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[janvier 1916] - travail pénible [pv olivia]
Anonymous
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Robin soupirait. Il détestait cet endroit. Non pas qu'il appréciait un quelconque endroit dans cette ville, mais venir ici lui rappelait toujours des souvenirs dont il se passerait volontiers. La raison de sa présence dans ce lieu sordide? Un vieil ami de son père voulait le voir pour lui demander de faire des prototypes de tenues pour un futur projet dans l'armée, et il trouvait ça normal de donner l'opportunité de faire les croquis à un orphelin de l'armée.

L'avis de Robin sur la question? Connerie pour bien se faire voir. Premièrement vu comment il en parlait au conditionnel, Robin mettrait sa main au feu que c'était soit quelque chose qui ne verrait jamais le jour, soit c'était un projet que l'ami de son père essayait de pousser lui même et qui avait peut de chance de réussite... Ce qui expliquerait véritablement sa présence, aka se servir d'un orphelin de l'armée pour gagner un capital sympathie. Quel enfer. Une fois sa paie reçue, il re également un gros rouleau de tissu, le tissu utilisé pour les uniformes de l'armée. Non pas qu'il allait devoir faire un prototype ou quelque chose du genre, mais il ne s'agissait ici ni plus ni moins qu'un élément de sa paye, ayant saisit l'opportunité de travailler avec un tissu de qualité.

L'énorme rouleau dans son dos, porté par un sac prévu pour ce genre de cas, il déambulait sans les couloirs du QG avant regarder par une fenêtre en direction de la cours. On pouvait y voir une lueur d'intérêt pour la première fois depuis son arrivée. Regardant les déplacements des gens, leurs postures, leurs mensurations, il analysait tout ce qu'il pouvait pour trouver de l'inspiration, sans se rendre compte qu'avec le rouleau il génait le passage.
Lun 20 Fév - 13:10
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Les vacances de la blonde touchaient à leurs fins. C’était à la fois une déchirure et un soulagement pour la femme. Une déchirure car elle passerait à nouveaux plusieurs mois sans voir sa précieuse et innocente petite sœur. Un soulagement car elle n’aurait plus à supporter son lourdaud de petit frère, ni à craindre de croiser un Griffin en ville. Il lui faudra pourtant bien, un jour, affronter la famille de la petite Charlie. Olivia allait donc pouvoir rentrer à Briggs, reprendre ses fonctions, se défouler contre Drachma. Bref, guerroyer. C’était encore ce qu’elle s’avait le mieux faire. Heureuse malgré tout de retrouver ses montagnes du Nord. Enfin, c’était ce qu’elle croyait avant de recevoir une convocation au quartier général de Central.

Revêtant son costume d’apparat pour se présenter à cette convocation qu’il l’exaspérait au plus haut point, la reine des glaces pestait déjà sur l’annulation du retour à Briggs qui lui pendait au nez. Pour parfaire cette bonne ambiance, Alex Louis Armstrong se proposa, tout guilleret, de la conduire en ce haut lieu. Et malgré sa profonde réticence, la blonde ne pouvait pas refuser. Elle mit toutefois une condition : le plus grand silence durant le trajet. Sinon elle l’éjecterait de la voiture en marche pour récupérer le volent. Violente la bonne femme quand elle s’y mettait…

C’est dans cet état d’esprit très serein…. Ben quoi ? C’est « serein » qui pose problème ? Bon je vous l’accorde. C’est donc dans cet état d’esprit volcanique – pas grande différence quand on parle de ce général, mais si vous préférez … - 
que la représentant des troupes du Nord arriva dans le bâtiment du haut commandement. On l’a fit attendre un bon moment pour lui dire qu’elle trouvera son ordre de mission quelques étages plus bas. Non mais là c’est du fait exprès ! tout pour me la mettre d’excellente humeur, moi je vous le dis. Comme si elle n’avait que cela à faire ! c’est une femme très occupée ! En vacances, libre de toutes responsabilités… Oui oui, très occupée. Et voilà que sur son chemin, il y avait à présent un… Un quoi d’ailleurs ? Ils sont où ses grades ? et sa tenue n’es pas… Quoi ? un civil ici ? manquait plus que ça !


-             Je peux savoir ce que vous fichez ici ?

Pesta la blonde qui était d’une humeur à faire fuir un ours des montages de Briggs.

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[janvier 1916] - travail pénible [pv olivia] Ban110
Mar 28 Fév - 17:58
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Alors qu'il était dans ses pensées, il fut tiré des ces dernières par une voix autoritaire voir un peu agressive d'une femme, et la surprise se traduisit un petit petit saut et une reprise de respiration. Il détestait ce genre de personne bordel! Une fois qu'il avait reprit ses "esprits", il se retenti de répondre avec une phrase sèche et agressive pour maintenir son rôle de personne sympathique et aimable en faisant une révérence:

-Bonjour! Je suis Bobin Mary, un styliste. On m'a demandé pour faire quelques prototypes de tenues pour un futur projet de l'armée.

Comme ça si vraiment il l'avait fait demandé sans en parler à qui que ce soit avant de demander l'autorisation officiel, ça le mettrait dans la sauce. D'un œil analyste, il regarda la jeune femme. Sa tenue en disait long sur son grade, de plus sa corpulence montrait qu'elle n'était pas le genre de gradés à rester inactif derrière son bureau. Il posa son énorme rouleau au sol, voulant saisir l'opportunité de faire du profit, il devait en premier lieu apprendre l'identité de la jeune femme:

-Puis-je savoir votre nom?

Elle lui donnait déjà envie de vomir. Il avait l'impression qu'elle était une personne arrogante qui aimait écraser les autres pour combler un complexe d'infériorité.

Mer 8 Mar - 21:49
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Olivia n’en cru pas ses yeux et ses oreilles. Elle lui avait simplement demandé l’objet de sa présence en ce lieu et lui, il avait l’audace de lui raconter sa vie. Elle n’en avait cure. Serrant les dents, elle avait décidé de passer outre. De tout façon, elle n’était au quartier général de Central que de passage. Ce qu’il s’y passait ne la concernait en rien. Ils auraient été à Briggs, cela se serait déroulé de toute autre manière. Personne ne pouvait pénétrer la forteresse sans son autorisation et espérer s’en sortir indemne. Mais ici, à Central, c’était tout autre chose. Ce n’était pas elle qui commandait. Enfin, pas encore. Oui, car elle n’avait pas abandonné sa course au pouvoir. Une course qu’elle menait de front avec son détestable rival, un arriviste d’Alchimiste d’Etat, le flam alchimiste. Elle l’emporterait sur lui. Elle userait de tous les moyens pour le faire. Elle prouverait qu’une femme, simple soldat, pouvait surpasser un homme et alchimiste d’Etat. Mais pour le moment, elle n’était aucunement responsable des allers et venue dans ce bâtiment. Elle n’allait pas demander les papiers à ce… mioche. Elle l’avait détaillé de haut en bas en fronçant les sourcils. Décidément, ces derniers temps elle ne tombait que sur des gamins… Le Fulmetall, Hugh, et maintenant lui ! Que va-t-il lui sortir ? Que lui aussi est orphelin ? C’est une mode ou quoi ? On se fichait d’elle. Bref, elle n’allait pas contrôler les dires de ce minus. Ce n’était pas son rôle, et elle n’en avait ni l’envie, ni le temps. Elle lâcha un soupir.

-          Très bien… Mais ne gênez pas le passage…

La reine des glaces aurait espéré que cet impertinent se serait contenté de s’excuser en s’écartant. Mais non. Il encombra encore plus le couloir avec son gros rouleau en le déposant au sol. Mais vraiment à quoi pense donc ce gamin ? La prendrait-elle pour une de ses femmes futiles qui ne pensent qu’à porter de beaux vêtements ? Avait-il l’audace de penser cela ? Elle aurait bien fait l’impasse sur ce détail. Il n’avait rien formulé c’était donc excusable… enfin en partie. Elle n’était pas d’humeur à s’attarder sur un mioche.

L’incident aurait pu se clore ici. Car ce général caractériel, n’avait pas envie de perdre son temps avec ce genre de futilités. Elle était, au contraire impatiente de découvrir la raison de sa retenue à Central. Pour quelle mission saugrenue avait-on décidé de l’empêcher de retrouver ses hommes. Mais c’était sans compter sur la curiosité et l’ignorance de ce Robin. N’avait-il jamais entendu parler des grandes familles de Central ? Et plus particulièrement de la famille Armstrong ? On la reconnaissait pourtant grâce à leurs cheveux blonds, et leur force extraordinaire. Sans compter, que le général de Brigade Olivia Mira Armstrong était la seule femme à avoir atteint ce rang au sein de l’armée d’Amestris. Même dans les bas quartiers de la capitale on la reconnaissait. Alors lui…

La blonde était une femme très expressive. C’était probablement un de ces plus grands défauts, si on omettait la susceptibilité, l’avarice, la soif de pouvoir, la volonté de dominer, d’écraser les nuisibles. C’était tout du moins ce qu’elle s’était efforcé de montrer aux autres. En réalité, cette femme avait le cœur sur la main et œuvrait pour le bien de ces concitoyens. Mais elle n’aimait tout simplement pas que cela se sache. Et l’expression qui s’emparait du visage glacial de cette arme de guerre était nul autre que la rage. Pour ne pas aboyer et menacer cet impertinent, elle allongea le bras sur le côté, explosant la première chose qui lui tombait sous la main, enfin le poing. Et ce fut… Une horloge. Si les Griffin ignoraient qu’elle était de passage à Central, lorsqu’ils tomberont sur ce bijou transformé en épave, ils le sauront sans l’ombre d’un doute.

L’horloge rendit son dernier gong dans une lamentation d’horrible ressort. Son cadrant avait bondit hors de son cadre comme un diable monté sur ressort bondit hors de sa boite.


-          Tu es bien ignorant pour un commerçant de Central…

Elle retira sa main de la carcasse de l’horloge. Un peu de plâtre du mur qui se trouvait derrière s’était accroché au gant du général. Elle l’époussetât. C’est à cet instant qu’elle remarqua l’accro que sa rage venait de provoquer.

-          Si vous êtes vraiment dans le monde de la mode… Que pouvez-vous faire pour cela ?

Elle enleva son gant et le lui jeta dans les mains. A présent qu’elle avait fait une petite démonstration de force, il ne pouvait plus demander l’identité de cette muraille de glace.

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[janvier 1916] - travail pénible [pv olivia] Ban110
Jeu 9 Mar - 16:06
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Oula mais c'était un méprit très avancé qu'il ressentait là. Il avait donc une relou de classe S en face de lui. Super. Elle lui aurait sortit un "tu m'emmerdes" qu'il aurait pas été étonné, ils n'apprenaient donc pas la putain de politesse dans cette putain d'armée? non? C'était l'un des nombreux problèmes0 de ce monde, comment veux-tu prendre l'exemple sur la figure d'autorité, quand la dite figure d'autorité est représenté par des grosses merdes qui n'essayent même pas d'y mettre les formes??? Et encore plus quand il fit un bond quand elle se mit à péter une putain d'horloge devant lui. Il hallucinait, il était tombée sur un cinglée ou quoi? Fallait la faire enfermer. Et ce fut la première fois qu'il répondit sèchement.

-Je suis ignorant par choix.

Puis elle lui jeta son gant comme si c'était un vulgaire déchet, mais elle était totalement stupide ou quoi? Son cerveau était dans ses poings? Ouai ça devait être ça pas possible autrement d'être aussi attardée. Comment lui répondre de manière agréable, comment ne pas lui répondre de manière agressive, comme ne pas lui répondre "va te faire foutre je suis pas ton chien?". Bordel. Bon il allait faire un essai par la comparaison, peut être que ça se passera mieux:

- Les alchimistes ont leurs cercles, les soldats ont leurs armes, moi j'ai besoin de mes outils. Ayant été convoqué pour des croquis je n'ai pas jugé utile de les prendre avec moi pour ne pas m'encombrer outre mesure. Je peux aller les chercher, mais comme vous le savez tout travail mérite salaire. Ou alors nous pouvons passer dans ma boutique et je peux vous donner des gants de meilleure facture, voir vous en faire sur mesures.

Il ne voulait vraiment, mais vraiment pas qu'elle le suive vu ce qu'elle avait fait à cette horloge mais il devait préserver sa réputation avant tout.

-Et je ne sais toujours pas comment vous vous appellez.
Mer 15 Mar - 23:11
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Olivia arqua un sourcil. Il avait donc choisi d’ignorer les grandes familles de Central. C’était à la fois plaisant et déroutant. Déroutant car la blonde n’avait plus l’habitude de se présenter dans cette ville. En général on lui déroulait le tapis rouge dès qu’on l’apercevait. Ce qui était, la plupart du temps asses pénible. Toutes ces personnes qui ne pensaient qu’à s’attirer les bonnes grâces d’une famille puissante. C’était écœurant. En ce sens, c’était agréable de ne pas voir un commerçant ramper à ses pieds. Elle décrocha un mince sourire satisfait avant que le gamin ne commence sa comparaison avec les être les plus abjectes du pays : les alchimistes. Son esquisse de sourire se transforma si vite en rictus que c’était à se demander si elle avait vraiment souri. Cependant, il disait des choses intéressantes. Et malgré sa mauvaise humeur, il avait su piquer sa curiosité.

- Je ne vous ai pas demandé de le réparer, mais votre diagnostic.

Et jamais elle n’avait songé à le faire travailler sans le rémunérer. Mais pour qui la prenait-il ? Pour un tyran ? Bon certes, elle n’était pas tendre. Mais de là à être injuste, il y avait un fossé à ne pas franchir.

- Que pouvez-vous me proposer ?

Bien qu’elle était fortement intéressée, elle restait froide. Elle attendait de savoir si cet artisan était aussi prometteur qu’il le laissait paraitre. Elle voulait voir s’il comprenait la spécificité de ce gant, et s’il était capable de proposer quelque chose qui conviendrait au terrain qu’elle côtoyait quotidiennement. S’il y parvenait, elle ferait en sorte qu’il fournisse entièrement la forteresse de Briggs. Le gamin avait donc un gros marcher à aller saisir. La blonde espérait juste qu’l ne cherche pas à lui vendre un article avec les fioritures. Elle avait horreur de tout cela. Mais ceci, était plutôt simple à comprendre.

Olivia soupira devant l’insistance de Robin à connaître son identité. Elle finit par céder, à contre-cœur.


- Général Armstrong.

Elle affichait une moue contrariée d’avoir due dévoiler son identité. S’il ne l’avait pas reconnu ni à son physique, ni à sa force, son nom et son grade ne devrait rien lui dire. Alors elle décida de contenir sa mauvaise humeur. Enfin… Tant qu’il n’insisterait pas sur les alchimistes. Et qu’il ne demande surtout pas s’il y a un lien de parenté avec Alex… Il pourrait être surpris.

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[janvier 1916] - travail pénible [pv olivia] Ban110
Sam 18 Mar - 19:41
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Son diagnostic? Il retient son envie de soupirer profondément. Il regarda le gant, en particulier la partie déchirée. Il répondit avec un léger détachement:

Et bien il est déchiré. Réparable mais il nécessite plusieurs points de coutures qui resteront apparents. J’ai l’impression que ce gant était dans un état quasi neuf, donc j'imagine que vous ne le possédez pas depuis longtemps, et la doublure me faire dire qu’il a été conçu non pas pour être un gant d’apparat en fonction première, mais pour tenir chaud, et au vu de cette même doublure je dirais que vous devez normalement bosser dans un endroit très froid. Au vu de la morphologie de votre main, j’ai l'impression qu’il a été fait sur mesure, mais je ne peux pas le garantir puisque cela peut être une coïncidence. Enfin le tissu a l’air légèrement plus usé au milieu, donc je dirais que vous vous battez régulièrement avec votre arme. Quant à ce que je peux vous proposer une démonstration vaudra toujours mille mots, mais j’ai des gants légers qui seraient capable de rester intacts après avoir fracassé une horloge avec.


Puis il réfléchissait quand elle déclara son identité. Elle avait l’air d’être une personnalité très importante, quoique très impulsive. Et excentrique surtout. Il avait toujours du mal avec ce genre de personne, savoir comment réagir. Devait-il flatter son égo? Ou au contraire être sincère? Mais pourquoi il avait traîné encore, il était con ou quoi? Bon. Vu son tempérament il allait principe qu’elle serait vite saoulée si il flattait son égo, donc ça serait le moyen le plus efficace de la faire partir. Ou pas. Franchement les relations sociales c’était vraiment un enfer, alors il ferait comme il le sentait, se disant qu’au moins il aurait une réputation de type franc:

-Enchanté de vous rencontrer. Et de ce fait je vous confirme que je n’ai jamais entendu votre nom.

Il souleva de nouveau le rouleau, attendant de voir si la générale allait le transformer en purée, à l’instar de cette pauvre horloge.
Dim 19 Mar - 1:33
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Olivia Mira Armstrong
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Le jeune homme semblait décider à se prononcer sur l’objet. La blonde l’écouta attentivement, détaillant chacun de ses termes en son fort intérieur. Evidement qu’il était déchiré. N’importe quel imbécile pouvait s’en apercevoir au premier coup d’œil. Les points de coutures apparents n’étaient pas un problème. Ce serait plus la disponibilité de ce dernier qui posait problème. Si réparer un tel gant demandait plus d’une journée, il était plus simple d’en prendre un neuf. De toute manière, il finirait à coup sûr de la même manière dans un temps relativement court.

-             La forteresse de Briggs.

Répondit-elle aussi froidement que ces contrées qu’elle affectionnait tant pour répondre à ses suppositions. S’il connaissait sa géographie, il comprendrait vite qu’il avait à faire à celle qui dirigeait cette forteresse et qui s’était illustré lors d’une invasion au Nord du pays. Exploits relatés dans les journaux d’Amestris. Cependant, la reine des glaces n’aimait pas ce genre de publicité. Passer pour un héros n’était bien que pour les imbéciles dont le flame alchimiste faisait partit. Elle n’avait pas besoin de parader. Son autorité elle le tenait de ses actes au combat auprès de ses troupes. La seule reconnaissance qu’elle avait besoin était nulle autre que celle de ses hommes.

Effectivement, la taille était pure coïncidence. Fort heureusement elle rentrait dans les tailles standards. Sachant qu’il existe tout de même plusieurs tailles dans cet accessoire. Mais la blonde n’avait pas jugé utile de porter du sur mesure pour un gant qui ne durait jamais. Elle serait toutefois disposée à changer son fusil d’épaule sur ce mioche lui proposait quelque chose de résistant. Enfin, pour le fait qu’elle se battait souvent. Ce n’était pas bien compliquer à le voir. Impulsive comme elle était. Elle venait justement de lui en faire une très belle démonstration.


-             Visez plutôt la résistance face à une porte. Les horloges sont bien moins solides…

Olivia leva un sourcil. Elle ne doutait pas qu’il ne s’intéressait pas aux exploits militaires. En cela elle serait tranquille. Ce ne serait pas un de ces vautours qui ne cherchaient qu’à atteindre la haute société, et trouvant l’opportunité auprès d’une des filles Armstrong encore célibataires. Non, elle ne risquait rien avec lui. Ce qui la faisait tiqué était sa déclaration d’être ravi de la rencontrer. Elle en doutait un peu. Elle se savait soupe au lait. Et leur première rencontre sous le signe de l’orage n’était pas pour forger une bonne opinion de cette femme au tempérament de feu. Mais soit, elle mettait cela sur le compte d’une sincère politesse. Elle le laissa reprendre son rouleau, se décalant même pour le laisser passer.

-             Combien de temps estimez-vous ? … Pour confectionner une paire de gants, combien de temps avez-vous besoin ?

Elle ne parlait pas de prix. Non pas qu’elle ne voulait pas payer. Mais parce que cela n’était pas d’une grande importance. Elle savait reconnaitre la qualité et était prête à y mettre le prix, contrairement à ce que son apparente brutalité laissait à penser.

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[janvier 1916] - travail pénible [pv olivia] Ban110
Mar 21 Mar - 17:20
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La forteresse de Briggs? Ouai nan clairement c'est mort, il savaient une sacré réputation les gens de cette forteresse, même lui le savait. Et lorsqu'elle répondit de viser la résistance d'une porte, il manifesta le fait qu'il n'était pas d'accord:

-Dans les fait une horloge est plus menaçante pour les gants à cause du verre qui s'y trouve

Le tranchant l'inquiétait bien plus que des petits bouts de bois. Puis elle a posé la question du temps, autrement dit "si tu sais faire ça vite ça peut m'intéresser". En avait-il vraiment envie? Non, devait-il marquer des points? Oui.

-Je peux prendre un gant déjà en partie fait dans mon atelier pour l'adapter à la morphologie de votre main et faire ça d'ici deux heures, tout en prenant en compte qu'il peut vous servir à vous battre. Les gants de l'armée sont surtout des gants d'apparat, ils ne sont pas vraiment adapté au combat. Entre ça ou ne rien porter il n'y a aucune différence.

Il pouvait renfoncer le gant avec un matériau au niveau des phalanges pour protéger totalement sa main lorsqu'elle donnait des coups, tout en lui permettant de frapper plus fort.

-Si je dois faire tout de zéro, il faudra compter un peu plus d'une demi journée

Pour le coup il n'y avait pas vraiment de différence entre modifié et refait de 0, il espérait juste qu'elle ne soit pas trop capricieuse et tatillonne.
Dim 26 Mar - 20:47
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia leva un sourcil, surprise. Elle était même doublement surprise. D’abord, il osait la contredire. Elle que personne ne désapprouvait en temps normal, par peur de se retrouver emplâtré, tabassé, ratatiné ou embroché. Mais lui osait tout de même. La blonde afficha un léger sourire. Ce genre de sourire qui fait froid dans le dos. Celui qui annonce que ta dernière heure a sonnée. Il ne faut pourtant pas s’en formaliser à ce moment présent, car la blonde ne sait sourire que d’une manière. Enfin deux, si on compte le sourire qu’elle adresse à Catherine, sa sœur cadette. Le sourire d’Olivia était surtout la preuve qu’elle s’amusait de cette audace. Ce commerçant était finalement plus intéressant que prévu puis qu’il lui faisait oublier sa colère.

-        Très bien. C’est vous l’expert.

Bien que ce gamin l’amusait, il poussait le bouchon un loin tout de même. Il est vrai que les gans de l’armée n’étaient pas résistants, mais de là à insinuer que se battre sans revenait au même ? Au moins, ils protégeaient du froid.

-        Très bien. Alors je me passerai de gans jusqu’à que vous me proposiez une paire. Si se battre avec les gants de l’armée revient à se battre à mains nues, alors je me battrai à mains nues. Prenez tout le temps nécessaire.

Elle ne savait pas encore que sa mission serait pour le soir même. Et quand bien même elle l’avait su, cela n’aurait rien changé à sa décision. Elle se passera de gants tant qu’elle n’en aura pas une paire digne de ce nom à porter. La décision de la blonde était sans appel. Et elle ne reviendra pas dessus. Elle optait donc pour la version gants neufs de A à Z. En annonçant cela, la reine des glaces avait perdu son sourire. Elle avait repris une expression plus neutre, de celles qu’elle optait quand elle allait faire réviser sa montre… Sa toquante qui ne toquait plus d’ailleurs… Mais elle n’ira pas. Affronter Leto, c’était bien trop pour elle.

-        Avez-vous besoin d’éléments supplémentaires ? D’une avance ?

De cette manière, elle signalait qu’elle se rendait entièrement disponible et dans de bonnes dispositions, contrairement au début de leur rencontre.

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[janvier 1916] - travail pénible [pv olivia] Ban110
Lun 3 Avr - 13:34
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Il fut très surprit de voir qu'elle ne lui en mit pas plein la gueule pour avoir osé la contredire, c'était rassurant. Mais derrière elle semblait très attachée à mettre la pression. Il fut étonné de voir qu'elle lui proposait une avance, ça sentait bon le piège donc il refusa poliment:

-Non merci j'ai déjà ce qu'il me fait, le gant déchiré me donne les mesures de votre main, et c'est tout ce dont j'ai besoin. Passez vers 19h et je devrais avoir terminé

Il donna sa carte de visite avec son adresse avant de lui tourner le dos et se rendre à son atelier avec son rouleau de tissu. Dans quoi il s'était fourré au juste, ne pouvait-il juste pas avoir la paix? Ce calme ci précieux que le monde lui refusait? Une fois à sa boutique, il tourna la pancarte pour dire qu'il était ouvert avant de traverser les rayons de prêt à porter pour se diriger vers l'autre pièce, aka son atelier. Ce dernier ne donnait pas vision sur la salle de prêt à portée, mais la clochette de la porte lui indiquait la présence des clients.

Il posa le rouleau avant de soupirer et de se mettre à étudier les mesures exactes du gant. Puis il se mit à réaliser sa nouvelle œuvre avec du tissu prévu pour qui, si il ne pouvait évidement pas résister à une lame n'aurait aucun problème avec le verre. Il incorpora ensuite un renforcement métallique solide en haut des phalanges histoire de renforcer les coups de poings en concentrant les impacts. Il avait hésité a renforcer le dos du gant avant de se dire que ça alourdirait trop ce dernier, Olivia étant une épéiste cela pourrait la gêner. C'est aux alentours de 18h30, après avoir été dérangé plusieurs fois pour des ventes qu'il fini son oeuvre, bien qu'une partie de lui n'avait vraiment pas envie de voir la blonde se pointer dans son atelier pour tout détruire.
Sam 29 Avr - 22:32
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia n’insista pas face au refus du jeune commerçant. S’il avait juste besoin de ce gant, alors tant mieux. Afin de ne pas être dépareillée, elle retira le gant gauche qu’elle rangea da sa poche en regardant le jeune homme s’éloigner. Ceci après avoir récupéré la carte de visite et l’avoir rangée dans la poche intérieure de sa veste, non sans avoir pris le temps de la scruter.

Dix-neuf heure ? Elle avait tout son temps après tout. Elle s’attarda un instant devant la fenêtre et regarda la ville au travers des carreaux givrés. Elle pensa à la réunion de l’état-major qui devait se tenir le lendemain en se disant que cette fois, c’était lui qui serait incommodé. Elle esquissa un léger sourire moqueur avant de se souvenir le pourquoi de sa visite du jour. On lui avait dit d’aller chercher les renseignements quelques étages plus bas avant de l’avertir sur le fait que le problème devrait être résolut avant le prochain rassemblement de l’état-major. Elle se décida donc à quitter son poste d’observation pour se mettre au travail. Si elle voulait récupérer sa nouvelle paire de gants avant de proposer de prendre un verre en ville à son homologue du sud, elle n’avait pas de temps à rêvasser. Elle allait régler le problème en un rien de temps. A sa méthode.

En prenant connaissance de sa mission, Olivia blêmi. Elle et les membres de la mission seront largués sur le terrain pour 20h. Ce qui signifiait un rassemblement au quartier général pour 19h00. Tant pis pour les gants. Elle les récupérera le lendemain matin avant la réunion. Elle devait également se priver de la soirée en bonne compagnie qu’elle s’était imaginée. Elle était loin de penser que la mission serait si ardue et qu’elle ne pourrait pas se rendre à la boutique de ce commerçant. Mais de toute façon, il n’était pas décent de s’y présenter avant l’heure. Tant pis pour les gants, elle fera sans pour ce soir. Car oui, elle ne pensait en avoir que pour la soirée. Bien loin l’idée de se retrouver salement amochée par sa proie.

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[janvier 1916] - travail pénible [pv olivia] Ban110
Ven 12 Mai - 14:57
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