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In need of sleep {En cours | Pv Corwin | Fin Septembre 1915}
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In need of sleep


Ayant dormi peu, mal et ayant fait des cauchemars, tu n’étais pas particulièrement de bonne humeur quand le pauvre engin retentit. Ta vieille horloge de chevet avait donc eu droit à son baptême de l’air, volant tout droit contre le mur, à l’opposé du lit. Il fallait que tu rendes visite à ton horloger préféré pour faire réparer ta montre à gousset, mais… Définitivement, M. Griffin n’allait pas apprécier que tu lui apportes un réveille-matin complètement éclaté.
Cet homme avait des doigts en or, mais ça risquait d’être moins prise de tête d’acheter un nouveau réveille, plutôt que de lui demander de le faire réparer, aussi. Autant pour lui, que pour toi. Non pas que tu te soucies du coût de réparation, mais ce serait certainement moins cher de le remplacer, simplement.
Tu n’y tenais pas particulièrement, après tout.
Ce n’était même pas un cadeau, c’était un truc que tu avais volé chez un bourge qui n’avait pas voulu te payer la somme convenue pour les informations commandées. Un vulgaire réveille-matin, à l’exception du fait que les heures et les manettes brillaient dans l’obscurité et que la cage était en bois d’acacia. Soi-disant, il l’avait acheté dans la Principauté d’Aerugo, mais ça, tu t’en fichais pas mal.
Tu l’avais soustrait à son propriétaire parce qu’il y tenait, lui. Juste pour lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas se moquer de toi sans qu’il n’y ait de conséquences. Avec ceci, tu avais aussi embarqué une boîte à bijoux où le malheureux avait rangé des accessoires ayant appartenu à sa mère et à feue son épouse. Tu avais tiré un bon pactole avec le peu que tu avais vendu et tu avais mis aux enchères d’autres des bijoux qu’il y avait à l’intérieur.

Ne portant qu’une chemise de nuit en satin et dentelle noire et une robe de chambre légère, tu descendis à la boutique, tu allumas les lumières et levas les stores. L’éclairage intérieur était tamisé, mais la zone de la vitrine était très lumineuse, ce pourquoi, c’est là que tu plaçais les plantes qui avaient besoin de plus de lumière.
Tasse de café en main, avec une bonne dose de whisky et de crème, tu sortis à la rue pour ouvrir les volets qui couvraient la vitrine et la seule fenêtre visible du rez-de-chaussée – celle du local de la boutique. C’était étonnant de voir quelqu’un d’aussi peu habillé avec le froid qu’il faisait, mais ce n’était rien en comparaison avec les températures glaciales du nord d’Amestris et de Drachma.
Il devait être environ 10h.
Le pavé était très froid, mais ça ne mordait pas encore tes orteils, ce qui, selon toi, devait signifier qu’on était à peine au-dessus de 0ºC. Les zones à l’ombre, où il y avait des flaques ou de l’humidité, ceci dit, présentaient une fine couche de gel. Tu avais ouvert plus tard, comparé à d’habitude, mais c’était normal : tu avais prévu, à la base, de fermer quelques jours, prendre un peu de temps pour toi, mais tu ne l’avais pas fait.
Tu avais besoin de travailler pour occuper ton esprit.

Ah, bonjour, Mlle. von Rosenthal. Vous ouvrez la boutique, finalement ? te demanda une vieille femme qui habitait dans la même rue et qui achetait pratiquement toutes ses infusions et ses traitements chez toi. La jeunesse ! Je ne sais pas comment vous faites, mais j’ai froid rien qu’en vous voyant.
Ahaha ! On me le dit souvent, Mme. Stag. Les températures sont plutôt clémentes, ici. répondis-tu, buvant une gorgée de café. Et oui, j’ouvre. J’ai eu pas mal de commandes et je sais que vous êtes nombreux à dépendre de mes remèdes. Je ne peux pas me permettre de trop lambiner.

Après un bref échange avec la septuagénaire, vous êtes entrées dans la boutique.
Tu lui as vendu ses infusions relaxantes préférées et son baume anti-rides, avant d’aller t’habiller convenablement. Tu enfilas un ensemble xingois assez chic, constitué d’une jupe à ceinture haute, un chemisier en dentelle et des manches superposées du même style que la jupe. Le tout, accompagné de chaussures à talons, d’une écharpe à fourrure noire et d’une coiffure relativement simple. Tu ne portais qu’une barrette florale dorée sur le flanc de la tête, tenant un petit chignon négligé, alors que le reste des cheveux étaient détachés.
Tu avais pensé à porter une bague, mais c’était contraignant de travailler avec.
Ta tenue était déjà suffisamment ostentatoire dans ce pays, mais ce style vestimentaire te donnait un genre que tes clients appréciaient. Mine de rien, l’exotisme et la beauté vendaient bien, où que l’on aille. Il suffisait de savoir se mettre en valeur, sans s’attirer les foudres d’autrui.
Tu étais à peine retournée fans la boutique, carnet de commande et une autre tasse de café entre les mains, quand la clochette qui surplombait la porte résonna. Tu posas le tout sur le comptoir, levant la tête vers l’entrée. Un mince sourire fendit tes lèvres cramoisies :

Bonjour et bienvenue au Camélia Rouge. lanças-tu, d’une voix qui se voulait chaleureuse. Que puis-je pour vous ?

► Tenue d'Angie :
Ven 2 Déc - 19:13
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Septembre - 1915
Ce matin là était un peu plus frais que les jours d'avant, l'automne passait tranquillement son chemin, apportant son tapis de feuilles sur les allées de Central. Une matinée de plus pour Corwin qui bien que de repos, essuyait une seconde nuit blanche, ou presque. Ses cauchemars ne le laissaient pas réellement en paix ces derniers temps, lui rappelant la situation à chacun de ses réveils en sursaut. Elle n'était quelque part... et personne n'en savait rien. Sa sœur était portée disparue. Cependant, le Frozen faisait tout pour ne pas paraître touché ou déstabilisé, affichant ce visage si habituellement taciturne et ce regard observateur.  Notre nouvellement Colonel s'appliquait à ne pas faire de vague ni à tenter la moindre opération pour la rechercher, comme le lui avait conseiller, voir même ordonné son ami. Une chose difficile mais nécessaire.. il se devait de leur faire confiance.  La veille, il avait été toute fois surpris par le Général Klemin qui lui avait donné sa journée, sous prétexte qu'il lui trouvait mauvaise mine. Mais en vérité, Corwin soupçonnait surtout qu'il ne le voulait pas dans le coin à ce moment là. Toutefois, le jeune homme prit cela à son avantage et se disait qu'il pourrait rendre visite à sa famille pour voir comment elle supportait tout cela. Même s'il était encore plus ou moins en froid avec son père, le Frozen savait qu'ils devaient dépasser cela pour le bien de sa mère mais aussi de sa sœur disparue.

