∎ Alchimiste d'Etat

∎ DESCRIPTIF DU PERSONNAGE :
Corwin est un jeune homme de Vingt trois ans, mesurant un mètre soixante trois et de type caucasien. Ses cheveux sont d'un noir de jais qui lui retombent de chaque côté du visage et un peu sur le front. Rasé au niveau de sa nuque et sur ses tempes, sa coupe est impeccable afin de respecter sa position, en tant que soldat.  Ses pupilles sont d'un gris orageux, et ne semblent  rien vouloir refléter, comme s'il refusait que l'on lise en lui comme dans un livre. Son teint est plutôt pâle, accentuant le contraste offert par sa chevelure. Son visage dans sa globalité  paraît assez fermé, voir impassible, vis à vis des gens qu'il côtoie. Non pas qu'il n'apprécie pas les autres, mais c'est sa façon à lui de prendre de la distance et de se concentrer sur ce qu'il doit faire. Cependant, il parait parfaitement capable d'être à l'écoute de tous, voir même d'apporter son aide ou son avis. D'un caractère observateur, Corwin est du genre réfléchis . L'hésitation ne fait absolument pas partie de son registre et cela peut le rendre implacable pour les plus sensibles. Pourtant,  notre jeune alchimiste n'est pas dépourvu de tout sentiment. Quand il fait une bonne action, il préfère que cela ne se sache pas vraiment. Cela semble être fait de manière détournée. Corwin ne sourit pas souvent et peu de personne pourrait se vanter de l'avoir vu faire. Il faut dire que cette capacité, s'est sûrement envolée durant la guerre d'Ishbal.  En parlant de ceci, bien que ce ne soit pas un secret qu'il y ait participé, notre homme n'apprécie pas vraiment d'en parler. Il n'est pas rare que ses nuits soient troublées par des événements lié à cette guerre. D'ailleurs, il ne sait plus pleurer, c'est comme si tout était coincé de ce côté là, depuis la mort de son aînée.

N'étant pas un grand dormeur, Corwin admire le calme nocturne. Il n'est pas rare qu'il passe son temps à regarder la lune quand il en a l'occasion, ou bien de bricoler une horloge trop avancée ou en retard, depuis le bureau principal, où il range quelques outils dans un tiroir.  Outre cela, c'est un homme très impliqué dans son travail, il peut même lui arriver d'en faire trop si on ne lui rappel pas de lever le pied. Il ne rechigne pas du tout à tout ce qui est administratif. Après tout, c'est à faire, donc cela ne sert a rien de se plaindre. A la limite, il est même capable de piquer le travail des autres pour les soulager, sans qu'ils ne s'en rendent compte. A moins que ce soit une légende... Griffin s'entraîne tout les jours, pour ne rien perdre de ses réflexes au combat et de ses facultés d'analyses. Ce qui démontre qu'il est surtout un homme porté sur l'affrontement rapproché. Le fait d'être petit n'est en rien un désavantage, bien au contraire. Sachant pertinemment user de son corps dans l'espace, il n'est pas aussi simple de l'arrêter. De plus ceci lui permet d’aisément s’infiltrer sur un terrain dangereux ou de traquer une cible. Plutôt patient et discret, Corwin est capable de se faire oublier s'il le faut. Mais ce n'est pas pour autant un lâche. S'il faut assumer une erreur, il y fera face....Tout comme le fait d'avoir une idée derrière la tête, il est plutôt difficile de lui faire renoncer. Il peut lui arrivé de prendre une faute sur sa propre personne pour épargner un collègue si cela est légitime. Il a bon cœur, mais malheur à celui qui en abusera. Il n'est pas là pour essuyer les pots cassés de tout  le monde non plus. Notre homme ne supporte pas les supérieurs qui ne respectent pas leur hommes et qui n'ont que faire de les envoyer à la mort, sans le moindre remord. C'est selon lui, un manquement totale de respect envers le corps armé. Sans parler  que ceci peut amener à des massacres, comme il en a été témoin par le passé. Jamais vous ne l'entendrez parler trop fortement, car c'est une personne mesurée et calme. Sa voix peut paraître froide, comme elle peut être assez neutre en temps normal.

En tant qu'Alchimiste d'Etat, notre homme porte le fameux uniforme bleu, avec pour grade celui de Major. Il porte une bague en acier, occupant la largeur d'une phalange, sur  le majeur. Cette dernière n'est rien de moins que son arme alchimique. Enfin, en vérité il en possède huit au totale, qu'il garde toujours avec lui en cas de besoin. Dans sa poche, réside sa fameuse montre qui caractérise sa condition actuelle. Soigneusement cacher dans ses effets, Corwin porte le médaillon qu'il tient de Brook. Ce dernier renferme la photo de la fratrie des Griffin, dans une époque où tout paraissait bien plus simple. Il ne porte pas de gant, n'appréciant pas du tout ne pas ressentir pleinement les choses quand il les empoigne. D'ailleurs en parlant de ses mains, elles sont un peu caleuses et fermes tandis que ses doigts sont courts et agiles. Des mains capables de réparer bons nombres de mécanismes délicats, comme une montre par exemple.

Lors de ses moments de liberté, il n'est pas rare de le trouver sagement assit sur un canapé, dans la salle de repos, en train de feuilleter un livre. Cette passion ne l'avait jamais vraiment quitté depuis son enfance et cela lui permet de se ressourcer. Parfois il lui arrive de boire un verre d'alcool. A propos de ceci, tout le monde sait à quel point Corwin n'est pas loquace et pourtant après deux ou trois verres, il se pourrait bien qu'il devienne un peu plus bavard, sans toute fois partir dans de l'indiscrétion. Monsieur à plutôt l'alcool nostalgique.  Par contre, il apprécie un peu trop le café, ce qui expliquerait sa manière de dormir si peu. Il peut très vite devenir ronchon, si on ne lui permet pas un café, dès son levé. Il possède un violon qu'il garde dans un étui précieusement, sous son lit en général. Il lui arrive d'en jouer par moment, notamment pour réfléchir.

∎ BIOGRAPHIE :
Rapport du 15 Avril 1889, 15h23 :
Naissance de Brook Griffin, fille de Leto et Jessica Griffin. Famille  aux origines bourgeoise et plutôt appréciée à Central, travaillant dans le domaine de l'horlogerie depuis plusieurs générations déjà.

Rapport du 05 Janvier 1891, 2h du matin :
La famille Griffin s'agrandit en donnant naissance à un garçon, Corwin. Fait notable, il neigeait fortement ce soir là.

Rapport du 12 Juin 1895 16h02 :
La dernière de la famille Griffin, vint à voir le jour, sous le nom de Charlie.

Rapport de l'année 1901 :
Bien que la guerre vient d'éclater, la vie des Griffin ne changea guère. Leurs enfants étant encore bien trop jeunes pour participer à quoi que ce soit. Pourtant Brook du haut de ses douze ans, exprimait déjà des envies de combattre, étant une enfant très décidée et particulièrement vive. Il n'était pas rare qu'elle entraîne Corwin dans ses aventures, dans les rues de Central. Comme par exemple, grimper sur les toits en hiver pour contempler la neige, ou bien encore,  allé espionner les manœuvres militaires des jeunes recrues. Brook avait indubitablement une passion pour l'uniforme, tandis que son cadet n'en avait pas grand chose à faire. Déjà à cette époque, ce dernier était d'une nature peu loquace et discret, développant ainsi son sens de l'observation et une certaine lubie vis à vis de la lecture et de l'horlogerie. Autant dire que son aînée devait user de bon nombres de mots pour qu'il renonce à sa tranquillité et à ses livres pour la suivre. Dans un sens, Corwin étant plus sage, préférait capituler, pour lui éviter les ennuis et les réprimandes possibles, quitte à passer pour le coupable dans le pis des cas. Préservant ainsi le rôle de Brook en tant que grande sœur responsable.

Rapport de l'année 1906 :
La guerre est visiblement bien installée pour durer, tandis que Corwin venait d'atteindre ses quinze ans. Toujours aussi porté sur la lecture, notre garçon développa un intérêt certain pour l'alchimie, et se lança dans des études la concernant. Du coup, quand il avait terminé ses devoirs et aider à l'Horlogerie, il fonçait dans son coin pour étudier cette science passionnante. Quand à Brook , elle venait d'avoir dix sept ans et s'impliquait beaucoup dans l'horlogerie, Il n'était pas rare que son père la complimente, fier de voir ses deux ainés si appliqués et doués en la matière. La relève était assurée. Pourtant c'est vers l'armée que porta toute l'attention de Brook. Un sujet des plus épineux au sein de la famille, quand elle osait soulever le problème. Son père, ancien militaire, n'avait aucun désir que ses enfants connaissent un tel univers. Corwin ne paraissait pas prendre parti, estiment que sa sœur avait la force suffisante pour choisir sa propre voie. Passant son temps à étudier à la bibliothèque de Central, l'adolescent ne rentrait que pour aider à fermer la boutique et être présent le soir. Du moins brièvement, car le gamin montait en définitive dans sa chambre, afin d'y travailler jusqu'à tard dans la nuit, dévorant les œuvres qu'il avaient rapporté. Souvent, on pouvait l'entendre jouer de son violon, comme si cela lui permettait de mieux se concentrer sur ce qu'il faisait. Encore une fois, il n'y avait que ses sœurs pour rompre sa routine, en allant se balader sur les toits.

Rapport de la fin d'année 1907 :
Corwin est de plus en plus à l'aise avec ses études et entrevoit la possibilité de devenir d'ici quelques années encore, un alchimiste. Bon par contre il semblerait qu'il est oublié de grandir, car depuis quelques temps, il ne semble pas dépasser les 1m63 au contraire de son aînée qui aimait à le taquiner gentiment à ce sujet. En parlant de cette dernière, elle prit enfin la décision d'entrer dans l'armée suite à une demande de recrutement pour  répondre à l'effort de guerre. Chose qui ne manqua pas de jeter un froid dans la famille Griffin. Corwin ne pouvait pas dire qu'il ne s'y attendait pas, mais il accueilli la nouvelle  avec gravité. Cela lui rappelait un peu trop leur enfance, quand elle prenait bien trop de risques. Il était évident qu'elle allait faire de même sur le champ de bataille...et personne ne couvrira ses arrières. Du moins, pas un soldat qui la connaîtrait aussi bien que lui. Lors de son départ,  leur mère confia à Brook un pendentif qui pouvait s'ouvrir, montrant une photo représentant ses trois enfants. Un souvenir pour qu'elle n'oublie pas de revenir, quand tout sera enfin terminé.  Après quoi, l'aînée se contenta ébouriffer les cheveux de ses deux cadets avant de tourner définitivement les talons.

Tout au long de l'année, les batailles s'intensifièrent et personne dans la famille ne ratait les lettres que pouvait parfois leur envoyer Brook, depuis le front. A chacune de ses nouvelles, Corwin devenait de plus en plus obsédé par le besoin de la rejoindre, conscient qu'il n'avait cependant pas l'âge...Et dire que dans quelques mois,  il ne serait toujours pas majeur.

Rapport de l'année 1908 :
Peu après son anniversaire, Corwin sentait que c'était le moment parfait pour prendre sa décision. En effet, depuis quelques temps, il s'était évertué à reconnaître un peu plus les vieux quartiers de Central en parcourant les toits comme dans son enfance, tout en économisant ses sous qu'il détenait en aidant son père, en dehors des cours. Petit à petit, l'adolescent poussait ses escapades de plus en plus loin dans les rues. Ce ne fut pas sans mal, ni sans verser quelques coups de poings qu'il parvint à  avoir une piste sérieuse pour obtenir ce qu'il voulait. Il trouva enfin un petit imprimeur qui glissait un ou deux papiers à falsifier dans ses machines, afin d'aider les gens qui désiraient échapper à l'armée, ou bien à la guerre... Cet homme fut d'ailleurs assez surpris de rencontrer ce gosse qui n'avait pas même de poil au menton...Ce gamin voulait s'engager et non fuir? Ceci n'avait aucun sens. La plus part se ramenait pour tout le contraire. Pourtant l'adolescent n'en démordait pas et lui confia toute ses économies.  Chose à quoi l'imprimeur lui répliqua que sa volonté ne consentait pas à cela, mais que sa pauvreté quand à elle, ne pouvait pas refuser. Les affaires n'allaient plus aussi bien avec tout ceci. Chose à quoi, Corwin répliqua qu'il payait sa pauvreté et non sa volonté.

Il fallut patienter plusieurs  jours, pour qu'il puisse obtenir enfin son document, après de multiples tests et une photographie. Bien que plus rien en poche, l'adolescent savait que ce n'était pas en vain. S'étant vieillit d'une seule année seulement, Corwin se présenta en début de journée auprès d'un centre de recrutement, confiant ce fameux papier qui le légitimait face aux yeux de la loi. Cependant, il dut aussi passer quelques tests psycho moteur et physique avant de finalement subir un entretient des plus succinct. Ce n'est que lorsque le tampon marqua son dossier, que le garçon souffla en silence de soulagement. A présent, il ne pouvait plus revenir en arrière. On lui remit donc un uniforme à sa taille, avant de lui ordonner de se présenter vêtu de ce dernier, le soir même. Il partirait avec le prochain train, pour le front. Au matin de la journée suivante, Charlie, sa plus jeune sœur qui avait pour habitude de bondir sur son lit pour le réveiller, découvrit une chambre vide, et une lettre reposant avec soin sur la table, accompagnée par quelques livres d'alchimie en désordre.

A ce moment là... Corwin était déjà loin, marchant à présent en direction des lignes de combats, avec d'autres hommes et femmes. Certains ne semblaient pas avoir son regard. Un air décidé malgré l'horreur, une volonté de protéger les arrières d'une aînée qui n'était plus si loin à présent. Les premiers jours furent comme une dure réalité des événements, semblant retirer couche par couche l'innocence qui pouvait encore luire dans les yeux de Corwin. Peu à peu il s'habitua à la situation. Apprenant à tirer et à user du couteau. Sa petite taille fut très vite un atout pour s'infiltrer dans les lignes adverses, ou bien pour faire diversion. Son agilité lui permettait de circuler librement sur les toits, et reconnaître les lieux plus facilement pour les troupes au sol. Sa vivacité d'analyse et son sang froid, lui attirèrent les intérêts d'un de ses officiers, qui lui apprit tout ce qu'il savait pour survivre sur le terrain, en lui confiant le surnom de "Buzzard".

Bien deux mois passèrent avant qu'il ait la chance de retrouver Brook. Cette dernière aussi avait changé. Dans ses yeux, il n'y brillait plus cette étincelle de joie habituelle, mais une certaine dureté. Une expression que Corwin avait apprit à lire sur bien des visages depuis qu'il était ici. Lui-même avait sans doute mûrit de ce côté là... Un peu trop vite, mais qu'importe. Leur retrouvailles furent autant de joie inattendue que de colère furieuse. En effet, Brook réalisant ce que venait de faire son cadet, elle lui envoya son poing dans la tronche, quitte à lui péter le nez. L'adolescent ne fit rien pour lutter, sachant qu'il le méritait, mais il finit par lui rappeler qu'il préférait être à ses côtés, comme autrefois, malgré tout.  Après quoi, ils n'avaient pas vraiment le choix que de faire avec et d'espérer un jour, la fin de ces combats.

Lors d'une mission commune, Corwin devait aller reconnaître un terrain qui jusqu'à la veille, avait été occupé par l'ennemi. Il pouvait potentiellement y avoir encore des pièges, mais aussi des personnes en embuscade. Tenant sa lame dans sa main, l'adolescent prenait garde où il mettait les pieds. Soudain, il senti un mouvement provenant de sa  droite et instinctivement, il contrôla l’intrus du moment.. Lui glissant le couteau sous la gorge. Un gosse ?? Comment pouvait-il être ici ? Devait-il vraiment le tuer ? Sous cette hésitation, le gamin prit dans sa petite poche une grenade qu'il dégoupilla, tout en la gardant dans sa main. Ses yeux rouge se plongeant dans les pupilles grise de l'adolescent. Ce dernier se sentit alors saisi par le col avec force, l'attirant à l'apposé du gamin et de la grenade. Un parfum vint à marquer ses narines, une odeur familière, avant qu'une détonation se fasse, propulsant leur deux corps vers l'avant. La force de l'explosion était implacable, laissant un goût de terre dans la bouche de Corwin . Ses mains creusaient le sol.. alors que ses oreilles sifflaient cruellement. C'est après quelques secondes qu'il se rendit compte du poids sur son dos... Tournant son visage vers  le haut, c'est là qu'il compris qui c'était... Brook. Cette dernière avait un regard lointain déjà, et pourtant un fin sourire ornait ses lèvres. Elle le traita d'idiot de petit frère avant de finalement rendre l'âme, laissant la poussière soulevée, se reposer sur eux.

A partir de ce moment là, Corwin devint intraitable concernant les missions, n'éprouvant plus la moindre hésitation, sachant ce que cela venait de lui coûter. Autour de son cou, il portait à présent le collier de sa sœur, se jurant d'avancer et de survivre pour elle. Il fut témoin de ce génocide sans nom, éprouvant un profond dégoût envers certains de ses supérieurs qui n'avaient que faire de leur hommes...De ces alchimistes d'Etat qui paraissaient éprouver du plaisir à agir sur des faibles... Il se jura de devenir depuis lors, un alchimiste d'Etat et veiller à ce que ce genre de supérieur ne soit plus.

A la fin de la guerre, son retour à la maison fut assez froide, car son père comme sa mère ne lui pardonnèrent pas son départ et la mort de leur fille. Il fut pour ainsi dire invité à ne plus revenir à la maison, tant qu'il n'aurait pas assumé son acte d'être parti en enfreignant la loi qui plus est.  Il pleuvait si fort ce soir là qu'il ne put se borner à rester dehors, et il trouva refuge chez une amie qu'il connaissait depuis le front, pour une nuit seulement. Par la suite, il reprit contact avec son supérieur hiérarchique,
Yueh, qui vint à le reprendre sous son aile, dans sa propre demeure. Seule, Charlie se borna à ne pas rompre son lien avec lui.

Rapport des années 1909 à 1914:
Conscient de son nouvel objectif, Corwin avait repris ses études concernant l'alchimie et se passionna notamment sur la capacité à modeler l'eau en état solide. Une obsession qui lui venait de  Brook, elle qui aimait tellement la neige.

Logeant dans l'une des casernes de Central quand il n'était pas chez son mentor et ami, il recevait parfois la visite de sa jeune sœur, qui lui rapportait ce qu'il se passait dans la famille. Bien que taciturne, notre jeune homme restait tout de même protecteur envers eux et s'assurait que tout allait bien, depuis les ombres. Si l'on peut dire. Étant toujours rattaché à l'armée, il ne manquait de rien et pratiquait ses cours dès qu'il le pouvait, entre ses heures de services et ses quelques missions. Son sérieux et ses facultés d'analyses lui conférèrent une très bonne réputation auprès de ses supérieurs. Et ses camarades ne se plaignaient jamais de travailler avec lui, bien que le trouvant  très peu bavard. Il n'en restait pas moins efficace auprès d'eux, quand il le fallait.

C'est en ce printemps de 1911 qu'il passa l'examen pour devenir Alchimiste d'Etat. Chose qui se passa sans encombre. On lui remit donc sa montre puis il entra par la suite sous le service du Colonel Roy Mustang dans l'est du pays. Un bien fait dans le sens où sa famille n'aurait plus à redouté de le croiser dans les rues de Central, en s'éloignant ainsi. Quand au fait de servir un tel homme, ça lui plaisait. Un être qu'il avait déjà entrevu durant la guerre. Un homme qui avait un regard différent de ce qu'il avait pu voir à cette époque. Cela forçait le respect et l'implication. En revanche, Corwin garde toujours le secret d'avoir menti sur son âge. Si cela se faisait savoir, il n'aurait pas d'autre choix que de passer à la coure martiale. Il ne l'a jamais ignoré et en assumera les conséquence. L'important c'était de s'assurer que l'armée fasse désormais ce qu'il faut pour le bien de tous... Comme elle devrait l'être.  il répond désormais au nom de  Major Griffin, The Frozen Alchimist.

∎ CE QUE PENSE Corwin

Que pensez vous des attaques de la part de Creta et de Drachma aux frontière du Nord et du Sud du pays?
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Que pensez vous des attaques de la part de Creta et de Drachma aux frontière du Nord et du Sud du pays?
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∎ CONDITIONS DU JOUEUR

∎ PSEUDO :Bya
∎ INTERVENTION DU PNJ : oui
∎ AUTRES COMPTES : Daneel /Hugh
∎ UN PETI MOT : Café