Frozen possédait de la rancœur envers cet homme... Alors que l'ironie du sort, faisait que tout deux, se ressemblaient énormément.

•Tleilax•

______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Mar 15 Aoû - 16:03
Revenir en haut Aller en bas
Roy Mustang
∎ Messages : 55
∎ Date d'inscription : 10/06/2023
∎ Localisation : sans doute en train de glaner des informations à gauche et à droite à central (aka « rendez-vous galants ») // jamais bien loin de sa fidèle seconde
∎ Fonction : alchimiste d'état
∎ Grade : général de brigade
Roy Mustang





sunny day
atmosphere ♪
1311 words







faces from my past return, another lesson yet to learn
just no time to die

Un autre jeune sacrifié sur l'autel des horreurs. « Alors j'en assumerai les conséquences et si cela était à refaire, je le referais, car je devais retrouver ma sœur pour veiller sur elle. La guerre n'a que faire de l'âge de ceux qu'elle emporte. » bien entendu qu'il le referait, tu n'as aucun doute sur ce fait. Faire don de soi pour protéger les siens, quoi de plus noble ? Au vu les éléments du dossier, c'est une évidence : sa loyauté est à toute épreuve. Et il a le sens du devoir.

« Je me fiche bien de briller mon Colonel, mais je ferais en sorte que sa mort ne soit pas inutile. L'armée qu'elle rêvait d'intégrer n'est en rien celle qui est actuellement. » un autre point commun de toute évidence. Cette armée n'œuvre non pas pour le bien des populations, mais pour servir ses propres intérêts. Tout n'est que pieds de nez et illusions sordides. Tu as déjà goûté à cette désillusion lors de ton engagement pour Ishval : l'alchimie n'est-elle pas censée être utilisée à bon escient ? Pourtant, tu as participé à ce massacre, à cette boucherie. Mais c'était ton choix, non ? tu aurais pu te retirer tout comme l'a fait Armstrong après tout. Elle aurait pu aussi.

« Je vois. »

Tu fermes les yeux quelques secondes durant, réfléchissant à la suite à donner à ta réflexion. Il entend donc changer, lui aussi, l'armée en profondeur. Intéressant. Doué en alchimie et doué au combat, il constituerait un excellent élément dans ton unité, un élément dont tu aurais parfaitement tort de te passer en l'ayant sous la patte. Ne serait-ce pas une grave erreur que de le laisser filer ? de toute manière, il n'a actuellement que très peu de choix de manoeuvre.

« De nobles paroles qu'un homme de bien ne peut qu'apprécier. Je suis ravi de constater que nous semblons partager le même point de vue. »

Il faut dire que s'il se trouve à présent dans ton bureau, ce n'est pas suite à un coup de poker, non : tu le voulais et tu l'as eu, là où bien d'autres ont pourtant tenté — trop tard à priori. « Si vos intentions sont louables, il n'en demeure pas moins que vous ayez eu de la chance que ces informations soient tombées entre les mains du lieutenant-colonel Hughes et non entre celles d'un autre gradé. Vous lui devez une fière chandelle. » tu joues du bout des doigts avec le bord de ton encrier. « Compte tenu des évènements, nous sommes donc deux à être au courant de la situation — aucun de mes subordonnés, pas même le Lieutenant Hawkeye, n'a eu vent de ces éléments. Et j'entends bien que le nombre de personnes au courant ne croisse jamais. » comme une promesse, une phrase qui devrait sécuriser la jeune recrue. S'il peut servir à ta cause, il a alors tout à y gagner. Vraiment tout. « En d'autres termes : vous m'intéressez énormément, Major Griffin. » l'abcès est crevé. Il t'intéresse depuis sa qualification, mais tu ne pouvais pas si aisément le verbaliser, non, pas avant cet entretien.

