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Passager clandestins | Août 1915 | Eugène
Riffel Hotchkiss
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Riffel Hotchkiss

A l’aide d’un jeune homme plutôt étrange, le jeune Riffel avait retrouver ses esprits. Une fois de plus il avait cédé à la panique et avait fuis sans chercher à s’orienter. Si bien que pensant se dirigé vers le nord du pays, le jeune garçon de 18 ans, qui en paraissait seulement 16 au plus, s’était en réalité enfoncé plus loin dans le sud. Traversant à pied les zones désertiques jusqu’à rencontre un jeune homme étrange qui lui était venu en aide. Il lui avait fournis de l’eau et lui avait mis une veste sur la tête pour le protéger du soleil. Riffel aurait pu le faire tout seul s’il n’avait pas été en état de choc. L’homme aux yeux bridés l’avait pour ainsi dire réveillé de sa torpeur et conduit dans une ville. Cetteville semblait porter le nom de Dublith. De là, le jeune garçon pourrait prendre un train et partir pour une autre destination. C’est ce qu’il décida de faire.

Riffel resta en ville juste le temps de récupérer un peu du voyage sous cette chaleur écrasante. Il en profita aussi pour manger ce qu’il trouvait. Pas grand-chose de bien nourrissant comme d’habitude. Mais il se refusait de voler de la nourriture ; Alors il se contentait de faire les poubelles. Malheureusement, dans cette région plutôt sèche, le jeune garçon n’avait pas pu trouver suffisamment d’eau pour nettoyer un peu ses vêtements qui gardèrent donc de belles grosses taches de sang. Il avait quand même pu se débarbouiller grossièrement. Il était possible que du sang demeure à certains endroits de son visage ou dans ses cheveux. Il s’avait que s’il voulait continuer à passer inaperçu, il devrait quitter la région au plus vite, pour rejoindre une région plus propice. Centrale semblait être la destination idéale, bien que trop peuplée. Au pire, une fois dans de meilleures conditions, il pourra toujours se déplacer.

Le jeune garçon décida donc de prendre un train, afin de gagner du temps, d’éviter de mauvaises rencontres et surtout, éviter de traverser une nouvelle fois les zones désertiques. Riffel se glissa parmi le flot de personnes qui prenait le train en direction de central. Bien qu’il ne soit pas très à l’aise au milieu de la foule, celle-ci lui offrait une couverture parfaite. On ne peut pas passer plus inaperçu qu’au milieu d’une dense concentration de personnes. Sa petite taille lui permis de se glisser facilement ça et là, entre les individus pour atteindre un wagon.

Si ce n’était son comportement et sa tenue, on aurait pu prendre le jeune homme pour un passager lambda. Vêtu d’un costume noir et d’un grand manteau noir, qui laissait apercevoir par moment une chemise blanche tâchée de sang sécher, les chaussures élimées tenant miraculeusement aux pieds de leurs propriétaires, et le tout recouvert de poussière
; Riffel regardait constamment derrière lui pour s’assurer que personne ne le suivait. Il blêmit lorsqu’il arriva dans un wagon remplit de militaires. Machinalement, il porta sa main droite sur le col de son manteau afin de le tenir fermer. Que les traces de sangs ne se voient pas. Puis il traversa le wagon en accélérant légèrement le pas tout en jetant des regards inquiets en directions des militaires qui ne semblaient pas, au premier abord, faire attention à ce jeune passager. Alors que le train commençait à se mettre en branle, Riff continua de traverser les wagons en accélérant et en jetant frénétiquement des regards derrière lui, jusqu’à arriver au bout du train. Il s’adossa contre la paroi du train, à droite de la porte extérieure et se tenant à la rambarde. Il reprenait son souffle. Il n’avait pas eu l’impression d’être suivit par un militaire. Rassuré, il se laissa glisser pour s’assoir et contempler le paysage qui défilait.

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Passager clandestins | Août 1915 | Eugène  Ban10
Mer 3 Aoû - 8:47
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