Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 ::  :: Bureau des archives :: Rps Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Réunion de famille - ( Winry et Alphonse )
Anonymous
Invité
Invité
Edward avait enfin terminé son rapport auprès du Colonel Mustang, Alphonse l’avait rejoint. Cela faisait un moment qu’ils n’avaient pas été séparés aussi longtemps, Ed était heureux de revoir son jeune frère, les dernières nouvelles qu’il avait reçu n’étaient pas vraiment joyeuse. Mais il décidait d’attendre qu’ils soient installés dans le train pour enfin lui parler des vrais sujets qui fâchent. Une fois à la gare, le Full metal cherchait du regard leur train, normalement il devait se trouver à quai. En marchant dans la foule, il s’adressait à son jeune frère.

“Au fait , je ne t’ai pas demandé, ce que tu avais à faire en ville s’est bien passé ?

Moi j’ai rencontré un Alchimiste qui fait partie de l’équipe de Mustang, Corwin Griffin, je pense que tu vas l’aimer. “


Edward tenait sa valise par-dessus son épaule, pour s’adresser à son frère il levait la tête dans sa direction. Puis les voilà devant le train en question, lui montait en premier, il avançait de façon à choisir de bonnes places. Étant donné la discussion qui devait avoir lieu, ils devaient trouver une sorte de compartiment pour quatre, ceux qui peuvent se fermer. Une fois son bonheur retrouvé, il prenait place vers la fenêtre. Il posait ses affaires et attendait que le train se mette en route pour parler de Hughes.

“Bon Al. Je ne sais pas trop comment dire ça, donc je vais le dire comme ça vient. Je ne sais pas si tu t’en souviens, mais quand nous sommes rentrés du labo 5, Maes Hughes nous avait proposé de fouiller dans les archives pour voir ce qu’il pouvait trouver avec tes dessins ?

Ben comment dire … “


Il baissait la tête, serrait son poing, il n’osait pas le dire, Alphonse était le genre à apprécier tout le monde de manière générale. Apprendre cette nouvelle ne va pas lui faire plaisir, mais il aura besoin d’aide quand il va devoir l’expliquer à Winry.

“Maes Hughes est décédé. Il s’est fait assassiné pendant qu’il se trouvait aux archives apparemment. De ce que m’a dit Corwin, ils n’ont aucune piste sérieuse, tout ce qu’on sait c’est qu’il a cherché à joindre le Colonel Mustang avant de mourir.

Mais là où c’est plus troublant, c’est qu’il n’est pas passé par une ligne de l’armée, qui lui aurait pris moins de temps, il a voulu appeler depuis une ligne civile."


Edward relevait la tête vers son jeune frère.

“ Je suis désolé. “

Il attendait une réaction de son frère pour parler maintenant, il n’avait plus rien à dire et n’avait plus envie de dire quoi que ce soit. Il posait le front contre la vitre et observait le paysage.
Mer 7 Juil - 10:59
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Alphonse n'avait pas vraiment le moral. Les derniers événements l'avaient retourné, surtout sa rencontre avec Barry le boucher. Ainsi, il n'était pas le seul. Mais était-il encore lui-même ? Etait-il vraiment Alphonse Elric, le petit frère du grand fullmetal Alchemist ? Plus le temps passait et plus il doutait de sa propre humanité. Soupirant doucement, il marchait d'un pas avec si peu d'entrain qu'il en devenait lent. Il devait rejoindre son frère devant le quartier général de l'armée. Ce dernier avait un rapport à faire auprès de Mustang et la grande armure vide profita du moment à attendre pour se poser sur les marches du bâtiment. Il regarda les oiseaux venir se poser devant lui, si près qu'il se demandait s'il était réellement vivant. Mais ces viles pensées s'effacèrent rapidement à l'arrivée de son grand frère. Il était heureux de le revoir mais le sourire qu'il désirait afficher ne pouvait apparaitre sur le casque de son armure. Il fit alors jouer le timbre de sa voix, lui donna un aspect chantant, joyeux.

