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Débriefing en salle de repos [PV Corwin]
La vérité
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La vérité
Débriefing en salle de repos
Je n’avais pas été présent à Central lorsque le Général Brewster et sa clique avait débarqué. J’étais dans le train me menant d’East City. J’avais appris le combat et j’avais surtout vu les dégâts. J’avais soupiré, mais je comprenais les actions de Corwin. Je soupirai en voyant les gigantesques ailes servant de muraille devant le QG. Mettant mes gants, je ne mis que quelques secondes à liquéfier cette glace. Mon second mettait toujours autant de zèle à se battre. Mais il avait parfaitement agi, au contraire de ce général. Je soupirai, je connaissais Brewster pour être posé et réfléchi, pas pour foncer tête baissée. Je pense que je ferais bien de l’appeler bientôt.

J’étais passé par mon bureau avant de prendre la direction de l’hôpital. J’avais quelques papiers sous le bras. Je connaissais la tendance de mon subordonné à avoir de courtes nuits de sommeil. Je comptais lui permettre de mettre ce temps à profit. Mais il avait le temps de faire ça à son rythme. Je ne voulais pas qu’il bosse comme au bureau. Disons que c’était plus une occupation durant son temps de convalescence qu’une mission prioritaire. Le repos avant tout.

Je descendis de la voiture en regardant le grand bâtiment, le plus grand hôpital militaire du pays. Les meilleurs médecins travaillaient ici. J’entrai dans le bâtiment, direction la chambre de Corwin. Je frappai à la porte en arrivant devant. Sans vraiment attendre de réponse, j’ouvris la porte délicatement et j’entrai. J’avais un sourire amical sur le visage.
"Bonjour, Lieutenant-Colonel. Je vois que vous vous sentez mieux. Beau travail. Mais évitez de vous mettre dans des états pareils. Entre vous et le Lieutenant Hawkeye, je fais comment en cas d’attaque. Ce n’est pas Havoc qui va surveiller mes arrières."
Je posai ensuite délicatement les dossiers sur la petite table à côté du lit du Busard. Je dis avec malice.
"Un peu de travail pour occuper vos longues journées à fainéantiser. Mais ne vous surmenez pas."
Oui, j’osai dire ça. Mais c’était un humour un peu bizarre, je vous l’accorde.

Je repris sérieux et je regardai avec ce regard qui démontrait que le moment de blaguer était passé.
"J’ai lu le rapport. Maintenant, je veux tout savoir en détail. A-t-il expliqué pourquoi il voulait renverser le généralissime ?"
Je savais que le Général restait traumatisé d’Ishbal, bien plus que nous autres. Mais je ne me doutais pas qu’il oserait faire ça. Comme je l’ai dit, Brewster était réfléchi habituellement.

by Didi Farl pour Never-Utopia
Sam 13 Nov - 16:22
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Sagement dans son lit, Corwin était vêtu d'une chemise d’hôpital, accompagné d'une sorte de short, pour que sa jambe blessée soit plus facilement traitée. Laissant cette dernière planquée sous les draps, la seconde pendait dans le vide, comme pour se détendre. Le violon que lui avait offert Bruce se tenait dans son étui, sur une chaise coller à son lit pour plus de facilité. Sa montre d'alchimiste reposait quant à elle sur la table de chevet, à côté d'un verre d'eau à demi vide. Notre Lieutenant Colonel avait un courrier particulier dans sa main gauche, l'air grave se peignant sur son visage encore assez pâle, tandis que de sa main droite, il jouait distraitement à ouvrir et refermer le médaillon qu'il tenait à son cou. Comme si son petit « clic » l'aidait à réfléchir sur ces quelques lignes qui s'offraient à son regard. Plonger dans son analyse, le Frozen ne réagit pas tout de suite au pas familier qui se fit entendre dans le couloir. C'est au moment où on toqua à la porte qu'il releva ses pupilles anthracites, pour voir entrer tranquillement son supérieur. Relâchant la lettre sur ses genoux, ainsi que son médaillon qui retomba le long de son cou, Corwin tâchait de se remettre un peu mieux en position assise contre son oreiller, cachant derrière un visage insondable, la douleur un peu sourde qui se manifesta en sa cuisse, pas du tout coopérante. Mais c'était très supportable par rapport à ces derniers temps.

Pareil à lui-même, le Lieutenant-Colonel salua du chef, Mustang. Faut croire que cette rencontre tombait à pique parce qu'il se demandait bien où voulait en venir l'auteur de cette lettre par... » Nous faisons parfois des choses que nous regrettons » rangeant ça de côté, il ne put s'empêcher de suivre du regard les geste du Colonel, qui venait de lui déposer des documents. Du travail ?...Certains trouveraient ça plutôt sadique, mais lui, il voyait autre chose...De quoi s'occuper la nuit par exemple, au grand désarroi des infirmières et infirmiers, qui depuis qu'il n'avait plus de fièvre, n'arrivaient pas à le raisonné quant à dormir. Une seconde, que venait de dire Mustang... Son visage se retourna vers lui et fronça un peu des sourcils.


➽ Comment ça ?... Le Lieutenant Hawkeye a eut des ennuis ?


Mais si les paroles de Mustang étaient dans le but de détendre l’atmosphère un instant, Griffin avait aussi la sensation de décevoir et il abaissa légèrement son regard sur les draps

➽ Je vous dois des excuses. 


S'il y avait bien une chose qu'il ne supportait pas, c'était bien décevoir. Surtout cet homme. Dans tout les cas, il remerciait en silence, le geste de son supérieur, que de rompre son ennui vis à vis de ses nuits, un peu trop longue. Soudain l'ambiance changea légèrement, devenant plus grave, alors que le Colonel reprenait d'un ton plus confident. Le rapport... Il l'avait lu en son entier et à  présent, il désirait comprendre pourquoi un tel acte ?  C'est vrai que Corwin avait tout fait pour ne pas mouiller  Mustang dans son rapport. Ne rapportant en aucun cas leur échange. Pendant une seconde il regarda la lettre qui reposait toujours sur ses genoux, puis il finit par la prendre pour la lui tendre. D'une voix monocorde le Frozen Alchimist laissa ses souvenir parler à travers lui :  

➽ Après s'être présenté, il a tenu à justifier la mort de ces deux soldats, pour une approche en silence jusqu'au Généralissime. Que c'était là sa cible et non l'armée en elle-même. Qu'eux... L'armée de la Liberté venait pour sauver ce pays.  Ce général voulait que l'on s'écarte, car il ne voulait pas se battre. 


Après quoi, Corwin enchaîna qu'il avait pu voir des soldats relever leur arme, comme convaincu par ces mots. Il ne leur en voulait pas, mais pour lui le choix était déjà fait..

➽ Dans un premier temps j'ai tenu à faire un mur de glace, afin de le convaincre de renoncer. C'est sans doute là qu'il m'a identifié comme votre second. Il a dit être plutôt déçu que je ne cautionne pas son combat, parce que je devrais être à même de le comprendre, vu la personne que je servais. Je lui ai dit que ma place était pourtant bien ici, entre lui et ce QG, car sa façon de faire n'était pas acceptable. Quand il a attaqué, j'ai une fois de plus tenté de lui donner l'opportunité de partir, parce que j'ai très bien compris qu'il y avait un lien entre vous et lui, mais une fois de plus, il n'a rien voulu savoir. Alors je me suis battu pour de bon, sans pour autant pouvoir lui rompre les jambes, comme je le lui avais soutenu.


Il n'y avait aucun accro dans sa voix, bien que monocorde. Si ce n'est que vers la fin, il en éprouvait presque une soif intense. Mais il se retint de prendre le verre qui résidait à côtés des documents. Le sujet était bien trop important.


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Sam 13 Nov - 19:23
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La vérité
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La vérité
Débriefing en salle de repos
Mon arrivée remit Corwin dans une habituelle, presque sempiternelle, position droite presque rigide. Mais je savais que c’était l’attitude habituelle de mon second. Mon sourire ne quitta pas mon visage. Je lui donnai quelques félicitations, ce qu’il venait de faire n’était pas chose aisée. Puis il fit une réflexion qui m’interpella. Mais effectivement, il ne devait pas être au courant. Je haussai les épaules doucement avant de répondre.
"Le QG de l’Est a été attaqué par des Ishbals presque au même moment que Central. Certains pontes pensent à une attaque coordonnée. Je pense à une coïncidence. Edward et Riza étaient là-bas. Elle finalisait son transfert à Central. Riza a été légèrement blessé et est hors-jeu pour quelques temps. Edward aussi, mais le Fullmetal ne semble pas plus affecté que ça par ses blessures comme d’habitude en somme."
Je venais de résumé la situation à l’Est. Il est vrai que le timing de l’attaque semblait particulier. Mais je doutai que Brewster s’allie à des Ishbals pour attaquer l’Est. D’abord, parce que les Ishbals ne risquaient pas d’apprécier Brewster, Alchimiste d’État, quand bien même il essaierait de se faire pardonner, ensuite, je savais que Brewster appréciait énormément Grumman. Je devrais d’ailleurs trouvé un moyen de parler au Général de Division pour avoir le fin mot de cette histoire.

J’allais reprendre quand j’entendis Corwin me présenter des excuses ? Mais pourquoi ? Et s’il savait ce que j’avais fait, il ne m’en présenterait certainement pas.
"Pourquoi des excuses ? Pour avoir été blessé ? Imbécile, parfois se battre implique des blessures et vous avez fait votre travail. Je ne demande rien de plus."
C’était vrai qu’il se soit battu était tout ce que je demandai et il venait de faire le job pour leuqel il était payé.

Je demandai ensuite mon rapport, enfin je voulais une explication exhaustive de ce qu’il s’était passé. Pas ce qu’on pouvait lire au QG, je voulais aussi le ressenti de Corwin, un sujet qui me tenait aussi à cœur. Je pris alors l’objet que me tendait le Frozen. Une lettre Anonyme. Mais je reconnus l’écriture. Brewster. Je la lus rapidement en écoutant mon second. Je voyais à présent. Il n’avait jamais cautionné ce qu’il s’était passé à Ishbal. Et je comprenais à présent ce qu’il faisait. Je soupirai rendant la lettre à Corwin.
"Personne ne doit voir cette missive. Sinon tu seras accusé de conspiration. Brewster a agi comme d’habitude, mais en oubliant qu’il était à présent un ennemi d’état.

Pour que tu comprennes, Percival Arthur Brewster est un Alchimiste d’État a vu beaucoup de choses, beaucoup de guerres inutiles. Ishbal a été la goutte d’eau. Le pire, c’est que ce n’était jamais Central l’ennemi, même si nous étions responsables. Sais-tu ce qui a mis le feu aux poudres à Ishbal ?"

La mort de cet enfant avait été l’étincelle de trop. Je repris.
"C’est à cause de l’un des nôtres qui a tué un pauvre gamin qui l’a bousculé. Le gars a prétexté qu’il n’y était pas. Je pense que c’était orchestré. Un peu comme ce qu’on nous a rapporté sur Cornello. Tu sais, les êtres en bouteille. On a pensé que ce serait terminé avec un cessez-le-feu. Au lieu de ça, l’ordonnance 3066 a été promulguée et tu connais la suite.

Brewster n’a jamais réellement accepté cet ordre et ne l’a exécuté que parce qu’il n’avait pas le choix. Il était un grand partisan du Généralissime. Mais Ishbal puis Pendleton l’ont changé. Je comprends sa démarche. Même si je ne l’excuse pas. Ses intentions sont bonnes, sa méthode mauvaise. Tu as agi comme tu devais le faire."

Je lui expliquais cela, mais je ne savais pas si Corwin s’y intéressait ou non. Mais ce rapport m’apportait des éléments nouveaux. Je devais vraiment retrouvé l’ancien Général.
by Didi Farl pour Never-Utopia
Jeu 2 Déc - 17:47
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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C'est silencieusement que Corwin écoutait son supérieur quand ce dernier lui parla de ce qui c'était déroulé au sein du QG de l'Est. Le Lieutenant Hawkeye et le Fullmetal étaient sur place. Le regard du Frozen se perdit un instant sur un point imaginaire sur le mur, alors qu'il en venait à la même conclusion que Mustang. Cette attaque donnait plus lieu à une tentative d’opportunité qu'autre chose. Bien si personne ne paraissait sérieusement blessé, c'était l'essentiel. D'ailleurs Corwin eut une petite pensée pour Edward, avant de reporter son attention sur son supérieur qui n'avait pas perdu de son aisance qu'il lui reconnaissait.  Après quoi, il entendit ses excuses balayée par une tirade plutôt censé, mais qui fit naître un léger mal être dans le cœur du Griffin alité. Une légère moue vint à se peindre sur ses lèvre avant de disparaître, alors que l'envie de se laissé un peu plus aller contre l'oreiller se faisait sentir. Même si la fièvre l'avait quitté depuis quelques jours, notre alchimiste d’État n'avait pas la grande forme. Enfin, à ce qu'il paraît, il l'avait eut assez d'énergie pour se balader avec un certain Capitaine avant de se faire coincer par le Généralissime.. Mais passons. Corwin finit par se détendre un peu, mais il ne regarda pas vraiment Mustang. Sa voix s'exprima légèrement bougonne, comme il pourrait le faire avec Bruce.

➽ Arrêtez de me vouvoyer, ça me vieilli...


Mode de défense contre le fait qu'il venait de se faire traité d'imbécile, même si dans le fond, il savait que le Colonel avait raison. Et surtout, Corwin essayait à sa manière de briser une certaine distance, avant d'enchaîné sur son rapport. Le ton avait été formel mais aussi très impliqué quand il parlait de Brewster. Signe qu'il ne le portait pas dans son cœur. Cependant quand Mustang lui rendit la missive...Le Lieutenant-Colonel jugea cette dernière dans sa main, c'est pas comme s'il pouvait la cramer, mais il l'a fera disparaître dans les toilettes quand il en aura l'occasion. Il eut un simplement mouvement du chef en signe de compréhension. Même s'il s'en doutait un peu...  A moins qu'il percevait une sorte d'attention de sa part. Là encore, Corwin fut un peu perplexe, avant de finalement se concentrer sur ce que lui disait le Colonel sur le Général qu'il avait affronter. Dans ses mots et sa façon d'être, le Frozen comprenait parfaitement le respect qu'il éprouvait pour Brewster et ça le faisait un peu tiquer.. Même s'il comprenait mieux les événements et ce qui avait conduit à cela, Corwin n'arrivait pas à passer au dessus. Le silence s'installa pendant quelques seconde entre les deux hommes, alors que son regard se porta sur la table de chevet, là où résidait la médaille que lui avait conférer le Généralissime. Reportant son attention sur le Colonel, le Frozen pointa du doigt la médaille..


➽ Et les deux soldats qui sont morts devant le QG, eux aussi auront droit à une médaille ? Le Général a fait son choix, mais eux, ne l'ont pas eu, ils ne sauront jamais pourquoi leurs vies se sont stoppé aussi net.


Il fit une courte pause, et finit par reprendre sur un sujet qu'il jugeait pourtant extrêmement tabou pour sa personne, mais il faisait le pas, parce qu'il faisait confiance en Mustang. Il ne parlait pas à son supérieur, mais à un homme, un … ami.

➽ Lorsque j'ai retrouvé ma sœur sur le front, ce n'est pas un regard de reproche que j'ai dû affronter, mais des yeux qui me disaient combien elle regrettait d'être là et de m'avoir entraîné là dedans.  J'ai fait le choix de la chercher, elle n'avait pas à juger ça..Elle avait toujours voulu être soldat et faire carrière. Elle voulait aider son pays, agir pour un changement.  Je ne l'avais pas compris à cette période, mais je sais maintenant. Elle n'approuvait pas ce qu'il se déroulait, mais elle avait fait son choix.. On doit tous avoir le choix. Ces homme eux... ont été balayé sur le plateau de la violence ! Quand je lui ai barré la route, je n'ai pas non plus décider pour le Capitaine Grayson, ni pour les autres soldats qui se trouvaient sur place. Ils ont agi en leur âme et conscience.


Abaissant son bras, Corwin possédait un visage ferme, bien plus adulte qu'il y a quelques années, alors qu'il allait sur ses vingt quatre ans. Il se devait aussi de parler de Bruce, il ne l'ignorait pas et puisqu'il avait soulevé le sujet. C'est pourquoi, d'une voix moins animé il enchaîna.

➽ Le Capitaine Grayson est un homme plutôt fonceur, mais il n'est pas idiot. Il sait qu'il se passe des choses étranges et depuis la mort de son supérieur, le  Général de Brigade Hughes, il n'a de cesse de poser des questions  et d'enquêter. Pour son propre bien et parce qu'il est un homme de confiance, je lui ai dit tout ce que je savais. A agir seul sans la moindre corde de rappel, il pourrait aussi bien se faire tuer. S'il y a bien une chose que j'ai compris sous ton commandement et celui du Lieutenant-Général Grumman, c'est bien que seul on ne peut pas grand chose, mais avec un réseau plus étendu...Le monde pourrait être bien moins merdique.


Corwin savait pertinemment que le Colonel pourrait mal le prendre, mais si lui, lui faisait confiance, il fallait aussi un retour. Sans parler qu'il ne doutait pas une seconde de la volonté de son ami, le Capitaine Grayson.


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Jeu 2 Déc - 20:08
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Débriefing en salle de repos
Alors que le jeune Alchimiste d’État s’excusait d’avoir été blessé, je le reprenais en le traitant d’imbécile. Il ne devait jamais s’excuser d’avoir agi en son âme et conscience. Être blessé cela arrivait et ce ne serait jamais un mal, sauf si c’était simplement dans le but de se blesser. Mais je savais le Lieutenant-Colonel suffisamment intelligent pour ne pas faire ce genre de stupidité. Il me répondit en me disant que je devais cesser de le vouvoyer. Je souris et je lui répondis avec douceur.
"Ce sera uniquement dans le cadre privé ou de manière informel. Dès que ce sera professionnel, je te vouvoierais Corwin, car nous sommes des militaires."
Après cela, je laissais le jeune homme continuer. J’admirai la médaille et soupirai. Ils n’en auraient pas, je le savais. Je baissai les yeux. Je n’aimais pas ce genre de choses. Mais le Généralissime se fichait bien souvent des hommes du rang. Je regardai Corwin et secouai la tête silencieusement. Je ne comptais pas insulter son intelligence en mentant.
"Je ferais la demande pour leurs familles. Mais ne t’attends pas à grand-chose."
La vérité une fois encore. La discussion se poursuivit. Brewster était un imbécile. Je savais très bien qu’il protégeait ses hommes comme je le faisais. Je savais aussi qu’il avait gardé la tête brulée qui lui servait de second. Un chien fou qui agissait bien trop souvent sans réfléchir. Ils étaient des soldats, les sentinelles les auraient laissés passer. Je me caressai le menton en réfléchissant. Corwin avait l’esprit vif et je savais qu’il ne disait rien. Il avait un bon jugement et ses décisions étaient les bonnes.

Alors que j’allais parler, le plus jeune des Griffin se laissa aller à une rare confidence. Je l’écoutai silencieusement et religieusement. Je comprenais enfin son désir de violer la loi pour s’engager dans l’armée. Il fit une comparaison avec les deux sentinelles. Je savais que ce sujet lui tenait à cœur. Il me parla ensuite du Capitaine Grayson et de ce qu’il en savait. Il s’était donc fait un ami de cet agent d’infiltration. C’était une bonne chose. Je croisai les bras avant de répondre calmement.
"Je fais confiance à ton jugement. De ce que j’en sais, notamment grâce à son rapport sur l’incident de Lior, c’est un homme fiable. Cependant, je pense que je vais devoir le rencontrer. Je dois lui expliquer la situation dans son ensemble."
Je devais aussi lui parler de ce que moi j’avais fait. A savoir rencontrer le Patriarche des Griffin. Il était certain que Corwin risquait de mal le prendre. Mais soit, sa sœur Charlie était derrière et attendait que j’ouvre la porte. Je soupirai avant de décroiser les bras.
"Changeons de sujet quelques temps. J’ai aussi pris une décision te concernant. Quelque chose que tu risques de ne pas aimer. Je suis allé parler à ton père."
Voilà la bombe était lâchée. Il risquait de ne pas apprécier. Je m’approchais de la porte pour l’ouvrir tout en continuant.
"Je voulais essayer d’améliorer la situation qui est intenable. Tu es à Central depuis quelques semaines et tu évites son quartier en permanence. Je ne peux l’accepter. Tu ne peux pas être 100% efficace, si tu te soucies de ta famille. La discussion a été constructive et très agréable. J’ai d’ailleurs réussi à convaincre ton père enfin en partie. Du coup…. Je suis venu avec ta sœur."
J’ouvris la porte laissant entrer une boule d’énergie.
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Jeu 23 Déc - 22:54
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Attrapant le verre d'eau qui se trouvait à côté de lui, Corwin en but quelques gorgée tout en prenant conscience de la soif qui le tenait depuis un petit moment déjà. Ses doigts serraient à peine la surface lisse du contenant, sans pour autant le lâcher, alors qu'il l'éloignait de sa bouche pour le reposer à sa place, sur cette table déjà bien encombrée. Reconnaissant les paroles du Colonel concernant les familiarités d'usages, il ne fit qu'incliner son menton en signe de compréhension. Notre convalescent n'était pas spécialement doué pour se rapprocher des gens, mais il avait néanmoins toujours un moyen subtile de faire passer le message. Quand aux familles des deux soldats, il n'avait pas vraiment d'illusion, c'est une vérité. Cependant, Corwin estimait qu'on leur devait quelque chose..Et si le Généralissime ne trouvait rien à faire, alors c'est lui, qui trouvera quoi faire. Lorsque prit fin cette révélation en ce qui concernant son ami, le Capitaine Grayson, le regard anthracite de notre alchimiste se posèrent sur les traits du Colonel qui affichait un air un peu pensif et sérieux.