« J'ai besoin de personnes loyales telles que vous sous mon commandement. loin de toi l'envie de le faire mousser, ce n'est de toute façon pas dans tes cordes. Votre dévouement envers votre soeur et votre entêtement pour lui venir en aide, témoignent d'une grande humanité et c'est cette qualité première qui me plaît chez vous. Vous avez su garder un cap. pause. Nombre de soldats ne sont plus que des chiens corrompus à la botte du Généralissime depuis Ishval : plus le temps passe et plus leurs valeurs humaines sont bafouées. Ils ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes et ne font que cautionner une conformité aveugle et dépassée. Le changement, aussi positif soit-il, est mal vu et quiconque s'oppose aux décisions grégaires se voit fustigé par la masse : les plus vaillants qui s'y frottent sont qualifiés d'extrémistes. tes yeux se plissent. Exit la bienveillance, l'ouverture et la fraternité. Il ne leur reste rien. Cet Enfer a perdu bien des âmes et nous ne sommes malheureusement pas au bout de nos peines. regard songeur. Combien de vies leur faudra t-il encore pour épancher cette soif insatiable ? » tu ne prétends pas lire dans les âmes et encore moins connaître l'avenir... mais tu as vu le changement drastique de comportement chez bon nombre de tes camarades depuis la tragédie. « Mais je suppose que je ne vous apprends rien. » lui aussi a perdu son innocence au combat, au même titre que les tiens et... Riza. Tu te souviendras toujours de vos retrouvailles sur le champ de bataille et de ce regard qu'elle t'a lancé : ils ont tué son innocence à tout jamais. Quel gâchis.

« Pour certains, même, Ishval n'aura été qu'un exutoire parmi tant d'autres. »

Kimblee est bien la première personne à qui tu penses en disant cela. Tu sais qu'il n'est pourtant pas le seul, oh non, et c'est bien là la triste réalité. Une autre guerre comme celle-ci est possible et il convient de faire en sorte que ça ne se reproduise pas, coûte que coûte. Quel plaisir trouve t-on à ôter la vie d'un être et à le regarder s'éteindre dans la douleur ? pourquoi sourire face à une mort violente que l'on provoque ? L'humain n'est pas fait pour ça.

Tu cherches toujours le bon côté des choses, Roy.

« L'alchimie ne doit plus servir les faits de guerre. » c'est une chose que tu affirmes haut et fort. Tu rêvais d'un monde paisible, d'un monde où les conflits ne seraient que mineurs, où les décisions seraient justes. Peut-on dire que tu croyais aveuglement au Père-Noël ? sans doute. « J'ai dans l'espoir de bâtir un monde juste et droit, un monde dans lequel les criminels devront répondre de leurs actes. D'aucuns diront que c'est être trop idéaliste que d'espérer un tel revirement de situation, mais il paraît qu'à l'impossible nul n'est tenu et... un Homme, à lui seul, ne vaut pas grand chose face à une multitude d'écervelés. Une poignée d'Hommes, par contre... » pause.

Les criminels en question, vous en faites partie, oui. Tu sais bien que le jour où ce rêve s'accomplira, tu seras sans doute l'un des premiers à passer devant la Justice.

« Mon ultime question est donc la suivante : acceptez-vous de me seconder dans cette entreprise ? » tu lui adresses ce petit sourire qui t'est si caractéristique. « Ou bien dois-je partir du principe que nous sommes à présent deux parfaits antagonistes prêts à s'affronter jusqu'à ce que mort s'ensuive et qu'il vaudrait mieux que je vous envoie ailleurs plutôt que dans mes rangs ? » c'est vrai qu'il pourrait aisément te balancer, aller gratter à la porte du Généralissime et te pendre haut et court... cependant, tu ne laisses rien au hasard et tu es certain que ta proposition saura trouver grâce à ses yeux. Tu n'es pas là pour le brider, loin de là même, mais il doit comprendre que tu es déterminé dans tes objectifs de vie. Néanmoins, ça n'en reste pas moins un ultimatum.