Quittant donc sa maison, le jeune Griffin portait une veste parfaitement taillée mais simple et un chapeau sur la tête pour évité que le soleil ne le gêne du point de vu de son œil droit. Le froid un peu humide, mordait légèrement sa cicatrice au visage, mais rien de si désagréable que cela, alors qu'il se mit à longer le parc où il avait croiser quelques mois déjà, le Docteur Fletcher.. Glissant un regard sur les arbres, une pensée agréable vint à s'inviter dans son esprit, avant qu'il ne la boude un peu...Plongeant alors sa main droite où se trouvait l'anneau alchimique sur le majeur, dans sa poche. Là, il effleurait du bout des doigts la surface un peu froide de sa montre, alors que ses pas le guidaient vers les beaux quartiers  de Central, longeant une rue un peu moins passante. C'est là, qu'il remarqua une boutique particulière. Cela l'amena à songer  à son état de fatigue. Bien qu'habitué depuis longtemps à ses insomnies, Corwin ne pouvait nier que la fatigue était bien là et que parfois, il manquait de concentration. Le café était son allié, mais il avait promit aussi de lever un peu le pied à ce sujet. C'est pourquoi son pas s'arrêta devant l'enseigne.. Son immobilité dura bien une longue minute avant qu'au final, le jeune Colonel ne pousse la porte et se retrouva confronté à des odeurs à la fois curieuse et agréable.. Il y avait même une odeur de café.

C'est là qu'une voix l’accueillit et il nota alors la présence de la jeune femme. Retirant son chapeau par politesse, dévoilant un visage neutre mais légèrement cerné par les nuits bien trop courtes. Si, nos deux protagonistes ne s'étaient encore jamais vu, notre alchimiste des glaces avait de fortes ressemblances avec son père, hormis sa petite taille.. et ses cheveux noir.


➽Bonjour, je me demandais si vous aviez quelque chose à me conseiller pour dormir, autre que des tisanes.


Le ton était atone mais clair. Corwin préférait être directe pour ne pas avoir affaire avec la moindre tisane.. Cette boisson aussi immonde qu'odieuse.. Dire que le Docteur Fletcher avait réussi à lui en faire boire pendant sa convalescence à l’hôpital. Ici, il allait tout faire pour éviter ce genre de chose.  Bien qu'il avait aussi promit d'aller lui rendre visite à titre professionnel pour guérir définitivement ses insomnies, afin de ne plus avoir recourt aux soins. Mais quelques part, il n'y croyait pas tellement. Cependant, cette femme avait le don.. de le faire douté dans le bon sens. Ce qui parfois l'agaçait un peu car il n'en comprenait pas vraiment le sens. Encore une fois.. il se promit d'en parler avec le Capitaine Hauwkeye.  


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Dim 4 Déc - 12:53
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In need of sleep


L’air de familiarité ne te frappa pas dans l’immédiat, mais, aussitôt que tu pus détailler ton client, la ressemblance était évidente : il devait être un Griffin. Un membre de cette illustre famille que tu n’avais pas encore rencontré.
Tu étais une habituée du maître de la maison et tu avais déjà eu le loisir de discuter avec l’épouse de l’horloger, ainsi que l’une de leurs filles… Et, en y pensant, Mme. Griffin avait probablement mentionné le fait d'avoir un fils, même si son mari fronça des sourcils quand il l’entendit.

À l’entente de ses propos, tu ne pus t’empêcher d’esquisser un sourire en coin : il n’appréciait visiblement pas les tisanes. Doutait-il de leur effet ou exécrait-il leur goût ? Peut-être les deux, tu l’ignorais. De plus, tu appréciais sa franchise. Ce n’était pas le genre de personnes qui risquait de te faire tourner en bourrique et te faire perdre ton temps.
Sans hésitation, tu plongeas ton regard hétérochrome dans le sien.
Tu avais l’habitude de regarder les autres dans les yeux, ce qui déplaisait maintes personnes puisqu’on se sentait offensé ou vulnérable ; on avait l’impression que tu mettais autrui à nu, que tu tentais de sonder leur esprit et leur essence même, mais ce n’était pas le cas. Tu étudiais, simplement, tes interlocuteurs. Tu tentais de les anticiper, de percevoir des gestes involontaires ou des intentions… Après tout, ne dit-on pas que les yeux sont les miroirs de l’âme ?

Vous n’affectionnez guère les infusions, hm ? Ne vous en faites point, je dispose de maintes formes galéniques et, auquel cas aucune ne vous conviendrait, j’ai toujours des alternatives. répondis-tu, élargissant ton sourire. Y a-t-il des parfums qui vous déplaisent ? Avez-vous des allergies, des soucis de santé ou des traitements qui puissent avoir des mauvaises interactions avec d’autres principes actifs ? demandas-tu, marquant une courte pause tout en t’approchant d’une des tables qu’il y avait dans ta boutique – l’invitant poliment à s’asseoir, s’il le désirait. Si vous le désirez, installez-vous confortablement. Il se pourrait que le choix ou la confection de votre remède prenne un peu de temps. Êtes-vous pressé ?

