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Mission : Arranger "discrètement" la situation [PV Snezhnaya Marshall et Corwin Griffin]
Le Père
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Mission

Arranger "discrètement" la situation

La petite maison de campagne aux abords d’East City ne payait pas de mine à l’extérieur, mais à l’intérieur, elle bénéficiait du confort moderne : électricité, chauffage, une belle cheminée. Une cuisine séparée et un beau salon avec deux canapés et une table basse. Dans un coin du salon les transcripteurs. A l’étage, deux chambres et une salle de bain de belle taille. A l’extérieur, une petite allée partait de la porte pour rejoindre un portail bas. La vue sur la route était totale. Le garage contenait une voiture qui commençait à accumuler quelques années mais elle roulait parfaitement.

En entrant dans la maison, un message se trouvait sur le guéridon. Le texte était manuscrit.
"Salut, Major Griffin et Adjudant Marshall, bienvenue dans votre petit nid douillet. Vous êtes M et Madame Carson, Adjudant, vous êtes la sœur de Sam Constantine, qui vit à Lior. Bonne chance pour la Mission.
Mustang.
PS : abimez la voiture et je vous mute au fin fond du sud."

Dans le salon, sur la table basse, une carte de Lior tel qu’elle était connue actuellement. Le garde-manger semblait rempli pour quelques jours encore.


Spoiler:
Dim 18 Juil - 17:08
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin

Corwin pénétra le premier sur les lieux. Ayant délaissé son uniforme, il portait un pantalon de toile sombre et une simple chemise blanche, les manches retroussées sur ses avant bras, tandis qu'une petite veste sans manche de couleur beige, était soigneusement boutonnée, recouvrant l'étole blanche qui lui faisait toujours office de cravate.  Le chapeau n'était pas de mise, car ça le gênait encore vis à vis de sa blessure qui prenait le chemin d'une belle cicatrice. Retenant sa petite valise sur l'épaule, il parcouru de ses yeux anthracite la surface qui s'offrait à lui. L'extérieur ne payait vraiment pas de mine au contraire de l'intérieur... Il s'avança un peu plus dans la pièce principale, avant d’apercevoir du coin de l’œil, le petit mot qui reposait sur la petite table. D'un geste fluide il vint à s'en saisir avant de lire les quelques mots qui s'y trouvaient. Curieusement, ses sourcils se froncèrent légèrement, avant qu'un soupire un peu ironique ne quitta ses lèvres. Voila qu'ils allaient devoir jouer les couples mariés, comme s'il était fait pour ce genre de chose. Mais cette pensée fut vite balayé par le sens du devoir, même si une petite voix un peu rebelle répliquait qu'on pouvait rêvé pour qu'il dise un «  Bonjour Chérie » en parlant à Naya.  Ça lui paraissait tellement déplacé vis a vis d'Amnell... Oui mais ce n'était que pour de faux après tout. Puis il tendit le mot directement à  Naya, non sans soupçonner que ça allait l'amuser. Il s'adressa alors à son amie avec une voix monocorde :

➽ ça va te plaire...


Corwin lui glissa un petit regard en coin comme pour voir sa réaction. Puis, il finit par s'éloigner pour reconnaître la cuisine et tout ce qui se trouvait au rez de chaussé.  La vue était impeccable pour voir venir qui que ce soit... Après quoi, toujours aussi sérieux, le Major fit signe qu'il allait voir à l'étage...Il avait besoin de connaître toute la surface, notamment pour relevé toute les entrées et les  sorties en cas de pépin.

Une fois sur les lieux, il fut au moins soulagé qu'il y avait bien deux chambres, même s'il se disait qu'au pis, il aurait opté pour le canapé. La main droite dans la poche, il se contenta de franchir le seuil de la plus petite , et déposa enfin sa valise, mais avec un soin assez particulier, sur le lit. La valise avait l'air d'appartenir à monsieur tout le monde certes, mais quand Corwin l'ouvrit ce ne fut que pour constater quelques rechanges, mais aussi son violon. Il avait laissé l’étui à la brigade. D'une main  habile il vint à se saisir de l'instrument pour lui trouver une place sur le bureau qui se trouvait là, ainsi que l'archet. Puis il revint sur sa valise pour repousser quelques fringues, dévoilant des dossiers divers. Certains concernant ses propres recherches personnelle. Il récupéra deux petits trombones qu'il avait subtilisé à son Colonel, tout à son insu, avant  de s'approcher de la fenêtre pour venir y glisser la pièce métallique. Si jamais on venait à l'ouvrir, il le saura de cette façon.  Il fit de même avec la porte, avant de la refermer derrière lui. C'était une simple précaution...

Regagnant le rez de chaussée, le Major étira un peu ses bras vers le haut en retenant un bâillement, avant de se rendre dans la cuisine. Il ne lui fallut pas longtemps pour repérer le Saint Graal de la situation. La cafetière. Elle trônait là, fièrement ,n'attendant que sa personne. Parcourant les divers placard, Corwin finit par trouver le café et le prépara avec soin.. En faisant pour Naya aussi. Prenant les deux tasses pleines, il vint avec soin en déposer une sur la table basse du salon.


➽ Si on abîme la voiture... Le premier qui m’abîme la cafetière  en mon absence, je lui botte le derrière jusque dans le sud oui...


Fit-il à voix basse, tout en restant debout. Portant enfin son café à ses lèvres il se sentait prêt pour tout les événements à venir. Patientant simplement que son amie ait fini de s'installer à son tour.


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Mar 20 Juil - 11:01
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Arranger discrètement la situation
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Année 1914, Mois de Juin

Ainsi dont, tu vas devoir vivre quelque temps dans une maison autre que la tienne. Tu étais habituée à ça, mais tu ressens quand même un pincement au cœur lorsque tes yeux se posent sur la maison. C’était une belle petite maison de campagne et le quartier semblait particulièrement calme. Les voisins semblent assez éloignés tout en étant proche. De quoi avoir une petite intimité. Comme je savais que nous étions déjà en mission, j’avais troqué ma tenue de sous-officier, laissée au Quartier Général de l’Est, contre une robe type en cette période de l’année avec une veste dans les mêmes couleurs de tons. Tu avais ta valise en main et tu étais arrivée avec ton ami. Il fut d’ailleurs le premier à entrer dans la maisonnée. Tu le laisses passer devant alors que tu te permets de faire le tour à l’extérieur. Revenant sur tes pas, tu entends Corwin et tu entres dans la maison. Puis, tu t’approches de lui et il te tend un message. Bien entendu, il te fait comprendre que le message devrait te plaire. Heu ? Puis, tu baisses les yeux sur le message et tu le lis deux fois avant de te retenir de rire. Cela ne serait pas sérieux. Non, mais il pense à quoi le Colonel ? Il sait que je sors d’une période difficile et il nous fait ce genre de coup bas. Tu finis par lâcher un soupir avant de froisser la lettre. Tu prévois de la brûler afin de ne laisser aucune trace. Sacré Colonel en tout cas… Il en rate vraiment pas une. « Il a l’air d’être un petit comique en tout cas… ». Oui, tu parles bien du Colonel. À vrai dire, tu ne le connais que de réputation et ce serait une grande première pour toi de travailler avec lui, même s’il reste assez en retrait. Tu laisses Corwin gérer les entrées et sorties, protocole que tu connais très bien. De ton côté, tu observes les détails allant même jusqu’à trouver la carte de Lior. De ton point de vue, elle ne devrait pas rester là. Tu l’observes pendant quelques minutes avant de la replier délicatement et de la ranger loin des yeux indiscrets s’ils venaient à avoir de la visite. Ainsi dont, tu allais devoir jouer la petite sœur du lieutenant. Cela peut être marrant sur le long terme. Tu replaces une mèche de ta chevelure blonde derrière ton oreille et tu lâches un soupir avant de poser ta valise dans le salon et d’aller voir la cuisine.

Après tout, tu allais devoir te comporter comme une femme mariée. Alors, tu sais déjà que tu allais devoir faire à manger. Tu baisses la tête et tu poses une main sur ta poitrine qui finit en poing. Tu avais une pensée pour ton défunt mari, mais tu savais que c’était pour le travail. Tu restes ainsi en ayant les yeux fermés pendant quelques minutes avant d’entendre Corwin descendre de l’étage. Tu prends une inspiration avant de chercher tous les outils nécessaires pour faire la cuisine. Tu observes le garde-manger et il y a une chose qui est certaine, le café ne fera pas long feu. Par ailleurs, ce dernier finit par montrer le bout de son nez et tu montres un sourire en coin. Une fois qu’il a fini le café, tu le suis afin de te mettre en face de lui avec une tasse devant toi. Tu prends cette dernière en main avant d’être amusé par ce qu’il venait de dire. Concernant la voiture, tu ne conduis pas souvent alors autant que tu laisses cet outil à Corwin. Il doit probablement rouler bien plus que toi. Il faut dire qu’à central, tu n’as pas vraiment besoin de rouler. Tu as tout ce qu’il faut à portée de marche donc, la voiture, elle ne quitte jamais ton garage. Même lors de tes permissions. Tu jettes un œil pour apercevoir ta valise et tu lâches un soupir pour te détendre un peu. Bien que tu sois en mission, tu es censé jouer une femme mariée. Et probablement heureuse… Cela fait longtemps que le mariage imposé n’existe plus à notre époque. « Comment veux-tu t’organiser ? ». Autant poser la question de suite. Car vu qu’ils doivent jouer un couple marié, ils doivent discuter de certaines choses comme la façon dont ils se sont rencontrés ou encore où ils se sont mariés. Des détails qui ont quand même leur importance.  « Quel sera ton prénom de couverture ? ». Tu réfléchis aussi à comment t’appeler. Mais tu avais dit au lieutenant que te nommer Naya suffisait. Il faut dire que ce n’est pas ton véritable prénom. Ce n’est qu’un diminutif et comme tu es censé jouer la jeune sœur de l’officier parti à Lior. Bien que tu sois agent des renseignements, tu ne t’inquiètes pas trop pour sa mission sur place. Le Lieutenant est tout à fait débrouillard et tu sais qu’il devrait pouvoir s’en sortir.  

(c) mars.
Sam 7 Aoû - 11:56
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin

Laissant  Naya prendre ses aises avec son café, Corwin se mit donc en face de sa personne, non sans noté l'absence de la carte. Il n'avait pas besoin de demandé pour savoir ce qu'avait pu faire son amie. De toute façon c'était le mieux pour ne pas attiser le  moindre soupçon, lors d'une visite impromptue. Portant une fois de plus la tasse à ses lèvres, le Major croisa une jambe par dessus l'autre, comme par habitude. Son regard s'attarda un peu sur l'Adjudent, alors que cette dernière venait à perdre son sourire d'amusement à son égard, pour venir lui demander comment il voyait les choses, afin que leur couverture ait l'air des plus plausibles. Retenant le contenant par le haut, le jeune homme gardait encore le silence....Comme étudiant tout ceci. Passant l'idée un peu farfelu de jouer le bon mari, il leva les yeux un peu en l'air, avant de reconnaître qu'il valait mieux partir sur des vérités, afin que la base de tout cela ne soit pas instable..D'autant qu'ils ne seront pas toujours dans la même pièce. Du moins c'était une chose à ne pas mettre de côté. Toutes les situations se devaient d'être analysé. Son visage toujours aussi placide ne trahissait rien, si ce n'était cette concentration particulière. Ses paupières s'abaissèrent à demi, pendant quelques secondes encore,  avant de se dévoiler à nouveau.

➽ Je pense qu'il serait judicieux de partir sur des faits réels entre nous. Je suis un simple horloger, et je devais te livrer une commande chez toi, alors qu'il pleuvait intensément. Si bien que tu as insisté pour que je reste chez toi, le temps que ça se calme.


Ce qui ressemblait étrangement à leur retrouvailles. C'est vrai que ça avait été un vrai temps de chien, mais pas autant que ce qui se tramait dans son crâne ce soir là, alors qu'il frappait à la porte des Marshall. Buvant encore un peu dans sa tasse, Corwin reprit de cette voix atone qu'on lui connaissait.

➽ De cette façon ni toi ni moi n'avons à nous forcer de trop mentir. Nous nous serions marié il y a de cela trois ans. Quand à un nom d'emprunt..Jack....Jack Carson pour ma part...  


Bon, il épargnera Naya sur la signification de ce prénom, alors qu'il s'agissait de l'identité du chien imaginaire qu'il s'était inventé étant gosse.  Monsieur adorait les canidés, alors qu'il n'en avait jamais eut. Son père avait pour réplique que ça donnait bien trop de responsabilités en plus. Reposant le café vide sur la table basse, Corwin  retira sa bague qu'il portait à la main droite, avant de la glisser sur l'annulaire de la main gauche. Autant faire authentique avec une alliance.. et c'est bien tout ce qu'il possédait pour donner l'illusion d'une telle chose. Le Frozen se massa un peu la nuque après ça  et se pencha un peu en avant, pour reposer ses coudes sur ses cuisses. Une fois de plus il fit attention à sa  « compagne » de la mission..

➽..Je sais que nous devons jouer le jeu, mais est-ce que ça va aller pour toi ?Il y a des choses que tu voudrais que j'évite de faire ?


Le ton paraissait bien moins neutre que ce qu'on pouvait lui reconnaître. A vrai dire il n'y avait qu'avec elle ou Amnell qu'il se comportait de la sorte et il est vrai qu'il restait très protecteur avec Naya. Griffin savait pertinemment ce qu'elle traversait depuis des mois.  Le Major  prenait tout cela très au sérieux et même s'il se devait de jouer le mari aimant.. Cette pensée lui ferait presque faire la grimace. Il n'était pas à l'aise avec ce genre de procédé. A croire que sa sortie dans ce bar, il y a peu, n'avait été qu'un pâle entraînement sur la question. Jamais il n'agira de manière à la mettre mal à l'aise, quand bien même, il avait parfaitement vu son amusement en voyant le petit mot. Ce dernier allait devoir être détruit. C'est pourquoi il se releva pour chercher une boîte d'allumette dans la cuisine... et une poubelle en métal, revenant près de la jeune femme pour qu'elle le jette dedans. Après quoi il fera son office. Il y avait encore une chose ou deux qu'il voulait mettre sur le tapis.. Notamment une sorte de code verbal si jamais l'un avait besoin de l'autre.


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Sam 7 Aoû - 15:02
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Mission

Arranger "discrètement" la situation

Quelques jours après l’arrivée de Bruce à Lior, une charrette passa dans la rue. Elle semblait chercher quelque chose. Mais pour ne pas éveiller les soupçons, elle ne s’arrêta pas. Bizarrement, depuis, le couple pouvait se sentir surveiller.

En sous-sol, un tout petit QG comprenant trois lits de camp, une radio pirate, relié à la ligne téléphonique par un fil. Pas de micro, juste un casque. Une lampe à pétrole était posée sur le bureau et une autre juste à l’entrée du souterrain. Les types sortaient pour aller en ville discrètement. Toujours seul, jamais à plusieurs. Si l’un des deux amants les suivait, ils n’auraient jamais réussi à trouver leur tanière. Mais oui, Jack Carson et son épouse Naya étaient tous les deux surveillé.

Les trois types étaient assez banaux, mais ce qui frappait, c’était cette tenue presque militaire rappelant l’armée d’Amestris, mais ça n’avait rien d’une tenue réglementaire. Les types étaient discrets. Mais à trois, ils étaient rapidement remarquables. Surtout lorsqu’ils allaient à East City pour se ravitailler en clopes ou en nourriture. Et puis, comme aucune habitation n’était visible, c’était à se demander d’où ils venaient.
Jeu 26 Aoû - 17:21
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Arranger discrètement la situation
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Tu avais fini par rejoindre Corwin, ton mari durant ta mission. Dans le fond, cela te fait sourire, mais tu fais confiance à ton ami pour jouer le jeu jusqu’au bout. Quand bien même la mort de ton véritable époux est encore fraîche. Pour toi du moins. Tu as l’impression que cela date d’il y a seulement quelques semaines alors que cela fait bien plus. À croire que depuis sa mort, tout est presque à l’arrêt. Tu fermes un instant les yeux et tu lâches un soupir long. Tu devais chasser tout ça de ta tête et te concentrer sur ta mission. Celle de réceptionner les appels de ton agent, ton supérieur hiérarchique en théorie. S’il lui arrive quelque chose durant l’opération alors tu serais aussi ta responsabilité à jouer. Secouant ta tête, tu prends une grande inspiration avant d’ouvrir à nouveau les yeux. Il y a des chances que tu recommences les exercices que te donnait ton époux pour te calmer et t’apaiser. Mais ce n’est ni le moment ni l’heure. Reprenant tes esprits, tu observes la tasse que tu tiens entre tes doigts. Assise, tu l’observes alors que tu connais son addiction au café. Le silence s’était installé depuis que tu lui avais posé la question. Il faut dire que cela pouvait te mettre dans une drôle de posture, mais tu savais qu’il s’agissait du boulot. Tu n’avais pas le droit de mélanger le boulot avec ta vie personnelle. Tu avais toujours tenu à respecter un certain code de conduite. Code que tu respectes encore aujourd’hui. Tu l’avais fait comprendre au Colonel Mustang ainsi qu’au Lieutenant-Général Grumman. Après tout, la question était légitime et ils ne te connaissent pas. C’est valable dans les deux sens. Tu les connaissais de réputation mais tes connaissances sur eux s’arrêtent là. Tu pourrais en savoir plus, mais cela n’ira pas dans tes intérêts. Ce sont tous deux tes supérieurs et à ce titre, tu sais où est ta place.

Toujours assise, tu lèves ta tasse afin de goûter à l’ichor sacré de ton ami. En soi, tu n’en bois pas souvent et tu es plus une mère thé que café. Cependant, tu respectes aussi le goût des autres. Tu écoutes ton ami en silence. Ce dernier préfère se baser sur des faits réels. Tu hoches simplement la tête en pesant le pour et le contre. Lorsqu’il te parle de l’événement, cela te tire un sourire sur le visage. Tu te rappelles très bien de ce fameux jour où ton ami s’est retrouvé à la rue le temps de recevoir son affectation. Après la mort de sa sœur, il t’avait expliqué que sa famille l’avait renvoyé, coupant ainsi presque définitivement les ponts avec lui. Après plusieurs secondes, tu finis par hocher la tête. Effectivement, c’est une très bonne chose. « Cela nous donne une base en tout cas… ». Quant à son métier, tu savais qu’il avait une formation d’horloger et c’est bien de mettre son savoir à profil. Contrairement à lui, tu n’avais pas vraiment fait d’étude. Il faut dire que tes parents ne te voyaient pas quitter l’Alchimie. Du coup, tu n’as pas eu de formation spécialisée sauf depuis que tu es rentrée dans l’Armée quelques semaines avant ta majorité. Mais c’était un accord commun et tu ne l’avais pas caché lors de ta prise de poste sous le statut d’Aspirante. Pourtant, tu ne regrettes pas, tu ne regrettes rien, car finalement c’est avec l’Armée que tu as rencontrée Corwin et Amnell. Pourquoi devrais-tu regretter ? Puis, sur ta demande, il te donne son nom d’emprunt. Corwin devient donc Jack. Tu te dois de retenir ce prénom afin de ne pas faire d’erreur. Tu te sais en mission et tu connais les enjeux. Gardant ta tasse en main, tu vois ton ami déplacé sa bague et tu montres un sourire en coin. Puis, il s’inquiète pour toi.

« Ça devrait aller. Je te remercie. Je tente de ne pas mélanger le personnel avec le professionnel. Essayons d’être le plus crédible possible… ». Il sait que tu souffres de la disparition de ton bien-aimé et tu le remercies en silence. Tu apprécies vraiment ce qu’il fait. Mais tu dois aussi tourner la page. Il ne reviendra jamais et peut-être que cette mission va te permettre de tourner la page pour entamer un nouveau chapitre. Tu ne peux pas rester dans le passé, tu dois avancer. C’est ce qu’il aurait voulu… C’est alors que le téléphone sonne et tu poses ta tasse sur la table pour te redresser. La mission ne fait que commencer pour toi mais pas pour l’agent qui devait être sur place depuis plusieurs jours déjà. Se redressant, tu montres un petit sourire à Corwin avant de t’approcher du combiné. Prenant une inspiration, tu réponds au téléphone. La voix du Lieutenant, ou plutôt ton frère, te rappelles à la réalité. Tu écoutes tout ce qu’il dit et tu avais placé une sorte de bloc-note à côté du téléphone afin de tout noter. Une fois que tu auras tout décoder, le papier ira directement dans la cheminée afin d’être brûler ou le sera sous peu. La conversation est courte, mais suffisante pour comprendre que l’agent est en place. Corwin entend donc tes réponses et tu montres un sourire avant de reposer le combiné. Cela fait du bien de savoir que cela se passe correctement pour lui. Revenant près de Jack, tu te remets assise et tu reprends ta tasse après avoir relu le papier où tu avais tout noté. Bien sûr, tu avais pris la peine de prendre les papiers suivants afin qu’on ne puisse pas retracer ton écriture en absence du premier. Pas question !!! Tu es trop prudente pour ça.

« C’était Sam. Il a l’air de se plaire depuis son retour à Lior. Il prévoit de venir nous montrer les dessins que les enfants de son ami lui ont fait. Par contre, il ne m’a pas dit quand… Il a repris ses activités et son supérieur s’appelle Ronald Archer. Le pauvre, il ne porte pas un nom facile et il a dû se faire charrier… Selon lui, il est sévère. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je suis contente de savoir qu’il a pu reprendre une vie normale… Ça fait plaisir à entendre. Vraiment ! ». Bien sûr, il s’agit là que d’un message codé. Toi, tu as bien vite compris de quoi il s’agissait et tu lui montres un sourire. Pour le moment, tu viens d’arriver avec Corwin, mais il n’est pas impossible que les lieux finissent par être surveillés ou pire, encore, couverts de micro. Tu vas devoir prudente à l’avenir…

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Cela fait quelques jours que tu es installé ici avec ton mari. Horloger de profession, il travaille souvent à la maison. Tu avais pris l’habitude de tout contrôler hors des champs de vision. Tu dois faire ton job et tu fais ce que tu peux pour essayer de protéger ton agent sur le terrain. Mais aussi de prévoir ce qui peut lui arriver. C’est ton rôle d’Analyste, tu dois tout vérifier, tout contrôler. Ton habitude d’agent laisse ton instinct et depuis un petit moment, tu as cette impression d’être épié. Et autant dire que tu n’aimes absolument pas ça. Tu devais aussi te ravitailler de temps à autre et tu devais passer pour une civile des plus communes. Pas le choix.

(c) mars.
Sam 4 Sep - 4:36
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mission 1914

Ayant reprit sa place sur le canapé tout  en délaissant cette tasse désormais vide, Corwin nota donc l'approbation de Naya au sujet de leur mensonge en commun, afin d'éviter les problèmes les plus évidents qui pourraient advenir. Une chose dont il n'avait donc plus à se soucier, alors que son regard se reportait sur son amie qui semblait vouloir lui sourire discrètement. Une manière de le rassurer sans doute, alors qu'elle lui avouait que ce n'était pas nécessaire qu'il se prenne ainsi la tête. Elle connaissait parfaitement les aboutissants de cette mission et se plierait aux règles, tout comme le Major se devait aussi de le faire. Cependant, Corwin observait au fond de son esprit l'idée de la ménager s'il le pouvait, au maximum. Non pas que notre alchimiste doutait des capacités de Naya, bien au contraire, il connaissait parfaitement cette détermination dont elle pouvait faire preuve. Cependant, c'était la première fois qu'elle se retrouvait sous ses ordres et il était hors de question qu'il ne la soutienne pas jusqu'au bout. Si cela pouvait lui permettre de bien se remettre en selle après cette sombre période, alors Corwin agira dans ce sens.

Le visage toujours aussi sérieux et insondable,  le Fronzen Alchimist se contenta d'incliner un peu son menton à son égard, avant que le téléphone ne se mette à sonner. Un rappel à l'ordre envers nos deux protagonistes qui venaient tout juste de se mettre les choses aux clair. Laissant Naya s'occuper du coup de fil, le Major se contenta de fixer quelques seconde son anneau autour de son annulaire tout en écoutant sagement la conversation. Cela ne dura guère longtemps avant que l'Adjudent-Chef ne revienne vers lui avec un papier en main. Alors qu'elle se remettait à sa place, tasse en main, Corwin lui offrit un regard interrogatif. Une curiosité vite assouvit par Naya qui enchaîna sur le ton de la conversation. Tout une tirade parfaitement simple, mais dont il était aisé pour notre Major d'en comprendre le véritable sens. Hors donc Bruce était déjà bien intégré et leur confiait un nom.. Il était à nouveau en contact avec cette famille. Corwin savait pertinemment ce qu'il devait faire à ce sujet, mais il allait devoir attendre le bon moment et le feu vert de leur agent sur place.  Inspirant lentement, Griffin finit par répliquer d'une intonation monocorde :


➽ C'est une très bonne chose pour ton frère


Il rompit le contacte visuel avec le visage doux de son amie, avant de se redresser pour de bon, afin d'aller ranger sa tasse vide dans la cuisine. Cette mission commençait dès à présent et tout devait être aussi mesuré que possible ici.

…........................................................................................................

les jours passèrent alors que Corwin s'habituait à cette situation. Toujours en proie aux insomnies, il dormait tout habillé et un peu n'importe où dans la maison. Quand il le pouvait, en matinée, il s'évertuait à travailler sur ses propres dossiers concernant l'alchimie, totalement codifier, donnant l'idée que notre jeune homme travaillait sur les oiseaux. Le calme de cet endroit, rompait clairement avec la vie en ville et de ce fait, il fut facile pour notre alchimiste de noter les routines qui pouvaient y avoir ici. La preuve, fut qu'une après midi, notre Major s'est prit à l'idée de réparer quelques tuiles sur le toit de la ferme, en ayant retrouvé des neuves dans le garage. S'évertuant à la tâche, ça lui permettait en prime de voir ce qu'il se passait tout autour de la maison, laissant Naya se concentrer sur ce qu'elle faisait de son côté. C'est là, qu'une étrange charrette passer dans la rue.. Un peu  plus tard, alors qu'il jouait un peu de son violon dans le salon, le regard perdu par de là la fenêtre, ce sont les trois soldats qui passaient par moment, au devant de la petite allée de la ferme, sans jamais s'arrêter. Comme s'ils se rendaient en ville pour faire le plein.  Le Major n'avait pas cessé de jouer, mais quelque chose clochait dans leur uniforme...ça n'avait rien de réglementaire. Sans parler d'être aussi éloigné du QG.

Sa pensée se stoppa net quand le téléphone se mit à sonner.. Prestement il reposa le violon sur la table basse avec soin et s'empara du combiné non sans une certaine désinvolture dans le ton de la voix. Ce n'était rien de moins que Bruce évidemment, et il s'en suivit un dialogue des plus basiques entre deux beaux frères qui se  contactaient. L'échange fut court et alors que notre Frozen n'avait plus personne au bout de la ligne il mit quelques secondes avant de raccrocher à son tour, pensif. Bien que le Lieutenant et ami lui disait qu'il gérait la chose, ça ne lui disait rien qui vaille. La situation devenait fragile. Cependant, il préféra lui faire confiance.. avant de revenir dans le salon, glissant un regard discret à la fenêtre.  



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Sam 4 Sep - 19:43
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Mission

Arranger "discrètement" la situation

Pendant plusieurs jours, les soldats de Leto virent le temps passer. Les jours passaient et se ressemblaient. Ils recevaient régulièrement des missives provenant de la ville de l’est. Les conversations capter n’avaient rien d’intéressant, si ce n’est que l’homme connu sous le nom de Sam Constantine appelait très souvent sa famille, trop peut-être. La visite du vieil homme, le grand-père du dénommé Jack Carson, avait même semblé étrange, mais les Létoïstes convaincus n’avaient rien pu trouver. Ce fut un ancien soldat d’Amestris et qui avait rejoint le camp de Leto, un déserteur en somme, qui reconnut Jack. Les ordres revinent rapidement : les éliminer. Toute la maisonnée. Mais il fallait attendre l’ordre. En attendant, des renforts étaient postés à East City, bien caché.

************

Quelques jours après le dernier contact avec Lior, l’ordre parvint enfin. Les Soldats se regroupèrent, sortirent leur véhicule, les mitraillettes et les cartouches. Deux véhicules du même type qu’utilisaient souvent les habitants de Central, provenant de sens contraire, arrivèrent devant la maison de Campagne du Général Grumman. Sans attendre d’être totalement arrêté, les hommes descendirent des véhicules. Huit hommes portant des imperméables noirs ou bruns, des chapeaux feutres et surtout des mitraillettes à chargeur rond, descendirent du véhicule et ouvrirent le feu. Vidant chargeur après chargeur, le vacarme des balles dura pendant près d’une minute. Les balles sifflaient fracassants bibelots, mobiliers et même les murs. Les dégâts sont nombreux. Seuls quelques meubles semblent résister aux balles qui fusent. Une fois leur forfait accompli, les tireurs montèrent en voiture et démarrèrent en trombe filant vers la campagne environnante. Ils disparurent au bout d’une minute du champ de vision.

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Lun 20 Sep - 15:25
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Corwin Griffin
Mission 1914

Durant les jours qui suivirent, Corwin ne pouvait pas s'empêcher de surveiller par moment l'extérieur. Les appels vers la planque se faisaient réguliers et toujours soigneusement masqué par une conversation des plus ennuyeuses. Ces derniers étaient très souvent relevé par Naya, alors que notre Alchimiste se contentait de faire une ronde ou deux, prétextant de réparer le toit, ou bien de briquer la voiture. Une fois de plus, alors qu'il se retrouvait seul dans le salon pendant que son amie se reposait sagement dans la chambre, un appel de Bruce lui parvient, le faisant abandonné ce qu'il faisait sur la table basse. Retenant sa tasse de café de sa main droite, il décrocha le combiné avec ce même sérieux qui le caractérisait. Évidemment la conversation n'avait aucun intérêt, alors qu'en vérité, Griffin venait de permettre à son ami et homme de terrain d'enclencher la fuite de cette famille, comme il le lui avait promis, ce soir là.. Dans le bar. Après quoi, le calme revint dans cette demeure si tranquille.

Les jours passèrent encore et Corwin venait de terminer ses recherches. Reposant son stylo, un regard satisfait se porta à son visage, tandis que pour n'importe qui, on avait l'impression qu'il avait tout simplement étudier les oiseaux... Naya était à son poste un peu plus loin et semblait concentré sur son travail, le casque sur la tête.  Aucun des deux n'auraient imaginer ce qui allait suivre. Quittant le canapé où il était installé, le Frozen se contenta de se rendre dans la cuisine afin de se faire un café. Debout, face à la machine, sa vue périphérique fut attirée par un mouvement au niveau de la fenêtre.  Là, une voiture vint à ralentir... Laissant entendre son moteur, avant de s'arrêter devant le petit portail. Corwin senti alors l'aiguillon du danger pointé sur sa nuque. Une sensation qui n'importe quel soldat pouvait reconnaître juste avant une bataille. Son pressentiment ne le trompa guère, quand des types débouchèrent du véhicule avec des mitrailleuses... Le regard du Major s'écarquilla et conscient qu'il n'aurait aucunement le temps de se précipiter vers Naya, il lui hurla depuis la cuisine.


➽ NAYA  A TERRE !!!!!


A peine ses mots venaient de quitter ses lèvres que les coups de feux retentirent, jusqu'à devenir affreusement assourdissant. Corwin avait littéralement plonger au sol. Se tenant sur le flanc, les mains sur le crâne....Attendant que ça passe. Le bruit était omniprésent. Du verre se brisa en mille éclats, venant à se répandre sur lui et tout autour.. Les canalisations de la cuisine sautèrent, venant à  trempé le sol. La douleur vint à le frapper par deux fois.. Des brûlures assez mordante. Il venait d'échapper à deux balles.. L'une venant lui ouvrir la cuisse sur son passage et la seconde  le côté de l'épaule. Ce moment  intense, paraissait durer une éternité et pourtant le Major garda la tête froide, se retenant de trop s’inquiéter pour l'Adjudent chef et amie.. Il fouilla dans sa poche pour mettre ses anneaux à ses doigts et activa l'alchimie pour se créer des lames de glaces... Patientant simplement l'ouverture. La fenêtre était juste derrière lui. Soudain, le silence macabre se fit, et Corwin bondit sur ses jambes, ignorant le fait qu'il était trempé et blessé. Prestement, il pur voir les fuyards se rentrer dans le véhicule toujours allumé. Sautant par la fenêtre il balança ses lames dans leur direction.. L'une d'elles vint à pourfendre la gorge du militaire qui l'avait reconnu. le laissant choir au sol. Quand aux autres, ils n'attendirent pas et filèrent.  Le silence semblait à nouveau retomber, alors que le sang coulait le long de ses blessures. Corwin y porta un bref regard.. conscient que ce n'était pas grand chose..  

*Naya.....*

Filant rapidement à l'intérieur, alors que la porte d'entrée ressemblait à un gruyère.. Il aperçu le corps de son amie derrière le bureau.. couverte de sang. Il se précipita vers elle pour noter ses blessures.. Elles semblaient graves.. Une sur chaque jambes … et une autre dans  le torse. Sans plus attendre, le Major tenta de ralentir les hémorragies en utilisant son alchimie de glace. Il fallait qu'il trouve rapidement de l'aide ! Il attrapa une veste pour lui faire un oreiller et lui intima de ne pas mourir ! Que c'était un ordre ! Puis, il se rendit vers la voiture, mais il ne parvint pas à la faire démarrer... BORDEL !  Furieux il donna un coup de pied dans la portière en la refermant, quitte à accentuer la douleur dans sa jambe, Griffin, finit par revenir à l'intérieur pour prendre le téléphone... Mais ce dernier n'avait plus aucune tonalité  

➽ MERDE ! 


Il revint vers Naya pour s'assurer qu'elle tenait le coup malgré qu'elle soit inconsciente et nota que la glace faisait son office. Le Major devait téléphoner, il n'avait plus que cette option. C'est pourquoi, ignorant totalement son état et ses habits couvert du sang de son amie, Il courut en clopinant un petit moment avant de trouver une cabine et il s'y engouffra pour enfin appeler le QG...Évidemment, le Frozen dû utiliser son nom et le code de l'armée pour enfin avoir son supérieur au bout de la ligne...Comme s'il en avait le temps! Les secours arrivèrent quelques temps plus tard. Ils pourront retrouver à l'intérieur de la maison, Corwin qui tenait Naya contre lui, une main placée sur son torse en sang, tout en  s'assurant que la glace  ralentissait le flux sanguin. Usant toujours de son alchimie.. Son seul moyen pour la tenir en vie.  

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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Lun 20 Sep - 22:35
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Le Père
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Le Père

Mission

Arranger "discrètement" la situation

[HRP]
Votre mission de contact a été un succès.
- Bruce s’en est sorti vivant.
- Vous avez pu lui envoyer le soutien nécessaire.

Récompenses :
- Snezhnaya, pour vos services et malgré vos blessures, vous êtes promus Sous-lieutenant avec effet immédiat. Et ce malgré les lettres reçues par le Général de Brigade Stanford.
- Corwin, vous êtes promus pour votre travail et votre sens du devoir au rang de Lieutenant-Colonel avec effet immédiat. Félicitations !
Dim 3 Oct - 17:18
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