« Peut-être désirez-vous des garanties spécifiques ? »

Le document que tu as entre les mains ? tu sais par avance quoi en faire, mais tu as besoin d'entendre ses réponses avant d'entreprendre officiellement quoi que ce soit : en vérité, quelle que soit sa réponse, ce papier finira carbonisé à un moment où un autre.

« ... ou un autre café ? »
emme
 

______________________________________________________
Ven 5 Jan - 2:10
Revenir en haut Aller en bas
Corwin Griffin
∎ Messages : 1057
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
•RAPPORT : MARS – FB 1911•
•Parfaitement immobile, Corwin ne savait pas encore s'il allait être remit aux autorités de droit, et soumit alors à la punition qui incombait dans son cas... Passer en coure Martiale. Cependant, son for intérieur le poussait à y voir tout autre chose... Si cet homme le savait depuis le début, notre Major n'aurait jamais pu prendre le train pour venir dans l'Est  du pays. Il aurait été appréhendé bien avant tout ceci. Son regard anthracite restait insondable, pendant que sa main plongeait dans la poche de son pantalon. Ses doigts effleurèrent un moment sa montre, mais aussi le tournevis qu'il avait hâtivement ranger, sous l'interruption de son supérieur. Ce dernier s'exprima pour une fois de manière très loquace, ce qui rompait avec sa réputation d'homme plutôt d'action que de discours. Du moins c'est ce qu'en savait le jeune Corwin. Cependant, il ne trouvait pas cela barbant, bien au contraire, il se retrouvait dans certains propos de cet homme. Certains doutes n'étaient plus en son esprit, vis à vis de ce qu'il entendait présentement et un semblant d'assurance naquit au fond de son cœur. Comme si notre Bussard avait gagné un pari avec lui même. En vérité, il était fier de faire parti de cette équipe.  Retirant sa main droite de sa poche, il se contenta de croiser un peu les bras, se qui rompait avec son attitude si irréprochable et habituelle. Corwin avait toujours eu deux facette, celle d'un garçon sage qui cherchait les solutions, et celui qui pouvait cassé en quelque sorte les règles.

Mustang se demandait s'il serait son antagoniste ? Pourquoi ? Le voyait il comme digne d'être un ennemi de taille ? Notre Griffin savait pourtant qu'il manquait encore d'expérience et gérer des homme n'avait encore jamais été dans ses cordes. Pas en tant qu'officier. Il était un homme de terrain, même si la stratégie l'avait toujours attiré. Il lorgna d'ailleurs quelques secondes sur l'échiquier qui se tenait un peu plus loin, entre les deux hommes. Ce jeu... Il n'y avait jamais jouer, mais il espérait bien apprendre... Corwin avait entendu dire que le Général Grumman en était même un très grand expert et il avait formé le Colonel Mustang. Ce jeu devait certainement développé des aptitudes de commandement et une lecture plus approfondit sur l'art de la stratégie.  Du moins c'est ce que pensait notre jeune Alchimiste d'Etat. Dans tout les cas, son ultimatum sonnait clair à ses oreilles et le nom de Hughes se grava dans sa mémoire... Il faudra qu'il lui renvoi l'ascenseur, d'une manière ou d'une autre..

• Je ne serai pas votre ennemi mon Colonel. Si je suis ici, c'est parce que j'ai accepté d'être sous votre commandement.


Il décroisa les bras en contemplant son supérieur dans le regard. Corwin n'était pas du genre à  se détourner de qui que ce soit, surtout depuis son retour du front. De plus, il ne parlerait pas autant que Roy, tout bonnement parce qu'il n'en était pas capable.. Les discourt n'avaient jamais été dans ses cartes.

• En revanche, si vous vous détourner de votre objectif pour devenir pis encore que ceux qui nous gèrent... Je vous casserai les jambes, plutôt que de vous laissez faire.  