Ce n’était pas le moment pour lui demander s’il était un Griffin.
Il vaudrait mieux attendre, au moins, à ce que vous ayez fait un choix pour le remède. Il y avait tellement possibilités… Des granules, des poudres, des sirops, des huiles essentiels, des cachets, des comprimés et bien plus. Cela, si tu ne lui vendais pas quelque chose à appliquer localement ou à sniffer, plutôt qu’à avaler ou à s’injecter…

Oh, accessoirement… Désirez-vous avoir un sommeil réparateur, ou sommeil sans rêves ? ajoutas-tu, inclinant légèrement la tête sur le côté, tout en parcourant les étagères du regard ; tu réfléchissais déjà à ce que tu pourrais lui donner, triant mentalement les ingrédients dont tu disposais. Je demande afin d’adapter au mieux votre traitement. Certaines personnes souhaitent uniquement combattre l’insomnie, tandis que d’autres veulent ne pas rêver ou chasser les cauchemars, dormir davantage… Ou bien, dormir moins de temps, mais que ce soit plus efficace. Les militaires et les alchimistes d’Amestris ont tendance à chercher ce genre de formules.
Jeu 15 Déc - 13:23
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
septembre - 1915
Enlevant son chapeau, Corwin se rapprocha du comptoir, tandis que cette femme dévoilait un certain talent de perspicacité. En effet, il n'était pas un adepte des tisanes et tout ce qui pourrait  y ressembler. Pourtant, il n'était pas un difficile en matière de médicaments, mais là.. Il bloquait littéralement sur ce point. En hochant du chef comme pour approuver les paroles de  la teneuse de la boutique, le Frozen finit par laisser à nouveau sa voix se faire entendre, lui donnant les informations qu'elle désirait obtenir. Tout ceci sur une tonalité des plus atone, alors qu'il gardait son chapeau en main , révélant un visage marqué d'une cicatrice :

➽ Je n'ai pas la moindre allergie ni de souci de santé. J'ai tout mon temps, ne vous inquiétez pas.


En effet, mise à part des blessures, il n'avait jamais véritablement contracté la moindre maladie qui lui imposerait un traitement médical quelconque. Son regard anthracite fut très vite capté par celui de cette inconnue, qui paraissait l'analyser. Pour sa part, Corwin restait des plus imperturbable sous cette expression quasi placide et sérieux. Une gravité assez rare de la part d'un homme aussi jeune que lui. Une expression qui ne l'avait plus quitté depuis ses dix sept ans, alors qu'il était au front durant la guerre. Ses pupilles ne révélaient rien de particulier non plus si ce n'était cet intérêt pour ce que cette femme ajoutait par la suite. Rapidement, il balaya la pièce d'un rapide coup d'oeil avant de voir un endroit où s'asseoir. D'une démarche mesurée, Corwin prit donc place et reposa le chapeau sur son genou, après avoir croisé une jambe sur l'autre.. Prenant alors une allure un peu plus désinvolte sous cette aspect pourtant imperméable.

Sa main droite replongea dans la poche de son pantalon, effleurant par habitude la surface froide de sa montre, alors qu'en son esprit, il se contentait de réfléchir à ce qu'elle lui demandait.. Un sommeil réparateur.. ou sans rêve... Ne par dormir beaucoup ne l'avait encore jamais perturbé, mais ses songes en revanche, avaient tendance à parfois le perturber malgré sa rigueur au travail. Bien qu'Adair travaillait avec lui sur ses insomnies, le Frozen sentait bien que cette voie allait être aussi longue que difficile. Sans doute qu'un petit coup de pouce en attendant ne serait pas de refus. De plus il ne désirait pas spécialement parler de ses problèmes plus ouvertement envers une personne dont il ne savait rien. Corwin était un être très prudent. Le choix était donc assez simple pour lui et il fit à nouveau entendre cette voix aussi calme que monocorde :


➽ Je pencherais pour un sommeil sans rêve. Quelque chose qui assomme. 


Quand à en être dépendant il s'en fichait pas mal tant que ça lui permettait d’être efficace dans ce qu'il faisait. Son but finirait par lui échapper si le sommeil se mettait à le fuir trop fréquemment, il ne l'ignorait pas et le Docteur Fletcher le lui avait fait comprendre..Le café, ne pourra pas toujours être son allié.  Cependant, le Frozen se demandait si elle approuverait ce choix. A cette pensée, le jeune Griffin fronça un peu des sourcils se qui trahissait une certaine hésitation de sa part. Quelque chose d'assez rare et qui pourrait soulever des questions. Surtout envers ceux qui le connaissaient bien. En effet, depuis quelques temps notre Colonel semblait particulièrement attaché à cette femme sans réellement  s'en rendre toujours compte. Lentement, son expression reprit sa façade habituelle, tandis que Corwin attendait simplement une proposition de la part de la maîtresse de ces lieux. Son prix sera le sien , ce n'était pas non plus un problème.  


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Sam 17 Déc - 19:50
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In need of sleep


Ah, tant mieux ! Le ténébreux n’avait ni d’allergies ni de problèmes de santé. Bien que c’était fastidieux de t’occuper de clients qui avaient beaucoup de soucis et intolérances, c’était toujours satisfaisant quand tu trouvais des remèdes efficaces et adéquats. Ce genre de clients, au moins, permettaient de choisir rapidement, puisqu’il n’y avait pas beaucoup d’options – ou bien, tu avais recours à l’Élixirologie pour leur venir en aide. En dehors du fait que ton interlocuteur détestait les tisanes et qu’il voulait un sommeil profond et sans rêves, il n’avait pas de préférences.
Tes yeux parcoururent de nouveau les étagères, s’arrêtant instinctivement sur une décoction que tu avais faite avant-hier à base de de mandragore, passiflore et camomille. Dans un pays aussi militarisé et ayant autant de contrées voisines et de tensions toujours actives, ce n’était pas étonnant que les habitants aient des troubles du sommeil. Chaque pays avait son lot de problèmes et beaucoup avaient des répercussions sur la santé de ses citoyens – sans compter la famine, le stress ou le manque de travail, par exemple.

Eh bien, voilà ! Je pense avoir trouvé le remède idéal. Je vais ajouter trois ingrédients de plus, le stériliser et le mettre en flacon, puis je reviens vers vous. répondis-tu, t’approchant de l’étagère où tu avais repéré ce qui t’intéressait : le flacon se trouvait près des huiles essentielles avec des propriétés hypnotiques et somnifères. Cela ne prendra qu’une heure, tout au plus. Si vous avez des choses à faire, vous pouvez revenir plus tard. Sinon, je me ferais une joie de vous inviter à boire un café. J’ai reçu des grains d’une contrée du Grand Est. proposas-tu, tout en récupérant un pot de miel de gardénia sur une autre étagère. Les cafés qu’ils produisent sont délicieux et chaque type a des propriétés uniques. Nous ne trouvons rien de semblable dans cette partie du continent.

Le Grand Est, les régions au-delà de l’Empire de Xing. Bien que faire affaire avec ces terres prenait longtemps et était généralement coûteux à cause des hasards du transport et du climat, tu as toujours été satisfaite. Chacune de tes acquisitions valait le prix que tu payais et tu avais souvent droit à un échange d’information fort intéressant.
Avoir des nouvelles des habitants d’un pays de leur propre bouche, surtout des marchands, était bien plus fiable que  d’essayer de s’informer auprès des médias ou du marché noir ; c’était moins cher, aussi, et ça te permettait de créer des liens, des contacts vers qui tu pouvais te tourner en cas de besoin et avec qui tu avais fréquemment des échanges de bons procédés.

Tu donnes, on te donne.
C’est ainsi que les choses fonctionnent.

Avez-vous déjà goûté du café rouge ? lui demandas-tu, lui adressant un petit sourire après t’être glissée derrière le comptoir. Sa teneur en caféine est cinq fois supérieure à ceux que l’on trouve ici et il a un parfum très particulier.
Lun 2 Jan - 12:31
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Septembre - 1915
Le jeune Colonel s'était attendu a plus de questions voir à bien plus de difficulté à obtenir quelque chose. Il aurait même pensé qu'elle n'aurait rien à lui proposer, tellement Corwin était convaincu qu'il devra faire avec toute sa vie. Une vie qui avait été durement modifier à ses dix sept ans. Il savait pertinemment qu'il n'était pas le seul à être atteint de cette façon, ils étaient toute une génération à l'être.. Mais pas la sienne... Gardant sa main droite dans la poche, notre Griffin caressait doucement entre ses doigts la surface froide de sa montre, tandis que la maîtresse des lieux lui révélait ce qu'elle allait faire pour lui , a la seule condition qu'il revienne d'ici  une petite heure. C'est qu'il n'avait par tellement l'envie de patrouiller encore une heure.. Mais ce qu'elle ajouta vint couper l'herbe sous le pied de madame la frustration qui  commençait à s'inviter au fond de son esprit. Les sourcils du jeune homme se froncèrent à peine et son regard semblait un peu plus intense quand ses oreilles perçurent le terme «  café ».. Qu'il vienne du grand est ou d'ailleurs, c'était toujours un plaisir d'en boire.  Corwin était même un peu trop accro à cette boisson  mais il ne voulait pas réellement le reconnaître non plus.

➽ Je rentrais chez moi à dire vrai, cela m'arrange de ne pas trop m'éloigner de votre boutique. Alors j'accepte volontiers.


Tout en parole, il la regarda chercher un pot dans les étagères... A ce qu'il s'apparentait être du miel, puis elle passa derrière le comptoir non sans lui offrir un sourire avenant. Un café rouge disait elle. Voila un nom qu'il n'avait encore jamais entendu et pourtant, le Frozen en avait bu des cafés de toute sorte, le pis étant celui des militaires sur le terrain.. insipide...ou tellement noir que ça réveillerait un mort.  Lentement, il secoua de la tête.

➽  Je ne connais pas du tout ce café, mais si ce que vous dites est réel, il va m'en falloir 1kg pour travailler. 


Parce que si ses cauchemars étaient terrifiants, ses insomnies étaient des plus harassantes par moment. Pourtant, Corwin était irréprochable au travail et se donnait à son maximum sur le terrain, que ce soit pour lui ou pour ses hommes.. Comme il l'avait été pour Mustang et les autres. Mais au fil du temps, cela tirait de plus en plus sur la corde et personne ne se rendait compte de ses effondrements dans son lit, quand il se permettait enfin dans son lit. C'était encore plus vrai depuis ses nouvelles fonctions de Colonel. Corwin avait la curieuse sensation que le Général Klemin lui rajoutait un peu plus de travail que d'ordinaire. Mais il ne pouvait pas réellement le prouver non plus. Quoi qu'il en soit, ses cernes ne mentaient pas du tout vis à vis de son état. Retirant sa main de sa poche, le jeune Griffin vint à masser discrètement la cicatrice qui barrait son visage, car avec ce temps un peu frais, elle le tiraillait parfois. La pensée qui traversait son esprit, était pourquoi n'avait il jamais songé à entrer dans un tel endroit. Mais la réponse venait tout aussi rapidement. Le temps. Corwin s'occupait tellement l'esprit qu'il ne prenait aucunement le moment pour prendre réellement soin de lui. Mise à part ses entraînements, il se voyait comme une arme.. En réalisant cela, un visage apparut dans ses souvenirs. Celui d'un Général qui le voyait aussi de cette façon. Un frisson le prit.. Non, il était tout sauf ça, personne ne devait l'être.  


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Mer 4 Jan - 12:00
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Le jeunot rentrait chez lui, uh ? Ces mots confortèrent l’impression que tu eus en le voyant : si ton instinct ne te trompait pas, comme d’habitude, il devait réellement être un Griffin. Tu étais presque sûre qu’il était le fils de Leto et Jessica Griffin, mais la génétique peut être parfois trompeuse – et l’expérience t’avait appris à ne pas rester sur une première impression de la sorte. Il fallait que tu lui poses la question et, maintenant, le moment y était propice.
Ton sourire s’élargit, traversant la double porte battante qui séparait l’avant-salle de ton laboratoire apothicaire. Puisque la porte ne cachait pas entièrement le passage, tu pouvais entendre parfaitement ton client, même s’il ne te voyait pas.

Ah, parfait~♪ Un amateur de café ! Je vous apprécie déjà. commentas-tu, tout en préparant le remède qu’il t’avait demandé. Permettez-moi de vous inviter à en boire une tasse, alors. J’allais justement m’en servir une. précisas-tu, mettant le miel de gardénia à fondre dans un récipient différent afin de le rendre plus liquide. Si ce café vous plaît, j’ai deux autres options un peu plus exotiques à vous proposer. Ne serait-ce que pour tester des nouveautés, bien qu’il vous faudra être plus prudent avec celles-ci. Avez-vous déjà bu du café au guarana ou du guarana grillé ?

Tu n’avais pas fini de dire ces mots que tu en traversas le couloir de l’arrière-boutique pour aller à la cuisine. Tu ne t’y rendis que pour récupérer un jeu de porcelaine et le café que tu lui avais promis. Ensuite, tu quittas ton atelier, retournant au comptoir. Après avoir posé ce que tu avais apporté, et déniché un siphon en dessous, tu préparas ladite boisson.

Oh, par ailleurs, se pourrait-il que vous soyez l’un des enfants de la famille Griffin ? Vous n’êtes pas obligé d’y répondre, bien entendu. Néanmoins, si je puis me permettre, vous ressemblez beaucoup à Leto et à Jessica Griffin. lui demandas-tu, finalement. Ton regard se posa de nouveau sur lui, t’accoudant sur le comptoir – tu n’avais pas de mauvaises intentions, tes yeux ne pétillaient que de curiosité. Accessoirement, si vous avez besoin de quoi que ce soit d’autre ou que vous avez des doutes, n’hésitez pas à me le faire savoir. Désirez-vous quelque chose pour accompagner votre café ? Quelques douceurs ou des toasts, par exemple ?

Demander d’abord pour la famille, puis pour l’accompagnement était un choix délibéré. Tu aurais pu faire le contraire, mais tu préférais traiter le sujet avec politesse et légèreté. Bien que tu avais été directe, tu avais fait preuve de prudence en menant la conversation vers ce qui t’intéressait, actuellement ; et, sans pour autant changer entièrement de registre, tu avais clos ton intervention par un sujet moins personnel.
Tu ne voulais pas le froisser.
Tu ignorais s'il était ou non proche de sa famille, si tu avais vu juste ou non, et comment il allait prendre le fait que tu aies mentionné sa ressemblance avec lesdites personnes. Tu savais, mieux que quiconque, que certaines personnes n’appréciaient pas qu’on les compare avec leur famille.
Si tu ne ressemblais pas du tout à tes parents, tu ressemblais aux tiens…
Et ça, c’était suffisant pour t’arracher un froncement de nez – ou un regard noir, selon la situation. Tes yeux, ceci dit, étaient complètement différents des leurs et, même, de ceux de ton jumeau. Heureusement pour toi – et pour les malheureux qui soulevaient ce fait -, tu ne croisais pas souvent des gens qui vous comparent. Principalement, c’étaient des vieux militaires et des bourgeois.
Ven 27 Jan - 0:21
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
SEPTEMBRE - 1915
Tenant toujours son chapeau dans les mains, Corwin nota le sourire un peu plus élargit sur le visage de cette femme qui avait un charme particulier. Si bien que cela l'invitait à rester un peu prudent. A son expression vis à vis du café, le jeune homme se contenta d'approuver du chef. En effet, le café était son moteur principal pour toute journée à affronté et ce depuis qu'il avait rejoint l'armée du haut de ses dix sept ans. Cette boisson avait été son seul réconfort dans les moments les plus sombres..Si on omettait le violon. A son invitation, Corwin ne pouvait pas refuser une telle chose. Et puis il n'avait bu qu'un café durant sa journée, alors cela ne devrait pas porter plus préjudice que cela. Sans parler qu'elle venait d'énumérer des grain de caféine dont il n'en connaissait rien. Entre autre l'horlogerie et l'alchimie, c'est bien un réel intérêt pour le café qui l'avait amené une fois ou deux à s'imaginer tenir un magasin spécialisé dans le domaine et en faire un salon pour y boire et découvrir. Une pensée parfaitement illusoire et juste bonne à se réconforté quand on allait au feu. Secouant donc de la tête, notre Griffin finit par ouvrir la bouche pour laisser filré une voix des plus monocordes, mais pas si dépourvu d'intérêt :

➽ Je ne connais pas du tout, alors je serais honoré de le découvrir.


Après tout, personne ne l'attendait à la maison et le jour était encore là. Sans parler qu'il ne risquait pas grand chose ici. Du moins,  même si son instinct l'invitait à la prudence, comme toujours, il savait aussi reconnaître qu'il pouvait bien se détendre un minimum, surtout après ses dernières nuits plutôt fatigantes. De nouveau seul, le Frozen pouvait entendre les pas d'Angela se perdre un peu plus loin dans la partie privé du magasin, pour au final lui poser une question des plus intimes à laquelle il ne s'attendait pas du  tout. Ce n'était pas courant de tomber sur des gens qui savaient reconnaître des personnes, par de simple ressemblance. Il est vrai que Corwin tenait de son père physiquement, si on oubliait la taille et les cheveux, qu'il tenait plutôt de sa mère.  Ce constat lui donna un air un peu plus taciturne, à moins que ce ne soit la luminosité de l'endroit. Quoi qu'il en soit, la main plongée dans la poche de son pantalon pour y reconnaître sa montre, le jeune homme prit une courte inspiration des plus discrètement, tandis  qu'elle revenait à nouveau en le fixant dans les yeux tout en s'accoudant sur le comptoir. Bien qu'il n'avait encore rien répondu, elle enchaîna en lui demandant s'il aurait besoin de toute autre chose pour accompagner. Évidemment, dans le commerce on ne perdait jamais le nord. Il y avait un côté douceur et intime. Deux choses que ne côtoyait pas spécialement le Frozen.. enfin.. si .. quelque part, cela lui évoquait un visage dont il taira le nom au plus profond de lui.

➽ Je ne suis pas tellement gourmand, j'aime profiter de mon café et de toute sa saveur à lui seul..


Encore une fois, il jouait simplement la carte la plus directe et franche, sans pour autant changer de ton.. si monocorde et proche de celle de son père.

➽ Je suis un de leurs enfants oui...Vous en savez des choses pour une commerçante plutôt récente.


Parce qu'il n'avait pas souvenir de l'avoir vu dans le passé... Certes il n'était revenu que depuis une petite année dans le coin.. Mais il se demandait comment elle pouvait connaître les Griffin, jusqu'à voir l’horloge...