- Tu es enfin là ! Je suis content de te revoir !

Il se leva dans un bruit creux et se mit à suivre son ainé d'un pas léger malgré son armure imposante. Les gens s'écartaient sur son passage, parfois ennuyés, parfois intimidés, mais le plus souvent ils étaient curieux et ne pouvaient s'empêcher de le suivre du regard jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus. Des murmurs se faisaient parfois entendre dans la foule : "c'est le fullmetal Alchemist !" "Je comprends mieux ce surnom, tu as vu son armure ?" Les gens le confondaient avec son frère, enocre. Il souhaitait rougir, mais sa condition ne le permettait pas. alors il se contentait de rougir de l'âme, laissant son corps de fer être impassible.

- Oui ! répondit le cadet assez rapidement à la question de son frère. Il était aller rendre visite à Elicia et était resté jouer avec elle tout l'après-midi. Ils avaient fait des gâteaux sous le regard attendrit de sa mère et Elicia lui avait promit d'en refaire lorsqu'il aurait retrouvé son corps. Cette petite était adorable... Il avait cependant réussit à voir dans le regard de sa mère une once de tristesse. Mais trop poli, il n'avait pas osé demandé la raison de ces larmes invisibles. Ah ? Et il est sympa ? demanda Alphonse tout en cherchant le bon quai du regard.

Une fois le train trouvé, le garçon regarda un instant autour de lui avant de monter dedans et de suivre son frère qui semblait chercher un compartiment discret et vide. Alphonse n'aimait pas les trains, ils n'étaient jamais à la bonne hauteur pour lui et il sevait sans arrêt se baisser. Pas que cela ait un impacte sur sa fatigue physique. après quelques instants de recherche, ils finirent par trouver un compartiment de quatre places, isolé au bout du train, là où les voyageurs venaient rarement, par fainéantise. Plus ils étaient prêts des accès de sortie de la gare, mieux ils se portaient.

Tous deux s'installèrent, face à face. Alphonse laissa son regard se perdre par la fenêtre, regardant sans la voir, la gare qui s'éloignait au fur et à mesure que le train avançait. Edward finit par raccrocher son attention en mentionnant leurs désagréables aventures au labo numéro 5. Il se contenta de hocher la tête, voyant la très mauvaise nouvelle arriver. Edward avait toujours le regard qui s'assombrissait lorsqu'il allait annoncer une mauvaise nouvelle. Le cadet resta silencieux, laissant le temps à son grand frère de dire ce qu'il avait à lui dire.

L'armure se figea, son regard s'assombrit et elle serra le poing. Son coeur invisible se serrait, si douloureux. Une boule, tout aussi invisible et intangible, se forma dans sa gorge de métal. Le garçonnet avait envie de pleurer, mais ce maudit corps lui refusait cette délivrance. Il releva la tête, posant son regard dans celui de son grand frère. Sa voix n'était plus chaleureuse et joyeuse, elle était grave et sérieuse.

- Tu penses que... les mots peinaient à venir. Tu penses que c'est une personne dans l'armée qui l'aurait... il voulu déglutir mais son armure le lui refusait. Assassiné ?

Il laissa un silence s'installer avant de le rompre de nouveau : Et Elicia ? et mme Hughes ? On ne peut pas les laisser toutes seules ! Edward ! On ne peux pas rentrer à Resembool maintenant ! son ton était paniqué, affolé. Biensûr qu'il avait envie de revoir Winry, mais il ne pouvait se résoudre à abandonner la petite Elicia à un enterrement froide et incompréhensible pour son âge...
Dim 25 Juil - 21:05
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Réunion de Famille
L'œil dans la loupe, je serre les vis de la mécanique du véhicule en panne. Ce petit bijou a besoin de quelques coups de clé, de tournevis. C'est pas faute de l'avoir dit, redit, et asséché le gosier à le répéter sur tous les tons : Une machine, ça s'entretient ! Une machine, c'est précieux. Un coup de marteau, un serrage de vis, la vidange à faire, l'huile à changer, bref, ils attendent la catastrophe pour venir me voir. Le père Wilhelm a failli avoir un accident avec son tracteur qui avait besoin d'une bonne révision. Donc bien évidemment, c'est chez les Rockbell qu'il est allé voir si on pouvait sauver son bébé. Evidemment qu'on peut le sauver ! En l'occurrence, moi, je suis capable de le sauver, de le retaper, et même de le rendre plus performant qu'avant.  

Bon, ça devrait tenir. Comme neuf et mieux encore !

C'est alors qu'une fois que je remets le moteur dans le tracteur, je me frotte les mains, m'essuyant le front et rangeant ma clé à la ceinture. Je soupire un coup avant de monter dans le véhicule. Je mets le contact. Naturellement, le moteur rugit comme un lion, il est reparti de plus belle. Je coupe le moteur et je saute du véhicule. En contournant la maison, je vois Den qui me fait la fête et Mamie qui fume sa pipe sur son rocking chair. Je l'interpelle d'un signe de la main.

Mamie ! Appelle le père Wilhelm, son tracteur est retapé ! Moi, j'vais promener Den ! Tu viens, mon grand ? On y va !

Le chien se redresse et court vers moi pour me suivre. On se retrouve à déambuler dans les plaines de Resembool. La journée est bien avancée. Qu'est-ce que ça fait du bien de se dégourdir les jambes après une bonne journée de boulot ! Mine de rien, prendre l'air, c'est le pied, ça change de l'atelier.
Jeu 29 Juil - 13:08
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ed’ était face à son jeune frère, la nouvelle était sans doute difficile à avaler, Alphonse avait ce don d’empathie très poussé envers les autres. En posant le regard sur son frère Edward voyait bien que l’annonce le touchait beaucoup, même sous une armure il comprenait son frère cadet. Au bout de quelques secondes, Al' posait une question, une question qu’Edward se posait aussi. Même s’il n’avait pas envie de croire qu’un camarade de Hughes ai fait ça, les faits pointent dans cette direction. Il relevait la tête pour s’adresser à son frère.

“Je n’ai aucune preuve, mais je pense que l’armée est liée à tout ça.”

Comme à son habitude Alphonse pensait aux autres avant lui, ce dernier revenait rapidement à la charge mentionnant la femme et la fille du Lieutenant-Colonel. Le Fullmetal serait son poing, il avait raison, ils ne pouvaient pas les laisser seules, elles avaient besoin de soutien. Mais Ed’ culpabilisais, la vérité c’est qu’il avait déjà du mal à se regarder dans une glace, ce dire que lui était ici à vivre sa vie quand celle d’un précieux camarade avait subitement pris fin.

Un air plus sombre sur son visage se dessinait, une voix froide résonnait.

“ Je ne suis pas sûr qu’elles aient besoin de nous. C’est en enquêtant sur le dessin d’ouroboros qu’il est ... “


Le jeune alchimiste avait tendance à se cacher dans la froideur pour tenter d’échapper à ses sentiments. Il n’arrivera jamais à regarder Mme Hughes dans les yeux, pour lui ça sonnait trop faux. Lui apporter du soutien, alors que son mari lui a été enlevé par sa faute ? Ce serait pire que de ne pas aller la voir.

“ La vérité c’est que je ne suis pas certain d’être le mieux placé pour aller leur apporter du soutien. Ce n’est pas moi qui l’ai tué, pourtant c’est tout comme.”

Puis il semblait se laisser tomber de tout son poids, contre le dossier de la banquette. Edward levait son auto-mail qui avait pris de sacré coups.

“ Et puis nous devons aller voir Winry pour réparer ça. Nous devons également lui apprendre la nouvelle.”