Sa voix monocorde accentuait ses mots qu'il pensait parfaitement. Voila pour sa garantie. Encore  une fois, même s'il était du genre stratégique, il était un homme de terrain. Le Frozen avait vu assez de morts pour comprendre qu'il fallait parfois arrêté brusquement les gens, avant même qu'ils ne passent à l'acte. Quant à cette histoire de café... Ses pupilles s'arrêtèrent sur la tasse de thé qu'il n'avait pas touché.  D'un air un peu plus géné peu être, sous ce visage taciturne, il se remit un peu mieux sur sa chaise.

• Un café... ce serait bien..


S'il était meilleur là, que dans le mess, c'était déjà cela de gagné. Sinon, il se promit d'acheté du ccafé en ville pour le partager avec eux. Comment travailler correctement si le carburant paraissait mauvais, je vous le demande. Puis il se rappelait qu'il en avait dans sa valise, resté dans ses quartiers. Sa plus jeune sœur, lui en avait offert pour son départ. Une façon pour qu'il ne l'oublie pas, alors que leur parents ignoraient tout cela de leur côté.

•Tleilax•

______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Mer 10 Jan - 17:10
Revenir en haut Aller en bas
Roy Mustang
∎ Messages : 55
∎ Date d'inscription : 10/06/2023
∎ Localisation : sans doute en train de glaner des informations à gauche et à droite à central (aka « rendez-vous galants ») // jamais bien loin de sa fidèle seconde
∎ Fonction : alchimiste d'état
∎ Grade : général de brigade
Roy Mustang





sunny day
atmosphere ♪
xxxx words







faces from my past return, another lesson yet to learn
the intrepid man



« Je ne serais pas votre ennemi mon Colonel [...] En revanche, si vous vous détournez de votre objectif pour devenir pis encore que ceux qui nous gèrent... Je vous casserai les jambes, plutôt que de vous laissez faire. » un pacte inversé. Vos regards s'accrochent avec intérêt. Tu te souviens encore du jour où tu as fait promettre à Hawkeye de t'achever si du droit chemin tu devais... malencontreusement dévier : ainsi donc, Griffin complèterait Hawkeye à présent. Une situation plutôt cocasse à vrai dire. Ta réaction ? Un simple sourire entendu. Tu n'es pas le plus bavard des hommes, Roy, même si ton récent presque-monologue peut laisser penser le contraire. On te reproche d'ailleurs bien souvent de ne pas être suffisamment sondable, tant tes silences contrarient : c'est que ça fait jacasser ce genre de travers caractériel. Tu t'en amuses même, parfois, quand tu comprends que ça fait tourner tes victimes en bourrique, un peu à la manière que tu as d'échauffer — verbalement parlant — tes ennemis les plus sanguins sur le champs de bataille.

Tu n'y peux rien, c'est comme ça.

Tu es ardent, Roy. Brûlant. Mordant. D'aucuns disent aussi que tu manques cruellement d'empathie, mais vu la fonction que tu occupes, ce n'est pas plus mal en un sens. Un monstre ou un héros de guerre, à chacun de voir midi à sa pendule — et quelle pendule ! Tu étais plus humain avant tout ça, tu le sais bien, toi-même tu t'en rends compte lorsque tu repenses à tes jeunes années passées auprès de feu Berthold Hawkeye. Mais manquer d'empathie ne fait pas de toi quelqu'un d'inaccessible, non — ses oeillades vers le jeu d'échecs, tu les as perçues. Tu interprètes les choses sous ton angle, voilà tout, ton sens de l'observation n'en est pas affecté pour autant. Ce détachement émotionnel t'es indispensable et tu composes avec tous les jours. Tu as vu des choses qu'aucun Homme sur Terre ne devrait voir et qui hantent encore ta conscience. Il fallait sauver la patrie, garder l'honneur ou déserter et être fusillé. Mais à quoi est-ce que ça rimait tout ça, finalement ? Où allez-vous vraiment maintenant ?

Ces pensées t'absorbent alors qu'elles ne le devraient pas.
Enfin, pas maintenant du moins.

Sans ajouter d'autre mot, et surtout en desserrant les poings, tu prends la direction de la machine à café, achevant de venir vers lui pour lui remettre une tasse de ce fameux breuvage. L'heure tourne. On ne dirait pas, mais il y a déjà un petit moment que vous êtes dans ton bureau et Hawkeye risque fortement de grincer des dents si tu ne complètes pas les quelques dossiers importants qui attendent sur les bureaux en merisier, là-bas, derrière. Pour autant, il semblait important de s'entretenir avec le Major — en plus de l'accueillir en bonne et due forme —, de manière à ce qu'il comprenne qu'ici, les objectifs sont déjà définis et que tu connais la vérité. Oui... cette vérité.

Tu retournes derrière ton bureau et puis tu t'installes.
Sourire amical ; menton posé sur le dos de tes mains.

« Bienvenue à East City, Major Griffin. »

L'une de tes mains quitte son piédestal pour venir se tendre devant lui, attendant d'être fermement saisie. Il doit entendre par là que tu lui accordes ta confiance et qu'ainsi, vous vous apprêtez officiellement à travailler ensemble. C'est plutôt tranquille ici ; une bonne planque pour mettre à niveau un stratagème pour monter en grade comme il se doit et vite — parait-il qu'il faut se méfier de l'eau qui dort.

« Quant à ceci... tes mirettes glissent sur le dossier qui vient de reparaître sur le bureau, feuillet d'identité — comprometteur — en avant. Soyez en paix. Vous ne serez plus inquiété le moins du monde. » le document est placé dans une sorte de petite coupole. Un fin claquement de doigts suffit à le faire se consumer, lentement mais sûrement. Tes yeux suivent la danse des petites flammes qui s'agitent. C'est un nouveau pas en avant que tu viens de faire.

Un pas pour lui. Un pas pour toi.
Un pas pour le renouveau d'Amestris.

La rêverie est belle, tant et si bien que tu t'y perds jusqu'à ne plus percevoir qu'un infime filet de fumée. Voilà qui est chose faite. Mais pas le temps de redresser le regard vers Griffin que déjà ton oreille est attirée par un léger claquement émanant de la porte de ton bureau : les affaires reprendraient-elles ?

« Colonel ! le Lieutenant-Général Raven est arrivé et souhaiterait s'entretenir avec vous ! » il y a de la tension dans la voix du militaire qui vient finalement de quasi faire irruption dans ton bureau. Pourtant... Raven ? que veut donc cette vieille gargouille ? Qu'est-ce qui justifie qu'un membre de l'Etat Major se déplace pour venir te rencontrer, toi, ici ? Rien ne se lit sur ton visage, mais cette venue non-programmée a le don de t'irriter, d'autant plus lorsque tu ne connais ni les tenants, ni les aboutissants d'une telle visite. En général, ça sent les problèmes. Enfin, c'est à double tranchant. « Faites-lui savoir que je suis prêt à le recevoir. » on ne fait pas traîner les généraux, d'autant plus lorsqu'il s'agit du Lieutenant-Général Raven. Le militaire sort. Les murs ont des oreilles.

Tes yeux se plissent légèrement en revenant à Corwin.

« Le temps nous est compté et les lieux sécurisés ne sont pas les plus sûrs. Soyez prudent, Major Griffin. » une façon de lui faire comprendre qu'à partir de maintenant, il ne doit plus être fait mention de rien. Un fin sourire vient animer tes lippes, tandis que tu te lèves pour l'accompagner jusqu'à la porte.

« Venez donc partager une partie d'échecs la prochaine fois. »
emme
 

______________________________________________________
Lun 26 Fév - 0:41
Revenir en haut Aller en bas
Corwin Griffin
∎ Messages : 1057
∎ Date d'inscription : 24/04/2021
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Alchimiste d'Etat
∎ Grade : Colonel
Staff.FMA
Corwin Griffin
•RAPPORT : MARS – FB 1911•
•On ne peut pas dire que Corwin avait sa langue dans sa poche, bien au contraire. Le Frozen était reconnu pour ne pas être un bavard, mais en revanche, il était du genre très franc, suffisamment pour faire passer le message, sans pour autant se mettre dans le rouge vis à vis d'un supérieur. Il n'était pas assez naïf pour cela. Chose qui pourrait surprendre, quand on savait son jeune âge sans connaître son parcourt. Leur regards se croisèrent pendant une longue minute et c'est en observant de léger sourire sur le visage du Colonel, que Corwin comprit qu'ils étaient bel et bien dans la même coure. Il était content d'avoir vu juste en acceptant ce transfert. Remarque tout était positif que de rejoindre le Général Hawat. A cette pensée, une tension se fit reconnaître à la base même de sa nuque, comme si un danger allait se poindre dans son dos. Mais évidemment, il n'y avait rien de tout ceci. Sa brève déconcentration fut interrompue par l'approche de Mustang qui lui tendait cette fois ci un café.  L'odeur même avait un côté réconfortant et salutaire. D'une main sûr, Corwin attrapa la tasse et huma  discrètement son odeur.. il avait l'air très bon ce café, contre toute attente. Le retenant par le haut, il en but une ou deux gorgées non sans avoir remercier son supérieur. Ce dernier paraissait très satisfait de la situation, tout en reprenant sa place. Notre major, retenait toujours le contenant dans sa main droite, alors que ses pupilles anthracite notèrent un mouvement de la part de Mustang.  Une main se tendait alors en sa direction et Corwin échangea de main avec la tasse pour venir la lui prendre avec une fermeté sobre. D'un hochement de tête il appuyait son geste, avant de se rasseoir correctement.  Il n'ajouta rien, car il n'y avait rien a dire n'est ce pas... La scène parlait d'elle même.

Pourtant, il y avait encore un détail.. et ce dernier semblait de taille. Le Colonel Mustang montra à nouveau ce dossier si compromettant, et d'un claquement de doigt, il y mit le feu.. C'était fascinant en fin de compte de le voir agir... Une pensée fugace qui s’effaçait déjà au fond de son esprit, tandis que son visage n'était que gravité et sérieux. Dans ses pupilles grise, se mirait les flammes qui dévorait peu à peu le document.. la photo du jeune Buzzard ne ressemblait peu à peu.. plus à rien. Si seulement, il pouvait faire la même chose de son passé, si seulement il n'avait pas hésité. Alors.... oui.. Elle serait encore là. Pendant un court moment, les traits juvéniles du Major prirent un aspect sombre, presque dur, avant de reprendre une apparence bien plus neutre. C'est alors qu'un homme se présenta pour avertir le Colonel de la visite du Lieutenant Général Raven.. rien que cela.. Prestement, Corwin vida d'un geste le café dans son gosier. Il n'avait pas besoin qu'on lui dise pour savoir qu'il devait partir.  De toute façon, tout venait d'être dit n'est ce pas ?  Il reposa la tasse vide devant son supérieur et le salua brièvement à son tour.

• Je vais retourner à mes devoir mon Colonel.. Merci pour le café.


attrapant son képi, il quittait déjà la pièce, bien que Mustang l'avertissait dans quoi il s'engageait.. Il n'en avait pas tant besoin.. Corwin ne l'ignorait pas.. Encore à ce jour il était une sentinelle. Un homme qui devait prendre garde à chaque pas qu'il faisait chez l'ennemi. Mais le plus triste, c'est qu'il était dans son propre pays.

• Je n'y manquerais pas mon Colonel


En parlant du jeu d'échecs... Le plus cocasse, c'est que notre Major ne savait pas du tout jouer à ce genre de jeu et que le Grumman se chargera de corriger dans les temps à venir...Un jeu que le jeune homme finira par beaucoup apprécier.  Corwin franchit définitivement la porte, ses pas s'éloignant dans le couloir.

•Tleilax•

______________________________________________________


«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Mar 27 Fév - 20:54
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: