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Rapport de mission à chaud | mai 1915 | Corwin
Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong
Depuis le départ du Frozen et de son équipe pour la mission de sauvetage, qu’Olivia considérait de mission suicide, La blonde n’avait pris qu’un jour de repos. Le jour de leur départ. Elle avait pris la matinée pour se repose et l’après-midi pour se détendre. Après quoi, elle avait relevé Miles pour lui permettre à son tour de se reposer. Les deux jours suivants allaient être intense. Il ne faut pas croire que soutenir une équipe en infiltration consiste à rester calmement dans son bureau à attendre. Si certaines personnes envisageaient la chose ainsi, pas la reine de glaces. Des hommes étaient des hommes. En perdre un, était un sacrifice très lourd à porter.

Des sentinelles étaient postées sur les remparts de la forteresse. En temps normal, elle surveillait les mouvements des troupes de Drachma. Mais depuis le départ de la mission suicide, elles avaient vu leur nombre légèrement augmenter pour guetter le retour des hommes. Au moindre mouvement suspect, ils avaient ordre de prévenir le général Armstrong ou le commandant Miles, selon la disponibilité de chacun. La dame de fer avait veillée à ce que l’un ou l’autre soit toujours disponible. Organisant ainsi leur temps de repos.

Bien que la majorité des hommes de Briggs ne soient pas au courant de cette mission d’infiltration, ils avaient tout de même sentit que la maitresse des lieux n’était pas à prendre avec des pincettes. Et qu’il valait mieux attendre que la tempête ne passe. Les seules personnes qui parvenait à l’aborder sans se faire refouler était les chefs des sentinelles, faisant leur rapport régulier. Même les infirmiers qui venaient régulièrement porter les antidouleurs au général n’étaient pas aussi bien reçu. D’ailleurs, ils n’étaient jamais bien reçus par cette femme. Cela ne changeait donc rien à leur quotidien. Si ce n’était qu’au lieu de laisser calmement les médicaments sur un coin de son bureau, elle les leur renvoyait en pleine figure, réclament du café à la place. Ce genre de scène avait tendance à faire fuir n’importe quel autre soldat qui, mal avisés, voulais voir le général.

Plus la fin des 72 heures approchait, plus la blonde était anxieuse. Il ne restait plus que 8 heures quand la reine des glaces, impatiente alla rejoindre les sentinelles sur les remparts de la forteresse. Deux heures s’écoulèrent durant lesquelles elle resta droite et fière à fixer l’horizon. Au bout de ses deux heures, elle extirpa sa montre de la poche gauche de sa veste d’uniforme et en brisa le cadrant. Elle confia ainsi la nouvelle heure au chef des sentinelles avant de faire une tournée d’inspection dans la forteresse arrêtant au passage toutes les horloges qui croisaient son chemin, avec sa délicatesse légendaire.

Lorsqu’elle regagna le haut de la forteresse, on venait lui rapporter qu’un groupe de trois individus était en approche. Et qu’ils portaient des uniformes de Drachma. Olivia surprise, ne pouvait pas écarter l’éventualité que Drachma envoyait une escouade les attaquer. Mais ne pouvait pas non plus envisager que le Frozen rentrait avec ses hommes, en ayant échouer sa mission. Elle donna ses instructions après avoir récupéré sa montre. Bien qu’elle ne fonctionnait plus, elle y était quelque peu attachée.


-          Envoyer des hommes les accueillir. S’ils peuvent les capturer vivants, qu’ils me les ramènent ici. Je déciderais de leur sors.

S’il s’agissait vraiment d’homme de Drachma, la blonde les rendrait à leur nation, par la voix des airs, du haut de ces remparts. Si c’était le lieutenant-colonel Griffin et ses hommes… Alors ce sera différent.

Lorsque les trois hommes et femme lui fut présenté, son premier réflexe fut de retrousser son nez devant cette odeur pestilentielle. Mais derrière cette crasse, elle reconnut les traits de l’horloger.


-          Emmenez-les se changer.

Ordonna-t-elle à ses hommes avant de passer devant les membres de la mission de sauvetage sans leur accorder un regard de plus. L’odeur étant déjà assez désagréable, elle n’avait pas à supporter d’avantage cette vue immonde.

-          Griffin ! au rapport dans trente minutes.

Et sur ses mots, elle quitta le haut de la muraille pour rejoindre son bureau. Lorsque l’on frappa à la porte, une demi-heure plus tard, le café venait d’être apporté. La blonde invita le lieutenant-colonel à s’assoir afin de lui faire son rapport.

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Rapport de mission à chaud | mai 1915 | Corwin  Ban110
Jeu 28 Juil - 15:22
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mois - 1915
La petite troupe qu'ils formaient tout les trois, fut réceptionnée par les hommes du Général Armstrong. Un moment sous haute tension, du fait de leur uniformes provenant de Drachma. Un subterfuge que Corwin donnait au crédit de Bruce. Ce dernier avait toujours de la suite dans les idées et c'est ce qui faisait la différence avec des soldats un peu trop formaté. Se passant une main sur le visage, il chassa un peu la crasse qui habitait sa peau et ses cheveux qui lui collait au visage, une fois seulement que les fusils se soient abaissé autour d'eux, après qu'il ait pu exposer leur identité tout en montrant sa montre d'Alchimiste d’État. Une fois à la forteresse, bien qu'il ne semblait plus y avoir la moindre menace, Corwin ressentit comme une tension particulière se manifester, alors que la maîtresse des lieux se présentait à eux.. Leur regards se croisèrent à peine, avant qu'elle en se détourne pleinement de leur position.  Le ton qu'elle utilisa à son encontre, comme le fait d'ignorer son grade, ne passa pas inaperçu pour le jeune Griffin qui afficha brièvement un froncement de sourcils, avant d'avoir un air entendu auprès de ses deux compagnons. Ils avaient quartier libre .. Lui il se chargeait du reste. Offrant une tape amicale envers Bruce, comme pour lui signifier que tout allait bien, avant d'aller directement dans les douches.

Retirant ses habits bien trop grands pour lui, Corwin se laissa aller dans une longue douche à la fois chaude et froide en définitive, laissant son esprit se délassé de tout cela, avant de reprendre le court de la situation. Sachant que la Générale allait vouloir un rapport complet. Soupirant, il chassa la fatigue de ses muscles encore un peu tiré par cette période d'infiltration et coupa l'eau d'une main décidée.  Se séchant tranquillement, il lui restait encore un peu de temps avant de se présenter au bureau du Général Armstrong. Il passa encore un coup sa serviette sur la tête une dernière fois, puis il revêtit son uniforme qu'il avait laisser dans la forteresse. Mine de rien, notre Lieutenant-Colonel avait la sensation de revivre.  Croisant son reflet dans la glace, Il vint reconnaître sa cicatrice qui le tiraillait un peu, avant de se coiffer avec un peigne qu'il gardait toujours dans ses affaire, les cheveux en arrière. Plongeant la main dans sa poche... Il rencontra le contacte froid de sa lourde montre en argent qu'il révéla dans sa main...Corwin avait encore quelques minutes.. Quittant définitivement la salle des douche pour se rendre dans les couloirs principaux. Une fois  devant le bureau du Général Armstrong, il frappa à la porte, attendant qu'on lui dise d'entrer pour de bon. Pénétrant dans la pièce familière, le Frozen ferma la porte derrière lui avec soin, glissant le couvre chef sous le bras pour saluer au garde a vous. Puis que visiblement, tout devait être parfaitement protocolaire. Enfin … Si on omettait le fait qu'elle l'ait simplement appeler « Griffin »


➽ Lieutenant -Colonel Griffin au rapport


Se tenant toujours dans sa position droite, Corwin attendait patiemment que le Général ne libère pour qu'il puisse poursuivre sur ce rapport. Certes c'était encore frais dans sa tête, mais la fatigue de toute cette mission lui tirait malgré tout les muscles. Son visge bien trop sérieux pour son age cachait cet état physique, comme il l'avait toujours fait depuis ses premiers pas dans cette armée.. Du moins depuis que la guerre avait retirer le filtre de son enfance. Son uniforme semblait impeccable... hormis peu être la veste qui s'était détachée d'un bouton à l'insu de son porteur.



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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Ven 29 Juil - 12:55
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong



- hum !

Fit le général Armstrong en désignant sur elle-même le bouton qui s’était défait sur la veste du lieutenant-colonel. Bien que la blonde avait des cernes sous les yeux d’avoir veiller leur retour, elle restait plutôt à cheval sur la tenue. Et ce genre de détail ne lui échappait pas. Elle-même mettait un point d’honneur à être irréprochable à ce sujet. Même si parfois elle apprécierait de faire comme son frère : ouvrir la veste de son uniforme. Mais cela n’était pas digne d’un général. Mais pour l’heure, sa sévérité apparente n’était que le reflet de son inquiétude. Et bien qu’elle ne le montra pas, elle était soulagée qu’ils soient rentrés tous les trois sains et saufs.

La reine des glaces attendit donc que l’alchimiste d’Etat réajuste sa tenue avant de poursuivre.


- Repos. Assez-vous

Lui ordonna-t-elle en lui montrant la chaise qui était devant elle. Elle prit ensuite le temps de servit deux tasses de café tant que le café était encore chaud avant de poser la cafetière à proximité du jeune homme pour qu’il se serve à volonté. Maintenant qu’ils étaient rentrés, il était temps pour elle de réduire sa consommation de café, sans pour autant l’arrêter. Elle avait encore à s’assurer qu’ils repartiraient entier de Briggs. La forteresse, bien qu’imprenable, n’était pas sans danger pour qui n’avait pas l’habitude de s’y promener. Même si le plus grand danger interne à cette structure se trouvait actuellement à son bureau à attendre le rapport d’un homme qui n’était pas placé sous son autorité.

Les coudes encadrant sa tasse à café, une main enfouie dans l’autre au-dessus, et son menton reposant sur le tout, la dame de fer humait patiemment l’odeur de cette boisson énergisante, ou énervante, comme vous le souhaitez. Le fait étant, que la femme avait une fois de plus abuser de cette boisson et n’était pas à prendre avec des pincettes. De ses yeux bleus limpides cernés de noir, dont un était voilé par une frange blonde, elle fixait les yeux anthracite du jeune homme qui se tenait devant elle. Son visage était fermé et sévère. Dans cette pièce faiblement éclairée, on aurait dit une bête féroce prête à attaquer au premier pas de travers.


- Je vous écoute… Dites-moi comment cette mission s’est déroulée.

Elle aurait très bien pu dire « je vous avait prévenu » ou « écoutez plus souvent ceux qui connaissent le terrain et les ennemis » ou d’autres banalités plus rabaissantes les unes que les autres. C’est surement ce qu’elle aurait fait si cette conversation avaient eu lieu en présence de tous les autres. Mais, présentement, ils étaient seuls dans son bureau. La voix de la blonde était ferme, mais pas agressive contrairement à son apparence physique. Ce qui pouvait, pour certains, être quelque peu déstabilisant, certes. Mais elle savait aussi que le lieutenant-colonel Griffin n’était pas du genre à se laisser impressionner par si peu. Ou alors, la fatigue était telle que son jeune âge reprenait le dessus sur ses qualités d’officier. En un sens, elle testait ses dernières ressources. Car il serait amené à rencontrer des situations pires que celle-ci : un échec à annoncer à un supérieur bien moins compatissant qu’elle, sans même avoir le temps de se changer pour établir un rapport. Et ce, même après plusieurs jours sans repos. Olivia était passée elle aussi par-là durant ses débuts. Et si elle n’avait pas su passer outre et répondre aux attentes, elle ne serait jamais parvenue là où elle se trouve actuellement. La vie de militaire n’est déjà pas simple, pour un homme, dans ce pays, alors imaginez pour une femme. Elle ne ferait pas de cadeau à l’horloger parce qu’il est jeune. Elle aurait eu un enfant devant elle qu’elle n’aurait pas agi différemment. Il avait fait son choix, il devait s’endurcir.

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Rapport de mission à chaud | mai 1915 | Corwin  Ban110
Lun 1 Aoû - 16:24
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
Parfaitement droit, Corwin nota cette inflexion dans la voix du Général Armstrong et abaissa légèrement son regard vers le bas pour entrevoir la faute vestimentaire. Inspirant discrètement, le jeune Lieutenant-Colonel  corrigea rapidement le tir dans un geste précis de ses mains. C'est seulement après cela qu'il se détendit sous l'autorisation de la maîtresse des lieux. Puis il vint prendre place sur le siège qu'elle lui présentait, lui permettant mine de rien de souffler un peu. Ses muscles le tiraillait à chacun de ses pas et de ses mouvements, et il lui fallait un certain contrôle pour ne rien laissé paraître. Gardant le silence, le Frozen ne quittait pas des yeux le général Armstrong qui finit par prendre place à son tour. Elle n'avait pas l'air d'avoir beaucoup dormit elle non plus. Ses traits semblaient tirer sous cet air un peu trop sévère.  Une expression si féroce que Corwin se demandait si elle n'allait pas chercher à le bousculer, voir à la dévorer sur place. Pourtant, son ton parut plus posé. Une contradiction qui laissait intérieurement perplexe le jeune officier tout juste revenue de mission. Son regard anthracite se fit plus concentré qu'en on lui demanda tout bonnement de faire son rapport. Durant sa douche, il avait eut le temps de revoir les événements dans son esprit, bien que fatigué. Corwin se retint de porter ses doigts à son visage, et se raclât simplement la gorge pour prendre une tonalité des plus atone, les traits impassibles :

➽ Nous sommes arrivés à destination sans encombre. Tout paraissait calme autour de nous et personne ne prenait attention à nous. Nous avons fini par localiser l'endroit même où l'équipe avait été appréhendé par l'ennemie. En y pénétrant,  nous sommes tombé sur un homme sans abris qui avait vu la scène bien malgré lui. Il nous à relaté qu'ils avaient été repéré et tout de suite maîtrisé, non sans avoir abattu l'un des membres de l'unité, en guise d'exécution et d'exemple, avant de tous les embarqué.


Il fit une courte pause, comme cherchant à mesurer ses paroles et surtout pour ne rien omettre du rapport. Tout défilait progressivement dans son intellect cartésien :

➽ Nous allions le libérer quand des soldats de Drachma sont intervenu à l'intérieur du bâtiment en nous interpellant.. enfin, on avait l'impression qu'ils  cherchaient une personne en particulier. Comme nous ne pouvions pas amener le vagabond avec nous et qu'il était évident qu'ils allaient le torturer et le tuer.. quitte à nous dénoncer, j'ai décider de son exécution, puis j'ai couvert notre fuite en bloquant les accès qui menaient vers l'extérieur avec mon alchimie.. Ces hommes en avaient après mon Second, le Capitaine Grayson... J'ai ordonné que l'on se sépare sur les toits et que nous nous retrouverions das les égouts dans les 2h.

Le docteur Fltecher et moi même avons donc rejoint les sous-sols de ce village, laissant des traces de glace à divers endroit pour guider mon Second. Ce dernier nous retrouva un peu avant la fin du délai, et nous a informé de ce qu'il se passait au dessus de nos têtes. C'est en évaluant nos chances de réussites que j'ai décidé de renoncer à la mission. La vie de mes hommes étaient bien trop en jeu dans ces conditions. Nous  avons donc rebroussé chemin et récupérer des uniforme sur une petite patrouille que le Capitaine Grayson avait intercepté. Puis nous nous sommes fondu dans la population pour rejoindre la frontière.


Corwin se tut et se contenta de garder la soif que le tenaillait pour lui-même. Avec cette mission et le devoir de se faire discret, il n'avait plus l'habitude de parler autant.


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Lun 1 Aoû - 19:04
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong

Le général Armstrong ferma les yeux pour se concentrer sur les paroles du lieutenant-colonel Griffin. A chaque nouvelle étape franchis dans le récit, elle opina du chef. Signalant par là qu’elle avait assimiler l’information.

-          Je vois… Vous avez fait ce que vous avez pu.

La blonde enleva ses coudes du bureau pour prendre sa tasse de café. D’un geste de la main, elle invita le jeune homme à en faire autant avant qu’il ne refroidisse. Olivia but une gorgée de café avant de faire une grimace. Lançant un regard haineux à la cafetière avant de poser sa tasse au coin du bureau. D’ordinaire le café était meilleur… Elle se demandait si ce n’était pas un coup du service médical pour l’obliger à prendre les antidouleurs. En parlant de café, elle n’oubliait pas celui qui se trouvait dans le tiroir de son bureau. Elle devait le rendre à son propriétaire. Mais ce n’était pas encore le sujet.

Même si elle s’avait que l’alchimiste d’Etat qui se trouvait en face d’elle n’était pas idiot, elle se devait de mettre des mots sur ce que tout le monde pensait. Et surtout de le matérialiser à voix haute. Pour qu’il n’y ait pas de non-dit, pas de faux-espoirs.


-          Même s’il y avait des survivants au début de votre mission, votre échec à signé leur arrêt de mort. Votre mission s’arrête donc ici.

Elle ne l’avait pas dit méchamment, mais le ton employé était sombre et réaliste. Il pouvait sonner comme une sentence dans ce lieu froid et faiblement éclairé. Sa dernière phrase avait surtout pour but de mettre une chose au claire. Elle ne le laisserait pas retenter cette mission. Quitte à lui couper les deux jambes. Elle n’allait pas lui sortir le blabla traditionnel pour minimiser son échec. Oui, tous les militaires sont prêts au sacrifice ultime. Mais cela ne veut pas nécessairement dire que leurs proches se comporteront tous aussi dignement que Mme Hugues. Et Le jeune Griffin sera, à leurs yeux, l’homme qui n’a pas su mener à bien cette mission. Olivia observait le jeune homme. Avait-il les épaules assez solides pour porter ce poids ? Lorsqu’elle l’avait reçu, ici même, trois jours plus tôt, il n’envisageait même pas la situation actuelle.

Olivia se leva et tourna le dos au jeune homme. La tête haute, les mains derrière le dos, elle fixait le mur.


-          Vous ne trouverez pas de réconfort dans l’armée. Il vous faudra assumer vos décisions et vos échecs. Passer outre pour devenir encore plus fort. Personne ne vous fera de cadeau. Certains voudront voir une tête sauter…

La reine des glaces marqua une pose, pour faire à nouveau face à son interlocuteur. Les mains à plats sur le bureau. Elle le fixait droit dans les yeux.

-          Que comptez-vous faire à présent ?

Elle voulait volontairement lui faire peur. Pour tester s’il était apte à se relever de cet échec.


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Rapport de mission à chaud | mai 1915 | Corwin  Ban110
Mar 2 Aoû - 17:36
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
Son discourt terminé, Corwin releva le café qui n'attendait que lui sur la table. Pourtant il ne fit aucun geste envers la tasse, car son esprit était encore focalisé sur les événements qui s'étaient déroulé. Il y a encore quelques heures, son équipe et lui-même étaient encore à Drachma pour tenter de faire l'impossible. Son regard anthracite se portait une fois de plus sur le contenu de la tasse, laissant son esprit réalisé une chose des plus simples. Confiant et attentif envers ses propres hommes,  le Frozen n'avait pas une seule fois imaginé qu'ils puissent ne pas revenir avec les survivants de l'unité. Pour lui, cela n'avait pas été envisageable. A toujours donner le maximum de sa personne et à réfuter la moindre hésitation dans ses choix, il en oubliait que parfois, la situation faisait que cela en se finissait pas toujours au mieux. Au paroles du Général, le Lieutenant-colonel releva ses pupilles grise. Oui ils avaient fait ce qu'ils avaient pu certes, et Corwin ne regrettera pas cette décision, parce que cela avait permit d'assurer le retour de Bruce et d' Adair. Cependant, cela avait condamné à son sort le Capitaine Sheridan... Au moment, où le Frozen avait proféré la fin de la mission, cet homme était mort en son esprit, avec tout ce que cela impliquait.. Tout comme le meurtre de ce vagabond, même s'il n'avait pas user de son couteau. C'était lui et seulement lui qui en avait pris la décision.

Attrapant la tasse en définitive, Corwin but une seule gorgée avant de la reposer en face de lui, sans jamais lâcher sa supérieur du regard qui s'était relevée en lui tournant le dos. De ce fait, le jeune homme ne pouvait pas voir son expression, alors qu'il conservait toujours le silence... C'est elle qui le rompit, l'amenant à songer au sacrifice que chaque militaire se devait d'être conscient de pouvoir faire... Le Frozen n'avait jamais été du genre à ne pas assumer ses actes et s'il pouvait faire en sorte que tout le monde s'en sorte, il n'hésitait pas une seconde à tout faire dans ce sens. Il était prêt à voir la famille du défunt, comme il était aller voir la famille des deux soldats qui avaient perdu la vie au QG de Central.. Deux hommes qui n'avaient eu aucune reconnaissance.. Peut être que ce sera aussi le cas pour le Capitaine Sheridan ? Un fait que Corwin ne cautionnait pas. Chaque soldat méritait  qu'on le reconnaisse, du plus humble au plus gradé. Servir son pays n'avait rien d'anodin. Son air semblait plus grave au fil de cette conversation, et cela s'accentua quand enfin, le Général Armstrong se retourna dans sa direction, ses mains venant se plaquer contre la surface plane de la table. Une posture dominante et implacable, tout comme cette expression qu'elle lui offrait, joignant un ton tout aussi ferme. Notre Griffin  n'avait pas bougé d'un pouce et semblait évaluer toute ceci dans son esprit, avant de finalement prendre la parole sur une tonalité monocorde et appliquée :


➽ Je vais assumer ce choix sans perdre de vu, que j'aurais dû prendre en compte que cette mission aurait pu être un échec dès le départ, sans pour autant la redouter. Juste l'accepter.  Cet homme est mort par mon refus de poursuivre, mais deux autres vies peuvent continuer à vivre en plus de la mienne. Je n'attends aucun réconfort de quiconque.


Après de telles paroles, il ne sembla toujours pas enclin à toucher son café.. Non pas parce qu'il était mauvais, mais parce que Corwin n'était pas en état de penser à le boire. Là, il menait une bataille face à la maîtresse des lieux. Cherchant à lui faire comprendre qu'il n'était pas du genre à ne pas assumer quoi que ce soit. Cela le frustrait intérieurement d'être vu comme un jeunot... Bien qu'il avait accepté de devoir fournir des efforts pour démontrer qu'il méritait sa place.


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Mar 2 Aoû - 21:12
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Olivia sourit. Il savait donc voir le bon côté du problème. Mais il devait aussi prendre en compte que cette situation se reproduira d’autres fois. Le général Armstrong soutint le regard de son interlocuteur. Elle comprenait ce qu’il pouvait ressentir. Elle était elle aussi passé par là. Mais le jeune homme était dans une situation bien plus avantageuse qu’elle ne l’avait été. D’une part parce qu’il est un homme. Ensuite, il est alchimiste d’Etat. Il était donc évident qu’il serait moins brutaliser qu’elle ne l’avait été. Il devait toutefois comprendre qu’on ne pouvait pas se laisser aller, ni même attendre une quelconque consolation. Elle n’aimait pas vraiment faire ce qu’elle s’apprêtait à faire, mais elle devait reconnaitre que cette méthode était efficace. Être la plus impitoyable des généraux, demander le maximum, pour renforcer le cœur et l’esprit. La reine des glaces avait réussi à rassembler beaucoup d’hommes qui se trouvaient dans la situation du jeune lieutenant-colonel pour en faire ce qu’ils étaient à présent : de vaillants soldats de Briggs. Elle frappa le bureau de ses mains, à plat, faisant déborder le café du jeune Griffin. Il n’avait qu’à le boire plus tôt.

- Ressaisissez-vous ! Vous n’êtes plus un enfant ! ce n’est pas en me fixant comme cela que vous irez de l’avant !

Cria-t-elle. Elle avait envie de le saisir par le col, de le secouer. Qu’il cesse de paraitre indifférent alors que ce qu’il se reflétait dans ces yeux était de la culpabilité. Mais elle ne fit rien et repris son calme. Poussant un grand soupir, elle se rassit sur sa chaise.

- La vie n’est pas tendre, ce n’est pas à vous que je vais l’apprendre. Mais si vous continuez à vous faire dévorer par les fantômes du passé, vous ne vaudrez jamais mieux qu’Alex.

Les paroles étaient calmes mais remplie de mépris. Lui aussi avait bénéficié d’indulgence de la part des hautes autorités parce qu’il était un alchimiste d’Etat. Ce magnanime envers les alchimistes était rageant pour le dame de fer. Elle, qui, en tant que femme soldat, avait dû faire ses preuves et braver tous les obstacles sans broncher pour en arriver là. Et tous les soldats qu’elle avait sous ses ordres avaient eu les mêmes conditions qu’elle, à peu de chose près. Ce qui renforçait indubitablement son aversion envers les alchimistes d’Etat. Elle trouvait que cette complaisance les rendait plutôt faible. Le seul qui semblait tirer avantage de ce traitement favorable était un homme qu’elle considérait comme un parfait arriviste. Mais elle devait lui reconnaitre sa capacité à tirer avantage de toutes les situations. Cependant, s’avouer qu’elle pouvait lui trouver des bons côtés n’était pas encore à l’ordre du jour. Olivia ne voulait pas non plus que ce jeune homme devienne comme le flame alchimist. C’est pourquoi elle le traiterait comme un simple soldat. C’était sa manière à elle de reconnaitre sa valeur. Mais était-il assez mature pour le comprendre.

La blonde fit un mouvement vers le tiroir où était ranger le café de Corwin, mais se ravisa. Elle ne le lui rendrait que lorsqu’elle serait certaine qu’il était rentré à Briggs. Elle avait bien vu que son corps était là, mais son esprit n’était pas entièrement revenu. Elle le provoquera jusqu’à ce qu’il rentre.

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Ven 5 Aoû - 12:31
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
Sa frustration naissante se taisait à travers ses yeux anthracite, tandis qu'il observait un sourire sur les traits du Général Armstrong qui s'était rapprocher de la table. Ainsi fait, elle le dominait littéralement, alors qu'il se tenait toujours assit pour sa part. Il y eut comme un instant en suspension, une latence dan l'air, tandis qu'un aiguillon vorace s’implantait dans la base de sa nuque. La seconde qui suivit s'imposa de manière électrisante, brisant quelque chose dans le maintient du jeune Frozen. Les mains fermes et autoritaire de la maîtresse des lieux se plantèrent sur la surface plane du bureau qui trembla, amenant à faire débordé le café de son contenant, tâchant irrémédiablement le bois. Les pupilles d'acier du Lieutenant-Colonel se perdirent telle une éternité il semblerait, sur l'ondulation créée dans le café, alors qu'une sourde colère montait en lui, repoussant les murs de son self-contrôle. Son visage  ne pouvait pas être plus fermé présentement et ses mâchoires se contractèrent. Mais c'est son regard qui changeait réellement la donne. Des yeux brillants de rage.

➽ J'ai dit que j'assumais ce choix et je ne regretterai pas mes décisions, pas même pour vous. Alors, lâchez moi un peu la grappe !! Madame.


Le ton était calme, véritablement trop tranquille pour être si véridique. Non, il y avait cette pointe polaire qui allait de pair avec ce que ressentait Corwin actuellement.  Sa maîtrise faisait, qu'il ne s'était même pas redressé pour s'exprimer, ni même chercher à en venir aux poings comme un idiot le ferait. Le Frozen, malgré sa colère, n'avait pas perdu de vu envers qui il parlait et c'est pourquoi il avait ajouté le « Madame » sur la fin.Il avait tout aussi conscience qu'elle pourrait aussi bien prendre cela pour de l’insubordination. Mais après tout, ne venait elle pas de le pousser à bout ? Provoquer ainsi les choses , faisait forcement prendre le risque de ce faire mordre. Ironie du sort, puis que le jeune Lieutenant-Colonel était considéré comme tout les Alchimistes d’État, comme des chiens de l'armée. Piètre image, et pourtant, Corwin n'avait pas reculé pour en devenir un. Son souffle se fit plus régulier et profond, signe que de par son esprit cartésien, notre Griffin cherchait à préserver sa lucidité face à cette situation des plus tendu. Il ne connaissait pas aussi bien le frère du Général Armstrong, mais pour toute les fois où il l'avait rencontré et même combattu à ses côtés, il avait pu admirer sa force et sa volonté. Ce genre de jugement lui paraissait injuste, bien que.. Oui cet homme avait trop bon cœur.

➽  Mes fantômes ne concerne que moi, ce sont eux qui font que je continuerai d'avancer et que je ne renoncerai pas à vivre aussi facilement.


parce que s'il mourrait, qui ramènera sa sœur à la maison pour de bon ? Qui fera en sorte sa mort ne soit pas vaine si ce n'était lui ? C'était sa croix à lui et à nul autre. Le ton avait reprit un aspect plus monocorde, et bien moins polaire. Il y avait là beaucoup de gravité, bien trop pour un homme de son âge. Mais essentiel dans ce milieu dans lequel, Corwin se devait de gravir les étages. La fatigue creusait un peu plus son regard qui brillait non plus de colère mais de conviction. Général ou pas, cette femme ne lui fera jamais lâché prise sur ce qui le poussait à toujours avancer. Il était loin d'être aussi naïf qu'on voudrait bien lui prétendre à cause de son âge. Il avait vu bien trop d'horreur pour ça. Pour une fois, c'est lui qui démontra son aiguillon, bien que ça pourrait lui coûté cher, étant donné que le Frozen n'était pas du même grade que le Général Armstrong, mais cela aussi il était prêt à l'assumer.    


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Ven 5 Aoû - 17:39
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Olivia serra les mâchoires. Il avait réagi, c’est vrai. La colère se lisait à présent dans ses yeux d’ordinaire inexpressif. Mais elle n’était pas encore parvenue à ce qu’elle voulait. Elle ne voulait pas lui faire regretter ses choix, non, elle voulait qu’il soit en paix avec les choix qu’il faisait. Et ce qu’il venait de dire démontrait bien qu’il était encore frêle. Cependant, il y avait une phrase que le général Armstrong ne pouvait pas tolérer.

- Griffin ! N’oubliez pas où vous vous trouvez.

Aboya-t-elle. Ici, à Briggs, c’était elle l’Alpha. Les petits chiens-chiens n’avaient qu’à se tenir tranquille. La reine des glaces se leva lentement, fit le tour de son bureau et attrapa le jeune lieutenant-colonel par le col de son uniforme, le soulevant de son siège. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. La longue mèche blonde qui servait de frange à la dame de fer, et qui retombait d’ordinaire devant son œil droit, s’était écartée d’elle-même, laissant apparaitre une paire d’yeux lançant des éclairs. On pouvait presque comparer le général Armstrong à un de ses féroces ours sauvages qui peuplent les montagnes de Briggs et terrorisent la population alentour. A la seule différence, qu’un de ces ours est bien moins terrifiant que la maitresse des lieux.

- Je me fiche que vous regrettiez ou non vos décisions. Vous êtes ici dans l’armée d’Amestris, pas une colonie de vacances. Des choix difficiles, nous en faisons tous. Nous ne pouvons pas nous arrêter sur chacun de ces choix et trainer les fantômes qui en résultent. Apprenez à les laisser derrière. Vous avez choisi d’être un chien de l’armée, alors remuer la queue quand on vous sonne et ne mordez jamais la main qui vous donne votre pâté. Sinon d’autres chiens prendront votre place. N’oubliez pas que vous n’êtes rien de plus qu’un pion interchangeable. Faites profil bas si vous voulez sauver votre tête ou celle de vos proches. N’oubliez jamais que toutes vos actions ont des répercussions sur vos proches.

Elle avait dit cela sans lever le ton, juste en serrant les dents. Elle ne voulait pas que toute la forteresse soit témoins de ce qu’elle venait de lui dire. Même si au premier abord les paroles pouvaient être provoquantes, elles étaient en réalité remplies de conseils. La blonde était ainsi. Elle distillait ses conseils dans la violence. Face à des hommes traumatisés par les horreurs de la guerre, il n’y avait que cette violence pour les faire réagir.

Elle le reposa avec douceur sur son siège, pour ne pas le blesser. Et soupira. Elle avait voulu le préparer à un entretient musclé d’après mission. Elle espérait qu’il avait compris. Qu’il saurait se mesurer. Certes, pour un bureaucrate, l’alchimiste d’Etat n’avait pas montrer de signe de faiblesse, mais la reine des glaces le trouvait bien trop tendre. Il manquait le cœur de glace qui allait avec l’élément de cet alchimiste. Un cœur de glace. Le reproche le plus commun que la blonde recevait. Mais elle était fière de ce « défaut », car il était sa plus grande force. Un cœur de glace à toute épreuve.

Olivia se tenait toujours debout, les bras croisés, dominant son interlocuteur. Le regard sévère. Elle espérait qu’il démontre la même détermination dans ses prises de décisions militaire que celle qu’il démontrait pour rester en vie.

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Rapport de mission à chaud | mai 1915 | Corwin  Ban110
Lun 8 Aoû - 12:23
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
Toujours assit sur sa chaise, Corwin n'avait pas lâché la moindre parole après ça. Pourtant, la  tension qui s'était installé dans la pièce semblait avoir prit une tout autre proportion quand il s'était décider à répliqué de manière plus sec, qu'il n'avait pas besoin qu'on lui fasse la leçon. Corwin n'appréciait pas que l'on cherche à le manipulé pour obtenir quelque chose. Notre Lieutenant-Colonel avait finit par dire le fond de sa pensée , afin de faire en sorte qu'elle joue carte sur table. Ce qui ne manqua pas de faire mouche. C'est peu être la fatigue accumulée, ou bien tout simplement l'aura de cette femme qui lui jouait des tours, mais son approche se fit curieusement lente  à son regard anthracite, avant de soudainement se faire saisir par le col, ce  qui l'obligea à se redresser de son siège. Une Violence électrisante, amenant un frisson à la base de sa nuque, alors que son regard anthracite plongeait dans celui de cette femme. Son visage résolument fermé, défiait ces traits qui semblaient vouloir le dévorer sur place.  Corwin n'avait jamais été du genre à reculer, et son emprise sur son couvre-chef qu'il tenait en main, témoignait du cran qui le possédait. Non, il ne perdra pas une seule seconde son self-contrôle, tandis que ses oreilles entendaient ces mots aussi dur que utile. La poigne de fer qui le tenait, contraignait Corwin à se focaliser sur ses paroles. C'est vrai, le Frozen avait choisit de devenir un chien de l'armée, et il devait se comporter comme tel, s'il voulait du moins jouer das la cours des grands. Bien qu'il avait beaucoup apprit sous le commandement de Mustang et qu'en tant que Griffin, il savait pertinemment la nécessité de jouer, ce n'était pas pour autant qu'il aimait ça.  

Ses pupilles d'acier ne brillaient plus de rage, mais d'une lueur plus intelligente, quelque chose qui reflétait un état de contenance, mais stable. Corwin était un mur, mais un mur qui analysait ce qu'on lui disait.  Lentement, sa prise sur son képi se fit plus neutre, alors qu'aucun mot de vint à ses lèvres.  C'est à ce moment là, que la maîtresse des lieux le reposa sur son siège avant de se reculer pour mieux le contempler.  Il était évident qu'elle attendait une réaction de sa part. Un bon chienchien.. C'était péjoratif, mais c'était une réalité.  Savoir se soumettre pour mieux dominer.. Voila ce que lui dirait une fois de plus son père. Il y avait tant de vérité là dedans. Peut être qu'il se montrait trop intransigeant en ce moment. Depuis que Corwin était livré à lui même, il prenait conscience de ce « jeu »... Avant cela semblait bien plus simple, mais pas quand on se retrouvait rattaché à Central même.  Oh, il savait encaissé les choses et les assumer. Mais s'il y a bien une arme qui avait en lui, c'était justement ce cœur passionné, une force qu'il déployait à travers ce visage de marbre et froid.

Inspirant lentement, le Frozen réduisit sa frustration à néant, alors que le Général Armstrong  se tenait toujours debout, les bras croisés. Le regard sévère à son sujet. Une expression qui donnait soit l'envie de se recroqueviller sur soit même , la queue entre les jambes, ou bien le désir de faire front et de ne pas le laisser faire. Ce qui serait clairement l'option de Corwin s'il n'était pas du genre à réfléchir. D'un mouvement aussi calme que mesuré, le Lieutenant-Colonel se redressa sur ses jambes avant d'incliné un peu son visage en guise d'excuse, tout cela avec un air digne


➽ Je vous présente mes excuse pour cet emportement Général Armstrong


Le ton toujours aussi monocorde, mais sobre, le regard toujours relevé dans la direction de os supérieur. Il ne laissera personne lui prendre sa place. Il n'en avait pas le droit de toute façon car si ce n'était pas pour sa sœur, d'autres comptaient sur lui et sur ce qu'il pouvait faire. Tout comme Grumman lui avait apprit les base des échec, il apprenait le fait de savoir jouer avec les haute sphères de l'armée .


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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Lun 8 Aoû - 17:27
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Olivia Mira Armstrong
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Olivia Mira Armstrong

Aux excuses du lieutenant-colonel, le général de brigade Olivia Mira Armstrong sourit de satisfaction. Il avait enfin retrouvé ce regard plein de détermination qu’elle lui connaissait. Celui qui se battait pour aller de l’avant. Certes, il ne l’avait pas vraiment perdu. Mais il lui avait manqué cette étincelle d’intelligence. Sans parler de ce manque de contrôle qui, d’après leurs échanges au cours de l’entrainement, n’était pas quelque chose d’habituel. Il avait semblé à la Blonde, que ce jeune homme déployait la force du désespoir lorsqu’il perdait son contrôle, pas une colère sourde comme il venait de le faire face à elle.

La reine des glaces posa une main sur l’épaule du jeune homme de petite taille pour l’inviter à se rassoir. Elle avait conscience qu’il se faisait tard et que le chef de la section 9 avait besoin de repos. Mais il lui restait une dernière chose à faire avant de le libérer. Et pour cela, elle avait besoin qu’il soit confortablement installé. Ou du moins, installé. Ce n’était déjà pas mal. Elle veilla donc à ce qu’il soit à nouveau assis avant de regagner son siège. Olivia ouvrit un tiroir de son bureau et y pris quelque chose qu’elle posa sur la surface plane du bureau. Ce n’était nul autre chose que le sachet de café personnel du lieutenant-colonel Griffin.


- Bon retour à Briggs, mon colonel.

Dit-elle en déposant le sachet sur la partie la plus proche de l’alchimiste d’Etat. Sa voix était plus clair, plus accueillante et surtout bien moins agressive que ces dernières heures. Elle lui sourit, non pas de ses sourires carnassiers qu’elle affichait d’ordinaire, mais un sourire tendre et sincère, alors que ces yeux affichaient une certaine malice.

- Si vous n’avez rien à ajouter, vous pouvez disposer.

Conclu-t-elle l’entretien. Elle avait accompli ce qu’elle devait faire, ramener l’esprit de l’horloger du bon côté de la frontière. Ce travail n’avait pas été simple. Epuisant même. Mais il était nécessaire. Le général Armstrong n’avait pas relevé le même genre de problème chez ses deux camarades. Elle s’assurerait cependant qu’ils aillent bien, au détour d’un couloir.

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Rapport de mission à chaud | mai 1915 | Corwin  Ban110
Mar 9 Aoû - 16:21
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
Les excuses une fois présentées, Corwin sentit une main se poser sur son épaule, l'invitant à reprendre place sur son siège.  Le Général Armstrong affichait une expression bien différente encore, une sorte de satisfaction qu'il pourrait reconnaître sur le visage de n'importe quel parent envers son enfant qui  faisait la bonne réaction. Une réflexion aussi saugrenu que curieuse. Si bien que Corwin préféra enterrer ça au plus profond de son esprit. Une fois assit, le Frozen se contenta de suivre des yeux le maîtresse des lieux qui cherchait quelque chose dans l'un de ses tiroirs avant de lui présenter le sachet de café qu'il lui avait confié avant de partir. Un  bout de la maison qui apparaissait, laissant naître au fond de son cœur, un sentiment furtif de bien être.  C'était sans doute idiot pour quiconque, mais pour notre Lieutenant-Colonel c'était une manière de ne pas oublié ce qu'il était et d'où il venait. Le Général Armstrong en avait donc prit soin en son absence, et il ne semblait pas même avoir baissé de volume. Alors qu'elle fit glisser le contenant vers lui, Corwin finit par se pencher pour le récupérer d'une gestuelle habile et mesurée. Les mots qui suivirent vinrent à révéler le pourquoi de tout ceci. Elle s'était assurée qu'il était bien rentré.

C'est à ce demandé ce que cette femme aurait bien pu faire si cela n'avait pas été le cas. Une pensée  que le jeune homme préféra balayer d'un battement de cils tandis qu'il laissait entendre sa voix atone et calme :


➽ Je vous remercie pour en avoir prit soin jusque là, Général.


gardant le précieux paquets entres ses doigts courts et agiles, le Frozen sentit les morsures de la fatigue en chacun de ses muscles. Une sensation dégourdissante qui lui fit perdre sa concentration habituellement sans faille,  tandis que le Général Armstrong le congédiait sur un timbre plus prévenante encore. L'alchimiste d’État  eut un temps de réaction assez lent, mais il finit par se redresser sur ses jambes qui lui paraissaient bien lourde. Saluant poliment sa supérieur avant de se reculer pour partir, mais avant même de franchir la porte il concéda encore en tournant à demi son visage vers le sien...

➽ Je ne sais pas si j'aurais le temps de réparer toutes vos pensionnaires malades avant de repartir, mais je vais voir ce que je peux faire...  


Sa voix bien qu'atone, affichait un brin de fatigue, mais aussi un peu d'humour. Après quoi il quitta définitivement les lieux, remettant son képi sur le crâne afin de cacher son expression de plus en plus lasse. Cette conversation avait définitivement annihilé ses dernières forces, que ce soit physique ou mental. Pourtant, Corwin se bora à vérifier que son second comme Adair se portaient bien, avant de définitivement s'effondrer dans un lit de libre, sans plus demander le moindre reste à quiconque. L'insomnie pouvait aller voir ailleurs s'il y était, car c'est le sommeil du juste qui l'avait emporté.. Un moment récupérateur et sans le moindre rêves. Les horloges seront pour plus tard...  


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Mar 9 Aoû - 17:16
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