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Mar 31 Jan - 13:54
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Parler avec ce jeune homme t’avait donné une idée : organiser une dégustation de différents types de café dans la boutique. Exceptionnellement, il faudrait que tu mettes plus de tables et que tu embauches une personne ou deux de plus temporairement. Par souci de confiance, l’une d’entre elles sera certainement ton ami et complice, Liam – et, très probablement, l’un de ses mercenaires. Pour cela, il faudra aussi que tu demandes un permis pour monter une terrasse pendant le délai de la dégustation et/ou les jours qu’il fait beau. Tu ne voulais pas que les gens considèrent ton établissement comme un vulgaire café ou salon de thé, mais ce genre d’événement permettrait de te faire connaître davantage et de gagner plus de clients.
Oui… Il faudrait que tu t’y mettes déjà, histoire que ce soit fait pour mars prochain. Tu aimais que les choses soient programmées et prêtes. Si tu faisais la paperasse avec plusieurs moins d’avance, même si l’administration traînait la patte, tu ne serais pas pénalisée. De plus, les frais sont moins conséquents, puisqu’il y a moins de demandes. L’avantage étant, également, que tu n’avais pas vraiment de concurrence dans ta rue et qu’il n’y avait pas non plus beaucoup de passage.

Quoi qu’il en soit, si le ténébreux voulait découvrir le café au guarana et le guarana, tout court, tu allais les lui faire goûter. S’il tenait bien la boisson que tu venais de préparer, tu sortiras un autre siphon pour faire deux tasses de guarana grillé. Avec un peu de chance, ça te donnera du punch, parce que tu n’allais certainement pas avoir le temps de te reposer pendant quelques jours.
Tu notas dans un coin de ton esprit qu’il n’était pas friand des douceurs et qu’il préférait boire le café seul, afin que rien n’en masque ni ne déforme sa saveur. Tu pouvais le comprendre, même si tu savais mieux que quiconque à quel point certains aliments pouvaient catalyser le goût des boissons qui les accompagnaient et permettre de découvrir des nuances que peu de gens pourraient discerner sans l’accompagnement. Que ce soit du thé, du café, du vin ou des spiritueuses, c’était exactement pareil : tout dépendant de ce que l’on buvait, comment et avec quoi.

N’est-ce pas le rôle d’un marchand de connaître sa ville et son public, hm ? Pour ma part, j’ai un vilain défaut : j’aime savoir. Que ce soit à Amestris, à Xing ou ailleurs, comme vous en conviendrez, prudence est mère de sûreté. Même pour les civils, connaître leur environnement peut épargner bien de mauvaises surprises. répondis-tu, sans perdre le sourire.

Ta façon de parler, bien ambiguë, était franche : tu étais quelqu’un de curieux, mais… À quel point ? Quel genre d’informations pouvais-tu détenir ? Les personnes normales ne se doutaient pas du fait que tu puisses être plus qu’une simple commerçante, mais ce jeunot devait savoir du flair. Tu regardas en direction de l’horloge, avant de quitter le comptoir et t’en approcher. Tu caressas le bois qui avait été si finement travaillé. L’appareil était silencieux, on n’entendait qu’à peine la pendule se balancer à l’intérieur.

Votre père a des doigts en or. Il a su réparer ce chef-d’œuvre du siècle dernier, tout en le sublimant. Ses touches personnelles sont visibles, mais ne jurent pas avec le style d’origine. Il était dans un piteux état quand j’en ai hérité. expliquas-tu, détaillant cet engin dont tu ne pourrais point te lasser. Tu aimais la beauté et l’art, et Leto Griffin était un grand artiste-artisan à tes yeux – pas un simple horloger. Toutes mes horloges et mes montres sont passées entre ses mains. Ceci me rappelle qu’il faudrait que je lui apporte ma montre à gousset… et l’épave qu’est devenu mon réveil-matin. ajoutas-tu, pensant à voix haute, plus qu’autre chose. Tu marquas une courte pause, le regard perdu sur le cadrant de la vieille horloge. Ton sourire faiblit, mais ne s’effaça point – tu avais juste l’air plus sérieuse. Ce ne fut que lorsque tu entendis le sifflement du siphon que tu revins à la réalité – le café était presque prêt, il ne restait qu’à attendre quelques minutes. Haha, je vois déjà M. Griffin froncer les sourcils. J’espère qu’il pourra le réparer, j’y tiens particulièrement. Enfin. Et vous, mon cher, êtes-vous dans le métier ou avez-vous suivi une tout autre voie, hm ?
Sam 18 Fév - 14:58
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
SEPTEMBRE - 1915
Tout en laissant Angela à sa préparation, Corwin  avait toute fois laisser entendre qu'il la trouvait très informé pour une commerçante des plus récentes dans le coin. Mais sa réponse semblait tout aussi directe que sa demande... C'est vrai, il ne pouvait pas nier qu'un commerçant qui n'étudiait pas son propre quartier avait peu de chance de vendre convenablement. Savoir reconnaître les besoins de ses clients était une bonne chose pour le commerce. Hochant lentement de la tête, le Frozen se contenta de lui donner raison, bien que cette idée d'être plus prudent ne lui semblait pas si cohérent pour une simple vendeuse de plantes médicinales et autres. A moins d'avoir subit par le passé de quelconques vols. Vu le genre de magasin c'était plausible.. Mais ici.. Si proche des hauts quartiers, elle avait peu de chance de se faire cambrioler. Son regard s'attarda un peu autour de lui, alors qu'il restait des plus silencieux. Angela remarquera qu'il n'avait rien d'un grand bavard. Inspirant lentement l'air un peu particulier qui l'entourait, notre jeune Colonel, finit par répliquer de sa voix des plus monocordes.

➽ Si vous craignez le moindre larcin ici, il y a peu de chance que cela se produise. Pas dans les hauts quartiers du moins.


Par la suite, cette femme ne se priva pas de faire quelques louanges vis à vis de son père. Ce dernier avait par le passé réparer cette horloge qu'elle fixait alors. Du moins c'est ce qu'il en déduisait par son comportement. Mais c'est vrai que Leto était un homme doué dans son travail, un talent qu'il avait transmit à Corwin. De plus les Griffin étaient dans le domaine depuis quelques génération. Leur réputation n'était en aucun cas usurpé. Le Frozen haussa toutefois un sourcil quand Angela vint à révéler qu'elle avait une montre à gousset qu'elle devait faire réviser. Une information qui ne fit qu'activer la curiosité de Corwin, tandis qu'elle se mit à rire doucement en imaginant son père devant l'état de la dite montre. Mais sa question suivante rendit le Colonel un peu plus grave.. Un air assez ressemblant à Maître Griffin père.

➽ Je comprends mieux. J'étais encore apprenti quand je suis allé au front durant la guerre. Mais  je pratique souvent pour ne pas perdre mon doigté et par passion. Ce n'est pas si loin de l'alchimie quelque part..


Il posa son chapeau pour finir, en ayant marre de le garder en main, révélant un peu son anneau alchimique à son majeur droit. Un jour, peu être qu'il reprendrait le métier, mais ce n'était pas encore le moment, loin de là. Il se devait d'atteindre son but et retrouver sa sœur. Son regard anthracite restait des plus insondable, bien qu'il contemplait toujours la jeune femme, avant de proposer, toujours de cette même intonation si calme et inébranlable :

➽ Si vous voulez je peux y jeter un œil pour voir ce qui ne va pas dans votre montre ? Cela vous évitera de voir mon père vous fustiger du regard pour cause de mauvais traitement envers un mécanisme.


Il disait cela, mais il était du même bois.. La dernière fois qu'il avait vu des mauvais traitement de ce type, c'était à Briggs... Il avait éprouvé une certaine tristesse à voir les horloges aussi maltraité... Abimé par les impacte de balle de la part du Général Armstrong.. Un mécanisme était tel un battement de cœur.. le cœur.. du temps.  


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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Lun 20 Fév - 15:30
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In need of sleep


Oh que oui, tu pouvais aisément imaginer l’expression que Leto Griffin risquait d’arborer en voyant l’état dans lequel était ton pauvre réveil-matin. Tu avais ramassé les pièces – des rouages et un anneau métallique dont tu ignorais le rôle et l’emplacement - qui étaient tombées quand tu l’as fracassé, le cadrant était à remplacer et la cage était démontée, mais, également, abîmée. Tu regrettais d’avoir fait ça, mais tu étais énervée, ce matin, et tu peinais à contrôler tes humeurs dans ce genre de situations.

La remarque que le fils de l’horloger fit attira ton attention.
Tu dus te faire violence de retenir un sourire mauvais à l’entente de la mention à une quelconque crainte de cambriolage. Ceux qui ont essayé, l’ont regretté. Et, en effet, il n’y avait pas beaucoup de gens suffisamment dupes pour laisser traîner les mains sur tes étagères - ni dans les environs. En dehors des gens qui avaient besoin de remèdes coûteux et qui n’avaient pas les moyens de se les procurer, tu n’avais eu que deux tentatives d’infiltration quand le magasin était fermé.
Deux. Une avait été réglée à l’amiable avec la fripouille et l’autre…
Eh bien, le malheureux n’avait pas cette chance. C’était quelqu’un dont tu t’étais personnellement vengée, il y a quelques mois de cela. Quelqu’un qui espérait pouvoir t’exposer et qui avait eu la stupidité de fouiner. Un pauvre rat que tu avais torturé et découpé, avec quelques verres de trop dans le sang.

Bien que tu avais réussi à réprimer l’esquisse malsaine qui aurait si fièrement étiré tes lèvres, en temps normal, une lueur prédatrice et défiante avait traversé tes yeux ; le genre de regards qui trahissaient de la confiance, mais qui, également, défiaient autrui et avertissaient des conséquences d’un mauvais choix. Ce n’était pas le regard d’une personne normale, pas même d’un civil courageux et adepte de chasse. Non.
Ce n’était pas assez pour trahir ce que tu faisais réellement dans la vie, mais c’était suffisant pour qu’un œil avisé comprenne que tu ne craignais pas une confrontation et, encore moins, de te salir les mains. Pendant un instant, c’était plus le regard de quelqu’un ayant eu de l’expérience au combat, voire du milieu militaire, mais tu ne figurais pas parmi les effectifs de l’armée.
Cette lueur ne fut que de courte durée, puisque tu remarquas l’intérêt de ton interlocuteur. Sa réponse t’éclaira vis-à-vis de ce qu’il faisait : il était alchimiste, mais il touchait également à l’horlogerie. Il était apprenti quand il a été déployé, mais il continuait de s’exercer par passion et pour ne pas perdre son doigté – comme il l’a si bien dit.
Quand il posa son chapeau, finalement, tu aperçus sa bague. Un alchimiste, hm ? Beaucoup d’alchimistes portaient un anneau, mais ce n’était pas significatif à tes yeux. S’il avait été envoyé sur le front et qu’il mentionnait l’alchimie, selon toi, ça ne pouvait dire qu’une chose : très probablement, c’était un alchimiste d’état. Tu étais quasiment certaine, même, que c’était le cas.
Maintenant, il te proposait de jeter un coup d’œil à ta montre à gousset. En soi, ça t’arrangeait, parce que tu n’aimais pas t’en séparer. Tu y tenais pas mal, ça t’aurait frustré de la confier à son daron et de revenir un autre jour. Alors, pourquoi pas ?

Sincèrement, ça m’arrangerait bien. Toutefois, pour le réveil, remonter et réparer le mécanisme ne sera pas suffisant - il a eu son baptême de l’air. répondis-tu, portant une main à l’une de tes joues, affichant un air presque embarrassé. Ensuite, tu t’approchas de lui, sortant ta montre à gousset de l’espace entre ton corset et ta robe. C’était un bijou ancien, en or, finement travaillée, et le clapet était bien plus récent, mais avait déjà servi un certain temps ; il était orné de roses et de ronces en relief, l’un des symboles de celle qui fut ta famille. Ta mère te l’avait offerte quand tu es rentrée à l’académie militaire. Comme vous dites, ce n’est peut-être pas si différent de l’alchimie. C’est sûrement pour ça que je ne peux qu’admirer votre travail, aux horlogers et aux alchimistes, parce que je n’ai ni le doigté, ni la patience, ni la délicatesse nécessaires au bon déroulement de vos fonctions. continuas-tu, avant de lui tendre ta précieuse montre. L’alchimie de cette partie du continent est… complexe. Beaucoup trop de fioritures, formules et symboles. commentas-tu, gloussant légèrement. À tes yeux, c’était inutilement complexe, contrairement à l’Élixirologie. Et, ironiquement, celle-ci était d’autant plus complexe pour ceux qui étaient habitués à l’alchimie conventionnelle. En soi, tu avais appris que l’affinité, le travail acharné et la patience jouaient beaucoup. Pour ce qui est la montre, elle ne marche plus depuis des années, mais je ne m’étais pas résolue à la remettre en état de marche.