Le train était en marche, les deux frères étaient dans un compartiment fermé en première classe. Le paysage défilait à grande vitesse sous leurs yeux, la petite fenêtre ouverte, ils pouvaient sentir le vent. De toute façon le trajet ne devait plus être long, Edward appréhendait également la réaction de Winry, elle avait sympathisé avec la famille Hughes. Ils l’avaient hébergé.
Sam 7 Aoû - 12:41
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Alphonse se renferma sur lui-même face aux réponses de son frère. Il avait raison, quelque part, mais il ne pouvait s'empêcher de penser à la petite Elicia pleurant son cher père qu'elle ne reverrait plus. Pire que ça, il ne pouvait s'enlever de la tête que c'était de leur faute s'il Maes était mort. Les larmes de l'armure coulaient silencieusement et le silence se fit dans le compartiment, uniquement rythmé par le bruit du train sur les rails. Edward s'enfonçait dans la froideur lorsqu'il était désemparé. Le cadet savait à quel point cette douvelle était douloureuse pour son frère. Il serra les poings et resta immobile le temps d'un instant avant de soupirer doucement.

La culpabilité envahissait ses pensées. Il regarda ses mains gantées, tremblantes. Au final, ils avaient son sang sur les mains... Son coeur inexistant se serrait. La colère s'emparait de lui, aussi forte que la tristesse qu'il ressentait. Tout était de leur faute. Tout ça parce qu'ils avaient voulu jouer aux sorciers il y a de cela presque dix ans. Alphonse passa une main sur son visage avant de finalement oser croiser le regard de son frère. Il hocha doucement la tête. La cadet partageait les pensées de son frère. Il resta silencieux encore un moment avant de finalement sortir de son mutisme :

"Ed... Je ne veux plus retrouver mon corps si c'est pour que des gens meurent en essayant de nous aider. Maes était le premier mais il ne sera pas le dernier..." Il soupira doucement, serrant les poings avant de continuer : "Et si... Et si Winry et Mamie venaient à être en danger à cause de nous ?"

Il détourna le regard, fuyant désormais celui de son frère. Le paysage défilait, le soleil était présent, mais Alphonse n'arrivait pas à retrouver une once d'étincelle de joie. Pourtant, revoir sa famille devrait l'enthousiasmer. Mais il n'y arrivait pas. Le poids de la mort de Maes était trop lourd à porter. Il y avait d'abord eu Nina et Alexander puis...

Le temps passa dans le plus parfait des silences uniquement rythmé par le train sur les rails. Ils finirent par arriver à la gare de Resembool, petite et modeste, elle n'avait que deux quais, un dans chaque sens. Il prit les deux valises et descendit du train sans regarder son frère. Évidemment, il n'y avait personne sur le quai, personne ne les attendait. Il prit l'initiative de prendre la route qui menait chez les Rockbell. Une route qu'il connaissait bien, parfaitement même.
Il n'osait pas parler. Il préférait pleurer en silence, laissant son regard vide se perdre dans le paysage de campagne de leur village natal. Les champs s'étendaient à perte de vue et on pouvait apercevoir de temps en temps un rapace qui fondait entre les blés.
Leurs pas finirent par les mener devant la maison de leurs plus proches amis. Le bruit de sa marche avait dû alerter Den qui se précipita vers eux en aboyant. Enfin, surtout vers Edward. Alphonse rit doucement avant de reporter son attention sur la maison. Avaient-ils entendu qu'ils arrivaient ? Comment allaient-ils leur annoncer la nouvelle ? Devaient-il le faire ? Et après ces longues heures de mutisme, le cadet se décida enfin à parler à son frère :

"Ed... Je ne sais pas si c'est une bonne idée d'en parler à Winry..." Sa voix tremblait et son regard ne pouvait cesser de fixer cette porte d'entrée. Il continua à avancer, le temps paraissant s'allonger à chaque pas.
Mer 25 Aoû - 21:49
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Réunion de Famille

Den se dégourdit bien les pattes dans les plaines de Resembool. Les cheveux lâchés au vent, je respire la brise qui caresse ma peau qui a bien sué dans mon atelier. Je ressens tellement de bien dehors que si je le pouvais, je croquerais directement dans ce vent si rafraîchissant. Je me promène dans les plaines. Den adore courir dedans, quand on le regarde, on se dit qu’il n’a jamais été amputé d’une patte ! On s’amuse quand même bien, puisqu’à plusieurs reprises, il me donne un bâton à lui envoyer au loin. Il est plein de joie de vivre, ça fait plaisir à voir. La journée a été bien productive, quand même. Le tracteur du père Wilhelm, la barrière des Schmidt, et l'automobile des Van Hecke, on a toujours besoin de mécaniciens dans les petits villages comme Resembool. C'est alors que j'ai fini d'énumérer les besognes de la journée que je constate qu'un train part de la gare, plus loin.

Tiens..? y’a un train qui s’arrête ici… C’est rare, ça !

Aux dernières nouvelles, personne ne quittait le patelin aujourd'hui par les chemins de fer. Mamie étant la commère du village, elle l'aurait fatalement su. Je vais alors voir qui pourrait bien arriver ici pour se perdre dans notre patelin. Il faut quelqu'un pour accueillir les voyageurs ! Connaissant le personnel de la gare, il y a plus grand monde à cette heure-ci... Mais j'ai bien vite ma réponse quand je vois se dresser à la sortie du bâtiment deux silhouettes...

Tiens tiens... Un grand type en armure et un petit blond qui parle fort... Cette description m'paraît bien familière...

Mais bien sûr qu'elle est familière ! C'est Ed et Al ! Les frères Elric. Mes meilleurs amis et les rares personnes de mon âge à encore fréquenter Resembool. Je me précipite vers eux, un grand sourire aux lèvres, les yeux brillants. Je les rejoins bien vite et les prends dans mes bras tous les deux

Edward ! Alphonse ! Bande de brigands ! Ca fait tellement plaisir d'vous revoir !

Le trio est reformé, ça y est, ça va refaire les mêmes bêtises qu'il y a une décennie... Den leur fait la fête, alors que je suis pas prête de desserrer mon étreinte de mes deux meilleurs amis...

Qu'est-ce que vous êtes venus faire dans le coin ? C'était trop dur, Central ?

Qu'importe la raison de leur venue, les revoir est le plus important...
Ven 3 Sep - 19:54
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
“ Tu sais quoi moi non plus j’en ai aucune idée Al’. Je me pose aussi toutes ces questions. Et j’en ai aucune idée. ”

Mais il ne pouvait pas lui dire ça, Alphonse avait raison, toute cette situation devient vite compliquée, puis il était assez évident que les deux frères ne suivraient pas une voie dangereuse pour leur proches. Seulement là ils étaient au pied du mur, ils ne pouvaient plus faire grand chose. Hughes connaissait les risques, il savait dans quoi il s’engageait.

“ Tu sais on ne pourra pas sans arrêt protéger tout le monde. Abandonner notre quête reviendrait à rendre vaine la mort du Lieutenant Colonel. Je ne laisserais pas une telle chose arriver. Nous devrons être plus prudents à l’avenir, ne pas foncer tête baissée."

Edward a envisagé lui aussi, d’abandonner toute cette histoire, cette quête. Combien de personnes allaient devoir mourir pour leur cause ? Le sang qu’ils avaient sur les mains ne pourra pas être effacé maintenant, ils ne pourront plus faire marche arrière.

Doucement il posait sa main sur l’avant-bras de l’armure.

“ Je retrouverais ton corps, je te l’ai promis. Tu t’en souviens ? Nous serons plus discrets. En ce qui concerne Winry, je pense que le lui cacher serait une terrible erreur, elle l’apprendra tôt ou tard.”

Une mine un peu plus sombre se dessinait sur son visage, la tristesse des gens, il ne savait pas faire ça. Il n’arrivait déjà pas à gérer la sienne, il ne pouvait pas non plus se reposer sur Alphonse pour encaisser, il avait déjà du mal à encaisser pour lui. Non cette fois Edward allait devoir assurer, il n’avait pas d’autre choix.

“ T’inquiète frérot, je m’en occupe. Nous serons là pour elle, nous resterons aussi longtemps qu’il le faudra.”

Le train arrivait en gare, le Fullmetal savait très bien qu’elle le remarquerais, elle était déjà probablement en train d’attendre sur le quai. Portant sa grosse valise sur ses épaules, Ed’ essayait tant bien que mal d’avoir l’air le plus normal possible, il espérait vraiment qu’ils n’allaient pas devoir expliquer tout ça ici.

Rapidement Winry arrivait dans leur direction, les prenant dans ses bras. Comme à son habitude il râlait, même si là tout de suite ça lui faisait du bien. Sentir l’étreinte de Winry, coller à Al’, il y avait de quoi le soulager. Il sentait l’émotion montée, mais il se reprenait rapidement avant de prendre la direction de chez Winry.

“ Nous n'étions pas à Central, mais à East City. Mais tout s’est bien passé, nous sommes tombés sur un petit pépin, mais on t’expliquera ça plus tard, une fois rentré.”

Puis il se souvenait que son auto-mail était cassé. Rapidement il devenait blanc comme un linge, un air presque faussement innocent.

“ Ah et… je-j’ai comme qui dirait eu un petit accident.”

Il levait son auto-mail en direction de Winry, s’attendant à se faire recevoir comme il fallait.
Mer 15 Sep - 21:46
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Alphonse retomba dans son mutisme. Il hocha la tête, comprenant et acceptant les dires de son frère. Edward avait raison. Il fallait continuer. Car tout le monde espérait qu'ils retrouvent leur corps. Les deux frères étaient liés à toutes ces personnes par un contrat implicite. Ils ne pouvaient abandonner même si Alphonse le désirait ardemment. Ne plus poursuivre sa quête pour ne plus avoir de familles brisées. Où qu'ils allaient, ils laissaient derrière eux un sillage de mort et de tristesse et ça, Alphonse n'arrivait pas à se retirer l'idée de la tête.

"C'est dur, Edward" dit-il simplement tout en contemplant le paysage qui défilait.

...

"Je sais bien mais... Ca va la peiner. Et je n'ai pas envie de la rendre triste..." dit-il avant que Winry n'arrive vers eux, de bonne humeur, visiblement. S'il avait pu, un large sourire aurait étiré ses lèvres. Il considérait la mécanicienne comme sa grande soeur et ne put s'empêcher de rire lorsqu'elle tenta de les prendre das ses bras tous les deux. Le cadet passa une main derrière le crâne. "Ce qui était dur, c'était de supporter Edward" rit-il en regardant son frère se justifier sur l'état de son automail. A n'en pas douter que leur meilleure amie allait encore râler. Mais c'était cet impétuosité qui rendait Winry amusante et charmante. "Ne me l'abîme pas trop, s'il te plait, Winry, j'en ai encore un peu besoin" il rit de nouveau avant d'initier la marche vers la maison. Le cadet avait une folle envie de revoir la vieille Pinako et son chien, Den. Les Rockbells étaient tout ce qu'il leur restait de famille et les revoir alors que l'esprit du plus jeune Elric était troublé était comme un beaume au coeur.

"Et toi, Winry, quoi de neuf ?" demanda-t-il pour engager la conversation et essayer d'éviter que son cher frère ne se fasse exterminer par la colère noir de la jeune fille. Elle avait tendance à être brutale et si peu délicate lorsqu'il s'agissait des deux frères. Mais c'était sa façon à elle de les aimer, et de ça, Alphonse n'en doutait pas une seule seconde. Lui-même n'était plus si émotif que ça depuis qu'il était dans cette armure. Du moins, ses émotions étaient plus compliquées à comprendre. Le soleil tapait sur son armure sans le réchauffer, mais il pouvait bien s'imaginer la douce chaleur de l'astre qui réchauffait son esprit. Il jeta un oeil à Edward comme pour lui apporter tout son soutient. Car mise à part la petite crise de colère de Winry, ils allaient devoir affronter quelque chose de bien pire : sa tristesse.
Lun 25 Oct - 10:35
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: