Alice était contente, son tir avait visiblement touché ! Elle n’avait apparemment pas perdu la main, cela faisait un moment qu’elle n’avait pas tiré. Elle se servait principalement de son alchimie dans le sud qui était redoutable et efficace sur les terrains de sable. La bande qui passait dans le wagon des officiers semblait en vouloir particulièrement aux soldats de l’armée. Le souffle de l’explosion avait été relativement puissante. Elle avait soufflé toute les fenêtres, elle se demandait bien ce qu’ils pouvaient viser.
La caisse d’armes et les wagons importants étaient derrières eux. Ils étaient un peu le dernier rempart avec le généralisme et les cargaisons. Elle tirait d’avantage sur les assaillant pour essayer de ralentir leurs cadences de tirs. Elle tira trois quatre balles à travers les vitres brisées pour essayer de toucher les personnes. Elle alla ensuite vers Rebecca et lui demandait si elle allait bien, elle avait remarqué que la jeune lieutenant avait été blessée. Alice sortait son instrument, elle s'apprêtait à utiliser son alchimie et à voir si celle-ci allait marcher.
La colonel concentrait ainsi ses efforts sur l’analyse du terrain, elle avait retenu quelques composants qui pouvaient peut-être lui permettre d'utiliser l'alchimie. Elle allait donc essayé. Elle prenait son fondant, il s'agissait d'un grand objet qui contenait un cercle alchimie aux deux extrémités. Elle dessinait un cercle sur le sol, une création en verre s'élevait depuis le sol du wagon des officiers. La rouquine se demandait bien ce qu'allait donner sa technique sur ce genre de sol. Plusieurs pics de verres en lignes droites défilaient ainsi dans le wagon jusqu'à trouver des cibles à abattre.
Pando
Dim 18 Juin - 18:32
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Rebecca Catalina
J’étais en positon adosser à une fenêtre pour tirer à nouveau en direction des rochers lorsque l’exploitation retentit. Les tremblements provoqués par l’explosion me déséquilibrèrent. Dans ma chute, une douleur poignante à l’épaule me fit hurler de douleur. A genoux, en position de prière, je voyais des taches rouges flamboyantes se dessiner au sol peu à peu. Du sang, mon sang. Directement je fis pression sur la plaie sanglante et essayant de me bander l’épaule tant bien que mal avec un bout de tissu déchiré de mon t-shirt. Le bout de tissus qui entourait mon épaule commençait à changer de couleur.
Quand je relevai la tête au moment où le colonel Spitfire s’approcha vers moi pour me demander comment j’allais.
« Je vais bien mon Colonel… C’est juste une égratignure ... Je vais de suite reprendre ma place. Nous ne pouvons pas les laisser s’approcher du Généralissime ! »
La douleur me paralysait mais je n’avais pas d’autres solutions que me relever et retourner au combat. Tout le monde se donnait à fond 100% pour stopper l’avancement des assaillants. Enfin, tout le monde sauf le Major Anderson qui semblait perdu dans ses pensées. Je le regardai d’un air dédaigneux le temps d’un instant.
Le temps de retrouver mes esprits, je regagnais ma fenêtre de tir avec un membre handicapé. J’essayais d’analyser l’angle de tir de mon bourreau. Impossible que le tireur soit à proche, je l’aurais forcément remarqué. Il y avait belle et bien un tireur qui se cachait derrière les rochers. Je décidai de tirer dans cette direction après avoir fait le calcul de la trajectoire de la balle. Mon but n’était pas de le toucher, mais de le déstabiliser afin qu’il nous montre son joli minois.
Alors que je rêvais à des moments agréables en compagnie de ce beau popotin, l’explosion me déstabilisa. J’en perdit l’équilibre et roula à l’extrémité du wagon, coté cargaison. Si bien que je me retrouvai, sans le vouloir, juste derrière les trois nouveaux arrivants. Je me redressai rapidement, l’arme au poing.
L’arme à la main, je visais un de deux hommes restant. L’abattant de sang-froid. Ce qui ne fit pas cesser de tirer l’autre pour autant. Je m’approchai rapidement du dernier, lui pointant le canon sur la tempe. Ainsi, je ne lui laissai pas le temps de se retourner pour me prendre pour cible. Il comprendra bien assez tôt qu’il n’a plus aucune chance de survivre.
- Lâche ton arme. Sinon tu rejoindras tes amis en enfer.
Après tout. Cet homme semblait vouloir détruire Amestris. Je n’avais donc aucun intérêt de le tuer. Sauf s’il me menaçait, ou risquait de dévoiler ma couverture. Je n’allais prendre aucun risque. C’est lui ou moi. Donc autant que ce soit lui.
- Qui êtes-vous ? que voulez-vous ? Et combien êtes-vous ?
Lorsque je m’y mettais vraiment, lorsque ma vie était en jeu, lorsque je prenais goût au combat, je devenais efficace. Je prenais même des initiatives digne d’un meneur de troupes, oubliant que dans ce pays, je n’étais que major. Mais que voulez-vous, lorsque je me prends au jeu, je ne peux plus me contrôler. Je deviens une machine à tuer. Un sourire carnassier sur mes lèvres, mon regard exprimait à la fois du plaisir et de la hargne, en un sens, je m’étais transformé en démon. J’abattrai sans sourciller cet homme si je l’estimai inutile. Sans pitié, sans cœur. Exactement comme celle que je veux briser, détruire, tuer de mes propres mains. Il faut au moins l’égaler sur ce point pour l’atteindre. Et ma blessure au visage me rappel sans cesse l’impitoyable femme qu’elle est.
A travers les vitres brisées, je vis passer un camion. Un juron m’échappa. Car dans le meilleur des cas, ils emportaient la cargaison sans rien faire de plus. Dans le pire des cas, ils nous attaquaient à revers. Il était hors de question que l’on m’attaque ainsi.
- La cargaison ! Ils passent par l’extérieur bordel ! Qu’attendez-vous pour réagir ?
J’allais ajouter « bande de glands », mais je me souvins, in extremis, de mon petit grade dans cette armée de glandus. Dans les troupes de Drachma, cela ne se serait jamais passé ainsi. Bon, il faut dire que j’ai aussi fait en sorte pour la riposte de notre côté prenne un peu de retard. Si certains ou certaines pouvait périrent, cela m’arrangerai.
La situation semblait plutôt favorable pour les assaillants, mais Hugh restait concentrer sur ses tirs. A première vu, il avait fait mouche car il n'entendit aucune réplique dans sa direction après coup. De sa lunette, il suivit l'allure du camion qui se dirigeait vers les wagons qui devaient contenir la cargaison convoité depuis le départ. Mais, le garçon figea son mouvement en notant alors le sang sur les fenêtres du compartiment où il avait vu des hommes s'en échapper. Les volets étaient clos et notre mercenaire ne pouvait pas voir ce qu'il y avait réellement à l'intérieur. Un instant de curiosité et d'inactivité qui lui fit oublier l'instant présent.. Jusqu'à ce qu'un coup de fusil ne vienne siffler dans les airs, l'impacte se faisant pile sur le rocher où il se tenait. Quelques gravillons de pierre volèrent dans les airs et l'un d'eux le toucha à la joue, lui offrant une petite estafilade sans gravité.
➽ Aie ! Bordel !!
ça provenait du train ! Rapidement il se redressa pour tirer dans la même direction, avant de se mettre à courir tout en rechargeant son arme, pour rejoindre un autre rocher à l'opposer de sa première position, histoire de reprendre le tireur adversaire sur un autre angle. Peut être même qu'il aurait une meilleur vision de la personne qui lui répliquait. Hugh plongea sur la fin.. pour se cacher derrière la roche, ne laissant rien entrevoir.. pas même un bout de tissu. Reprenant son souffle, il tenta d'apaiser son cœur, sans quoi, la justesse de ses tirs seront amoindri. Il ne savait pas trop ce que faisait ses camarades dans ce temps donné, mais il espérait qu'ils n'avaient pas eu besoin de son soutient.
Lun 19 Juin - 12:09
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Levak Itorus
Un temps incertain
Vadim & Levak Itorus & Alexis Anderson & Alice Spitfire & Hugh Jamis & Rebecca Catalina
Tu gardes les fenêtres extérieures, protégeant cet angle d’entrée alors que tes supérieurs se chargent d’autres éléments. Certes, tu es le moins gradé mais, ici, tout le monde est un officier, tout le monde à l’habitude de commander et d’être obéi.
Une personne cependant, selon toi, a moins la carrure de cette tâche que les autres. Cela n’a rien à voir avec son origine, ni son comportement habituel. Il s’agit de ses réactions en moment de stress.
Comme pour te donner raison, une explosion vous secoue tous, accompagné du cri de douleur du lieutenant tireur d’élite. Alors que tu te remets en position, tu lance un simple regard au seul membre de l’assemblée que tu peux appeler “collègue” sans risque l’insubordination. Agenouillée, des gouttes de sang tombent de son torse mais elle semble respirer normalement de là où tu regardes.
Alors que tu t’apprêtes à annoncer ta future action, tu serre les dents en voyant ta compatriote sudiste quitter son poste de tir et s’approcher de la blessée. D’un côté c’est une bonne chose, ce que tu t'apprétais à effectuer, mais quelque chose manque, un grand raté mettant la sécurité du wagon et de tous ses occupants en jeu.
— Itorus! Je prends le secteur !
Un secteur de surveillance vidé, sans avoir été annoncé, est un angle mort plus que suffisant pour causer la mort de tous les officiers ici présents. Ton champ de surveillance étendu te contraint à être moins attentif de manière spécifique à chaque axe possible. Bien entendu, cela signifie que tu rates le passage de certains assaillants qui se contentent de contourner le wagon au lieu de vous attaquer.
— La cargaison ! Ils passent par l’extérieur bordel ! Qu’attendez-vous pour réagir ?
Un soupir t'échappe à l’injonction du Major. Il est plus gradé que toi, le second plus gradé des officiers présents, mais semble complêtement incapable de donner des ordres, probablement de par son travail habituel. Comment attend-il d’être obéit par des subordonnés en temps de stress aussi important que le combat alors que ses instructions sont si floues ? Le colonel, de son côté, est une Alchimiste d’État. Il n’a pas énormément entendu parler d’elle, ne connaît même pas réellement son titre mais a simplement échangé quelques mots avec elle avant le début de mission, autant dire qu’il ne connaît rien d’elle. Tout ce qu’il peut déduire de ses réactions est qu’elle a déjà participé à des actions de combat, vu qu’elle ne panique pas. D’un autre côté, elle est clairement le maillon faible de l’équipe dans son ensemble, de par son manquement aux réflexes de combat en équipe.
Elle n’y est pour rien, tu le sais bien et ne lui en tient pas rigueur, mais elle est Alchimiste d’État et, par conséquent, a reçu un grade important sans avoir jamais reçu la formation appropriée. Déjà que la plupart des jeunes officiers ne comprennent pas la réaction du terrain, alors les civils propulsés aux hauts grades sont un grand risque, malgré leur puissance de feu supérieure à titre individuel.
Ils devraient, selon toi, avoir un rang à part, leur donnant l’autonomie nécéssaire mais leur interdisant de prendre le commandant de quelque action que ce soit avant d’avoir passé le temps d’apprentissage que les vrais militaires, même les jeunes officiers, sont contraints d’avoir.
Toujours est-il que les deux officiers les plus gradés ici sont incapables de donner des ordres clairs et cohérents, tandis que l’autre lieutenant se remet à tirer. Au diable l’insubordination, il faut être vivant pour pouvoir être jugé. Et s’il est jugé pour cela, cela signifiera aussi qu’au moins l’un de ses supérieurs aura survécu, ce qui prouvera que son travail est bien fait.
— Catalina ! Tu gardes ton flanc, appelles en cas de besoin. Major, prenez le secteur du colonel, je prends l’autre flanc.
Sans regarder si les autres écoutent tes instructions ou te fusillent du regard, tu reprends ta position, la jambe “faible” tendue derrière toi alors que tu ne laisse que ton fusil et ta tête dépasser afin de procéder aux tirs nécessaire.
— Colonel, quoi que vous fassiez, faites-le vite!
Tu ne mentionnes pas l’alchimie, afin de ne pas briser l’effet de surprise que vous pouvez encore conserver, aussi minime soit-il.
Sam 24 Juin - 11:28
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Le Père
UN TEMPS INCERTAIN
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Les fumigènes utilisés par Vadim et son coéquipier se répande dans l'intérieur du wagon des officiers. Vous ne distinguez pas grand chose et la fumée vous pique les yeux en plus de vous faire tousser. Les trois hommes qui étaient intervenu cessèrent leur tirs.. L'un d'eux étant mort au sol par l'intervention du Major Anderson... Mais bientôt.. Il ne tint plus personne en joug, car les deux hommes tentèrent leur chance... L'un reprit son arme pour tirer tout en tentant de se frayer un chemin vers le wagon de marchandise... et l'autre fila un bon coup de coude dans les côtes d'Alexis pour tenter ensuite de le désarmé.. Ce type était parfaitement entraîné au même titre que n'importe quel militaire ici. Le son d'une lame se fit reconnaître.. Sans doute un couteau.. et le coup venait par en dessous. L'offensif apporté par le colonel sépara leur wagon de celui qui avait explosé, et empêcha tout soutient au sol, de la part des adversaires, mais, sa méthode déforma plus ou moins le compartiment et il sera difficile de rattraper Vadim, car la porte ne s'ouvre plus. La couverture apporté par Rebecca et Levak porte leur fruit et retint les tireurs opposants derrière leur rocher, sous cette neige presque trop habituelle.
Pendant ce temps, une fois la fumée de leur explosif dissipé, Vadim et son collègue purent contempler des caisses entières d'armes et de munitions. Un second camion arrivait pour les soutenir, avec des hommes à l'arrière du véhicule. Mais les hommes du premier camion qui avait atteint le second compartiment, n'eurent pas autant de chance. En effet, les mecs entrèrent après avoir user d'explosif, dans le wagon, se confrontant à deux yeux rouge à l'aspect menaçant.. Une fois de plus, on put entendre des cris et des sons d'agonies, sous la vibration d'une ou plusieurs lames... Le Généralissime était là.. et il ne lui faudra pas longtemps pour parvenir au compartiment suivant.
la fumée de toute ses explosions a finit par alerter la ville voisine, et cette dernière à commencée à concentrer des secours militarisés.
Vous arrivez dans le tour décisif avant de fuir. Il est peu probable que l'équipe des officiers protège toute la cargaison, mais vous pouvez vous concentrer sur la protection du train, jusqu'à ce que les secours débarquent .
L'équipe de Vadim pourra surement compter sur une bonne partie du Wagon si ce n'est le tout, avant que le Généralissime ne vous tombe dessus.
A couvert, Vadim eut la bonne surprise de voir que le compartiment était ouvert, enfin ils touchaient au but. Levant alors la tête en direction du premier camion venu en renfort, Vadim se rendit compte qu’ils avaient rencontré un problème de taille. Les cris de douleurs et d'agonie, toute cette histoire ne sentait pas bon. Ils devaient rapidement charger tout ce qu’ils pouvaient, en un échange de regard le duo se partageait les tâches, alors qu’ils commençaient à sortir des caisses, un second camion venait en renfort. Le véhicule laissait le moteur tourné, prêt à repartir le plus vite possible, une chance, ils avaient amené des bras supplémentaires.
“On a perdu le premier camion ! On charge tout ce qu’on peut, on se laisse deux minutes maximum, après on bouge !
Toi et toi, surveillez de chaque côté.”
Dit-il aux hommes présents, ils avaient déjà perdu assez de monde comme ça, il n’avait pas envie d’avoir leur sang sur les mains. Même s’il ne les connaît pas tous, ces types là mettent leur vie en danger pour servir la même cause que lui. Prenant tant bien que mal les caisses, le petit groupe parvenait à en hisser quelques-unes. Vadim devait faire attention, il ne devait pas avoir les yeux plus gros qu'le ventre, mais il ne pouvait pas repartir avec une petite cargaison.
Toute cette opération, ces hommes morts, tout ça pour trois malheureux fusils ? Hors de question, il prendra tout ce qu’il pourra.
Kassim montra son poignet à son ami, il n’y avait rien, mais c’était pour lui indiquer qu’ils devaient mettre les voiles. Une dernière caisse, les trois hommes la glissaient à l’arrière du véhicule, Vadim faisait signe aux autres de partir. Il attendait, une fois tout le monde à l’intérieur, il s’aida de la main tendue par Kassim pour monter.
“ON PEUT Y ALLER !”
Le conducteur accélérait en trombe. Allaient-ils réussir à quitter les lieux, rien n’était moins sûr, mais son arme de poing dans la main, Vadim est prêt à en découdre si nécessaire.
Dim 25 Juin - 12:25
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Alexis Andersson
J’avais eu un sursaut de réaction, d’où mon ordre pour défendre la marchandise. Mais en réalité, je n’en avais rien à faire. J’avais juste essayé d’éviter un mort dans le wagon et m’était, sans doute, laissé entrainer par l’adrénaline. Croyant les individus maitrisés, je relâchai mon attention, peut-être un peu trop, probablement dû à la fumée qui envahissait l’habitacle, ou dérangé par l’injonction du cornu. Pour qui se prenait-il ? Ne voyait-il pas que j’étais occupé ? Il est vrai qu’avec cette fumée, il ne pouvait pas voir… Le fait étant que l’homme que je tenais en joue se déroba et tenta de me désarmer.
En plus de la douleur dans les côtes, la fumée me piquait les yeux. Mais je ne devais pas être le seul. Pour ne pas être gêné outre mesure, et du fais que la fumée empêchait toute visibilité, je n’avais plus qu’à fermer les yeux. Combattre à l’aveugle. A Drachma c’est une normalité. Quand la tempête de neige débute et que nous sommes en combat, nous savons nous battre sans visibilité. Rien qu’en ressentant le déplacement de l’air. On appelle cela le sens des masses. Toutefois son action me surpris et me fit lâcher mon arme. En tombant au sol, le coup parti en faisant un gros bruit. La densité de la fumée ne me permis pas de découvrir la direction qu’avait pris la balle. Si bien elle avait pu atteindre quelqu’un, ou simplement aller se figer dans une paroi du wagon. Je n’avais pas le temps pour cela. Car un bruit caractéristique de lame tinta à mes oreilles. Le bougre était aussi bien entrainé que les soldats d’Amestris. Mais pas aussi bien que ceux de Briggs ou de Drachma. Il n’en était pas moins dangereux pour autant. Le moyen de stopper une telle lame était de l’immobiliser. j’offris donc mon avant-bras, serrant les dents au moment où la lame le transperça. C'était douloureux, mais bien moins que la fois où la reine des glaces m'avait laissé pour mort. A partir de là, nous étions à armes égales et je pouvais tenter de le maîtriser. Un coup là où me semblait être son estomac. Si je fais mouche j'enchainerai les coups jusqu'à le mettre à terre en essayant de le garder en vie. Mort, il ne pourra plus rien dire.
J'espérais entre temps qu'un des officiers présents dans ce compartiment aurait la présence d'esprit d'aller défendre les armes. J'espérais ? Mais je déraille ! Ces armes ne doivent pas atteindre Briggs !
« Catalina! Tu gardes ton flanc, appelles en cas de besoin. » M’ordonna le Lieutenant LEVAK
En temps normal, j’aurais répliqué car être seulement un soutien et non réellement dans l’action était moins fun. J’aimais l’adrénaline que pouvait procurer certains combats bien que le tir soit mon atout principal. Néanmoins, il avait raison. Bien que ma blessure saignait un peu moins grâce au garrot que j’avais fait, mon bras blessé m’empêchait d’être à 100% de mes capacités. La frustration me gagnait. Comment avais-pu manquer de vigilance à un moment aussi crucial que celui-ci ?
Je répondis au Lieutenant par un hochement de tête sans bouger de ma position en restant concentrer sur mon objectif. Atteindre ma cible qui commençait à m’agacer. Je continuais à tirer en direction des répliques. Je vis une silhouette se déplacer dernière les rochers. Bingo ! Mon tir avait obligé ma cible à se déplacer. Néanmoins, impossible de tirer à nouveau. Les fumigènes utilisés par nos assaillants avaient embrumé tous notre wagon. Mes yeux me brulaient tellement, qu’il m’était impossible de voir autour de moi.
« Mince Rebecca réfléchis, il faut agir !» Me dis-je à moi-même.
Puisque ma vision était obstruée, je décidai de fermer les yeux et me concentrer sur les bruits que j’entendais et la sensation que je sentais. J’entendais des bruits de combats. Une ou deux lames tintaient, des gémissements et un coup de feu. Des frissons m’envahi.
Essayant d’éviter le combat de corps à corps qui devait se dérouler au milieu du wagon, je décidais de parcourir le wagon, aveuglé. J’avais pour but de me diriger vers la cargaison pour la défendre comme l’avait demandé le Major. Mais je la porte était bloquée.
« Et merde ! Elle est bloquée ! Lieutenant LEVAK venez m’aider ! » Criais-je.
Vadim & Levak Itorus & Alexis Anderson & Alice Spitfire & Hugh Jamis & Rebecca Catalina
Sans attendre de réponses, qui ne sont de toute façon pas arrivées, à tes injonctions, tu reprends ta veille aux fenêtres. Malgré ce que dicte la prudence, tu es contraint de laisser ton arme et ton crâne de la fenêtre, à cause des fumigènes emplissant la pièce. Tes tirs, bien moins précis que ceux de ta compatriote, sont suffisants pour faire baisser les têtes. Malheureusement cependant, le mal est fait et certains hommes ont dépassé ton wagon en direction de la cargaison.
Les larmes aux yeux, la gorge en feu, tu te concentres autant que possible sur ta mission imposée. Cela te permet aussi de garder ton esprit en état, de le verrouiller sur le présent et de le barricader contre les flashs qui risquent de te revenir incessamment sous peu.
— Et merde ! Elle est bloquée ! Lieutenant Levak venez m’aider !
Un cri, une voix que tu as peu entendu mais que tu parviens tout de même à associer à une personne. Le lieutenant Catalina appelle comme indiqué, mais elle semble être ailleurs qu’à l’endroit où tu te rappelles l’avoir vu, plus… Loin, en direction de la porte.
La porte !
— HEESS !
Ton “reçu” complètement déformé, plus rapide à dire, à peine sorti de tes lèvres, tu te sert de ta jambe intacte pour te propulser dans sa direction, trébuchant sur l’un des sièges mais te rattrapant de justesse. Sur l’autre jambe. Avec l’espoir que les restes de fumées aient dissimulé ton impair, tu te précipite vers elle, l’arme en main et ta canne dans l’autre. La porte est enfoncée, pour la faire bouger, il va falloir forcer.
Tu as deux objets pouvant servir de levier, ta canne, atout secret et au bois dense, mais pouvant être moins résistant que la porte, et ton arme, le canon du fusil. Sans attendre, tu insère ce dernier dans un interstice, apparu lors de la déformation dûe à l’explosion, et pèse de tout ton poids dessus.
— Je vais ouvrir la porte. Défends l’entrée le temps que je me remette.
Utilisant la poussée maximale que tu peux produire, l’ouverture finit par céder et tu tombes à plat ventre, sur ton fusil au canon désormais tordu. Vulnérable, tu cherches à rouler rapidement hors de danger le temps de te remettre en garde, ta canne tendue telle un sabre, alors qu’une voix se fait entendre de l’autre côté, définitivement masculine.
ON PEUT Y ALLER !
Jeu 6 Juil - 16:42
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Le Père
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( TW +18 Violence) Milieu de journée, entre North City et Empalme.
Les secours n'allaient pas tarder et le Général Brewster rappeler ses troupes via la radio qui se trouvait dans les camions.. Des signaux en direction de Hugh l'informa de se replier au plus vite.. Quant à Vadim ce dernier pu repartir avec le camion et une partie de la cargaison,. Sur la vingtaine de caisses obtenu, trois d'entre elles étaient trafiquer.. Les armes avaient été abîmées..inutilisables.
Le Généralissime pointa le bout de son nez quand les véhicules repartaient tout juste..Son regard étrangement rouge les fixait s'éloigner, avant de reprendre un aspect normal sous son bandeau.. Les officiers parvinrent enfin à quitter leur wagon et il les toisa longuement.
« Ils n'ont prit qu'une partie de la cargaison et c'est déjà bien de trop messieurs. Je veux un rapport de tout cela au plus vite une fois à Briggs.. »
Le ton était militaire et droit, mais sa pupille ne trompait pas. Il n'était pas content..Nons seulement Brewster s'était joué de lui, mais ses hommes manquaient d'efficacité.... Il s'attarda longuement sur l'Alchimiste d' Etat, notamment, avant de tourner les talons pour remettre de l'ordre dans leur hommes.. apercevant les secours qui arrivaient tout juste.
Ceci est la fin de la mission. Les séparatistes ont été plutôt victorieux et l'armée essuie un échec plus ou moins cuisant. N'oubliez pas de faire votre rapport. Du moins le plus gradé d'entre vous , devra le faire.
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