Parfaitement immobile, Hugh maintenait toujours l'illusion qu'il détenait bien une arme à feu dans sa veste, tandis que son visage restait assez calme. Pourtant, la situation n'avait rien d'enviable et le gamin tentait de présenter les choses de manière rationnelle pour que Adam reconsidère tout ça et abaisse son arme. L'homme parla enfin, délivrant qu'il avait plutôt tenté de sauver la population au contraire de ce que disaient les journaux. Parfois, avec les meilleurs intentions du monde, on arrivait à faire bien pis.. C'était visiblement le cas et Jamis n'avait aucune preuve. La seule chose qu'il voyait c'est que le gars était en panique et pourrait appuyer sur la détente rien que par peur... Il fronça des sourcils... Ils étaient encore loin des premières maisons et l'envie de se poser se faisait cruellement ressentir. Hugh n'avait pas fait tout ce chemin pour se faire plumer sur la route, par un homme en fuite qui agissait de manière bien trop incertaine pour être sûr de son coup.
➽ Que je sois intelligent ? Toi en revanche je me demande si tu es bien un mercenaire.. Tu devrais apprendre à gérer tes émotions tellement tu te laisses submergé... Si tu n'es pas un tueur, alors agis comme tel.
Il ne voulait pas lui manquer de respect, mais il avait déjà vu des anciens soldats devenir fous, ou bien avoir peur de tout suite à la guerre ou un mission des plus périlleuse.. Quelque chose qui secouait jusqu'aux tripes. Adam y ressemblait étrangement et auquel cas, Hugh allait vraiment devoir marcher sur des œuf.. Ce gars allait être bien trop imprévisible pour sa propre sécurité. Inspirant lentement pour ne pas avoir de mauvaises paroles, il tenta de reprendre.
➽ Admettons que je te crois, c'est toi qui me braque au passage.. Si t'es pas sûr de toi, tu devrais abaisser cette arme avant de blesser quelqu'un..
Un peu de désinvolture ? Très certainement. Hugh n'avait que dix neuf ans après tout. Il ne pouvait pas toujours avoir le tact qu'il faudrait dans ce genre de moment. Mais cela l'intriguait de voir ce que ce gars allait faire en définitive.. Lui, il retira lentement sa main de sa poche pour lui montrer ses doigts.. Oui ce n'était là que du bluff.. A cet homme de choisir s'il voulait poursuivre les gaffes, ou bien d'être un peu plus directe avec lui, sans pour autant le menacer. Le gamin ne le lâchait pas du regard, la gorge un peu sèche par cette marche et surtout cet endroit un peu trop poussiéreux qui n'était pas sans lui rappeler sa propre maison.. Sa propre région...
Dans tout les cas, il n'avait pas l'avantage des armes, puisque la sienne était toujours soigneusement emballée dans son sac... Mais quelque chose lui disait que ce type ne tirerait pas... Bien que, jouer avec son instinct ce n'était pas toujours la meilleur des solutions. Si ce mec lui mentait, il le verrait, surtout avec cette attitude.. et là il prendra sa décision. Mais pour l'heure, le temps était à la franchise et non à la fourberie.
Jeu 1 Juin - 18:43
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Alfie Hunt
À nouveau en fuite
Do all the good you can, for all the people you can, in all the ways you can, as long as you can. ft @Hugh Jamis
Tu trembles un peu tout en essayant de te reprendre vite. La peur te prend. Pour deux raisons. Les souvenirs qui refont surface petit à petit et qui te hante – non pas seulement de ce qui s’est passé il y a quelques jours, mais aussi de la guerre à laquelle tu as participé. Et le fait que tu ne veux absolument pas te faire prendre par l’armée. Parce que tu sais parfaitement ce qui t’attends. La mort. Ils n’ont eu aucune pitié lors de la guerre d’Ishbal. Pourquoi en aurait-il pour toi qui a simplement déserté ? Tu es considéré comme un traitre maintenant. Même si ce n’est pas le cas du tout. Tu veux simplement être loin d’eux et pouvoir protéger la population du danger imminant. Ça a toujours été ton seul et unique but. Pouvoir apporter une certaine sécurité à la population autour de toi. Amestrie est ta ville natale après tout.
Tu reviens au moment présent alors que les paroles du jeune homme te parviennent aux oreilles et ton regard se braque un peu. Les traits de ton visage se durcisse et tu sers les dents assez fortement. Toi qui habituellement a le parfait contrôle sur tes émotions, ce qui s’est passé à Dameno t’as vraiment bouleversé. Tout cela t’a ramené des souvenirs que tu pensais complètement enfouis et c’est pour cela que tu es un peu plus démonstratif qu’à ton habitude. Tu en as encore un traumatisme que tu n’as jamais réglé et qui ne le sera surement jamais. Tu préfères simplement l’enfouir et ne plus y pensé. Parce que tu te sens coupable même si tu n’y as été pour rien. Tu n’as rien fait pour empêcher ce massacre. Tu n’aurais pas pu de toute façon, mais tu t’en veux quand même.
Tu finis par le voir retirer sa main de sa veste et te la montrer. Il n’a donc rien dans ses poches ? Ta position change donc un tout petit peu. Tu tiens toujours ton arme devant toi, mais le reste de ton corps se détend un tant soit peu. Tes épaules s’abaissent légèrement et tu te redresse un peu sur tes jambes pour le regarder de la tête aux pieds. Une simple inspection alors que tu ne dis pas un mot sur ce qu’il vient de te dire. Tu te contente d’examiner. D’observer exactement ce qu’il fera. Tu ne sais pas trop si c’est une ruse de sa part.
« Excuses-moi d’être sur mes gardes hein… avec ce qui vient de se passer… » Dis-tu après un certain temps tout en baissant lentement ton arme. Mais ce n’est pas pour autant que tu la ranges. Non, tu la garde dans tes mains, simplement tu pointes maintenant le sol avec. Comme cela, s’il t’attaque, tu pourras toujours te défendre avec. Et puis, tu as toujours ton couteau à ta ceinture.
« Tu n’as aucune idée de ce que c’est que d’avoir des ennemis… » Dis-tu après quelques minutes. Il est jeune après tout. Il n’a surement pas connu la guerre comme tu l’as vécu. Il n’est surement pas recherché comme tu l’es. Comme tu aimerais pouvoir être à sa place. Revenir en arrière et ne jamais être forcé à rejoindre l’armée pour pouvoir être libre. Ce serait vraiment trop bien. Mais, hélas, c’est complètement impossible. Tu dois vivres en conséquence de ton passé à présent et tu essaies de racheter tes fautes, même si ce n’est pas toujours un succès. Tu apprends de tes erreurs. Enfin, tu espères…
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Mar 1 Aoû - 0:41
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Hugh Jamis
JANVIER - 1916
•Après avoir démontré sa supercherie, Hugh resta n éanmoins sur ses garde avec cet homme qu'il trouvait instable. Un peu comme un soldat qui en aurait trop vu durant la guerre. Vu son jeune âge il n'avait pas connu cela, mais il avait longuement écouter les partenaires de son père.. Il en avait entendu des histoires pas toujours faciles. L'homme finit par abaisser à son tour son arme tout en s'excusant d'être des plus prudents. Ça il ne le lui reprochait pas vraiment. Il savait pertinemment que bien souvent dans ce genre d'endroit, ta seule alliée pouvait s'avérer être ta propre arme. Respirant lentement, notre jeune Jamis était quand même soulagé de savoir qu'il n'allait pas mourir ici et maintenant. Mine de rien, ça lui avait donner une certaine chair de poule. Ses yeux suivirent le fusil qui s'abaissait par simple réflexe, avant de hocher du menton. De toute façon il n'avait pas prévu de l'attaquer, mais au moins il savait à qui il avait affaire... Quant à sa réflexion il ne put s'empêcher d'avoir un tic de moquerie sur les lèvres. Ben voyons..C'était un mercenaire, et tout son dos pouvait en témoigner.. Il savait très bien ce qu'était d'avoir des ennemis.
• Tu me juge par mon âge c'est ça ? Ben tu devrais pas le vieux.
Fit il en guise de réparti. Replongeant sa main dans la poche et retenant de l'autre ses sacs, il se retourna face à la route. Le vent se levait progressivement et la poussière s'élevait dans les airs. Une tempête allait surement arrivée d'ici quelques heures. Il vaudrait mieux ne pas rester ici à l'attendre.. C'est du moins ce que ce disait le gamin, qu'il n'avait pas reprit sa marche pour autant. Hugh le regarda alors de biais.
• Bon, tu te ramènes ? On a pas que ça à faire et je pense qu'on va bientôt se manger une tempête. Crois moi, si c'est comme dans l'ouest, tu ne veux pas te la prendre dans la face..
les tempête de sable n'étaient jamais à prendre à la légère et le jeune mercenaire parlait avec une certaine gravité dans la voix, bien que cela pouvait sonner un peu avec désinvolture. Haussant des épaules au final, il se mit à marcher lentement, l'intimant à en faire autant...
• ça te ferait du bien de voir un peu de monde je crois.. J'ai connu une personne comme toi, il n'a pas bien tourné en définitive..
A être aussi nerveux, ou bien à rester solitaire, il est possible que cet homme devienne fou et fasse des choses... pas terrible. En effet, cet homme qu'il avait longtemps considéré comme un oncle, avait fini par retourner son fusil contre lui, alors que nul ne s'en serait douté. .Certes il avait des soucis d'insomnie des histoire plus terribles les unes que les autres, faisant bien comprendre à Hugh que la guerre n'avait jamais rien de propre.. Mais oui, depuis ce jour, il savait que vivre par les armes pouvait être une enclume dans le dos... pouvant vous écraser à chaque instant, si l'on ne prenait pas garde à soi. La route était encore un peu longue jusqu'à la ville et ils avaient encore bien quelques heures de tranquillité avant que la tempête ne soit véritablement sur eux.
•Tleilax•
Mer 2 Aoû - 10:44
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Alfie Hunt
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Bien que ton arme soit maintenant baissée – et même ranger – tu gardes quand même ton attention bien en vu sur l’homme en face de toi. Tu n’as aucune envie d’avoir des surprises. Tu es prudent et tu le resteras jusqu’à ce que tu aies véritablement confiance en lui. Ce qui peut prendre un bon moment. Parce que depuis ta désertion, tu ne fais pratiquement plus confiance à personne. Tu es mieux seul et tu le restera surement à jamais. C’est comme ça. C’est mieux ainsi. Au moins, tu ne te feras pas poignarder dans le dos par qui que ce soit. Tu peux vivre ta vie – enfin, presque vivre ta vie – sans avoir à répondre à qui que ce soit. Tu ne te feras certainement pas capturer par le premier venu. Et puis, tu sais parfaitement que tu te battras jusqu’au bout.
« Pfff… » Dis-tu alors qu’il t’appel le vieux. Il en a du culot ce jeune. Pourtant, tu ne répliques pas plus que ça. Tu as dit ce que tu pensais déjà. Il a l’air beaucoup trop jeune pour savoir ce que c’est que d’être recherché constamment. Bon, d’un côté, tu ne le connais pas du tout. Ni lui. Ni son passé. Donc peut-être peut-il te comprendre. Tu n’en sais trop rien et tu ne cherches pas non plus à le savoir sur le coup. Tu veux juste foutre le camp de cet endroit qui t’a encore laissé un traumatisme et dont tu ne te remettras certainement pas avant un moment… si tu t’en remets un jour.
« Oui. C’est bon. J’arrive. » Grommèles-tu plus pour toi-même. Mais bon, il a l’air de s’y connaitre un peu plus que toi. Parce que bien que cela fait maintenant des années que tu te promènes ici et là, tu ne restes jamais longtemps à un endroit. Le seul et unique que tu connaisses vraiment restera toujours la ville centrale où se trouve les bâtiments de l’armée. C’est là que tu as grandi après tout. C’est donc normal que tu connaisses les environs. Mais le reste, tu ne connais pas trop. De nom seulement et du peu de temps où tu y es resté. Tu n’es donc pas accoutumé avec les environs.
« Je… ne fait confiance à personne… donc voir du monde ? Très peu pour moi… » Dis-tu alors que tu te mets à marcher à ses côtés. Tu restes un peu agité. La peur t’habitant toujours. La crainte de tomber sur quelqu’un qui te reconnaitra vraiment et qui veut te remettre aux autorités. Ta prime est tout de même élevée. Encore plus depuis ce qui s’est passé il y a quelques jours, tu en es certain.
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Sam 16 Sep - 14:57
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Hugh Jamis
JANVIER - 1916
•Tout en marchant, ils arrivèrent en vu de la ville que Hugh avait quitté quelques heures plus tôt. Quelque part, le gamin se disait qu'il n'aurait jamais dû la quitter, vu le résultat. Mais parfois la vie était ainsi. Soupirant pour lui-même le mercenaire écoutait ce type plus âgé. Oui vraiment, toujours sur les nerfs et le qui vive. Il en plissa un peu les yeux et secoua en définitive, la tête. Ne faire confiance était une chose que notre jeune Jamis pourrait qualifié de base quand on vivait dangereusement. Un point important pour sa propre survis. En revanche vivre en ermite sans rien savoir de ses semblables amenait beaucoup de souci. Comme le fait de devenir maladroit avec les gens et ce qui nous entour, voir, développer de la peur de l'autre. Autant dire, qu'il ne faudrait pas longtemps pour que des mercenaires plus féroce que lui, ne le repère. Mais ça c'était son avis.
• Justement, si tu voyais plus de monde, tu pourrais passer plus inaperçu.
Encore quelques pas et les voilà en train de franchir les premières maisons. Le vent se fit plus fort et le sable soulevé venait à taquiner nos deux protagonistes.. Hugh cessa de marcher et se tourna vers Alfi.
• Nous voilà à bon port. J'imagine que c'est ici que nos chemins se séparent... C'était distrayant de te rencontrer.. Mais sache que la prochaine fois, se sera sûrement pour te mettre la main dessus.
