∎ Hors la loi

∎ DESCRIPTIF DU PERSONNAGE :
Mara Hutin porte presque en tout temps sa tenue de maid, modifiée pour supporter ses deux holster sans trahir leur présence. Ses cheveux sombres, presque noirs mais donnant parfois l’impression de tirer sur le bleu selon la lumière, elle ne les coupes presque jamais, au pire elle en fait entretenir les pointes. La quasi-totalité du temps, lors de son ttravail infiltré, elle les portes en deux tresses qui encadrent ses lunettes rondes, accessoire qui l’a inspirée pour son nom de code d’ailleurs. Lorsqu’elle doit faire affaire à l’extérieur, cependant, elle choisit de porter une natte qu’elle coince sous sa tenue pour que cette dernière ne vole pas, rendant par la même occasion la déduction de sa longueur de cheveux plus difficile que si elle portait un chignon. Les lunettes qu’elle porte, lors de ces opérations, sont rectangulaires et fines, donnant l’impression de couper son visage en deux.
Dans tous les cas, quelle que soit la situation, ses tenues empêcheront de voir que son corps semble taillé dans le marbre, ses muscles cependant gardés fins par la manière dont elle effectue ses exercices et son train de vie de servante.

Pour son caractère, ce qu’elle n’a montré qu’à une personne pour l’instant est son dédain pour les militaires, plus particulièrement les hommes même si les femmes n’y échappent pas non plus, tandis qu’elle tente d’éviter les hommes civils, en général. Elle aime sortir, de temps en temps, boire un coup pour se détendre, et est suffisamment confiante en ses capacités de défense pour rester sûre d’elle en presque toute circonstance. Malgré son dégoût, elle fait passer sa mission avant tout ressenti qu’elle pourrait avoir, à une exception prêt. Une civile l’aide dans ses opérations et, même si cette dernière n’est nullement révolutionnaire, Mara fera tout pour la protéger, même si cela doit mettre sa propre sécurité, ou celle de sa mission, en péril.

Voici ensuite ce dont on penses d’elle au manoir où elle travaille.

Citation :

La petite nouvelle ? Elle est étrange, je trouves… Pas dans le mauvais sens du terme , hein ! La renvoyez pas pour ça ! C’est juste que… Elle est toujours serviable, prête à aider même dans ses temps de pause, à une exception prêt. Il lui arrive parfois, alors qu’elle va prendre sa pause de demander explicitement à ne pas être dérangée.
Franchement, elle devrait savoir que, normalement, elle ne devrait pas être dérangée pour tous ses temps de pauses, mais bon. Vu qu’elle a déjà habitué tout le monde à être disponible à chaque fois qu’on l’appelle, quelle que soit l’heure, c’est pas plus mal qu’elle se garde quelques minutes de temps en temps.

Autre chose ? Vraiment ? Et bien…  oui, elle a tendance à être plus distante avec les majordomes qu’avec nous et, laissez-moi réfléchir. Ca me revient maintenant. Elle a toujours des noix de cajou dans la poche de sa tenue. Au début, la cheffe lui a fait des remontrances dessus mais vu que son travail reste impeccable, et sa disponibilité, elle a finalement décidé de lui accorder ça. Sous condition qu’elle ne soit pas prise sur le fait par le maître de maison ou les invités, et que nous n’ayons pas de miettes à nettoyer derrière son passage.

Pour être parfaitement honnête, Monsieur, ça me semble une précaution superflue. Mara est vraiment professionnelle dans son travail.

-Compte rendu de Méduse au Colonel lors d’une entrevue sur les équipes employées.

∎ BIOGRAPHIE :
En 1886, le huit mars pour être plus précis, une famille connaît un heureux évènement. Ce couple de mécaniciens, dans le village perdu de Marco, accueille avec joie la venue de leur second enfant. Une fille, prénommée Mara, qui donne suite à leur fils de trois ans.

Cette naissance comble la petite famille, qui voit là une nouvelle confirmation que s’installer là était leur destin. Il faut savoir que, avant la naissance de Piotr, l’aîné, le couple habitait dans une plus grande ville où le travail ne manquait pas. Ils en sont parti, cependant, à cause de plusieurs fausses couches ayant poussé le lieu à être associé à de mauvais souvenirs pour eux.

A Marco, qui reçoit régulièrement la visite de troupes Cretanes, le travail ne manque pas en matière d’automails et cela leur permet de garder un train de vie confortable. Ainsi, les premières années de la petite Mara Hutin sont confortables et joyeuses, entourée d’un foyer aimant, avec des voisins toujours souriants lorsqu’ils parlent à ses parents. Sans compter les autres enfants, qui sont certes peu mais cela leur donne une unité sans comparaisons.

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— Allez, demain je vois à quoi ressemble la frontière…

Ces simples mots, que Piotr laisse échapper un jour alors qu’il se pense, attisent la curiosité insatiable de sa sœur. Elle ne le laisse pas aller se coucher avant de savoir la vérité. Il s’avère que le groupe de garçons, dont le plus jeune est l’enfant Itorus, qui a eu douze ans en fin d’année 1895, sort explorer la colline du côté de Creta, sans rien dire aux parents. Bien entendu, impatiente et curieuse comme tout, Mara menace de tout dire aux leurs si son frère ne la laisse pas les accompagner.

Quelle erreur.

Le soir même, elle reste enfermée dans sa chambre, inconsolable. C’est sa faute, elle en est persuadée, si Levak est blessé. Si elle n’était pas tombée… Non, si elle n’était pas venue… Les grands auraient pu s’enfuir, tous, sans problèmes. L’armée les aurait sauvé et personne n’aurait été blessé. Dans cette pièce vide, où elle se châtie elle-même, Mara ne peut s’empêcher de penser à autre chose, cependant. Son aîné, son protecteur… Il était vraiment incroyable quand même…
C’est en ce jour que la petite, secondée par l’effet du pont suspendu, découvre l’existence de certains sentiments.

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En l’an 1901, c’est le cœur lourd que Mara regardes le véhicule partir, emmenant avec lui Levak, à qui elle n’as jamais réussi à demander pardon, ni à avouer ce qu’elle ressent. Elle sait, d’ailleurs, qu’elle ne pourra le suivre dans son œuvre, manquant de cran pour porter une arme ou participer à des combats.

Deux ans et quelques mois plus tard, la petite Mara n’est plus si petite, vu qu’elle fête ses dix-huit ans. Sa famille est toujours aimante, mais elle a tout de même l’esprit ailleurs. Elle se sent trahie, mais surtout mal à l’aise. Lors de cette fête, elle a tenu à inviter les Itorus, dont le fils ne donne aucune nouvelle depuis la fin de sa formation. Ce silence ronge le couple autrefois si enjoué, ce qui donne l’impression à Mara que son ami d’enfance, celui à qui elle était prête à s’offrir, a trahi les lus proches de ses connaissances, ses propres parents.

Cela fait deux ans, donc, que ses sentiments s’effilochent petit à petit, pour muter. Une chose ironique, avec les plus forts des sentiments, c’est qu’ils laissent rarement un vide en partant mais se change en quelque chose de tout aussi puissant, mais opposé.

C’est ainsi que la jeune adulte, désormais, méprise celui qu’elle a jadis aimé. Elle adore les parents de cet homme qui ne les regarde plus et continue de les voir comme sa seconde famille, mais jamais plus elle n’adressera la parole à ce déchet. Une chose, cependant, est qu’elle ne rejette pas entièrement la faute sur lui, par un dernier sursaut de ses précédents sentiments, elle lui trouve une excuse, même si cela ne change pas son nouveau ressenti. Pour elle, l’armée a changé le jeune homme attentionné en un monstre qui laisse ses parents souffrir.

Toujours est-il que, suite à son anniversaire et suivant le chemin inverse de ses géniteurs, la nouvelle adulte part à West City. Là-bas, elle décide de suivre des études de service aux personnes, pour devenir une maid et être au plus loin de cette atrocité qu’est l’armée. Selon elle, un tel statut lui permettra de posséder un train de vie convenable et de garder contact avec sa famille, ses familles même.

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1907
Cette année commence comme les autres. Tu es dans ta dernière année d’études et en plein stage chez une personne aisée. C’est la demeure d’un certain Logan Armadillo. Les premiers mois, tout se passe plutôt bien, malgré les regards étranges que lui lancent le reste de l’équipe, les serviteurs présents depuis plusieurs années. Elle ne comprend pas vraiment de quoi il s’agit, mais elle sait qu’ils parlent d’elle car, plusieurs fois, elle les entend chuchoter pour cesser dès qu’elle passe l’angle du couloir, trop loin pour pouvoir discerner les mots utilisés, bien entendu.

06
En début de mois, les chuchotements ont augmenté. Il semble que le maître des lieux rentre dans moins de deux semaines. Les regards, aussi, ont légèrement changé. Ils semblent désormais luire d’une autre lueur, tandis que les visages semblent conflictuels.

18
Les employés, Mara incluse, se positionnent dans le Hall, comme le souhaite apparemment le maître de maison, pour effectuer un ersatz de haie d’honneur. Moins d’une dizaine de minutes plus tard, un militaire entre, sa main gauche remplacée par un automail, ce qui attire immédiatement l’œil de la stagiaire.

Ce mouvement ne passe pas inaperçu, un rictus est rapidement dissimulé sur le visage de l’homme à peine rentré. Ce dernier s’immobilise ensuite devant Mara, et lève la main gauche.

— Quelque chose te plaît ?

Il laisse une pause légère s’installer, tandis que la stagière se retient de parler, respectant les consignes qu’on lui a préalablement donné.

— Tu n’as pas l’air choquée de voir cet automail, tu dois savoir des choses dessus, vu ta réaction. Serais-tu connaisseuse ? Tu peux répondre.

Mara déglutit discrètement. C’est un soldat, donc c’est un monstre, forcément vu que l’armée corromps tous ses membres. D’un autre côté, elle se doute que mentir à son employeur ne fait pas partie des points positifs qu’on mettra sur son rapport de stage. Surtout que l’homme semble l’avoir déjà percé à jour.

— Je… J’ai quelques bases, oui… Monsieur.

— Parfait. Passes dans mon bureau, du temps de midi. Tu vas me dire si je me suis fait arnaquer.

Il lance un regard au reste des employés.

— Elle aura le temps qu’il lui faut, je la libère de ses autres obligations pour l’après-midi.

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Les militaires sont tous des monstres.

C’est sur cette pensée désillusionnée que Mara quitte son stage. Peu de temps après le 18 juin, elle a été contactée par un groupe, auquel elle n’aurait jamais prêté l’oreille avant. Il semblerait que sa mésaventure ne soit pas passée inaperçue. Il semblerait que le pays ne soit pas aussi soudé derrière les monstres qu’ils souhaitent le faire croire.

Sans hésitation, la jeune femme tout juste diplômée rejoint les séparatistes. Elle est employé de manière fictive par l’un d’eux, le temps de ne plus être inutile, de ne plus être qu’une simple victime sans défense.

Quelque chose à changé. Elle ne rechigne plus, désormais, à prendre la vie d’autrui. Au contraire, c’est une chose à laquelle elle aspire, juste pas n’importe qui et, surtout, pas n’importe comment.

Neuf ans plus tard, à peu de choses près, Mara Hutin est à Central. Elle a reçu un ordre, se servir de son emploi de maid pour être au plus proche de haut-gradés. Ainsi, elle sera un meuble. Elle fera simplement parti du décor jusqu’au jour où on aura besoin d’elle. Elle est entrée, en fin d’année 1915, au service d’un des colonels dont la résidence est à la capitale et prend garde de ne pas griller sa couverture, quel que soit ce qui lui est demandé par celui qui penses être son employeur.

En réalité, elle est aux ordres de Vadim, l'homme recherché de partout qui a osé s'infiltrer au Bal des officiers, danser avec l'un des plus dangereux généraux ennemis, puis s'en vanter dans la presse. L'homme, ou plutôt son groupe, lui envoie parfois des ordres annexes à sa mission principale de renseignement. Dans ces cas là, pour ne pas attirer l'attention sur elle, Mara se rend d'abord chez une sympathisante, une serveuse qui travaille non loin du QG central, pour changer de tenue. La petite civile a conclus un accord avec le Hibou, elle l'héberge en cas de coup dur, la cache et ferme les yeux sur ce qu'elle apprend, tandis que la criminelle lui sert de garde du corps en cas de besoin. Cette relation, cependant, finit par changer aux yeux de l'espionne. En effet, Mara considère désormais Phoebe comme une amie chère, sa seule véritable amie en fait, pour qui elle serait prête à se mettre en danger.

Sans s’en rendre compte, cependant, elle a réduit, puis cessé, de contacter sa famille, pour les protéger, pour ne pas qu’ils puissent être relié à elle en cas de problème, répétant alors le schéma qu’elle avait tant honni chez Levak, à qui elle réserve l’un de ses munitions, quelle que soit la situation.

∎ CE QUE PENSE Mara
Que pensez-vous de la mort du Général de Brigade Hughes ? Des Alchimistes d'État et de leurs déploiement à Ishbal ?

— Le général de brigade Hughes ? Un monstre en moins, c'est déjà ça. Après, j'ai entendu dire qu'il était moins mauvais que les autres, vu qu'il a femme et enfant qui continuent de s'attacher à lui. Bon, au moins j'aurais pas de questions à me poser dans son cas. Juste, j'espère que sa veuve trouvera un humain, la prochaine fois.

— Pour les alchimistes d'état, c'est dommage qu'une profession si intellectuelle soit récupérée par les militaires. Les dégats qu'ils ont causés est la preuve, s'il en fallait une autre, des ravages de l'armée sur l'esprit des gens.

Que pensez vous des attaques de la part de Creta et de Drachma aux frontière du Nord et du Sud du pays?
— C'est des soldats. Pas les nôtres, mais le résultat est le même. Sans foi ni loi, si ce n'est celle de faire le plus de mal possible. Du coup, ça m'étonne pas trop.

*Espère secrètement que Marco n'a pas été trop touché.*

∎ CONDITIONS DU JOUEUR

∎ PSEUDO : Levak - Mara
∎ INTERVENTION DU PNJ : OUI !!!
∎ AUTRES COMPTES : Levak Itorus
∎ UN PETIT MOT : C'est la faute à Phoebe, Coco et Adair en particulier. Pas la mienne.

∎ Bienvenue sur FMA.D

Félicitations Mara Hutin pour votre arrivée à Amestris !!

Installez-vous, prenez connaissance des petites annexes dont vous aurez besoin dans ce coin. Vous trouverez l'emplacement pour faire votre fiche de renseignements ici. Votre avatar est recensé.

N'hésitez pas à vous faire des amis et à vous amuser.