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A l'ombre des projecteurs | Janvier 1916 | Corwin
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
JANVIER - 1916
Tout en la suivant d'un pas lent, Corwin écoutait simplement Adair qui lui parlait de son ressenti vis à vis de la pièce qu'ils venaient de voir. C'est vrai que durant quelques longues minutes, il s'était plongé dans son propre passé, mais cela avait été quelque peu court-circuité par cette main dans la sienne et ce baiser dont il en avait encore le souvenir sur ses lèvres. Les sourcils de notre jeune Colonel se froncèrent un peu avant de hocher lentement du menton.. La fatalité, c'est ce goût amer et ce sentiment d'impuissance qu'il avait ressenti lors de la mort de son aînée.  Le fait d'avoir tout donné pour la rejoindre et se dire qu'ensemble, ils ne pouvaient que revenir en vie à la maison. Une illusion qui aurait pu l'amener à la folie, mais grâce à son supérieur, il avait tenu bon, mais...

➽ Cet homme y a laisser une part de lui même avec sa mort.


Comme il avait laisser quelque chose à Ishbal, pas seulement cet incapacité de pleurer, mais quelque chose de plus profond... C'était partie avec Brook alors qu'il la retenait dans ses bras, refusant que l'on vienne la lui prendre pour rapatrier son corps. Pendant un instant, notre Griffin eut un regard un peu plus terne, avant de reprendre un aspect plus naturel. Adair venait de l'attirer dans une sorte de petit foyer qui donnait un semblant d'intimité. Là, elle relâcha doucement son bras pour venir proche de la fenêtre. La neige tombait lentement  à l'extérieur, rappelant un peu plus les souvenirs de sa propre sœur au sein de sin esprit. Les mots proféré le ramenèrent à la réalité, l'invitant à relever ses pupilles dans ceux de la jeune femme.. Quelle âge pouvait elle avoir ? Corwin n'avait jamais été bon pour donner le moindre âge.. mais … sans doute assez proche du sien ? Un terrain sur lequel il ne voulait pas s'engager alors que lui-même ne donnait pas véritablement le sien. Ce qu'elle venait de soulevé, sa propre rationalité le lui avait soufflé pendant le reste de l'opéra et il aurait été odieux de croire que Adair n'y aurait pas songé. La réalité faisait qu'en effet, leur histoire naissante ne sera jamais simple. Le Frozen avait un but bien précis et jusque là jamais il ne s'était préoccupé de ses propre sentiments.. Se moquant souvent de Havoc et souriant en coin devant les frasques de son ancien supérieur.. le Général Mustang.. Mais là... c'est lui qui tombait dedans.. Et il se sentit un peu maladroit intérieurement.

Pourtant en apparence, Corwin restait  calme et attentif. Pour finir, son menton s'inclina un peu avec gravité devant ce murmure qui exposait littéralement les incertitudes du médecin.. Aucun d'eux ne pouvaient dire si cela perdurera avec le temps. Mais en fin de compte..

➽ En effet, nous avons tout deux une fonction délicate et je ne vous demanderais jamais de renoncer à cela pour moi. Mais si cette histoire entre nous doit se faire, cela me donne une bonne raison de  poursuivre ce que je souhaite faire au sein de l'armée.


Un monde ou l'armée ne serait plus oppressive, ou elle ne sera plus dirigé par des hommes et des femmes qui n'avaient que faire des moins gradés...  Quelque chose de plus juste. Lentement, Corwin leva sa main droite pour venir remettre une mèche un peu rebelle derrière l'oreille de la jeune femme qui s'était rapproché de lui.

➽ La discrétion me paraît importante et je suis prêt à l'appliquer si vous voulez bien marcher sur le même chemin que moi.. où qu'il nous mène.


Une fois de plus, sa voix atone se manifesta, mais avec une légère pointe de douceur. Quelque chose que lui même ne se savait pas capable. Cette femme avait le don de faire ressortir quelque chose de nouveau et encore une fois il ne saurait l'expliquer. Mais au lieu de  se torturer l'esprit comme il l'avait fait ces derniers mois, il préférait laisser parler son cœur. Suivant les conseils de Bruce mais aussi de Riza.  Tout deux allaient devoir faire attention au sein même du QG de Central, mais ce n'est pas pour autant qu'il renoncera à ce qu'il éprouvait actuellement pour elle.. A moins qu'elle ne décide en fin de compte de le repousser.

➽ Quoi que vous décidiez, je m'y plierai.



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Dim 4 Juin - 12:14
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher

A l'ombre des projecteurs



Adair avait déjà aimé un militaire. Longuement avec sincérité. Elle connaissait déjà ce sentiment, la crainte qu’un beau jour que son devoir ne le subtilise de ce monde. Elle eut une surprenante pensée pour cet homme qui désormais était sorti de sa vie. Pensée qui ne manqua pas de troubler un instant son regard, alors qu’elle se trouvait en compagnie d’un autre, une lueur infirme qui s'était évanouie comme si rien n’était.

Puis lentement, elle releva la tête à son geste pour l’écouter. La discrétion était une attitude qu’elle appliquait depuis bien trop longtemps. Devoir vivre en partie dans l’ombre était quelque chose qui pouvait parfois être pesant, mais dont elle ne pouvait y déroger au vu de sa double vie. Un poids qui s’était accentué après que le général Carver l’ait prit en grippe alors qu’elle se trouvait en mission à la frontière avec Creta, mais qu’elle supportait bon grès, mal grès. Cependant, le soutien de Jacob n’était pas sans importance. L’infirmier qui la secondait se montrait attentif envers elle et l’aidait lorsque le doute l’enserrait. Plus qu’un ami, il était une constante dans l’équation complexe qu’était sa vie. Une formule des plus insaisissable à laquelle venait de s’ajouter une nouvelle inconnue…

- Alors je ne serais pas un poids. Releva-t-elle, rassurée intérieurement de l'entendre, bien que sa voix ne trahissait rien.