Le Frozen avait été des plus sincères jusque là et reconnaissait qu'il avait pris les devants, une manière de s'émanciper. Il fallait reconnaître que depuis quelques mois seulement, le Lieutenant-Colonel avait fait une évolution particulière. Se montrant un peu plus ouvert, mais aussi plus précis en ses actes comme en ses prises de position, tout en gardant cette mesure du danger et des apparences. Il avait en effet, beaucoup appris de la part de ses supérieurs et à présent, Corwin tentait de quitter son état de brindille, sans pour autant enfreindre toutes les étapes. Sa main droite se posa lentement sur sa cuisse meurtrie, évitant soigneusement l'endroit même où se situait la plaie, alors que Roy finit par briser le silence en lui donnant son avis plutôt positif sur le sujet. Bruce était digne de confiance et le Frozen lui avait promis qu'il lui en parlerait quand l'occasion se présenterait. Chose qui était fait à présent et son ami allait pouvoir entrer dans le même univers que lui... Celui où parfois, on aimerait ne pas en savoir autant. Il se rappelait encore très bien de cette phrase que lui avait glisser Mustang, après le rapport laissé par le Fullmetal. Un avertissement qui ne prit de la valeur et de la véracité que lorsque le Généralissime s'était tenu ici, face à lui, avec cette médaille tout en complimentant énormément le Capitaine Grayson.

La voix de son ami manqua de le faire tressaillir, alors qu'il s'arrachait à ses réminiscences. Sans doute un léger signe de fatigue de sa part, lui qu'on reconnaissait pour être une personne très contrôlée. Relevant ses yeux semblables à un ciel orageux, Corwin crut mal entendre.  « Décision te concernant ».... « ..Parler à ton père. » Son cœur battit la chamade contre sa poitrine, alors que ses yeux s'agrandissaient en réalisant enfin ce que ça impliquait...Sa gorge se fit atrocement sèche, tandis que ses mâchoires se crispaient déjà et que la peau de son visage se fit des plus livides. Grogner avait dit son paternel.. C'était bien le cas en effet.. C'est une colère assez froide qui montait en lui, alors que Roy se rendait déjà à la porte pour l'ouvrir, tout en parlant... Des mots qui s'encrèrent lentement dans son esprit. Ses lèvres s'animèrent enfin pour formuler sur un ton glacial, son mécontentement qui le tenait férocement.


➽ QU...!! Espèce de... !!!


Mais il ne put finir quoi que ce soit, qu'une fusée aux cheveux brun fonçait déjà sur lui en venant à le prendre dans ses bras, plongeant son visage dans le creux de son cou. Le corps de Corwin était manifestement tendu, alors que dans son regard si habituellement insondable, devint perdu, fixant Mustang sans réellement le voir, alors que l'étreinte familière se fit un peu plus forte, donnant une forme d'apaisement, face à toute cette confusion.

➽Ch....Ch...Char...lie... 


Cette fois, sa voix semblait démunie, surprise, réalisant qui était là, l'invitant à lentement baisser les armes face à un tel assaut. Son corps se détendit progressivement, alors que de ses bras, il rendit enfin l'étreinte, faisant fie de la douleur sourde qui se manifestait de sa blessure. Sa tête se baissa légèrement, cachant son expression, sous sa chevelure sombre. Une boule douloureuse se formait dans sa gorge et un profond soupire quitta ses lèvres. Le frère et la sœur restèrent ainsi une longue minute, avant que Charlie ne rompe le silence en lui disant de ne pas se fâcher contre le Colonel. Sans qui, elle ne serait même pas ici. Corwin relâcha son emprise et releva ses traits envers son ami qui lui avait joué un bien étrange tour. Il ne savait plus s'il devait le détester ou l'apprécier pour ça. S'écartant un peu de Charlie, il la contempla un moment...Elle avait encore des traits de l'adolescence, mais elle n'avait plus rien à voir avec la gamine de quinze ans, qu'il entrevoyait avant d'être envoyé dans l'Est. Il revint sur Mustang :  

➽ Tu t'occupes de mes problèmes.. Mais qui va s'occuper des tiens au juste ?


La voix de notre Lieutenant-Colonel n'avait plus rien de polaire, mais cette tonalité toujours aussi atone et contrôlée offrait un reproche, ainsi qu'une forme de gêne. Il n'avait pas pour habitude qu'on se préoccupe de lui et ça l’ennuyait. Entre lui qui lui ramenait un peu de sa famille et Bruce qui lui avait offert un tout nouveau violon.. Il aurait presque envie de pleurer.. mais rien ne vint à ses yeux. Chose qui n'échappa pas à sa sœur qui le contemplait avec sérieux, avant de venir l'inspecter longuement et de lui effleurer le menton, comme relevant quelque chose. Le regard de Corwin se fit plutôt interrogateur sur le sujet. « Tu lui ressembles de plus en plus... »  Le Frozen fronça un peu des sourcils, affichant un air grave. Il ne pouvait pas nier qu'il ressemblait à son père, mais il n'aimait pas spécialement le reconnaître depuis son rejet de la maison. Il laissa simplement entendre un son un peu moqueur, avant de lever sa main droite pour lui ébouriffer les cheveux. Un geste affectueux qu'il avait l'habitude de faire quand elle était bien plus petite, alors qu'il détournait un peu ses traits désinvoltes de sa benjamine. Il n'y avait pas besoin de mot, et Griffin ne sera jamais assez bavard pour exprimer ce qu'il ressentait vraiment. Charlie savait pertinemment ça, même si cela faisait trois longues années sans se voir une seule fois. Corwin porta son attention sur Mustang. Mine de rien, il était curieux de savoir ce qu'il avait bien pu dire pour convaincre son paternel, tout en éprouvant une certaine frustration... qu'il soit allé le voir tout court. Un homme aussi droit et inébranlable que Leto Griffin, céder...? C'est sans doute de la mauvaise foi qui s'exprima dans sa première réflexion.

➽ Je ne veux pas le voir, toute façon. Je te l'ai dit ce jour là, que j'étais prêt à te suivre à Central, quelque qu'en soit les conséquences. Je ne veux pas que tu doutes de mes compétences.



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Ven 24 Déc - 17:52
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Ma décision d’aller parler à Leto Griffin allait très certainement être mal prise, mais je ne demandais pas l’avis de Corwin, comme à chaque fois que je m’occupais d’un subordonné. Je savais très bien que cet homme avait eu des soucis avec son père. Sa volonté d’aider sa grande sœur partie à Ishbal, sa volonté de plaire à son père, même s’il ne le reconnaitrait jamais. Tout cela avait conduit deux fortes têtes à finir par ne plus se parler, quand bien même, ils seraient parents. Durant tout le temps où nous nous trouvions à East City ce n’était pas un problème, où plutôt c’était un souci lointain. Mais à présent que nous étions en poste à Central, qu’importe la volonté de Corwin de ne s’occuper que de mes objectifs, je ne pouvais laisser la situation ainsi. J’avais donc décidé de prendre sur moi, sachant pertinemment que le Lieutenant-colonel réagirait mal à cette initiative. Cela m’importait peu. Corwin protégeait mes arrières, Riza protégeait mes secrets. Je devais protéger Riza et je devais aider Corwin à faire disparaitre ses vieux démons. Je souris à l’insulte, je l’attendais, mais j’appréciais qu’il réagisse comme je le pensais. Cependant, sa réaction en voyant sa petite sœur, la candide Charlie, restait assez étonnante. J’étais absolument ravi de mon choix. La phrase suivante m’étonna et je haussai un sourcil. Avec un petit sourire, je répondis amuser.
"Toi évidemment."
Pour le moment, mes problèmes se résumaient à devenir Généralissime, donc de ce côté-là, Corwin faisait parfaitement son boulot. Je rajoutai pour la forme.
"Au pire, tu me rembourseras plus tard."
Et je savais qu’il le ferait.

A sa réplique suivante, je haussais les épaules. Je répondis sur un ton un peu plus sérieux.
"Je ne doute pas. Je sais. Mais dis-toi que si ton père a entrouvert la porte, c’est à toi de la pousser ou de la refermer. Mais je te conseille de ne pas faire le deuxième choix."
Je me détournai avant de me diriger vers la porte.
"Bon, j’ai un petit creux. Je te laisse avec ta sœur. Je reviens après mon ami."
Je fis un petit signe de main à l’intention des Griffin avant de sortir. Une fois sorti, je me dirigeai vers la cafète. Manger un bout était nécessaire. La rencontre avec Griffin père avait été intense et jusque-là, je ne l’avais pas senti, mais mon estomac criait famine. Pendant que je m’installai à une table pour un manger un petit repas frugal, mais chaud, je vis une infirmière s’approcher de moi. Je levai les yeux pour la regarder, l’invitant par là même à me parler, vu qu’elle semblait vouloir le faire.


J’avais laissé presque deux heures à la fratrie pour discuter. Mais moi et mon lieutenant devions parler d’affaires un peu plus… importantes. J’entrai dans la salle et je souris à Corwin et à la jeune sœur de celui-ci. Les deux semblaient s’entendre à merveille, ce qui changeait de ce que je savais de Corwin. Je pris la parole avec douceur.
"Je sais que vous avez pas mal de choses à vous raconter. Mais j’aimerais parler de choses plus importantes. Charlie, j’aimerais éviter d’avoir ton père sur le dos, surtout si tu apprends des affaires militaires. Pourrais-tu m’attendre dehors ? J’arrive bientôt. Je te ramènerais ensuite, comme promis."
Et je tenais toujours mes promesses. Corwin et moi, devions parler d’autres choses aussi.
by Didi Farl pour Never-Utopia
Ven 7 Jan - 15:01
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
1914

Toujours partagé entre l'envie de le remercier et le désir de lui tordre le cou pour cette manœuvre envers sa famille, Corwin  fixait avec attention son supérieur et ami qui venait à lui répondre le plus simplement du monde.  A quoi devait-il s'attendre au juste. Dans le fond ça lui allait très bien, cela avait le mérite d'être clair. Parce que c'est plus qu'un remboursement qu'il lui offrirait en retour... Chez les Griffin,la loyauté s'achetait par la loyauté et si certain y verrait une manœuvre de la part du Colonel Mustang, le Frozen y voyait de la sincérité. Conservant un aspect tranquille, il se contenta d'incliner son menton pour le remercier, mais dans son regard, on pouvait y lire une profonde détermination. Mais quand on en vint à rebondir au sujet de son paternel,  Corwin ne put s'empêcher d'avoir une mine de chat frustré, bien que silencieux. Il n'y avait pas à dire, la mauvaise foi ne lui allait pas du tout. Cependant la colère qu'il éprouvait pour son père démontrait que le blessure de n'avoir pu revenir véritablement à la maison était encore bien mordante au fond de lui.  Inconsciemment, il serra un peu le drap de sa main droite, avant de tressaillir quand sa sœur vint à lui prendre cette dernière. Leur regard se croisèrent quelques secondes avant qu'il relâche sa prise et fit une moue en coin un peu amère, comme un enfant prit en faute. Un soupir quitta ses lèvres, mais il ne répondit pas vraiment au Colonel qui lui conseillait de ne pas fermer cette porte.

En fait, notre alchimiste d'Etat ne se sentait même pas capable de s'approcher de cette porte. Elle l'effrayait un peu. Il se senti ridicule sur le sujet et diablement  lâche.  Évidemment qu'il voulait pousser cette porte, même la défoncer s'il le fallait. Ne serait- ce que pour Brook.  Relevant un peu son regard sur Mustang qui lui disait qu'il allait en profité pour manger un bout, histoire de les laisser un peu tout les deux. Corwin tenta de se remettre le plus droit possible contre les oreillers et il l’interpella avant qu'il ne s'en aille de la pièce.


➽ Merci.

Le ton était  profond, atone, mais très significatif quand on connaissait l'animal qui ne parlait pas plus que ça d'ordinaire. Ce simple merci symbolisait beaucoup pour Corwin. Quand la porte se referma, il y eut un moment de flottement entre les deux Griffin car, ça faisait sept années qu'ils ne s'étaient pas réellement parlé en toute complicité. Mustang put surement entendre malgré tout un timbre de voix très reconnaissable par son intonation, qui disait quelque chose comme.."Mais tu portes mes fringues depuis quand ?.." Pendant ce temps une certaine infirmière venait de quitter le couloir pour suivre plus ou moins le Colonel qui s'était rendu dans la zone de repos. La jeune femme avait des cheveux brun et des yeux gris clair et le teint pâle.  Attrapant une pomme en guise de casse dalle, elle s'approchait déjà de Mustang qui venait de noter sa présence en l'invitant à prendre place. Gardant le fruit intacte dans sa main, elle se contenta de le saluer comme il se devait, gardant un certain professionnalisme. Il n'y avait  pas beaucoup de monde autour d'eux et cependant, elle restait un minimum prudente. Sur son badge on pouvait lire «Farnèse Vernius».

Nous avons un ami en commun semble-t-il. Un ami que vous cherchez sûrement à joindre depuis les derniers événements survenu à Central.  * elle croqua dans la pomme* j'ai été chargé par ce même ami de surveiller la santé de votre subalterne. Une tête de mule, mais pas ingérable comme patient.  *Croquant à nouveau dans le fruit* Si vous avez un message, je pourrais le transmettre directement à cet ami en commun.  

L'entretient ne dura guère plus longtemps afin de ne pas éveiller les soupçons... Entre temps, un frère et une sœur tâchaient de récupérer le temps perdu. Si du moins cela était possible. Quand la porte s'ouvrit,  Corwin avait un air détendu alors qu'il tenait le violon que lui avait offert Bruce dans les mains. Il n'en jouait pas mais le montrait tout simplement à sa cadette qui portait autour du coup l'écharpe du Frozen. S'interrompant les deux plus jeunes fixèrent le Colonel qui leur rappelait en douceur que le temps s'écoulait un peu trop vite. Charlie fit une moue, mais elle comprenait parfaitement, tandis qu'elle tenait l’étui contenant la médaille dans les mains. Elle avait promit à Corwin qu'elle la déposerait à côté de la  photo de Brook. "Je comprends parfaitement." Elle regarda une dernière fois son frère qui lui glissa un air entendu. Elle le surprit malgré tout en lui embrassant la joue avant de disparaitre pour de bon de la pièce. Le Frozen rangea avec soin le violon à sa place, non sans se contorsionner un peu.


➽ Parler.. de quoi donc ? 

Retombant dans la réalité des évènements.  


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Sam 8 Jan - 15:41
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La vérité
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Débriefing en salle de repos
Je déjeunais en compagnie d’une infirmière. Enfin, c’était vite dit. Elle restait devant moi tout en mangeant une pomme. Elle avait un message à me faire passer. Elle m’expliqua qu’un ami que je cherchai à contacter depuis l’attaque sur le QG l’avait chargée de veiller sur Corwin. Je souris les sous-entendus étaient clairs. Mais trop suspicieux. Mais je prenais note du message. Brewster, sacré filou. Il faisait surveiller Corwin. Pourquoi ? Pas le tuer. Sinon, l’infirmière n’aurait pas été envoyée pour veiller sur sa santé. Brewster comptait donc le protéger. Ce serait sans doute un allié utile en temps voulu. Je lui dis juste qu’ils devraient se contacter en cas de besoin. Pour se faire le meilleur moyen était Grumman. Je dis avec petit sourire.
"Le meilleur moyen est d’utiliser le Roi des Échecs de la région Est. Son réseau est gigantesque."
Lorsque nos deux messages furent transmis, elle me laissa tranquille. J’avalais donc mon repas tranquillement. J’en profitai, avant de regagner la chambre de mon ami au fort tempérament, pour appeler ce fameux Roi des Échecs.

De retour dans la chambre, j’observais que ces heures passer ensemble avait permis à Corwin de discuter avec sa chère sœur. J’eus un rapide sourire en coin de contentement. Puis, malgré mon envie de les laisser continuer, je dis que je devais parler de choses sérieuses avec Corwin. Je sais que ça dérangeait un peu Charlie, mais je n’avais pas le choix. Nous étions dans une situation où nous devions tout mettre à plat et parler de choses importantes. Je n’imposerai rien si la santé de Corwin ne le permettait pas, mais il pouvait. Corwin se reconcentra dès que sa petite sœur sortit. Je soupirai et je pris une chaise pour m’asseoir devant le lit. La situation était assez complexe et j’allais devoir obliger Corwin à réfléchir. Je dis d’une voix calme.
"Oui, une chose importante. Apparemment Grumman t’a parlé de ton travail avec moi et du fait que tu devrais prendre ton propre envol. Il est venu m’en parler. Il n’a pas tort. M’aider à atteindre mes objectifs ne nécessite pas que tu sois installé derrière moi en permanence. Pour exemple, on peut parler de…"
Ma gorge se serra et je pris quelques secondes avant de reprendre.
"Hughes. Il n’a jamais été dans mon unité et m’aidait grandement. Tu devrais y réfléchir avec sérieux. Tu as un talent extraordinaire et tu ferais un excellent meneur."
Les choses devaient changés. J’adorais travailler avec cet homme. Mais il serait trop vite une cible de la part de ceux qui voudraient ma place ou qui voudraient simplement me détruire. Éloigner Corwin ne l’empêcherait pas d’être mon meilleur allié.
by Didi Farl pour Never-Utopia
Mar 18 Jan - 17:42
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Reprenant donc une posture plus attentive, Corwin, croisa lentement les bras  sur son torse, alors que sa sœur venait de quitter la pièce. Il l'avait suivit un peu du regard en se demandant brièvement s'ils pourraient se revoir. Est-ce que ce serait là, une raison pour se présenter à la maison et oser frapper à la porte. Un léger froncement de sourcil vint à marquer ses traits, avant d'être tiré de ses pensées, par un Roy Mustang qui venait de prendre place sur la chaise. Pour le moment il devait se concentrer sur le présent et rien d'autre, et c'est pourquoi il prêta une oreille attentive à son ami qui souligna sa question laissé en suspend jusqu'ici. Ce dernier lui rapporta une conversation qu'il avait eu avec Grumman à son sujet. Cela concernait son avenir et ses possibilités au sein de cette armée, et qu'il serait bon qu'il prenne sa propre route. Non pas pour l'abandonner et rompre sa promesse, mais bien tout le contraire. Fin observateur, le Frozen nota cette hésitation quand le Colonel parla de Hughes en guise d'exemple. Cet homme, il aurait aimé le connaître, pour avoir ainsi impacté deux des hommes qu'il respectait le plus. Dans un sens, lui aussi lui devait beaucoup. Hughes ne le connaissait pas du tout et pourtant, il ne l'avait pas dénoncer. La gravité qui s'était installé sur ce visage impassible, fut balayé par une grimace un peu désabusé, avant qu'un soupire ne s'extirpe de ses lèvres, ses paupières se voilant lentement. Il y avait là, une forme d'abandon de sa part, comme si Corwin venait de lâcher prise.

➽ ça me change d'un cours sur les brindilles et les arbres...  

Il y avait une pointe d'humour dans ce ton pourtant monocorde, comme pour tenter de divertir un peu Roy, vis a vis de cette marque de tristesse. Griffin se rappelait sa discussion avec Grumman, alors qu'il lui donnait son premier cours au jeu d'échec et ce qui en était ressorti. A lui aussi, il avait promis qu'il y réfléchirait.

➽ Quand le Général est venu me parler de ça, je lui avais rétorqué que tu ne me voyais pas forcement  comme un ami, au contraire du Général de Brigade Hughes et que tu y verrais peut être un acte de déloyauté de ma part. Même si nos volontés s'accordent. Il m'a dit que je faisais fausse route évidemment et que ma place n'était pas d'être dans ton ombre, mais bien d'être devant en tant que héraut.

Il fit une courte pause...  

➽ Je te demande pardon pour avoir douté de tout cela quand nous étions encore dans l'Est. J'avais promis d'y réfléchir et je ne m'attendais pas à ce que ce soit toi qui me le dise. Vous êtes les rois pour toujours me damer le pion.

Et là, il ne parlait pas uniquement de Grumman et Roy, mais aussi de Bruce. Son ton avait prit une intonation grave et sérieuse, tandis que son regard finit par rejoindre le visage de son ami qui se tenait à ses côtés.  

➽ ça m 'ennuie de citer mon père, mais maintenant que tu l'as vu... Il me disait que celui qui gouverne doit apprendre à convaincre et non à obliger. Il doit construire l'âtre le plus chaud afin d'attirer auprès de lui les meilleurs hommes. Pour bien gouverner, il faut apprendre le langage du monde qui est le vôtre. C'est ça, la différence entre toi et le Général Brewster à mes yeux.  Alors laisse moi sortir de cet hôpital et je verrais ce que je peux faire pour être ton héraut.

Il lui tendit alors son poing, comme il le faisait d'ordinaire avec Bruce. Un geste purement amical et qui n'avait rien à voir avec le côté rigide et militaire. C'était en tant qu'ami qu'il voulait sa confiance, cette fois-ci. Et d'ailleurs, Corwin se disait qu'il devrait peut être lui parler de cet étrange rendez vous qu'un certain Ishbal lui avait réclamé.  

➽ J'aurais aussi un rendez vous à honorer une fois dehors...Si tu te rappels avoir vu un rapport concernant un Ishbal du nom de Hunter, que j'ai pu affronter sur les toits de East City. 


Un rapport qu'il n'avait pas totalement détaillé pour plusieurs raisons.


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Mer 19 Jan - 17:41
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La vérité
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La vérité
Débriefing en salle de repos
Après l’aparté avec Charlie, notre conversation reprit une tournure plus sérieuse. Je commençais par lui parler de son rôle en tant qu’ami et allié. Je fis même la comparaison avec mon meilleur ami : Maes Hughes. Je lui expliquais ce que j’en pensais. Il est vrai que son rôle au sein de mon unité était inestimable. Cependant, au vu de mes ambitions et des risques courus, si Corwin se détachait de l’unité, tout en restant un allié, il aurait moins de risques de retomber dans les griffes du Général Hawat et c’était ce qu’il fallait faire. Je le regardai en haussant un sourcil lorsqu’il fit mention d’arbre et de brindilles. Je demandai un peu surpris, mais dont je soupçonnai l’origine.
"Arbre et brindille ? Tu m’expliques ?"
La suite fut un simple résumé de ses discussions avec Grumman ou encore de la philosophie de Leto. Je souris. Le père du Frozen était après tout un grand homme. Il n’avait pas tort. Puis vint la comparaison entre moi et l’ex-général Brewster. Je posai une main sur mon menton comme pour réfléchir. Il est vrai que les hommes de Brewster avaient entamé un massacre avant que ce fameux Bruce et mon ami les arrêtent. Je hochai la tête pour ne pas polémiquer plus que nécessaire. Je répondis juste à ce qu’il avait dit plus tôt.
"Chacun de mes hommes est libre de me suivre ou de suivre sa propre voie. Je n’ai forcé personne à me suivre. Que toi, Riza, Falman, Havoc, Breda ou Fuery me suive ne se fait que parce que vous le voulez. Je n’attends pas des gens qui me suivent parce qu’ils y sont forcés. Mais bien parce qu’ils le veulent. Je te signale que malgré la différence de grade, Riza ne se gêne pas pour me rappeler à l’ordre ou même pour me coller une rouste si nécessaire. Tu m’as suivi par conviction. Mais cela ne veut pas dire que tu n’es pas libre de diriger ton propre groupe avec ses convictions et son utilité. Les idéaux n’ont pas besoin de liens physiques pour exister. Même si tu décidais demain de prendre la place d’Hawat parce que tu considères qu’il est un obstacle et qu’il faut l’éloigner, je te ferai confiance."
Je souris sur la fin, je savais le mal qu’avait Corwin à propos de cet homme, Grumman m’en avait informé dans les grandes lignes. Je rajoutai un dernier détail.
"Et oui, tu n’es pas mon ami comme Maes. Lui je le connais depuis l’école des officiers. Toi, tu es juste un ami depuis moins de temps."
J’avais appris à apprécier la droiture du Lieutenant-Colonel. J’appréciais qu’il soit comme un rocher soutenant le courant du torrent. C’était un homme fiable et dans cet armée ce n’était pas si courant.

La conversation passa au fait qu’il doive sortir de l’hôpital avant de se lancer dans de nouveaux projets. Il mit également sur la table l’Ishbal qu’il avait affronté : Hunter. Je pris une mine grave. Je lui dis sur un ton plus ferme.
"Fais ce qui doit être fait. Mais ne mentionne rien, les murs ont des oreilles."
Je venais de lui confirmer le fait qu’il était libre de faire ce qu’il voulait, mais qu’il ne devrait pas en parler tout haut. Cet Ishbal restait un tueur, un tueur de militaires et si mon subalterne le rencontrait, il risquait la cour martiale, surtout si c’était su. Et il valait mieux pas que je sois au courant.
by Didi Farl pour Never-Utopia
Dim 23 Jan - 15:24
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Abaissant son poing, Corwin se contenta d'observer le silence, offrant un visage concentré sur la situation. De ses oreilles il écoutait simplement ce que lui disait Roy et devait admettre que cette vision des choses étaient parfaitement logique. Sans doute avait-il été un peu trop  rigide jusque là. Il est vrai que notre Lieutenant-Colonel s'était borné à être irréprochable dans sa conduite,  comme pour compenser son acte illégal. Falsifier ses papiers d'identité avait un coût dans ce pays, et à l'époque, Corwin n'avait pas mesuré toute l'ampleur de cela. Il avait simplement suivi ce besoin de lui courir après. Observer une ligne de conduite impeccable avait pour but d'être aussi reconnu par son père, qu'il en soit conscient ou non. Il se rappelait fort bien de ses premiers pas dans l'Est, le Frozen avait passé ces premiers jours à observer la routine de la Brigade avant de chercher à réellement en faire parti. A ce moment là, il n'aurait sûrement pas songé s'accorder aussi bien avec le Colonel Mustang. Aujourd'hui, Corwin ne voulait même pas pensé ce que cela aurait été si Hughes ne lui avait pas indiqué l'Est... Il se serait retrouvé à nouveau avec le Général Hawat. Rien que ça, lui fit plisser un peu les sourcils, avant de reprendre un air bien plus neutre. Un petit son se fit reconnaître de sa bouche, comme quoi il prenait note de ce que lui disait son ami, toujours assit à ses côtés. Il finit par contempler à nouveau ce dernier en parlant de sa voix monocorde.

➽ Je comprends. Je ne m'en prendrai pas à toi, sauf si tu fais n'importe quoi.. Ou si tu pars dans un parfait suicide. Ce que je t'ai dit ce jour là, dans l'Est tient toujours. Et je te prierais de faire la même chose pour moi.


Fixant un instant les draps de son lit en se remémorant avoir croiser cette jeune femme et sa gamine, alors que Bruce l'avait amener jusqu'au cimetière pour rendre visite à Hughes justement. C'est là que le Frozen décida d'expliquer plus ou moins cette histoire de brindille :

➽ Le Capitaine Grayson a tenu à ce qu'on aille sur sa tombe, il y a un jour ou deux de ça. Il lui a confié sa médaille en l'informant que la relève était là à présent. Que les brindilles que nous étions allaient devenir des arbres.... Bruce estimait que je serais bien plus utile pour toi en devenant un arbre à tes côtés, au lieu de rester une brindille que tu aurais tendance à protéger.


Hors Corwin  n'aimait pas spécialement être protégé, surtout pas depuis la mort de son aînée. Pourtant le Colonel l'avait protéger durant ces presque quatre années à son service, et à son insu qui plus est. Se laissant un peu aller dans l'oreiller, par fatigue de rester un peu trop droit, il prit un air plus grave quand le ton ferme de Roy se fit entendre en ce qui concernait Hunter. Il s'en doutait, mais ça lui paraissait important de le dire. Cette rencontre était quelque peu étrange. Le Frozen savait que ce n'était pas avec un enfant de cœur qu'il avait rendez vous. Qu'est ce que ça pourrait bien donner ? Il ne le saura qu'en y allant.  

➽ Message reçu, je serais prudent.


Il savait qu'il avait raison de lui dire ça de cette façon. S'il voulait continuer sur la bonne voie, il allait devoir apprendre à devenir plus prudent encore en ce qui concernait ses paroles, comme en ses actes. Même si Corwin ne disait rien, il avait l'impression d'avoir bien plus apprit en quatre ans que lorsqu'il s'était pointé devant les bureaux militaires avec ses faux papiers, du haut de ses dix sept ans fraîchement obtenu. Il n'avait pas fait l'école des officiers et il était tout de même Lieutenant-Colonel à présent et ce n'était qu'un début. Corwin faisait parti de ces gens qui avaient été forgé sur le tas, c'est pourquoi il sentait qu'il avait quelques lacune en ce qui concernait l'art de la stratégie, malgré son esprit rationnel et observateur. Sur ça, le Colonel avait de l'avance et c'est pourquoi le Lieutenant-Colonel préférait user de patience pour voir ce que son plan donnait à la sortie.  Avec Roy, il fallait voir au delà du premier coup, pour en comprendre toute l'action et sa finalité.

➽ ça va demander du travail.


Un défi qui lui plaisait en vérité, et  son visage toujours aussi sérieux démontrait qu'il ne prenait pas du tout ça à la légère. D'une main, il vint à se pincer l'arête du nez pendant quelques secondes, chassant la lassitude qui s'installait malgré tout. Bien que d'un caractère tenace, Corwin était tout juste convalescent, et aussi peu démonstratif qu'il soit, il n'était pas non plus si infatigable.



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Lun 24 Jan - 15:18
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La vérité
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La vérité
Débriefing en salle de repos
La discussion entre Corwin et moi était agréable. Sérieuse mais détendue. Je connaissais cet homme depuis 4 ans et il était devenu un homme en qui j’avais toute confiance. Je restai aussi assez en retrait pour apprendre à le connaître. Je savais que je pouvais me fier à lui les yeux fermés. Et maintenant que j’avais croisé son père, je savais qu’il ne changerait pas de sitôt.

Je finis par lui expliquer ce que je pensais du fait qu’il travaille avec sa propre unité. Cela me permettait aussi de placer des pions à l’instar d’un certain grand-père. J’aurais ainsi d’autres cartes à ma disposition en cas de besoin. Je lui rappelais aussi que si je faisais la comparaison avec mon meilleur ami, ce n’était pas pour rien. Pour moi, il était aussi précieux que lui. Ils avaient juste quelques différences, pas de grandes différences, mais des différences subtiles qui me permettaient de me concentrer sur mon objectif et c’était agréable. Je souris cependant à sa remarque avant que je ne réponde amusé.
"J’y compte bien. Que tu sois sous mes ordres directs ou non, j’espère bien que tu me feras rester droit."
Je perdis mon sourire sur la suite. Corwin fit mention de la tombe de Maes. Mon sourire en coin disparut. Je repris un visage sérieux. Il faudra bientôt que j’aille voir Gracia et Elicia. Je ne l’avais pas fait depuis longtemps. Je me devais d’aller les voir. J’avais bien compris ce que voulais dire le jeune Capitaine Grayson. Je souris et je répondis assez amicalement.
"Tu as raison, il faut donc que je le rencontre."
Cet homme était intéressant et le rencontrer serait une bonne chose.

La conversation se poursuivit, je lui expliquai assez sèchement de ne pas parler d’un ennemi de l’État pour ne pas y être associé. Mais aussi d’être prudent, ce qu’il me promit. Je lui faisais confiance, aucun problème donc. La conversation touchait donc à son terme. Je regardais l’heure et je me décidai à ramener la petite sœur de mon équipier et ami chez elle. Je souris en me levant et en rangeant la chaise.
"Bon, j’ai promis à Leto de ramener sa fille chez lui avant la nuit. Je pense qu’il est temps de tenir ma promesse. Prends soin de toi et repose-toi. Remets-toi rapidement en forme Corwin. On se revoit bientôt."
Lui tournant le dos, je fis un petit signe de main avant de quitter la pièce. Je récupérai la petite Charlie et je la ramenai donc chez les Griffin.

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Dim 6 Fév - 15:12
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Le temps défilait bien trop vite quand on était si bien entouré. C'est ce que constatait silencieusement Corwin qui esquissa à léger sourire en coin à la première remarque. Ce jour là, quand il avait émis cette promesse, il n'en avait pas mené large. Le jeune homme avait même pensé qu'il allait droit dans le mur face à cette preuve cuisante et véridique à son sujet. Si cela avait été Daneel, le Frozen ne doutait pas un instant qu'il serait sous ses ordre comme une arme soigneusement fixer à son maître. Mais ce n'était pas le cas fort heureusement pour lui. Plissant un peu son regard, notre Lieutenant-Colonel se sentit un brin ridicule de penser de la sorte. Aussi il balayait ces pensées peu pertinentes pour se reporter sur son ami qui siégeait à ses côtés. Lui aussi observait un visage plutôt grave. Sans doute parce qu'il venait de parler de Hughes de manière indirecte. Restant silencieux, Corwin comprenait parfaitement ce genre de blessure et respectait ça. C'est pourquoi, il préféra attendre une réaction de Roy qui ne tarda pas. Il lui fit simplement reconnaître qu'il allait devoir rencontrer Bruce. Une très bonne chose et ça permettrait sans aucune doute une meilleur communication, une fois que le Frozen aura prit son envole. D'ailleurs c'est ça que lui devait dans tout les cas Corwin... Ses ailes.. Il les lui avait rendu et il était temps qu'il s'en serve réellement.

Inclinant doucement du menton,  notre patient chassa un peu la fatigue pour la seconde fois en plissant un peu ses paupières, comme s'il cherchait à se concentrer. Sans doute que Mustang s'en était rendu compte, car il vint à se redresser pour ranger la chaise tranquillement, tout en lui disant qu'il devait tenir sa promesse vis à vis de son père et ramener Charlie. C'est vrai.. Dehors le temps changeait et devenait plus sombre. Corwin semblait un peu gêné d'entendre le prénom de son père dans les airs, et il ne put s'empêcher détourner un peu les yeux. Son paternel lui avait permit de voir sa sœur et il avait même fait confiance au Colonel pour l'amener jusqu'ici. C'était fortement révélateur. Leto n'aurait jamais permit cela s'il n'avait pas pleinement confiance. C'est à ce demander ce qu'avait pu dire Roy pour le convaincre. Pour le coup, ça surprenait  véritablement le Frozen et il ne manqua pas de cacher un soupir de résolution, alors que son ami lui intimait de prendre soin de lui.


➽ Compte sur moi...


Notre Lieutenant-Colonel savait que Charlie rentrerait à bon port, ça il pouvait largement faire confiance, les yeux fermé à son supérieur. L'air pensif après cela, Corwin songea à ce que lui avait dit plus ton son ami... Faire face à son père revenait à affronter cette colère et cette tristesse qu'il trimbalait dans ses bottes depuis son retour d'Ishbal. Même le Généralissime n'était pas aussi effrayant à côtoyer à côté de ces possibles retrouvailles avec son père. Une fois seul, Corwin se pinça encore l'arête du nez avant de se laissé aller dans le lit, véritablement épuisé. Toutes ses émotions bien que contrôlées lui en coûtaient. Venant à prendre garde à sa cuisse meurtrie, le Frozen releva lentement le drap sur lui et posa son bras droit sur ses yeux, avant de se laisser peu à peu prendre par le sommeil réparateur, tandis qu'au dehors la nuit s'installait progressivement dans le ciel et que le calme dans les couloirs se faisait de plus en plus présent..    



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Dim 6 Fév - 19:37
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