Oui. Cette montre s’était arrêtée quand ton monde s’est effondré : le jour que tes enfants ont été assassinés, dans le tumulte, une mauvaise chute avait détraqué ou brisé quelque chose à l’intérieur. Le bijou était rayé, la partie arrière était un peu cabossée et elle avait du vécu. Tu l’ouvrais de temps à autres, mais tu l’avais toujours sur toi – caché et protégé, loin des regards indiscrets.
Tu rangeais à l’intérieur une mèche des cheveux de tes enfants et la bague que ton défunt époux t’avait offerte. Il s’était donné beaucoup de mal à la faire lui-même, bien qu’il n’était pas bijoutier. Pensant à ceci, tu t’empressas de l’éloigner du ténébreux, l’ouvrant pour prendre le contenu.
La façon dont tu bougeas montra que tu étais sûrement plus rapide qu’on ne l’imaginait, mais ton mouvement fut relativement brusque. Ton regard était nostalgique et alarmé, puisque ces petites boucles bicolores – d’une teinte typiquement Ishbal et de la tienne – et cette alliance si simple, dépourvue de gemmes, étaient bien précieuses que la montre elle-même.

Veuillez m’excuser, si je vous ai surpris. Je n’avais pas pensé à prendre ce qu’il y avait à l’intérieur. terminas-tu, peinant à cacher la valeur sentimentale de ces items, tout en lui adressant un sourire coupable. La main qui gardait précieusement les deux mèches bouclées et l’alliance tremblait discrètement, ce pourquoi tu la couvris avec l’autre. Je vous la confie, je vais vous apporter votre café.
Ven 21 Avr - 19:57
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Corwin Griffin
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Ses yeux notèrent cette apparence légèrement changeante de la part de la tenancière des lieux. Une expression qu'il avait déjà vu sur pas mal de visage, que ce soit au QG même de Central, mais aussi durant la guerre. Les traits placides du jeune homme ne changèrent pas d'un iota, si ce n'était ses sourcils qui s'abaissèrent très légèrement face à cette déduction. Cette femme n'était pas de celles qui n'avaient vécu qu'une vie paisible et il se demandait bien ce qu'elle avait pu traversé. Cependant, Corwin n'était pas un homme qui s'amusait à creuser dans le passé des gens, sauf si cela était nécessaire, dans le cadre d'une enquête ou bien par nécessité. Ici, ce n'était absolument pas le cas, et il ne fera pas preuve d'indiscrétion, alors qu'il se trouvait dans sa boutique. Ceci ne serait ni polie ni fortement bien vu, alors que le Frozen venait en prime de lui proposer ses services en ce qui concernait sa montre à gousset. Hors donc, leur yeux se confrontèrent un instant, sans que notre Griffin n'en fasse le moindre commentaire, et le silence se fit progressivement plus léger, avant d'être définitivement rompu par Angela qui  rapporta que son réveil aurait besoin de pièce de rechanges, suite à son vol plané..

Un soupire discret s'échappa de ses poumons. Encore une personne qui s'acharnait sur ces pauvres êtres de mécaniques pure. Pendant une seconde, Corwin venait de penser à  @Olivia Mira Armstrong  lorsqu'il avait franchi pour la première fois les portes de la Forteresse de Briggs. Une rencontre haut en couleur quand on savait que cette femme ne supportait pas les Alchimistes d’État. Mais à ce jour, c'est elle qui devait faire profile bas et tout faire pour retrouver sa sœur.  Dans un premier temps, notre jeune buse lui en avait terriblement voulu avant que la raison ne lui fasse réalisé qu'un enlèvement de la sorte n'avait rien d'un hasard et relevait d'un tour de force plus que notable. C'est pourquoi le Frozen  tâchait de rester assez  calme actuellement et qu'il s'adonnait à ses devoirs en compagnie du café.. Car les insomnies se faisaient de plus en plus fréquente pour sa part.. Ainsi que ses cauchemars.

Gardant le silence, Corwin fut un peu décontenancé quand elle sortie sa montre de son corset, afin de la lui présenter. Le travail semblait ancien, mais de bonne facture. Prenant cela avec soin entre ses doigts, le jeune homme concéda de sa voix monocorde :

➽ Possible, mais en revanche vous semblez des plus expertes en matière de plantes, ce n'est pas non plus donné à tout le monde.


Lui démontrant par là que chacun avait ses talents cachés. Ouvrant la montre, il nota qu'en effet, elle ne fonctionnait plus et il plongea sa main dans la doublure de son manteau. Cela pouvait paraître étrange pour quiconque ne le connaissait pas. Mais le Frozen se baladait toujours avec un petit nécessaire pour ce genre de mécanisme. Dans un sens, pour un Alchimiste d'Etat qui avait donc une montre en argent, cela devenait bien moins étrange. L'entretien faisait parti du boulot, du moins selon la logique de notre petit Colonel. Révélant donc une petite boîte métallique, il avait pu voir les rayures sur la surface de la montre... Et alors qu'il allait l'ouvrir, le geste d'Angela l’interpella.. Aussi vive que précise, retirant de l'intérieur de la montre ce qui ressemblait à des mèches de cheveux.. Assez petit pour faire penser à ceux d'un enfant. Encore une fois, les pupilles de Corwin se firent plus ternes. Ce genre de lien, il connaissait parfaitement car il portait toujours à son cou, le médaillon que portait sa sœur aînée, contenant une photographie de la fratrie. Se raclant la gorge il secoua un peu de la tête... et attrapa la montre dans l'idée de l'ouvrir pour y voir le mécanisme..

➽...C'est une montre assez ancienne...

Il l'excusa en hochant de la tête et se mit au travail avec une gestuelle aussi appliquée que professionnelle.  Ce qu'il voyait à l'intérieur n'avait rien d’alarmant, et il ne suffira que de quelques réglages pour que son cœur batte à nouveau normalement..

➽...La vie continue qu'on le veuille ou non et panse les blessures....


Fit-il tout bas, concentré sur sa tâche, comme s'il se parlait à lui-même en proie à son propre passé..

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Dim 23 Avr - 18:31
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