Certains auraient pu se raviser, se dire qu'une telle relation n'était qu'un frein à leurs ambitions, une idylle qu'ils étoufferaient subitement après quelques semaines, voire mois pour en oubliant peu après la saveur. Toutefois le sérieux qui s'inscrivait dans sa gestuelle l'incitait à croire qu'il était un homme de parole. D'autant plus qu'elle n’avait nullement envie de se dérober à lui. Un pur sentiment d’égoïsme qui la galvanisait et lui disait qu’elle n’avait que trop tardé. Doucement et sans pression, ses mains virent se poser sur le haut du torse de l’alchimiste d’Etat, tandis que le bout de ses doigts caressèrent le rebord du col de sa veste comme pensive.

- Ce que je souhaite c’est vous revoir demain, dans une semaine, dans un mois s’il le faut, qu’importe… Nous trouverions bien un moment à nous… A l’abri des regards comme nous le souhaitons tous deux. Répondit-elle décidée, bien que gardant ce ton bas et secret.

La soignante ne voulait pas prendre davantage de risque, pas alors que la surveillance à son égard s’était accrue, mais était prête à le suivre dans ce dédale flou qu'était leur existence. Fort heureusement ce dernier comptait déjà parmi ses patients depuis un moment. Il était donc plus aisé de trouver une excuse pour le rencontrer.

Sondant ses yeux gris, la jeune femme s’était de nouveau rapprochée de sa personne, suffisamment proche pour lui voler un baiser affirmé. Cependant un grincement d’une porte se fit progressivement entendre et perturba son élan bien que ses mains étaient encore sur lui. Quelqu’un venait d’entrer dans le petit foyer…
KoalaVolant
Mer 28 Juin - 12:31
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
JANVIER - 1916
Pour Corwin ce genre de chose était bel et bien une  première et il marchait  vers l'inconnu pour la seconde fois de sa vie. Sauf que là, il ne risquait pas de recevoir une balle ou bien un débris. Cependant, ce n'était pas moins risqué comme il venait de le soumettre auprès de Adair. Bien que stoïque et grave, le Frozen avait le cœur qui battait, lui rappelant combien cette femme savait le déstabiliser. Mais c'était surtout qu'il espérait au plus profond de lui-même qu'elle accepte cette folie. Car oui, s'en était bien une quelque part... C'est alors que la jeune femme rompit ce moment un peu trop en suspend, venant à soulager cette attente tout en faisant naître quelque chose de léger et de lumineux au sein même de son cœur.  Sa voix était directe et alors qu'elle s'était rapproché de lui, ses narines captèrent alors la douceur de son parfum, avant de sentir deux mains s'inviter au niveau de son torse, notant ses doigts bien assez proche de son col parfaitement mit. D'ordinaire, notre jeune Colonel n'aimait pas spécialement la promiscuité, mais là, il se sentait comme hypnotisé par le regard du médecin qui finissait par reprendre d'une voix plutôt décidée.  Des mots qui mirent quelques secondes à se frayer un chemin dans son esprit cartésien, lui faisant comprendre qu'elle ne lui demandait pas d'être régulier dans leur visite, mais de simplement se voir quand ils le pourront.. Quand les accalmies se présenteront... Entre deux bombes.. deux complots.. deux missions.. Vivre au jour le jour, comme lorsque la guerre était au dessus de sa tête. Quelque chose de grisant et à la fois.. quelque chose d'interdit...

Il est vrai qu'il était son patient et en tant que tel, il pouvait aisément aller la voir pour une consultation, sans que cela n'éveille le moindre soupçon. Si Corwin était un homme très clair dans sa façon d'agir, il savait aussi contourner le règlement pour des choses qui lui semblait juste. Hors, cette femme méritait qu'il lui accorde  ces instants si rarement obtenu.. Pendant un instant, il repensait à sa famille, au fait qu'il manquait encore une personne à l'appelle, la plus jeune de ses sœurs.. Qu'il ne pouvait encore rien faire si ce n'était croire en ses alliés. Inspirant profondément sous le poids de ces mains qui reposaient sur lui, Corwin  refoula cela et son cœur se fit plus régulier, tandis que sous ses phalanges, il est possible que Adair reconnaisse la forme d'un médaillon, caché sous cette veste.

➽ Alors nous partageons la même pensée et je ne ferait rien qui vous mettrait à mal dans votre travail.


Le sérieux de notre Griffin n'était plus à démontrer et s'il y a bien une chose à laquelle il tenait, c'était bien ne pas nuire à autrui dans son propre travail.. Sauf si on était dans son collimateur et que l'on était un piètre officier qui envoyait sans cesse ses hommes au casse pipe sans le moindre vergogne. Une fois de plus, ils allaient se rapprocher pour un échange à l'abri de tout les regards. Leur lèvres s’effleurèrent à peine, quand un mouvement se fit reconnaître vers la sortie de cette petite alcôve. Se reculant aussi brusquement que sa partenaire, Corwin tourna son visage redevenu des plus taciturne vers cette intervention.. Se demandant bien qui cela pouvait être ?

➽ Qu'est ce que c'est ?


Le ton était monocorde et sans le moindre reproche, comme s'il n'y avait rien de frustrant la dedans. Une façon si typique de notre Colonel depuis qu'il était devenu Alchimiste d’État.  Il fit un léger pas en avant, comme pour ne pas exposer de trop Adair, rompant alors le contacte de ses mains... Bien que son maintient semblait digne, Corwin n'était pas du tout content de voir cette situation interrompue. Bien qu'il se doutait qu'il pourra la raccompagner par la suite chez elle. C'était donc cela, tombé amoureux ?.. Avoir des petites frustration de ce genre ?.. Ses sourcils se froncèrent légèrement sur ses traits encore juvénils, du haut de ses véritable vingt cinq ans, tandis qu'il attendait simplement une réponse.


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Dim 2 Juil - 16:57
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher

A l'ombre des projecteurs



Les mains posées sur son torse, la jeune femme pouvait sentir les battements de son coeur, puis remontant au fur-et-à-mesure, quelque chose qui s’apparentait à un pendentif… Toutefois au grincement de porte, elle retira précipitamment ses mains et recula tout en fixant l’individu qui s’invitait dans le foyer. Ce dernier abordait l’uniforme du personnel de l’opéra.

- Madame, monsieur, l’opéra va fermer ses portes… Je vous prie de bien vouloir rejoindre la sortie. D’un geste contrôlé celui-ci les invita implicitement à le suivre, tout en restant des plus professionnel, comme s’il était habitué à surprendre ces instants intimes.

Adair glissa un regard à Corwin des plus brefs, avant de passer la première ne faisant pas traîner ce moment plutôt compromettant plus longtemps. Un léger embarras qui empourpra ses joues avec délicatesse avant qu'elle ne mette court à cet acte insouciant. Il est certain qu’elle n’avait pas choisi l’endroit le plus avisé pour discuter, bien qu’il avait là un charme indéniable et une certaine imperméabilité au froid de la nuit. Progressivement ils furent reconduis jusqu’à la grande entrée, notant au passage le vestibule vide et silencieux qui le précédait où leurs talons résonnèrent. Sans doute étaient-ils les derniers visiteurs à quitter les lieux.

Ce fut une fois dehors, au pied du grand bâtiment qui se faisait presque funèbre, que la soignante se tourna de nouveau vers l’alchimiste. Le clair de lune accentuait la pâleur de sa peau et la noirceur de sa chevelure entrecoupés de reflets quasi-spectrales. Désormais seuls avec leurs ombres pour uniques témoins, la soignante reprit. Son souffle chaud laissait un voile infime dans la nuit à chacun de ses mots :

- J’ignore quand nous sommes censés nous revoir, mais peut-être aimeriez-vous me raccompagner ? Hasarda-t-elle en lui frôlant la main du bout de ses doigts gantés, tout en le regardant un peu à la dérobée. Elle se doutait bien que le refus pouvait être possible après l’échange et l’interruption qui avaient eu lieu auparavant.

S’il est vrai qu’elle était venue avec sa voiture et l’avait garé dans les environs, elle pouvait toujours demander à Jacob de la conduire à l’hôpital avant de la récupérer un peu plus tard. Une contrainte qu’elle acceptait volontiers pour profiter davantage de sa compagnie, ignorant s’ils allaient pouvoir se revoir de si tôt. De plus tout semblait s’être déroulé si vite, qu’elle avait l’impression de ne pas avoir pu profiter de sa présence et quelque part cela la chagrinait de le quitter ainsi.
KoalaVolant
Mer 12 Juil - 23:17
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
• Rapport : JANVIER - 1916 •
•Tourné vers la sortie, Corwin pouvait encore sentir les mains de Adair sur son torse. Un contacte qu'il avait apprécier, alors qu'il n'était pas le genre d'homme à être des plus tactile. De plus c'était son premier réel rendez vous galant. De quoi faire jaser très certainement son ancien supérieur et ami, mais Corwin préférait ne pas y songer. Ce n'est pas pour autant qu'il se comportera comme un idiot. L'importun n'était qu'un employé de l'opéra et il les invitait simplement à quitter les lieux. Hochant lentement de la tête, le jeune Frozen se contenta d'approuver et laissa donc sa partenaire passer devant lui avant de suivre le pas à son tour. Ils avaient donc autant tardé ? C'est la réflexion qui lui vint à l'esprit quand ses pupilles constatèrent le vide qui les entouraient. Toute cette foule s'en était allée, ce qui donnait l'impression d'être petit dans toute cette immensité. Une fois à l'extérieur,  voilà nos deux protagonistes à nouveau seuls, face à face.  Une fois de plus c'est Adair qui s'exprima la première, lui demandant s'il désirait la raccompagner. Pour lui c'était l'évidence même. Il ne serait pas digne d'un Griffin de ne pas le faire.. La dernière fois que ce cas de figure lui avait été présenté, c'était il y a plus d'un an déjà, tandis qu'il se trouvait dans l'Est et que Bruce avait eut la BRILLANTE idée d'arranger un rendez vous avec une femme qui devait avoir son âge, tenant un café. Une soirée un peu gênante dans un premier temps, mais très appréciable en définitive sans que rien ne se passe. Ses pensées s'étiolèrent dans le fond de son esprit, quand sa main crut rencontrer celle du médecin qui attendait toujours une réaction de sa part. Son manteau à nouveau sur ses épaules, Corwin finit par trancher d'une voix monocorde, levant un peu son visage vers le haut, comme pour s'assurer d'une chose.

• Je n'ai pas de voiture, mais il est évident que je vais vous raccompagner.


laisser Adair dans ce froid et surtout seule, ne lui plaisait pas du tout. Notre alchimiste d’état connaissait parfaitement la ville et même les quartiers les moins nourris. Cependant, même sous la garde de l'armée, il y avait toujours des surprises.. Sa bague toujours au doigt, le Frozen favorisait toujours la prudence.. Levant son bras, il invitait donc la jeune femme à le lui prendre, avant de prendre le le pas sur le trottoir. Les lampadaires éclairaient parfaitement l'avenue dans laquelle ils se trouvaient. Les voitures s'étaient déjà éparpillé dans les différents quartiers, les laissant une fois de plus, plus ou moins seuls... Il y avait encore des gens à pieds qui riaient ou qui parlaient simplement de ce qu'ils avaient pu admiré ce soir.. Peut être même que cela parlait aussi de Corwin , qui avait été bien malgré lui, remarqué.  A ce souvenir, il se raclât un peu la gorge, tout en continuant de marcher. C'était si agréable d'être en sa compagnie qu'il n'était pas pressé d'arriver à destination. Une pensée un peu égoïste peu être. Mais comme l'avait dit Adair.. quand pourraient ils se voir à nouveau ?.. entre leur rendez vous pour sa santé.. et ses pauses en tant que militaire ?... et encore. Sa vie était faite d'imprévue.  Mais il ignorait qu'un événement dans quelques mois, allaient les réunir d'une bien étrange manière.

• L'air n'est pas humide, c'est déjà une bonne chose...  


Fit il comme pour tenter de faire la conversation. Quelque chose qu'il ne maîtrisait pas vraiment, mais au moins il tenait compte des conseils que lui avait donnée Riza il y a quelques temps déjà.

• Vous habitez loin d'ici ?


Le plus ironique, c'est qu'ils prenaient par l'artère principale et il ne fallut pas longtemps pour tomber sur une très belle enseigne d'horlogerie, qui révélait deux ailes croisés.... Oui, ils passaient pile devant la devanture close du magasin familiale. Corwin la lorgna un peu et nota de la lumière un étage plus haut, ce qui lui fit penser à Charlie, mais aussi à ses parents.  Pourquoi fallait il qu'il manque encore un membre de la famille..  Son regard se fit peut être un peu plus sombre pendant quelques secondes, avant de sentir le bras de Adair sur le sien et rapidement, ce sentiment d'être avec elle prit le dessus. Il regrettait tout à coup que cette bulle qui s'était créé à l'Opéra avait été éclaté si brusquement par l'employé des lieux. S'éloignant peu à peu...le Frozen avait dans l'idée de ne prendre que des rues sûr et éclairé, profitant d'un climat doux et cotonneux. Effectivement, leur pas s'enfonçaient légèrement sous cette petite couche de neige qu'offraient les cieux au dessus d'eux.  Une neige qui tombait partiellement à présent, venant recouvrir leur tête.. surtout celle de Corwin qui tenait son chapeau de sa main libre. En cette soirée, la seule chose que le jeune Griffin redoutait, c'était d'éprouver le regret et la tristesse de laisser Adair derrière lui, une fois qu'il l'aurait raccompagner.

•Tleilax•

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Ven 14 Juil - 16:15
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher

A l'ombre des projecteurs



Dans le froid ambiant de la nuit, Adair entendit sa réponse et sourit. Elle était soulagée de savoir qu'ils ne se quitteront pas aussi vite.

- D’ici je dirais une bonne demie heure. Fit-elle après un bref moment de réflexion. Êtes-vous bien certain de le vouloir ? Ce n’est pas à côté après tout... Demanda-t-elle bien que ne cherchant pas à repousser sa compagnie. Au contraire, la soignante n’avait pas vraiment envie de se séparer de lui, mais n’en restait pas moins prévenante.

Gardant le col de son manteau fermé d’une main, tenant son bras de l’autre, la jeune femme l’amena progressivement dans la bonne direction alors qu’il nota l’absence d’humidité dans l’air. Un point qu’elle lui accordait aisément. Toutefois la brise nocturne lui pinçait un peu les joues, si bien qu’un léger picotement se fit persistant à ce niveau. Une sensation qu’elle tenta d’amoindrir en ramenant le col de sa cape en fourrure sur le bas de son visage.

- Il est vrai, mais le froid ne laisse pas insensible pour autant. Répondit-elle tranquillement malgré son geste.    

Ainsi emmitouflée, elle finit par imiter Corwin lorsqu’il lorgna l’enseigne d’une boutique connue de Central. Son esprit ne mit pas longtemps à faire le lien entre les deux, avant de se demander qu'il pouvait ressentir à ce moment-là. Ces interactions passées avec ce dernier lui avait fait comprendre que quelque chose l'avait écarté de sa famille et que la distance lui pesait, en plus de l'absence de sa cadette.

- Nous nous rapprochons. Précisa-t-elle un peu plus loin, tout en s’engageant dans une rue des plus familières. Cette dernière devait les conduire tout droit jusqu'à la maison, bien qu'il restait une trotte avant d'arriver à destination.

Au fur et à mesure de leur cheminement, les environs se faisaient plus désertes, témoignant d’une progression vers la périphérie de la capitale. Les réverbères bien que présents, n’étaient pas aussi nombreux et chaque écart était marqué par un trou noir presque opaque, dont il semblait difficile d’en extraire quelque chose. Désormais la jeune femme était un peu plus sur ses gardes et son étreinte resta assurée sur le bras de son partenaire, malgré l’absence d’inquiétude. Sans pour autant que le coin soit réputé malfamé, l’endroit restait propice à d’importunes rencontres. Un peu de prudence n’était pas donc de trop, même si tous deux savaient se défendre…

Toutefois Adair avait omis un point important dans son retour en marchant. Ses escarpins délicats n’étaient pas fait pour marcher dans la neige et c’est après un certain temps qu’elle sentit un certaine froideur lui arrachait un léger rictus face à l’inconfort grandissant. Prenant sur elle, le major tâchait de garder une certaine régularité dans ses pas pour ne pas troubler l’alchimiste d’Etat, mais tomba à moitié sur celui-ci lorsque son pied glissa sur une plaque d'égout cachée.

- Décidemment, vous n'avez pas fini de me voir par terre ce soir... Souffla-t-elle d'un ton exaspéré proche de son oreille avant de se redresser de son mieux pour le regarder.

Ils n'étaient plus très loin désormais, puisqu'on pouvait apercevoir un peu plus loin la silhouette de la maison du médecin. Cette dernière n'était que peu éclairée par l'absence de lampadaire.
KoalaVolant
Mer 26 Juil - 0:13
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
• Rapport : JANVIER – 1916 •
•Le froid paraissait mordant autour de nos jeunes protagonistes et les rues se faisaient plus vide au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient du but. Le col relevé de son manteau lui protégeait les joues, bien qu'elles avaient un aspect un peu rouge. A moins que ce ne soit lié à toute autre chose. En voyant Adair accuser un peu les températures actuelle, cela lui rappelait leur mission commune, à la frontière de Drachma, où il lui avait donner son étole pour qu'elle n'ait trop froid. Malheureusement, Corwin n'en portait pas et se contenta de lui garder son bras au sien. Hochant de la tête, notre Colonel reconnaissait peu à peu le quartier pour y être allé quelques fois pour ses séances concernant ses insomnies et son addiction pour le café.. Enfin ça, pour lui c'était optionnel. D'un pas tranquille ils continuaient leur avancée quand soudain, la jeune femme perdit l'équilibre pour finir par se perdre dans ses bras. L'alchimiste la retenait alors un peu surprit et à la fois grave. Puis il finit par lui demandé d'une voix presque basse et atone :

• Vous n'avez rien ?


S'assurant qu'elle n'était pas blessé, tout en lui apportant un peu de chaleur. Ses joues étaient si froide contre la sienne... C'est là qu'il réalisait combien il avait été idiot.. Avec de telle chaussures par ce temps, il était évident que ce n'était pas une partie de plaisir.. Alors Corwin, une fois assuré qu'elle était debout, entreprit de retirer son manteau pour le lui mettre avec soin par dessus les épaules et vint la soulever dans ses bras. Après tout ils n'étaient plus si loin de leur destination. Dans tout les cas,il ne souffrirait aucune protestation et ne la lâchera pas une seconde avant d'être à l'intérieur du bâtiment. En la retenant de cette manière, il pouvait me^me sentir une légère odeur de parfum qui eut le don de lui rappeler ce qu'il s'était passé il y a quelques heures à peine. Un sentiment qui était à la fois troublant et agréable.  Il lui offrit un regard confiant avant de reprendre la marche en direction de la maison qui se dessinait  au bout de la rue. Personne ne les observait, car l'heure faisait que tous s'en étaient retourner chez eux.. les laissant seuls.

• Retenez vous bien à moi et tout ira pour le mieux..


Et surtout qu'elle reste bien au chaud. Bien que Corwin soit résistant au froid, il ne fallut par longtemps pour que ses dents claquent un peu de froid et que ses lèvres frissonne, non loin du visage de la jeune femme.  Pourtant il ne renonça pas à marcher, sentant les mains de Adair autour de ses épaules. Il ne portait plus que sa veste de soirée et une petite chemise blanche. Au bout de quelques minutes, notre Colonel s'arrêta devant la maison et déposa doucement le médecin sur la terre ferme. Il ne paraissait pas spécialement essoufflé, tandis qu'intérieurement, il éprouvait un sentiment de fierté de l'avoir aider de cette façon. C'est là, sur le seuil de cette maison, qu'un semblant de regret se fit reconnaître par la suite.. Ils étaient a destination, et bientôt, il allait donc devoir la laisser seule pour retourner chez lui. Pourtant il n'en avait aucune envie. Malgré que l'endroit soit plongé dans la pénombre à cause d'un manque de lumière, son regard croisa celui de Adair et il dû prendre sur lui pour que sa voix ne tremble pas à cause du froid, mais aussi pour dire ces mots qu'il redoutait depuis quelques pas déjà.

• Nous y voilà... j'espère que je ne vous ai pas importuné en vous portant de la sorte.


Mais sa main s'attardait dans celle de la jeune femme. Cependant, si elle lui disait de partir, il le ferait sans faire la moindre histoire. Pour la première fois depuis bien longtemps, le Frozen laissait parler son cœur et non plus le devoir.

•Tleilax•

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Ven 28 Juil - 18:01
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher

A l'ombre des projecteurs



Le contact joue à joue la fit rougir, bien qu’il n’y avait là ni honte, ni gêne, mais plus une sensation agréable qu’elle ne saurait décrire sur le moment. Puis un léger rictus s’inscrivit sur son visage, tandis que la question de l’alchimiste résonnait dans le creux de son oreille. Non elle n’avait rien, même si peu avant sa cheville avait pris un mauvais coup à l’opéra. Cependant la jeune femme se trouvait bien stupide d’avoir voulu faire le chemin à pied.

- Je vais bien. Lâcha-t-elle après un faible raclement de gorge, avant de se redresser avec précaution en s’appuyant sur son bras. Après quoi, elle prit quelques secondes pour constater l’état de ses chaussures qui étaient désormais trempées. Un soupir vint se dessiner dans l’air avant que ses yeux remontent vers lui. Que faîtes-vous ?! Vous n’allez pas enle… Protesta-t-elle interloquée en le voyant se défaire de son manteau.

A peine avait-elle eu le temps de protester qu’il vint la soulever pour la prendre dans ses bras. Les yeux écarquillées, n’osant point bouger, la soignante se figea tout en se tenant à lui. Un court moment où il pouvait sentir qu’elle était tendue avant de croiser son regard assuré. Cependant malgré sa présomption, le jeune homme avait fini par souffrir du froid à une certaine distance. Notant les signes qui ne trompaient pas, Adair s’en voulait d’autant plus de sa maladresse et espérait qu’ils n’en avaient plus pour longtemps.

Ce qui se confirma lorsqu’il la déposa quelques minutes après sous le petit perron de sa maison. Quel ne fut pas son soulagement quand il se ôta du poids qu’elle était ! Se redressant sur ses deux jambes, le major le regarda avec attention cherchant à connaître ses pensées… Regrettait-il son geste ? Lentement elle inspira et expira pour remettre de l’ordre dans ses pensées et finit par lui répondre :

- Non… Enfin… Je ne peux pas vous repartir comme ça… Commença-t-elle avant de se saisir de sa clé et de se détourner brièvement pour déverrouiller  la serrure. Pas alors que vous êtes transit par le froid et que vous êtes à peu de tomber malade à cause de moi. Prononça-t-elle d’un ton bas, bien que décidé. Puis doucement, elle s'empara de sa main pour le tirer vers elle lorsque le déclic de la porte se fit entendre. Venez, vous méritez bien un café... Termina-t-elle tout en poussant la porte de dos pour qu’il entre avec elle dans le couloir d'où émanait une chaleur accueillante.

C’était là plus une excuse qu’elle formulait qu’autre chose pour qu’il s’attarde un peu plus avec elle, ne sachant pas quand ils se reverraient. Car ce soir-là, aucun impératif ne les retenait et c’était bien une chose que notre médecin avait compris. Et ici il n'y avait personne pour les déranger. Pas même le chien qui avait été confié à Jacob pour la soirée...

- A moins que vous préférez un baiser ? Demanda-t-elle avec une note malicieuse sans le quitter des yeux.

Dans tous les cas, il avait bien le droit aux deux.
KoalaVolant
Dim 6 Aoû - 22:22
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
• Rapport : JANVIER - 1916 •
•La soirée allait inévitablement vers sa fin et aucun des protagonistes ne l'ignoraient. Alors que Corwin avait déposer Adair devant le seuil de sa maison, il avait fait abstraction de ces petites protestation durant tout le chemin qu'il restait à faire. Cependant, elle en était arrivé à la conclusion qu'elle ne pouvait pas le laisser partir ainsi. En effet, même si le jeune homme résistait au froid depuis quelques année, il ne pouvait pas nier que sans veste et surtout sans bouger, son corps commençait à durement protester contre ce traitement de choc. Ses dents se mirent à s'entrechoquer, tandis que ses joues rougissaient un peu plus. Peu à peu, le Frozen se sentir tirer par la main vers l'intérieur bienvenue de la demeure de Adair. La chaleur qui se dégageait de ces lieux lui apportèrent un certain soulagement, bien qu'il ne parvint pas à contenir un long frisson qui partait du bas du dos, jusqu'à sa nuque. Cependant, quand la jeune femme parla de café, Corwin en eut un micro sourire. Comment pouvait il dire non à une telle proposition, mais le Major parvint à le déstabiliser e lui soumettant qu'il voudrait plutôt un baiser ? Curieux dilemme en vérité.. Car il désirait autant l'un que l'autre ? Mais est ce que ce tout cela était convenant ?  S'embrasser dans le noir, alors qu'ils se trouvaient tout deux à l'opéra avait déjà des air d'interdit.. Mais franchir le seuil de sa maison avec une telle proposition.. Il se sentit un peu prit au dépourvu et ne pu s'empêcher de hausser un sourcils, avant de finalement reprendre un air grave, comme si Corwin voulait démontrer qu'il était un homme sûr de lui en toute circonstance. Chose plutôt vrai le concernant, mais il avait comme tout le monde, ses faiblesses.

A cet instant il  imaginait parfaitement Roy se moquer de lui, ainsi que Havoc.. lui qui par le passer ne faisait que soupirer et lever les yeux au ciel quand ils lui parlaient de femme. *Pff...*Qui était dans le bain à présent ?  Son lui intérieur en aurait sourit en coin si le jeune homme avait un peu plus d'autodérision, mais il était bien trop sérieux pour ça. Surtout en ce moment précis. Il finit par hocher de la tête sans lâcher Adair de ses pupilles grises.

• Je veux bien un peu des deux si cela n'est pas inconvenant.


Voila l'homme de bonne manière qui refaisait surface derrière le militaire qu'il représentait depuis ses dix sept ans. Un adolescent qui avait grandi bien trop vite et que cette femme n'ignorait pas du tout. Elle était pour ainsi dire, la seule à connaître le pis de ses insomnies.. de ses rêves, même si évidemment, il ne lui avait  dit les pis. Par pudeur ? Pas seulement, plutôt parce que lui- même avait bien du mal à y faire face.  La force lui manquait encore, bien qu'il se focalisait sans relâche sur le désire de toujours avancer et de ne pas se retourner. Avait il le choix ? Alors qu'il tentait de toute ses forces à changer ce pays. Tout en ce contemplant longuement Corwin referma la porte derrière eux, rompant alors le froid de la chaleur bienveillante qui résidait dans la pièce. Le Colonel vint de lui-même déposer un baiser sur les lèvres de la jeune femme. Un contacte doux et tendre, sans qu'il ne soit vif ou pressé. Se reculant lentement, le Frozen voulu regarder un peu autour de lui, alors que ses mèches de cheveux se jouaient au fil du temps, du joug de la gomina qu'il s'était imposé en début de soirée. Cela lui donnait un aspect un peu plus rebelle peut être. Un côté *ténébreux* dirait son ami Bruce. Ce dernier.. Encore heureux qu'il ne lui avait par parler de se rendez vous tient. Il l'entendait déjà d'ici. Cela dit, il n'en avait pas tenu mot non plus à Riza.. Et quand bien même, cet amour ne pouvait pas être dévoilé au grand jour. Ne serait ce que pour protéger Adair, plus que sa propre personne.  Sa sœur était déjà porté disparue, ce n'était pas pour offrir cette femme à l'ennemi... Un adversaire encore trop invisible, bien que Corwin avait quelques éléments du puzzle depuis qu'il était parti enquêter avec Edward..

• Vous voulez que je le prépare ?  


Désirant rompre ce silence, mais aussi pour reprendre un peu plus contenance dans ce terrain si méconnu. Corwin pouvait être ce Colonel intrépide et débrouillard, comme il pouvait être légèrement maladroit et prudent dans des situations plus délicates. Il était simple d'en déduire qu'il n'était pas un habitué dans le domaine de la séduction, mais ce n'est pas pour autant qu'il fuyait.

•Tleilax•

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Lun 14 Aoû - 15:22
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher


A l'ombre des projecteurs

Janvier 1916


Franchir le seuil de la maison était comme retrouver une partie de ses sens pour Adair. La douce chaleur qui se faisait accueillante revigorait les couleurs de son visage et rapidement les couches qu’elle avait se faisaient lourdes et étouffantes

- Les deux ? Demanda-t-elle assez surprise.