Au moins, Hugh jouait franc jeu avec lui et lui assurait que pour cette journée, il ne ferait rien contre lui. Il lui paraissait évident que pour la tranquillité de l'un et de l'autre, il valait mieux se séparer en bon terme ici et maintenant. La suite, seul le temps pourra dévoilé s'ils se recroiserons ou pas. Dans tout les cas Jamis lui tendit la main pour se saluer. Qu'il la lui prenne ou pas, le gamin se dirigea vers un petit hôtel, histoire de se reposer au moins le temps de pouvoir prendre le prochain train. Avec cette tempête, les départs étaient reporté jusqu'au lendemain, par simple sécurité. D'ici quelques heures, le sable annulera toute vision et il sera bien périlleux de sortir de chez soi, par un temps pareil. Un moment idéal aussi pour Alfi, qui ne souffrira pas d'être recherché. Une fois dans sa chambre, Hugh se contenta de poser avec soin ses affaires, puis s'assit sur le lit pour s'emparer de son fusil, qu'il se mit à démonté, comme chaque jour... Pour ensuite le nettoyer pièce par pièce, avant de le remonter tranquillement, tandis que le vent se faisait entendre par le biais de la fenêtre. On commençait à ne plus rien voir de la rue.. Si ce n'était les ombres des passants qui se grouillaient de se mettre à l'abri, chez eux. Vivement qu'il se casse de cet endroit.
•Tleilax•
Mar 19 Sep - 11:49
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Tu n’es pas tellement à l’aise avec les gens et cela se ressent. Après tout ce que tu as vécu et comment tu as décidé de te reculer du monde et d’être dans ton coin, être en présence de personne et devoir tenir une conversation n’est absolument pas ton fort. Tu préfères largement faire ton chemin, servir ceux qui en ont besoin et rester seul avec toi-même. Tu ne fais plus confiance à qui que ce soit et tu ne sais pas trop comment faire confiance aux autres autour de toi. Tu es renfermé, oui, mais tu aimes aider autrui. C’est plus fort que toi. L’injustice est une chose que tu ne supportes pas du tout et dont tu aimerais bien pouvoir débarrasser le monde entier. La guerre aussi, mais ça, c’est plutôt difficile.
« Hmm… » Laisses-tu échappé alors que vous arrivez en ville et qu’il te conseil encore une fois de voir plus de gens. En vrai, ce n’est pas que tu n’en as pas envie. Tu as simplement peur. Une crainte sévère depuis l’horreur de la guerre dont tu as eu la malchance de participer. Voir tout ces êtres massacrer ainsi sans le moindre remord… peu pour toi. Ton impuissance sur le moment te hante encore aujourd’hui et tu aurais bien aimé pouvoir sauver les innocents de ce jour fatidique.
« N’y compte pas trop. Je sais me faire discret… » Dis-tu alors dans le vent. Parce que vraiment, parfois, tu attires beaucoup l’attention sans le vouloir. Comme ce qui s’est passé il y a quelques jours. Tu aurais pu mieux gérer tout ce bordel, mais non. Tu as été impulsif et cela t’a été d’une malchance. Des gens avaient péril par ta faute. Parce que tu as agi sans réfléchir et que tu pensais bien faire et les sauver. Mais le contraire c’est produit et cela te pèse sur le cœur. Tu vas t’en vouloir pendant un long moment, mais tu dois essayer de te concentrer sur le moment présent.
Le voyant te tendre la main, tu serres les dents une seconde avant de venir la lui prendre. Les bonnes manières avant tout. Il t’offre en quelque sorte un peu de répit pour l’instant. Surtout avec les paroles qu’il vient à peine de te balancer il y a quelques instants. Il vaut mieux l’accepter et se séparer l’un l’autre. Et le voyant ensuite partir dans une direction quelconque, tu décides de prendre celle inverse afin de trouver un endroit où te réfugier pour la nuit. Demain sera un jour nouveau et tu pourras enfin quitter cette endroit une bonne fois pour toute.
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Tu trembles un peu tout en essayant de te reprendre vite. La peur te prend. Pour deux raisons. Les souvenirs qui refont surface petit à petit et qui te hante – non pas seulement de ce qui s’est passé il y a quelques jours, mais aussi de la guerre à laquelle tu as participé. Et le fait que tu ne veux absolument pas te faire prendre par l’armée. Parce que tu sais parfaitement ce qui t’attends. La mort. Ils n’ont eu aucune pitié lors de la guerre d’Ishbal. Pourquoi en aurait-il pour toi qui a simplement déserté ? Tu es considéré comme un traitre maintenant. Même si ce n’est pas le cas du tout. Tu veux simplement être loin d’eux et pouvoir protéger la population du danger imminant. Ça a toujours été ton seul et unique but. Pouvoir apporter une certaine sécurité à la population autour de toi. Amestrie est ta ville natale après tout.