Face à sa réponse déconcertante, la jeune femme le regarda jusqu’à ce qu’il s’approche d’elle pour s’emparer de la première chose : un baiser habilement dosé comme le sera sans doute la seconde chose. Néanmoins la soignante eut un mince sourire avant de repousser gentiment une mèche qui ne tenait plus en place d'un geste précautionneux.

Puis retenant le manteau sur ses épaules afin qu’il ne tombe pas, elle l’invita à la suivre dans la cuisine. Là elle pu se défaire du vêtement et le déposa sur l’une des chaises, allumant au passage la lumière. En entrant, on pouvait sentir que la pièce était imprégnée d’une légère odeur qui pouvait lui rappeler la tisane, dû aux herbes qui séchaient tête en bas dans un coin.

S’approchant du comptoir, la jeune femme remarqua que la gazinière était même encore tiède d’où la température confortable de la pièce. Après quoi elle se mit en quête de la cafetière, du moulin à café et du sachet de grains avant de déposer l’ensemble sur la table.

- Je vous en prie. Ravivant alors la gazinière pour faire chauffer le café pendant qu’il s’affairait à sa tâche. Une boisson chaude devrait vous aider à vous détendre… Suspectant que ce dernier n’était pas tout à fait à son aise. Elle se demandait même si elle n’avait pas était un peu trop pressante en le taquinant de la sorte.

Néanmoins Adair n'attendait rien d'autre de cette soirée, si ce n'est qu'un peu de douceur en sa compagnie. Un grand pas avait déjà été fait ce soir à l'Opéra, le reste pouvait donc attendre...


PrettyGirl

Mer 27 Sep - 22:00
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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•A cet échange, Corwin ressentit une fois de plus cette sensation agréable se répandre dans ses veines. Il ne fit cependant rien pour retenir la jeune femme qui se reculait déjà avec son manteau sur les épaules. Elle l'invitait à le suivre dans la cuisine. Un endroit qui se révélait ordonné avec une légère odeur de plantes qui n'était pas sans lui rappeler la tisane. Une mixture qui avait la faculté de faire fuir notre intrépide Colonel, voir de lui faire pratiquer l'exercice de la plus belle grimace. Malgré tout, notre Griffin ne fit aucun commentaire. Ce n'était pas la première fois qu'il venait ici et pour le moment, jamais elle ne lui avait proposer de boire une telle boisson. On parlait de café et de rien d'autre. De son regard anthracite, le jeune homme nota son manteau soigneusement déposé un peu plus loin, avant de s'attarder sur les mouvements de Adair. Elle venait de récupérer une cafetière et tout ce qu'il fallait pour offrir la plus merveilleuse des boissons. Du moins pour Corwin. Les mains dans les poches de son pantalon, ce n'est que lorsqu'elle approuva sa proposition que notre alchimiste d’État se déplaça vers la table pour préparer comme il se devait les graines de café. Il savait exactement quel dosage imposé pour que le café ne soit ni trop fort ni trop doux. Juste ce qu'il fallait pour une telle soirée. Chaque geste de sa part semblait millimétré, tandis que son visage observait toujours cet air concentré, mais curieusement moins taciturne. Ses cheveux un peu humide retombaient un peu sur son front, révélant cette fine et petite cicatrice sur le haut de sa tempe. Un souvenir de l'est, alors qu'il était allé chercher le Lieutenant Grayson à la gare.

Tout à ses actions, la réflexion de Adair lui fit lever un sourcil, tandis que d'une voix monocorde il s'exprima à son tour :

• Que voulez vous dire par me détendre, alors que votre présence m'apaise plutôt.


Ce qui était plus ou moins vrai. Même si le fait de révéler ses sentiments était un exercice plutôt complexe, avec un arrière goût de dangerosité...Cela n'en était pas moins très appréciable, surtout qu'elle partageait la même chose que lui. C'était.. réconfortant. Mais il devait admettre aussi que depuis qu'il allait la voir pour les séance de thérapie.. Ou plutôt non, depuis qu'il ressentait ce petit quelque chose à son égard, sa simple présence suffisait pour apaiser son esprit, souvent bien trop préoccupé par ses devoirs et tout le reste. La preuve, en cette soirée, il n'avait pas bu la moindre goutte d'alcool, comme il le faisait par moment, quand son esprit lui paraissait bien trop pesant.. ou bien le café.. qui lui offrait des spasmes dans les mains et les doigts. Non, ce soir, Corwin se sentait léger. Ses pupilles grise s'attardèrent sur les traits harmonieux de la jeune femme avant de terminé de préparer le café..... Il prit lui même deux tasses pour venir verser le tout, une fois que l'arôme lui paraissait parfait, tout en notant le temps depuis sa montre en argent. Cette dernière était neuve depuis que son ancienne montre avait rendu l'âme. Cela lui avait valu d'ailleurs une petite réprimande, car un Alchimiste d’État ne devait pas perdre sa montre, ni la détériorer.. Mais comment lui en vouloir, alors que le tir, aurait pu tout aussi bien le tuer sur place ce jour là.

Sa voix bien que taciturne se fit un peu plus douce, tandis qu'il tendait alors le contenant vers Adair.

• Tenez et faites attention.. il est très chaud..


leurs doigts se frôlèrent pendant cet échange, tandis que l'atmosphère restait agréable et chaleureuse. Le temps filait toujours plus vite dans ce genre de moment, et bientôt les tasses se vidèrent progressivement et Corwin allait devoir rentrer pour de bon cette fois. Lui non plus n'en attendait pas plus pour ce soir. Il n'avait aucune envie de précipiter les choses. Le simple fait de la savoir à ses côtés, suffisait actuellement à ce bonheur secret . Un sujet qu'il ne pourrait même pas soumettre à Riza.. ou Mustang.. et même envers Bruce.. Achevant son café d'un geste, Corwin voilà son regard, comme résigné...

•Tleilax•


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Sam 14 Oct - 18:21
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher


A l'ombre des projecteurs

Janvier 1916


Entendant sa réponse suite à sa remarque au sujet de se détendre, la jeune femme ne put s’empêcher de se sentir toucher en apprenant qu’au contraire elle l’aidait à rester serein. Un fait qui semblait sincère et dépassait le cadre médical et qui fit naître une légère rougeur sur ses joues, l'effet étant dû à un mélange de surprise et d'appréciation.  

Après lui avoir donné ce qu'il fallait pour le café, Adair le regarda faire du coin de l’oeil, tout en rangeant un peu de vaisselle qui trainait. Dehors le froid était toujours rigoureux, le sol verglaçant et le ciel noir brouillé par une fine pluie neigeuse. Intérieurement, elle était contente d’être à l’abri mais devait également accepter que bientôt ils allaient devoir se séparer et se demandait s’il partageait également son sentiment.

Glissant une dernière assiette dans son placard, le major finit par se tourner vers l’alchimiste d’état qui s’était emparé de deux tasses pour faire le service. Tranquillement, elle attendit que ce dernier les remplisse avant d’en saisir avec précaution une suite à sa mise en garde.

Ses doigts constatèrent rapidement qu’il disait vrai et malgré son attention, sa peau finit un peu rougie par la chaleur. Elle vida doucement sa tasse pour ne pas se brûler davantage, tout en profitant simplement de sa présence malgré une fatigue qui commençait à peser. Une fois le café fut vidé, le médecin avec un soupir récupéra les contenants vides pour les mettre dans l’évier.

- J’espère que nous n’allez pas m’oublier trop vite. Fit-elle d’un ton malicieux avec l'ombre d'une sourire avant, de s’emparer de son manteau pour l'aider à le revêtir. Faîtes attention à vous et ne tombez pas malade en rentrant, autrement je risquerai de m’en vouloir ne pas vous avoir retenu. Continua-t-elle plus sérieusement en le regardant dans les yeux.

Malgré ses mots, elle ne cherchait pas à l’empêcher de la quitter, même s’il y avait là une petite envie cachée au fond de son esprit. Toutefois, elle savait qu’ils se reverront que ce soit ici en tant que patient ou au QG en tant que collègues. Cela la confortait dans l’idée de le laisser disparaître dans la noirceur de la nuit.  

Un peu plus loin, dans la maison d’à côté, Jacob s’attardait à sa fenêtre au premier étage, curieux. De sa situation, il pouvait voir la cuisine de la jeune femme illuminée et aisément devinait à qui appartenait l’une des silhouettes, tandis que l’autre ne lui disait rien même si elles avaient la même taille. Un fait qu’il nota consciencieusement dans sa mémoire avant de continuer à observer. Certes sa voisine lui avait parlé d’un rendez-vous galant, mais l’identité de l’homme en question ne lui avait pas été dévoilé. Sans doute attendant elle de connaître l’issue de la soirée pour lui partager plus de détails…


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Lun 4 Déc - 21:01
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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•Il n'y eut que peu de discourt après cela, seulement l'envie de savourer ce moment de calme et de se réchauffer. Mais il y avait ce sentiment, ce petit quelque chose en plus qui rendait la chose encore plus agréable. Quelque chose que Corwin n'avait encore jamais véritablement ressenti par le passé. Son regard croisa celui de Adair, sans doute un peu plus clair que lui, mais d'un gris nuageux.. Ce qui lui rappelait la neige par extension. La jeune femme finit par rompre le silence en lui soumettant avec une certaine taquinerie, qu'elle espérait qu'il ne l'oublie pas trop vite. Comment le pourrait il au juste ? Une remarque qui le fit un peu rougir, à moins que ce ne soit la boisson qu'il tenait entre ses doigts.  Le Frozen lui adressa un sourire léger, mais nullement timide.

• Je n'ai pas l'intention de vous oubliez.


Et au fond de lui, il savait qu'elle en ferait de même. Il reprit de sa voix tranquille et monocorde, non sans avoir terminé son café, qu'il déposa ensuite dans l'évier pour facilité le travail à Adair.

• Je ferai attention, mais vous savez, je suis un habitué de cet élément. Pas autant que les soldats de Briggs, mais … Il ferait beau voir que le Frozen Alchimist se fasse avoir par un rhume, vous ne croyez pas ?  


Et voilà que notre jeune Colonel était en train de faire un peu d'humour. Mais pour une fois, il tapait plutôt juste. L'heure du départ était désormais à ses pieds et il avait déjà hâte de la revoir...

• La prochaine fois, c'est moi qui invite, passez une bonne nuit.  


Il s'approcha d'elle pour lui déposer un baiser sur les lèvres, espérant qu'elle se reposerait bien ce soir. Quand à lui, il attrapa son manteau pour le remettre sur ses épaules et rajusta son col pour se protéger du froid. Dehors, il faisait très froid. Après un dernier au revoir.. Se reculant lentement, Corwin finit par sortir de la maison, le cœur un peu lourd, mais aussi étrangement transporté par la situation. Il ne se retourna pas, car il voulait garder ses forces pour rejoindre sa propre demeure qui se trouvait assez loin d'ici. Plongeant les mains dans ses poches, il parti en direction de l'intérieur de la ville, disparaissant peu à peu sous les feux doux apportés par les lampadaires... La brume recouvrant tout le reste. Il fallut au Colonel, bien une heure pour rejoindre la maison. Les cheveux pleins de neige et les joues bien rougis par l'air glacial et pourtant, il se sentait bien.. Retirant ses effets humides qu'il fit pendre dans la salle de bain. Corwin opta pour des vêtements secs avant de prendre la direction de sa chambre. Une fois dans son lit, le calme de la maison finit par avoir raison de son esprit qui ne cessait de se tourner sur les souvenirs de cette soirée, et il s'endormit comme un loir, sans même avoir le moindre cauchemar. Une première depuis des mois.. Surtout avec la situation envers sa petite sœur...

•Tleilax•

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Ven 8 Déc - 11:43
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